Les écolos pipeaux que sont Emmanuelle Cosse, JV Placé et Barbara Pompili ne voient pas de problème à entrer dans un gouvernement libéral qui n’a comme projet de société que « croissance compétitivité innovation », qui veut bétonner des aéroports, casser le code du travail, servir le Medef… ou encore prolonger l’agonie des centrales nucléaires. On n’a pas fini de se fendre la pipe.
Chers lecteurs, c’est avec une immense fierté que je peux vous annoncer que je viens de gagner un prix prestigieux. Il ne s’agit pas d’une véritable victoire, mais tout de même d’une seconde place, ce qui n’est pas si mal. À première vue, cela ne concerne pas le nucléaire mais, au final vous allez voir que si.
Le 6 mars, un regroupement de vieilles bourgeoises, élégamment appelées les « Chiennes de garde », a désigné les « Machos de l’année », et m’a attribué la place de « dauphin ». Vous pouvez désormais m’appeler Flipper.
Retour en arrière : en juin dernier, on apprenait que le premier ministre Valls était allé voir un match de football avec ses enfants en Falcon ministériel. N’écoutant que son « courage », la politicienne Barbara Pompili, décelant dans cette affaire l’occasion de faire avancer sa carrière personnelle, prenait illico la défense du Premier ministre malgré son utilisation injustifiable et indécente de l’argent public. Je saluais ce remarquable sens de l’opportunisme en twittant :
« La fausse écolo mais vraie notable @barbarapompili vole au secours de l’aviateur familial @manuelvalls : une place de ministre pour une pipe ? »
Chacun sait que le mot « pipe » désigne une personne nulle, ce qui convient parfaitement à Mme Pompili. Bien sûr, je n’ignorais pas que des gens à l’esprit mal tourné y verraient aussi une allusion sexuelle. Mais, là aussi, cela décrivait parfaitement la situation puisque c’était bien dans l’idée de décrocher un poste de ministre que la prétendue écologiste avait gratifié M Valls… de son soutien. Une pipe virtuelle aurait dit Magritte.
Mais voilà que les dites « Chiennes de garde », en mal de divertissement, ont décrété qu’il s’agissait là d’une déclaration sexiste. Pourtant, pour cela, il aurait fallu que j’écrive quelque chose comme : « Seule une femme est capable de s’abaisser à ce point pour devenir ministre. » Or, non seulement je n’ai pas du tout écrit cela mais j’ai porté les mêmes accusations contre les autres faux écolos que sont par exemple MM. Placé et de Rugy.
En réalité, surtout si on n’aime pas l’anis, on peut estimer que mon tweet était d’un goût douteux, mais il n’était en aucun cas sexiste. Et je suis d’ailleurs personnellement à l’opposé de ce que l’on peut appeler un macho. Je n’irais pas jusqu’à produire comme preuve le nombre de couches lavables que j’ai étendues ces dernières années, les rombières des « Chiennes de garde » ne doivent même pas savoir de quoi il s’agit. Mais je jure ici et maintenant que je considère la Femme comme l’exacte égale de l’Homme, ce qui est d’ailleurs incontestable si, sans même remonter jusqu’à Frédégonde ou à la marquise Brinvilliers, on veut bien considérer les œuvres et actes de personnes aussi charmantes que Mmes Thatcher ou Lauvergeon.
De même, j’ai déjà cité les noms de deux hommes prêts à toutes les compromissions pour devenir ministres, ce qui n’est donc pas l’apanage de Mme Pompili et encore moins des femmes en général.
Finalement, ces malheureuses « Chiennes de garde » fonctionnent comme ces imbéciles qui vous accusent d’antisémitisme si vous osez critiquer la politique de l’État d’Israël.
Des Verts radioactifs
Cependant, rien n’interdit à quelques vieilles dames de se distraire en composant un palmarès annuel complètement absurde. Ce qui est plus surprenant, c’est que le résultat de leurs laborieuses réflexions soit diffusé dans tous les médias par l’Agence France Presse, laquelle est donc totalement incompétente en matière d’information. Surtout que cette même agence refuse absolument d’évoquer la fronde « anti-Linky » (ces compteurs malfaisants… prétendus « intelligents » par les idiots qui en font la promotion) qui se développe un peu partout en France.
Faisons donc un peu de complotisme : non seulement la raison d’État a commandé à l’AFP de censurer la vérité sur le refus des compteurs communicants, mais il a été décidé d’instrumentaliser les stupidités des « Chiennes de garde » pour tenter de nuire à un des activistes les plus en pointe contre les fameux compteurs.
Ce serait gratifiant d’être ainsi l’objet d’une machination d’État mais, en fait, la médiocrité est très probablement la seule explication : des rédacteurs en chef de l’AFP ont eux-mêmes décidé, sans avoir « besoin » d’en recevoir l’ordre, de passer sous silence le phénomène anti-Linky. Et, pour amuser le peuple, de faire grande publicité à ce ridicule « palmarès des machos ».
La suite des événements donne raison à votre chroniqueur préféré : en effet, le 11 février, Mme Pompili est entrée au gouvernement. Toutefois comme simple secrétaire d’État et non comme ministre, elle n’a donc assurément pas démontré assez de « compétences »… tout comme le fameux Placé, lui-même gratifié d’un simple secrétariat d’État.
Ayons une pensée émue pour leur ami de Rugy, qui avait pourtant probablement été le plus flagorneur des trois (c’est dire !) et qui est resté à la porte du gouvernement. La politique est parfois injuste.
Pour finir, le 28 février, Mme Royal – encore une preuve vivante que la Femme est l’égale de l’Homme ! – a annoncé de façon totalement irresponsable être prête à prolonger de dix ans la durée de vie des centrales nucléaire.
Et, bien entendu, sa nouvelle secrétaire d’État, la fameuse fausse-écologiste Pompili, a parfaitement rempli sa mission en soutenant cette déclaration insensée. Entrer au gouvernement nécessite de se donner du mal, mais y rester aussi, nom d’une pipe !
http://netoyens.info/index.php/contrib/06/05/2016/10-ans-de-plus-pour-les-centrales-nucleaires-nom-d-une-pipe
Chers lecteurs, c’est avec une immense fierté que je peux vous annoncer que je viens de gagner un prix prestigieux. Il ne s’agit pas d’une véritable victoire, mais tout de même d’une seconde place, ce qui n’est pas si mal. À première vue, cela ne concerne pas le nucléaire mais, au final vous allez voir que si.
Le 6 mars, un regroupement de vieilles bourgeoises, élégamment appelées les « Chiennes de garde », a désigné les « Machos de l’année », et m’a attribué la place de « dauphin ». Vous pouvez désormais m’appeler Flipper.
Retour en arrière : en juin dernier, on apprenait que le premier ministre Valls était allé voir un match de football avec ses enfants en Falcon ministériel. N’écoutant que son « courage », la politicienne Barbara Pompili, décelant dans cette affaire l’occasion de faire avancer sa carrière personnelle, prenait illico la défense du Premier ministre malgré son utilisation injustifiable et indécente de l’argent public. Je saluais ce remarquable sens de l’opportunisme en twittant :
« La fausse écolo mais vraie notable @barbarapompili vole au secours de l’aviateur familial @manuelvalls : une place de ministre pour une pipe ? »
Chacun sait que le mot « pipe » désigne une personne nulle, ce qui convient parfaitement à Mme Pompili. Bien sûr, je n’ignorais pas que des gens à l’esprit mal tourné y verraient aussi une allusion sexuelle. Mais, là aussi, cela décrivait parfaitement la situation puisque c’était bien dans l’idée de décrocher un poste de ministre que la prétendue écologiste avait gratifié M Valls… de son soutien. Une pipe virtuelle aurait dit Magritte.
Mais voilà que les dites « Chiennes de garde », en mal de divertissement, ont décrété qu’il s’agissait là d’une déclaration sexiste. Pourtant, pour cela, il aurait fallu que j’écrive quelque chose comme : « Seule une femme est capable de s’abaisser à ce point pour devenir ministre. » Or, non seulement je n’ai pas du tout écrit cela mais j’ai porté les mêmes accusations contre les autres faux écolos que sont par exemple MM. Placé et de Rugy.
En réalité, surtout si on n’aime pas l’anis, on peut estimer que mon tweet était d’un goût douteux, mais il n’était en aucun cas sexiste. Et je suis d’ailleurs personnellement à l’opposé de ce que l’on peut appeler un macho. Je n’irais pas jusqu’à produire comme preuve le nombre de couches lavables que j’ai étendues ces dernières années, les rombières des « Chiennes de garde » ne doivent même pas savoir de quoi il s’agit. Mais je jure ici et maintenant que je considère la Femme comme l’exacte égale de l’Homme, ce qui est d’ailleurs incontestable si, sans même remonter jusqu’à Frédégonde ou à la marquise Brinvilliers, on veut bien considérer les œuvres et actes de personnes aussi charmantes que Mmes Thatcher ou Lauvergeon.
De même, j’ai déjà cité les noms de deux hommes prêts à toutes les compromissions pour devenir ministres, ce qui n’est donc pas l’apanage de Mme Pompili et encore moins des femmes en général.
Finalement, ces malheureuses « Chiennes de garde » fonctionnent comme ces imbéciles qui vous accusent d’antisémitisme si vous osez critiquer la politique de l’État d’Israël.
Des Verts radioactifs
Cependant, rien n’interdit à quelques vieilles dames de se distraire en composant un palmarès annuel complètement absurde. Ce qui est plus surprenant, c’est que le résultat de leurs laborieuses réflexions soit diffusé dans tous les médias par l’Agence France Presse, laquelle est donc totalement incompétente en matière d’information. Surtout que cette même agence refuse absolument d’évoquer la fronde « anti-Linky » (ces compteurs malfaisants… prétendus « intelligents » par les idiots qui en font la promotion) qui se développe un peu partout en France.
Faisons donc un peu de complotisme : non seulement la raison d’État a commandé à l’AFP de censurer la vérité sur le refus des compteurs communicants, mais il a été décidé d’instrumentaliser les stupidités des « Chiennes de garde » pour tenter de nuire à un des activistes les plus en pointe contre les fameux compteurs.
Ce serait gratifiant d’être ainsi l’objet d’une machination d’État mais, en fait, la médiocrité est très probablement la seule explication : des rédacteurs en chef de l’AFP ont eux-mêmes décidé, sans avoir « besoin » d’en recevoir l’ordre, de passer sous silence le phénomène anti-Linky. Et, pour amuser le peuple, de faire grande publicité à ce ridicule « palmarès des machos ».
La suite des événements donne raison à votre chroniqueur préféré : en effet, le 11 février, Mme Pompili est entrée au gouvernement. Toutefois comme simple secrétaire d’État et non comme ministre, elle n’a donc assurément pas démontré assez de « compétences »… tout comme le fameux Placé, lui-même gratifié d’un simple secrétariat d’État.
Ayons une pensée émue pour leur ami de Rugy, qui avait pourtant probablement été le plus flagorneur des trois (c’est dire !) et qui est resté à la porte du gouvernement. La politique est parfois injuste.
Pour finir, le 28 février, Mme Royal – encore une preuve vivante que la Femme est l’égale de l’Homme ! – a annoncé de façon totalement irresponsable être prête à prolonger de dix ans la durée de vie des centrales nucléaire.
Et, bien entendu, sa nouvelle secrétaire d’État, la fameuse fausse-écologiste Pompili, a parfaitement rempli sa mission en soutenant cette déclaration insensée. Entrer au gouvernement nécessite de se donner du mal, mais y rester aussi, nom d’une pipe !
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