L'avenir de la Méditerranée se décidera sur... internet
Dès cet été, il devrait être possible, à titre expérimental, de donner son avis par internet sur les décisions prises par les collectivités pour la protection de la Méditerranée.
Trois plateformes internet seront disponibles à la fin du mois d'août prochain afin que les citoyens du pays mentonnais puissent intervenir dans les processus de décision qui se rapportent à la gestion et à la protection de l'eau en Méditerranée.
Trois régions ont été désignées par l'Europe pour expérimenter cette forme de sondage par internet sur des problèmes environnementaux. Parmi ces territoires, celui de la communauté d'agglomération de la Riviera française, aux côtés des îles Ioniennes en Grèce, et Valence, en Espagne.
Le projet s'intitule Marenostrum et vise à protéger la mer Méditerranée. Tel qu'il a été lancé cette année, il cherche à associer les citoyens et les acteurs locaux de la mer Méditerranée dans les processus de décision par les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) et le système
d'informations géographiques. Cela concernera l'adoption, la mise en œuvre des politiques et des législations de l'eau, ou de la protection de 'environnement marin dans la région méditerranéenne.
Dans ce dispositif, la Carf jouera un rôle bien particulier, fondateur même, en expérimentant la plateforme publique de consultation par internet.
Des pétitions en ligne
Jean-François Boullier, chargé de mission TIC pour la Carf, détaille l'impact du projet.
« Un portail internet sera élaboré pour capturer des informations sur une carte géographique.
Ainsi, les citoyens seront en mesure d'enregistrer et de publier leurs opinions sur les questions de l'eau en plaçant des drapeaux avec des commentaires écrits à des endroits appropriés sur les cartes. Ils pourront également participer à des forums de discussion sur des questions de politique proposées par les autorités locales, nationales ou par eux-mêmes. »
Un autre intérêt sera de pouvoir utiliser les pétitions en ligne et la messagerie directe vers les administrations. Un moyen simple de donner de la voix, et d'exprimer ses préoccupations et de poser les questions liées à l'environnement. L'atout du numérique mis en place ne s'arrêtera pas là, puisque le public pourra même visualiser les différentes étapes atteintes, sous la forme de graphiques.
Pour parvenir à ses fins, accroître la participation des citoyens, la Carf va faire réaliser une étude afin d'analyser les attitudes des habitants des pays participants en ce qui concerne ce projet. En mars dernier, une enquête a été menée auprès de plus de cent cinquante citoyens et fonctionnaires des pays participants, afin de
recueillir avec précision les besoins des utilisateurs concernant la
fonctionnalité de Marenostrum.
Le projet U@marenostrum se poursuivra jusqu'à fin 2010.
Gérard Tinelli
Source: http://www.nicematin.com/ra/menton/189235/menton-l-avenir-de-la-mediterranee-se-decidera-sur-internet
Dès cet été, il devrait être possible, à titre expérimental, de donner son avis par internet sur les décisions prises par les collectivités pour la protection de la Méditerranée.
Trois plateformes internet seront disponibles à la fin du mois d'août prochain afin que les citoyens du pays mentonnais puissent intervenir dans les processus de décision qui se rapportent à la gestion et à la protection de l'eau en Méditerranée.
Trois régions ont été désignées par l'Europe pour expérimenter cette forme de sondage par internet sur des problèmes environnementaux. Parmi ces territoires, celui de la communauté d'agglomération de la Riviera française, aux côtés des îles Ioniennes en Grèce, et Valence, en Espagne.
Le projet s'intitule Marenostrum et vise à protéger la mer Méditerranée. Tel qu'il a été lancé cette année, il cherche à associer les citoyens et les acteurs locaux de la mer Méditerranée dans les processus de décision par les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) et le système
d'informations géographiques. Cela concernera l'adoption, la mise en œuvre des politiques et des législations de l'eau, ou de la protection de 'environnement marin dans la région méditerranéenne.
Dans ce dispositif, la Carf jouera un rôle bien particulier, fondateur même, en expérimentant la plateforme publique de consultation par internet.
Des pétitions en ligne
Jean-François Boullier, chargé de mission TIC pour la Carf, détaille l'impact du projet.
« Un portail internet sera élaboré pour capturer des informations sur une carte géographique.
Ainsi, les citoyens seront en mesure d'enregistrer et de publier leurs opinions sur les questions de l'eau en plaçant des drapeaux avec des commentaires écrits à des endroits appropriés sur les cartes. Ils pourront également participer à des forums de discussion sur des questions de politique proposées par les autorités locales, nationales ou par eux-mêmes. »
Un autre intérêt sera de pouvoir utiliser les pétitions en ligne et la messagerie directe vers les administrations. Un moyen simple de donner de la voix, et d'exprimer ses préoccupations et de poser les questions liées à l'environnement. L'atout du numérique mis en place ne s'arrêtera pas là, puisque le public pourra même visualiser les différentes étapes atteintes, sous la forme de graphiques.
Pour parvenir à ses fins, accroître la participation des citoyens, la Carf va faire réaliser une étude afin d'analyser les attitudes des habitants des pays participants en ce qui concerne ce projet. En mars dernier, une enquête a été menée auprès de plus de cent cinquante citoyens et fonctionnaires des pays participants, afin de
recueillir avec précision les besoins des utilisateurs concernant la
fonctionnalité de Marenostrum.
Le projet U@marenostrum se poursuivra jusqu'à fin 2010.
Gérard Tinelli
Source: http://www.nicematin.com/ra/menton/189235/menton-l-avenir-de-la-mediterranee-se-decidera-sur-internet