A l'appui de l'excellente revue " réfractions ", quelques réflexions sur le thème de la peur comme outil de domination politique.
Tout d'abord, la première tâche pour le pouvoir consiste à faire basculer la plupart des émotions de chacun vers le territoire de la peur. L'inconnu, la terre nouvelle, suscitent l'émotion, la sensibilité, et cette vibration devient "intéressante" lorsqu'elle est récupérable en terme de peur, de frilosité.
Il n'est pas utile de rappeler, bien sûr, les manipulations renouvelées contenues dans les flots d'informations, parfois truquées, visant à collecter un maximum de suffrages ou d'opinions convergentes vers un régime fort ( campagne électorale de 2002 ).
Mais l'exercice de la peur, comme phénomène de société est intéressant à observer.
Il faut entretenir la population, sous hypnose à 2 volets; d'une part, tout va bien, ou plutôt si tel n'est pas le cas, le maximum est fait pour que tout puisse s'arranger!
En même temps, plonger la société dans un bain, une piqûre de la peur continue; la société est de plus en plus violente, tout va de mal en pis,..Non pas que les problèmes n'existent pas, bien entendu, mais il faut pénétrer l'inconscient collectif de ce sentiment de peur, et surtout, d'une envie de protection.
A ce niveau, il est fortement suggéré, souvent exprimé, qu'un Etat fort est sensible à ce besoin, et ce que peuple demande en la matière, il l'aura! ( sauf bien sûr, qu'il lui a été suggéré de "demander" ..)
La politique de la tension doit être ingérée individuellement, non par couches sociales; c'est à l'opposé de la lutte des classes, qui elle est consciente, collective, et ne s'appuie pas sur la peur comme levier, mais plutôt sur l'espoir.
La tension fait de chacun une entité agressive pour l'autre; de plus, le pouvoir poursuit sa manipulation en donnant des noms à cet inconscient grésillant, frémissant. Il a été nommé ( est encore ): l'étranger. Un nouveau vocable a surgi et soude la société, en surface, contre le nouvel ennemi: le lendemain, le dérèglement climatique,..
La lucidité en politique, notamment, exige de faire la part des choses: dénoncer les causes, atteintes et discriminations.Et couper simultanément le cordon vers l'Etat et ses pouvoirs parallèles, qui induisent un discours sécuritaire sous toutes ses formes, allant jusqu'à tétaniser, paralyser la plupart des gens, ce qui est bien le but ultime recherché.
Tout d'abord, la première tâche pour le pouvoir consiste à faire basculer la plupart des émotions de chacun vers le territoire de la peur. L'inconnu, la terre nouvelle, suscitent l'émotion, la sensibilité, et cette vibration devient "intéressante" lorsqu'elle est récupérable en terme de peur, de frilosité.
Il n'est pas utile de rappeler, bien sûr, les manipulations renouvelées contenues dans les flots d'informations, parfois truquées, visant à collecter un maximum de suffrages ou d'opinions convergentes vers un régime fort ( campagne électorale de 2002 ).
Mais l'exercice de la peur, comme phénomène de société est intéressant à observer.
Il faut entretenir la population, sous hypnose à 2 volets; d'une part, tout va bien, ou plutôt si tel n'est pas le cas, le maximum est fait pour que tout puisse s'arranger!
En même temps, plonger la société dans un bain, une piqûre de la peur continue; la société est de plus en plus violente, tout va de mal en pis,..Non pas que les problèmes n'existent pas, bien entendu, mais il faut pénétrer l'inconscient collectif de ce sentiment de peur, et surtout, d'une envie de protection.
A ce niveau, il est fortement suggéré, souvent exprimé, qu'un Etat fort est sensible à ce besoin, et ce que peuple demande en la matière, il l'aura! ( sauf bien sûr, qu'il lui a été suggéré de "demander" ..)
La politique de la tension doit être ingérée individuellement, non par couches sociales; c'est à l'opposé de la lutte des classes, qui elle est consciente, collective, et ne s'appuie pas sur la peur comme levier, mais plutôt sur l'espoir.
La tension fait de chacun une entité agressive pour l'autre; de plus, le pouvoir poursuit sa manipulation en donnant des noms à cet inconscient grésillant, frémissant. Il a été nommé ( est encore ): l'étranger. Un nouveau vocable a surgi et soude la société, en surface, contre le nouvel ennemi: le lendemain, le dérèglement climatique,..
La lucidité en politique, notamment, exige de faire la part des choses: dénoncer les causes, atteintes et discriminations.Et couper simultanément le cordon vers l'Etat et ses pouvoirs parallèles, qui induisent un discours sécuritaire sous toutes ses formes, allant jusqu'à tétaniser, paralyser la plupart des gens, ce qui est bien le but ultime recherché.