Le lanceur d’alerte est devenu un personnage central dans les questions de risque sanitaire.
L’expérience montre, en effet, que dans la plupart des grandes affaires de sécurité sanitaire et environnementale, les difficultés généralement rencontrées par les lanceurs d’alerte, qu’il s’agisse d’individus ou de collectifs, retardent d’autant les mesures de gestion, de plusieurs mois à plusieurs décennies, temps pendant lequel des victimes « évitables » apparaissent.
Le lanceur d’alerte peut être, soit un chercheur ayant dû agir le plus souvent contre l’avis de son institutions, soit un salarié ayant révélé des manquements graves de son entreprise, soit un groupe de citoyens ayant alerté les institutions sur des problèmes de santé.
Le plus souvent, le fait de « lancer l’alerte » s’est traduit par des mesures de représailles contre les personnes (licenciements, déclassement..) et/ou une dénégation du problème.
Cette situation est évidemment dommageable pour les personnes et les groupes concernés.
Elle l’est aussi pour la société, car ce retard, outre les coûts sanitaires et économiques induits, a pour conséquence de transformer le problème de départ en crise aux conséquences multiples.
Il y a donc un véritable enjeu de permettre une plus grande réceptivité des institutions à la demande citoyenne, que celle-ci vienne de l’interne ou de l’externe.
Les pays anglo-saxons se sont dotés de dispositifs de protection des lanceurs d’alerte sanitaire (Whistle Blower Act aux USA , Public Interest Disclosure Act en Grande Bretagne etc.….).
L’expérience montre, en effet, que dans la plupart des grandes affaires de sécurité sanitaire et environnementale, les difficultés généralement rencontrées par les lanceurs d’alerte, qu’il s’agisse d’individus ou de collectifs, retardent d’autant les mesures de gestion, de plusieurs mois à plusieurs décennies, temps pendant lequel des victimes « évitables » apparaissent.
Le lanceur d’alerte peut être, soit un chercheur ayant dû agir le plus souvent contre l’avis de son institutions, soit un salarié ayant révélé des manquements graves de son entreprise, soit un groupe de citoyens ayant alerté les institutions sur des problèmes de santé.
Le plus souvent, le fait de « lancer l’alerte » s’est traduit par des mesures de représailles contre les personnes (licenciements, déclassement..) et/ou une dénégation du problème.
Cette situation est évidemment dommageable pour les personnes et les groupes concernés.
Elle l’est aussi pour la société, car ce retard, outre les coûts sanitaires et économiques induits, a pour conséquence de transformer le problème de départ en crise aux conséquences multiples.
Il y a donc un véritable enjeu de permettre une plus grande réceptivité des institutions à la demande citoyenne, que celle-ci vienne de l’interne ou de l’externe.
Les pays anglo-saxons se sont dotés de dispositifs de protection des lanceurs d’alerte sanitaire (Whistle Blower Act aux USA , Public Interest Disclosure Act en Grande Bretagne etc.….).