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    Message par bye Jeu 19 Fév - 16:00

    Sommet de l'Otan à Strasbourg :
    Dérive atlantique et néoconservatrice de l'UE promue par N. Sarkozy et
    A. Merkel


    Lettre ouverte d’Arielle Denis et Pierre Villard,
    co-présidents du Mouvement de la paix

    10 février 2009. Les récentes déclarations de
    Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en vue de préparer le Sommet du 60ème
    anniversaire de l'Otan sont inquiétantes et laissent mal augurer de la
    « nouvelle doctrine stratégique de l'Otan » qui doit être mise en chantier.
    Leur déclaration commune du 4 février, parue dans Le Monde, semble avoir pour
    but de marquer leur attachement à ce que l'Otan porte de plus agressif, de plus
    contestable et de plus contesté...
    http://www.mvtpaix.org/actualites/actualites.php#Sommet
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    Message par bye Lun 2 Mar - 10:08

    Dissent! Concert de Soutien et Infotour le 07 Mars à Paris






    BOMBARDONS L'OTAN !!

    La fabrication et le transport d'explosifs ça coute cher... On a
    besoin de votre soutien !


    Les révoltes qui secouent actuellement l'Europe et le reste du monde sont une réaction à la situation économique et sociale globale qui s'aggrave à un rythme exponentiel. L’appauvrissement des ressources occasionne également de nombreux conflits. Le FMI a ainsi demandé aux pays de se préparer à faire face à de nombreuses insurrections en raison de la récession généralisée, insistant sur l'importance de pouvoir contrôler ces résistances pour assurer la sécurité du capitalisme.

    A l'heure actuelle, l'OTAN semble vouloir se placer comme force armée au service d'une sécurité globale, fusionnant sécurité intérieure et extérieure, ce qui implique une vision militaire de la gestion de tout type de crises. Dans les faits, nous savons que se sont uniquement leurs propres intérêts qu'ils tentent de protéger et d'élargir…

    Les 3 et 4 avril les représentantEs des pays membres de L'OTAN se
    réuniront de nouveau pour fêter certes leurs 60 ans de domination,
    mais surtout afin de mettre au point leur nouveau plan de « défense des libertés» et selon les termes de leurs généraux : « une grande stratégie pour un monde incertain ».

    Du 1er au 5 avril 2009 nous serons donc présentEs à Strasbourg et
    nous nous opposerons à leur « mondialisation par la force » de par la créativité de nos actions résistantes : actions directes, blocages, désobéissances civiles, rencontres, village autogéré, centres de convergence, arts autonomes,…


    Le 7 mars à paris, nous vous invitons à 15h à une réunion
    d'information sur l'OTAN et les enjeux du contre-sommet, suivie d'un debat en présence de Chris Knight (anthropologue anglais).

    A 19h place aux concerts de soutien et à un repas festif jusqu'à
    minuit avec La K.Bine (Rap), Stygmate (Punk-Rock) puis un DJ
    Reggae-Dub-Breakcore.

    Le tout à prix libre !!

    RDV à 15h au Squatt l'Usine, 19 Rue Lazare-Carnot, Le Pré
    Saint-Gervais, Metro Hoche (ligne 5)


    Flyer :
    http://dissent.fr/sites/default/files/Dissent-7mars.jpg

    Planche pour impression :
    http://dissent.fr/sites/default/files/PRINT4x7mars.jpg


    Plus dinfos :

    www.dissent.fr
    _____________________________________________
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    Message par bye Sam 7 Mar - 7:23

    Réintégration de la France dans le Haut-commandement militaire intégré de l’Otan
    ?
    Le Mouvement de la Paix demande un référendum

    27 Février 2009 - Le Président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé que la
    France réintégrerait le Haut Commandement militaire de l'Otan lors du prochain
    Sommet de l'Organisation à Strasbourg, le 4 avril prochain.

    Cette décision - qui ne figurait pas dans le
    programme du candidat Nicolas Sarkozy – soulève de nombreuses réactions de
    doute, voire d'inquiétude et même d'indignation émanant de toutes les
    sensibilités politiques de notre pays, jusque dans la majorité
    présidentielle...
    http://www.mvtpaix.org/communiques/2009/otan-2009.php
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    Message par bye Lun 9 Mar - 14:43

    Calais,avant qu'il ne soit trop tard... - Parfum de dissidence...


    http://www.dissidence-nordiste.org/article-28812579.html
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    Message par bye Lun 16 Mar - 7:06

    Quelques infos sur le contre-sommet de l'OTAN qui se tiendra du 1 au 5 avril à Strasbourg et Baden-Baden.

    ----------------------------------------------------------------

    * POUR S'INSCRIRE AU COVOITURAGE, merci d'envoyer un mail à Joël qui gére le covoiturage (lunerai@yahoo.fr) en précisant :

    1) Prénom

    2) n° de tel si possible

    3) mail

    4) Si conducteur :
    - nombre de places déjà prises
    - nombre de place disponibles
    - ville ou lieu de départ
    - date/heure de départ et de retour (entre le 27 mars pour ceux qui aident à préparer le contre-sommet jusqu'au 5 avril)

    5) Si groupe de passagers ou passager individuel :
    - nombre de passagers
    - tel et mail de la personne contact pour les autres passagers
    - ville d'origine des passagers
    - dates préférées de départ

    ----------------------------------------------------------------

    * LE PROGRAMME DU CONTRE-SOMMET DE L'OTAN:


    - 27,28 avril :
    Formation désobéissante avec les désobéissants à Strasbourg

    - du vendredi 27 au mercredi 1er avril :
    Préparation du contre-sommet sur le village autogéré (6km à partir du centre ville)

    - jeudi 2 avril : G20 à Londres
    Mini-formations à la désobéissance civile, avec les désobéissants + repérages + entraînements clowns activisme sur le village autogéré
    + journée d'actions sur le climat en écho au G20 à Londres


    - vendredi 3 avril : Dîner des délégations de l'OTAN à Baden-Baden
    Blocages à Baden-Baden en Allemagne du milieu de matinée jusqu'en début de soirée puis retour à Strasbourg en fin de soirée

    - samedi 4 avril : Serrage de main entre Merkel et Sarkozy sur le Pont de l'Europe le matin, déjeuner au Palais des Rohan à midi,
    congrès au Palais de la Musique et des Congrès l'après-midi.

    Blocages à partir du matin + autres actions désobéissantes à Strasbourg

    - dimanche 5 avril :
    Journée de soutien aux inculpés lors du sommet et des mobilisations antérieures

    www.desobeir.net
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    Message par bye Lun 16 Mar - 8:03

    Samedi 21 mars, nous fermons l'OTAN à Bruxelles... en attendant Strasbourg !

    60 ans de l'OTAN, c'est assez!


    L'action NATO GAME OVER du 21 mars, ce sont deux choses:

    - Une action de désobéissance civile NATO GAME OVER est une action de désobéissance civile. Nous essaierons de rentrer sur
    le terrain de l’OTAN en vue d’y fermer les portes, les fenêtres et les entrées principales. Nous commettrons donc un petit délit et ce, en vue de prévenir un plus grand crime de guerre. Nous sommes ainsi soutenus par le droit international.

    - Une cérémonie d'adieu à l'OTAN Tu préfères ne pas rentrer dans l’OTAN? Nous t’invitons alors à rejoindre la cérémonie d'adieu à
    l''OTAN qui aura lieu aux alentours du quartier général de l’OTAN. Happening musical, cérémonie d'adieu et réception seront au rendez-vous.

    Comment participer à l'action de désobéissance civile ou à la cérémonie?

    Tu arrives à Bruxelles ?
    Un rendez-vous pour le briefing de l’action et de la cérémonie est prévu le samedi 21 mars à 10h30 à "De Kriekelaar", au 86 rue
    Gallait à 1030 Bruxelles (Schaerbeek). Un briefing y sera donné avec toutes les informations pratiques et juridiques. Vous y formerez les groupes d'actions et partirez en bus, en voiture, en vélo et en transport en commun vers le Quartier Général de l’OTAN à Evere. N'hésite donc pas à venir en vélo, et à prendre un
    peu d'argent pour les transports en commun si nécessaire.
    Plus d'infos: benoit@vredesactie.be, 0484 05 20 28, www.vredesactie.be

    Tu habites à Liège ou dans ses environs?
    Un Car partira de Liège pour Bruxelles.
    Rdv à 10h précises au CP-CR, rue Jonruelle n° 13 à Liège (quartier St-Léonard). PAF : 5 €
    Réservation indispensable et infos : Alice : 04 221 95 86 ou par mail :
    alice.minette@fgtb.be

    Tu habites à Louvain-La-Neuve ou dans ses environs?
    Le groupe de Louvain-La-Neuve se donne rdv à 9 h 25 sur le quai de la gare de LLN pour prendre le train de 9 h 30 ou à 9 h 42 sur le quai de la gare d'Ottignies pour prendre le train de 9 h 47.
    Vous rejoindrez ensuite le point de rdv à Bruxelles où le Briefing de l'action ou de la cérémonie vous sera donné.
    Plus d’infos: Jean-Pierre: 010/45.58.90
    ou par mail : gfhd28@gmail.com

    Pratique !
    -
    N'oublie pas ta carte d'identité.
    - Pour les activistes, des échelles et des tapis vous seront fournis. Néanmoins, n'hésitez pas à venir avec un morceau de tapis au cas où on se retrouve à beaucoup plus que prévu!

    Plus d'infos:
    benoit@vredesactie.be, www.vredesactie.be


    Pour participer (transport, hébergement, formation, action) au blocage du sommet européen de l'OTAN à Strasbourg les 3-4 avril, contactez manifeste@desobeir.net

    www.desobeir.net
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    Message par bye Mar 17 Mar - 20:04

    OTAN: La domination par le controle des flux migratoires






    "La domination mondiale par le contrôle des flux" texte de
    Christoph Marischka ainsi que les liens pour d'autres textes sur
    l'OTAN documentation de l'IMI


    http://www.imi-online.de/2009.php3?id=1938
    [FRA]

    http://www.imi-online.de/2009.php3?id=1934
    [FRA]

    http://imi-online.de/2009.php3?id=1922
    [ENG]


    La domination mondiale par le contrôle des flux


    Le rôle de l’OTAN dans la militarisation des migrations


    Ce texte éclaire divers aspects qui, dans la stratégie de l’OTAN,
    restreignent la liberté de circulation des personnes et contribuent à
    une militarisation des régimes des États frontières tout autour du
    globe. L’auteur entend se démarquer de quelques notions utilisées
    dans ce contexte et méprisantes pour l’Homme, telles que « flux
    migratoires », « Youth Bulge » (poussée démographique de la jeunesse) et « Surplus Population » (population surnuméraire). Ces notions ne sont pas de nature à décrire comme il convient les décisions individuelles, les situations de détresse ou leurs conséquences – sauf à vouloir dominer le monde et, pour ce faire, analyser les tendances démographiques à l’échelle continentale comme le fait l’OTAN.


    L’opération Active Endeavour

    Juste après les attentats du 11 septembre 2001 et pour la première
    fois dans son histoire, l’OTAN mettait en œuvre la clause de défense mutuelle et du même coup se lançait effectivement dans une guerre contre un ennemi invisible et abstrait, le terrorisme international. L’un des aspects de cette guerre globale consiste pour l’OTAN à déployer sa flotte méditerranéenne qui, depuis lors, patrouille en Méditerranée dans le cadre de l’opération Active Endeavour pour surveiller la navigation commerciale. Jusqu’en novembre 2007, 88 590 navires ont été contactés, 488 accompagnés et 125 contrôlés dans le cadre de cette mission. Une
    vidéo de propagande de l’OTAN intitulée « Defence Against Terrorism » illustre le déroulement de ces inspections : plusieurs navires de guerre font mouvement vers l’objet ciblé – un pétrolier en l’occurrence –,survolé par des hélicoptères embarquant des mitrailleuses et leurs serveurs. Le navire est contacté par radio et interrogé sur sa provenance, son chargement et sa destination. Ces indications sont rapprochées des données de l’« intelligence network » de l’OTAN. Des inspections sont effectuées en cas d’incohérences, mais aussi sur un principe aléatoire. L’équipage doit se rassembler sur le pont, des soldats de l’OTAN vêtus de gilets pare-balles embarquent sur des pneumatiques et montent à bord du navire en pointant leurs armes. Ils jettent un coup d’œil sur les journaux de bord et le chargement, arpentent les couloirs et les salles du pétrolier. De tels contrôles en mer ne sont admissibles qu’en état de guerre, effectivement proclamé en Méditerranée lorsque l’OTAN a fait jouer le mécanisme de solidarité militaire, aujourd'hui encore en vigueur. Officiellement, l’opération Active Endeavour a pour but d’empêcher l’irruption de terroristes en
    Europe, mais surtout d’armes et de substances de combat transitant par la Méditerranée. En outre, ces contrôles comportent des recherches « non spécifiques ». Les soldats cherchent à se faire une image du navire et sont attentifs à tout ce qui est suspect. « Jusqu’ici, toutes les inspections se sont avérées négatives », est-il dit dans le film, « en d’autres termes, nous n’avons jamais découvert d’armes ou de matériel suspect ». Sans qu’il faille toutefois sous-estimer l’effet préventif de l’opération. Ce déploiement militaire en Méditerranée vise à intimider les équipages des navires et à les contraindre à une obéissance obséquieuse. Ce qui implique notamment d’inspecter le chargement avec minutie, de se montrer intraitable envers les passagers clandestins et, dans le doute, de ne pas secourir des réfugiés sur une embarcation en
    perdition. En effet, le sauvetage de naufragés en Méditerranée a déjà entraîné plusieurs plaintes contre les équipages des navires. Du moins l’ambassadrice des États-Unis à Malte tente-t-elle d’accréditer l’efficacité de la militarisation de la Méditerranée – l’une des plus importantes frontières extérieures de l’UE et un espace séparant les deux rives d’un des plus importants différentiels de richesse au monde – comme faisant partie d’une stratégie de retranchement de l’UE à l’encontre de migrants indésirables. L’opération Active Endeavour aurait un « effet secondaire utile » : « Dans la partie occidentale de la Méditerranée, là où a débuté la mission, les migrations clandestines ont été réduites de 50 %. »[1] Il est toutefois douteux d’y voir la principale raison d’être de l’opération, qu’il faut davantage rechercher dans un objectif à long terme : maîtriser militairement les flux de marchandises, d’informations et de personnes qui, aux yeux des stratèges
    de l’OTAN, constituent essentiellement le monde globalisé qu’il
    s’agit ainsi de dominer. Le terrorisme est actuellement le principal
    prétexte avancé pour justifier cet objectif – en Méditerranée et ailleurs.


    Une Afrique hérissée de frontières

    De même, c’est largement par hasard que l’OTAN, qui avait
    initialement choisi la Mauritanie pour effectuer ses premières manœuvres officielles en Afrique en 2006 (Steadfast Jaguar), s’est rabattue sur les îles Cap-Vert, d’où le nombre de réfugiés embarqués vers les Canaries avait peu avant monté en flèche en raison précisément du verrouillage progressif de la Méditerranée. L’intérêt de l’OTAN pour la côte ouest-africaine est en premier lieu motivé par les ressources naturelles qui s’y trouvent et par les terminaux des oléoducs du Nigéria et de la République Centrafricaine.[2] La côte du Nigéria en particulier est vue comme un « point chaud » de la piraterie, et des escadres navales
    internationales ont donc pour mission de mieux la contrôler pour
    garantir un approvisionnement sûr et bon marché du Premier Monde en pétrole du Tiers-Monde. Mais là encore, on risque d’interpréter trop étroitement les intérêts de l’OTAN en ne pensant qu’au pétrole. Un an plus tard, en juillet 2007, une partie de la flotte méditerranéenne de l’OTAN a contourné toute l’Afrique pour « démontrer la capacité de l’OTAN à garantir la sécurité et le droit international en haute mer.
    »[3] La flotte a longé la côte ouest-africaine, affirmé visiblement
    sa présence dans le delta du Niger puis filé vers l’Afrique du Sud pour un exercice conjoint avec la marine de ce pays. Enfin, les navires de guerre ont visité les Seychelles, et avant de regagner la
    Méditerranée par le canal de Suez, ils ont effectué des manœuvres au large de la Somalie – où d’ailleurs des bâtiments de l’OTAN croisent en permanence, depuis 2001 là aussi, dans le cadre de l’opération Enduring Freedom.

    Par ailleurs, dans le cadre de l’initiative « Africa Partnership
    Station » lancée par la marine des Etats-Unis, des navires de guerre américains font régulièrement escale dans des ports d’Afrique occidentale pour effectuer des exercices conjoints ou dispenser des formations aux garde-côte et aux marines respectives. Cette initiative vise à « améliorer l’aptitude des nations participantes à étendre à la mer le règne du droit et à mieux combattre la pêche illégale, la traite d’êtres humains, le trafic de drogue, le vol de pétrole et la piraterie ».[4]
    Bien que ces missions soient strictement américaines a priori, les
    forces des États-Unis empruntent presque toujours les bases de l’OTAN en Europe pour opérer en Afrique, nombre de bâtiments engagés y ont leur port d’attache et font temporairement partie d’escadres de l’OTAN.
    L’UE aussi est militairement active en Afrique occidentale et souhaite élargir son engagement, jusqu’ici limité à la Guinée-Bissau. Elle motive son action par le trafic de drogue qui partirait de cette région et par le peu de fiabilité des forces de sécurité. En réformant les polices et les armées des pays concernés, en installant sa propre technologie de surveillance, elle aspire à mieux surveiller les ports et les aéroports.[5] En effet, les carrefours internationaux qui ne sont pas sujets à son propre contrôle sont perçus comme une menace en soi pour la sécurité européenne.

    Hormis l’endiguement des migrations, la lutte contre la drogue est un autre but poursuivi par le projet espagnol Sea Horse Network. Il
    consiste pour l’essentiel à transmettre aux organes de sécurité
    intéressés des photographies de la côte ouest-africaine prises en
    temps réel par des satellites européens, mais il comprend aussi des
    programmes de formation des forces de sécurité engagées dans la gestion des frontières.[6] Les États-Unis projettent dans presque tous les États africains des programmes similaires placés sous le signe du contre-terrorisme. La sécurisation des frontières en Afrique est considérée comme l’instrument majeur de la guerre contre le terrorisme.
    Serait-ce simplement parce qu’en soi les États dits « en échec »
    passent pour être un repaire et une base de repli de terroristes, la plaque tournante d’armes (de destruction massive), et parce que le contrôle de ses propres frontières, du point de vue de l’Occident, est l’un des attributs essentiels de l’étatité. Mais aussi parce des analyses semblent avoir montré que des États très instables offraient certes des possibilités de financement et de recrutement à des groupes terroristes dont les réseaux doivent toutefois s’appuyer sur un minimum d’infrastructure (et donc sur des États un peu plus stables) pour opérer à l’échelle internationale. C’est pourquoi une grande importance est également reconnue aux frontières intérieures africaines.[7] Quoi qu’il en soit, les franchissements incontrôlés des frontières, ce qui est la normale entre nombre de pays africains, sont perçus comme une menace.
    Il s’agit donc d’y faire obstacle grâce à des programmes tels que la Pan Sahel Initiative (PSI, rebaptisée par la suite Trans-Sahara Counter Terrorism Initiative ­– TSCTI) dans le cadre de laquelle le Tchad, le Niger, le Mali et la Maurétanie ont reçu des formations et des équipements pour la protection des frontières.[8] Par là-même, les États-Unis vont au-devant de l’Union européenne qui, dans les mêmes pays et en particulier en Afrique du Nord, s’efforce de boucler les frontières interafricaines pour les migrants potentiels vers l’UE.
    Les initiatives américaines, tout d’abord dirigées de Stuttgart par le
    Commandement européen de l’armée américaine (EUCOM), le sont
    désormais par l’AfriCom (Centre de commandement militaire des Etats-Unis pour l'Afrique), basé auprès de l’EUCOM et tout aussi étroitement imbriqué dans l’OTAN.


    Une Eurasie hérissée de frontières

    En tout état de cause, l’OTAN a fait sienne, dans le cadre de son
    programme « Partnership for Peace » (PfP), l’argumentation esquissée ci-dessus : « Les frontières sont une des premières lignes de défense contre le terrorisme. »[9] Conçu en 1994 pour des candidats potentiels à l’adhésion dans les Balkans et la Baltique, cet instrument sert pourtant aujourd'hui à l’OTAN de levier d’influence jusque dans les profondeurs de l’espace asiatique. Dans le cadre du PfP, l’OTAN pousse ses partenaires – même les États qui ne pourront jamais en devenir membres – à remodeler leur secteur de sécurité et donc la protection de leurs frontières conformément à ses propres vues, ainsi qu’à coopérer avec des
    organisations internationales comme l’International Organization for
    Migration (IOM) ou Interpol. Le module du PfP chargé de lutter contre le terrorisme (PAP-T) prévoit l’échange d’informations entre services secrets sur la criminalité et les transferts de fonds transnationaux, ainsi que la formation et l’équipement des autorités nationales de protection des frontières. L’École de l’OTAN d’Oberammergau ainsi que les centres de formation du PfP en Grèce et en Turquie proposent des cours sur la « sécurisation des frontières » qui, de manière explicite, portent aussi sur les moyens de faire obstacle aux migrations « clandestines ».[10] De même, le Centre européen George C. Marshall de l’OTAN à Garmisch organisait par exemple, en avril 2007, une conférence de cinq jours sur l’échange de best practices dans la protection des frontières, avec la participation de représentants de 26 membres de l’OTAN et États partenaires.[11] De plus, l’OTAN organise l’échange
    d’informations sur les itinéraires migratoires, entre partenaires
    réciproquement et avec des organisations internationales. Elle prend ainsi une part directe dans l’aménagement du régime politique de pays frontières tels que la Moldavie, mais aussi le Tadjikistan,
    l’Ousbékistan et l’Azerbaïdjan. En Asie centrale, la « sécurisation
    des frontières » est l’un des points forts de son action.[12] Interrogé sur les futures missions de l’OTAN, Peter W. Singer de la Brookings Institution répondit en mentionnant notamment l’expérience acquise par l’Alliance en exportant la sécurisation des frontières dans les Balkans et en Asie centrale. L’OTAN ne doit pas se restreindre aux fonctions militaires classiques, mais au contraire assurer aussi davantage de « nouvelles fonctions de sécurité ».[13]

    En matière de gestion des frontières, l’OTAN a effectivement accumulé dans les Balkans une expérience considérable, quoique pas toujours glorieuse. Tous les États des Balkans (à l’exception du Kosovo) sont ou ont été partenaires du programme PfP, ils ont conformé leur secteur de sécurité, protection des frontières comprise, aux attentes de l’OTAN, ou sont en train de le faire. Au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine, l’OTAN a elle-même assuré dans l’intervalle la protection des frontières dans le cadre de missions militaires d’occupation, puis a participé directement à la mise sur pied d’unités de protection des frontières constituées de
    personnels locaux. De concert avec l’UE et l’OSCE, elle a par
    ailleurs engagé le processus d’Ohrid en 2003 pour mieux sécuriser les frontières, améliorer la coopération entre les garde-frontière des États des Balkans occidentaux et adapter leurs régimes de migration aux exigences de l’UE.

    De même, l’OTAN est impliquée dans un durcissement et une
    militarisation de la surveillance des frontières dans la région de la mer Noire qui, selon les dires d’Ilkka Laitinen, le directeur de Frontex, est un des points chauds des migrations clandestines et un futur champ d’action de cette Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l'UE[14]. De même, l’OTAN attache à cette région une énorme importance stratégique, non seulement parce que sa propre zone d’influence confine ici à celle de la Russie et que les exutoires de plusieurs oléoducs se situent en mer Noire, mais aussi parce que l’OTAN considère la mer Noire comme une
    zone par laquelle transitent sans contrôle des personnes, des armes et des stupéfiants – en particulier à partir de l’Afghanistan. Raison pour laquelle elle entendait étendre à cette région son engagement Active Endeavour décrit ci-dessus, mais elle a échoué sur l’opposition de la Russie et de la Turquie. Au lieu de cela, ces deux pays ont entamé leur propre opération, Black Sea Harmony, sur le modèle de Active Endeavour.[15] Auparavant, ils avaient aussi participé, du moins passagèrement, à l’opération méditerranéenne de l’OTAN pour en étudier les pratiques.
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    OTAN Empty Re: OTAN

    Message par bye Mar 17 Mar - 20:23

    OTAN: La domination par le controle des flux migratoires ( suite )

    De concert avec le quartier général des États-Unis pour l’Eurasie et
    l’UE, l’OTAN élabore en outre une stratégie la mettant à même
    d’intervenir dans les coopérations de sécurité dans l’espace de la
    mer Noire. Deux initiatives méritent une mention particulière : au sein de la SECI (Southeast European Cooperation Initiative) basée à Bucarest, 24 fonctionnaires des douanes et des polices de tous les États balkaniques, de Hongrie et de Moldavie travaillent ensemble sous la « conduite et l’assistance » d’Interpol et de l’Organisation douanière mondiale.
    Cette coopération s’est par exemple soldée en 2004 par l’arrestation de 500 « passeurs ». Au siège du Black Sea Border Coordination and Information Center (BBCIC) établi en Bulgarie, les garde-côte de six pays riverains de la mer Noire échangent des informations presque quotidiennes.
    L’OTAN escompte désormais renforcer ces deux centres situés sur le territoire de deux de ses membres et inciter d’autres États riverains à adhérer par les techniques évoluées de renseignement qu’elle pourrait leur fournir.
    Les États-Unis envisagent, par le déploiement de drones et la
    transmission de renseignements, de peser notamment sur la politique ordonnatrice de la Russie en mer Noire.[16]


    Les migrations, traduction d’une politique sociale indigente

    Que ce soit en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine ou au Kosovo :
    partout où l’OTAN a procédé à des occupations militaires et participé à la construction de nouveaux États, elle était avant tout guidée par des aspects sécuritaires ou des intérêts stratégiques. Économiquement parlant, ces États ont été édifiés sur une idéologie strictement néolibérale. La mise en place de systèmes de prévention sociale a été sciemment ignorée dans l’espoir d’attirer des investissements étrangers directs, lesquels pourtant se souvent fait vainement attendre ou ont pu rapatrier les bénéfices vers l’étranger dans une proportion de presque 100 %.[17] Dans le même temps, des milliards étaient investis dans la mise sur pied de nouvelles polices, armées et unités de garde-frontière.
    Conséquence, des catégories de population paupérisées et sans
    perspective aucune sont d’autant plus vulnérables aux idéologies
    révolutionnaires de tout type, contraintes de gagner leur pain dans
    le secteur informel ou criminel, ce qui par ricochet requiert à long
    terme une pacification militaire. Le Kosovo est sans doute l’exemple le plus flagrant d’un État né des bombardements effectués par l’OTAN pour faire prévaloir ses propres intérêts géopolitiques, mais ne pouvant survivre économiquement, dont le taux de chômage des jeunes s’élève à 75 % et le taux de pauvreté officiel à 40 % de la population.[18] La communauté internationale a depuis longtemps abandonné l’espoir d’un développement économique pouvant répondre à la forte croissance démographique. Même la
    transformation du lignite en électricité – « unique potentiel
    économique » du Kosovo – ne pourrait générer dans des meilleures conditions qu’un maximum de 20 à 30 000 emplois par an, alors que 36 000 jeunes sont lâchés année après année sur le marché du travail. « Pression migratoire », jusqu’ici contenue militairement, notamment par les mesures décrites ci-dessus. Mais en 2007, l’Institut de politique européenne, s’appuyant sur des informations des services secrets, mettait en garde contre des « soulèvements de type révolutionnaire » provoqués dans les années à venir
    par cette détresse économique. Dans les années passées, certaines voix se sont donc élevées pour faire valoir des raisons de sécurité et réclamer l’attribution facilitée de visas à de jeunes Kosovars qui pourraient alors travailler à l’étranger et venir en aide à leurs familles par l’envoi de devises. Toutefois, le Centrum für Angewandte Politikforschung (CAP) mettait les choses au point : « Cela suppose l’application effective d’accords de rapatriement du côté des États occidentaux des Balkans ».[19]


    Le péril démographique

    La composition de la population a désormais fait son entrée dans les analyses des risques et les stratégies de sécurité occidentales. Une menace très sérieuse est vue dans le « Youth Bulge » [20], terme désignant une proportion particulièrement forte de jeunes (hommes) dans la population totale, survenant notamment quand l’espérance de vie augmente grâce à l’amélioration des conditions d’hygiène ou des soins médicaux, alors que le taux de natalité d’une société ne diminue pas en proportion, ce qui est le cas de nombreux pays arabes. Si les politiques n’ont pas la volonté ou la capacité – par exemple du fait d’une faible conjoncture ou de programmes d’ajustement néolibéral – de développer les
    infrastructures publiques en conséquence (jardins d’enfants, écoles, construction de logements, équipements sociaux), il y a un risque d’apparition d’une « Surplus Population » [21], d’une population surnuméraire. « Demographic trends affect urbanisation, crime and terrorism » – les évolutions démographiques ont une incidence sur l’urbanisation, la criminalité et le terrorisme.[22] Raison pour laquelle même des officiers de haut rang de l’OTAN, dans leur proposition pour une nouvelle stratégie de l’OTAN, identifient la « démographie » – « croissance et évolutions de la population autour de la planète » – comme le premier de six « principal challenges », ou défis fondamentaux posés à la « communauté globale ». Les risques ne sont pas seulement liés à la croissance de la population dans le monde arabe et en Afrique, mais aussi à la contraction et au vieillissement démographiques de l’Europe ; « la Russie devra [en raison du recul démographique] lutter davantage pour la maîtrise de ses immenses territoires ».


    La domination mondiale par voie d’interdiction

    Globalement, les auteurs du projet stratégique de l’OTAN brossent un sombre tableau d’une mondialisation qui a généré « une complexité au-delà de la prévisibilité » et précisément des menaces de même nature.
    « Être préparé à l’imprévisible sera l’un des défis majeurs des
    prochaines années. » Et aucun pays n’est jugé capable de répondre seul à ces défis. Il s’agit donc de faire de l’OTAN renouvelée une «
    Alliance de démocraties » instaurant « une vaste zone commune de sécurité collective entre la Finlande et l’Alaska », institution le mieux à même de former le noyau d’une future « architecture de sécurité » globale.[23]

    Cette prétention à dominer le monde s’exprime d’abord (et
    traditionnellement) par l’activité de la marine de l’OTAN qui cherche
    à contrôler durablement les principaux goulets d’étranglement du
    commerce international en mer et dans un ensemble multinational.[24]
    L’interdiction, « c.‑à‑d. le contrôle et l’interruption de la circulation des personnes et des marchandises »[25] à grande échelle, est la mission classique de la marine. Dans un univers globalisé et gros
    de périls imprévisibles (catastrophes climatiques, épidémies,
    émeutes, exodes ou grèves) et qui de surcroît a déclaré la guerre au terrorisme, il ne suffit toutefois pas de contrôler les navires containers. Toute protection d’usine et tout poste frontière fait alors partie de l’architecture de sécurité. De l’avis de stratèges militaires, l’interdiction est donc l’une des missions essentielles de futures forces armées.

    Pourtant, les armées de l’OTAN ne peuvent ni ne doivent surveiller
    chaque poste frontière et chaque tronçon côtier (des forces « plus
    civiles » convenant d’ailleurs mieux pour aborder des bateaux de
    pêche, des navettes et des touristes) ; mais il leur faut veiller à ce que les contrôles aient effectivement lieu et en influencer les modalités.
    Ainsi, l’OTAN affiche sa présence au large de l’Afrique occidentale,
    tandis que les États-Unis et l’UE y forment des gendarmeries. C’est
    pourquoi l’OTAN appuie des coopérations locales telles que la SECI et le BBCIC, conseille des fonctionnaires des douanes d’Asie centrale et d’Europe occidentale, contrôle des tankers en Méditerranée. En parallèle, Frontex coordonne l’action de ses membres, des ministères de la Défense, services secrets et garde-côte respectifs. Afin qu’aucun cotre de pêche ne se risque plus à la traversée et qu’aucun pneumatique ne débarque subrepticement en Europe.


    Remarques:

    [1] A Potential for growth, Vanessa Macdonald dans une interview de Molly Bordonaro, ambassadrice des États-Unis à Malte,
    http://malta.usembassy.gov/
    />
    [2] Martin Pabst : External Interests in West Africa in : Brigadier
    Walter Feichtinger, Gerald Hainzl : Sorting Out the Mass - Wars,
    Conflicts, and Conflict Management, Études et Rapports sur la
    politique de sécurité par l’Académie autrichienne de Défense nationale, 1999.

    [3] NATO naval force sets sail for Africa, NATO-News du 30 juillet
    2007.

    [4] http://en.wikipedia.org/wiki/Africa_Partnership_Station
    (13 janvier 2009).

    [5] Christoph Marischka : Was kostet Guinea-Bissau? (Que coûte la
    Guinée-Bissau ?), Telepolis du 13 juin 2008, et : EU plant weiteres
    Engagement in Westafrika (L’UE prévoit d’élargir son engagement en Afrique occidentale), kritische Online-AG Neue Kriege du 14 novembre 2008.

    [6] Indra will deploy a communications channel for information
    exchange regarding illegal inmigration and drug trafficking, communiqué de presse de l’entreprise Indra Sistemas S.A. du 9 mai 2008.

    [7] Jessica R. Piombo : Terrorism and U.S. Counter-Terrorism Programs in Africa - An Overview, in : Strategic Insights, volume VI, 1ère édition (janvier 2007).

    [8] Ibid. Concernant les programmes et les coopérations menés par les États-Unis dans presque tous les pays de la Terre pour lutter contre les stupéfiants, le document suivant en donne un précieux aperçu : US Department of State: International Narcotics Control Strategy Report 2008, http://www.state.gov/documents/organization/102583.pdf
    />
    [9] The Partnership Action Plan against Terrorism - How does
    cooperation work in practice? Nato-Topics du 30 janvier 2008.

    [10] Ibid.

    [11] Marshall Center border security conference focuses on best
    practices, communiqué de presse du George C. Marshall European Center for Security Studies d’avril 2008.

    [12] Alexander Catranis: NATO's Role in Central Asia, in: Central
    Asia and the Caucasus 5/2005.

    [13] New Thinking on Transatlantic Security: Terrorism, NATO, and
    Beyond, discours de Peter W. Singer lors du « Workshop on
    Transatlantic Challenges » de la Fondation BMW Herbert Quandt le 26 novembre 2002.

    [14] Déclaration d’Ilkka Laitinen pendant une manifestation de la
    Commission européenne au « Europäisches Haus » de Berlin le 19 mai 2008.

    [15] Eugene Rumer / Jeffrey Simon : A Euro-Atlantic Strategy for the Black Sea Region, National Defense University / Institute for
    National Strategic Studies Staff Analysis, janvier 2006.

    [16] Ibid.

    [17] Concernant en particulier l’exemple de l’Afghanistan, cf. Jürgen
    Wagner : Neoliberaler Kolonialismus - Protektorate, Aufstandsbekämpfung und die westliche Kriegspolitik (Colonialisme néolibéral - Protectorats, répression des soulèvements et politique de guerre occidentale), in : Widerspruch 53 - Weltordnung, Kriege und Sicherheit.

    [18] Institut für Europäische Politik (IEP) : Operationalisierung von
    Security Sector Reform (SSR) auf dem westlichen Balkan
    (Opérationnalisation de la Security Sector Reform (SSR) dans les
    Balkans occidentaux), janvier 2007.

    [19] Dominik Tolksdorf : Der westliche Balkan nach dem
    Ahtisaari-Vorschlag - Handlungsfelder auf dem Weg in die EU (Les
    Balkans occidentaux après la proposition d’Ahtisaari – Champs d’action sur la voie vers l’UE), Fondation Bertelsmann / CAP : Reform-Spotlight 1/2001.

    [20] US Departement of the Army: Army Modernization Strategy 2008,
    http://downloads.army.mil/docs/08modplan/Army_Mod_Strat_2008.pdf
    />
    [21] Cette notion provient du Rapport du Programme UN-HABITAT « The Challenge of Slums » de 2003. Elle a été reprise de manière critique par Mike Davis dans Planet of Slums (Verso, 2006). Dans un genre comparable : Zygmunt Bauman : Wasted Lives - Modernity and Its Outcasts, Polity Press, 2004.

    [22] Général en retraite Klaus Naumann, entre autres : Towards a
    Grand Strategy for an Uncertain World: Renewing Transatlantic Partnership,
    http://www.csis.org/media/csis/events/080110_grand_strategy.pdf
    />
    [23] Ibid.

    [24] Lothar Rühl : Nicht nur eine Definitionsfrage - deutsche
    Sicherheitsinteressen in Afghanistan (Plus qu’une question de
    définition – Intérêts de sécurité allemands en Afghanistan) in : Strategie & Technik 50 (2007).

    [25] Stephan Böckenförde : Sicherheitspolitischer Paradigmenwechsel von Verteidigung zu Schutz (Changement de paradigme dans la politique de sécurité, de la défense à la protection) in : Europäische Sicherheit, août 2007.
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    Message par bye Lun 30 Mar - 6:41

    Sommet de l'Otan à Strasbourg :
    drapeaux pacifistes s'abstenir

    Par Emmanuelle BOURGET | Etudiante
    en journalisme | 25/03/2009 | 11H02
    http://www.rue89.com/2009/03/25/sommet-de-lotan-a-strasbourg-drapeaux-pacifistes-sabstenir

    Des policiers ont exigé le retrait de drapeaux « Pace » que des militants avaient accroché à leur fenêtre en signe de protestation.

    Drapeau anti-Otan au balcon d'un immeuble à Strasbourg (Christian Grosse)

    A quelques jours du sommet de l'Otan qui se tiendra dans la capitale alsacienne du 3 au 5 avril, les mesures de sécurité se font de plus en plus drastiques.

    Outre l'instauration controversée de « zones rouges » limitant la liberté d'aller et venir dans certains périmètres géographiques de la ville (nécessité de présenter un badge), plusieurs Strasbourgeois ont ainsi fait l'objet de tentatives d'intimidation de la part de policiers et de gendarmes.

    Alors que l'organisation s'apprête à fêter son 60e anniversaire, le collectif anti-Otan mène une campagne d'opposition au retour annoncé de la France dans le commandement intégré de l'Otan.

    Parmi ses actions, la vente cette semaine de pas moins de 350 drapeaux arborant l'inscription « Pace - No to Nato » (« Paix - Non à l'Otan »). Les militants étant invités à arborer ces bannières à
    leurs balcons.« Les policiers m'ont demandé ce qui était inscrit sur les drapeaux »

    Ce geste, pourtant pacifique, a fait réagir les autorités.
    Deux policiers se sont ainsi rendus au domicile de Christian Grosse, membre du secrétariat local du PCF et du collectif anti-OTAN (comme, selon lui, au moins cinq autres Strasbourgeois). Son fils, qui les a reçus en son absence, témoigne :

    « Ces agents se sont présentés dans le hall de mon immeuble, invoquant des “consignes reçues de leur supérieur”. Ils m'ont demandé si ces drapeaux étaient les miens, ce qu'il y avait inscrit dessus ( !) et m'ont exhorté à les décrocher, affirmant qu'en cas de refus d'obtempérer, ils devraient intervenir.

    Je ne sais pas bien ce qu'ils entendaient par
    là, mais cela ressemble fort à une tentative d'intimidation... » (Voir aussi son témoignage recueilli par StrasTV)

    Le fils s'est exécuté... Avant que son père ne hisse de nouveau le drapeau, dès le lendemain matin. Christian Grosse est proprement scandalisé par ce qu'il considère comme une atteinte à la liberté
    d'expression :

    « On a clairement affaire ici à un déni de démocratie. C'est inadmissible, d'autant que nous menons une action pacifique. »

    L'affaire embarrasse la préfecture

    L'identité des policiers reste à ce jour inconnue, et la préfecture dément toute implication dans un
    court communiqué. Son rôle dans cette affaire reste incertain, et nos tentatives de joindre leurs services se sont révélées infructueuses.

    L'avocate Nohra Boucara s'interroge :

    « A-t-on affaire à des policiers trop zélés ou l'ordre vient-il vraiment “d'au-dessus”, comme ils le prétendent ? D'après ce que je sais, ces interventions n'ont pas été systématiques, il n'y a eu que quelques incidents.

    Dans certains cas, les agents se « contentaient »
    de s'enquérir de l'identité de certains détenteurs de drapaux auprès du voisinage, dans d'autres ils demandaient le retrait pur et simple de « l'objet
    du délit ».

    Lorsqu'un policier intervient, cela implique qu'il y ait eu une interdiction préalablement dictée. Or à en croire la préfecture, il n'y aurait rien eu de tel ».

    Cette intervention fait en tous les cas bondir
    le juriste et blogueur Maître Eolas, qui s'interroge :

    « Sur quelles bases légales peut-on ordonner à des citoyens de retirer des drapeaux pacifistes de leur balcon, sous couvert de menaces à peine voilées ?

    Je suis estomaqué. Affirmer son opposition à l'Otan via un message pacifique fait partie du droit de manifestation le plus strict et entre d'autant plus dans le champ de la liberté personnelle lorsqu'ils le font chez eux. »

    Dans la pratique, rien n'empêche un préfet de décider ce type de restrictions

    Selon lui, les policiers, s'ils ont agit de leur propre initiative, font clairement preuve d'un excès de pouvoir.

    « Pour ce genre d'interventions, il faudrait que le préfet fasse publier un arrêté préfectoral stipulant qu'il est interdit d'arborer des drapeaux dans tel espace géographique. Et dans l'hypothèse où il
    aurait donné des instructions verbales, alors il aurait agit dans la plus parfaite illégalité. »

    La question de la légalité d'un tel arrêté, limitant la liberté d'expression, se pose inévitablement. Pourtant, explique encore Maître Eolas, « rien n'empêche un préfet de le prendre » :
    « Seul le juge administratif peut constater la violation de la loi. Ce serait évidemment illégal dans la théorie, mais dans la pratique, il arrive que des élus s'assoient sur la légalité en invoquant le principe du privilège préalable, qui veut qu'un arrêté, bien qu'illégal, restera en application tant que son illégalité n'a pas été constatée par un tribunal administratif. »

    Pour le juriste Patrick Wachsmann, spécialiste en libertés publiques :

    « Il n'existe pas de texte qui interdise d'afficher ce genre de message. L'autorité administrative n'a donc pas le droit de demander le retrait de ces drapeaux, et encore moins d'y procéder d'elle-même. »

    La liberté d'expression est, rappelle-t-il, un droit fondamental garanti par la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et par l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'Homme :

    « La déclaration des droits de Homme n'autorise les restrictions à la liberté d'expression que dans des cas bien particuliers, qui apparaitraient comme nécessaires à la protection de l'ordre public.

    Or ce drapeau ne fait pas l'apologie de valeurs condamnées par la loi française, comme par exemple le nazisme. Et n'est donc aucunement
    attemptatoire à l'ordre public. »

    En attendant, la médiatisation suscitée par cette affaire aura finalement eu l'effet contraire à celui escompté : elle a donné aux gens l'envie de défier ce comportement répressif, et les fameux
    drapeaux se multiplient comme des petits pains.

    De nombreux politiques ont critiqué la réaction des policiers. Daniel Cohn-Bendit l'a ainsi jugée «
    particulièrement ridicule ». Le député européen Vert ironise :

    « Même Berlusconi, lors du G8 de Gênes, n'avait pas interdit les draps qui pendaient dehors dans les rues à Gênes. »



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    Message par bye Mar 31 Mar - 19:07

    HS Strasbourg en état de siège








    · Strasbourg en état de siège pour le sommet de l'Otan

    Christophe Cornevin
    30/03/2009 | Mise à jour : 16:52 | Commentaires 81



    Alors que des manifestants violents risquent d'affluer de l'Europe
    entière, près de 25 000 policiers français et allemands quadrillent
    les rives du Rhin.

    En comité restreint, Michèle Alliot-Marie dit craindre la tempête, et
    les responsables de la Place Beauvau carguent les voiles. Le sommet de l'Otan des 3 et 4 avril prochains à Strasbourg sera celui de tous les dangers. Celui de l'extravagance et de la démesure, pour célébrer, ou conspuer, au choix, le soixantième anniversaire de l'Alliance atlantique. À plus d'un titre, la réunion des 27 chefs d'État et de leur délégation va transformer la capitale alsacienne en citadelle assiégée. Pendant quarante-huit heures, deux gigantesques «bulles» sécurisées vont sanctuariser les abords du palais des congrès, dans les quartiers du Wacken, théâtre du sommet, ainsi que les environs du Palais des Rohan, où les chefs d'État goûteront à la haute gastronomie d'Émile Jung. Pour circuler en centre-ville, classé «zone rouge» et rendu impraticable par 50 000 barrières, il faudra montrer patte blanche. Les habitants des 7 000 foyers qui y sont établis circuleront grâce à l'un des 40 000 laissez-passer spéciaux fournis par le commissariat. «Ne pourront accéder à pied ou à vélo que les résidents ou professionnels dûment recensés sur présentation de ce sésame», précise-t-on à la mairie. «Strasbourg est une ville bunker, une ville fantôme, une cité verrouillée et impraticable», éructent de leur côté les détracteurs. Ulcérés de vivre en «camp retranché», ces
    Strasbourgeois un rien bravaches ont pavoisé leurs fenêtres de
    drapeaux arc-en-ciel, symbole de paix. Le maire (PS), Roland Ries, en a lui-même piqué une colère.

    Il faut bien dire que le campus universitaire et ses 42 000 étudiants
    ont gelé leurs activités dès samedi dernier. Et qu'une partie des 100 écoles de la ville, des piscines, stades et gymnases resteront portes closes durant le sommet. Côté transports, thromboses et paralysie guettent aussi le rendez-vous des puissants. Pendant que les poids lourds seront déroutés à 250 kilomètres au nord, le trafic
    ferroviaire sera paralysé entre Strasbourg et Kehl en Allemagne, et l'autoroute A 35 bordant l'ouest de la ville sera coupée lors des passages de convois officiels parfois pharaoniques.

    À lui seul, l'aréopage accompagnant Barack Obama devrait être composé de 800 agents, conseillers et gardes du corps. Longtemps, la vedette américaine du sommet a laissé planer le plus grand mystère sur son lieu de résidence. L'idée, un temps évoquée, que le président des États-Unis puisse s'établir sur la base voisine de l'US Air Force, à Ramstein, a été abandonnée. En fait, des «précurseurs» du Secret Service, arrivés sur place depuis fin février, ont passé au peigne fin le Hilton de Strasbourg, où le successeur de George W. Bush établira ses quartiers.

    Cinq à six mille «casseurs» attendus

    «Tout le monde est concentré sur le sommet, dont la vitrine
    médiatique risque d'aimanter des manifestants violents venus de l'Europe entière», confie-t-on au ministère de l'Intérieur. Les manifestants allemands et français pourraient voir leurs divisions décuplées par l'arrivage de militants des PCEr-Grapo espagnols, de la lutte révolutionnaire (EA) grecque, de la Federazione dei comunisti anarchici d'Italie, de Zabalaza Anarchist Communist Front d'Afrique du Sud, de l'Union communiste libertaire du Canada ou encore du North-Eastern Federation of Anarchist Communists des États-Unis.
    Parmi eux, 5 000 à 6 000 «casseurs» devraient converger vers Strasbourg,selon la police. Proche de l'ultra-gauche et des anarcho-autonomes,ils auraient prévu de se fondre aux coordinations anti-Otan.
    Officiellement répertoriées, elles organisent déjà un dantesque
    contre-sommet entre le 1er et le 5 avril.

    Surfant sur l'anti-impérialisme, l'antimilitarisme, le retrait des
    troupes en Afghanistan, l'antiglobalisation, voire la lutte contre le
    réchauffement climatique, ce front contestataire s'installera dans un «village autogéré». S'étendant sur une dizaine d'hectares à
    l'extrémité sud de la ville, sur les terrains d'une ferme éducative
    au Neuhof, il devrait abriter 10 000 protestataires . «Dans un premier temps, ils pensaient camper de part et d'autre du fleuve , affirme une source renseignée. Mais, lorsque les autorités allemandes ont voulu faire payer leur emplacement plusieurs milliers d'euros, ils se sont repliés sur la rive gauche française. »

    Pour haranguer et mobiliser la foule contestataire, Internet bruisse
    de messages évocateurs. Brocardant la «phobie sécuritaire» de l'Otan, des libertaires trouvent soudain des accents gaulliens avec le pastiche «Strasbourg outragée, Strasbourg brisée, Strasbourg
    martyrisée, mais…». Strasbourg y est réduit à un «territoire occupé» et le sommet à une grand-messe atlantiste juste célébrée pour «préparer les futures guerres pour le contrôle des ressources de la planète». Comme l'ONU, le FMI, le G8, le G20, l'OMC, l'Otan est assimilée à un «instrument du capitalisme pour renforcer
    l'exploitation des travailleuses, des travailleurs et des peuples».
    Réchauffée mais toujours efficace, la dialectique pourrait fédérer
    jusqu'à 70 000 participants lors d'une manifestation unitaire prévue
    samedi 4 avril.

    Face à cette assemblée en rouge et noir qui n'aura rien du jamboree, la Direction centrale de la sécurité intérieure (DCRI) tend ses «grandes oreilles» depuis des semaines. Et le ministère de
    l'Intérieur prévoit l'un des plus imposants dispositifs jamais imaginés. Selon nos informations, pas moins de 85 escadrons de gendarmerie mobile et Compagnies républicaines de sécurité seront mobilisés pour former un « cataplasme bleu» sur Strasbourg et ses environs. Il faut remonter au soixantième anniversaire du Débarquement et à la protection des plages normandes en 2004 pour voir un tel branle-bas de combat. Otan oblige, une armada de 10 000 hommes quadrillera donc le siège du Parlement européen, sécurisera les sites classés Seveso ou encore les gazoducs
    traversant le secteur, tandis que les vedettes de la gendarmerie
    fluviale sillonneront le Rhin, embarquant sonars et plongeurs pour
    déjouer la moindre menace subaquatique.

    Redoutable effet de loupe médiatique

    Dans le même temps, unités en scaphandres nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques resteront en réserve et une flotte de curieux blindés équipés de treuils et de chasse-neige ronronneront à proximité pour dégager d'éventuels obstacles. Enfin, quelque 500 gardes du corps français issus du Service de protection des hautes personnalités et des CRS veilleront sur les cortèges et les sites d'hébergements de treize délégations, dont celle de la France, bien sûr, mais aussi des États-Unis.

    En alerte maximale, les Allemands, qui ont prévu de déployer pour
    leur part 15 000 hommes, dont leurs experts de la Bundeskriminalamt (BKA), prendront en charge l'autre moitié des officiels. En cas de coup dur, militaires d'élite du GIGN et homologues policiers du Raid ont fait le voyage. «Nous ne sommes jamais à l'abri d'une prise d'otages ou d'un détournement aérien», souffle un officier sous le couvert de l'anonymat. Le chef des services de renseignement intérieurs allemands Heinz Fromm, président de l'Office fédéral pour la protection de la constitution, craint pour sa part un «potentiel activiste de quelque 3 000 personnes». «La forte mobilisation de l'ultra-gauche et des
    anarcho-autonomes, en France comme en Allemagne, nous fait craindre des modes d'expression violents, comme lors de la réunion du G8 à Gênes en 2001», grince un policier de haut rang. Dès juin dernier, un rapport «confidentiel défense» des services de renseignement français affirmait que ces militants «intégrant les “black blocs” de toutes les grandes contestations altermondialistes européennes» ont décidé de mettre en place une «force organisée transnationale de subversion destinée à commettre des actions violentes dans les prochains mois ».
    «Strasbourg 2009 pourrait être ce lieu de rendez-vous», craint un
    autre policier de haut rang.

    Persuadés que «les plus déterminés déclencheront des émeutes pour ensuite filmer ce qu'ils présenteront comme de la répression
    policière», les stratèges de la Place Beauvau ont imaginé une parade :embarquer des caméras dans chaque unité d'intervention afin de filmer leur propre version des incidents. Pour les livrer à la presse, s'il le faut. «Nos adversaires ont pris l'habitude de se servir de la communication comme d'une arme contre l'autorité de l'État,
    confie-t-on dans l'entourage de Michèle Alliot-Marie. Nous
    emploierons les mêmes méthodes pour défendre la légitimité de notre action…»

    Outre de nouveaux «éléments violents», se protégeant de plus en plus avec des équipements de hockey sur glace, les spécialistes du
    maintien de l'ordre ont vu émerger depuis dix ans une nouvelle génération de manifestants. Altermondialistes, pacifistes et écologistes, ils s'illustrent lors de sommets internationaux par de très audacieux happenings visant à paralyser des cérémonies. «Très entraînés, déroulant des trésors d'ingéniosité, ces militants non-violents s'entravent à des poids lourds, s'enchaînent à des tubulures d'acier dans des arbres, s'accrochent aux lampadaires ou sur des grues parfois hautes de 60 mètres , constate le lieutenant-colonel Francis Mézières, responsable de la division ordre public au Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier. Plusieurs heures sont parfois nécessaires avant de libérer les gens contre leur gré…» Une cellule de huit instructeurs gendarmes experts en la matière a été projetée sur les bords du Rhin début avril avec des disqueuses thermiques et des tronçonneuses. Ces manifestants de l'extrême se verront proposer casque antibruit et lunettes de protection lors de leur désincarcération. Là encore, les scènes seront toutes filmées.
    Plus que jamais, le moindre incident au sommet de Strasbourg, où 2
    500 journalistes sont attendus, connaîtra un redoutable effet de loupe médiatique. Garant de la paix dans le monde, le rendez-vous de l'Otan sera le théâtre d'une originale guerre des images.
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    Message par bye Jeu 2 Avr - 5:38

    Le zèle sécuritaire sur le banc des accusés


    Strasbourg en état de siège. Une ville sous haute surveillance en attendant
    le sommet de l’Otan.

    59
    réactions

    Thomas Calinon (à
    Strasbourg)

    Police partout, justice nulle part ? C’est un peu la
    question posée hier au président du tribunal administratif de Strasbourg, saisi
    de six référés liberté contestant les mesures de sécurité liées au sommet de
    l’Otan.Me Nohra Boukara, avocate à la Ligue des droits de l’homme, a
    soulevé à l’audience un lièvre de belle taille : le fichier recensant les 40
    000 habitants des zones de sécurité, qui devront porter un badge pour rentrer
    chez eux, est «un fichier sauvage». La préfecture «a menti aux
    citoyens en prétendant que ce fichier avait été déclaré»
    à la Commission
    nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), comme elle l’a indiqué dans
    un communiqué officiel du 10 mars. Il n’y aurait en fait à ce jour qu’un projet
    d’arrêté d’autorisation ministérielle, déposé à la Cnil en fin de semaine
    dernière seulement.La représentante du préfet ne conteste pas. Mais elle demande
    au tribunal de se déclarer incompétent et invite à «relativiser ce qu’il y a
    dans ce fichier, qui recueille les noms, prénoms et dates de naissance, des
    éléments que l’on peut trouver à l’Insee»
    . S’y ajoutent toutefois les
    numéros des documents d’identité des résidents et des personnes hébergées au
    sein du foyer…Parmi les autres points de litige, l’installation de nouvelles
    caméras de vidéosurveillance, les périmètres des zones de sécurité et les
    drapeaux arc-en-ciel anti-Otan. Des policiers sont intervenus aux domiciles de
    Strasbourgeois pour leur demander de les retirer des fenêtres. Acte isolé et
    «regrettable», selon la préfecture, qui annonce qu’une enquête est en
    cours au sein de la sécurité publique. «Personne ne veut porter la
    responsabilité de cette décision. Elle a dû exister à un moment donné, parce
    qu’on n’imagine pas la patrouille de base prendre cette initiative»
    , relève
    le président du tribunal. Il rendra ses décisions aujourd’hui à 14 heures.

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    Message par bye Lun 6 Avr - 10:12

    ci-après une vidéo sur les événement de Strasbourg
    https://www.dailymotion.com/video/x8vnfb_la-recit-de-la-manifestation_news

    il
    y a aussi le site Article 11 qui donne des infos intéressantes

    http://www.article11.info/spip/spip.php?article354
    bye
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    Message par bye Mar 7 Avr - 16:27

    Qui a mis le feu à l’hôtel IBIS A Strasbourg ??

    Lundi 6 avril 2009

    Communiqué de la Legal Team de Strasbourg.
    Incendie de l’hotel Ibis de Strasbourg : la version des faits donnée par la police remise en cause par de nombreux témoignages.Plusieurs
    témoignages font état de l’impossibilité de l’origine de l’incendie de l’hotel Ibis par des manifestants. Les vitres et les portes ont été enfoncées par des manifestants, et le mobilier a été sorti de l’hotel pour alimenter la barricade qui se trouvait devant. La
    police provenant des rues adjacentes de l’hotel a évacué les alentours de l’établissement dans une charge, et a contrôlé l’ensemble de la place devant l’hotel. Il n’y avait à ce stade aucun incendie de l’Hotel Ibis. Un autre témoignage publié sur internet déclare : "nous étions au 1er rang lorsque les flics ont lancé leur 1ère charge, et ce qui est sûr est qu’il n’y avait aucun signe d’incendie dans l’hôtel à ce moment. ce qui signifie : soit il y avait un petit début d’incendie donc on ne voyait rien de
    l’extérieur, et dans ce cas il était facilement maitrisable, mais d’après ce
    qu’on voyait rien de cela, car ni flamme ni fumée, soit la cause de l’incendie
    ne provient pas des manifestants." Un groupe qui se situait "près de l’église
    taguée à 50 m des deux bâtiments" témoigne, concernant l’hotel Ibis, qu’ils ont été témoins de "tirs tendus des hélicoptères de fusées gaz lacrymogènes et de fusées incandescences" qui ont touchées ce bâtiment avant de s’embraser Sur une video
    publiée sur youtube, le cameramen déclare à la fin du film " ils les envoient de l’hélico" ( sous-entendu : les fusées lacrymo et incandescantes) (https://www.youtube.com/watch?v=PnfH...)
    Deux autres témoignages que nous avons recueillis affirment que la police maitrisait l’espace autour de l’hotel Ibis lorsque l’incendie s’est déclaré, et que les manifestants étaient à distance. Enfin d’après plusieurs témoignages la police française aurait renvoyé les pompiers allemands arrivés rapidement sur le site. Au total au moins douze témoignages concordants remettent sérieusement en cause la version des faits avancée par la police, et relayée largement par les médias. Rappelons que la ministre de l’intérieur Mme Alliot-Marie, à propos de l’hotel Ibis
    a parlé aujourd hui d’ "incendie volontaire" et de "tentative d’homicide volontaire". La legal team de Strasbourg recueille d’éventuels autres témoignages. tel : +33 (0)3 68 46 02 62."

    http://94.23.41.50/spip/spip.php?article97
    bye
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    Message par bye Sam 18 Avr - 8:17

    Interpellations de casseurs : Bastia 0 - Strasbourg 330
    Par Zineb Dryef | Rue89 | 06/04/2009 | 22H47
    http://www.rue89.com/2009/04/06/interpellations-de-casseurs-bastia-0-strasbourg-330

    Pourquoi la police a arrêté plus de 300 personnes à Strasbourg contre
    zéro au cours d'affrontements pourtant très violents à Bastia…

    Arrestation à Strasbourg le 4 avril, émeute à Bastia le 28 mars (Vincent
    Kessler / Jean-Paul Pelissier / Reuters)

    A Strasbourg et à Bastia, le week-end a été agité pour la police. Mais il a donné lieu à un bilan très différent : d'un côté la manifestation anti-Otan a entraîné plus de 330 arrestations. Le même jour, aucun manifestant n'a été arrêté à Bastia, où plus de 70 policiers et gendarmes ont pourtant été blessés (dont huit hospitalisés) suite au
    dérapage d'une marche de soutien à un adolescent blessé par la police le 30 mars.

    A Strasbourg, la stratégie policière était fièrement annoncée par le ministère de l'Intérieur, bien que son efficacité soit contestée. En Corse, silence radio. En dépit d'appels répétés à tous les services concernés (police, justice), nous n'avons pu obtenir aucune explication.

    Compte tenu du contexte explosif sur l'île après la condamnation en appel pour le moins contestée d'Ivan Colonna et après deux premières manifestations violentes, la police a-t-elle voulu calmer le jeu en ne procédant à aucune interpellation ?

    Une question à laquelle Michèle Alliot-Marie a dû répondre lors d'une conférence de presse en Corse : la police détient des vidéos prises par ses soins pendant la
    manifestation. La ministre affirme que des actions en justice seront entreprises après identification des responsables des divers jets de projectiles sur la police.
    « Le contexte était beaucoup trop violent »

    Dominique Lemoine, du syndicat Unsa-police en Corse, exclue le deux poids deux mesures et explique qu'il était proprement impossible de procéder à la moindre interpellation samedi :« Le contexte était beaucoup trop violent, il y avait une pluie de projectiles. L'objectif premier était de protéger les hommes. Après, oui, évidemment, des interpellations auraient envenimé la situation. »

    Reste que, compte tenu du contexte, les forces de l'ordre n'auraient pas dû être surprises par la situation. En effet, suite à la condamnation en appel d'Yvan Colonna à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, une première manifestation a
    eu lieu le 28 mars puis à nouveau le 30. Avec déjà de nombreuses violences.

    Un adolescent y a été gravement blessé. Selon de nombreux témoins qui
    participaient à la marche, il a été blessé par un tir tendu de grenade lacrymogène. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Plusieurs sites relaient des vidéos visant à prouver qu'il y a bien eu des tirs tendus sur les manifestants. (Voir la vidéo)


    Le Monde a pu visionner une autre vidéo qui ne laisse pas de doute selon
    le journaliste :« On distingue nettement un sous-brigadier d'une compagnie de CRS
    assurant la protection des locaux de l'Hôtel de Ville de Bastia en train de tirer un projectile à hauteur d'homme sur un manifestant qui vient de prendre violemment à partie un groupe de policiers. La qualité des images ne permet pas, en revanche, de déterminer si le tir a bien atteint sa cible. »

    Pour Dominique Lemoine, cette accusation relève du fantasme : « Les armes actuelles ne permettent pas de faire des tirs tendus, mais une enquête est en cours. On saura. »

    « Ce n'était pas une manifestation mais une émeute »

    La démonstration de force des nationalistes ce samedi a été perçue par la police comme un message de haine à leur encontre. « Dans les rues de Bastia, il se disait que les manifestants venaient pour tuer. Ce n'était pas une manifestation mais une émeute », déplore le délégué de l'Unsa.

    Du côté des nationalistes, la marche de samedi a des airs de victoire.
    Jean-Guy Talamoni, homme politique et avocat du jeune adolescent, écrit sur son blog : « Hier, le peuple corse a dit non à la situation qui lui est faite. Il a
    dit non à ceux qui font injustement condamner ses enfants par des juridictions d'exception. Il a dit non à ceux qui font tirer sur des adolescents. Il a dit non à ceux qui mettent sa terre à l'encan. »

    bye
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    Message par bye Ven 27 Nov - 7:12

    Des activistes anti-guerre perturbent l'assemblée parlementaire de l'OTAN à Edimbourg
    Le matin du 17 novembre 2009, des membres de Trident Ploughshares ont bloqué l'entrée du Centre de Conférences International pendant un quart d'heure alors que les parlementaires des pays de l'OTAN se rassemblaient pour leur session finale.
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    Message par yunolo Dim 29 Nov - 16:41

    Qui a mis le feu à l’hôtel IBIS A Strasbourg ??

    Lundi 6 avril 2009

    Communiqué de la Legal Team de Strasbourg.
    Incendie de l’hotel Ibis de Strasbourg : la version des faits donnée par la police remise en cause par de nombreux témoignages.Plusieurs
    témoignages font état de l’impossibilité de l’origine de l’incendie de l’hotel Ibis par des manifestants. Les vitres et les portes ont été enfoncées par des manifestants, et le mobilier a été sorti de l’hotel pour alimenter la barricade qui se trouvait devant. La
    police provenant des rues adjacentes de l’hotel a évacué les alentours de l’établissement dans une charge, et a contrôlé l’ensemble de la place devant l’hotel. Il n’y avait à ce stade aucun incendie de l’Hotel Ibis. Un autre témoignage publié sur internet déclare : "nous étions au 1er rang lorsque les flics ont lancé leur 1ère charge, et ce qui est sûr est qu’il n’y avait aucun signe d’incendie dans l’hôtel à ce moment. ce qui signifie : soit il y avait un petit début d’incendie donc on ne voyait rien de
    l’extérieur, et dans ce cas il était facilement maitrisable, mais d’après ce
    qu’on voyait rien de cela, car ni flamme ni fumée, soit la cause de l’incendie
    ne provient pas des manifestants." Un groupe qui se situait "près de l’église
    taguée à 50 m des deux bâtiments" témoigne, concernant l’hotel Ibis, qu’ils ont été témoins de "tirs tendus des hélicoptères de fusées gaz lacrymogènes et de fusées incandescences" qui ont touchées ce bâtiment avant de s’embraser Sur une video
    publiée sur youtube, le cameramen déclare à la fin du film " ils les envoient de l’hélico" ( sous-entendu : les fusées lacrymo et incandescantes) ([url=https://www.youtube.com/watch?v=PnfH...]https://www.youtube.com/watch?v=PnfH...)[/url]
    Deux autres témoignages que nous avons recueillis affirment que la police maitrisait l’espace autour de l’hotel Ibis lorsque l’incendie s’est déclaré, et que les manifestants étaient à distance. Enfin d’après plusieurs témoignages la police française aurait renvoyé les pompiers allemands arrivés rapidement sur le site. Au total au moins douze témoignages concordants remettent sérieusement en cause la version des faits avancée par la police, et relayée largement par les médias. Rappelons que la ministre de l’intérieur Mme Alliot-Marie, à propos de l’hotel Ibis
    a parlé aujourd hui d’ "incendie volontaire" et de "tentative d’homicide volontaire". La legal team de Strasbourg recueille d’éventuels autres témoignages. tel : +33 (0)3 68 46 02 62."

    http://94.23.41.50/spip/spip.php?article97
    Tu voudrais dire quoi alors ??????? Que la police a mis le feu exprès ???? Fou çà quand même!
    Déjà qu'ils ont du mal à assumer leur emploi, tu les imagines incendiaires ???? ARRETE UN PEU ET REFLECHIS!
    Whaoua! parfois j'ai vraiment du mal à accepter!
    bye
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    Message par bye Lun 15 Mar - 14:27

    Amis désobéissants,

    que vous soyez juste curieux ou déjà décidés à venir à l’action
    Bomspotting du 3 avril, qui va consister en une intrusion sur plusieurs sites
    nucléaires militaires belges pour dénoncer le maintien de l'OTAN et de
    l'arme nucléaire en Europe (risque légal zéro !), nous vous invitons à
    venir à une de nos deux soirées d’infos. Nous vous informerons de la
    situation mondiale de l’armement nucléaire, de la situation plus
    spécifique de la Belgique et des opportunités politiques dans lesquelles
    nous nous trouvons.

    Nous vous parlerons également des nombreuses actions qui ont eu lieu à la
    base nucléaire belge de Kleine Brogel ces 3 derniers mois et de l’action
    de masse prévue pour le samedi 3 avril prochain.

    - Liège : Mercredi 10 mars à 20h : au CP-CR, Jonruelle, 11-13.

    - Bruxelles : Mercredi 17 mars à 19h30 : à la Maison de la Paix :
    rue Van Elewyck 35 – 1050 Bruxelles.

    En France, une action similaire se produira le 3 avril également, contre la
    base nucléaire de Mont-de-Marsan, dans les Landes, à l'initiative du
    collectif "non au missile M51" (risque légal faible).


    www.desobeir.net
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    Message par bye Jeu 30 Sep - 18:09

    Tou/te/s à Lisbonne: Manifestons contre le sommet de l'Otan au Portugal

    Du 19 au 21 novembre 2010, le sommet de l'Otan se tiendra à Lisbonne, avec la présence d'Obama.

    Le fusil brisé n°86, septembre 2010
    http://wri-irg.org/fr/node/11115
    L'Afghanistan : question cruciale pour l'Otan
    http://wri-irg.org/fr/node/11074
    Plus d'infos
    http://wri-irg.org/fr/epublish/22



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    Message par bye Dim 10 Avr - 21:04

    Derrière le soixantième anniversaire de l’OTAN

    Le complexe militaro-industriel européano-américain veut s’ouvrir des marchés par la guerre
    Le soixan­tième anni­ver­saire de l’OTAN – Organisation du traité de l’Atlantique Nord – nous donne l’occa­sion de passer en revue le posi­tion­ne­ment de l’ennemi de classe « la com­mu­nauté inter­na­tio­nale du capi­tal » et l’arse­nal de guerre du camp occi­den­tal. On fait beau­coup de tapage autour du « retour » de la France dans l’OTAN, célébré lors du sommet de l’orga­ni­sa­tion à Strasbourg les 3 et 4 avril. La France n’a en fait jamais quitté l’OTAN, dont elle était en 1949 un des mem­bres fon­da­teurs, elle en est encore aujourd’hui un des prin­ci­paux contri­bu­teurs (1).

    De Gaulle, en 1966, a décidé de quit­ter le « com­man­de­ment intégré » de l’OTAN, ce qui entraîna le départ du ter­ri­toire français de toutes forces mili­tai­res des pays de l’Alliance, et notam­ment la fer­me­ture des bases amé­ric­aines ; il pour­sui­vait ainsi son rêve d’indép­end­ance et prés­ervait l’auto­no­mie de la force de frappe nuclé­aire alors en cons­truc­tion (2). Le « retour » – avec des guille­mets, puisqu’il n’y a jamais eu rup­ture (3) – de la France dans l’OTAN semble être tac­ti­que et aussi budgét­aire, de même que la posi­tion du Royaume-Uni ; ces deux Etats se sont mis d’accord à Saint-Malo en 1998 (4) uni­que­ment pour boos­ter « la déf­ense europé­enne » et s’ouvrir des mar­chés, tout en cher­chant à faire contri­buer à cet effort de guerre les autres pays européens qui aujourd’hui renâclent d’autant plus que la crise ronge leurs finan­ces. Quant aux nou­veaux mem­bres de l’Union europé­enne, ils sont plus enclins à s’ali­gner sur l’Oncle Sam.

    Même si, en appa­rence, la France et le Royaume-Uni ont obtenu de l’OTAN, suite au sommet de Prague (novem­bre 2002), le label de « nation Cadre NRF (Nato Response Force) » (5). Il n’en reste pas moins que l’objec­tif des Etats-Unis est l’intég­ration de l’UE dans l’OTAN, pour faire de l’OTAN un ins­tru­ment de sa domi­na­tion mon­diale, dans le cadre du concept de RMA (Revolution in Military Affairs, Révolution dans les affai­res mili­tai­res) élaboré par les Américains au len­de­main de la chute du Mur de Berlin et réaffirmé par les fau­cons du Pentagone après la guerre du Golfe en 1991.

    Les Etats-Unis ont le projet de faire abou­tir cette révo­lution à l’hori­zon 2020, sur une objec­tive force à domi­nante tech­no­lo­gi­que dont le finan­ce­ment serait assumé par les mem­bres de l’OTAN.

    La tournée du pré­sident des Etats-Unis Barack Obama au sommet du G20 à Londres le 2 avril, puis à celui du 60e anni­ver­saire de l’OTAN les 3 et 4 avril à Strasbourg et à Kehl (Allemagne), et au sommet Etats-Unis/UE le 5 avril à Prague, visait cet objec­tif et d’autres.

    Sans repren­dre tout l’his­to­ri­que visant à l’ins­tau­ra­tion d’une « déf­ense europé­enne » (6), nous par­ti­rons du sommet de Saint-Malo du 4 déc­embre 1998 pour en expo­ser l’évo­lution réc­ente. Quelque temps après ce sommet, Tony Blair se dira favo­ra­ble à une armée europé­enne ; Madeleine Albright, alors Secrétaire d’Etat, rét­orq­uera : « Nous ne vou­lons pas que l’iden­tité europé­enne de déf­ense sape la vita­lité de l’OTAN. » La mise en garde est sans ambi­guïté. En y regar­dant de plus près, le sommet de Saint-Malo res­sem­blait plus à un rap­pro­che­ment pour cause budgét­aire, le Royaume-Uni pas plus que la France n’étant capa­ble seul de rele­ver le défi tech­no­lo­gi­que des Etats-Unis. Les Etats européens devront se résigner et procéder à des coupes clai­res dans leurs divers pro­gram­mes.

    Dès 1994, l’Etat français va limi­ter ses dép­enses d’arme­ment, en se fixant pour objec­tif une baisse de 30 % des coûts des pro­gram­mes sur la durée de la pro­gram­ma­tion, c’est-à-dire cinq ans. Ensuite les coupes clai­res, les inter­rup­tions et sup­pres­sions de pro­gram­mes se sont succédé. La loi de pro­gram­ma­tion (1997-2002) allait réd­uire ses « cibles » sur 31 pro­gram­mes et procéder à un éta­lement sur 20 autres.

    Depuis, le gou­ver­ne­ment Fillon veut la sup­pres­sion de quel­que 54 000 postes au ministère de la Défense et des forces armées sur six ou sept ans, afin de libérer les finan­ces néc­ess­aires à la moder­ni­sa­tion du matériel mili­taire lourd. Au Royaume-Uni, le gou­ver­ne­ment Major a lui aussi procédé à une baisse de 30 % du budget mili­taire.

    L’Etat français n’a plus la capa­cité de procéder à un dével­op­pement indus­triel de ses pro­to­ty­pes à hautes tech­no­lo­gies. Il est réduit, pour conser­ver les compét­ences de ses tech­ni­ciens, à atten­dre l’européa­ni­sation mili­taire indus­trielle, qui tarde à se mettre en place. Cette poli­ti­que dite « pro­to­ty­paire » ne peut se pro­lon­ger très long­temps. Une frac­tion de la bour­geoi­sie franç­aise se rend compte qu’elle n’a pas les moyens de riva­li­ser dura­ble­ment avec les Etats-Unis dans la course aux arme­ments sans le sou­tien finan­cier des autres pays de l’UE.

    La poli­ti­que de la France va alors lou­voyer. Dès 1991, Mitterrand se rendra compte de la dis­tance tech­no­lo­gi­que prise par ses alliés lors de la guerre du Golfe et sou­hai­tera un retour pro­gres­sif de la France dans l’OTAN. En 2003, celle-ci est de nou­veau membre de l’orga­ni­sa­tion mili­taire de l’OTAN (signa­lons que même en 1966 les forces armées franç­aises veillaient à tou­jours être en inte­ropé­ra­bilité avec l’OTAN).

    « En 1992, avec François Mitterrand, des offi­ciers ont recom­mencé à assis­ter au comité mili­taire dans le cadre des opé­rations en Bosnie. Avec Jacques Chirac, la France a réinséré des mili­tai­res français dans la struc­ture intégrée en 2004 trois états-majors à Lille, Lyon et Toulon sont cer­ti­fiés pour les opé­rations alliées et sur le ter­rain, des trou­pes franç­aises sont engagées avec l’OTAN en Afghanistan et au Kosovo (7).

    En éch­ange de cette par­ti­ci­pa­tion, la France de Chirac espérait obte­nir le com­man­de­ment sud de l’OTAN (celui qui couvre la zone des Balkans). Mais les Etats-Unis n’étaient pas enclins à satis­faire la demande franç­aise, dont ils per­ce­vaient l’ambi­tion, celle d’une Europe mili­taire indép­end­ante.

    En déc­embre 1995, la France fait un pas de plus vers l’OTAN et siège de nou­veau au Conseil des minis­tres et au comité mili­taire de l’OTAN. Depuis le sommet de Saint-Malo, l’Union europé­enne n’a cessé de ren­for­cer et dével­opper des struc­tu­res com­mu­nau­tai­res (8) menant vers une force mili­taire unique et intégrée, capa­ble d’inter­ve­nir sans hési­tation tant à l’extérieur, que pour le main­tien de l’ordre intérieur et même dans des contrées loin­tai­nes, le théâtre des opé­rations de l’Union europée­nnne ne devant plus se can­ton­ner à la déf­ense des fron­tières de l’Union. Mais sortir d’une déf­ense rég­io­nale pour se lancer avec les Américains et dans le cadre de l’OTAN dans des opé­rations visant la domi­na­tion mon­diale.

    Mais quoi que puisse faire l’UE, elle reste un nain mili­taire par rap­port aux Etats-unis. Il suffit pour s’en convain­cre de com­pa­rer les bud­gets mili­tai­res : 649,9 mil­liards de dol­lars pour les Etats-Unis, contre 59,2 pour le Royaume-Uni et 53,1 pour la France – ou, si l’on pré­fère : l’UE consa­cre 1,9 % de son PIB à la « déf­ense » et les Etats-Unis 3,4 %.

    En déc­embre 2003, le Conseil européen va s’ali­gner sur le dis­cours éta­sunien en adop­tant une stratégie europé­enne contre le ter­ro­risme et les armes de des­truc­tion mas­si­ves. Cet ali­gne­ment va donner l’occa­sion à l’Union europé­enne d’inter­ve­nir mili­tai­re­ment dans plus de 19 opé­rations civi­les et mili­tai­res sur quatre conti­nents.

    Deux opé­rations majeu­res seront menées par l’EUFOR (European Union Force) : l’opé­ration Althéa (9) en Bosnie-Herzégovine pour rem­pla­cer l’OTAN puis, en jan­vier 2008, l’inter­ven­tion au Tchad et en République du Congo.

    Cette inter­ven­tion est la plus impor­tante de l’UE : plus de 3 300 sol­dats pour venir en aide aux huma­ni­tai­res, en réalité aux auto­rités du Tchad et de la République démoc­ra­tique du Congo, dont le pou­voir est menacé. L’opé­ration mul­ti­na­tio­nale du nom de Minurcat (Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad) fut com­mandée à partir d’un état-major situé au Mont Valérien (Paris), relayé sur place au Tchad par un général de bri­gade français.

    L’ori­gi­na­lité des struc­tu­res para­mi­li­tai­res de l’UE consiste à tou­jours asso­cier les des­cen­tes mili­tai­res à une aide aux popu­la­tions, afin de légi­timer au nom des droits de l’homme l’inter­ven­tion impér­ial­iste. Tout ceci se fait sous le cou­vert de mis­sions « état de droit » dites Eulex -Kosovo, dans le cadre de la Minuk (10). Une mis­sion du même type sera mise en place le 21 février 2005 par le Conseil de l’UE, sous le nom d’Eujust Lex (« mis­sion intégrée Etat de droit ») pour l’Irak.

    La crise éco­no­mique et finan­cière contraint aujourd’hui le camp occi­den­tal à res­ser­rer les rangs, et dans le contexte actuel, cer­tains mem­bres du lobby mili­taro-indus­triel français n’ont pas digéré la par­ti­ci­pa­tion de plu­sieurs pays européens au pro­gramme aéron­au­tique amé­ricains du JSF, ou au pro­gramme naval du LCS, au dét­riment de l’indus­trie mili­taire de l’Union europé­enne : une affaire de 4 mil­liards de dol­lars, et une véri­table nique à l’Agence europé­enne de déf­ense qui doit favo­ri­ser le marché européen des équi­pements de déf­ense compé­tit­ifs et mettre en œuvre des poli­ti­ques visant à ren­for­cer la base indus­trielle et tech­no­lo­gi­que de déf­ense (BITD).

    De plus, sur tous les grands dos­siers, l’UE est brin­que­ba­lante. Le Royaume-Uni s’aligne sur Washington, la Pologne aussi. D’autres comme l’Espagne ou l’Italie ménagent la chèvre et le chou. Quant aux Etats-Unis, ils ne sont plus eux non plus en mesure de pour­sui­vre seuls leur projet de RMA. Il leur faut la contri­bu­tion finan­cière des Européens, quitte à passer des allian­ces avec les pro­duc­teurs d’arme­ment de l’UE (type Raythéon).

    Comme dans tous les autres sec­teurs, l’indus­trie d’arme­ment en temps de paix ou de peti­tes guer­res loca­lisées est en sur­pro­duc­tion, ce qui avive la concur­rence du sec­teur mili­taro-indus­triel et des mons­tres vont devoir tomber. Côté amé­ricain, quatre géants se par­ta­gent le sec­teur aéros­patial (Lockheed Martin, Northrop Grumman, Raythéon et Boeing), et côté ouest-européen, trois (Bae Systems, EADS et Thales).

    Le retour de la France dans le com­man­de­ment intégré de l’OTAN dép­endra au final du mode de rép­ar­tition des com­man­des et des pro­fits des com­plexes mili­taro-indus­triels. Nicolas Sarkozy en la matière sou­tien­dra Dassault et EADS. Il est même ques­tion que, dans la cor­beille des retrou­vailles, l’armée franç­aise trouve la direc­tion d’un des deux com­man­de­ments straté­giques de l’OTAN, le « Commandement allié trans­for­ma­tion » (ACT), basé à Norfolk, en Virginie, et chargé de pilo­ter la réf­orme de l’OTAN. Et, en prime, qu’un général français prenne la tête du com­man­de­ment rég­ional de Lisbonne, où se trouve le QG de la force de réaction rapide de l’Alliance (11).

    En conclu­sion

    Les Etats-Unis, nous l’avons vu par exem­ple en mars 2003 lors de la guerre d’Irak, prét­endaient pou­voir rég­enter seuls le monde. Ils sont allèg­rement passés au-dessus de l’ONU pour décl­encher la guerre (12)) . Aujourd’hui ils veu­lent intégrer l’UE (leur prin­ci­pal concur­rent éco­no­mique) dans une sorte d’ONU armée, visant à mar­gi­na­li­ser com­plè­tement les Nations-Unies.

    Pour les Etats-Unis, les puis­san­ces enne­mies sont toutes désignées (Chine, Russie, Iran , Corée du Nord ...) et c’est contre ce bloc poten­tiel que l’OTAN doit four­bir ses armes, se pré­parer au « choc des civi­li­sa­tions » c’est-à-dire à la montée de puis­san­ces éco­no­miques pou­vant main­te­nant défier l’Occident (13). Telles sont, en der­nière ana­lyse, les rai­sons qui pous­sent les Etats-Unis à res­ser­rer les rangs avec l’UE (qui cher­chait à rester en dehors d’un tel conflit, pour ensuite, après la guerre, se prés­enter comme bloc recons­truc­teur). Mais les Etats-Unis sont bien décidés à empêcher l’UE de jouer le rôle de Vénus, alors qu’eux-mêmes conti­nue­raient seuls à assu­mer celui de Mars (dieu de la guerre). Le mariage entre Mars (les Américains) et Vénus (les Européens) mis sur les bans par le poli­to­lo­gue néo-conser­va­teur Robert Kagan (14) devrait donner nais­sance à un petit mons­tre visant la domi­na­tion mon­diale.

    G. Bad

    mars 2009


    --------------------------------------------------------------------------------

    NOTES

    (1) « La France est le qua­trième contri­bu­teur finan­cier de l’Alliance avec des trou­pes qui comp­tent pour 7 % des effec­tifs engagés dans les opé­rations. Ce sont près de 4 650 sol­dats qui agis­sent sous la ban­nière de l’OTAN », lit-on dans le n° 94 (12 mars 2009) de Clés Actu, une publi­ca­tion offi­cielle du porte-parole du gou­ver­ne­ment www.porte-parole.gouv.fr/wp-content...

    (2) « Dès à présent, bien que l’Alliance atlan­ti­que demeure telle que nous l’avons conclue en 1949, il ne sub­siste pour nous aucune subor­di­na­tion ni actuelle, ni éventu­elle de nos forces à une auto­rité étrangère (...) L’acces­sion de la France à la puis­sance ato­mi­que et son acces­sion à son indép­end­ance en matière de Défense sont pour elle dés­ormais une garan­tie essen­tielle et sans pré­cédent de sa sécurité propre » (De Gaulle, confér­ence de presse du 28 octo­bre 1966).

    (3) « Il s’agit là, non point du tout d’une rup­ture, mais d’une néc­ess­aire adap­ta­tion » (De Gaulle, confér­ence de presse du 21 février 1966).

    (4) En déc­embre 1998, lors d’un sommet tenu à Saint-Malo, la France et le Royaume-Uni font une déc­la­ration com­mune affir­mant la dét­er­mi­nation de l’UE à établir une poli­ti­que europé­enne de sécurité et de déf­ense.

    (5) Depuis le 1er juillet 2005, l’armée de l’air franç­aise a le pri­vilège (pour six mois) d’être l’un des prin­ci­paux contri­bu­teur, avec les Britanniques, de la « Nato Response Force » (NRF).

    (6) Voir A propos de la cons­ti­tu­tion d’une com­mu­nauté auto­nome de la déf­ense, Echanges n° 108 (prin­temps 2004).

    (7) Clés Actu, docu­ment cité note 1.

    (8) Notamment le comité poli­ti­que et de sécurité,le Comité mili­taire de l’UE, le haut représ­entant pour la poli­ti­que étrangère et de sécurité com­mune (PESC) , l’agence europé­enne de déf­ense (AED), plus des orga­ni­sa­tions visant à faire face à la guerre de classe.

    (9) Le 2 déc­embre 2004 a marqué la fin de l’exis­tence de la « Stabilization Force » en Bosnie-Herzégovine (SFOR), déployée en vertu de l’annexe 11 des accords de Dayton-Paris (1995). Dans la conti­nuité de la SFOR, l’Union Européenne conduit à présent l’opé­ration Althéa, com­mandée par le major général (Royaume-Uni) Leaky. Cette opé­ration se com­pose d’envi­ron 7 000 mili­tai­res sur le théâtre, rép­artis entre un état-major et trois « Task Forces » d’envi­ron 1 800 mili­tai­res. 2 830 mili­tai­res alle­mands, ita­liens et bri­tan­ni­ques sont dédiés au titre de la rés­erve opé­rati­onn­elle à partir de leur ter­ri­toire. Des moyens pla­ni­fiés, en liai­son avec le com­man­de­ment air de l’OTAN et six pays mem­bres de l’UE sont dédiés à Althéa.

    (10) La MINUK cor­res­pond à l’auto­rité admi­nis­tra­tive de l’ONU qui a pour but d’admi­nis­trer le ter­ri­toire et la popu­la­tion du Kosovo, tous les pou­voirs lég­is­lat­ifs et exé­cut­ifs, ainsi que les pou­voirs judi­ciai­res. Son but est de faci­li­ter l’ins­tau­ra­tion au Kosovo d’une auto­no­mie et d’une auto-admi­nis­tra­tion. Elle doit aussi veiller au bon dér­ou­lement du retour et à la sécurité des popu­la­tions réfugiées dans les pays limi­tro­phes durant la guerre.

    (11) Ce qui expli­que tout le cinéma – menace de boy­cot­ter la réunion – que Sarkozy a fait pour figu­rer sur la photo de famille au côté du secrét­aire général de l’Otan Jaap de Hoop Scheffer. Cette demande a été satis­faite par les diri­geants de l’Otan : à l’ouver­ture du sommet de Strasbourg M. Sarkozy devait pren­dre place à droite du chef de l’Alliance et la chan­ce­lière alle­mande Angela Merkel être assise à sa gauche. Après la photo de famille, les par­ti­ci­pants à la réunion devaient être ins­tallés autour de la table par ordre alphabé­tique.

    (12) Comme la France, la Russie et la Chine enten­daient uti­li­ser leur droit de veto pour empêcher une appro­ba­tion à l’ONU de la guerre contre l’Irak que vou­laient les États-Unis et le Royaume-Uni. Ceux ci décidèrent, sans l’aval de l’ONU, d’atta­quer l’Irak en mars 2003. Cette guerre fut qua­li­fiée de guerre « illé­gale » par les secrét­aires généraux des Nations-Unies.

    (13) Pour ali­men­ter ce danger, on cite sou­vent Sergueï Lavrov, minis­tre russe des affai­res étrangères : « Pour la pre­mière fois depuis long­temps, un envi­ron­ne­ment concur­ren­tiel existe sur le marché des idées entre différents systèmes de valeurs et modèles de dével­op­pement. La bonne nou­velle du point de vue russe, c’est que l’Occident est en train de perdre son mono­pole sur le pro­ces­sus de mon­dia­li­sa­tion. »

    (14) Robert Kagan, La Puissance et la Faiblesse, éd. Hachette, « Pluriel », 2006.

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    Message par bye Sam 7 Mai - 12:58

    Quand l’Otan tuait des civils en Europe pour lutter contre l’URSS
    Augustin Scalbert | rue89.com | 1er mai 2011

    lundi 2 mai 2011

    L’attentat de la gare de Bologne, 85 morts et plus de 200 blessés le 2 août 1980. Le 26 septembre suivant, 13 morts et 200 blessés à la fête de la bière de Munich. Les tueries du Brabant, 28 morts dans le sud de la Belgique entre 1982 et 1985.

    Derrière ces crimes, se trouveraient l’Otan, les Etats-Unis et de hauts responsables politiques de plusieurs pays d’Europe, désireux de créer une « stratégie de la tension » pour lutter contre l’URSS.

    On connaissait l’existence de ces armées secrètes depuis qu’en 1990, le président du conseil italien Giulio Andreotti avait révélé à la Chambre des députés ce qu’était le réseau Gladio. On savait qu’il faisait partie des réseaux Stay-behind, cellules dormantes crées par l’Otan dans plusieurs pays d’Europe, dont certains étaient officiellement neutres, comme la Suisse ou l’Autriche.

    Ce qu’on ignorait, ce sont les liens très probables de ces réseaux avec des attentats terroristes. Parfois attribués à l’extrême-droite (dont des militants furent condamnés), parfois à l’extrême-gauche, parfois restés impunis. C’est ce que révèle le film « Le Scandale des armées secrètes de l’Otan », réalisé par le journaliste français Emmanuel Amara, qui s’appuie notamment sur les travaux de l’historien suisse Danièle Ganser.

    Un sang-froid et une technique digne des services secrets
    Au pic de la guerre froide, des groupes d’extrême-gauche contestent le capitalisme en jouant de la terreur, faisant plusieurs morts. La thèse de Danièle Ganser, qui est formellement invérifiable tant que l’Otan ne s’exprime pas ou que les archives restent classifiées, veut que l’organisation et la CIA aient choisi une « stratégie de la tension », à la fois pour décrédibiliser l’extrême-gauche et favoriser l’élection de majorités plus sécuritaires, donc de droite. En organisant des attentats meurtriers pour la population civile.

    Cette thèse est invérifiable, mais elle est fortement étayée par de nombreux témoignages diffusés dans le film. Ainsi, ce policier et cette juge d’instruction belges qui racontent en quoi les tueurs (impunis) du Brabant étaient des gens dotés d’un sang-froid et d’une technique digne des services secrets.

    On a aussi la surprise d’entendre le très sulfureux Licio Gelli, grand maître de la fameuse loge maçonnique P2. Mentor de Silvio Berlusconi, ce nonagénaire maintenu en résidence surveillée est la cheville ouvrière de la plupart des scandales des années de plomb italiennes.

    Le voilà, entre un détour par la Suisse et par l’Allemagne, qui s’explique sur l’origine idéologique des membres de ces armées secrètes.

    Après les révélations d’Andreotti en 1990, trois pays ont décidé de lancer des enquêtes parlementaires sur les réseaux Stay-behind : l’Italie, la Suisse et la Belgique. C’est donc dans ces pays que les informations sont les plus nombreuses, ou plutôt les moins rares, tant le secret continue à voiler ce qu’on pourrait bien qualifier de terrorisme d’Etats.

    ► 1950-1990 : le scandale des armées secrètes de l’Otan d’Emmanuel Amara, dimanche 1er mai à 21h30, sur France 5.

    http://www.rue89.com/tele89/2011/05/01/quand-lotan-tuait-des-civils-en-europe-pour-lutter-contre-lurss-201853
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    OTAN Empty Re: OTAN

    Message par bye Sam 25 Juin - 6:16

    Manif OTAN de Strasbourg - suite...

    Après que sa plainte ait été "perdue" puis "classée", Catherine Stotzky, victime des violences policières, se porte partie civile.

    http://www.npa2009.org/content/manif-otan-de-strasbourg-suite

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