Vendredi, à Monaco, Sarkozy a pris la plus belle voix d'un Martin Luther King enflammé, pour s'exclamer : "J'ai fait un rêve, c'est que les peuples de la Méditerranée du Nord comme du Sud soient aussi imaginatifs et courageux que les peuples d'Europe continentale". Merci pour eux !
En Afrique, la plume qui a servi à cracher la rancoeur de peuples blessés par le discours de Dakar est à peine sèche, que Nicolas Sarkozy secoue à nouveau l'encrier. « J'ai fait un rêve, c'est que les peuples de la Méditerranée du Nord comme du Sud soient aussi imaginatifs et courageux que les peuples d'Europe continentale » a-t-il clamé à la sortie d'une réunion sur le développement durable, co-présidée avec le Prince Albert II.
Sous-entendant de façon presque vulgaire que les peuples méditerranéens ont du pain sur la planche pour rattraper leurs tares intellectuelles et morales vis-à-vis des peuples de l'Union Européenne. Au moins cette fois-ci a-t-il eu la délicatesse de préciser « du Nord comme du Sud »... On pourrait presque croire qu'il y inclut le peuple Français ? Mais non, car juste après, il enchaîne en leur demandant de prendre exemple sur la France qui a su se réconcilier avec son voisin allemand, après la deuxième guerre mondiale.
Rappel du moment fort du désormais fameux discours de Dakar : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine ni pour l'idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, [...] l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout semble être écrit d'avance. Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin ».
En Afrique, la plume qui a servi à cracher la rancoeur de peuples blessés par le discours de Dakar est à peine sèche, que Nicolas Sarkozy secoue à nouveau l'encrier. « J'ai fait un rêve, c'est que les peuples de la Méditerranée du Nord comme du Sud soient aussi imaginatifs et courageux que les peuples d'Europe continentale » a-t-il clamé à la sortie d'une réunion sur le développement durable, co-présidée avec le Prince Albert II.
Sous-entendant de façon presque vulgaire que les peuples méditerranéens ont du pain sur la planche pour rattraper leurs tares intellectuelles et morales vis-à-vis des peuples de l'Union Européenne. Au moins cette fois-ci a-t-il eu la délicatesse de préciser « du Nord comme du Sud »... On pourrait presque croire qu'il y inclut le peuple Français ? Mais non, car juste après, il enchaîne en leur demandant de prendre exemple sur la France qui a su se réconcilier avec son voisin allemand, après la deuxième guerre mondiale.
Rappel du moment fort du désormais fameux discours de Dakar : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine ni pour l'idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, [...] l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout semble être écrit d'avance. Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin ».
Source : Les mots ont un sens