LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

Débattons en toute liberté, dans le respect de l’autre, sur tous les sujets qui composent notre société : politique, économie, environnement, religion, philosophie, paranormal, sciences, famille, santé, mode, sexualité, loisirs, sports, divertissements…

Derniers sujets

» Attal contre la jeunesse
par bye Lun 22 Avr - 8:41

» Ce mercredi 10 avril, le Pacte sur la migration et l’asile est soumis au vote des députés européens : s’ils sont adoptés, ces textes entraineront une forte dégradation des conditions d’accueil des demandeurs d’asile partout en Europe, et particulièrement
par bye Ven 12 Avr - 10:20

» Groupes de « niveaux », groupes de « besoins » : le gouvernement acte le tri social !
par bye Lun 8 Avr - 17:09

» ETUDE « ELIPA 2 »: ENTRE TENDANCES ENCOURAGEANTES ET OBSTACLES PERSISTANTS À L’INTÉGRATION DES ÉTRANGERS EN FRANCE
par bye Lun 25 Mar - 18:01

» 21 mars : Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale
par bye Sam 23 Mar - 9:50

» Les conséquences des dispositions du décret Piantedosi un an après
par bye Ven 8 Mar - 20:36

» Victoire féministe : L'avortement devient une liberté garantie par la Constitution !
par bye Mar 5 Mar - 16:29

» UN 24 FÉVRIER 2024 PLACÉ SOUS LE SIGNE DU RASSEMBLEMENT ET POUR LA PAIX EN UKRAINE
par bye Ven 23 Fév - 10:09

» tournant du 18 février
par bye Lun 19 Fév - 11:26

» Pétition intersyndicale : Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs » !
par bye Mer 14 Fév - 21:27

» ACTUALITÉ SOCIÉTÉ ET POLITIQUE
par gramophone Jeu 18 Jan - 19:27

» l'amour libre
par gramophone Mer 27 Déc - 15:35

» Pacte sur la migration et l’asile : un accord trouvé mais déjà fortement critiqué
par bye Ven 22 Déc - 19:40

» En Argentine, Javier Milei, candidat ultra-libéral, climatosceptique et antiféministe, vient d’être élu Président du pays
par gramophone Dim 10 Déc - 13:14

» Cours criminelles départementales : une justice de seconde classe.
par bye Sam 9 Déc - 11:36

» PISA 2022
par bye Mar 28 Nov - 10:39

» Le 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !
par bye Mer 22 Nov - 15:03

» Narges Mohammadi et Anne L'Huillier ont reçu le prix Nobel de la paix et celui de physique en octobre 2023
par bye Jeu 16 Nov - 12:47

» Pour une pédagogie de la libération et de la solidarité : comment nous résistons à la guerre d’Israël contre les enfants palestiniens
par bye Lun 13 Nov - 17:31

» conflit Israël- Palestine
par bye Ven 3 Nov - 18:51

» pornocriminalité
par bye Ven 29 Sep - 8:54

» Pénalisation des clients prostitueurs
par bye Lun 4 Sep - 12:02

» La loi Rilhac est passée, « enfin » ?
par bye Sam 19 Aoû - 9:06

» Pacte sur la migration et l’asile
par bye Lun 31 Juil - 19:43

» Mobilisation contre l'assistanat sexuel : Le président Macron doit arrêter de faire planer le doute
par bye Ven 21 Juil - 18:17

» Pacte sur la migration et l’asile : accélération des négociations dans un contexte de tensions entre les États membres
par bye Mar 18 Juil - 8:11

» Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ? Entretien avec Denis Merklen
par bye Lun 17 Juil - 17:40

» Droits des femmes en Europe : les Etats membres refusent la criminalisation du viol
par bye Jeu 13 Juil - 18:55

» Comment espérer mettre fin aux violences masculines avec des policiers et des magistrats sexistes et racistes ?
par bye Jeu 15 Juin - 19:33

» MAYOTTE : CE QUI SE JOUE DERRIÈRE L’OPÉRATION WUAMBUSHU
par bye Jeu 15 Juin - 19:28

» https://www.france-terre-asile.org/communiques-presse/communiques-de-presse/empechons-la-violence-communique
par bye Sam 3 Juin - 9:04

» Exposition des mineur·es à la pornographie : les chiffres édifiants de l'ARCOM
par bye Ven 26 Mai - 11:32

» Le SNU hors l’école
par bye Mar 23 Mai - 9:14

» Réforme de l'asile dans l'UE : le Parlement adopte ses positions ; le Conseil entre en terrain inconnu.
par bye Jeu 18 Mai - 9:52

» Festival de Cannes : Pas d'honneur pour les agresseurs !
par bye Mar 16 Mai - 18:55

» Choisissons la solidarité !
par bye Mer 10 Mai - 12:26

» Propagande pro-stérilisations à Mayotte, en pleine pénurie de pilules abortives : une politique française coloniale et misogyne !
par bye Ven 28 Avr - 12:17

» Accueillir les Afghanes : pour un accueil d'urgence des femmes afghanes
par bye Ven 21 Avr - 19:17

» Loi de programmation militaire : la mobilisation des pacifistes doit être à la hauteur des enjeux
par bye Ven 21 Avr - 12:19

» Le 13 avril, la justice doit ordonner le blocage des sites pornocriminels qui exposent les mineur.es à des contenus pornographiques, violents et traumatiques.
par bye Jeu 13 Avr - 9:47

» SOMMET FRANCO-BRITANNIQUE : LA FRANCE NE PEUT PLUS RESTER COMPLICE DES POLITIQUES INDIGNES DU ROYAUME-UNI
par bye Ven 7 Avr - 8:45

» Royaume-Uni : un nouveau projet de loi piétine le droit d’asile
par bye Dim 2 Avr - 9:56

» PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION
par bye Mar 7 Fév - 19:11

» Présidence suédoise du Conseil de l’Union européenne : plus de sécurité, moins de solidarité ?
par bye Mer 1 Fév - 10:33

» Les femmes grandes perdantes de la réforme des retraites : Appel à la manifestation !
par bye Mer 18 Jan - 17:58

» L’école est inégalitaire… …encore et encore
par bye Sam 31 Déc - 16:13

» Réinstallation au sein de l’Union en 2023 : des engagements en-deçà des besoins
par bye Jeu 22 Déc - 7:07

» Pour le 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences masculines à l’égard des femmes, nous appelons à une contre-offensive féministe qui combat à la racine le continuum des violences patriarcales.
par bye Sam 26 Nov - 8:56

» Méditerranée centrale : l’UE présente un plan d’action axé sur le renforcement de la coopération avec les pays tiers
par bye Ven 25 Nov - 9:19

» Journée mondiale pour la protection des enfants contre la pédocriminalité
par bye Ven 18 Nov - 13:24

» Cartographier les inégalités sociales entre écoles
par bye Lun 14 Nov - 9:03

» La Grande Cause définitivement classée sans suite ?
par bye Ven 11 Nov - 11:34

» Brésil – Quand l’extrême droite fait école
par bye Ven 4 Nov - 17:25

» Les Européens face au gouffre de la précarité
par bye Ven 4 Nov - 17:17

» COP27, ou comment répondre aux impacts du changement climatique ?
par bye Jeu 3 Nov - 18:37

» Le Lycée pro, personne ne le connait. Personne de ceux qui décident de notre vie. Le lycée pro, c’est cette institution qui n’a aucun ancien élève au gouvernement ou à l’Assemblée.
par bye Dim 30 Oct - 12:25

» Régularisation des déboutés en Allemagne, un modèle à suivre ?
par bye Mar 25 Oct - 8:39

» Mobilisons-nous contre la casse des lycées pro !
par bye Sam 22 Oct - 8:03

» Répression au lycée Joliot-Curie de Nanterre : libération immédiate et sans poursuite des 14 lycéens gardés à vue !
par bye Mar 18 Oct - 8:57

» Déclaration commune : un accord sur le règlement relatif à l'instrumentalisation porterait un coup de grâce au Régime d'asile européen commun
par bye Jeu 13 Oct - 12:45

» "Porno, l'enfer du décor" 40 associations saluent la portée historique du rapport du Sénat sur l'industrie pornocriminelle et appellent aux actes
par bye Lun 10 Oct - 13:46

» LYCÉE PROFESSIONNEL : EN GRÈVE LE 18 OCTOBRE POUR LE RETRAIT DU PROJET MACRON
par bye Sam 8 Oct - 19:09

» Evaluations, bonjour l’angoisse ?
par bye Ven 30 Sep - 9:43

» Élections en Italie : le droit d’asile menacé par l’ascension de l’extrême droite
par bye Sam 24 Sep - 8:55

» MERCREDI 28 SEPTEMBRE : MOBILISATION NATIONALE EN FAVEUR DU DROIT A L'AVORTEMENT !
par bye Jeu 22 Sep - 18:41

» Pénuries de postes, inflation, recrutements et formations bidons… Coup de chaud sur la rentrée 2022 !!
par bye Ven 16 Sep - 8:38

» La liberté au temps du capital (des individus et des écoles)
par bye Mer 7 Sep - 9:14

» Le 21 septembre 2022 marchons ensemble pour la Paix !
par bye Mar 23 Aoû - 14:18

» Moi, Nestor Makhno (épisode 9) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Jeu 21 Juil - 20:17

» AVORTEMENT AUX USA, NOUS NE VOULONS PAS PERDRE DE DROITS, NOUS VOULONS EN GAGNER !
par bye Mar 28 Juin - 12:51

» Michel Piron en garde à vue. Derrière Jacquie et Michel : un système organisé de proxénétisme et de viols.
par bye Jeu 16 Juin - 15:33

» EuroSatory : Visioconférence et Rassemblements contre le commerce des armes
par bye Lun 6 Juin - 17:32

» Entretien avec Yamina Saheb (GIEC) : “Il y a eu quelques réticences pour mettre le terme de sobriété dans le dernier rapport”.
par bye Mer 1 Juin - 8:37

» Retour sur l’accueil des déplacés d’Ukraine dans les Hautes-Alpes
par bye Mar 31 Mai - 16:17

» L’industrie pornocriminelle cible les enfants et la justice abdique !
par bye Mer 25 Mai - 16:23

» Le Royaume-Uni renforce son arsenal juridique contre les personnes en besoin de protection
par bye Jeu 19 Mai - 10:42

» Recrutement enseignant : une crise des plus inquiétantes pour l’avenir de l’école
par bye Jeu 19 Mai - 10:36

» Moi, Nestor Makhno (épisode 7) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Mer 11 Mai - 11:53

» Le "Tous capables" l'Education Nouvelle Le Groupe Français d'Education Nouvelle
par bye Ven 6 Mai - 12:42

» Menaces sur le droit à l’avortement aux Etats-Unis : le collectif Avortement Europe dénonce une énième tentative de restreindre le droit des femmes à disposer de leur corps !
par bye Ven 6 Mai - 12:30

» Biélorussie : la plus grande attaque anti-syndicale du siècle en Europe
par bye Ven 29 Avr - 12:15

» Les associations dénoncent la différence de traitement envers les ressortissants non-Ukrainiens
par bye Ven 22 Avr - 6:21

» SUD éducation gagne l’indemnité REP/REP+ pour les AED !
par bye Jeu 21 Avr - 17:21

» Guerre en Ukraine : que contient la directive sur la protection temporaire de 2001 ?
par bye Dim 17 Avr - 9:50

» Mutations-sanctions à l'école Pasteur (93) : dans « l'intérêt du service public », nous devons faire front !
par bye Jeu 14 Avr - 8:42

» 6e rapport du GIEC : quelles solutions face au changement climatique ?
par bye Ven 8 Avr - 12:34

» Cabinets de conseil : quand le Sénat fustige le gouvernement
par bye Mer 6 Avr - 16:36

» Les fresques carabines : une institutionnalisation des violences sexistes à l’hôpital
par bye Dim 13 Mar - 12:35

» L’Ukraine au coeur… de la classe, l’école au coeur du monde
par bye Ven 4 Mar - 17:34

» 8 Mars 2022 : Grève féministe Déferlante pour l'égalité !
par bye Mar 1 Mar - 11:08

» Une guerre “culturelle”
par bye Jeu 24 Fév - 19:27

» Nouveau camp fermé de Samos : « Barbelés, clôtures, couvre-feu […] le camp ressemble à une prison. »
par bye Jeu 17 Fév - 18:07

» Exterminez toutes ces brutes
par bye Ven 4 Fév - 10:22

» Entretien avec Laurence Scialom : « Ne pas mettre la lutte contre la dégradation de notre biosphère au cœur de la gouvernance européenne serait une erreur historique »
par bye Mer 26 Jan - 15:55

LE SITE

Dans Les Coulisses de Demain

FORUMS & SITES AMIS

FORUM EST INSCRIT SUR

Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

2 participants

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Lun 8 Déc - 16:22

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Un calme relatif régnait lundi à Athènes et dans les autres villes grecques secouées la veille par une vague de violences urbaines qui avaient fait une
    vingtaine de blessés pendant des manifestations organisées après la mort d'un adolescent tué par un policier, qui a depuis été arrêté pour "homicide
    volontaire" tandis qu'un second policier qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".

    Les graves échauffourées de dimanche entre jeunes et policiers à Athènes se limitaient tôt lundi matin aux abords du quartier contestataire d'Exarchia,
    où a été tué samedi soir Andréas Grigoropoulos, 15 ans, par les balles d'un policier. De petits groupes de jeunes continuaient d'être retranchés lundi
    dans l'Ecole Polytechinique et l'Université de l'Economie d'Athènes, situées près d'Exarchia, dans le centre d'Athènes. A Salonique, deuxième ville
    grecque, dans le nord du pays, les universités continuaient lundi d'être occupés par des jeunes. Le parti communiste grec (KKE), le petit parti de la
    gauche renovatrice Syriza, ainsi que d'autres groupes de gauche, ont annoncé de nouvelles manifestations lundi en fin d'après-midi à Athènes.
    Plusieurs universités d'Athènes et de Salonique (nord) seront fermées pour deux jours, ont annoncé leurs rectorats.

    Condoléances du Premier ministre

    Dimanche, plusieurs magasins, banques et voitures ont été incendiés pendant une manifestation d'environ 5.000 personnes à Athènes. Cette
    manifestation avait dégénéré en bataille rangée entre policiers et jeunes. Treize policiers et six personnes ont été légèrement blessés tandis qu'une
    vingtaine étaient interpellées. Des affrontements tendus avaient également eu lieu dimanche à Salonique (nord), où pendant une manifestation de
    2.000 personnes, plusieurs commerces, banques et voitures avaient été endommagées par des groupes de jeunes. Le même scénario s'était produit à
    la ville de Patras (sud-ouest) où un policier a été roué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé.

    Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a assuré qu'il n'y aurait "aucune indulgence" envers le ou les responsables de la mort de l'adolescent, dans
    une lettre de condoléances à sa famille. Le ministre de l'Intérieur Prokopis Pavlopoulos et la police ont exprimé leur "profonde douleur" et ont ordonné
    une enquête, dont trois procureurs ont été chargés.

    (D'après agence)- LCI

    ---------

    Nouvel Obs

    Tendance à l'accalmie après les émeutes en Grèce
    NOUVELOBS.COM | 08.12.2008 | 09:17
    1 réaction
    Les violentes nuits d'émeutes à Athènes et dans d'autres villes après la mort d'un adolescent, tué par un policier, ont laissé place à quelques conflits
    sporadiques.

    Des centaines de manifestants affrontaient encore les forces de police à Thessalonique dimanche 7 décembre au soir (Sipa)
    Un calme relatif régnait lundi 8 décembre à Athènes et dans les autres villes grecques secouées la veille par une vague de violences urbaines qui
    avaient fait une vingtaine de blessés pendant des manifestations organisées après la mort d'un adolescent tué par un policier.
    Les graves échauffourées de dimanche entre jeunes et policiers à Athènes se limitaient tôt lundi matin aux abords du quartier contestataire d'Exarchia,
    où a été tué samedi soir Andréas Grigoropoulos, 15 ans, par les balles d'un policier.
    De petits groupes de jeunes continuaient d'être retranchés lundi dans l'Ecole Polytechnique et l'Université de l'Economie d'Athènes, situées près
    d'Exarchia, dans le centre d'Athènes.
    A Salonique, deuxième ville grecque, dans le nord du pays, les universités continuaient lundi d'être occupées par des jeunes.

    Appel à de nouvelles manifestations

    Le parti communiste grec (KKE), le petit parti de la gauche rénovatrice Syriza, ainsi que d'autres groupes de gauche, ont annoncé de nouvelles
    manifestations lundi en fin d'après-midi à Athènes.
    Plusieurs universités d'Athènes et de Salonique (nord) seront fermées pour deux jours, ont annoncé leurs rectorats.
    Dimanche, plusieurs magasins, banques et voitures situés sur l'avenue Alexandras à Athènes, où se trouve le siège du quartier général de la police,
    avaient été incendiés pendant une manifestation d'environ 5.000 personnes.
    Cette manifestation avait dégénéré en bataille rangée entre policiers et jeunes. Treize policiers et six personnes avaient été légèrement blessés tandis
    qu'une vingtaine étaient interpellées.

    Commerces, banques, voitures détériorés

    Des affrontements tendus avaient également eu lieu dimanche à Salonique (nord), où pendant une manifestation de 2.000 personnes, plusieurs
    commerces, banques et voitures avaient été endommagées par des groupes de jeunes.
    Le même scénario s'était produit à la ville de Patras (sud-ouest) où un policier avait été roué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé.
    Partout, les jeunes en colère s'en étaient pris aux voitures, aux commerces, aux banques, attaqués et incendiés à coups de pierres et de cocktails
    Molotov. Les forces de l'ordre avaient répondu en les dispersant à l'aide de gaz lacrymogènes.

    "Aucune indulgence" envers le policier

    Samedi soir, Andreas Grigoropoulos, membre d'un groupe d'une trentaine de jeunes gens qui lançaient des pierres et des objets contre un véhicule
    des forces de l'ordre avait été tué par un policier qui avait tiré trois balles dans sa direction.
    Le policier avait été arrêté dimanche pour "homicide volontaire" tandis qu'un second policier qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".
    Le chef du commissariat d'Exarchia a été suspendu.
    Une autopsie par un médecin légiste doit avoir lieu lundi, selon une source judiciaire.
    Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a assuré qu'il n'y aurait "aucune indulgence" envers le ou les responsables de la mort de l'adolescent, dans
    une lettre de condoléances à sa famille.
    Le ministre de l'Intérieur Prokopis Pavlopoulos et la police ont exprimé leur "profonde douleur" et ont ordonné une enquête, dont trois procureurs ont
    été chargés.
    Le parti socialiste Pasok (opposition) et tous les autres partis de gauche ont condamné les tirs mortels sur l'adolescent, dont ils rendent responsables
    "les dirigeants politiques et la police".
    Dans la nuit de samedi à dimanche, Prokopis Pavlopoulos et son secrétaire d'Etat, Panayotis Hinofotis, avaient présenté leurs démissions, mais M.
    Caramanlis les a refusées.
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Mar 9 Déc - 13:47

    Grèce - Calme précaire sur Athènes et Salonique



    Les obsèques de l'adolescent tué par un policier vont avoir lieu dans la journée. Les autorités craignent une recrudescence des violences urbaines.
    Le Premier ministre appelle à l'unité nationale.
    A.C. (avec agence) - le 09/12/2008 - 09h45


    La tension est retombée d'un cran mardi matin dans les principales villes de Grèce, mais la situation reste imprévisible, après une nuit de chaos et d'affrontements entre contestataires et forces de l'ordre. A Athènes, les deux camps se font face dans le quartier étudiant, après une troisième nuit de violences urbaines depuis la mort samedi soir dans la capitale grecque d'un adolescent tué par un policier. Retranchés dans l'Ecole polytechnique,
    près du musée archéologique national, une centaine de jeunes harcèlent par à-coups les forces de l'ordre, qui ripostent par des tirs de lacrymogènes.
    Et les autorités craignent une reprise plus globale des violences avec les obsèques de l'adolescent qui doivent avoir lieu dans la journée.

    Le calme précaire était revenu vers 2h30 du matin dans le reste du centre d'Athènes, théâtre depuis lundi soir d'affrontements, d'actes de vandalisme et de pillages de dizaines de magasins, banques et équipements publics, dans une atmosphère rendue irrespirable par les gaz lacrymogènes. La tension est aussi retombée à Salonique et dans les autres villes gagnées lundi soir par la vague de violences et de destructions : Patras, dans le Péloponnèse, Larissa, dans le centre, la Canée, en Crète et Ioannina.

    Gouvernement contesté

    Le policier qui a tiré sur Alexis Grigoropoulos, 15 ans, après une altercation entre forces de l'ordre et groupes de jeunes dans le quartier athénien d'Exarchia, a été arrêté et inculpé d'"homicide volontaire", tandis que le collègue qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité". Dans tout le pays, les collèges et lycées resteront fermés mardi en signe de deuil, sur décision du ministère de l'Education, et de nouvelles manifestations sont attendues. A Athènes, les élèves doivent participer à un grand défilé dans le centre-ville à la mi-journée, suivis des enseignants. Jusque dans le
    quartier chic de Kolonaki, les carcasses carbonisées de voitures, les alignements de vitrines brisées et les tas de poubelles fumants attestaient mardi
    matin de la rage des contestataires, que des forces anti-émeutes dispersées et sur la défensive ont échoué à contenir pendant des heures.

    Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a lancé mardi un appel à l'unité de la nation et du monde politique contre les fauteurs de troubles. "Dans ces heures cruciales, le monde politique doit unanimement et catégoriquement condamner et isoler les auteurs des destructions. C'est notre devoir démocratique, c'est ce qu'exigent les citoyens, et c'est ce qu'impose notre devoir national", a-t-il déclaré après une brève entrevue avec le Chef de l'Etat, Carolos Papoulias. Le Premier ministre, fragilisé par ces violences, doit s'entretenir dans la journée avec les dirigeants de l'opposition
    parlementaire, socialiste, communiste, de la gauche radicale et de l'extrême-droite. L'explosion de colère de la jeunesse vient affaiblir son gouvernement, déjà déstabilisé par une série de scandales et les retombées de la crise économique, et désormais devancé dans les sondages, pour la première fois depuis cinq ans, par le grand parti d'opposition socialiste Pasok.
    ________

    nouvel obs :
    GRÈCE
    87 arrestations à Athènes après de nouvelles émeutes
    NOUVELOBS.COM | 09.12.2008 | 08:46
    78 réactions
    Après trois jours d'émeutes urbaines dans tout le pays consécutives à la mort d'un adolescent tué samedi par un policier, les autorités affirment que les violences diminuent dans la capitale grecque.

    Les forces de police traversant un barrage devant la National Technical University School d'Athènes (AP)
    La police a arrêté 87 personnes à Athènes à la suite des violences qui ont touché le centre de la ville dans la soirée du lundi 8 décembre, en marge de manifestations de protestation contre la mort d'un adolescent tué samedi par un policier, a-t-on indiqué de source policière.
    La plupart des personnes arrêtées sont des pillards qui ont dévalisé des magasins du centre d'Athènes pendant les pires violences urbaines qu'ait
    connues la Grèce, a-t-on précisé.
    Douze policiers ont été blessés pendant les affrontements avec les jeunes et au moins dix personnes ont été hospitalisées pour des problèmes respiratoires après avoir respiré des gaz lacrymogènes tirés par les forces anti-émeutes.

    190 incendies

    Les pompiers ont dû intervenir à 190 reprises et ont éteint des incendies dans 49 immeubles de bureaux, 47 boutiques, 20 véhicules et 10 bâtiments abritant des services ministériels, ont indiqué de leur côté les pompiers.
    Deux pompiers ont également été hospitalisés pour des problèmes respiratoires, a-t-on précisé de même source.
    Les incidents avaient démarré lundi en soirée, en marge de manifestations de protestation contre la mort d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué samedi par un policier après une altercation entre un groupe de jeunes et les forces de l'ordre dans le centre d'Athènes.

    Calme relatif

    Le porte-parole de la police, Panaviotis Stathis a affirmé, tôt mardi matin, que les violences étaient en diminution à Athènes, après trois jours d'émeutes urbaines dans tout le pays, consécutives à la mort d'un adolescent samedi soir, tué par un policier. Les funérailles du garçon de 15 ans tué samedi sont prévues ce mardi après-midi. Les écoles seront fermées en signe de deuil, tandis que le personnel des universités a décrété trois jours de grève. L'association des officiers de police a présenté ses excuses à la famille et le Président Karolos Papoulias a envoyé un télégramme à ses parents.
    Ailleurs, en Europe, des manifestants ont brandi des banderoles devant l'ambassade de Grèce à Londres et le drapeau rouge et noir des anarchistes devant le consulat de Grèce à Berlin.

    Obsèques du jeune adolescent

    Les obsèques d'Alexis Grigoropoulos, l'adolescent de 15 ans tué samedi par un policier à Athènes, auront lieu ce mardi après-midi dans une banlieue de la ville, a indiqué une source policière.
    Les funérailles auront lieu à 15h00 (13h00 GMT) à Palio Faliro, une banlieue de la capitale grecque proche du grand port du Pirée.
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Ven 12 Déc - 14:00

    Pour un complément d' informations par rapport à ce qui se passe
    > actuellement en Grèce, pour croiser les regards, vous trouverez ci-joints
    > :
    >
    > - communiqué du Réseau pour les Droits citoyens et sociaux_
    > * http://www.diktio.org*
    >
    > _- Lettre aux médias des amis d'Alexandros_
    > http://athens.indymedia.org
    >
    > _*Vous pouvez également regarder sur
    >
    > http://www.syn.gr/gr/epik.php
    >
    > _Des vidéos sur :_
    >
    > http://www.megatv.com/summaries.asp?catid=14161&tag=10682
    > *
    >
    > *
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Ven 12 Déc - 15:24

    Grèce : une rebellion de la jeunesse liée à l'incurie de l'Etat | Rue89

    

    http://www.rue89.com/2008/12/10/grece-une-rebellion-de-la-jeunesse-liee-a-lincurie-de-l-etat?page=1#comment-594331
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Sam 13 Déc - 7:04

    Manifestation à Paris en solidarité avec la "génération 600 euros" en Grèce - Internationalistes 13



    http://www.resister.biz/article-25735755.html
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Jeu 18 Déc - 4:25

    Grèce, appel à une journée internationale contre les crimes d'Etat le 20 décembre 2008


    Grèce, appel à une journée internationale contre les crimes d'Etat le
    20 décembre 2008

    Aujourd'hui (vendredi), l'assemblée générale de l'école Polythecnique
    occupée d'Athènes a décidé de faire un appel pour des actions de
    résistance au niveau Européen et global en mémoire de tous les
    assassinés, jeunes, migrants et tous ceux qui luttent contre les
    sbires de l'état. Carlo Juliani, les jeunes des banlieues en France,
    Alexandros Grigoropoulos et tous les autres, partout dans le monde.
    Nos vies n'appartiennent pas aux états ni à leurs assassins ! La
    mémoire des frères et sœurs, amis et camarades assassinés reste
    vivante par le biais de nos luttes ! Nous n'oublions pas nos frères et
    sœurs, nous ne pardonnons pas leurs tueurs. S'il vous plait traduisez
    et diffusez ce message autour de vous pour une journée d'actions de
    résistance coordonnées dans le plus grand nombre d'endroits possible,
    autour du monde.

    Appel original :
    http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=943356

    Une liste (mise a jour régulierement) des actions de solidarité
    internationale a nos compagnons(es) Grecs:
    http://non-fides.fr/spip.php?article132
    _____________________________________________
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Jeu 25 Déc - 20:29

    Un 24 décembre pas comme les autres ...


    Grande manifestation de solidarité avec les détenus. Fin de l'occupation
    des bâtiments de l'université et nouvelles actions programmées

    Ce 24 décembre une manifestation en solidarité avec les personnes arrêtées
    suite aux événements des derniers jours était appelée par des anarchistes.
    Mais elle a rassemblée plus de personnes au dela du mouvement anarchiste,
    certains se joignant au cortége pendant qu'il passait.

    Environ 2000 personnes ont participé. La manifestation était puissante
    mais pacifique. Elle est passée par la principale rue commercante
    d'Athenes (Ermou) pour aller jusqu'à la place Syntagma, puis est revenu en
    prenant un autre chemin. Ils y a eu quelques tensions lorsque les
    manifestants sont passé devant la Cathédrale d'Athenes, mais comme il
    avait été décidé que ce serait une manifestation paisible, seuls des
    graffitis ont été peints sur les murs et des slogans ont été lancé contre
    l'Eglise et les prêtres. Les unités anti-émeute nous suivaient mais elles
    n'ont pas osé s'approcher ni attaquer la manifestation. Les slogans lances
    durant la protestation étaient tres originaux et n´étaient pas seulement
    addresses contre l´Etat ou les flics mais aussi contre le consumérisme et
    contre ceux qui ferment les yeux sur les événements et font leur courses
    de noel comme si rien ne s´était passé .

    Photos: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=955388

    Ceux qui ont été arrêté sont maintenant en prison, et qui attendant leur
    process ( ce qui peut prendre plusieurs mois), ont rédigé une declaration
    qui dit « notre corps est peut etre emprisonné mais notre esprit est avec
    ceux qui continuent de se battre dehors »

    Il y a eu ensuite une nouvelle assemblée a l'Université Polytechnique,
    après la manifestation. L'Assemblée a decide de lever l'occupation (mais
    pas la lutte) a minuit. Les occupants de l'Université d'Economie (ASOEE)
    ont aussi decide de lever leur occupation et ont quitté l'établissement
    dans l'après-midi pour rejoindre la manifestation. Ces deux occupations,
    ainsi que celle de la fac de droit, ont été tenues pendant 18 jours malgré
    les attaques fréquentes de la police, et ont joué un tres grand rôle dans
    la révolte. La lutte nest pas finie pour autant et toutes les assemblées
    des occupants ont appelé tout le monde a participer á la manifestation du
    27 décembre appelée par l'assemblée des occupants du syndicat GSEE
    quelaues jours auparavant.

    A Alimos (Athenes), les citoyens se sont emparés de la sono installée par
    la municipalité pour jouer des chansons de noel. A la place, pendant une
    heure, ont été lu au micro les communiqués qui demandent entre autre la
    mise en liberté immediate des détenus, le désarmement de la police, la
    dissolution des brigades anti émeutes et l'abolition des lois anti
    terroristes.

    A Volos, la station de radio municipale a été occupée pour parler des
    événements et de leurs exigences.

    A Lesvos, des manifestants ont installé une sono dans le centre de la
    ville et ont transmis des messages.

    A Ptolemaida, un arbre de noel comme celui de Ioannina, a été décoré avec
    des photos d'Alexis et des manifestations ainsi que des exigences du
    mouvement.


    Photos: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=955106

    Sur le pont de Gorgopotamos (célebre parce qu'il a été détruit par les
    partisans Durant la seconde guerre mondiale, pour couper les lignes
    logistiques d'approvisionement des Nazis) une grande banderole a été
    déployée « votre tolérance [envers le systeme] depuis votre canapé est
    complicité »

    Photos: http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=955036

    En ce qui concerne l'incident des coups de feux contre le car de police,
    revendiqué par une soit disant « Action populaire », les informations
    recueillies tendent á démontrer qu'il s'agit d'un acte de provocation
    policiére. La police, apres avoir fait des tests balistiques, a annoncé
    que les coups ont été tirés de deux kalashnikov AK 47 et non d'une seule.
    Ils ont aussi indiqué que l'attaque aurait été lancé depuis une vieille
    salle du campus qui avait été squatté par les étudiants il y a quelques
    mois pour être utilisée comme atelier pour différents projets de
    construction d'éoliennes, de recyclage ou encore d'initiation á
    l'utilisation de logiciels open-source.

    Avec les évenements, tous les projets initiés avaient été suspendus et ce
    bâtiment n'était plus utilisé depuis des semaines, Tous ces faits rendent
    les occupants plus que suspicieux quant qux motifs et aux auteurs de cette
    attaque.

    [De plus selon d'autres compagnons grecs, seuls des personnes très bien
    informées des mouvement de la police - c'est-à-dire des policiers
    eux-mêmes - pouvaient connaître les mouvements de ce fourgon a 5 heure 50
    du matin heure de l'attaque . Cette attaque, alors que dans la journée
    avaient eu lieu d'intenses discussions sur la question du maintien de
    l'occupation, tombait opportunément pour la police .]
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Sam 27 Déc - 8:48

    PLUS RIEN NE SERA JAMAIS COMME AVANT ...


    PLUS RIEN ...


    Le 6 décembre, à 21 heures, un membre des forces spéciales de la police a
    arrêté son véhicule, visé un gamin de quinze ans et l'a abattu dans le
    quartier d'Exarchia, à Athènes. Ce meurtre n'est pas un cas exceptionnel
    ou isolé de violence policière. Le matin du même jour, des travailleurs
    immigrés qui faisaient la queue pour déposer une demande d'asile au poste
    de police situé sur l'avenue Petrou Ralli ont été attaqués par des flics
    anti-émeute. Suite à cette agression, un Pakistanais a été victime d'un
    grave traumatisme crânien et lutte depuis pour sa vie dans l'unité de
    soins intensifs de l'hôpital Evangelismos. Ce ne sont là que deux cas pris
    parmi des dizaines d'autres similaires au cours des dernières années.

    La balle qui a transpercé le cour d'Alexis n'est pas une balle perdue
    tirée par un flic et qui aurait atteint le corps d'un adolescent
    «indocile». Elle résulte d'un choix : celui de l'État qui, par la
    violence, veut imposer la soumission et l'ordre aux milieux et aux
    mouvements qui résistent à ses décisions. Un choix qui vise à menacer tous
    ceux qui veulent résister aux nouvelles dispositions prises par les
    patrons dans le domaine du travail, de la sécurité sociale, de la santé
    publique, de l'éducation, etc.

    Ceux et celles qui travaillent doivent s'épuiser pour gagner une misérable
    paye mensuelle de 600 euros. Ils doivent bosser jusqu'à épuisement chaque
    fois que le patron a besoin d'eux, accepter d'effectuer des heures
    supplémentaires non rémunérées et d'être mis à pied chaque fois que les
    entreprises sont « en crise ». Et enfin, ils doivent se tuer au boulot
    chaque fois que l'intensification de la production l'exige, tout comme ces
    cinq dockers qui sont morts dans les chantiers de Perama, il y a cinq
    mois. Si ce sont des travailleurs immigrés, et qu'ils osent demander
    quelques euros de plus, ils seront tabassés et vivront sous un régime de
    terreur, tout comme les travailleurs et travailleuses agricoles employés
    dans les serres de fraises de Nea Manolada, dans l'ouest du Péloponnèse.

    ...NE SERA JAMAIS...


    Ceux et celles qui étudient doivent passer leur temps dans des salles de
    classe minables et payer des cours particuliers pour se « préparer » de
    façon intensive aux examens annuels. Les enfants et les ados doivent
    oublier de jouer avec les autres dans la rue et de se sentir insouciants,
    afin de se gaver d'émissions de télé-réalité et de jeux électroniques,
    depuis que les espaces publics gratuits ont été transformés en galeries
    marchandes, ou parce que les enfants ne disposent plus d'assez de temps
    libre pour s'amuser.

    Quant aux étudiants des universités, celles et ceux qui suivent ce
    processus naturel d' « évolution » vers la réussite, ils découvrent que
    les prétendues «connaissances scientifiques» sont en fait orientées vers
    la satisfaction des besoins des patrons. Un étudiant doit continuellement
    s'adapter à de nouveaux cursus et récolter le plus grand nombre de «
    certificats » possible afin d'être finalement récompensé par l'attribution
    d'un diplôme qui ne vaut guère plus qu'un rouleau de papier-toilette, mais
    a encore moins d'utilité que celui-ci.

    Un diplôme qui ne garantit rien de plus qu'un salaire mensuel de 700
    euros, souvent sans droit aux assurances sociales ou à la couverture
    maladie. Tout cela se déroule alors que des millions d'euros atterrissent
    dans les poches d'entreprises religieuses et d'athlètes olympiques dopés
    et payés des sommes extravagantes pour « glorifier la patrie». Un argent
    qui finit dans les poches des riches et des puissants. Des pots-de-vin
    sont versés aux « copains » et des journalistes corrompus se livrent à de
    sordides marchandages afin de couvrir des scandales impliquant le
    gouvernement. Alors que des dizaines de personnes périssent dans des
    incendies de forêts pour permettre au grand capital de transformer ces
    zones en sites touristiques et que des travailleurs crèvent dans les
    chantiers de construction et dans les rues et que leurs décès sont classés
    comme de simples « accidents du travail». Alors que l'Etat distribue de
    l'argent aux banques pour les aider, qu'il nous enfonce dans un océan de
    dettes et de prêts et qu'il augmente la fiscalité directe pour tous les
    travailleurs. Alors que la stupidité des stars de télévision richissimes
    devient parole d'évangile pour un nombre croissant d'exploités.

    La balle qui a transpercé le cour d'Alexis a frappé le cour de
    l'exploitation et de la répression pour une partie importante de cette
    société qui sait qu'elle n'a rien à perdre en dehors de l'illusion que les
    choses pourraient s'améliorer. Les événements qui ont suivi l'assassinat
    d'Alexis ont prouvé qu'une grande partie des exploités et des opprimés ont
    sombré dans ce marécage jusqu'au cou. Ce marais a débordé et menace de
    noyer les patrons et les politiciens, les partis et les institutions
    étatiques. Il est temps de nettoyer ce monde répugnant fondé sur
    l'exploitation de l'homme par l'homme et le pouvoir de quelques-uns sur la
    majorité. Nos cours débordent de confiance alors que les patrons tremblent
    de peur. La destruction des temples de la consommation, la réappropriation
    des biens, le «pillage» de toutes les choses qui nous sont dérobées alors
    qu'on nous bombarde de publicités correspondent à la prise de conscience
    que toute cette richesse est nôtre, parce que nous la produisons. «Nous»,
    dans ce cas, désigne toutes les personnes qui travaillent. Cette richesse
    n'appartient pas aux propriétaires des magasins, ni aux banquiers, cette
    richesse est notre sueur et notre sang. C'est notre temps que les patrons
    nous volent tous les jours. Nous tombons malades quand nous prenons notre
    retraite. Nous nous disputons avec nos partenaires et nous n'avons même
    plus la force de rencontrer un couple d'amis, un soir de week-end. Nous
    sombrons dans la solitude et l'ennui chaque dimanche après-midi, et nous
    avons le sentiment d'étouffer tous les lundis matin. Exploités et
    opprimés, immigrants ou Grecs, travailleurs, chômeurs, étudiants ou
    lycéens, on nous somme aujourd'hui de prendre position face au faux
    dilemme posé par les médias et par l'Etat: sommes-nous du côté des
    porteurs de capuche ou du côté des propriétaires de boutiques ? Ce dilemme
    n'est qu'un leurre.

    Parce que le véritable dilemme que les médias ne veulent pas vous exposer
    est le suivant: êtes-vous pour les patrons ou les travailleurs? Pour
    l'État ou la révolte? Et c'est une des raisons pour lesquelles les
    journalistes s'appliquent à diffamer le mouvement, à dénoncer les «
    porteurs de capuche », les « pillards », etc. Ils veulent semer la peur
    parmi les opprimés pour une raison simple: la révolte rend leur position -
    et celle de leurs patrons - très précaire. La révolte prend pour cible la
    réalité qu'ils créent, elle lutte contre le sentiment que «tout va bien»,
    elle combat toute séparation entre une «révolte sentimentale et juste» et
    de prétendus «éléments extrémistes» et elle s'oppose finalement à toute
    distinction entre des «hors-la-loi» et des manifestants pacifiques.

    Face à ce dilemme, nous avons une réponse: nous sommes du côté des «
    porteurs de capuche ». Nous sommes les « encapuchonnés ». Non pas parce
    que nous voulons cacher notre visage, mais parce que nous voulons nous
    rendre visibles. Nous existons. Nous ne portons pas des capuches par amour
    de la destruction, mais parce que nous sommes motivés par le désir de
    prendre notre vie en mains. Nous voulons construire une société différente
    sur la tombe des marchandises et des pouvoirs . Une société où tout le
    monde prendra des décisions collectives dans les assemblées générales des
    écoles, des universités, des lieux de travail et des quartiers, sur tout
    ce qui nous concerne, sans que nous ayons besoin de représentants
    politiques, de dirigeants ou comissaires politiques. Une société où tous
    ensemble nous guiderons notre destin. Une société où nos besoins et nos
    désirs dépendront seulement de nous, et non d'un député, d'un maire, d'un
    patron, d'un prêtre ou d'un flic.

    Notre espoir d'une telle vie est né une nouvelle fois sur les barricades
    érigées partout en Grèce et dans la solidarité dont le mouvement a
    bénéficié à l'étranger. Il nous reste à faire de cet espoir une réalité.
    La possibilité d'une telle vie est maintenant mise à l'épreuve par les
    assemblées qui se tiennent dans les bâtiments municipaux, les sièges des
    syndicats et les bâtiments des universités occupés à Athènes et ailleurs
    en Grèce, assemblées où chacun peut exprimer librement ses opinions et
    discuter des formes d'action collective, sur la base de ses désirs et
    besoins. Le rêve de cette nouvelle vie a commencé à prendre forme.



    ... COMME AVANT.
    Que nous reste-t-il à faire pour voir ce rêve réalisé? Nous devons nous
    organiser là où nous étudions, travaillons ou habitons. Sur nos lieux de
    travail nous pouvons discuter de nos problèmes quotidiens et créer des
    noyaux de résistance contre la terreur des patrons. Dans nos écoles nous
    pouvons participer aux occupations et les soutenir, animer des groupes de
    contre-information, organiser des conférences et des ateliers de
    discussion, nous interroger sur la suprématie du savoir, produire de
    nouvelles connaissances pour satisfaire nos besoins et non ceux du
    Capital. Dans les quartiers et les immeubles, nous pouvons parler à nos
    voisins, organiser des rencontres et créer des comités, partager des
    connaissances et des compétences, décider collectivement d'actions. Nous
    pouvons participer à des marches et des manifestations, nous tenir les
    coudes, briser la peur que propage l'État, aider les lycéens qui sont
    aujourd'hui les premières victimes des attaques de l'État. Nous sommes
    solidaires de tous ceux qui ont été arrêtés durant la révolte, qu'ils
    soient grecs ou immigrés, qu'ils se trouvent en Grèce ou à l'étranger. La
    plupart sont maintenant poursuivis grâce à toutes les astuces juridiques
    qui font partie de l'arsenal de la lutte contre le terrorisme parce qu'ils
    s'opposent aux diktats de l'État.

    Tout commence maintenant.

    Tout est possible.

    Mouvements pour la généralisation de la révolte
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Lun 29 Déc - 8:27

    Lettre ouverte des travailleurs d’Athènes à ses étudiants
    Wednesday, December 17 2008
    Emeutiers contre flics porcs assassins
    Lettre ouverte des travailleurs d’Athènes à ses étudiants, dans le contexte des bouleversements sociaux qui ont suivi l’assassinat policier d’un jeune garçon.
    Notre différence d’âge et l’éloignement rendent difficile la discussion dans la rue; c’est pourquoi nous vous envoyons cette lettre.
    La plupart d’entre nous ne sont pas (pour l’instant) devenus chauves ou bedonnants. Nous avons fait partie du mouvement de 1990-1991, dont vous avez dû entendre parler. A l’époque et alors que nous occupions nos écoles depuis 30/35 jours, les fascistes tuèrent un enseignant parce qu’il avait outrepassé son rôle (qui est d’être un gardien) et qu’il avait rejoint le mouvement adverse; il nous avait rejoint dans notre combat. Alors même les plus forts d’entre nous rejoignèrent la rue et ses émeutes. Pourtant, à l’époque, nous n’envisagions même pas ce que vous faites si facilement aujourd’hui : attaquer les commissariats (bien que nous chantions : “Brûlons les commissariats !”…).
    Vous avez donc été plus loin que nous, comme il arrive toujours au cours de l’histoire. Bien sûr, les conditions sont différentes. Dans les années 90, ils nous firent miroiter des perspectives de succès personnel et certains d’entre nous y crûrent. Maintenant plus personne ne peut croire leurs contes de fées. Vos grands frères nous l’ont prouvé durant le mouvement étudiant 2006/2007; à votre tour, vous leur rédégueulez en pleine face leurs contes de fées.
    Jusqu’ici tout va bien.
    Maintenant les questions intéressantes mais difficiles vont apparaître.
    Nous allons vous dire ce que nous avons appris de nos combats et de nos défaites (parce qu’aussi longtemps que ce monde ne sera pas le nôtre, nous serons toujours les vaincus) et vous pourrez vous servir comme vous le souhaitez de ce que nous avons appris :
    Ne restez pas seuls; faites appel à nous ; contactez autant de personnes que possible. Nous ne savons pas comment vous pouvez le faire, mais vous y arriverez certainement. Vous avez déjà occupé vos écoles et vous nous dites que la raison la plus importante est que vous n’aimez pas vos écoles. Impeccable. Maintenant que vous les occupez, changez leur rôle. Partagez vos occupations de bâtiments avec d’autres personnes. Faites que vos écoles soient les premiers bâtiments à accueillir de nouvelles relations. Leur arme la plus puissante est de nous diviser. De la même façon que vous n’avez pas peur d’attaquer leurs commissariats parce que vous êtes ensemble, n’ayez pas peur de nous appeler pour que nous changions nos vies tous ensemble.
    N’écoutez aucune organisation politique (qu’elle soit anarchiste ou n’importe quoi d’autre) Faites ce que vous avez besoin de faire. Faites confiance aux gens, pas aux idées et aux schémas abstraits. Ayez confiance en vos relations directes avec les gens. Ne les écoutez pas quand ils vous disent que votre combat n’a pas de contenu politique et qu’il devrait en avoir un. Votre combat est le contenu. Vous n’avez que votre combat et il ne tient qu’à vous seuls de conserver son avance. C’est seulement votre combat qui peut changer votre vie, à savoir vous-même et vos vraies relations avec vos camarades.
    N’ayez pas peur de la nouveauté. Chacun de nous en vieillissant a des idées gravées dans le cerveau. Vous aussi, bien que vous soyez jeunes. N’oubliez pas l’importance de cela. En 1991, nous avons senti l’odeur du nouveau monde et ne l’avons pas trouvé très agréable. On nous apprenait qu’il y a des limites à ne pas dépasser. N’ayons pas peur des destructions d’infrastructures. N’ayont pas peur des vols dans les supermarchés. Nous avons produit tout cela, c’est à nous. Comme nous dans le passé, vous avez été élevés pour produire des choses qui ensuite ne vous appartiennent plus. Reprenons tout cela et partageons-le. Comme nous partageons nos amis et notre amour parmi nous.
    Nous nous excusons d’écrire cette lettre rapidement, mais nous l’avons écrite sur notre lieu de travail, à l’insu de notre patron. Nous sommes prisonniers du travail comme vous l’êtes de l’école.
    Nous allons maintenant mentir à notre patron et quitter notre boulot sous un faux prétexte, pour vous rejoindre à Syntagma, les pierres à la main.

    ORIGINAL : http://news.infoshop.org/article.php?story=20081217200907717
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Lun 29 Déc - 11:17

    Athènes, 24.12.08 : Communiqué du Réseau de femmes de SY.RIZ.A
    > (Confédération de la gauche radicale)
    >
    > Non au terrorisme des patrons
    > Solidarité avec la syndicaliste agressée Konstantina Kouneva
    >
    > ------------------------------------------------------------------------
    > Une agression à l'acide (vitriol) sur le visage, la tête et l'épaule de
    > Konstantina Kouneva, ont réalisé des inconnus le 22 vers le 23 décembre
    > 2008, à minuit, à Athènes.
    >
    > Les agresseurs attendaient la victime à l'heure où elle rentrait de son
    > travail, devant son domicile.
    >
    > La femme, 43 ans, mère d'un enfant, est depuis hospitalisée au département
    > des soins intensifs de l'hôpital Evangelismos et risque de mourir ou de
    > subir un handicap permanent très lourd. (Elle a déjà perdu un oeil et
    > présente de troubles respiratoires graves).
    >
    >
    > Les collègues de Kouneva, la Présidente et la Vice-présidente du
    > syndicat, dénoncent le fait que l'agression provient des cercles de
    > l'employeur,
    > lequel terrorisait toutes ses salariées, et en particulier
    > Kouneva, d'origine bulgare et donc, plus vulnérable. La société
    > d'intérim dans laquelle travaillait Kouneva a deux grands clients,
    > appartenant à l'état : le réseau d'autobus publics et l'Industrie
    > hellénique de voitures.
    >
    >
    > Les appels du syndicat auprès des entreprises-clients de l'entreprise
    > d'intérim,
    > les informant au sujet de l'exploitation grave de ses salariés, de la
    > violation de la législation du travail et des droits à l'assurance
    > sont restés sans résultat. Les entreprises publiques-clients ne
    > réagissaient pas aux plaintes concernant l'entreprise d'intérim -
    > employeur et elles n'ont pas voulu intervenir pour vérifier le
    > respect de la législation du travail. Ainsi, le terrorisme de
    > l'entreprise d'intérim- employeur a été permanent : toute femme qui
    > osait demander le respect de ses droits rudimentaires (comme le
    > paiement des heures supplémentaires, des cotisations patronales ou la
    > prime des fêtes de fin d'année) était licenciée et le syndicat était
    > perpétuellement occupée par des procédures auprès de l'Inspection du
    > travail, du ministère de l'Emploi et de la Confédération des syndicats
    > des salariés du privé. Néanmoins, personne n'a tenté de contrôler
    > réellement l'employeur, qui, d'après ces informations, traite ses
    > salariés comme des esclaves.
    > Konstantina Kouneva, comme d'autres syndicalistes de ce même syndicat,
    > avait collaboré avec des associations de femmes afin de repérer et de
    > cerner les problèmes liés à la couverture sociale des employées (très
    > défaillante) et aux conditions de travail (très dures).*
    >
    >
    > *Le réseau de femmes de Syriza exprime sa colère pour cet acte
    > criminel, extrême et inouï de terrorisme du patronat. *
    >
    >
    > *Tous ses membres adressent leurs pensées et leurs voeux pour la vie
    > et la santé de Konstantina Kouneva et promettent d'être aux côtés de
    > son syndicat lors de ses luttes pour la défense et la pérennisation
    > des droits des travailleurs et pour la pratique d'un syndicalisme libre.
    >
    > SOURCE :
    > http://www.syriza.gr/epitropes-syriza/diktyo-gynaikn-syriza/o3c7i-stin-ergodotik-tromokratia-allileggyi-stin-syndikalistria-k-koyneba
    >
    >
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Ven 16 Jan - 20:50

    Gregory, soutien de la bourse du travail et membre de l'association
    SÔS Soutien aux sans papiers, va passer en procès lundi 19 janvier. Il a été arbitrairement arrêté lors de la manifestation de solidarité avec le mouvement social grec en décembre. Il risque, pour avoir été présent à cette manifestation, jusqu'à 5 ans de prison.
    Une pétition circule :
    http://www.mesopinions.com/Appel-pour-la-relax-des-jeunes-arretes-devant-l-ambassade-Grecque-et-pour-le-respect-des-libertes-petition-petitions-3758713d92543bc7c48404023e62f2da.html
    et un rassemblement est prévu lundi.



    Ci-joint, le communiqué de presse :

    5 ANS DE PRISON POUR AVOIR MANIFESTÉ ?


    Le 12 décembre 2008, lors d'une manifestation de soutien au mouvement social Grec (sujet de répressions abusives, ayant causées la mort d'un adolescent de 15 ans), six jeunes ont été interpellés au hasard par les forces de l'ordre. Ils ont été détenus 72 heures : 48h de garde-à-vue et 24h au dépôt.

    Les chefs d'inculpation sont notamment :
    - violence sur agent,
    - dégradations - dont l'inscription au feutre d'un signe Peace &
    Love
    sur un bouclier,
    - "jet d'OVNI",
    - refus de prélèvement d'ADN.

    Ils risquent jusqu'à 5 ans de prison et 15 000? d'amende.
    Leur procès aura lieu le 19 janvier à 14h au tribunal correctionnel
    de Paris.


    Nous dénonçons cette nouvelle atteinte au droit de manifester. Ces
    jeunes n'ont commis le crime que d'exprimer leur opinion et leur
    soutien à le jeunesse grecque.

    Un comité de soutien s'est constitué, il réunit une cinquantaine
    d'associations, partis, et organisations syndicales. Une pétition
    réunit déjà les signatures d'une trentaine de personnalités (Cf. liste
    ci-bas).

    RDV :

    Jeudi 15 janvier, 11h : Conférence de presse (en présence de
    personnalités).
    Au Père Fouettard, 9 rue Pierre Lescot - Métro Halles.

    Lundi 19 janvier, 14h : Rassemblement de soutien pendant le procès.

    Contact :

    defense.collective@yahoo.fr -
    Benjamin Cornet : 06 23 50 82 72


    Signataires de la pétition : Evelyne Perrin (Stop Précarité) - Annie
    Pourre (No Vox) - Olivier Besancenot (NPA) - Arlette Laguiller (
    Lutte Ouvrière) - Catherine Levy (RAI) - Patrick Nivolle (Sociologue) - Francine Bavay (Les Verts, Conseillère régionale IDF) - Jean Desessard (Les Verts, Sénateur) - Anne Le Strat (co-présidente de la Fondation Copernic) - Claude Debons (Parti de Gauche) - Jacques Perreux (Vice-président du Conseil Général du Val de Marne) - Michel Pialoux (Sociologue au CNRS) - Annick Coupé (Solidaires) - Pierre Rousset (Europe Solidaire Sans Frontières) - Pierre Cours Salies (CNCUAL) - Monique Dental (Fondatrice du réseau "Ruptures") - Katie Palluault (militante féministe, CNCU) - Benjamin Lormet (Marxistes Unitaires)
    Suzanne de Brunhoff (économiste) - Jacques Boutault ( Les Verts,
    Maire du 2ème arrondissement de Paris) - Alice Boussard (FCPE 93, RESF 93)
    -
    Catherine Gégout (Ancienne conseillère de Paris) - Michel Rousseau
    (Marches Européennes) - Malika Zediri (Conseil Régional 94) - Xavier Renou (Les Désobéissants).


    Organisations : AC!, Alternative libertaire, Alter Ekolo, APEIS, ARS
    Combat, Assemblée européenne des citoyens, ATTAC, ATTAC Campus Quartier latin, CEDETIM, CNCU, CNT, Collectif Droits Nouveaux, Collectif intersyndical et interprofessionnel (5éme et 13éme arr de Paris, DAL,Europe Solidaire sans frontières, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives, Fondation Copernic, FSE, FSU, Groupe Communiste du Conseil de Paris, Groupe CRI, Jeudi Noir, LCR, Les Alternatifs, Les Jeunes Verts, Les Objecteurs de croissance, Les Verts,Lutte Ouvrière, Marches Européennes, Marxistes Unitaires, MJCF,Mouvement des Quartiers pour la Justice Sociale, NPA, Parti de Gauche,PCF, Réseau Alerte Inégalités, Réseau Féministe « Ruptures », Réseau IPAM, Réseau No Pasaran, RESPAIX Génération Conscience, Réveil des
    Consciences, SCALP-reflex, Secours Rouge, SNU-TEFI-FSU, Stop
    Précarité,SUD Lycéen, SUD Etudiant, UNEF, Union Syndicale Solidaires
    -
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Mer 28 Jan - 7:20

    une remise en situation historique viteuf :

    http://www.le69-3.org/spip.php?article1122

    Synthèse d’une histoire
    Comprendre la Grèce d’aujourd’hui.
    mercredi 24 décembre 2008, par Stelios
    Saviez vous qu’en 1989 le Parlement grec adopta une résolution
    déclarant que les partisans de l’ADG (Armée démocratique la Grèce) n’étaient pas des bandits terroristes ? Que l’on dénombre 1.289 assassinats et 84.931 arrestations pendant l’accord de Varkiza (Gouvernement « d’unité national » entre le 12 février 1945 et le 31 mars 1946) ? Qu’en juillet 1947 les têtes coupées des partisans de l’ADG garnissaient des rues de la ville de Florina ? Que les 388 premières bombes au napalm de l’armée américaines ne sont pas tombées au Vietnam, mais en 1949 dans les montagnes de
    Grammos-Vitsi ? Enfin saviez vous que 700 000 personnes furent
    déportées de leurs villages privant ainsi l’ADG de ses recrues avec, en prime et jusqu’en 1950, plus de 28.000 prisonniers politiques torturés, qui emplissaient les camps de concentration comme dans les îles aussi célèbres que Macronissos et Yioura ? Personne ne peut comprendre la détermination politique des jeunes grecs d’aujourd’hui sans connaître leur histoire.

    La suite :
    http://www.le69-3.org/spip.php?article1122
    Rabasse du sud
    Rabasse du sud


    Nombre de messages : 2398
    Localisation : la provence
    Emploi/loisirs : chercheur
    Date d'inscription : 26/11/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par Rabasse du sud Mer 28 Jan - 22:33

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Grece_0
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par bye Ven 1 Juil - 4:10

    http://www.tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=378




    http://www.convergencedesluttes.fr/index.php?post/2011/06/30/NOUS-SOMMES-DES-MILLIONS




    http://www.fischer02003.over-blog.com/article-nous-sommes-des-millions-78246907.html




    Grèce : nouvel appel de la place Syntagma




    Brève publiée le 30 juin 2011




    Nouvelles données par une camarade grecque :




    La participation à la grève a été très massive (entre quatre vingt pour cent et cent pour cent) : ports, pharmacies, petits commerces, raffineries, fonction publique, edf ... Par contre pas de cortèges syndicaux importants. C'est autour des places que ça se passe. Des cortèges de partout en Grèce sont arrivés à Athènes, en bus ou bien en moto (manifestations de motos). Un blocage de la circulation a été organisé afin d'encercler le parlement. La police a déployé des moyens énormes pour empêcher l'encerclement en utilisant une pluie de lacrymogènes




    L'appel de la place Syntagma suite aux évènements d'hier




    Nous condamnons le plan d’évacuation organisé de la place Syntagma par le gouvernement qui a été mis en place ces deux derniers jours. Aujourd’hui un déferlement de violence et de répression a culminé par des attaques en utilisant tous les moyens, attaques injustifiées et sans fondement, contre les manifestants pacifiques, qui a noyé la place Syntagma dans les produits chimiques, blessant plus de cinq cent manifestants, avec des pogroms qui se sont étendus dans les rues de Plaka et jusqu’à Monastiraki. Les groupes DIAS, DELTA, MAT ont chassés des milliers de manifestants jusque dans des cafés, épiceries ou restaurants.




    Nous rendons le gouvernement responsable de l’attaque barbare dans le centre d’Athènes d’aujourd’hui, exemple de la « démocratie d’acier » du mémorandum, du plan à moyen terme et de la troïka. Nous le rendons seul responsable pour ce qui se passera pendant cette nuit et nous l’appelons à retirer tout de suite les forces d’occupation et de terrorisme.




    Mais pour nos vies, c’est nous qui sommes responsables ! Nous, les milliers de personnes qui sont encore dans les rues, qui résistons, qui continuons notre lutte. Nous qui ne laisserons personne détruire la démocratie et la liberté réelle que nous renaissons chaque jour, depuis trente six jours dans toutes les places du pays.




    Tous demain à 18 heures à la place Syntagma. Nous continuons.




    Nous ne partons pas s’ils ne partent pas.




    Ils sont cent cinquante cinq et nous sommes des millions.




    Contenu sponsorisé


    Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase Empty Re: Un policier tue un adolescent, la Grèce s'embrase

    Message par Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 17:32