L’expansion de la mer de glace
Antarctique est liée au trou dans la couche d’ozone
D’après une nouvelle étude, la mystérieuse expansion de la mer de glace en Antarctique, qui est à l’opposé exact de la fonte de plus
en plus importante de la mer de glace Arctique, serait expliquée par l’impact du trou dans la couche d’ozone sur les vents qui soufflent sur le continent du sud.
Une expansion de la mer de glace autour de l’Antarctique est liée au trou de la couche d’ozone qui se trouve juste au-dessus de cette zone loin dans l’atmosphère, d’après une étude publiée mardi
qui aide à éclaircir le mystère du réchauffement climatique.
Les découvertes des scientifiques du British Antarctic Survey (BAS) et de l’agence spatiale américaine (NASA) expliquent le paradoxe apparent qui existe entre la fonte de la glace en Arctique et
l’augmentation de la glace autour de l’Antarctique depuis les trente dernières années.
« Cette nouvelle étude nous aide à comprendre
pourquoi la mer de glace fond dans certains endroits, et s’accroît dans d’autres » indique John Turner du BAS, principal auteur de l’étude.
Les scientifiques ont déclaré que les dégâts faits par les produits chimiques humains sur la couche d’ozone, qui protège la Terre
des rayons ultraviolets du soleil, avaient refroidi la stratosphère et
bouleversé les schémas de circulation du vent autour de
l’Antarctique.
Cette mutation implique que les vents soufflent sur le continent plus souvent, refroidissant la mer et créant davantage de glace,
d’après les auteurs de l’étude. Des scientifiques avaient découvert un trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique dans les années 1980 et l’avaient associé aux produits chimiques que l’on utilisait dans les réfrigérants et les sprays.
« Alors qu’il y a de plus en plus de preuves montrant que la fonte de la mer de glace en Arctique a eu lieu à cause des activités humaines, en Antarctique, l’influence humaine par le biais du trou
dans la couche d’ozone a eu l’effet inverse et a conduit à une augmentation de la superficie de la mer de glace » explique ainsi John Turner.
La mer de glace qui entoure l’Antarctique s’est étendue de 100 000 km² par décennie depuis les années 1970 et recouvre désormais
une superficie de 19 millions de km² lors du pic hivernal (le maximum qu’elle peut atteindre), doublant ainsi la taille du continent Antarctique.
En revanche, la mer de glace d’été autour du Pôle Nord (Arctique) a fondu en 2007 pour atteindre son niveau le plus bas depuis que
les observations satellites ont commencé dans les années 1970.
Le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations
Unies sur l’Evolution du Climat a déclaré que le réchauffement climatique était provoqué par les émissions de gaz à effet de serre provenant principalement de la combustion des carburants fossiles, et pourrait entraîner plus d’inondations, de canicules, de sécheresses ainsi qu’une augmentation du niveau de la mer.
« Même si le trou dans la couche d’ozone freine de plusieurs manières les effets de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans l’Antarctique, cela ne durera pas, dans la mesure où nous pensons que la couche d’ozone sera rétablie d’ici la fin du 21ème siècle » a déclaré John Turner.
Tom Lachlan-Cope, un météorologue du BAS, et l’un
des co-auteurs de l’étude publiée dans le journal Geophysical Research Letters, a déclaré que la mer de glace de l’Antarctique s’était davantage étendue dans la Mer Ross, au sud de la Nouvelle-Zélande.
« C’est la façon habituelle dont la mer de glace est produite. Le vent balaie la glace pour l’emmener loin du rivage et l’expose aux
eaux ouvertes de l’océan qui la gèle à nouveau à cause de l’air froid » indique-t-il.
Comprendre l’Antarctique et ses évolutions est une
priorité pour les scientifiques dans la mesure où il contient assez de glace pour faire augmenter le niveau de la mer de 57 centimètres si la totalité de cette glace venait à fondre. Même une petite fonte pourrait menacer les petites îles du Pacifique de basse altitude, ou des villes côtières telles que New York ou Pékin.
RecyConsult / 2000 - Enregistré à la CNIL n°893989
source: http://www.actualites-news-environnement.com/20292-mer-glace-Antarctique-couche-ozone.html
Antarctique est liée au trou dans la couche d’ozone
D’après une nouvelle étude, la mystérieuse expansion de la mer de glace en Antarctique, qui est à l’opposé exact de la fonte de plus
en plus importante de la mer de glace Arctique, serait expliquée par l’impact du trou dans la couche d’ozone sur les vents qui soufflent sur le continent du sud.
Une expansion de la mer de glace autour de l’Antarctique est liée au trou de la couche d’ozone qui se trouve juste au-dessus de cette zone loin dans l’atmosphère, d’après une étude publiée mardi
qui aide à éclaircir le mystère du réchauffement climatique.
Les découvertes des scientifiques du British Antarctic Survey (BAS) et de l’agence spatiale américaine (NASA) expliquent le paradoxe apparent qui existe entre la fonte de la glace en Arctique et
l’augmentation de la glace autour de l’Antarctique depuis les trente dernières années.
« Cette nouvelle étude nous aide à comprendre
pourquoi la mer de glace fond dans certains endroits, et s’accroît dans d’autres » indique John Turner du BAS, principal auteur de l’étude.
Les scientifiques ont déclaré que les dégâts faits par les produits chimiques humains sur la couche d’ozone, qui protège la Terre
des rayons ultraviolets du soleil, avaient refroidi la stratosphère et
bouleversé les schémas de circulation du vent autour de
l’Antarctique.
Cette mutation implique que les vents soufflent sur le continent plus souvent, refroidissant la mer et créant davantage de glace,
d’après les auteurs de l’étude. Des scientifiques avaient découvert un trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique dans les années 1980 et l’avaient associé aux produits chimiques que l’on utilisait dans les réfrigérants et les sprays.
« Alors qu’il y a de plus en plus de preuves montrant que la fonte de la mer de glace en Arctique a eu lieu à cause des activités humaines, en Antarctique, l’influence humaine par le biais du trou
dans la couche d’ozone a eu l’effet inverse et a conduit à une augmentation de la superficie de la mer de glace » explique ainsi John Turner.
La mer de glace qui entoure l’Antarctique s’est étendue de 100 000 km² par décennie depuis les années 1970 et recouvre désormais
une superficie de 19 millions de km² lors du pic hivernal (le maximum qu’elle peut atteindre), doublant ainsi la taille du continent Antarctique.
En revanche, la mer de glace d’été autour du Pôle Nord (Arctique) a fondu en 2007 pour atteindre son niveau le plus bas depuis que
les observations satellites ont commencé dans les années 1970.
Le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations
Unies sur l’Evolution du Climat a déclaré que le réchauffement climatique était provoqué par les émissions de gaz à effet de serre provenant principalement de la combustion des carburants fossiles, et pourrait entraîner plus d’inondations, de canicules, de sécheresses ainsi qu’une augmentation du niveau de la mer.
« Même si le trou dans la couche d’ozone freine de plusieurs manières les effets de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans l’Antarctique, cela ne durera pas, dans la mesure où nous pensons que la couche d’ozone sera rétablie d’ici la fin du 21ème siècle » a déclaré John Turner.
Tom Lachlan-Cope, un météorologue du BAS, et l’un
des co-auteurs de l’étude publiée dans le journal Geophysical Research Letters, a déclaré que la mer de glace de l’Antarctique s’était davantage étendue dans la Mer Ross, au sud de la Nouvelle-Zélande.
« C’est la façon habituelle dont la mer de glace est produite. Le vent balaie la glace pour l’emmener loin du rivage et l’expose aux
eaux ouvertes de l’océan qui la gèle à nouveau à cause de l’air froid » indique-t-il.
Comprendre l’Antarctique et ses évolutions est une
priorité pour les scientifiques dans la mesure où il contient assez de glace pour faire augmenter le niveau de la mer de 57 centimètres si la totalité de cette glace venait à fondre. Même une petite fonte pourrait menacer les petites îles du Pacifique de basse altitude, ou des villes côtières telles que New York ou Pékin.
RecyConsult / 2000 - Enregistré à la CNIL n°893989
source: http://www.actualites-news-environnement.com/20292-mer-glace-Antarctique-couche-ozone.html