La liberté de la presse est un indicateur incontournable de la liberté d'expression d'un peuple.A chaque tour de vis d'un gouvernement autoritaire, la liberté d'informer est visée parmi les premières atteintes aux droits de l'homme. Les journalites emprisonnés, disparus, voire torturés se comptent chaque année par dizaines ( plus de 500 tués au cours de la dernière décennie dont 75 en 2006, 72 en 2004 ), pour avoir exercé leur métier, celui de transmettre l'information, la photo de l'évènement, du massacre, de la misère du monde.
Depuis le 20 septembre 2007, il est incarcéré à Niamey, où il risque jusqu’à trente ans de prison. Moussa Kaka, correspondant de RFI au Niger, est inculpé de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat ». Son crime ? Avoir contacté des rebelles touaregs pour une équipe de France 2, à qui il servait de « fixeur ». « Il est emprisonné pour avoir fait son métier, tout simplement », note Geneviève Goetzinger, directrice de l’information et des antennes de RFI. Pigiste régulier depuis une quinzaine d’années pour la radio internationale, Moussa Kaka avait demandé sa mise en liberté provisoire. Peine perdue : la mise en liberté du journaliste a été refusée le 12 février. La station se mobilise à nouveau, donc, dédiant à Moussa Kaka une journée spéciale. Lundi, différentes émissions seront axées sur la liberté de la presse (Appels sur l’actualité, à 9h10) ou la situation au Niger (Décryptage, à 14h41). Tout au long de la journée, des interviews et reportages seront consacrésau correspondant de la radio, tandis que des messages de soutien d’artistes et de personnalités se succéderont à l’antenne. Le 31 mars, RFI et Reporters sans frontières organiseront une soirée de solidarité « festive et politique » à Paris. ◆ L.LS. Lundi - Journée spéciale de soutien à Moussa Kaka - RFI
Depuis le 20 septembre 2007, il est incarcéré à Niamey, où il risque jusqu’à trente ans de prison. Moussa Kaka, correspondant de RFI au Niger, est inculpé de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat ». Son crime ? Avoir contacté des rebelles touaregs pour une équipe de France 2, à qui il servait de « fixeur ». « Il est emprisonné pour avoir fait son métier, tout simplement », note Geneviève Goetzinger, directrice de l’information et des antennes de RFI. Pigiste régulier depuis une quinzaine d’années pour la radio internationale, Moussa Kaka avait demandé sa mise en liberté provisoire. Peine perdue : la mise en liberté du journaliste a été refusée le 12 février. La station se mobilise à nouveau, donc, dédiant à Moussa Kaka une journée spéciale. Lundi, différentes émissions seront axées sur la liberté de la presse (Appels sur l’actualité, à 9h10) ou la situation au Niger (Décryptage, à 14h41). Tout au long de la journée, des interviews et reportages seront consacrésau correspondant de la radio, tandis que des messages de soutien d’artistes et de personnalités se succéderont à l’antenne. Le 31 mars, RFI et Reporters sans frontières organiseront une soirée de solidarité « festive et politique » à Paris. ◆ L.LS. Lundi - Journée spéciale de soutien à Moussa Kaka - RFI