Empêtrée dans des affaires, Marine Le Pen s'en est prise aux fonctionnaires, qu'elle juge instrumentalisés, lors de son déplacement à Nantes dimanche. Les fonctionnaires, inquiets, dénoncent, eux, "l'agressivité" de la candidate.
Alors que son camp est visé par des enquêtes judiciaires, Marine Le Pen a tenu des propos cinglants envers le corps judiciaire et les fonctionnaires lors de son meeting à Nantes dimanche.
"Je veux dire aux fonctionnaires, à qui un personnel politique aux abois demande d'utiliser les pouvoirs d'État pour surveiller les opposants, organiser à leur encontre des persécutions, des coups tordus, ou des cabales d'État, de se garder de participer à de telles dérives" a lancé la leader frontiste.
Une "montée en agressivité" de la candidate
La candidate a également lancé un avertissement très clair à l'égard des fonctionnaires qui, selon elle, œuvrent à faire émerger les affaires: ils devront rendre des comptes.
"Dans quelques semaines, ce pouvoir politique aura été balayé par l'élection. Mais ses fonctionnaires, eux, devront assumer le poids de ces méthodes illégales. Ils mettent en jeu leur propre responsabilité. L'État que nous voulons sera patriote", a-t-elle prévenu.
Ces propos, considérés comme des attaques, ont fait bondir les fonctionnaires. Interrogée par RMC lundi soir, Clarisse Taron, la présidente du Syndicat de la Magistrature, ancré à gauche, a dénoncé la "montée en agressivité" de Marine Le Pen qui voit "l'étau judiciaire se resserrer autour d'elle".
"Un mépris affiché pour la justice"
Dans un communiqué diffusé lundi, le Syndicat de la Magistrature a également dénoncé lundi "les manoeuvres de déstabilisation de la justice", de Marine Le Pen.
"Au mépris affiché pour la justice viennent de s'ajouter des menaces édifiantes: après avoir refusé de se rendre à sa convocation, Marine Le Pen promet, si elle accédait au pouvoir, de demander des comptes aux policiers et aux juges en guise de représailles", poursuivent les magistrats.
Et de fait, Marine Le Pen s'en est directement pris à la magistrature dimanche, affirmant qu'ils étaient là pour "appliquer la loi", pas pour "l'inventer".
http://www.bfmtv.com/politique/les-fonctionnaires-repondent-aux-menaces-de-marine-le-pen-1111822.html
Alors que son camp est visé par des enquêtes judiciaires, Marine Le Pen a tenu des propos cinglants envers le corps judiciaire et les fonctionnaires lors de son meeting à Nantes dimanche.
"Je veux dire aux fonctionnaires, à qui un personnel politique aux abois demande d'utiliser les pouvoirs d'État pour surveiller les opposants, organiser à leur encontre des persécutions, des coups tordus, ou des cabales d'État, de se garder de participer à de telles dérives" a lancé la leader frontiste.
Une "montée en agressivité" de la candidate
La candidate a également lancé un avertissement très clair à l'égard des fonctionnaires qui, selon elle, œuvrent à faire émerger les affaires: ils devront rendre des comptes.
"Dans quelques semaines, ce pouvoir politique aura été balayé par l'élection. Mais ses fonctionnaires, eux, devront assumer le poids de ces méthodes illégales. Ils mettent en jeu leur propre responsabilité. L'État que nous voulons sera patriote", a-t-elle prévenu.
Ces propos, considérés comme des attaques, ont fait bondir les fonctionnaires. Interrogée par RMC lundi soir, Clarisse Taron, la présidente du Syndicat de la Magistrature, ancré à gauche, a dénoncé la "montée en agressivité" de Marine Le Pen qui voit "l'étau judiciaire se resserrer autour d'elle".
"Un mépris affiché pour la justice"
Dans un communiqué diffusé lundi, le Syndicat de la Magistrature a également dénoncé lundi "les manoeuvres de déstabilisation de la justice", de Marine Le Pen.
"Au mépris affiché pour la justice viennent de s'ajouter des menaces édifiantes: après avoir refusé de se rendre à sa convocation, Marine Le Pen promet, si elle accédait au pouvoir, de demander des comptes aux policiers et aux juges en guise de représailles", poursuivent les magistrats.
Et de fait, Marine Le Pen s'en est directement pris à la magistrature dimanche, affirmant qu'ils étaient là pour "appliquer la loi", pas pour "l'inventer".
http://www.bfmtv.com/politique/les-fonctionnaires-repondent-aux-menaces-de-marine-le-pen-1111822.html