l'écologie dérange !

L’écologie dérange

Ce n’est pas vraiment nouveau, mais l’engagement écologique peut se heurter à des intérêts financiers très influents. Face aux conséquences qu’implique notre mode de vie actuel, regarder les choses en face et aller vers une métamorphose de la société, peuvent fortement déranger, surtout lorsqu’il s’agit de dénoncer les agissements de certains groupes industriels. Ainsi, le photographe Yann Arthus-Bertrand se retrouve bloqué en Argentine après avoir mené un reportage sur un sujet sensible dans ce pays. Des plaintes ont été déposées contre lui et il dénonce une machination. On peut en effet trouver étrange la coincidence et constater que montrer les défaillances du monde actuel se heurte à une forte résistance. En effet, tendre vers un monde où il est nécessaire de restreindre sa consommation, apprendre à économiser les énergies, ne fait pas le bonheur de tout le monde.

L’idée de la décroissance va à contre-courant de notre société de consommation. Pourtant cette idée mérite toute son attention, car notre mode de vie nous a montré vers quoi on allait. La planète est polluée, les ressources naturelles s’épuisent à vue d’oeil et on ne peut pas continuer impunément à produire sans tenir compte des limites de la Terre. Mais aller vers la simplicité volontaire ne fait pas le bonheur des industriels, car ça veut dire que les personnes visant cette voie consommeront moins. A grande échelle, ça peut faire mal pour les profits. Alors, on voit apparaitre une nouvelle tendance qui est la "consommation écologique". La mise sur le marché de nouveaux produits écologiques peut avoir un effet pervers. En effet, à force de nous inonder de produits à faible coût énergétique, on occulte le vrai débat de société et on fait croire aux gens qu’on peut continuer à vivre comme si de rien n’était, tout simplement en acquérant de nouveaux produits plus politiquement corrects. Bien sûr que l’apparition de produits plus respectueux de l’environnement est très louable et nécessaire, mais si tout le monde continue à consommer sans se poser de questions, on risque bien de se retrouver très vite dans la même impasse. Donc, il est toujours important de rester vigilant et de ne pas se voiler la face, car il est peut-être temps de réfléchir en profondeur à de nouvelles voies possibles pour l’avenir.

Tout à fait d'accord, Rabasse du Sud.

La question n'est pas de savoir quelle alternative à ce système de production et de consommation est possible, mais plutôt d'affirmer la nécessité de la décroissance.

Il est inutile de dénombrer toute l'ampleur du désastre irréversible qui va s'abattre sur la planète, avec au premier plan, les pays aux populations déjà bien démunies, appauvries ( comme celles du Bangladesh,..), celle-ci est suffisamment développée ;il est donc posé la question de la rupture de civilisation.
Tout celà en considérant la revendication légitime de tous les peuples de la terre de pouvoir bénéficier de biens et de droits minimum, en adéquation avec ce dont les occidentaux profitent: hygiène de vie, nutrition, logement,..

Mais il serait intéressant d'abord de questionner les populations concernées, sur les bienfaits de la société de consommation qu'ils sont prêts à abandonner pour permettre leur propre survie et celle de l'humanité.

Et de toute façon, même si la conscience commune évolue, on ne peut attendre que la société soit mûre à ce changement radical pour entreprendre celui-ci.
Les pouvoirs politico-économiques nous enfûment derrière de pseudo-mesures ou progrès ( voitures moins polluantes,..), donc nous ne pouvons rien en attendre de probant.

Que faire ? Soit lancer des micro-sociétés, communautés basées sur ces principes de non-consommation, ou bien virer ces incompétents, ces irresponsables,..J'ai mon idée!

Bonjour chère Ecotone,

pour virer ces incompétents, irresponsables, de manière pacifique, il ne faudrait tout d'abord pas participer à leur système de représentation: aucun parti de réprésentation ne cautionne une quelconque décroissance: chantage à l'emploi, au progrès, à la satisafaction des besoins,..alors que je pense que nous n'avons pas besoin de toute cette production.Donc, si aucun d'eux ne veut se pencher sérieusement sur le problème, passons-nous d'eux.Lançons une grande campagne de boycott leurs élections, et faisons monter la pression pour gérer nos vies et nos besoins.
Les groupes de production ont déjà existé, ou continuent partiellement à exister , sous forme de coopératives, SCOOP,..Les AMAP vont un peu dans ce sens, puisqu'elles permettent d'évaluer la production en fonction des demandes;les mutuelles qui gardent un esprit de solidarité, aussi.
Bref, les structures ont déjà été inventées, sur le principe de gestion des productions par les travailleurs et/ou les acheteurs.

Il faudrait pouvoir réinsufler une vitalité dans toutes ces structures; concernant les communautés, c'est peut-être plus délicat, mais elles ont existé aussi. Un groupe d'habitants, un quartier peut très bien décider de regrouper ses besoins indispensables, et les gérer, dans le respect de l'équilibre environnemental,..

Mais il faut dans un 1° temps, me semble-t-il, faire monter l'exigence de la suppression des structures existantes.Utopie ?

Voici quelques années, des groupes d"illuminés" ont sensibilisé sur la nécessité de faire bénéficier les populations de transports publics gratuits.Au début, beaucoup de ricanements..Maintenant, ceux qui riaient l'ont adopté à Châteauroux, Gap,..
En région PACA, le vice-président en a adopté le principe.
Il faut , a minima, que les besoins élémentaires des gens soient mutuallisés: avec mes copains, nous allons faire monter l'exigence d'un "droit opposable pour la nourriture": il faut que toute personne, puisse bénéficier, de manière régulière, d'une quantité de repas journalière, indispensables à sa survie.
Et cette exigence sera assumée par les pouvoirs publics: municipalités,..Il est indécent que celles-ci renvoient cette nécessité à des associations qui , bénévolement, font ce qu'elles peuvent.

Transports, logement, nourriture,..bientôt j'espère énergie pour tous!

Ne laissons à personne le droit d'exiger ou de faire ce qui est en notre possibilité!

Ecotone, ce n'est qu'un début, la lutte continue !

Bonjour chère Ecotone,

je comprends et acquiesce tout ce que tu exprimes.Je comprends, ô combien, ton scepticisme quant à la conscientisation du peuple. Mais, à lire un peu, tout ce que nous recevons dans ces périodes fastes pour le gaspillage de papier notamment, je pense que ça bouge un peu.Sur les tracts de gauche, ou d'extrême-gauche, monte la nécessité d'une plus grande participation.C'est encore timide, je l'admets.
Mais dans ce domaine, notamment, je deviens moins impatient, tout en comprenant l'envie brûlante de tout transformer.

Si l'on ne peut répandre les idées et susciter l'adhésion au niveau de la commune ( je suis confronté au même problème ), voyons comment devenir subversif:
voici quelques années, j'ai émis l'idée de présenter une liste aux élections, avec un contenu très proche de ce que nous exprimons ici: l'idée était de réaliser des meetings, de présenter des bulletins, avec les noms de mes copains, et en précisant que ce n'était qu'un prétexte.En effet, la raison de notre candidature était de diffuser l'idée que ces propositions ( transport gratuit, accès réellement gratuit à toute source d'éducation: écoles, bibliothèques, lieux de culture, droit pour tous au logement,..) était au service de tous et gérable par tous.Autrement dit, si, et c'était parfaitement impropable, nous aurions été élus, la 1° décision aurait été de ne pas en prendre: convocation de la population et décisions en commun de toutes les initiatives; notre liste était un moyen de faire parvenir ces idées...au pouvoir!
Nous étions obligés d'emprunter le chemin démocratique, mais pour uniquement médiatiser la démarche.Mais c'était si complexe ( et cher ) que nous nous sommes rabattus sur d'autres possibilités.

Nous sommes revenus à un peu plus d'humilité: essayons de faire monter l'exigence, même si c'est avec des groupes constitués ou non, des réseaux affinitaires locaux, régionaux,..

Je crois que, pour qu'une élection soit valable, c'est le nombre d'inscrits qui est considéré: sur ce nombre est établi un pourcentage de votants.

Le droit opposable à la nourriture: nous allons distribuer des tracts, coller des affiches, interpeller les maires fraîchement élus, aller dans les médias ( journaux locaux ),..

concernant le droit opposable à la nourriture, l'idée avance.

Ci-dessous, un communiqué d'une copine qui a pris connaissance de notre idée, et qui la diffuse déjà.
En ce qui concerne la proposition la nécessité de faire une intervention sur la difficulté ne serait ce que de manger correctement pour les personnes en difficultés sociales, et la démission des élus qui se défaussent sur les associations caritatives, j'ai lancé l'idée. Un travail est en cours entre le collectif, 76 le Dal et RESF sur le logement précaire, le recensement des apparts vides,(200 sur Canteleu recensés par le Dal en 2006 bloqués éternellement pour travaux )le coût des nuits d'hôtel comparativement à un loyer, le coût des dizaines d'apparts vacants sur certaines communes, dont les bailleurs publics continuent à payer les charges, etc...les difficultés d'accès au logement pour les immigrés et les Précaires. Un document sera rédigé en partenariat et une réunion publique sera programmée.Il pourrait y avoir une intervention sur l'alimentaire))puis des actions dans ces deux domaines.

Reach : les dispenses d'essais se précisent

http://www.usinenouvelle.com/article/reach-les-dispenses-d-essais-se-precisent.160269
10/03/2009


Dans certaines conditions, les fabricants et importateurs
de substances peuvent être dispensés des essais, parfois coûteux, imposés dans le cadre de la procédure d'enregistrement du réglement Reach. Reach vise en effet à répertorier les molécules de l'industrie chimique européenne, afin de protéger l'environnement de leurs risques. Ces conditions de dispenses viennent d'être précisées par un règlement communautaire. Trois critères différents ont
été définis.

« Le premier critère exige la preuve, pièces justificatives à l'appui, que, quel que soit le scénario, l'exposition est nettement inférieure à une DNEL (niveau dérivé sans effet) ou une PNEC (concentration prévisible sans effet) pertinente, obtenue dans des conditions
particulières» précise le réglement.

« Le deuxième critère exige la preuve, pièces justificatives à l'appui, que des conditions strictement contrôlées sont appliquées tout au long du cycle de vie. »

« Le troisième critère exige qu'en cas d'incorporation de la substance dans un article, la substance soit incorporée de manière à ce qu'aucune exposition ne puisse avoir lieu, qu'elle ne soit pas rejetée pendant la durée de son cycle de vie et qu'elle soit traitée conformément à des conditions strictement contrôlées à tous les stades de fabrication et de production.
»

A.L.


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DNEL,
Derived no effect level

Les DNEL sont les valeurs limites définies par Reach, estimant la dose ou concentration d'exposition au dessus de laquelle les
populations humaines ne devraient pas être exposées. C'est la dose minimale pour un risque acceptable de cancers.
PNEC. De même, PNEC signifie «concentration sans effet prévisible sur l'environnement» : il s'agit du seuil au dessus duquel la substance a un effet nocif sur l'environnement.

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REACH, qu'est-ce que c'est ?
http://www.greenpeace.org/france/vigitox/informations/reach

La nouvelle réglementation chimique européenne a pour objectif d'offrir au public une meilleure protection vis-à-vis des substances chimiques intentionnellement produites. Il s'agit probablement de la réglementation la plus ambitieuse et la plus importante de ces 20 dernières années. La nouvelle réglementation REACH
(enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances CHimiques) changera en profondeur la manière dont les substances chimiques sont gérées.