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    liberté de la presse Empty liberté de la presse

    Message par bye Lun 10 Mar - 7:29

    La liberté de la presse est un indicateur incontournable de la liberté d'expression d'un peuple.A chaque tour de vis d'un gouvernement autoritaire, la liberté d'informer est visée parmi les premières atteintes aux droits de l'homme. Les journalites emprisonnés, disparus, voire torturés se comptent chaque année par dizaines ( plus de 500 tués au cours de la dernière décennie dont 75 en 2006, 72 en 2004 ), pour avoir exercé leur métier, celui de transmettre l'information, la photo de l'évènement, du massacre, de la misère du monde.



    Depuis le 20 septembre 2007, il est incarcéré à Niamey, où il risque jusqu’à trente ans de prison. Moussa Kaka, correspondant de RFI au Niger, est inculpé de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat ». Son crime ? Avoir contacté des rebelles touaregs pour une équipe de France 2, à qui il servait de « fixeur ». « Il est emprisonné pour avoir fait son métier, tout simplement », note Geneviève Goetzinger, directrice de l’information et des antennes de RFI. Pigiste régulier depuis une quinzaine d’années pour la radio internationale, Moussa Kaka avait demandé sa mise en liberté provisoire. Peine perdue : la mise en liberté du journaliste a été refusée le 12 février. La station se mobilise à nouveau, donc, dédiant à Moussa Kaka une journée spéciale. Lundi, différentes émissions seront axées sur la liberté de la presse (Appels sur l’actualité, à 9h10) ou la situation au Niger (Décryptage, à 14h41). Tout au long de la journée, des interviews et reportages seront consacrésau correspondant de la radio, tandis que des messages de soutien d’artistes et de personnalités se succéderont à l’antenne. Le 31 mars, RFI et Reporters sans frontières organiseront une soirée de solidarité « festive et politique » à Paris. ◆ L.LS. Lundi - Journée spéciale de soutien à Moussa Kaka - RFI
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    Message par Rabasse du sud Lun 10 Mar - 10:48

    Niger : le correspondant de RFI incarcéré sans charges

    NIAMEY (AFP) - 25/09/2007 08h27 - Le correspondant de Radio France Internationale (RFI) au Niger, Moussa Kaka, a été incarcéré lundi après-midi à Niamey après une brève comparution devant le procureur de la république, qui ne lui a cependant notifié aucune charge, selon des témoins et son avocat.

    Le mardi 25 septembre 2007



    Moussa Kaka
    © AFP/Archives - Seyllou
    E journaliste a été amené vers 17H00 (16H00 GMT) au bureau du procureur à bord d'une voiture des gendarmes, et, dix minutes plus tard seulement, il a été emmené à la prison civile de Niamey, ont rapporté des témoins.

    "Le procureur de la république a décidé de l'envoyer en prison sans avoir notifié de charges", a déclaré à des journalistes Me Moussa Coulibaly, l'avocat de Moussa Kaka. "Le procureur l'a +mis à disposition+ et indiqué qu'il l'entendra mardi (25 septembre), c'est illégal", s'est insurgé l'avocat.

    Selon Me Coulibaly cette décision est "la première violation de la loi" à l'encontre de son client, qui a été placé en garde à vue depuis jeudi après son interpellation par les gendarmes : "C'est illégal ! il n'y a aucune disposition légale qui permet à la justice d'envoyer M. Kaka en prison alors qu'aucune charge ne lui a été notifiée". "Son délai de garde à vue de deux fois 48 heures a expiré lundi (24 septembre), le procureur devait l'entendre et lui lire les charges retenues contre lui", a poursuivi l'avocat.

    Moussa Kaka a été interpellé jeudi pour des liens présumés avec les rebelles touareg et gardé au secret à la gendarmerie de Niamey jusqu'à son apparition lundi au Palais de justice. Responsable de la radio locale Saraouniya et correspondant au Niger de Reporters sans frontières (RSF), M. Kaka a été interpellé jeudi par des gendarmes dans les locaux de sa radio.

    Vendredi, le procureur général près la Cour d'Appel de Niamey, Adama Harouna, avait déclaré que Moussa Kaka était poursuivi pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" en raison de ses liens présumés avec le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ, rébellion touareg). Ce mouvement, apparu en février 2007, a mené plusieurs attaques contre des postes militaires dans le nord du Niger, région riche en uranium.

    Les journalistes du Niger, RFI, RSF ainsi que le Comité pour la protection des journalistes, une ONG dont le siège est à New York, ont tous demandé la libération de M. Kaka.

    © La Conscience/AFPliberté de la presse Moussa_Kaka
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    Message par Rabasse du sud Lun 10 Mar - 10:50

    http://www.rsf.org/article.php3?id_article=25693liberté de la presse Moussa_KAKA
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    Message par bye Lun 10 Mar - 11:04

    merci, cher Rabasse du Sud, pour ce complément d'infos.

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    Message par Rabasse du sud Lun 24 Mar - 21:34

    NIGER19.03.2008

    Six mois après son arrestation, il est temps de libérer Moussa Kaka
    Six mois après l’arrestation, le 20 septembre 2007, de Moussa Kaka, correspondant de Radio France Internationale (RFI) au Niger, l’Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (ANEPI) et le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH) se sont associés à Reporters sans frontières pour signer un appel commun pour sa libération :


    "Moussa Kaka, Niamey, RFI". Depuis six mois, plus personne n’entend cette signature. Un journaliste connu et reconnu ne peut plus parler de son pays. Les Africains qui vivent l’oreille collée à leur poste de radio n’ont plus d’interlocuteur à Niamey. Le Niger est muet.

    Puisqu’il est prisonnier, c’est Moussa Kaka qui est devenu un sujet d’actualité. Depuis six mois, son nom ne résonne plus sur les ondes des radios et des télévisions que pour annoncer la mauvaise nouvelle de son maintien en prison.

    Nous sommes journalistes. Nous savons que, en Europe comme en Afrique, ce métier est difficile. Il est parfois ingrat. Il peut être dangereux. Pour les gouvernements, il est souvent irritant. Mais il est indispensable pour qui veut laisser respirer un pays. "Qui veut du miel doit avoir le courage d’affronter les abeilles", disent les Sénégalais.

    Six mois, cela suffit. Il est temps que le Niger revienne dans le concert des nations démocratiques africaines. Libérer Moussa Kaka, c’est débarrasser le Niger de ces nuages sombres qui l’écrasent depuis six mois. C’est l’affranchir du poids du soupçon, du reproche, d’une crise qui n’a que trop duré.

    Reporters sans frontières
    Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (ANEPI)
    Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH)"


    A la date du 19 mars 2008, Reporters sans frontières et RFI ont reçu 2244 messages de soutien pour Moussa Kaka aux adresses : moussa@rsf.org ou liberezmoussa@rfi.fr

    Enfin, les trois organisations réaffirment leur solidarité avec Boubacar Gourouza, directeur de publication du bimensuel indépendant L’Eveil Plus, incarcéré dans la même prison que Moussa Kaka après avoir été condamné le 6 mars 2008 à un mois de prison ferme. Il lui est reproché d’avoir prétendument "discrédité" une décision de justice en comparant deux verdicts dans son journal.
    bye
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    liberté de la presse Empty Re: liberté de la presse

    Message par bye Dim 6 Avr - 18:50

    mardi 1er avril 2008



    La première Rencontre Latinoaméricaine contre
    le Terrorisme Médiatique
    a eu lieu des 27 au 30 Mars à Caracas
    (Venezuela).
    http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article64117


    Cette rencontre comprenait des journalistes, des "communiquants"
    et étudiants en communication d’Amérique Latine, des Caraïbes et du Canada (14
    pays sur le continent américain).

    Elle a donné lieu à la "Déclaration de
    Caracas"
    qui dénonce l’usage de la falsification par les
    multinationales de l’information comme une agression massive et permanente
    contre les peuples et les gouvernements qui luttent pour la paix, la justice et
    l’"inclusion" (= le contraire de l’exclusion. pas trouvé de mot en
    Français!).

    "Le terrorisme médiatique est la première expression et la
    condition nécessaire au terrorisme militaire et économique que le Nord
    industrialisé emploie pour imposer à l’humanité son hégémonie impériale et sa
    domination néo-colonaile" dit le texte.

    Il ajoute que, en tant que tel, "c’est un ennemi de la liberté, de
    la démocratie et de la société ouverte, et il doit être considéré comme la peste de la culture contemporaine"

    Le document souligne que l’information doit être considérée comme
    un droit fondamental des peuples, et non comme une marchandise.

    Il ajoute : "Non seulement la SIP mais des groupes de choc comme
    "Reporters Sans Frontières" obeissent à Washington en falsifiant la réalité.
    Dans ce contexte, l’Union européenne joue un rôle honteux, en contradiction avec
    la lutte hroîque de son peuple contre le "nazi-fascisme" ("el
    nazi-fascismo").

    La Rencontre Latinoaméricaine établit la nécessité de créer une
    Plate-forme Internationale Contre le Terrorisme
    Médiatique
    et une nouvelle réunion aua lieu pour ce faire avant deux
    mois. Elle exhorte les chefs d’Etat d’Amérique latine et des Caraïbes à inclure
    le thème du terrorisme médiatique dans toutes les réunions
    internationnales.http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article64117

    En
    espagnol: http://www.abn.info.ve/go_news5.php?articulo=126554&lee=1
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    Message par Rabasse du sud Ven 9 Mai - 11:45

    Sarko accuse la presse d'être responsable de s achute de popularité!

    L’homme qui fait cette semaine la couverture de Paris Match tout en œillades et roucoulades pour sa nouvelle épouse, est odieusement maltraité par la presse. L’injustice ayant apparemment échappé aux députés UMP reçus mercredi à l’Elysée, Nicolas Sarkozy leur a détaillé ces manquements destinés à lui nuire. Une formule lapidaire plus tard, l’Express, le Parisien mais aussi l’AFP en avaient pris pour leur grade sous les ors de la salle des fêtes (Libération n’était pas dans le lot). Leur faute : ne pas avoir assez relayé la condamnation de Ségolène Royal en conflit aux prud’hommes avec deux ex-collaboratrices.



    Sur le même sujet
    L’AFP mise en cause par Sarkozy, le PDG défend ses journalistes


    Très en verve, Sarkozy étend alors sa chasse à Marianne dont il a peu goûté la une («Putain, 4 ans !») et au Journal du Dimanche (dont le directeur de la rédaction vient d’être débarqué), coupable de ne pas avoir publié dimanche un sondage un peu moins mauvais que les autres sur sa récente intervention télévisée. Et le Président de gronder les députés : «J’ai été obligé de décrocher mon téléphone et d’appeler certains d’entre vous» pour qu’ils rédigent des communiqués. Et de houspiller des élus passablement perplexes : «Dans un pays où il n’y a plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition.» Cette analyse, Nicolas Sarkozy la développe auprès de tous ses interlocuteurs depuis qu’il chute dans les sondages. Il estime que la presse s’acharne contre lui pour des «raisons davantage commerciales qu’idéologiques» , persuadé que le «Sarko bashing» fait vendre.





    Reste que cette attaque de mercredi contre les médias, punching-ball récurrent de l’hôte de l’Elysée, aurait pu passer relativement inaperçue. Telle n’était apparemment pas l’intention du chef de l’Etat. Tard mercredi soir, l’UMP décide de faire monter la pression d’un cran en accusant carrément l’AFP de «censure» dans un communiqué titré : «Deux poids deux mesures.
    »

    Hic. Signés des trois porte-parole de l’UMP, le texte d’avant-hier est en réalité inspiré par un seul : Frédéric Lefebvre, ex-porte-flingue du Sarkozy ministre de l’Intérieur, devenu député sans avoir été élu, suite à l’entrée au gouvernement d’André Santini, député et maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), toujours sous le coup d’une mise en examen. Le départ de Cécilia - qui le détestait - a accompagné son retour en grâce auprès de Sarkozy, et sa récente nomination comme porte-parole de l’UMP. Or, Frédéric Lefebvre a un petit compte à régler avec l’AFP depuis le 30 avril. Ce jour-là, Nicolas Sarkozy, à nouveau en chute dans les sondages, a «rincé» , selon un participant, les dirigeants de l’UMP réunis à l’Elysée. Il leur a reproché leur manque d’initiative et de combativité pour le défendre. Sommés de se remuer, les proches de Sarkozy sont sur le gril. D’où l’initiative de Lefebvre lobbyiste, prolixe en déclarations superfétatoires, qui, le jour même, enjoint une journaliste de l’agence de presse de diffuser un énième communiqué stigmatisant, au nom de l’UMP, la condamnation de Ségolène Royal.


    Le hic, c’est que, remontant déjà au 10 avril, l’arrêt de la Cour d’appel de Rennes qui condamne la présidente du Poitou-Charentes a déjà été abondamment commenté sur le fil AFP, notamment par Jean-Pierre Raffarin, son prédécesseur (UMP). Le communiqué de Lefebvre du 30 avril n’apportant rien de nouveau au débat, la journaliste l’éconduit. Fureur du porte-parole qui se fend dans l’heure qui suit d’une lettre cinglante au directeur de l’AFP. Et, dopé mercredi par Sarkozy, finit par accuser l’agence de «censure» . Cette «affaire» a eu des répercussions au sein de l’AFP, puisque le PDG de l’agence, Pierre Louette, s’est fendu hier soir d’une note interne dans laquelle il dénonce «la vigueur des attaques» et précise : «Notre meilleure défense est le respect scrupuleux des règles éditoriales qui sont les nôtres.
    »

    «Défiance». La charge du Président a été jugée «indigne» par François Hollande. «Décidément, Nicolas Sarkozy ne change pas. Il pense que s’il est en difficulté aujourd’hui dans les sondages et rencontre la défiance des Français à son égard, c’est la faute de la presse», s’est désolé le premier secrétaire du PS.


    Au-delà de cette polémique, Jean-Pierre Mignard, avocat de Ségolène Royal, estime que «cette exploitation de l’arrêt de la cour d’appel est indécente. Le Président veut le transformer en tract de l’UMP». Estimant diffamatoires les commentaires de Raffarin sur l’affaire qu’il a qualifiée de «délinquance sociale», il annonce son intention de saisir le procureur de la République : «On est aux prud’hommes, pas devant un tribunal correctionnel!» Un procès Raffarin-Royal : voilà une affaire que la presse devrait couvrir abondamment.


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    Message par Rabasse du sud Sam 10 Mai - 10:19

    QUOTIDIEN : samedi 10 mai 2008
    3 réactions
    e PDG de l’Agence France-Presse fait de la résistance. Alors que l’AFP avait durement été mise en cause mercredi - par Nicolas Sarkozy, puis par les porte-parole de l’UMP -, son patron, Pierre Louette, a mis les points sur les «i», en affirmant que l’agence n’a pas vocation à «devenir une machine à diffuser des communiqués».

    «Choix». Cette mise au point intervient après de nouvelles déclarations de Frédéric Lefebvre, l’un des porte-parole du parti sarkozyste, reprochant à l’agence de ne pas avoir publié un de ses textes. «La rédaction a des règles de fonctionnement qui reposent sur la notion de choix faits en permanence parmi la multiplicité des faits, des événements, des déclarations», a déclaré Pierre Louette, qui ne tient «évidemment pas à alimenter une polémique avec un élu porte-parole d’un grand parti politique». Frédéric Lefebvre a réaffirmé vendredi matin sur France Inter que si «les journaux, les radios sont libres», il ne «reconnaît pas à une agence de presse une ligne éditoriale quand il s’agit de traiter un communiqué d’un parti politique».

    Le porte-parole de l’UMP a visiblement l’AFP dans le collimateur : le 1er mai, il avait écrit au PDG de l’agence pour se plaindre qu’elle n’ait pas traité un communiqué dans lequel il attaquait le PS et Ségolène Royal sur sa condamnation en appel dans un procès intenté par deux ex-collaboratrices. Réponse de la direction de l’agence : «L’affaire de la condamnation de Mme Royal a été largement traitée sur les fils de l’AFP, qui ne saurait par ailleurs répercuter systématiquement les très nombreux communiqués qu’elle reçoit. Le choix de traiter ou pas un communiqué dépend de sa valeur informative.»

    «Charge». Mercredi, devant des députés UMP, Nicolas Sarkozy s’en était pris à plusieurs médias, les accusant de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Royal. Il avait cité l’Express, Marianne, le Parisien, l’AFP et le Journal du dimanche. «Il a fait une charge très importante contre la presse en disant que dans un pays où il n’y a plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition», avait relaté l’ex-ministre Marie-Anne Montchamp. Quelques heures plus tard, l’UMP avait de nouveau accusé l’AFP de «censure» pour n’avoir pas diffusé un de ses communiqués.

    Dans une note interne diffusée jeudi, Pierre Louette a rappelé que «la vigueur des attaques venues de la gauche, hier, avec Mme Royal, ou de la droite aujourd’hui, sont le meilleur indicateur externe de notre neutralité et absence de parti pris». Les syndicats de l’AFP (CFDT, SNJ, FO, CGT et SUD) et la Société des Journalistes (SDJ) ont «condamné fermement» les «tentatives de pressions politiques» sur l’agence.
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    Message par bye Mer 21 Mai - 5:59

    Après la polémique sur la couverture de l'actualité politique par l'Agence France-Presse, son PDG, Pierre Louette, calme le jeu et insiste sur « l'objectivité » de ses journalistes. La crise intervient alors que l'AFP tente d'obtenir de l'Etat de nouveaux moyens financiers et un toilettage de son statut pour se développer et faire face aux nouveaux enjeux de la révolution numérique.
    Au cours des quinze derniers jours, l'AFP a été sous les feux des critiques de l'UMP et du gouvernement qui lui reprochent d'avoir une ligne éditoriale. Quelle est votre position ?

    Je suis certain que nous allons très vite dépasser cet épisode polémique. L'agence n'est en conflit ni avec l'UMP ni avec aucun autre parti. Elle accomplit son travail selon des principes communs à toutes les agences de presse. Je m'inscris en faux contre l'idée qu'il existerait une « ligne éditoriale » de l'agence. C'est une expression malheureuse. Il y a un ensemble de règles de traitement mises en place depuis des décennies qui garantissent le caractère le plus objectif de la couverture de l'actualité. Cette objectivité comme la rapidité et la pertinence de nos 1.500 journalistes sont des qualités qui sont reconnues à la marque AFP par une dizaine de milliers de clients dans le monde. Tout récemment encore, l'acteur mondial qu'est Dow Jones a choisi après des mois de compétition de s'abonner aux services de l'agence et d'évincer AP.
    Les syndicats, eux, voient derrière les critiques une tentative de dé- stabilisation pour préparer la modification du statut de l'agence...

    Je ne crois pas du tout à une opération de déstabilisation. Ni à une volonté de remettre en cause les statuts...
    Vous êtes vous-même favorable à une évolution du statut de l'AFP. Dans quel sens doit-il changer ?

    Je pense en effet que le statut de l'AFP, qui date de 1957, a besoin d'un toilettage. Pour citer un exemple concret, les correspondants étrangers - hors Europe - ne peuvent toujours pas voter aux élections du personnel. Ce n'est plus adapté aujourd'hui. Et je pourrais en citer plein d'autres. Par ailleurs, dans le prochain contrat d'objectif et de moyens (COM), il faut trouver une formule qui permette de mettre à disposition de l'agence des ressources suffisantes. L'AFP est un organisme autonome sui generis. Je serais pour ma part favorable à la mise en place d'un système de fondation, qui détienne une action préférentielle dans une entreprise qui aurait du capital libéré en actions. Mais ce système n'existe pas encore en France.
    Cela signifie-t-il que l'AFP pourrait ouvrir son capital à des acteurs privés ?

    Je ne suis pas particulièrement favorable à l'arrivée de capitaux privés. Et surtout je n'y crois pas. Lorsque l'on regarde l'ensemble du paysage des agences de presse dans le monde, on constate que ce secteur n'est pas dans un schéma de rentabilité financière de nature à attirer des partenaires privés. On est donc très loin de toute idée de privatisation de l'agence ! L'AFP doit demeurer un « bien public », un « bien commun ». Cela n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui où les sources d'informations sont multiples. C'est une chance pour la démocratie d'avoir un producteur d'informations mondiales indépendant.
    Les discussions avec l'Etat sur l'adoption du prochain COM ne sont toujours pas finalisées. Quelles sont les grandes lignes ?

    Nous ne sommes pas loin d'un texte qui nous permettrait d'arriver à un bon point d'équilibre. Il est prévu une hausse des abonnements de l'Etat pour les indexer sur l'inflation. Ils resteront autour de 40 % de notre chiffre d'affaires. Par ailleurs, nous demandons à l'Etat un financement exceptionnel de 20 millions d'euros sur cinq ans pour la refonte de notre système informatique. Il s'agit de passer à un système de production multimédia qui permette d'associer au texte des liens hypertextes donnant accès à des photos, de l'infographie, des vidéos, le tout en six langues. Nous devons permettre aux clients d'aller chercher de l'information en fonction de leurs besoins dans nos bases et non plus seulement de recevoir des dépêches.
    En 2007, l'agence a gagné 6 millions d'euros, et plus de 3 millions hors résultats exceptionnels. Confirmera-t-elle ces bonnes performances cette année ?

    Nous n'atteindrons probablement pas ce niveau en 2008. L'année sera forcément moins bonne du fait des jeux Olympiques à Pékin, où nous allons envoyer plus de 150 journalistes et du Championnat d'Europe de football. Ces événements exceptionnels nous coûtent cher. J'espère toutefois un résultat à l'équilibre ou légèrement positif.
    Comment le modèle de l'AFP doit-il évoluer ?

    Le monde change. L'AFP doit prendre des positions et proposer de nouveaux services à ses clients. Nous avons déjà commencé à rattraper notre retard dans le multimédia. Les produits multimédias représentent 15 % du chiffre d'affaires de l'agence et sont en croissance de 27 %. Yahoo!, Orange sont devenus des clients. Nous avons pris une participation de 34 % au capital de Citizenside, une plate-forme qui permet de diffuser les photos ou vidéos réalisées par des particuliers. Citizenside a notamment rendue publique la première vidéo de Jérôme Kerviel. Dans le cadre du prochain COM, l'agence propose à la presse française de créer une nouvelle alliance pour développer des services sur mesure pour la presse quotidienne nationale et régionale qui souhaitent étoffer leur site Internet ou proposer leurs contenus sur téléphones mobiles.
    Quel bilan faites-vous de l'accord signé l'an dernier avec Google News ?

    Cet accord nous a d'abord permis de régler le différend qui nous opposait à Google News et d'obtenir une rémunération pour nos productions qui étaient exploitées. Ensuite, la grande question était de savoir si la reprise de nos contenus par Google détournerait le trafic des autres sites. C'était une crainte des éditeurs de journaux. Nous constatons que ce n'est pas le cas. Le référencement par Google News des dépêches AFP augmente en réalité le trafic des sites de destination, notamment ceux des journaux à forte valeur ajoutée.
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    Message par bye Mer 21 Mai - 6:05

    "Les politiciens de droite jettent les journalistes en pâture à l'opinion publique", dénonce le syndicat de journalistes après les attaques du chef de l'Etat contre la presse. Le SNJ rappelle pour sa part que le bilan tiré de sa première année de présidence "est particulièrement accablant pour la liberté de la presse".

    Nicolas Sarkozy (Sipa)

    Nicolas Sarkozy (Sipa)
    Le syndicat de journalistes SNJ-CGT dénonce dans un communiqué, vendredi 9 mai, la "guerre totale contre l'information" que livrent, selon lui, les "patrons" et les "politiciens de droite".
    "Les patrons se cachent derrière un (faux) argument économique pour transformer les rédactions en bureau de mise en pages des communiqués triomphant des politiciens. Les politiciens de droite, eux, jettent les journalistes en pâture à l'opinion publique, tentant de faire croire que les professionnels de l'information sont la cause de la crise qui secoue la France", écrit notamment le syndicat, qui réagit aux attaques de Nicolas Sarkozy et de l'UMP contre plusieurs médias.

    Sarkozy accuse la presse

    De son côté, le Syndicat national des journalistes (SNJ) a qualifié jeudi de "consternant" les propos du chef de l'Etat. Le président, qui a reçu mercredi les députés UMP pour son premier anniversaire à l'Elysée, a accusé la presse de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices, selon des participants à cette réception.
    Nicolas Sarkozy a cité L'Express, Marianne, Le Parisien, l'AFP et Le Journal du Dimanche, ont précisé certains participants.
    "A en croire les déclarations de certains députés UMP ayant participé au déjeuner du 7 mai à l'Elysée, le président de la République s'y est montré particulièrement sévère vis-à-vis de la presse", écrit le SNJ dans un communiqué intitulé "Nicolas Sarkozy s'attaque à la presse : consternant".

    "Abracadabrantesque"

    "Il est singulièrement 'abracadabrantesque' de constater que Nicolas Sarkozy attaque ainsi les journalistes en privé, alors que le bilan tiré par le SNJ de sa première année de présidence est particulièrement accablant pour la liberté de la presse", indique le syndicat.
    "Au lieu de continuer à vouloir faire des journalistes les boucs émissaires de ses déboires dans les sondages, le président de la République serait mieux inspiré d'écouter les inquiétudes grandissantes d'une profession en crise. Et de l'aider à retrouver les conditions d'exercer pleinement, et en toute indépendance, sa mission d'informer auprès des citoyens de ce pays", ajoute le SNJ.

    "Confiscation de l'information pluraliste"

    Le SNJ-CGT inscrit les propos de Nicolas Sarkozy dans le cadre d'une "offensive" des patrons et de la droite. Cette offensive s'illustre notamment par le plan de licenciements au quotidien Le Monde, le guichet "départ" ouvert au quotidien Le Figaro, ou encore la nomination d'Antoine Arnault, fils de Bernard Arnault, au comité d'indépendance éditoriale du journal Les Echos. Le syndicat cite également l'opération policière visant la rédaction de Radio Frequenza Amora (station corse du réseau de radios locales France Bleu), les critiques du président Nicolas Sarkozy contre plusieurs organes de presse, et finalement les attaques du député Frédéric Lefebvre contre l'Agence France-Presse (AFP).
    Le SNGJ-CGT "appelle tous les démocrates à réagir contre cette volonté de confiscation de l'information pluraliste, vérifiée, recoupée et mise en perspective" et "appelle les rédactions à refuser toutes les mesures visant à empêcher les journalistes de remplir totalement leur responsabilité sociale".
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    Message par bye Dim 31 Aoû - 9:26

    *Radio France Internationale licencie son journaliste pro-arabe Richard
    Labévière.
    *http://www.republique-des-lettres.fr/10492-richard-labeviere.php

    Richard Labévière est journaliste à Radio France Internationale (RFI) et
    auteur de plusieurs ouvrages sur le Proche-Orient: Les Dollars de la
    terreur (1999), Bethléem en Palestine (avec Pierre Péan, 2000), Oussama
    Ben Laden (2002) et Le grand retournement (2006). On lui doit aussi
    d'avoir participé à la rédaction du Dictionnaire Mondial de l'Islamisme
    et, plus récemment, d'avoir co-écrit avec le philosophe Bruno Jeanmart
    un Bernard-Henri Lévy ou La règle du Je (2007). À titre d'Éditorialiste,
    Grand reporter, Rédacteur en chef et animateur de l'émission
    "Géopolitique", Richard Labévière couvre depuis longtemps pour RFI
    l'actualité du Proche-Orient, dont notamment le conflit
    israélo-palestinien. S'il est toujours attentif à respecter les faits,
    il n'hésite toutefois pas à exprimer certaines positions pro-arabes et à
    révèler les quelques vérités politico-historiques qui fâchent Israël.
    Cela lui vaut d'être dans la ligne de mire des militants sionistes qui,
    depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, disposent désormais d'un
    vaste réseau d'influence dans les grands médias français, qu'ils soient
    publics ou privés, de droite comme de gauche.
    Richard Labévière n'a donc pas échappé à l'actuelle chasse aux sorcières
    visant à écarter de la profession, le plus souvent sous de très
    nauséabonds procès en antisémitisme, tout journaliste ne diffusant pas
    la propagande pro-israélienne officielle. Il n'a en effet pas fallu
    longtemps à la nouvelle holding de l'audiovisuel extérieur mise en place
    ce printemps par l'Elysée, France Monde, dont les rênes ont été confiées
    au publicitaire Alain de Pouzilhac et à la journaliste Christine Ockrent
    -- compagne à la ville du ministre des Affaires étrangères Bernard
    Kouchner -- pour faire taire la voix non-conforme de Richard Labévière.
    Après huit années de service, il vient purement et simplement d'être
    licencié de Radio France Internationale pour "faute grave". Quelle faute
    ? la diffusion, non-autorisée par la direction de la rédaction, selon
    les dires de celle-ci, d'une interview exclusive de Bachar al-Assad
    réalisée à Damas juste avant la venue en France du président syrien.
    Pour RFI, c'est en effet une grave faute professionnelle d'obtenir un
    entretien exclusif avec un chef d'Etat.
    Richard Labévière n'accepte pas ce licenciement qu'il juge abusif,
    d'autant qu'il semble avoir été décidé arbitrairement par Alain de
    Pouzilhac sans même la tenue normale d'un Conseil de discipline. Pour le
    journaliste, qui a déjà été écarté de certaines de ses fonctions à RFI
    après avoir soutenu son collègue Alain Ménargues -- auteur de deux
    livres anti-israéliens (Les Secrets de la guerre du Liban et Le Mur de
    Sharon) et contraint du coup à la démission sur ordre de l'ambassadeur
    d'Israël en France --, il s'agit ni plus ni moins d'un "licenciement
    politique" pour "délit d'opinion". Dans une vidéo diffusée sur internet
    (Voir ci-contre), Richard Labévière dénonce l'actuelle "orwellisation de
    la presse française" ainsi que "la volonté d'imposer une lecture unique,
    néo-conservatrice et inconditionnellement pro-israélienne des crises et
    des relations internationales". [...] "Défendre la liberté d'expression
    et les droits de l'homme face à leurs violations caractérisées en Chine
    ou ailleurs, c'est bien, à condition de s'appliquer à soi-même ces beaux
    principes et de commencer par balayer devant sa porte", ajoute-t-il. Un
    comité de soutien dénonce aussi cette nouvelle atteinte au pluralisme
    journalistique. Une pétition de soutien
    (www.ipetitions.com/petition/Labeviere2008/) a été lancée et le Conseil
    des Prudhommes a été saisi du dossier.
    Après le licenciement du caricaturiste Siné par Charlie-Hebdo, l'affaire
    Richard Labévière illustre le climat de "Maccarthisme" pro-israélien qui
    règne désormais au sein des rédactions. Nombreux sont en effet les
    journalistes menacés de voire leur carrière brisée s'ils abordent les
    questions du Proche-Orient de façon trop indépendante. Certains d'entre
    eux ont même été menacés de mort par les ligues juives extrêmistes qui
    flirtent maintenant ouvertement avec la droite raciste la plus
    réactionnaire et la plus violente tout en bénéficiant d'une étonnante
    tolérance du Ministère de l'Intérieur. Et la terreur fonctionne puisque
    l'inquisition, la diffamation, la censure et la désinformation la plus
    éhontée sont désormais de mise sur les questions israélo-arabes dans
    l'ensemble de la presse française dite "de référence". Outre la
    placardisation des journalistes récalcitrants, de nombreux intellectuels
    -- de Pascal Boniface à Edgar Morin en passant par Alain Badiou, Alfred
    Grosser, Pierre Péan, Philippe Cohen, Jacques Bouveresse, José Bové,
    Sami Naïr, Daniel Mermet, Charles Enderlin, Noam Chomsky, Pierre
    Bourdieu, Danièle Sallenave, Rony Brauman, Michel Wieviorka, etc... --
    sont aussi régulièrement traînés au banc d'infamie simplement pour avoir
    osé critiquer la désastreuse politique d'Israël.
    Le temps où les intellectuels juifs menaient des combats éclairés,
    contestant l'idée même d'un "Etat juif" et défendant ardemment la
    liberté d'expression et d'opinion, est bel et bien révolu.
    Copyright © N. B. / La République des Lettres, vendredi 22 août 2008

    * *

    Autres liens :
    Licenciement de Richard Labévière, rédacteur en chef à RFI
    http://www.acrimed.org/article316.html

    29 AOÛT 2008
    *Pourquoi les époux Kouchner veulent-ils la tête de Richard Labévière ?
    *(Extrait)
    La direction du pôle audiovisuel public extérieur de la France a
    signifié son licenciement à Richard Labévière, rédacteur-en-chef à Radio
    France Internationale (RFI). Cette décision soulève une tempête dans
    l'audiovisuel public, mais aussi aux Affaires étrangères et à la
    Défense, tant elle semble motivée par des considérations exclusivement
    politiques.
    La totale :
    http://www.voltairenet.org/article157941.html

    Une pétition de soutien peut être signée en ligne.
    http://www.ipetitions.com/petition/Labeviere2008/index.html

    Richard Labévière dénonce l'orwellisation de la presse française
    http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=20762
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    Message par Rabasse du sud Jeu 17 Déc - 12:40

    Bolloré poursuit 2 journalistes de F.Inter




    AFP
    15/12/2009 | Mise à jour : 19:13






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    Deux journalistes français de la radio
    publique France Inter ont comparu aujourd'hui devant le tribunal
    correctionnel de Paris, accusés de diffamation par l'homme d'affaires
    français Vincent Bolloré pour un reportage décrivant "l'empire" que
    s'est taillé l'industriel au Cameroun.

    Intitulé "Cameroun, l'empire noir de Vincent Bolloré", le reportage, réalisé par Benoît Collombat, avait été diffusé le 29 mars 2009 sur France Inter,
    dans l'émission Interception présentée par Lionel Thompson. Benoît
    Collombat y interviewait de nombreux témoins, pour la plupart
    camerounais, qui dénoncaient des pratiques de Bolloré au Cameroun, où
    le groupe contrôle en grande partie le port autonome de la capitale
    économique Douala, les chemins de fer et des palmeraies.

    A l'audience, l'avocat de Bolloré, Me Olivier Baratelli, a demandé le
    renvoi du procès. La justice a fixé au mois de mars les prochaines
    audiences, mais a tout de même décidé d'entendre les quatre témoins
    camerounais cités par la défense.

    "Je considère qu'un pays qui est à l'abandon et où chacun peut venir
    faire ce qu'il veut est une république bananière et que M. Bolloré
    profite" de cette situation, a témoigné le journaliste camerounais et
    directeur du quotidien Le Messager, Pius Njawé. Selon lui, le groupe
    Bolloré est "une illustration parfaite de la Françafrique". France
    Inter a eu raison, selon lui, de réaliser un tel reportage car "ce sont
    des pratiques qui n'honorent ni le gouvernement du Cameroun, ni le
    groupe Bolloré". C'était "un travail d'utilité publique", a-t-il
    insisté.

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