Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase
Un calme relatif régnait lundi à Athènes et dans les autres villes grecques secouées la veille par une vague de violences urbaines qui avaient fait une
vingtaine de blessés pendant des manifestations organisées après la mort d'un adolescent tué par un policier, qui a depuis été arrêté pour "homicide
volontaire" tandis qu'un second policier qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".
Les graves échauffourées de dimanche entre jeunes et policiers à Athènes se limitaient tôt lundi matin aux abords du quartier contestataire d'Exarchia,
où a été tué samedi soir Andréas Grigoropoulos, 15 ans, par les balles d'un policier. De petits groupes de jeunes continuaient d'être retranchés lundi
dans l'Ecole Polytechinique et l'Université de l'Economie d'Athènes, situées près d'Exarchia, dans le centre d'Athènes. A Salonique, deuxième ville
grecque, dans le nord du pays, les universités continuaient lundi d'être occupés par des jeunes. Le parti communiste grec (KKE), le petit parti de la
gauche renovatrice Syriza, ainsi que d'autres groupes de gauche, ont annoncé de nouvelles manifestations lundi en fin d'après-midi à Athènes.
Plusieurs universités d'Athènes et de Salonique (nord) seront fermées pour deux jours, ont annoncé leurs rectorats.
Condoléances du Premier ministre
Dimanche, plusieurs magasins, banques et voitures ont été incendiés pendant une manifestation d'environ 5.000 personnes à Athènes. Cette
manifestation avait dégénéré en bataille rangée entre policiers et jeunes. Treize policiers et six personnes ont été légèrement blessés tandis qu'une
vingtaine étaient interpellées. Des affrontements tendus avaient également eu lieu dimanche à Salonique (nord), où pendant une manifestation de
2.000 personnes, plusieurs commerces, banques et voitures avaient été endommagées par des groupes de jeunes. Le même scénario s'était produit à
la ville de Patras (sud-ouest) où un policier a été roué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé.
Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a assuré qu'il n'y aurait "aucune indulgence" envers le ou les responsables de la mort de l'adolescent, dans
une lettre de condoléances à sa famille. Le ministre de l'Intérieur Prokopis Pavlopoulos et la police ont exprimé leur "profonde douleur" et ont ordonné
une enquête, dont trois procureurs ont été chargés.
(D'après agence)- LCI
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Nouvel Obs
Tendance à l'accalmie après les émeutes en Grèce
NOUVELOBS.COM | 08.12.2008 | 09:17
1 réaction
Les violentes nuits d'émeutes à Athènes et dans d'autres villes après la mort d'un adolescent, tué par un policier, ont laissé place à quelques conflits
sporadiques.
Des centaines de manifestants affrontaient encore les forces de police à Thessalonique dimanche 7 décembre au soir (Sipa)
Un calme relatif régnait lundi 8 décembre à Athènes et dans les autres villes grecques secouées la veille par une vague de violences urbaines qui
avaient fait une vingtaine de blessés pendant des manifestations organisées après la mort d'un adolescent tué par un policier.
Les graves échauffourées de dimanche entre jeunes et policiers à Athènes se limitaient tôt lundi matin aux abords du quartier contestataire d'Exarchia,
où a été tué samedi soir Andréas Grigoropoulos, 15 ans, par les balles d'un policier.
De petits groupes de jeunes continuaient d'être retranchés lundi dans l'Ecole Polytechnique et l'Université de l'Economie d'Athènes, situées près
d'Exarchia, dans le centre d'Athènes.
A Salonique, deuxième ville grecque, dans le nord du pays, les universités continuaient lundi d'être occupées par des jeunes.
Appel à de nouvelles manifestations
Le parti communiste grec (KKE), le petit parti de la gauche rénovatrice Syriza, ainsi que d'autres groupes de gauche, ont annoncé de nouvelles
manifestations lundi en fin d'après-midi à Athènes.
Plusieurs universités d'Athènes et de Salonique (nord) seront fermées pour deux jours, ont annoncé leurs rectorats.
Dimanche, plusieurs magasins, banques et voitures situés sur l'avenue Alexandras à Athènes, où se trouve le siège du quartier général de la police,
avaient été incendiés pendant une manifestation d'environ 5.000 personnes.
Cette manifestation avait dégénéré en bataille rangée entre policiers et jeunes. Treize policiers et six personnes avaient été légèrement blessés tandis
qu'une vingtaine étaient interpellées.
Commerces, banques, voitures détériorés
Des affrontements tendus avaient également eu lieu dimanche à Salonique (nord), où pendant une manifestation de 2.000 personnes, plusieurs
commerces, banques et voitures avaient été endommagées par des groupes de jeunes.
Le même scénario s'était produit à la ville de Patras (sud-ouest) où un policier avait été roué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé.
Partout, les jeunes en colère s'en étaient pris aux voitures, aux commerces, aux banques, attaqués et incendiés à coups de pierres et de cocktails
Molotov. Les forces de l'ordre avaient répondu en les dispersant à l'aide de gaz lacrymogènes.
"Aucune indulgence" envers le policier
Samedi soir, Andreas Grigoropoulos, membre d'un groupe d'une trentaine de jeunes gens qui lançaient des pierres et des objets contre un véhicule
des forces de l'ordre avait été tué par un policier qui avait tiré trois balles dans sa direction.
Le policier avait été arrêté dimanche pour "homicide volontaire" tandis qu'un second policier qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".
Le chef du commissariat d'Exarchia a été suspendu.
Une autopsie par un médecin légiste doit avoir lieu lundi, selon une source judiciaire.
Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a assuré qu'il n'y aurait "aucune indulgence" envers le ou les responsables de la mort de l'adolescent, dans
une lettre de condoléances à sa famille.
Le ministre de l'Intérieur Prokopis Pavlopoulos et la police ont exprimé leur "profonde douleur" et ont ordonné une enquête, dont trois procureurs ont
été chargés.
Le parti socialiste Pasok (opposition) et tous les autres partis de gauche ont condamné les tirs mortels sur l'adolescent, dont ils rendent responsables
"les dirigeants politiques et la police".
Dans la nuit de samedi à dimanche, Prokopis Pavlopoulos et son secrétaire d'Etat, Panayotis Hinofotis, avaient présenté leurs démissions, mais M.
Caramanlis les a refusées.
Un calme relatif régnait lundi à Athènes et dans les autres villes grecques secouées la veille par une vague de violences urbaines qui avaient fait une
vingtaine de blessés pendant des manifestations organisées après la mort d'un adolescent tué par un policier, qui a depuis été arrêté pour "homicide
volontaire" tandis qu'un second policier qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".
Les graves échauffourées de dimanche entre jeunes et policiers à Athènes se limitaient tôt lundi matin aux abords du quartier contestataire d'Exarchia,
où a été tué samedi soir Andréas Grigoropoulos, 15 ans, par les balles d'un policier. De petits groupes de jeunes continuaient d'être retranchés lundi
dans l'Ecole Polytechinique et l'Université de l'Economie d'Athènes, situées près d'Exarchia, dans le centre d'Athènes. A Salonique, deuxième ville
grecque, dans le nord du pays, les universités continuaient lundi d'être occupés par des jeunes. Le parti communiste grec (KKE), le petit parti de la
gauche renovatrice Syriza, ainsi que d'autres groupes de gauche, ont annoncé de nouvelles manifestations lundi en fin d'après-midi à Athènes.
Plusieurs universités d'Athènes et de Salonique (nord) seront fermées pour deux jours, ont annoncé leurs rectorats.
Condoléances du Premier ministre
Dimanche, plusieurs magasins, banques et voitures ont été incendiés pendant une manifestation d'environ 5.000 personnes à Athènes. Cette
manifestation avait dégénéré en bataille rangée entre policiers et jeunes. Treize policiers et six personnes ont été légèrement blessés tandis qu'une
vingtaine étaient interpellées. Des affrontements tendus avaient également eu lieu dimanche à Salonique (nord), où pendant une manifestation de
2.000 personnes, plusieurs commerces, banques et voitures avaient été endommagées par des groupes de jeunes. Le même scénario s'était produit à
la ville de Patras (sud-ouest) où un policier a été roué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé.
Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a assuré qu'il n'y aurait "aucune indulgence" envers le ou les responsables de la mort de l'adolescent, dans
une lettre de condoléances à sa famille. Le ministre de l'Intérieur Prokopis Pavlopoulos et la police ont exprimé leur "profonde douleur" et ont ordonné
une enquête, dont trois procureurs ont été chargés.
(D'après agence)- LCI
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Tendance à l'accalmie après les émeutes en Grèce
NOUVELOBS.COM | 08.12.2008 | 09:17
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Les violentes nuits d'émeutes à Athènes et dans d'autres villes après la mort d'un adolescent, tué par un policier, ont laissé place à quelques conflits
sporadiques.
Des centaines de manifestants affrontaient encore les forces de police à Thessalonique dimanche 7 décembre au soir (Sipa)
Un calme relatif régnait lundi 8 décembre à Athènes et dans les autres villes grecques secouées la veille par une vague de violences urbaines qui
avaient fait une vingtaine de blessés pendant des manifestations organisées après la mort d'un adolescent tué par un policier.
Les graves échauffourées de dimanche entre jeunes et policiers à Athènes se limitaient tôt lundi matin aux abords du quartier contestataire d'Exarchia,
où a été tué samedi soir Andréas Grigoropoulos, 15 ans, par les balles d'un policier.
De petits groupes de jeunes continuaient d'être retranchés lundi dans l'Ecole Polytechnique et l'Université de l'Economie d'Athènes, situées près
d'Exarchia, dans le centre d'Athènes.
A Salonique, deuxième ville grecque, dans le nord du pays, les universités continuaient lundi d'être occupées par des jeunes.
Appel à de nouvelles manifestations
Le parti communiste grec (KKE), le petit parti de la gauche rénovatrice Syriza, ainsi que d'autres groupes de gauche, ont annoncé de nouvelles
manifestations lundi en fin d'après-midi à Athènes.
Plusieurs universités d'Athènes et de Salonique (nord) seront fermées pour deux jours, ont annoncé leurs rectorats.
Dimanche, plusieurs magasins, banques et voitures situés sur l'avenue Alexandras à Athènes, où se trouve le siège du quartier général de la police,
avaient été incendiés pendant une manifestation d'environ 5.000 personnes.
Cette manifestation avait dégénéré en bataille rangée entre policiers et jeunes. Treize policiers et six personnes avaient été légèrement blessés tandis
qu'une vingtaine étaient interpellées.
Commerces, banques, voitures détériorés
Des affrontements tendus avaient également eu lieu dimanche à Salonique (nord), où pendant une manifestation de 2.000 personnes, plusieurs
commerces, banques et voitures avaient été endommagées par des groupes de jeunes.
Le même scénario s'était produit à la ville de Patras (sud-ouest) où un policier avait été roué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé.
Partout, les jeunes en colère s'en étaient pris aux voitures, aux commerces, aux banques, attaqués et incendiés à coups de pierres et de cocktails
Molotov. Les forces de l'ordre avaient répondu en les dispersant à l'aide de gaz lacrymogènes.
"Aucune indulgence" envers le policier
Samedi soir, Andreas Grigoropoulos, membre d'un groupe d'une trentaine de jeunes gens qui lançaient des pierres et des objets contre un véhicule
des forces de l'ordre avait été tué par un policier qui avait tiré trois balles dans sa direction.
Le policier avait été arrêté dimanche pour "homicide volontaire" tandis qu'un second policier qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".
Le chef du commissariat d'Exarchia a été suspendu.
Une autopsie par un médecin légiste doit avoir lieu lundi, selon une source judiciaire.
Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a assuré qu'il n'y aurait "aucune indulgence" envers le ou les responsables de la mort de l'adolescent, dans
une lettre de condoléances à sa famille.
Le ministre de l'Intérieur Prokopis Pavlopoulos et la police ont exprimé leur "profonde douleur" et ont ordonné une enquête, dont trois procureurs ont
été chargés.
Le parti socialiste Pasok (opposition) et tous les autres partis de gauche ont condamné les tirs mortels sur l'adolescent, dont ils rendent responsables
"les dirigeants politiques et la police".
Dans la nuit de samedi à dimanche, Prokopis Pavlopoulos et son secrétaire d'Etat, Panayotis Hinofotis, avaient présenté leurs démissions, mais M.
Caramanlis les a refusées.