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    Message par Glode Sam 28 Juin - 22:36

    Hello,
    Tout le monde se pose la question "Pourquoi nous avons des inondations à chaque grosse pluie?"
    C'est le bitum,
    C'est le béton,
    C'est le réchauffement,

    Personne ne dit que c'est l'agriculture moderne!

    Et pourtant l'agriculture à une très grosse part, dans ces catrastrophes que subissent les gens des villes et villages.
    Je vous invite à voir une vidéo qui va vous éclairée sur ça et sur d'autres problèmes de l'agriculture actuelle. Aujourd'hui les gens meurent à 90 ans 100 ans mais ne nous trompons pas, c'est la génération qui a passée la moitié de sa vie à manger bio et qui a eu le bénéfice des avancées de la médecine.
    Qu'en sera t-il pour notre génération qui à vécu que dans les pesticides, fongicides,engrais, hybrides, hormones, Dioxine, et maintenant OGM ?
    "Nous ne faisons plus de cultures en Europe. Nous gèrons de la pathologie végétale.... " Voir cette vidéo de Claude Bourguignon Chercheur qui a quitté l'INRA et qui dresse maintenant qu'il est libre, l’état des lieux de ce massacre. Bon appétit ! http://et51claude.e-monsite.com/rubrique,ogm,1023906.html
    Vous ne regretterez pas d'écoutez cette vidéo interview jusqu'au bout.

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    Message par Manumax Sam 28 Juin - 23:07

    Oui, c'est le fameux documentaire "Alerte à Babylone", très interessant, beaucoup de reflexion dans un même sujet, ça fait peur.

    Le documentaire entier traite de beaucoup d'aspect sur la nourriture.

    Alerte à Babylone :
    1/3 - http://video.google.fr/videoplay?docid=-7104432419551467786&q=Alerte+%C3%A0+Babylone&ei=VZhmSLu1L5_I2gKyn5yyCg&hl=fr

    2/3 - http://video.google.fr/videoplay?docid=-6701301624145964353&q=Alerte+%C3%A0+Babylone&ei=AZlmSIOHGozK2wKk2YHFCA&hl=fr

    3/3 - http://video.google.fr/videoplay?docid=8519733003275370708&q=Alerte+%C3%A0+Babylone&ei=JZlmSLjwK46K2QLFl-S2Bw&hl=fr
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    Message par jeffe Dim 29 Juin - 9:51



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    Message par Manumax Dim 29 Juin - 13:21

    ha bin merci Jeffe, c'est du travail de pro !

    Je vais devoir en prendre de la graine Smile
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    Message par jeffe Dim 29 Juin - 14:17

    c'est vraiment pas dur
    Quand à mon avatar, il me va très bien comme cela.
    Mon age et mon sexe sont indiqués dans ma "fiche".
    Pas besoin d'affirmer ma "virilité" pour savoir qui je suis. Cela ne s'applique qu'à moi bien-sûr, chacun étant libre de faire ce qu'il pense devoir faire.
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    Message par bye Dim 24 Mai - 7:45

    ONU : le bilan
    alarmant des catastrophes naturelles






    Entre 1975 et 2008, 8.866
    catastrophes naturelles ont tué 2.284.000 personnes dans le monde, selon l’ONU,
    qui appelle tous les gouvernements à lutter plus efficacement contre les risques
    « sous-jacents » de ces évènements.




    Dimanche dernier à Bahreïn (Golfe
    persique), le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a publié le rapport
    Réduction des risques de catastrophes : bilan mondial 2009. Ce document met en
    évidence l’accroissement des risques face à la dégradation continue de
    l’environnement, du réchauffement climatique et de l’urbanisation anarchique
    dans certaines régions du globe.




    En 2008, plus de 300 catastrophes
    naturelles ont fait 236.000 morts et touché directement plus de 200 millions de
    personnes, tandis que le montant total des dégâts se chiffre à plus de 180
    milliards de dollars, précise l’organisation.




    « Nous savons tous que les pauvres
    et les pays en développement sont ceux qui souffrent le plus des catastrophes,
    et les trois quarts de ceux qui périssent à la suite d'inondations se trouvent
    dans trois pays asiatiques : Bangladesh, Chine et Inde », analyse Ban Ki-moon.




    Réduire les risques : un bon
    investissement




    Les pays arabes subissent moins
    ces catastrophes naturelles parce qu’ils y sont moins exposés actuellement, mais
    la montée des eaux des océans menace directement, et à brève échéance, Bahreïn,
    l’Egypte et Djibouti. Les autres pays arabes, qui ne sont pas menacés par la
    mer, le sont par les tremblements de terre et par la sécheresse, explique encore
    le Secrétaire général de l’ONU.




    En conséquence et en toute
    logique, l’Organisation des Nations Unies appelle tous les gouvernements à
    mobiliser un maximum de ressources dès aujourd’hui, et rappelle qu’« atténuer
    les risques liés aux catastrophes naturelles peut être un des meilleurs
    investissements que puisse décider un pays ».




    Jean Etienne – 23 mai
    2009




    Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/onu-le-bilan-alarmant-des-catastrophes-naturelles_19375/



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    Message par bye Ven 10 Jan - 13:08

    Tempête Dirk, cyclone Bejisa, inondations en Bretagne : premier bilan des sinistres
    http://www.argusdelassurance.com/acteurs/tempete-dirk-cyclone-bejisa-inondations-en-bretagne-premier-bilan-des-sinistres.70228

    Par Sébastien Acedo - Publié le 06 janvier 2014, à 16h 35


    La crue de la Laïta, cours d'eau finistérien.
    © BFM.com
    Les trois cat' nat’ qui ont sévi en France lors des fêtes de fin d’année sonnent comme un coup dur pour les professionnels de l’assurance. Et ce, alors que le secteur se préparait déjà à une sombre année 2013 d’un point de vue technique.
    Pas de trêve des confiseurs sur le front météorologique pendant les fêtes de fin d’année. Et pour cause : en l’espace de deux semaines, la France a été frappée, tour à tour, par près de trois événements climatiques de type catastrophes naturelles : la tempête Dirk, entre le 23 décembre et le 25 décembre, le cyclone Bejisa à la Réunion au lendemain de la Saint-Sylvestre et, dernièrement, les inondations à répétition qui menacent toujours les trois départements de la Bretagne ainsi que la Loire-Atlantique.
    Même s’il est encore trop tôt pour évaluer la charge de sinistres propre à chaque événement, une certitude néanmoins : la tempête Dirk devrait très largement dépasser, en nombre de sinistres, la tempête Christian qui s'est abattue dans le nord de la France en octobre dernier ainsi que les intempéries de juin 2013.
    Dirk plus violent que Christian
    Météo France avait placé 21 départements en vigilance orange «vents et vagues-submersion». Au plus fort de Dirk, environ 240 000 foyers ont été privés d’électricité, principalement en Bretagne. Des rafales de vent supérieures à 200 km/h ont été enregistrées, le 24 décembre, dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées.
    Contactée par l’Argus de l’assurance, la Maif, qui a déployé sa cellule de crise Pégase sans discontinuer entre le 23 et le 31 décembre, avançait, au matin du 6 janvier, le chiffre de 6 418 dossiers ouverts «pour la France entière et sur l’ensemble de la zone touchée», contre 5 300 pour les intempéries de juin et un peu plus de 400 pour la tempête Christian. De son côté, la Macif a ouvert 8500 déclarations de sinistres, selon les données provisoires arrêtées au 6 janvier au matin, dont 94% en MRH et 6% en auto, contre un peu plus d’un millier pour Christian. «Ce sont des dommages classiques dus aux effets du vent : tuiles envolées ou arrachées, clôtures et toitures abîmées par les arbres, infiltration d’eau sous toiture ou par façade», précise la Macif.
    Pour sa part, Covéa a enregistré, au 31 décembre 2013, hors inondations en Bretagne, 14 800 sinistres en MRH, 1 000 en auto et 750 pour les professionnels.
    Cyclone Bejisa : le vent plus destructeur que l’eau sur l’île de la Réunion
    A l’autre extrémité de la France, dans l'océan Indien, le cyclone Bejisa a longé les côtes réunionnaises jeudi 2 janvier, presque un an jour pour jour après le passage du cyclone Dumile, le 3 janvier 2013.
    La Maif recense déjà près de 500 déclarations de sinistres. Un chiffre qui devrait dépasser le millier au regard des «quelque 400 déclarations enregistrées dans la matinée du 6 janvier». Quant à la nature des dégâts, la mutuelle évoque des «dommages liés davantage aux rafales de vent qu’aux pluies diluviennes sur les habitations, tels que des toitures arrachées». A noter que peu de dommages concernent l’automobile, «la plupart des propriétaires ayant pris leurs dispositions pour confiner leur véhicule», ajoute la Maif. La Sgam Covéa a recensé, quant à elle, 2 350 sinistres en MRH, 80 en auto et 50 sinistres professionnels.
    A noter que les conséquences en termes de dommages devraient être limitées pour les mutuelles d’assurance. Le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) rappelle, en effet, la «présence moins significative de ses adhérents à la Réunion à la différence de ceux de la Fédération française des sociétés d’assurance». A ce titre, la Macif indique qu’elle ne garantit pas en Outre-Mer.
    La Bretagne reste en état d’alerte contre les crues
    La Bretagne, déjà touchée par Dirk, fait face depuis quelques jours à une série d’inondations à répétition. Lundi, trois des quatre départements bretons – Finistère, Morbihan et Ille-et-Vilaine – ainsi que le département de Loire-Atlantique étaient toujours placés en vigilance orange inondations par Météo France. Plusieurs cours d'eau bretons restent d’ailleurs sous surveillance accrue : la Laïta (Finistère), le Blavet (Morbihan), le Meu (Ille-et-Vilaine), l'Oust et la Vilaine médiane et aval (Morbihan, Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique).
    Conséquence de ces crues : la Maif a décidé de réactiver, depuis lundi 6 janvier, sa cellule de crise Pégase, indiquant «avoir reçu de nombreux appels, principalement pour des sinistres liés aux infiltrations d’eau».
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    Message par bye Ven 10 Jan - 13:09

    Intempéries 2013 : les dommages s'accumulent
    http://www.argusdelassurance.com/dossier/intemperies-2013-les-dommages-s-accumulent.63946

    Par Marie Bourdelles - Publié le 09 août 2013, à 12h 51


    DOSSIER
    Orages et grêle continuent à faire la pluie et le beau temps des assureurs en cette période estivale. Les orages du week-end dernier, dans le sud-ouest de la France, ajoutés à ceux enregistrés le week-end des 27 et 28 juillet dans l'ensemble du pays, continuent d’alourdir la facture : récoltes endommagées, vignobles inutilisables, et de nombreux dommages chez les particuliers.
    Il y a un mois, la Macif faisait état de 10 000 dossiers ouverts rien que pour les dégâts liés à la grêle du mois dernier, pour un montant évalué entre 13 et 15 M€. Pour les seuls orages de la fin juillet, Covéa (Maaf, MMA et GMF) recense 23 000 sinistres en MRH et 7 000 en auto. Ces 30 000 dossiers s’ajoutent aux 38 600 sinistres enregistrés suite aux intempéries du mois de juin. Les premières estimations de l’assureur portent le coût moyen des sinistres occasionnés par la grêle à respectivement 2 000 et 1 800 euros en auto et MRH, et celui porté par les dommages dus aux inondations se hisse à 4 000 euros en auto et 8 000 euros en MRH.

    La Maif estime entre 60 et 80 M€ le coût des orages de juin
    La Maif, qui indique avoir ouvert «21 821 dossiers orages printemps-été 2013» depuis le 1er mai, fait état de 15 000 dossiers pour les orages qui ont sévi dans l’Hexagone entre le 16 au le 21 juin derniers, pour un coût estimé entre 60 et 80 M€. Mais la facture de ces indemnisations massives devrait continuer à s’alourdir, sachant que le groupe mutualiste indique avoir déjà ouvert 8 000 dossiers sur les seuls orages des 27 et 28 juillet derniers : «Compte tenu du fait que nos assurés sont pour certains en vacances et que les sinistres sont survenus pour certains dans des zones avec résidence secondaire (Gironde, Alpes Maritimes etc...) nous n'avons pas encore enregistré l'ensemble des dossiers. Sur ce dernier épisode orageux, nous devrions atteindre les 10 000 dossiers.»
    2013, une succession d’intempéries
    L’année 2013 présente un bilan météorologique particulièrement difficile, plusieurs arrêtés Cat’ Nat' ayant déjà été prononcés sur les événements climatiques de 2013 en France. Alors que la FFSA fait état d’un taux de sinistralité 2012 pour les assureurs français en forte augmentation à 35 Md€ (+5,1%), les chiffres 2013 vont-ils présenter de meilleurs résultats ? Un sujet très sensible au regard de cette déferlante d’intempéries, qui a commencé dès janvier, avec des épisodes neigeux particulièrement sévères.
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    Message par bye Ven 10 Jan - 13:09

    Inondations : le gouvernement veut améliorer le système d'alerte
    http://bretagne.france3.fr/2014/01/08/inondations-le-gouvernement-veut-ameliorer-le-systeme-d-alerte-390939.html
    Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a affirmé mercredi que le gouvernement était "décidé à améliorer la rapidité de son système d'alerte" en cas de risque de crues, certaines communes de Bretagne s'étant plaint de ne pas avoir été correctement prévenues. Le ministre sera demain en Bretagne.
    • Thierry Peigné avec AFP
    • Publié le 08/01/2014 | 19:01, mis à jour le 08/01/2014 | 19:12
    "Le gouvernement est décidé à améliorer la rapidité de son système d'alerte, l'efficacité de sa réponse et la coordination avec les communes concernées"
    Voici ce qu'a répondu Philippe Martin, le ministre de l'Ecologie, dans l'après-midi à l'Assemblée nationale à Gilbert Le Bris, député SRC (Socialiste Républicain et Citoyen) du Finistère.

    "Les événements qui se sont déroulés en Bretagne doivent être analysés et ce qui peut être amélioré doit l'être", a indiqué le ministre, qui se rendra demain jeudi à Morlaix avec Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur. Il rencontrera Agnès Le Brun, maire UMP de la ville et les services concernés par les récentes inondations.

    Au lendemain de la tempête Dirk, qui a touché plusieurs départements bretons avant noël, des élus avaient regretté ne pas avoir été correctement alertés sur les risques de crues de rivières, comme par exemple à Morlaix qui s'était réveillé le 24 décembre les pieds dans l'eau. Des mesures de protection, comme la distribution de sacs de sable à positionner devant les pas de porte, n'avaient par exemple pas été mises en place.

    Manuel Valls, venu constater les dégâts le 26 décembre dernier avait reconnu "une erreur d'appréciation" des services de l'Etat. Philippe Martin a également indiqué mercredi que les arrêtés de catastrophe naturelle ouvrant droit aux procédures d'indemnisation seraient "signés la semaine prochaine".
    "En Bretagne ou à la Réunion, le gouvernement restera mobilisé au côté des collectivités et notamment des petites communes qui pourront bénéficier du fonds de prévention des risques naturels majeurs pour mettre en oeuvre leur projet de prévention", a assuré Philippe Martin.
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    Message par bye Ven 10 Jan - 13:10

    Que faire pour être indemnisé en cas de dégâts causés par une catastrophe naturelle ?
    http://www.news-assurances.com/fiche-pratique/faire-indemnise-cas-degats-causes-catastrophe-naturelle/016758428

    Grégoire Molle
    le 29 juin 2011
    Une catastrophe naturelle entraîne des dégâts qui peuvent être importants. Comprise dans votre contrat d’assurance multirisques habitation, la garantie catastrophes naturelles vous permet de bénéficier d’une aide financière.
    Que faire ?
    - contacter son assureur pour déclarer la catastrophe naturelle : par téléphone, par lettre recommandée, ou par rendez-vous, dans les dix jours après la publication de l’arrêté au journal officiel établissant l’état de catastrophe naturelle ;
    - fournir à l’assureur tous les justificatifs permettant d’évaluer le coût des dommages : photographies avant et après la catastrophe, factures, contrats de location, actes notariés, etc. ;
    - décrire par écrit les dégâts subits et les dégâts causés par la catastrophe naturelle ;
    Conditions
    - Il faut que l’état de catastrophe naturelle ait été déclaré au journal officiel.
    - Votre assureur doit alors vous indemniser dans les trois mois suivant cette publication ou la date d’envoi de votre déclaration de sinistre.
    - Selon votre contrat d’assurance, les indemnités auxquelles vous avez droit sont calculées en valeur à neuf ou déduction faite de la vétusté. Les immeubles ne pouvant être reconstruits sont toujours indemnisés en valeur à neuf.
    - Une franchise reste souvent à votre charge.
    Cas particulier
    Lorsque ce sont des biens professionnels qui sont endommagés, d’autres documents sont à fournir par raport aux biens des particuliers :
    - l’attestation de propriété ou le contrat de location pour les dommages immobiliers ;
    - un extrait du registre du commerce ;
    - les bilans et les comptes de résultat avec détail des comptes de charges et produits ;
    - le chiffre d’affaire de l’exercice en cours et des trois précédents.
    Exception
    La garantie catastrophe naturelle ne couvre que les dommages matériels directs. Les dépenses indirectes, d’hébergement par exemple, ne sont pas indemnisées. La loi ne prévoit pas non plus de dispositions pour indemniser les dommages corporels causés par la catastrophe.
    Entreprises : Quelles démarches en cas de catastrophe naturelle ?
    http://www.news-assurances.com/fiche-pratique/entreprises-quelles-demarches-en-cas-de-catastrophe-naturelle/016768207
    Clémence Esnouf
    le 27 juin 2012
    La survenance d’une catastrophe naturelle peut causer des dommages irrémédiables sur une entreprise, tant sur ses locaux que sur son activité.
    Les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l’intensité anormale d’un agent naturel (lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises) sont considérés comme des catastrophes naturelles dans le code des assurances.
    Les inondations, les coulées de boue, la sécheresse, les avalanches, les tremblements de terre, peuvent avoir de lourdes conséquences sur une entreprise.
    Les risques garantis
    - Les dommages matériels directs aux bâtiments, au matériel et au mobilier, y compris la valeur à neuf si elle est prévue au contrat
    - Les honoraires d’architecte, de décorateur, de contrôle technique
    - Les frais de démolition et de déblais des biens assurés endommagés par le sinistre
    - Les dommages imputables à l’humidité ou à la condensation consécutive à la stagnation de l’eau dans les locaux
    - Les frais de pompage, de nettoyage et de désinfection des locaux sinistrés et toute mesure de sauvetage
    - Les frais d’études géotechniques nécessaires à la remise en état des biens garantis
    - Les fondations, murs de soutènement, murs de clôture et matériel à l’extérieur s’ils sont garantis
    - Les bois et forêts
    - Les pertes d’exploitation et frais supplémentaires d’exploitation consécutifs à des dommages matériels aux biens assurés lorsque cette garantie a été souscrite
    Les démarches pour être indemnisé
    - Déclarer le sinistre à votre assureur
    - Lui transmettre dès que possible un état estimatif des pertes
    Les exclusions
    Les biens exclus ou non assurés en dommages ne sont pas couverts :
    - Parkings
    - Terrains
    - Jardins…
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    Message par bye Jeu 23 Jan - 13:33

    Les inondations dans le Var ne sont pas une catastrophe naturelle
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5287
    Hervé Kempf (Reporterre)
    lundi 20 janvier 2014

    Les inondations dans le Var s’expliquent par la bétonisation incontrôlée des terres. Si l’on ne veut plus d’inondations catastrophiques, il faut arrêter le gaspillage des terres et l’étalement urbain.
    Inondations dans le Var, alerte rouge, des disparus, des morts… et le Premier ministre qui se précipite avec le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Ecologie, ce lundi, dans la région sinistrée, et déclare l’état de "catastrophe naturelle".
    Sauf que ce n’est pas la pluie diluvienne qui crée tant de dommages, mais les conditions dans lesquelles l’eau s’écoule ou est absorbée par le sol. Et comme le Var est un département où l’artificialisation des sols se poursuit à une vitesse incontrôlée, les sols y sont de plus en plus imperméables : "L’imperméabilisation de la surface des sols a de nombreuses conséquences environnementales, écrit le Commissariat général au développement durable. Elle favorise le ruissellement de l’eau le long des pentes au détriment de son infiltration, l’érosion des sols, les coulées d’eau boueuse et le risque d’inondation."
    Le phénomène est très bien connu des instances régionales, et c’est sur le site internet du département que l’on apprend que "la forte pression foncière alliée à une forte attractivité touristique conduit à une augmentation régulière des surfaces artificialisées (14,7 % sur la seule période 1993-2002, enquête Teruti). Cette imperméabilisation croissante des bassins versants accentue le caractère torrentiel des écoulements. Ces effets sont aggravés par la constitution des sols, peu favorables à l’infiltration des eaux. Les cours d’eau, qui peuvent charrier nombre de matériaux solides, sont également fortement artificialisés".
    Certes, la population du département a beaucoup augmenté depuis trente ans : de 708 000 habitants en 1982 à 1 013 000 en 2011 (soit + 43 %), ce qui a entraîné une explosion de l’urbanisation. Mais cette urbanisation s’est réalisée sans souci d’économiser l’espace et, comme l’a relevé le sénateur Pierre-Yves Collombat dans un rapport publié en 2012, "sans aucune prise en compte du risque inondation : des terrains inondables sont lotis, de vastes surfaces sont imperméabilisées de manière artificielle, les cours d’eau traversant les villages sont couverts, parfois a minima".
    Le secret des inondations : la "soif de l’argent"
    Le constat du sénateur est clair : "Les autorisations de construire ont été délivrées sans véritable prise en considération du risque inondation ou, plus exactement, avec une prise en compte à éclipse bien incapable de contenir ’la soif de construire’ locale, pour reprendre l’expression de la Cour des comptes. Le manque de moyens des services de l’État et des services municipaux, s’agissant des petites collectivités territoriales, face à la ténacité et à l’ingéniosité des promoteurs et à la pression des propriétaires fonciers est un élément d’explication. La mise en place, autrefois d’un plan d’occupation des sols (POS), aujourd’hui d’un PLU, est l’exercice de politique locale le plus à risque dans le Var, comme partout où la pression foncière est forte."
    Et pour ceux qui ne comprendraient pas tout à fait, le texte enfonce le clou : "Si l’écart entre la politique officielle de fermeté des pouvoirs publics et les moyens qui lui sont affectés explique pour partie que ’la soif de construire’ ait pu aussi facilement trouver à s’étancher dans le Var, il n’explique pas l’origine de cette ’soif’. Que ce soit l’argent est si peu un secret qu’on s’étonne que le boom immobilier ait pu prospérer sans encombre aussi longtemps. Que l’on sache, pas de procès marquant ou de sanction électorale pour fait de ’bétonnage‘ illégal et dangereux."
    En fait, les inondations dans le Var (comme récemment en Bretagne, et comme dans de plus en plus d’endroits), résulte du laxisme des politiques foncières, qui encouragent systématiquement l’immobilier. C’est ce qu’explique en termes pondérés le sénateur Collombat : "L’immobilier, dopé par l’endettement, est devenu ces trente dernières années l’un des moteurs essentiels de l’économie occidentale, au point de le mettre aujourd’hui durablement en crise. Limiter l’explication de l’urbanisation, comme le font ses censeurs, à sa dimension morale et psychologique est un peu court. ’Ils feignent’, disait Bossuet, ’de s’affliger des conséquences tout en s’accommodant des causes.‘".
    Si l’on ne veut plus d’inondations catastrophiques, il faut arrêter le gaspillage des terres et le bétonnage des sols. De ce point de vue, le déplacement express de M. Ayrault, qui ne songe qu’à bétonner Notre Dame des Landes et affaiblit les procédures réglementaires par un "choc de simplification", est une pantalonnade.
    Source : Reporterre.
    Photo : leparisien.fr.
    Lire aussi : Lutte contre le gaspillage des terres : des progrès incertains dans la loi ALUR.
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    Message par bye Jeu 23 Jan - 13:33

    Inondations dans le Var: Aurait-on pu éviter le pire?
    http://www.20minutes.fr/planete/1276973-inondations-dans-le-var-aurait-on-pu-eviter-le-pire
    Créé le 21/01/2014 à 12h24 -- Mis à jour le 21/01/2014 à 12h26

    ENVIRONNEMENT - Les catastrophes naturelles sont aggravées par l’aménagement du territoire…
    Des centaines d’habitants sinistrés et deux morts : les conséquences des inondations qui ont frappé le Var ce week-end auraient-elles pu être moins graves ? Alors que les précipitations torrentielles ne sont pas rares dans la région méditerranéenne en hiver, certains accusent l’aménagement du territoire d’amplifier les dégâts.
    Barrages et digues
    Parkings, routes et quartiers résidentiels en zone inondables sont montrés du doigt : l'association «Vivre installé au Val d'Argens» estime ainsi que le delta de l’Argens, un fleuve côtier du Var, a été «bouché à 97% par la route côtière». L'association réclame la mise en place de buses sous la digue de cette route côtière et la construction d'une digue maritime pour empêcher l'ensablement de l'embouchure. Mais pour Vazken Andréassian, hydrologue à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), «les rivières ont déjà nettoyé leur chenal des routes et ponts qui gênaient lors des précédentes crues».
    Pour le chercheur, «transformer les rivières en canaux bétonnés pour évacuer l’eau le plus vite possible vers l’aval aggraverait de beaucoup les effets dévastateurs d’une crue» : «Il vaut mieux retenir l’eau là où elle fait le moins de dégâts possible, par exemple avec des barrages en amont qui régulent le débit de l’eau, comme il en existe dans les Cévennes ou autour de Paris.»
    Quant aux digues maritimes, elles ont démontré leur inefficacité lors de la tempête Xynthia. «Aujourd’hui, on privilégie la mise en place de seuils de débordement qui permettent à l’eau de passer par-dessus la digue sans la détruire», explique Vazken Andréassian. «Il vaut mieux contrôler le débordement de l’eau et inonder lentement un lotissement plutôt que de laisser la digue se rompre.»
    Un Français sur quatre pourrait être inondé
    Mais ces solutions, couplées à de meilleurs systèmes de prévision et d’alerte, n’empêcheront pas de nouvelles catastrophes : «Il faut cesser de construire en zone inondable, malgré la pression pour des maisons "pieds dans l’eau", alerte Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement. On ne sait pas se protéger des inondations, il faut donc se poser la question des expropriations et du repli stratégique.» Trop de béton dans des zones habituées à connaître des crues : un rapport sénatorial de septembre 2012 pointait déjà les responsabilités humaines dans les catastrophes naturelles, mais les leçons ne semblent pas avoir été tirées. Alors qu’un Français sur quatre est exposé au risque d’inondation, la facture des crues pourrait s’alourdir «car à chaque catastrophe naturelle, c’est le citoyen qui paie les indemnisations pour des sinistres qui auraient pu être évités», déplore Benoît Hartmann.
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    Message par bye Jeu 23 Jan - 13:34

    Inondations dans le Var. La France a perdu la mémoire du risque
    http://www.ouest-france.fr/inondations-dans-le-var-la-france-une-terre-inondable-qui-oublie-1868728

    France - 21 Janvier
    Les inondations ne sont pas rares dans le Var, et même en France. Pourtant, on a perdu "la mémoire" du risque.
    Les inondations qui ont touché le département du Var dimanche, loin d'être d'exceptionnelles, sont liées à des phénomènes météorologiques intenses, mais assez fréquents en Méditerranée, dont les conséquences sont amplifiées par l'aménagement du territoire par l'homme.
    « On est sur un épisode de deux jours et qui arrive sur des sols saturés, qui ont accumulé beaucoup de pluie », décrit le chef prévisionniste de Météo-France, René Jourdan.
    « Ce n’est pas un phénomène rare »
    « En un point donné, à Collobrière par exemple, nous sommes dans l'ordre de grandeur d'un phénomène qui a lieu tous les 20 ans environ », souligne-t-il.
    « Ce n'est pas un phénomène (climatique) rare sur la côte méditerranéenne. Dans les années 2000 à 2008, il y a eu plusieurs épisodes dans le Languedoc, notamment dans le Gard », précise-t-il également.
    Cette pluviométrie reste également loin de celle atteinte les 15 au 16 juin 2010 autour de Draguignan (Var) : sur un territoire de 40 à 50 km2 était tombés en 20 heures plus de 300 mm (300 litres d'eau par m2) en moyenne avec une pointe à 400 mm aux Arcs.
    Pourquoi, alors, le phénomène a-t-il été aussi destructeur à La-Londe-les-Maures près d'Hyères, où une vague a submergé un quartier, faisant un mort ? C'est « l'effet amplificateur du bassin versant » de la rivière Maravenne, explique le responsable du service de prévention des crues méditerranéennes à Météo-France, André Martin.
    Un phénomène « tout à fait typique »
    « Le ruissellement, sur un bassin versant très réduit, de l'ordre de 70 km2 », explique en partie « ces conséquences relativement catastrophiques », indique-t-il encore.
    Là encore, ce phénomène est cependant « tout à fait typique » sur le bassin méditerranéen, souligne-t-il, citant l'exemple d'un autre cours d'eau à petit bassin versant, le Préconil, qui avait le 18 septembre 2009 débordé de manière identique.
    Un habitant sur quatre exposé
    Pourtant, la France, dont un habitant sur quatre est exposé au risque d'inondation, « redécouvre » aujourd'hui la nécessité d'adapter les comportements à cette menace peu à peu oubliée. C’est ce qu’estime Stéphanie Bidault, directrice du Centre européen de prévention du risque d'inondation (Cepri).
    Basé à Orléans, le Cepri regroupe les actions d'une centaine de collectivités territoriales en matière de gestion de ce risque.
    « On comprend la surprise des habitants, mais pour les experts du risque inondation, cela n'en est pas une, dans la mesure où ces inondations interviennent sur des territoires connus comme étant inondables. La France est une terre inondable », explique-t-elle.
    L’experte poursuit : « des travaux montrent que, dans les endroits régulièrement inondés, la mémoire du risque est un peu meilleure. Cependant, on note que la perte de mémoire intervient assez rapidement après les événements, ce qui peut se comprendre car c'est une question de survie pour les gens : il est important que les gens oublient pour se reconstruire. Cette mémoire des inondations est donc compliquée à maintenir ».
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    Message par bye Jeu 23 Jan - 13:34

    L’alerte et la prévention des inondations en question
    http://www.humanite.fr/societe/l-alerte-et-la-prevention-des-inondations-en-quest-556340
    Alors que la Bretagne reste en alerte orange, la polémique enfle sur l’impréparation des pouvoirs publics face aux crues qui menacent le pays. Plus que l’alerte des populations, ce sont les choix des politiques de prévention qui créent le débat.
    Les eaux restent toujours à des niveaux élevés dans le Finistère. De nouveaux débordements de la Laïta, à Quimperlé, et de l’Odet, à Quimper, ont été constatés hier matin, en raison de coefficients de marée toujours élevés. Des sacs de sable étaient installés à Pontivy, dans le Morbihan, où un autre fleuve côtier, le Blavet, n’a cessé de monter tout au long de la journée. Ce n’est pas encore la décrue, mais une polémique a déjà enflé sur les dispositifs d’alerte et de prévention en matière d’inondations.
    Manuel Valls a mis le feu aux poudres le 26 décembre. Lors de sa visite à Quimperlé, le ministre de l’Intérieur a reconnu une « erreur d’appréciation des services de l’État » concernant la tempête Dirk et même demandé une enquête au préfet de région. Des élus locaux s’étaient alors plaints au ministre de l’Intérieur d’une défaillance et d’un retard de l’alerte lancée par Vigicrues, dispositif copiloté par Météo France et le Service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondations (Schapi), en charge d’alerter les populations. Hier, c’est un géographe breton, Jacques Lescoat, qui relayait dans le Parisien les critiques d’associations locales contre la suppression « de 180 000 km de haies et de talus » et l’artificialisation d’espaces naturels et agricoles en Bretagne.
    Un sol de forêt détrempé ne réagit pas différemment qu’une surface bétonnée, a expliqué de son côté André Bachoc, directeur du Schapi, dans les colonnes du Monde. Lequel reconnaissait toutefois les lacunes de ses services pour prévoir des crues soudaines, « qui se manifestent en deux à six heures » et soulignait la nécessité, en Bretagne, d’une meilleure prise en compte « des phénomènes hydrauliques, des marées, dans les estuaires marins ».
    « une taxe pour la gestion de la prévention des inondations »
    « À chaque inondation, on redécouvre l’Amérique », déplore Pierre-Yves Collombat, sénateur PS qui a dirigé une mission d’information sur les inondations dans le Var et le Sud-Est. « Globalement, le dispositif d’alerte actuel, même si on peut encore l’améliorer, fonctionne plutôt bien. » Le problème réside plutôt, selon lui, dans la prévention des inondations, qui « ne vise pas à supprimer les inondations » mais bien à « éviter un maximum de dégâts humains et matériels ». Or, explique le sénateur, « il n’y a pas actuellement en France une politique de prévention des inondations sur l’ensemble du territoire. » De nombreux plans locaux ont certes été instaurés, au coup par coup, bien souvent suite à des inondations meurtrières, « mais nul ne savait, sur le terrain, qui était responsable de la question de la prévention ».
    Plutôt que de renforcer le rôle de l’État en la matière, la loi Lebranchu a choisi de confier cette compétence aux communes et aux intercommunalités. Adoptée définitivement le 19 décembre dernier, cette loi permet à ces collectivités de lever « une taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations ». Limitée à 40 euros par habitant, elle permettrait de « dégager 600 millions d’euros par an pour la prévention des inondations, à comparer aux 250 à 350 millions d’euros dépensés actuellement », se réjouit Pierre-Yves Collombat.
    Une telle taxe « ne peut pas être levée dans des territoires déjà soumis à un certain nombre de pressions et de règles réduisant leurs capacités financières », a alerté de son côté la sénatrice communiste Marie-France Beaufils, à la tête du Centre européen de prévention du risque d’inondation, qui fédère des collectivités dans toute l’Europe. Et ce d’autant plus que ce texte a été adopté avant la fin de la consultation sur la stratégie nationale des risques d’inondation, lancée dans les prochains mois par le gouvernement… « Car, insiste la sénatrice communiste, c’est bien à l’État qu’incombe la responsabilité de traiter le problème sur l’ensemble du territoire ! »
    Combien coûtent les crues ? En plus des 53 morts, les inondations provoquées par la tempête Xynthia ont causé 700 millions d’euros de dégâts matériels. Celles du Var, à la fin 2011 ? Outre 23 vies humaines, la note s’éleva à 1,2 milliard d’euros pour la première, et à 800 millions d’euros pour la seconde. En juin, les crues ont provoqué 134 millions d’euros de dégâts dans les Hautes-Pyrénées et en Haute-Garonne. « On a l’impression que ce sont des phénomènes locaux, mais cela coûte 1 milliard d’euros en moyenne au pays chaque année », explique le sénateur PS Pierre-Yves Collombat. Pis, une étude de l’OCDE, publiée dans les prochains jours, évalue à 40 milliards d’euros le coût d’une grande inondation en Île-de-France.
    • Des fonds pour les inondations
    Les « dégâts colossaux » des crues dans le Sud-Ouest
    Intempéries: le Sud-ouest en état de catastrophe naturelle
    Pierre Duquesne
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    INONDATIONS Empty Re: INONDATIONS

    Message par bye Jeu 23 Jan - 13:35

    Inondations : il y a urgence à passer de la réaction à la prévention (AMFR)
    http://www.revenuagricole.fr/focus-gestion/memos-gestion/memos-gestion-patrimoine/133-gestion-en-bref/10299-inondations-il-y-a-urgence-a-passer-de-la-reaction-a-la-prevention
    Mis à jour le mercredi 22 janvier 2014 15:55
    Publié par Virginie Parmentier
    Les épisodes répétés d'inondations font trop de victimes, trop de particuliers et d'entreprises touchés, trop de communes et de territoires sinistrés pour retarder la mise en place effective d'une politique de prévention de l'inondation sur l'ensemble de notre territoire. Déjà plusieurs articles (56 à 58) de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles changent la donne avec deux décisions majeures :
    - Les intercommunalités seront en charge de la prévention de l'inondation, si nécessaire dans le cadre d'établissements publics au niveau des bassins versants. Désigner un responsable des actions à mener permettra de passer d'une logique d'aménagement des territoires pour pouvoir continuer à y vivre.
    - Une disposition en permet le financement via la définition possible d'une taxe affectée, en complément avec d'autres sources de subventions et du fonds Barnier. Elle doit être complémentaire d'une implication des assureurs dans la participation aux actions de prévention.
    Par ailleurs une proposition de loi « relative à la prévention des inondations et à la protection contre celle-ci », adoptée en première lecture au Sénat, qui n'attend plus que d'être mise à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale, devrait permettre de compléter le dispositif : règles d'élaboration et d'évolution des PPRI, gestion de l'après crise, règles d'indemnisation et d'assurance, etc.
    Les maires ruraux demandent que l'Etat accélère la mise en oeuvre de ces outils par la création effective des structures capables de porter la politique de prévention sur le terrain et par l'introduction dans le calendrier législatif de la proposition de loi restant en discussion au Sénat.
    Les territoires ruraux n'ont que trop souffert de la répétition de ces épisodes tragiques et du manque de politique de prévention de l'inondation sur l'ensemble du territoire.
    Vanik BERBERIAN
    Président de l'AMFR
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    Message par bye Mar 19 Aoû - 12:40

    Quels sont les vrais risques d'inondations en France ?
    http://www.directmatin.fr/france/2013-12-27/quels-sont-les-vrais-risques-dinondations-en-france-485071

    Par Direct Matin, publié le 27 Décembre 2013 à 18:20


    Depuis 60 ans la France n'a pas connue d'inondations digne de ce nom selon les spécialistes.[RAYMOND ROIG / AFP]
    Les inondations meurtrières continuaient mardi de menacer l'Europe centrale et l'Allemagne en particulier. Si la France devrait être épargnée par la catastrophe, le pays n'est pas à l'abri d'inondations destructrices dans les prochaines années, même si les pouvoirs publics y travaillent.
    Qui se souvient des dramatiques crues de la Loire en 1856 ? Qui imagine deux petites secondes les effets d'une crue centennale de la Seine à Paris comme en 1910 ? Pas grand monde. Et pourtant, nous avons tous en mémoire les inondations du Var en 2010 ou bien du Rhône en 2003 qui se sont révélées dramatiques à la fois sur le plan humain et matériel.
    Les crues torrentielles du Var avaient pour mémoire causé la mort de 25 personnes, tandis que celles du Rhône et de ses affluents 10. Quant aux coûts de ces catastrophes, ils ont été respectivement estimés à 1 et 1,5 milliards d'euros.
    Oui mais voilà, météorologues et prévisionnistes assurent que ces deux dernières crues sont de petits phénomènes.
    Des crues ridicules depuis 60 ans ?
    Difficile alors d'imaginer les conséquences d'une crue centennale en France. D'autant plus que le pays n'aurait selon les spécialistes pas connu "de crues exceptionnelles généralisées" depuis 60 ans. Les derniers événements majeurs datent d'avant la seconde guerre mondiale selon eux et les plus marquants du XIXe siècle. En somme nous n'avons rien vu.
    Et pourtant, en 2012, selon le ministère de l'Environnement, 18,5 millions d’habitants étaient exposés au risque d’inondations en France. Soit tout de même près de 30% de la population. Dans le même ordre d'idée, 9 millions d’emplois seraient exposés aux débordements de cours d’eau. De tels cataclysmes auraient indéniablement de lourdes répercussions économiques.
    30 milliards : la facture d'une crue comme celle de 1910
    Prenons un exemple. Tous les Parisiens ont en tête la crue centennale de la Seine en 1910. Avec ses 8,62 mètres enregistrés à son pic contre 2,50 mètres en temps normal, elle avait paralysé la capitale pendant près de trois mois. Si la même crue survenait aujourd'hui, la facture serait particulièrement salée : entre 30 à 40 milliards d’euros. Des réseaux de transport en piteux état, l’électricité coupée et des télécommunications à l'arrêt, à l'heure de la décrue, les dégâts seraient considérables. C'est bien simple la France perdrait plus d' un point de PIB.
    C'est que depuis les crues du XIXe et du XXe passées à la postérité grâce à des traits gravés sur les maisons pour indiquer l'incroyable record, la France a bien changé. Pendant ces décennies de "repos hydrologique", le développement urbain s'est intensifié. Ainsi, dans la région Centre, ce sont désormais 12% de la population qui serait exposée à une crue de la Loire, soit plus de 300.000 habitants au bas mot. En Ile-de-France, il s'agirait de 4 à 5 millions de personnes.
    Paris presque protégé
    Mais les pouvoirs publics ne sont pas non plus restés les bras croisés pendant toutes ces décennies. Paris serait aujourd'hui en mesure d'absorber une crue comme celle de 1910 assure la Marie de Paris.
    Oui, mais les instances européennes qui ont analysé toutes les crues majeures récentes des pays européens ont constaté qu'à chaque fois elles dépassaient le record précédent. Aussi une directive européenne préconise d'établir les risques d'une crue en majorant de 15% les effets de la pire des inondations connues.
    Et là, la Mairie de Paris précise laconiquement que c'est sur cette hypothèse que travaillent tous les acteurs pour protéger la population. Il y a plus rassurant.
    Selon Magali Reghezza, spécialiste de l'aménagement urbain risque, il existe 1 chance sur 100 dans la prochaine décennie pour qu'une crue centennale menace Paris. De quoi relativiser.
    Mais ce risque tient à peu de chose, ou plutôt à trois conditions qui doivent être réunies. Que les nappes phréatiques soient pleines, que les quatre barrages réservoirs construits dans les années 50 et 60 le long de la Seine et de ses affluents soient remplis et qu'ils pleuvent pendant 10 jours de suite. Au printemps dernier, les deux premières conditions étaient réunies. Du jamais vu depuis bien longtemps. 
    La Loire fatalement indomptable ?
    Sur la Loire, les risques sont aussi toujours présents. La configuration du lit du fleuve a rendu difficile  la construction d'ouvrages pour contenir son débit. Et malgré les crues dramatiques de 1856, 1866 et 1907, des travaux ont été entrepris très tardivement avec la construction deux barrages de régulation sur l’Allier en 1983 et près de Roanne sur la Loire en 1984.
    Parallèlement, un long et couteux travail de rehaussement des "levées de la Loire" est en cours depuis les années 70. Il s'agit de conforter et d'entretenir des digues vieilles de plusieurs siècles qui cernent la Loire. Mais le passé a démontré qu'elles avaient souvent cédé sous la puissance des flots.
    Le Rhône, le plus contrôlé
    Malgré les inondations dramatiques de 2003, le Rhône souvent sujet aux débordements, ne fait pas l'objet d'un dispositif particulier pour contenir les crues. Les barrages existants n'influent qu'à la marge sur le cours du fleuve. Les riverains ne peuvent donc compter que sur les digues et les remparts le long du fleuve. Depuis 2003, un vaste programme de suivi, de restauration et de construction a été entrepris pour ce fleuve qui est très contrôlé.
    Des digues pour la Garonne
    La dernière crue "digne de ce nom" de la Garonne remonte à 1875. Depuis, toutes les humeurs du fleuve ont été deux fois moins importantes que cette date référence. De quoi mettre en émoi les 467 des 589 communes de Haute-Garonne potentiellement concernées par un risque d'inondation.
    Des digues existent notamment à Toulouse pour se protéger des risques. Mais comme l'Etat et les collectivités locales se sont longtemps chamaillés sur le responsable de l'entretien de ces digues, les travaux ont tardé. Pour ne vraiment démarrer qu'en 2012.
    En somme, la menace des crues centennales est prise au sérieux à travers la France entière. Et à défaut de travaux, l'Etat s'est doté d'un outil de contrôle en temps réel du niveau des cours d'eau à destination des particuliers. Cela donne Vigicrues, un site bien utile.
     
    Inondations en Europe centrale, le Danube à un niveau record 
    Inondations meurtrières en Europe centrale : les photos 
    Facture salée après les inondations à Lourdes 
    Les catastrophes naturelles ont coûté 186 milliards de dollars en 2012 
    Le coût des catastrophes naturelles a triplé en 30 ans
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    Message par bye Mar 19 Aoû - 12:41

    17 millions de Français sont exposés à un risque d'inondation
    http://www.bioaddict.fr/article/17-millions-de-francais-sont-exposes-a-un-risque-d-inondation-a3328p1.html
    Publié Le 17 Juillet 2012 à 15h25
     
    Une étude du Ministère de l'Écologie estime à 17 millions le nombre d'habitants exposés à un risque d'inondation en France.

    info +
    Les chiffres clés de l'évaluation
    17,1 millions de résidents permanents exposés aux différentes conséquences des inondations par débordement de cours d'eau, dont 16,8 en métropole
    1,4 million d'habitants exposés au risque submersion marine
    Plus de 9 millions d'emplois exposés aux débordements de cours d'eau et plus de 850 000 emplois exposés aux submersions marines
    20 % des habitations exposées aux submersions marines sont de plain-pied

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    70% de la population mondiale bientôt touchée par la montée du niveau de la mer ?
    Cette évaluation préliminaire des risques d'inondation au niveau national propose une photographie complète et homogène de l'exposition actuelle de la France. Elle porte à la fois sur le risque lié aux débordements de cours d'eau et sur celui de submersion marine, intégrant les effets potentiels du changement climatique en considérant une rehausse potentielle d'un mètre des niveaux marins d'ici 2100. Pour la première fois, "le risque inondation est envisagé au travers du prisme des enjeux et pas seulement de celui de l'aléa", précisent les auteurs de l'étude.
    L'arc méditerranéen, la vallée du Rhône, la région parisienne, densément peuplés, apparaissent comme fortement exposés."Les agglomérations alsaciennes et du Nord-Pas-de-Calais ressortent également de manière forte, du fait de la topographie plane de ces régions. Mais, souligne le rapport, certains départements qui apparaissent peu exposés à l'échelle nationale le sont, en réalité, fortement. "Malgré leur faible exposition à l'échelle nationale, 50% des habitants de l'Ariège et 40% des habitants de Mayotte sont potentiellement exposés aux débordements de cours d'eau" donne en exemple le rapport.

    1,4 million d'habitants exposés aux submersions marines
    Le rapport relève que 1,4 million d'habitants sont exposés en France aux risques de submersions marines. Mais l'étude ne prend pas en compte la population saisonnière qui peut être très importante. De plus, la population située sur le littoral connaît une forte croissance.
    Sont concernées les principales agglomérations dans les estuaires et les grands polders du Nord-Pas-de-Calais, "où les enveloppes des submersions marines remontent loin à l'intérieur des terres". L'étude fait également ressortir "une exposition continue sur la plupart des façades littorales métropolitaines, en particulier sur le littoral du Languedoc-Roussillon, de la côte vendéenne et de la Manche-Mer du Nord".
    Certains départements se révèlent toutefois plus vulnérables : 15% de la population de Mayotte est exposée au risque de submersion, 10% en Martinique, en Gironde, en Charente-Maritime, en Vendée, dans la Manche et le Pas-de-Calais. L'habitat de plain-pied induit une forte vulnérabilité des biens et des personnes. L'évaluation montre notamment "la forte exposition de la côte vendéenne, faisant écho aux récents événements dramatiques lors de la tempête Xynthia".

    Près d'un emploi sur trois potentiellement impacté
    Quant à l'exposition aux risques des activités économiques, l'étude estime à plus de 9 millions le nombre d'emplois directement exposés aux débordements de cours d'eau. Plus de 850.000 emplois sont exposés au risque de submersions marines. En cumulant ces deux chiffres, c'est donc près d'un emploi sur trois qui pourrait être directement touché par une inondation.
    De plus, en cas d'événement majeur, les emplois pourront être impactés bien au-delà des zones inondées, suite aux perturbations sur le fonctionnement des réseaux ou de la vie économique (rupture des fournisseurs, baisse de la demande...).
    A titre d'exemple, le coût des dégâts directs d'une crue centennale dans le bassin de la Seine aujourd'hui est estimé à 17 milliards d'euros sans tenir compte des dommages aux réseaux de transport, d'électricité, de télécommunications, etc. Le coût total pourrait atteindre 30 à 40 milliards d'euros. Entre 4 et 5 millions de personnes seraient impactées et près de 170.000 entreprises seraient touchées.
    Télécharger la documentation du Ministère de l'Ecologie
    15 nouveaux programmes d'actions de prévention des inondations
    Face à ce constat alarmant sur les risques d'exposition des Français aux inondations, et à l'occasion de sa 6e session, la Commission mixte inondation ( qui regroupe des représentants des collectivités territoriales, de la société civile et de l'Etat) a émis un avis favorable le 12 juillet 2012, à la labellisation et au financement de 15 programmes d'actions de prévention des inondations.
    11 PAPI (programme d'action de prévention des inondations) et 4 PSR (plan submersions rapides) ont été validés par la Commission. Ces programmes représentent un montant total de 167 millions d'euros avec une participation de l'État d'environ 67 millions d'euros.
    * PAPI Charente et la digue de Port des Barques,
    * PAPI Ile de Ré et la digue du Boutillon,
    * PAPI Ile d'Oléron,
    * PAPI Ile de Noirmoutier,
    * PAPI Vidourle et la digue d'Aimargues,
    * PAPI Brevenne Turdine, la digue des Mattes du Bas Médoc,
    * les PAPI d'intention Odet, Nord Aunis, Estuaire Gironde, Béal et Hérault.
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    Message par bye Mar 19 Aoû - 12:42

    Le coût des inondations risque d'exploser d'ici à 2050
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/19/le-cout-des-inondations-risque-d-exploser-d-ici-a-2050_3463073_3244.html
    LE MONDE | 19.08.2013 à 10h00 • Mis à jour le 19.08.2013 à 14h41 | Par Pierre Le Hir

    C'est un chiffre choc, propre à frapper les esprits et, peut-être, à pousser les responsables politiques à l'action. Le coût total des inondations dans les grandes villes côtières de la planète pourrait atteindre à l'horizon 2050, si rien n'est fait pour endiguer les flots, la somme astronomique de plus de 1 000 milliards de dollars (750 milliards d'euros) par an.
    Tel est le scénario catastrophe que décrit une étude publiée en ligne, dimanche 18 août, par la revue Nature Climate Change. Dirigée par Stéphane Hallegatte, économiste à la Banque mondiale, elle a été financée par l'Organisation de coopération et de développement économiques.
    En économistes, les auteurs ne se sont pas penchés sur le coût humain – qui se chiffrerait en milliers de victimes –, mais se sont intéressés au seul coût financier de la perte d'habitations, de bâtiments, d'infrastructures et de biens divers. Les résultats sont saisissants. En 2005, les dommages imputables aux inondations, dans les 136 plus grandes villes côtières du monde, étaient estimés à 6 milliards de dollars par an. D'ici à 2050, ils pourraient grimper à 52 milliards de dollars, du seul fait de l'évolution socio-économique : poussée démographique, urbanisation, hausse du niveau de vie.
    "IL NE SUFFIRA PAS DE RENFORCER OU DE REHAUSSER LES DIGUES"
    C'est compter sans la montée des océans due au changement climatique et sans l'affaissement du sous-sol de mégapoles, provoqué par un terrain marécageux, le poids des constructions ou le pompage des nappes phréatiques. En intégrant ces facteurs, la facture passe à 63 milliards.
    Si, du moins, des investissements sont faits sur les ouvrages de défense, digues et autres jetées, pour contenir le risque d'inondations à son niveau actuel. Faute de quoi, donc, le coût bondirait jusqu'au montant "inacceptable" de plus de 1 000 milliards de dollars.
    Les auteurs admettent "les limites et les incertitudes" de leurs calculs. Pour autant, souligne M. Hallegatte, il s'en dégage "trois messages très clairs". D'abord, "les risques liés aux inondations sont déjà très élevés et vont exploser dans le futur". Ensuite, "c'est dans des villes où le risque est aujourd'hui relativement faible qu'il va le plus augmenter". Enfin, "il ne suffira pas de renforcer ou de rehausser les digues, mais il y faudra une réponse globale incluant la gestion de crise, la reconstruction et l'aide internationale".
    DANGER DE SUBMERSION
    L'étude montre que le planisphère des risques va être bouleversé. En tête des agglomérations aujourd'hui les plus menacées figurent, derrière Canton (Chine), trois villes américaines : Miami, New York et La Nouvelle-Orléans. Au milieu du siècle, le risque majeur se déplacera vers des villes en développement : derrière Canton, toujours en tête, on trouvera Bombay et Calcutta (Inde), même si Miami, New York et La Nouvelle-Orléans restent parmi les dix plus exposées. Si l'on regarde cette fois les villes où le risque va proportionnellement croître le plus en cinquante ans, la carte est encore tout autre. Le pourtour méditerranéen y est surreprésenté, avec des villes comme Alexandrie, Naples, Beyrouth, Istanbul, Athènes, mais aussi Marseille.
    En économistes, les auteurs évaluent le prix à payer – 50 milliards de dollars par an pour l'ensemble des 136 villes en danger de submersion – afin d'éviter le pire. "Ne rien faire, dit Stéphane Hallegatte, n'est pas une option."
    Pierre Le Hir
    Journaliste au Monde
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    Message par bye Mar 19 Aoû - 12:42

    Catastrophes naturelles : l'inondation reste le risque n°1 en France
    http://www.ffsa.fr/sites/jcms/fn_53027/fr/catastrophes-naturelles-l-inondation-reste-le-risque-n1-en-france?cc=fn_7360

    Actualité , 17/12/2008
    Combien coûtent les catastrophes naturelles chaque année ? Êtes-vous dans un département à risques ? La Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) a réuni, sur les 20 dernières années, des données très précises quant aux conséquences des catastrophes naturelles en France.
    Catastrophes naturelles : quel coût pour les assureurs ?
    En 2008, les catastrophes naturelles dans le monde (que ce soit le séisme en Chine, ou le cyclone en Birmanie…) devraient coûter très cher, d'après une étude présentée lors du sommet sur l'environnement de Poznan (Pologne). Mais cette année, la France pourrait échapper à cette tendance. Si le coût des inondations de La Loire et de l'Allier, principale catastrophe de l'année, devrait atteindre 150 millions d'euros, il est sans commune mesure avec l'année 2003, année noire pour l'assurance en France où l'ensemble du coût des catastrophes naturelles a atteint plus de 2 milliards d'euros.


    Sources : FFSA
    Les Français, selon le lieu de leur résidence, ne sont pas égaux face au risque de catastrophe naturelle. Ainsi, sur la période 1988-2007, les départements de l'Hérault, du Gard et de l'Aude ont-ils été particulièrement touchés.
    Fréquence des sinistres sur la période 1988-2006
     

    Sources : FFSA
    Sur les 20 dernières années, l'inondation reste le risque majeur en France (plus de la moitié du coût des sinistres). Autre enseignement des chiffres FFSA : à fin 2007, 38 % des indemnités catastrophes naturelles depuis 1982 concernaient des sinistres sécheresse, contre 12 % fin 1993.
    L'assurance des catastrophes naturelles
    Un régime légal d'indemnisation mis en place en 1982

    La garantie catastrophes naturelles a été rendue obligatoire par la loi du 13 juillet 1982 : en assurant ses biens contre l'incendie, les dégâts des eaux, le vol…, l'assuré est automatiquement couvert contre les dégâts dus aux catastrophes naturelles.
    Aux termes de la loi, sont considérés comme les effets des catastrophes naturelles « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises ».
    En pratique, les événements le plus souvent constatés sont les inondations, les coulées de boue, la sécheresse et, dans une moindre mesure, les avalanches, les tremblements de terre, l'action mécanique des vagues, les glissements et affaissements de terrain.
    La prévention des risques naturels

    Le plan de prévention des risques naturels (PPR) créé par la loi du 2 février 1995 constitue aujourd'hui l'un des instruments essentiels de l'action des communes en matière de prévention des risques naturels.

    Il s'appuie notamment sur une carte de zonage qui définit trois zones :
    Une zone rouge où toute construction est interdite ;
    Une zone bleue où les constructions sont autorisées sous réserve ;
    Une zone blanche non inondable.
    Les assureurs jouent également un rôle important en matière de prévention des risques naturels majeurs. En 2000, ils ont créé la Mission Risques Naturels (MRN). Cette association a pour objet de favoriser une meilleure compréhension des risques naturels et de sensibiliser la population à l'importance de la prévention. Le site de la MRN propose notamment des études et dossiers thématiques liés aux risques naturels et à leur prévention.
    A lire aussi sur ffsa.fr
    « Le premier rôle des assureurs mobilisés sur le terrain est d’accompagner les sinistrés »
    Risques n° 91 - Les tempêtes en Europe : un risque en expansion
    « Les assurances de dommages resteront déficitaires en 2012 », interview de Jean-François Lequoy, Délégué général de la FFSA
    Assurances tempête, grêle et neige : les résultats 2010
    Christian Kert : "les assureurs sont devenus des acteurs de la prévention"
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    Message par bye Jeu 25 Sep - 12:51

    Inondations à Lamalou : l’État s'engage aux côtés des sinistrés
    http://www.midilibre.fr/2014/09/23/inondations-l-etat-engage-aux-cotes-des-sinistres,1055557.php

    l y a 1 jour 5 JEAN-PIERRE AMARGER

    L’entretien des cours d’eau est pointé du doigt.
    PIERRE SALIBA
    Mardi, le préfet de l'Hérault, Pierre de Bousquet et le sous-préfet de Béziers, Nicolas Lerner, ont reçu à Lamalou-les-Bains l'ensemble des représentants des communes sinistrées par les inondations dans l'Hérault la semaine dernière.
    Selon les services de l'État : "Toutes les communes sinistrées ont été assurées du parfait soutien de l'institution. L'État sera présent en appui pour une solidarité installée dans la durée." L'ensemble des services compétents étaient réunis pour que les collectivités puissent, tout de suite, lancer les travaux de nettoyage des cours d'eau, a expliqué Nicolas Lerner, mais aussi pour qu'un état des lieux bien précis de toutes les infrastructures, routes, réseaux, impactées par les crues, soit effectué.
    Recherche des responsabilités
    Malgré tous ces efforts, la polémique est en train d'enfler. Les habitants cherchent des responsables. À Lamalou, les sinistrés sont en train de se constituer en association pour mener à bien et au mieux, leur défense "Nous voulons comprendre pourquoi aucune alerte n'a été donnée. Qui devait le faire. À 22 h, l'eau montait et mettait des gens en danger, personne n'a bougé."
    Les viticulteurs pensent "avoir atteint les limites de la réglementation qui interdit aux agriculteurs de curer les cours d'eau." S'ils ont le droit d'enlever des arbres, ils ne peuvent plus, depuis 2006, curer mécaniquement les cours d'eau sans des autorisations délivrées par l'office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema). Des contraintes qu'ils ne supportent plus. Et qui font remonter à la surface l'idée que les dégâts causés par la crue de jeudi dernier, n'est autre que le résultat d'un mauvais entretien de ces cours d'eau.
    Le cours d'eau devait être nettoyé en fin d'année
    Pourtant, sur Lamalou, la collectivité était avertie qu'il y avait un problème sur son territoire. L'intercommunalité avait commandé une enquête qui avait livré un verdict sans appel. Le Bitoulet devait être nettoyé. Les budgets pour cette opération ont été votés en début d'année, et les travaux devaient avoir lieu d'ici la fin de cette année.
    Par ailleurs, une étude concernant, de nombreuses communes dont Lamalou-les-Bains, fait apparaître sur le plan de prévention des risques naturels prévisibles : "Le pont Indochine, à la sortie de Lamalou, est largement dimensionné pour la crue centennale. En aval, le Bitoulet s'écoule sans débordement dans le lit mineur. En amont, des débordements ont lieu en rive droite où il inonde une douzaine de maisons. Là, le courant atteint une vitesse de 50 cm/s et met un homme en danger dans 50 cm d'eau. En rive gauche, l'eau déborde dans le camping avec la même vitesse et la même hauteur." Jeudi, la crue centennale a été dépassée et quatre personnes ont perdu la vie.
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    Message par bye Jeu 25 Sep - 12:52

    Inondations à Saint-Palais : " C'est maintenant que les gens découvrent la gravité de la situation"
    http://www.sudouest.fr/2014/09/24/inondations-a-saint-palais-c-est-maintenant-que-les-gens-decouvrent-la-gravite-de-la-situation-1682256-4393.php
    2 commentaires
    Publié le 24/09/2014 à 15h02 , modifié le 24/09/2014 à 15h31 par
    Sophie Serhani
    CCAS et Secours catholique ont recueilli à eux deux 40000 euros de dons qu'ils s'arment à répartir auprès des sinistrés
    Les membres du Secours catholique de Saint-Palais ont fait le point ce mercredi matin © Photo
    Lapegue Bertrand
    Les conséquences des crues du 4 juillet dernier, dues aux fortes pluies, restent "indélébiles" dans les esprits des habitants de Saint-Palais, l'une des communes du Pays basque les plus fortement touchées.
    L'une des communes dans laquelle la solidarité a aussi été l'un des éléments salvateurs. Dès la décrue, chacun s'est employé à reconstruire ce qui pouvait l'être.
    Trois mois après, le bilan des dons récoltés pour venir en aide aux sinistrés est également possible. L'école publique avait été jusque là mise à disposition par la mairie aux Restos du coeur, à la Croix-Rouge, ainsi qu'au Secours catholique pour stocker les vêtements, appareils électroménagers, nourriture donnés gracieusement.
    24 villages parcourus
    Du côté du Secours catholique, 20 bénévoles se sont relayés et ont pu s'appuyer sur le soutien d'une quinzaine de bénévoles supplémentaires réquisitionnés par le réseau régional de l'association. Durant quatre semaines, ils ont parcouru 24 villages des cantons de Saint-Palais et d'Iholdy, allant à la rencontre de 180 foyers. Un fonds d'urgence nationale a été débloqué à hauteur de 20000 euros afin d'offrir des bons d'achat en électroménager aux plus nécessiteux. 14000 euros ont par ailleurs été recueillis par les dons spontanés.
    Après avoir recueilli environ 20000 euros, le CCAS a recensé une quarantaine de familles à soutenir. Les dossiers sont actuellement à l'étude pour attribuer des aides à chacun.
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    INONDATIONS Empty Re: INONDATIONS

    Message par bye Jeu 25 Sep - 12:52

    A Bédarieux, les dégâts des inondations sont importants mais contenus
    http://www.midilibre.fr/2014/09/22/bedarieux-a-bedarieux-les-degats-sont-importants-mais-contenus,1054829.php

    il y a 2 jours


    Twitter
    L’on n'avait pas connu une inondation de ce type à Bédarieux depuis 1995
    Suite aux inondations survenues dans la nuit de mercredi à jeudi, la ville de Bédarieux a fait un état des lieux des dégâts causés par l'Orb mais aussi par les eaux torrentielles qui descendaient du causse.

    Les fougues de l'Orb sont souvent violentes et soudaines. Pourtant on n'avait pas connu une inondation de ce type à Bédarieux depuis 1995. Deux pics de crue ont été atteints en 24 heures causant des dégâts uniquement matériels essentiellement sur les berges de l'Orb.

    Une trentaine d'habitations essentiellement sur le quai de la Passerelle et à La Bastide ont été inondées. Une personne habitant le quai a dû être relogée. En ce qui concerne les routes et les espaces publics, une partie de la rue René Cassin s'est effondrée sur une quinzaine de mètres, le parking de l'Orb, le boulevard Jean Moulin et le chemin de Dio ont également connu d'importants désordres. Le chemin de Dio est encore à l'heure actuelle fermé, tout comme le chemin du Loudero où un mur d'habitation est tombé. Le chemin de Boussagues a été fermé par précaution en attendant de consolider un mur. Les travaux doivent démarrer sous peu. De nombreux chemins ont été ravinés et détériorés par les eaux de ruissellement mais restent praticables. Dans les bâtiments municipaux l'eau a également causé des dégâts avec de nombreuses infiltrations. Le Parc Pierre Rabhi totalement submergé, est fermé au public.

    La ville a fait une demande de classement en catastrophe naturelle pour permettre aux personnes qui ont subi des dégâts d'être mieux indemnisées. Ce classement, s'il est décidé mercredi en conseil des ministres, permettra également la prise en charge d'une partie des travaux de réparation des bâtiments communaux et des murs de soutènement. Le directeur des services techniques nous explique que les gros ouvrages types ponts, digues, murs de soutènements ont à ce jour tous été contrôlés pour voir s'ils n'avaient pas subi de désordre.

    Le maire de Bédarieux a félicité les équipes municipales, police, services techniques et personnels administratifs qui par leur réactivité et leur implication, ont mis en œuvre les dispositifs nécessaires de secours et d'intervention avec beaucoup d'efficacité.
    bye
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    Message par bye Jeu 25 Sep - 12:53

    Inondations à Générargues : les premiers bilans
    http://www.midilibre.fr/2014/09/23/inondations-les-premiers-bilans,1055498.php

    il y a 1 jour
    Twitter
    L e village et les hameaux ont été durement touchés, certains sont resté bloqués et d'autres ont subi lourdement cet épisode cévenol
    Même si quelques habitants ont été sévèrement impactés par les pluies diluviennes et les inondations du week-end, le principal des dégâts se situe sur les voiries de la commune, au grand dam des élus qui n'avaient pas besoin d'une telle catastrophe actuellement puisque d'autre projets sont en cours. Ce seront des milliers d'euros qui devront être investis (voir assurances) pour effacer ces traces.
    Les barrières du pont sur l'Amous n'ont pas résisté à la force des eaux et aux embâcles. Les différents chemins tant aux Gypières qu'à Blateiras et d'autres hameau sont sévèrement  touchés, les enrobés se sont dérobés et la circulation s'en ressent lourdement puisque la plupart des chemins sont presque impraticables.
    La seule consolation c'est que certains nouveaux habitants seront contraints à réduire leur vitesse dans les routes sinueuses du village sous peine de perdre définitivement leur moyen de transport.
    Générargues il y a 1 jour 0
    bye
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    INONDATIONS Empty Re: INONDATIONS

    Message par bye Jeu 9 Oct - 17:26

    Inondations: "Nous subissons l'héritage d'un passé sous pression immobilière"
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/meteo/inondations-nous-subissons-l-heritage-d-un-passe-sous-pression-immobiliere_1609291.html
    Par Matthieu Deprieck, publié le 08/10/2014 à 13:35, mis à jour à 13:37
    En un mois, l'Hérault a subi trois violents épisodes pluvieux et un quatrième est annoncé pour ce week-end. Faut-il y voir une conséquence du dérèglement climatique? Plutôt les suites d'un bétonnage passé, réagit Jean-Louis Roumégas, député EELV de l'Hérault. 

    Hérault: des quartiers entiers ont été dévastés par de nouvelles inondations ce lundi.
    afp
    L'Hérault a déjà été victime de trois violents épisodes pluvieux en moins d'un mois, un autre est annoncé ce week-end. Est-ce un signe du dérèglement climatique?
    C'est difficile à dire. Les épisodes cévenols [les orages se créent au-dessus de la mer Méditerranée, sont poussés par le vent vers l'intérieur des terres et, retenus par les Cévennes, éclatent au-dessus de l'Hérault, ndlr] ont toujours existé. Mais les spécialistes affirment que le dérèglement climatique multiplie et intensifie ces phénomènes.  
    L'autre explication tient à l'artificialisation des sols et à la canalisation des cours d'eau. A force de bétonner la région de Montpellier, Le Lez et la Mosson ont perdu leur zone d'expansion. Désormais, lorsqu'ils débordent, ils inondent des zones habitées. Pour remédier à cela, les pouvoirs publics ont construit un déversoir à Lattes, dans le sud de Montpellier. Un canal artificiel permet d'évacuer l'eau en cas de crues.  
    Résumons: nous avons construit des habitations à proximité de cours d'eau qui ont pour habitude de déborder, puis nous avons à nouveau bétonné pour permettre d'éviter des inondations dues à ces premières constructions. Pas très logique.
    Nous corrigeons aujourd'hui les erreurs commises il y a 30 ou 40 ans. Quand nous avons commencé à gérer ces risques d'inondations, les dégâts étaient déjà faits. Nous subissons l'héritage d'un passé sous pression immobilière.  
    Avons-nous aujourd'hui changé d'approche?
    Nous ne sommes plus dans l'imprévoyance d'il y a 30 ou 40 ans. Mais les associations sont obligées de multiplier les recours pour empêcher des maires de construire à tout-va. Je pense particulièrement au littoral. Les zones sèches sont de plus en plus réduites. Il faut lutter contre cette volonté de bétonner. 

    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/meteo/inondations-nous-subissons-l-heritage-d-un-passe-sous-pression-immobiliere_1609291.html#ZW8z4ICyb7Vkz3FR.99
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    Message par bye Jeu 9 Oct - 17:27

    Hérault : 4 000 "naufragés" victimes des inondations
    http://www.lepoint.fr/societe/l-herault-toujours-en-proie-aux-intemperies-30-09-2014-1867822_23.php
    Le Point - Publié le 30/09/2014 à 06:21 - Modifié le 30/09/2014 à 18:19
    Les pluies diluviennes qui frappent le département connaissent une accalmie. Une soixantaine de communes restent placées en état de catastrophe naturelle.
    Une place de Montpellier sous l'eau après un épisode pluvieux particulièrement important, lundi. © SYLVAIN THOMAS / AFP

    Quelque 4 000 personnes ont passé la nuit de lundi à mardi dans des gares, des gymnases ou même des collèges après les pluies diluviennes tombées sur le département de l'Hérault, où une soixantaine de communes vont être classées en état de catastrophe naturelle. Mardi matin, l'heure était toutefois à l'accalmie. Météo-France a même rétrogradé l'Hérault en vigilance orange, contre rouge la veille, prévoyant désormais une fin de phénomène vers 13 heures.
    Dans le hall de la gare de Montpellier, des centaines de passagers ont passé la nuit étendus sous des couvertures de survie tandis que d'autres cherchaient le sommeil à bord des rames que la SNCF avait garées sur les voies, a constaté un journaliste de l'AFP. Le trafic ferroviaire restait encore très perturbé mardi matin dans le département, a précisé la SNCF. "Globalement, le trafic est très compliqué. Même s'il y a une amélioration dans le nord de Montpellier, le trafic est très perturbé dans le Sud, notamment à Agde et à Sète", a déclaré à l'AFP un porte-parole. Un TGV duplex avec 1 000 personnes à bord a quand même pu repartir vers 8 heures de Montpellier à destination de Paris, a-t-il ajouté. Certains passagers demeuraient toutefois philosophes. "Une expérience difficile, peut-être pas, mais originale, certainement", a commenté mardi matin Yannick Portefaix, étudiant nîmois de 21 ans, bloqué depuis lundi 17 heures.
    D'autres centres d'urgence ont été installés au Zénith et dans les écoles de Montpellier. Des prises en charge ont également été assurées dans les écoles et les lycées des communes limitrophes où les transports scolaires n'avaient pu être rétablis, selon la préfecture.
    Au total, quelque 4 000 personnes ont été contraintes de dormir hors de chez elles "en additionnant les gens pris en charge par les services de l'État, l'armée, les associations", ceux "pris en charge par les communes" et "les personnes coincées dans des trains ou à la gare aéroportuaire", a-t-on expliqué à la préfecture de l'Hérault. "Il y a même des collégiens qui ont été bloqués dans leurs établissements : dans l'est du département, nous avons dû arrêter le transport scolaire. Quelques parents ont pu venir chercher leur enfant, mais pour les autres, nous avons dû organiser leur accueil dans les établissements", a-t-on ajouté de même source, évoquant "plusieurs centaines d'enfants" concernés.
    Kayak en ville
    Aucun décès n'avait toutefois été recensé mardi vers 10 heures dans le département, où les zones les plus touchées s'étendent sur un arc allant d'Agde au sud de Montpellier et passant au-dessus de l'étang de Thau, selon la préfecture. "Nous déclencherons pour une soixantaine de communes le dispositif de catastrophe naturelle" mercredi à l'occasion du conseil des ministres, a annoncé mardi matin sur RTL Bernard Cazeneuve, qui doit se rendre sur place dans l'après-midi. Le ministre de l'Intérieur a l'intention de rencontrer les élus et "les forces mobilisées", au total plus de 1 500 gendarmes, pompiers et militaires de la sécurité civile, qui ont effectué plus de 1 200 interventions.
    Mardi matin, la préfecture et Météo-France se montraient cependant rassurants. "La pluie a cessé depuis longtemps, on est sur une queue de phénomène", a-t-on précisé mardi matin à la préfecture. Le Lez, qui avait connu une crue "très forte" lundi à Montpellier, provoquant d'énormes bouchons dans les rues inondées et incitant un habitant à utiliser un kayak pour se déplacer dans le centre-ville, était revenu dans son lit mardi matin. "Sur l'Hérault, l'accalmie se prolonge depuis le milieu de nuit", soulignait aussi Météo-France dans son bulletin de 9 heures.
    Météo-France a aussi maintenu le suivi en vigilance orange pour les départements de l'Aude, des Pyrénées-Orientales et du Gard, où les pompiers ont également dû multiplier les interventions lundi. Et l'épisode cévenol est le deuxième en dix jours dans la région, après celui qui avait fait cinq morts, dont quatre à Lamalou-les-Bains et un dans l'Aveyron.

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