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    Message par Rabasse du sud Ven 4 Jan - 12:41

    le saumon menacé par un pou

    Les craintes face aux saumons d'élevage ne sont pas nouvelles : on craint que, relâchés dans la nature, ces saumons ne nuisent aux saumons sauvages, voire ne prennent leur place. Plusieurs raisons sont invoquées : des chercheurs canadiens viennent de découvrir l'impact dévastateur d'un parasite.

    Un pou, littéralement. On l'appelle un pou de mer (en anglais, sea lice). Connu depuis longtemps des biologistes, il est en train de devenir un des cauchemars de l'aquaculture : les experts avaient déjà constaté, dès 2001, qu'il infectait les saumons d'élevage adultes. Les jeunes saumons, parce que leur peau est encore trop mince, peuvent être plus souvent tués par ce parasite. Et l'étude dont il est question ici démontre que les jeunes saumons sauvages qui vivent à proximité des fermes d'élevage meurent plus souvent que les autres.

    Dans la nature, les jeunes côtoient rarement les adultes, partis parcourir les grandes mers du monde. Mais là où les saumons d'élevage s'évadent, jeunes et adultes se côtoient, et ce que cette étude semble démontrer, c'est donc un taux de décès chez les jeunes qui monte en flèche. Dans certaines régions côtières de l'ouest canadien, les saumons sauvages pourraient carrément disparaître en quatre ans, si les fermes d'élevage des saumons ne sont pas déménagées. C'est du moins l'avertissement que lancent ces chercheurs. A lire, une vision critique de l'aquaculture:

    Les éleveurs, eux, sont moins inquiets : l'Association des éleveurs de saumons de la Colombie-Britannique affirme qu'il n'y a aucun problème, puisque le pou de mer est présent à l'état naturel dans tous les océans et que les variations de décès observées par les chercheurs seraient des fluctuations naturelles.

    Rien que dans l'archipel de Broughton, entre le Nord de l'île de Vancouver et la côte canadienne, on compte 20 élevages de saumons. Là comme ailleurs, l'aquaculture est une industrie en pleine croissance depuis plus de 10 ans, avec la demande croissante pour du poisson dans nos assiettes.

    Les chercheurs, sous la direction de Martin Krkosek, de l'Université de l'Alberta, ont analysé des données sur la capture de saumons remontant jusqu'à 1970 et ont tenté à partir de là de bâtir un tableau de l'évolution des populations. Au fil du temps, disent-ils, seules les populations qui, dans leur jeune âge, n'avaient pas été exposées aux poux de mer, sont restées stables. Les autres sont en déclin. Et en déclin rapide : « si l'infestation se maintient, l'extinction locale est certaine ».

    Et qu'en est-il ailleurs dans le monde? « Le pou de mer infecte les jeunes saumons ailleurs, près des fermes d'élevage, incluant sur la côte atlantique », poursuit Martin Krkosek. Les éleveurs poursuivent leurs efforts pour éradiquer ce parasite, mais entretemps, une proportion des saumons d'élevage continue de s'évader et d'aller infecter ses cousins dans la nature.
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    Message par Rabasse du sud Lun 25 Fév - 18:47

    Un poisson à tête de serpent (Channa micropeltes) a été capturé par un pêcheur en Grande-Bretagne, provoquant à la fois stupéfaction et crainte devant une possible prolifération de ce prédateur indésirable.

    Ce poisson osseux de la classe des perciformes hante habituellement les eaux douces et chaudes de Thaïlande et du Viet-Nam, ainsi qu’en Inde du sud-ouest où il a été introduit à des fins alimentaires. Très agressif, il suit un régime de préférence carnivore, n’hésitant pas à s’attaquer à de petits mammifères ou même à l’homme en période de ponte. Adulte, il mesure jusqu'à un mètre et pèse alors une vingtaine de kilogrammes, mais, exceptionnellement, sa longueur peut atteindre 1,5 mètre.
    Channa micropeltes. Crédit : P.R. Sweet

    Sa forme caractéristique lui a valu l’appellation de poisson à tête de serpent, tandis que d’autres préfèrent le surnommer FrankenFish. Sa livrée est cependant colorée à l’état juvénile, et peut quelquefois tenter des aquariophiles… qui s’en débarrassent le plus souvent lorsque le spécimen se met à grandir et à transformer ses congénères en autant de plats de résistance.

    Le spécimen britannique a été capturé sur la rivière Witham près du nord de Hykeham, au moyen d’une ligne à brochet montée d’un hareng, et mesurait 60 centimètres. Il s’agit vraisemblablement d’un poisson échappé d’un aquarium ou d’un bassin, mais le fait qu’il soit arrivé à survivre en eau froide et qu’il s’alimente normalement indique une adaptation potentielle au milieu qui inquiète les écologistes.
    Carte de répartition de Channa micropeltes. Source : USGS

    Bien qu’interdits à l'importation dans quatorze états américains, plusieurs spécimens y ont déjà été signalés à partir de 1984. En 2000 et 2001, deux de ces poissons ont été pris dans des filets de drainage au Maryland, et le 6 septembre 2002, un autre spécimen, de 56 centimètres de long, a été capturé dans la rivière Inner Harbor, près de Baltimore. Deux autres, de 46 cm, ont été confisqués chez un marchand de poissons d’aquarium.

    Le poisson à tête de serpent est aussi utilisé à des fins de pêche sportive dans son habitat naturel, et sa chair, très appréciée, est commercialisée localement.poisson monde marin Snakeheadgiant22infullbodypoisson monde marin F2679_2310
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    Message par bye Lun 2 Juin - 16:51

    30-05-2008

    Taux records de contamination aux PCB pour les amateurs de poisson





    Echo Nature
    Le magazine d'information environnementale

    C’est la détection d’une pollution des eaux du Rhône aux PCB (1), avec des concentrations dans les poissons jusqu’à 10 fois supérieures au seuil autorisé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui est à l’origine de l'embarrassant dossier de la contamination des eaux fluviales par les PCB, en France.

    Aujourd'hui, près de 2 ans après la première interdiction de consommer des poissons du Rhône, prise à l'automne 2006 dans le département du même nom, le WWF et l'ASEP (2) publient une étude qui évalue le niveau de contamination de l’homme aux PCB.
    L'étude a démarré le 4 mars avec les premiers prélèvements sanguins. Au final, 52 personnes (21 femmes et 31 hommes, d'un âge moyen de 51 ans) se sont portées volontaires, avec pour seul critère commun de ne pas avoir été en contact avec les PCB au niveau professionnel. Géographiquement, ces personnes sont très majoritairement issues du delta du Rhône (42 individus), tandis que 3 sont des pêcheurs de la Seine, 1 est pisciculteur dans la Somme, et 6 tiennent le rôle de témoins lambda en ne vivant pas à proximité des zones contaminées et en ne mangeant pas de poisson en provenant. Sur les 46 personnes vivant au bord d'un fleuve, 33 mangent du poisson qui en est issu ou provient de la mer au moins une fois par semaine, tandis que les autres en consomment de manière plus épisodique.

    Taux de contamination/durée d'exposition aux PCB, des 33 personnes consommant au moins une fois par semaine du poisson.
    Au regard de la contamination des poissons, le résultat des analyses sanguines apparaît fort logique. Les taux de contamination les plus élevés sont relevés dans le "groupe 1", constitué par les 33 personnes qui consomment du poisson régulièrement, avec une moyenne de PCB qui s'établit à 69,9 pg/g (picogramme/gramme) de matière grasse, pour une fourchette variant entre 17 et 572 pg/g.
    Le taux de contamination apparaît clairement dépendant de la fréquence de consommation de poisson et de l'âge du consommateur. Ainsi, au sein du groupe 1, les 15 personnes qui mangent du poisson au moins 2 fois par semaine, présentent une contamination moyenne de 93,13 pg/g avec un maxi de 572 (présenté par la personne qui en consomme le plus).

    Concernant les 2 autres groupes, pour la population théoriquement pas exposée à la contamination des PCB provenant des rivières, le taux correspond globalement à celui décrit par les études internationales (16,83 pb/g), faisant apparaître une imprégnation qui augmente avec l'âge à cause du phénomène de bioaccumulation des PCB dans l'organisme.
    Pour le groupe intermédiaire, l'influence de l'âge est encore sensible, mais la consommation de poisson plus ou moins régulière fait apparaître des disparités plus grandes selon les individus, avec une moyenne de contamination s'élevant à 28,03 pg/g.

    Rappelons que les PCB se fixent dans la matière grasse des êtres vivants contaminés et des éventuels produits qui en sont dérivés. Ils constituent un risque potentiel pour la santé humaine avec des pathologies types : retards de croissance, problèmes de fertilité, voire cancers.
    Pascal Farcy
    1- Les PCB ou encore polychlorobiphényles, désignent une famille de 209 composés organochlorés classés comme polluants organiques persistants (POPS). Produites industriellement depuis 1930, ces molécules ont fait l’objet de multiples utilisations massives jusque dans les années soixante-dix pour la fabrication des transformateurs électriques et comme additifs dans les peintures, les encres et les huiles de coupe. Très peu biodégradables, leur rejet dans l’environnement a entraîné des phénomènes de bio accumulation préoccupants. Les polychlorobiphényles sont parfois dénommés à tort "pyralènes", du nom commercial de préparations huileuses qui les intègrent dans leur composition.
    Au niveau mondial, on estime que sur les 1200 millions de tonnes de PCB produites, dont 34 000 tonnes en France, et environ 400 millions ont été dispersées dans la nature.
    2- L'ASEP, l'Association Santé environnement Provence regroupe plus de 300 médecins.
    bye
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    Message par bye Mer 4 Juin - 21:02

    Journée Mondiale des Océans :
    Tous ensemble pour l'instauration de réserves marines !
    Samedi 7 juin, rejoignez les militants de Greenpeace pour demander la création de 40 % de réserves marines sur les océans du globe.
    A l'occasion de la Journée Mondiale des Océans, plusieurs groupes locaux organisent des activités dans différents lieux en France, la plupart sur les plages ou en bord de mer mais aussi à l'intérieur des terres.
    Vêtus de bleu, ils formeront une chaîne humaine pour matérialiser une réserve marine et inviteront les passants à se joindre à eux et à signer une pétition demandant la création de réserves marines.
    Où rejoindre la chaîne humaine ?

    Signez la pétition pour la création de réserves marines dans le monde
    bye
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    Message par bye Dim 8 Juin - 10:36

    Un 7° continent composé de déchets

    Dans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande 6 fois la France.

    Si Christophe Colomb prenait aujourd’hui la mer avec ses 3 caravelles depuis Palos de la Frontera ( sur la côte atlantique de l’Andalousie ) et traversait l’Atlantique, il ne s’arrêterait pas sur les côtes du continent américain, puisqu’il les a déjà découvertes il y a 516 ans. Il franchirait le canal de panama à la recherche des Indes, sa destination initiale. Mais ce n’est pas pour autant qu’il y parviendrait car, à mi-chemin, il tomberait sur un nouveau continent. Il s’agit de la « Grande Plaque de déchets du pacifique » , le « 7° continent », qui se forme actuellement entre les côtes de Hawaï et de l’Amérique du Nord, à partir de millions de tonnes de détritus plastiques charriées par les courants océaniques. Dans certaines régions du globe, les courants, tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, créent une spirale interminable, un puissant vortex qui fait tourbillonner les déchets en plastique tout comme le vent le fait avec des papiers gras dans un recoin d’une place. Le tourbillon, ou gyre subtropical du Pacifique Nord, accumule depuis des années des déchets plastique, venus des côtes ou issus de la navigation, les entraînant dans sa rotation et, par la force centripète, les ramenant progressivement vers son centre, une zone de faible énergie cinétique de 3,43 millions de kilomètres carrés ( soit 1/3 de l’Europe et plus de 6 fois la France ). On compte déjà dans cette partie de l’océan 6 tonnes de plastique pour 1 tonne de plancton. Ce quotient entre plastique et plancton est effrayant, et ce d’autant plus qu’il ne s’agit pas seulement de déchets de surface : sur l’essentiel de sa superficie, la couche de plastique de ce tourbillon d’ordures atteint une épaisseur pouvant aller jusqu’à 30 mètres.

    Pas encore assez solide pour que l’on marche dessus

    La formation de ce « 7° continent » n’est pas un problème récent, mais on ne s’y est intéressé qu’il y a peu. Bien que représentant une importante superficie de l’océan, c’est une zone peu fréquentée par la navigation. Il n’y a pas de voiliers de plaisance, pas d’exploitation par la pêche industrielle, et on ne recense que quelques îles minuscules çà et là. Cela fait 10 ans qu’on supposait l’existence d’une forte concentration de plastiques dans la zone, et Greenpeace avait donné l’alerte à plusieurs reprises, mais on ignorait l’étendue du problème jusqu’à ce qu’une organisation écologiste de la côte ouest des Etats-Unis, l’Algalita Marine Research Foundation ( AMRF ), publie ces chiffres au terme d’une enquête menée sur les 10 dernières années. On ne peut pas encore marcher sur cet immense agglomérat de déchets, comme Jésus l’avait fait sur l’eau, mais le mouvement de rotation le rend chaque jour plus compact. Son reclassement en terrain inhabitable n’est pas pour demain, mais la terre, ou plutôt l’océan, va devoir faire face à un sérieux problème. Pour l’heure, selon des chiffres confirmés par Greenpeace, on dénombre dans cette région du pacifique 3,3 millions de déchets de toute taille pour 1 kilomètre carré d’océan. La masse totale de ce « continent » est estimée à 3,5 millions de tonnes, en majorité du plastique.Selon des calculs de l’AMRF, la superficie de cette plaque de détritus a triplé entre 1997 et aujourd’hui, et pourrait encore être multipliée par 10 d’ici à 2030.

    Des détails qui empoisonnent toute la chaîne alimentaire

    Les dommages causés à la vie marine seront bientôt irréparables, mettent en garde les experts. En effet, les plastiques ne sont pas biodégradables ( leur durée de vie moyenne dépasse les 500 ans ), et, au fil du temps, ils ne font que se désagréger en morceaux de plus en plus petits sans que leur structure moléculaire change d’un iota. C’est ainsi qu’apparaissent des quantités colossales d’une sorte de sable de plastique, qui pour les animaux, a toutes les apparences de la nourriture. Ces plastiques, impossibles à digérer et difficiles à éliminer, s’accumulent ainsi dans les estomacs des poissons et des oiseaux marins, qui finissent par mourir de malnutrition. Par ailleurs, ces grains de plastique agissent comme des éponges , fixant de nombreuses toxines dans des proportions plusieurs millions de fois supérieures à la normale, comme le DDT ( dichlorodiphényltrichloréthane, un pesticide ) ou les PCB ( polychlorobiphényles ), des produits extrêmement toxiques. Les effets en cascade peuvent s’étendre via la chaîne alimentaire et toucher l’homme. Greenpeace a recensé au moins 267 espèces marines gravement affectées par ce genre d’intoxication.
    Ce problème aurait bien une solution , certes digne des 12 travaux d’hercule, mais notre production de plastiques continue de croître à un rythme exponentiel, et il faudrait un changement d’habitudes radical. La technique d’élimination de ces plastiques est connue depuis des millénaires : c’est le chalut. La tâche pourrait être confiée à une partie importante de la flotte halieutique, qui voit ses ressources de pêche diminuer comme peau de chagrin. Mais la récupération de ces millions de tonnes de plastique coûterait plusieurs milliards d’euros.

    Source Courrier International
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    Message par bye Dim 8 Juin - 10:37

    Près de la moitié des océans en danger

    Le 1° atlas précis de la pollution des mers vient d’être dressé. Il pourrait servir à déterminer une stratégie de préservation.

    Pour la 1° fois,des scientifiques ont dressé une carte détaillée du niveau de la pollution des océans liée aux activités humaines. Cet atlas répertorie 17 types d’activités humaines ( comme la contamination par les engrais azotés qui finissent dans la mer ) et 20 sortes d’écosystèmes marins, allant des récifs coralliens à la mangrove, afin d’étudier quels milieux océaniques sont les plus gravement touchés. Les scientifiques ont ainsi mis en évidence que plus des 40 % des océans portent les stigmates d’une grave dégradation écologique et que seul un infime pourcentage reste préservé de toute influence humaine. Les régions les plus sévèrement menacées se trouvent en mer du Nord, dans les mers de Chine orientale et méridionale, dans la mer des caraïbes, le long le la côte atlantique des Etats-Unis, dans la mer Méditerrannée, dans la mer Rouge, dans la mer de Behring, ainsi que dans certaines zones du Pacifique Ouest et du golfe Arabo-Persique.
    Cette somme d’informations a été présentée en détail à la mi-février devant l’Américan Association for the Advancement of Science ( AAS , qui publie notamment l’hebdomadaire de référence Science ), à Boston, par Ben Halpern, professeur à l’université de Californie à Santa Barbara, qui a dirigé une équipe de 19 spécialistes appartenant à 16 centres de recherches différents. « Ce projet nous permet enfin de commencer à avoir une vue d’ensemble de l’impact des activités humaines sur les océans. Notre travail montre que, lorsque l’on additionne celui-ci à d’autres paramètres plus locaux, le résultat est bien pire que ce que la plupart des gens s’imaginent. Moi-même, j’ai d’ailleurs été surpris, reconnaît Ben halpern. J’espère que cette étude aura pour effet de réveiller les consciences pour mieux protéger nos océans et ne servira pas de prétexte aux défaitistes. Les hommes utiliseront toujours les océans pour leurs loisirs, pour en extraire des richesses et faire du commerce. Et c’est très bien comme ça. Mais l’objectif aujourd’hui, et il s’agit même d’une nécessité, c’est de parvenir à faire tout cela selon les règles du développement durable, afin que nos océans restent propres et continuent de nous fournir les ressources dont nous avons besoin. »
    Les écosystèmes marins les plus affectés sont les barrières de corail – dont près de la moitié sont gravement menacées -, les prairies sous-marines, les mangroves des estuaires, les montagnes sous-marines, les récifs et les marges continentales, notamment celles situées à proximité de zones densément peuplées, comme en mer du Nord. « Cette étude quantifie l’ampleur des destructions dans les milieux marins que les scientifiques savent depuis longtemps être en danger », explique John Bruno, spécialiste des écosystèmes marins à l’université de caroline du Nord à Chapel hill. « Mais il ne suffit pas de savoir qu’un certain phénomène a des conséquences néfastes. Si vous voulez agir, il faut encore savoir précisément à quels niveaux ces phénomènes interviennent et de quelle manière ils le font. »

    L’atlas donne des raisons d’être optimiste

    Auparavant, les cartes sur la pollution liée aux activités humaines ne faisaient apparaître l’impact que d’un ou deux facteurs environnementaux sur des zones de 50 kilomètres carrés. Mais cette dernière étude couvre 17 aspects du changement climatique, dont le réchauffement des océans, sur des zones de 4 kilomètres carrés.
    « Pour la 1° fois, cette nouvelle somme de données révèle la gravité, l’étendue géographique et la localisation précise du réchauffement des mers. Avec ces nouvelles informations, les chercheurs peuvent s’atteler à la compréhension des mécanismes en cause au niveau mondial et tenter de prévoir l’impact du réchauffement des océans sur les écosystèmes marins », poursuit John Bruno. Les scientifiques ont découvert que les océans les mieux préservés se trouvaient essentiellement autour des pôles, mais ils s’inquiètent des conséquences des futures activités humaines dans ces zones, qui devraient être de plus en plus ouvertes à la navigation en raison de la fonte des glaces. Les informations rassemblées pour l’établissement de cet atlas de la pollution maritime pourraient servir à monter des projets de zones maritimes protégées afin de maintenir l’équilibre naturel des écosystèmes marins face aux activités humaines. Pour Ben Halpern, « il y a de véritables raisons d’être optimiste. Si nous concentrons nos efforts sur les importantes portions d’océan encore relativement bien préservées, nous avons une bonne chance de les protéger correctement. » ce à quoi Elisabeth Selig, de l’université de caroline du Nord, qui a aussi participé à la recherche, ajoute : « Ces travaux vont nous permettre d’adopter nos stratégies et de dresser une liste de priorités afin de préserver les écosystèmes. D’autant plus que les résultats montrent que, si des efforts locaux sont nécessaires, nous devons également agir à un niveau global. »

    Source Courrier international
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    Message par bye Jeu 4 Sep - 7:56

    rance — Mercredi 13 août 2008. Greenpeace a entamé hier une opération en Mer du Nord afin de protéger les fonds marins, notamment contre la pêche au chalut de fond. S’aidant de 2 bateaux et d’une pelleteuse, les militants ont commencé à couler 150 blocs de granit, d'un poids de deux à trois tonnes chacun, au large des récifs de l'île de Sylt, au nord de l'Allemagne. Ces blocs visent à empêcher le chalutage de fond dans cette zone protégée.

    En effet, cette zone, bien que qualifiée de protégée par l'Union européenne, fait régulièrement l'objet de pêches au chalut de fond et d'extraction de sable et de gravier.« Les récifs de Sylt doivent être réellement protégés, pas juste sur le papier ! » a déclaré Iris Menn, chargé de campagne océans pour Greenpeace Allemagne.

    Greenpeace demande que l'Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark et la Grande-Bretagne soutiennent leur demande auprès de l'UE pour une interdiction totale de la pêche dans cette zone.

    Greenpeace appelle à la création de réserves marines couvrant 40% de la surface des océans. Fermer de vastes étendues à la pêche industrielle et à l’extraction est aujourd’hui la seule façon de régénérer des océans moribonds.
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    Message par bye Jeu 23 Avr - 6:28

    Les crabes ressentent également la douleur



    Le 21 Avril 2009
    Envie de fruits de mer pour dîner ? Vous devriez peut-être y réfléchir à deux fois avant d'ébouillanter le crabe. De récentes
    recherches montrent en effet que les crabes ressentent non seulement la douleur, mais s'en souviennent. Le professeur Robert W. Elwood de la Queen's University Belfast (QUB) en Irlande du Nord a déclaré que les travaux soulignaient la
    nécessité de se pencher plus avant sur le traitement réservé aux crustacés dans l'industrie alimentaire. Les conclusions de l'étude ont été publiées récemment dans la revue Animal Behaviour.

    Les co-auteurs de l'article, le professeur Elwood et Mirjam Appel de l'École de sciences biologiques de la QUB, ont étudié les réactions de bernard-l'hermite à de petits chocs électriques. Les bernard-l'hermite étant dépourvus de coquilles, ils occupent des structures telles que des coquilles de mollusques vides. L'objectif de l'expérience était d'envoyer une décharge électrique située juste sous le niveau poussant les crabes à sortir de leur coquille afin de déterminer ce qui se passe lorsqu'une nouvelle coquille se présente à eux.
    Les chercheurs ont attaché des fils aux coquilles et
    envoyé de petites décharges électriques à l'abdomen de quelques crabes vivant dans ces coquilles. Les crabes qui ont quitté leur coquille sont ceux qui ont reçu les décharges, ce qui indique que l'expérience leur était désagréable.
    D'après les chercheurs, les résultats montrent qu'un traitement neuronal central intervient et que cette réponse n'est donc pas un simple réflexe.

    Il convient de préciser que les bernard-l'hermite peuvent se montrer très pointilleux concernant les espèces de coquille qu'ils choisissent d'occuper. Les résultats de l'expérience laissent entendre qu'ils sont plus enclins à quitter les coquilles qu'ils aiment le moins.
    Les résultats laissent également entendre que les crabes soumis aux décharges électriques qui ont choisi de ne pas bouger conservent un souvenir de l'expérience lorsqu'ils sont mis en présence d'une nouvelle coquille. Les chercheurs ont découvert qu'ils avançaient rapidement vers la nouvelle coquille pour l'inspecter, contrairement aux crabes n'ayant pas subi le traitement.
    "Il y a eu un vaste débat afin de déterminer si les
    crustacés, et notamment les crabes, les crevettes et les homards, ressentent la douleur", souligne le professeur Elwood. "Nous savons grâce à de précédentes recherches qu'ils peuvent détecter des stimuli nocifs et s'éloigner de la source de ces stimuli, mais il pouvait s'agir d'un simple réflexe sans le "sentiment" intérieur d'inconfort que nous associons à la douleur", ajoute-t-il.

    "Ces recherches montrent qu'il ne s'agit pas d'un
    simple réflexe mais que les crabes mettent en balance leur besoin d'une coquille de qualité avec la nécessité d'éviter les stimuli nocifs. Ce type de compromis est également constaté chez les vertébrés, chez qui la réponse à la douleur est
    mesurée en fonction d'autres critères."

    Le professeur Elwood poursuit le parallèle en
    expliquant qu'une personne essaiera de tenir une assiette chaude contenant des aliments, mais n'hésitera pas à la laisser tomber si elle est vide. Ces réponses montrent que les exigences motivationnelles des êtres humains varient en réponse à la douleur. "Ce type de compromis n'avait jamais été démontré chez les crustacés", déclare le chercheur de la QUB. "Les résultats confortent l'idée selon laquelle ces animaux ressentent la douleur."

    Lors de précédentes recherches, le professeur Elwood
    a découvert que lorsque de l'acide acétique était appliqué sur les antennes des crevettes, celles-ci présentaient des épisodes de frottement prolongés, mais que ces frottements étaient atténués en cas d'application d'un anesthésique
    local.

    La principale différence est toutefois que les crustacés utilisés dans l'industrie alimentaire et de la pêche sont très peu protégés, principalement parce que les gens pensent qu'ils ne ressentent pas la douleur.
    "Des recherches plus approfondies sont nécessaires
    dans ce domaine car un problème potentiellement très important est ignoré. Une législation visant à protéger les crustacés a été proposée mais elle devrait uniquement couvrir la recherche scientifique", souligne le professeur Elwood.
    "Dans le cas des vertébrés, on nous demande de pécher par excès de prudence et j'estime que nous devrions adopter la même approche vis-à-vis des crustacés."

    Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1961.php
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    Message par Manumax Jeu 23 Avr - 11:26

    Merci Bye

    Évidemment que les animaux de mer ressentent la douleur, les études ne font que prouver une évidence qui dérange.

    C'est pour ça que je suis végétarien, d'ailleurs.


    Dernière édition par Manumax le Jeu 23 Avr - 20:00, édité 1 fois
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    Message par bye Jeu 23 Avr - 15:15

    Oui, Manumax, tu as raison.

    Ce que j'ai trouvé d'intéressant dans cet article, c'est le compromis que peuvent accepter certains crustacés entre la douleur ressentie ( pas effectuée par l'homme, mais par les éléments ou bien par d'autres espèces )et la nécessité de manger .
    Egalement, c'est en procurant de telles informations que l'on peut faire évoluer des pratiques de pêche, en suscitant chez le consommateur une volonté de continuer à manger des crustacés,..traités beaucoup plus respectueusement.
    Grâce à de telles campagnes, on peut penser que les pratiques dans les abattoirs ont ( un peu ) évolué.
    Personnellement, je ne suis pas végétarien, mais consomme très peu de viande, ni de poisson ( pour ces raisons, et d'autres ).
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    Message par bye Mar 12 Mai - 17:04

    Première Conférence
    mondiale sur les océans



    Avec notre correspondante à Jakarta, Solenn
    Honorine



    La Conférence mondiale sur les océans s'ouvre, ce
    lundi, à Manado, capitale de la province du nord de l'île de Sulawesi, en
    Indonésie. Cette réunion, la première du genre, réunira du 11 au 15 mai quelque
    1 500 participants (représentants des Etats, de l'ONU, des ONG et des médias)
    pour sensibiliser le monde sur l'impact du réchauffement climatique sur les mers
    et la dégradation de la faune et de la flore marine. La conférence devrait
    déboucher sur une « déclaration de Manado » dans l'optique du Sommet sur le
    climat, prévu en décembre prochain à Copenhague au Danemark.

    Manado est d’habitude une petite ville un peu oubliée du
    reste du pays et seulement connue pour les magnifiques fonds sous-marins de sa
    baie qui attire des plongeurs du monde entier. Et c’est sa baie justement qui
    lui a valu d’accueillir la Conférence mondiale sur les océans.


    Manado se trouve au cœur du triangle corallien, un espace grand comme la
    moitié des Etats-Unis, centré autour de l’archipel indonésien et qui compte une
    diversité biologique qui le fait comparer à la forêt amazonienne, mais
    sous-marine.


    Et ce sont, surtout, les zones telles le triangle corallien qui seront au
    centre des discussions. Elles représentent un espace essentiel à la sécurité
    alimentaire mondiale, puisque l’on y pêche un tiers des thons qui nourrissent la
    planète. Et, de plus, cet espace est aujourd'hui menacé par le réchauffement
    climatique.


    Certains écologistes voudraient voir les océans pris en compte dans les
    mécanismes d’échange de carbone, lors des négociations sur l’après-Kyoto. On en
    est toutefois loin car, pour l’instant, ils ne connaissent que bien mal les
    effets exacts que le réchauffement climatique fait subir aux mers.


    Ce devrait être d’ailleurs le résultat le plus concret de cette conférence
    : mettre à plat les connaissances scientifiques liées aux océans qui, après
    tout, recouvrent la plus grande partie de notre planète bleue.


    http://www.rfi.fr/actufr/articles/113/article_80931.asp
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    Message par bye Mer 13 Mai - 6:47

    Les fonds marins, objet de convoitise
    pour les Etats



    Depuis quelques jours, c'est l'embouteillage à la
    division des océans et du droit de la mer des Nations unies. Sri Lanka, Côte
    d'Ivoire, France, Seychelles, Nigeria, Vietnam... : les Etats se précipitent
    pour déposer, avant la date butoir du 13 mai, leur demande d'extension des
    limites du plateau continental. Le concept peut paraître obscur, mais l'enjeu
    est considérable : une course aux ressources pétrolières, minières et
    biologiques sous-marines est en train de se jouer.


    En effet, en vertu de la convention de Montego Bay
    (du nom de la ville de Jamaïque où elle a été adoptée) sur le droit de la mer de
    1982, les Etats côtiers peuvent revendiquer des droits sur les ressources du sol
    et du sous-sol de la haute mer. Pour cela, il leur faut démontrer qu'il existe
    un prolongement naturel de leur masse terrestre sous la mer au-delà des 200
    milles nautiques (370 kilomètres) de la zone économique exclusive (ZEE), où
    leurs droits souverains sont automatiquement reconnus. Cette extension ne peut
    toutefois pas dépasser la limite des 350 milles (648 kilomètres) et ne concerne
    pas les ressources halieutiques.


    "Nous travaillons pour les générations futures,
    affirme Elie Jarmache, qui coordonne le programme français d'extension du
    plateau continental au Secrétariat général de la mer, structure placée auprès du
    premier ministre. A l'évidence, nous ne sommes pas en situation de prospecter
    aujourd'hui dans des zones aussi lointaines, mais les chercheurs et les
    industriels sont persuadés que le sous-sol des mers forme un réservoir
    considérable de matières premières. Nous nous devons d'anticiper et de garantir
    nos droits dans ces zones."


    Déjà, plus d'un tiers du pétrole est extrait
    offshore, jusqu'à 3 000 mètres de profondeur. Tandis qu'à terre les ressources
    s'épuisent, le manganèse, le cuivre, le nickel, le cobalt, le zinc, le fer ou le
    plomb présents sous les mers suscitent de plus en plus d'intérêt.


    Les Etats côtiers qui disposent des moyens
    financiers suffisants ont lancé des programmes scientifiques idoines. En France,
    Extraplac dispose depuis 2002 d'un budget annuel de 2,3 millions d'euros. Une
    vingtaine de scientifiques y participent. "Nous cherchons la limite entre le
    prolongement de la masse terrestre et les grands fonds", résume Walter Roest,
    chercheur à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer
    (Ifremer) et responsable scientifique du programme.


    CONFLITS AIGUS

    Des critères techniques précis sont requis
    (profondeur des fonds, épaisseur des sédiments, nature des roches, etc.). Une
    quinzaine de campagnes de mesures en mer a donc eu lieu. La France, qui, du fait
    de sa présence outre-mer, dispose d'une ZEE de 10 millions de km2, a déposé une
    dizaine de demandes. Elle revendique un million de km2
    supplémentaire.


    L'Australie a réclamé - et obtenu - 2,3 millions de
    km2. Le Brésil, la Nouvelle-Zélande, l'Argentine et la Russie ont déposé des
    demandes, mais les chiffres exacts ne sont pas rendus publics. Les prétentions
    de la Chine et des Etats-Unis sont attendues avec intérêt...


    Encore faut-il convaincre la commission des limites
    du plateau continental, aréopage redouté composé de 21 géologues, géophysiciens,
    hydrographes ou cartographes, qui se réunit deux fois par an à New York pour
    examiner les demandes. Les discussions entre ses membres, élus pour cinq ans,
    sont techniques. "La commission s'interdit de faire de la politique", affirme M.
    Jarmarche. Rien n'est gagné d'avance : la Russie et le Brésil ont été recalés et
    devront présenter de nouveaux dossiers.


    L'affaire se corse encore davantage quand plusieurs
    pays voisins revendiquent la même portion de plateau. Le conflit est
    particulièrement aigu dans l'Arctique, où les Etats se disputent l'accès aux
    ressources rendues accessibles par la régression de la banquise.


    Mais d'autres régions sont concernées. La France a
    ainsi gelé sa demande d'extension au sud des îles Matthew et Hunter, à l'est de
    la Nouvelle-Calédonie, car le Vanuatu y conteste sa souveraineté. L'Argentine
    revendique une extension autour des îles Malouines, un territoire britannique.
    La mer de Chine devrait être le théâtre d'importantes rivalités.


    PARTAGE DU GÂTEAU

    La commission des limites du plateau continental
    refuse d'examiner les demandes conflictuelles. Les Etats sont donc contraints de
    se mettre d'accord avant de soumettre une demande commune, ou doivent garantir
    qu'ils trancheront entre eux ultérieurement, par la négociation ou en recourant
    à un arbitrage international.


    Une demande conjointe a ainsi été présentée par la
    France, l'Espagne, l'Irlande et la Grande-Bretagne pour le golfe de Gascogne.
    Elle a été acceptée, mais les quatre Etats ne se sont pas encore mis d'accord
    sur le partage du gâteau.


    Les protecteurs de l'environnement voient d'un
    mauvais oeil ces grandes manoeuvres sous-marines, et craignent une reproduction
    en mer des dégâts causés à terre par la course aux ressources. De plus, le fond
    de la haute mer est considéré, en vertu de la convention de Montego Bay, comme
    un "bien commun de l'humanité".


    "Quand on acquiert un droit souverain, on peut
    autoriser l'exploitation des ressources, mais aussi l'interdire et poursuivre
    les contrevenants devant la justice, répond Elie Jarmache. C'est un régime plus
    protecteur que celui de la haute mer."


    Un dispositif de redistribution a par ailleurs été
    prévu. Toute exploitation des ressources sous-marines au-delà des 200 milles
    donnera lieu, au bout de cinq ans, au versement d'une contribution progressive,
    plafonnée à 7 % de la production du site. Cette somme sera reversée aux pays les
    moins avancés et sans littoral.


    Gaëlle Dupont

    source: http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/05/12/les-fonds-marins-objet-de-convoitise-pour-les-etats_1191965_3244.html
    bye
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    Message par bye Jeu 14 Mai - 7:24

    Poisson et pollution


    Devenu aujourd'hui produit de grande consommation,
    mais aussi associé aux rumeurs de pollution, le poisson ne cesse faire l'objet
    d'histoires menaçantes autour de la contamination virale, la concentration en
    mercure et autre métaux lourds. Voici le point pour faire le tri entre info et
    intox mais surtout pour savourer en toute sérénité, pour notre corps comme pour
    notre planète.


    Menacé par la surpêche, l'extraction minière et
    pétrolière ou encore par la pollution, le poisson fait partie des richesses
    marines des océans qui contiennent 80 % de la biodiversité terrestre
    malheursement mise à mal par ce type d'activité humaine. En effet, il y a six
    ans, les trois quarts des réserves mondiales étaient concernées par la surpêche
    : 52 % des espèces exploitées à la limite de leur capacité de renouvellement, 16
    % surexploitées et 8 % déjà épuisées.


    En tête des espèces menacées, le cabillaud, qui est
    aussi la première espèce consommée au monde. Résultat les quantités pêchées ont
    baissé de 70% en 30 ans. Et alors qu’un cabillaud peut vivre jusqu’à 40 ans…
    90% des spécimens pêchés en mer du Nord en 2003 avaient moins de deux ans . Si
    rien ne change, l’extinction de l’espèce est prévisible à l’horizon 2020. Les
    stocks mondiaux de thon, marlin et espadon ont vraisemblablement diminué de 90%
    au cours des cinquante dernières années.


    Outre la pollution, le poisson fait aussi les frais
    de techniques de pêche destructrices, telles que le chalutage, utilisé par 70 %
    des navires en France. Il s'agit d'un filet traîné par les navires qui racle le
    sol, détruisant les fonds et tout ce qui y vit. Au final, un tiers des prises
    sont dites annexes et, ne pouvant être commercialisées (oiseaux, cétacés,
    requins, poissons sans valeur commerciale mais cruciaux pour l’équilibre de
    l’écosystème), sont rejetées, mortes, à la mer.


    Cet épuisement des ressources ne concerne
    malheureusement pas que les poissons et coquillages mais tout l’écosystème
    marin. Par exemple, les surfaces recouvertes de mangroves, une forêt très dense
    qui brise les tsunamis ou stoppe les ouragans, indispensable à la côte ou aux
    populations, ont globalement été détruites de moitié dans les pays tropicaux et
    subtropicaux, dont elles recouvraient autrefois les trois quarts des côtes.
    Outre les problèmes de pollution pour le poisson, ce phénomène est par exemple
    en partie responsable du grand tsunami de 2004, montrant la vulnérabilité d'un
    système où règne la surexploitation forestière et la pisciculture
    intensive.


    Autre problème que la pollution: le poisson pose
    aussi celui de l'aquaculture. Un tiers seulement provient de la pêche fraîche,
    l'autre moitié vient de l'aquaculture, notamment pour le saumon, à 95%. Loin
    d'être un bienfait pour l'environnement, celle-ci s'est construite sur le modèle
    industriel et productiviste de l’agriculture, utilisant comme elle de nombreux
    produits chimiques (antibiotiques et désinfectants, utilisés pour prévenir
    l’apparition de maladies, d’algues, de bactéries et de parasites), générant
    autant de problèmes environnementaux et sanitaires, et subissant de fait la
    pollution des eaux à laquelle elle contribue.


    De plus, l'aquaculture accélère la chute des stocks
    de pleine mer, puisque pour produire 1 kg de poisson d’élevage, on estime
    généralement qu’il faut entre 3 et 7 kg de poisson sauvage produisant la farine
    qui est la base de l’alimentation en aquaculture intensive. Mais quelques bonnes
    nouvelles viennent contrebalancer néanmoins les problèmes de surpêche et de
    pollution que le poisson entraîne.


    En effet, la pêche au thon fait désormais par
    exemple l'objet d'un programme international de protection des dauphins, avec la
    création d’un label "Dolphin Safe". Conséquence: aujourd’hui, 97% des pêcheries
    de thon de la planète respectent les prescriptions du label. La mortalité des
    cétacés a d'ailleurs chuté de 98% en 10 ans, ce qui fait de cette action un
    beau succès.


    Plusieurs labels viennent démentir toute pollution
    sur le poisson, comme le Label Rouge, qui existe depuis 1989 pour quelques
    produits de la mer (poissons, coquillages, sauvages ou d’élevage). Il atteste de
    la qualité du produit fini mais aussi, indirectement, de quelques
    caractéristiques environnementales.


    Il existe certaines aquacultures certifiées
    biologiques depuis 2000, portant le label AB concernant les poissons d'élevage.
    Ceux-ci démentent les risques de pollution sur le poisson, mais témoignent en
    outre d'un respect du bien-être animal et de l'environnement: interdiction des
    farines d'animaux terrestres et des végétaux génétiquement modifiés, remplacés
    par des végétaux bio, des vitamines, des minéraux et surtout des farines de
    poisson ; densités maximales d’élevage ; qualité des eaux, etc...


    Il existe aussi un programme de certification
    environnementale des pêcheries garantissant une pêche compatible avec le
    développement durable et le renouvellement des espèces, développé par
    l'organisation indépendante à but non lucratif MSC (Marine Stewardship Council),
    créée en 1997 par le géant agro-alimentaire Unilever (premier acheteur mondial
    de produits de la mer) et l’ONG environnementale WWF. Encore trop peu courant,
    ce label se développe et est ainsi récemment apparu en France chez ED


    Pour finir, des grandes enseignes telles que Auchan
    et Carrefour se sont engagées dans des démarches visant la mise en vente de
    filets de poisson pêchés dans des conditions qui ne menacent pas la reproduction
    de l’espèce. C'est le cas de la Filière Auchan et de la Filière Qualité
    Carrefour : origine sélectionnée (par exemple l’Islande, où les stocks de
    poissons sont très contrôlés), techniques de pêches « douces » (à la ligne) pour
    protéger les fonds marins, tailles et poids minimum supérieurs à la
    réglementation européenne, refus de vendre certaines espèces en fonction des
    périodes et des modes de pêche.


    Que peut-on faire à notre échelle pour ne
    pas faire rimer poisson avec pollution? Pour se faire plaisir sans dévaster les
    fonds marins?


    Mieux vaut réduire notre consommation d'espèces
    courantes menacées pendant un temps, dont on trouve la liste établie par
    Greenpeace en 2006 telles que les crevettes roses, le flétan de l’Atlantique, le
    cabillaud (ou morue), l'eglefin (ou haddock), le merlu européen, le saumon
    sauvage de l’Atlantique, le bar sauvage (sauf s’il est pêché à la ligne), le
    thon (notamment thon germon et thon rouge) ainsi que les espèces de grands fonds
    (comme l’empereur, le grenadier, le sabre ou la saumonette) et celles pour
    lesquelles sont utilisées des filets raclant les fonds marins (le carrelet, la
    sole, la raie, la lotte).


    On leur préfèrera des crustacés comme les clams,
    moules, coquilles saint-jacques ou huîtres), ou encore du saumon du Pacifique et
    de l’Alaska, du lieu, du maquereau, du hareng, du cabillaud et du flétan de
    ligne du Pacifique, de l’araignée, de l’anchois de Mer du Nord, de la
    langoustine, etc. Si vous n'arrivez pas à tout retenir, WWF a publié fin 2007 un
    petit "conso-guide" de poche très pratique récapitulant les produits de la mer à
    privilégier.
    http://www.pourunepechedurable.fr/GUIDE_POISSON.pdf

    Privilégiez des produits de la mer pêchés
    localement. Exempts de pollution, ces poissons ou coquillages ont une culture
    qui soutient l’économie locale, et contribuent à lutter contre les émissions de
    CO2 et le changement climatique : pour 1 kg de poisson pêché par la flotte
    française, il a fallu en moyenne 1,5 l de gasoil.


    Variez autant que possible les espèces de poissons
    que vous consommez. Evitez le poisson pêché durant les périodes de reproduction
    (Greenpeace France a publié, dans son guide « Et ta mer, t’y penses ? », un
    calendrier de ces périodes en fonction des espèces). Enfin, dès que possible,
    optez pour les labels qui offrent un peu plus de garanties environnementales :
    Label Rouge et surtout label AB pour l’élevage, label MSC pour le poisson
    sauvage.
    http://www.mescoursespourlaplanete.com/Ressources/Alimentation_3.html

    Copyright ©️ 2009 24pm. Tous droits
    réservés.


    source: http://www.24pm.fr/Maison-ecologique/alimentation/363-poisson-et-pollution-
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    Message par bye Jeu 14 Mai - 17:10

    Caspienne: plus de 200 phoques morts
    échoués sur la côte kazakhe



    ASTANA, 14 mai - RIA Novosti. Plus de 200 phoques
    morts se sont échoués sur la côte kazakhe de la mer Caspienne, dans la région de
    Manguistaou (ouest), a annoncé jeudi à Astana le chef du département régional de
    l'inspection de la pêche Marat Akhmetov.


    "Le 12 mai, les gardes-frontières ont découvert des
    phoques morts sur le cap de Baoutino, il s'agit de 218 phoques en
    décomposition", a indiqué M.Akhmetov.


    Les spécialistes ont prélevé des échantillons de
    sol, d'eau et des tissus pour expertise. Tous les phoques ont été brûlés, selon
    l'inspecteur chef.


    Le montant du préjudice porté à l'environnement
    dépasse 13 millions de tenghés (quelque 85.000 dollars), a indiqué un
    responsable du parquet d'Aktaou, chef-lieu de la région de
    Manguistaou.


    En avril 2008, plus de 30 phoques morts ont été
    découverts sur la côte kazakhe dans la région de Manguistaou. La maladie de
    Carré (virus proche de la rougeole humaine) avait été reconnue à l'origine de
    cette hécatombe. En 2007, 928 cadavres de phoques y ont été retrouvés le 31 mars
    et le 14 mai. L'étude des organes internes des cadavres réalisée par le Centre
    régional d'expertise sanitaire et épidémiologique de Manguistaou a révélé
    l'absence de sels de métaux lourds en quantités anormales, de pesticides ou de
    produits pétroliers dans l'eau. En 2000, près de 10.500 phoques victimes de
    toxicose chronique ont péri sur le littoral caspien de la région de Manguistaou.
    Des agents toxiques pétroliers et des pesticides agricoles accumulés depuis
    quelques années dans le corps des mammifères, avaient provoqué une baisse de
    leur immunité face aux maladies infectieuses.


    14/ 05/ 2009

    source: http://fr.rian.ru/world/20090514/121585209.html
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    Message par bye Mar 19 Mai - 6:53

    Le niveau des océans monte… Mais jusqu’où ? (Ouest-France)
    30-11-2008





    Le niveau des océans monte… Mais jusqu’où ?


    Pourquoi le niveau des océans s’élève-t-il ?


    L’effet de serre est à l’origine du réchauffement climatique, avec deux conséquences sur le niveau des océans :



    - l’eau se dilate : Plus une eau est chaude, plus elle occupe un volume important. Ce phénomène de dilatation thermique s’applique aux océans comme à tous les liquides et les gaz.




    - les glaces fondent : Deux types de masses glaciaires sont à diistinguer :


    - d’une part les glaciers de montagne situés sur les continents. En France, par exemple, les glaciers du Mont-Blanc, autour de Chamonix (Mer de Glace, glacier des Bossons…), fondent à
    vue d’oeil. L’eau finit dans les mers et fait monter leur niveau.


    - d’autre part, les deux calottes polaires que sont le Groenland et l’Antarctique (Pôle Sud). « Elles ne fondent pas sur place, nuance Anny Cazenave. Des glaciers côtiers drainent la glace
    depuis l’intérieur de la calotte polaire vers la mer, en s’écoulant à des vitesses vertigineuses, de 10 à 15 km par an. Ils la déversent par blocs énormes dans la mer. »




    Même chose dans l’Antarctique de l’Ouest, qui a une partie de sa base sous le niveau de la mer. « Au cours des cinq dernières années, le sud du Groënland et l’Antarctique Ouest ont perdu
    chacun 130 milliards de tonnes de glace par an, en moyenne. Le phénomène s’accélère. »


    A noter : les glaces du Pôle Nord ne participent pas à l’élévation du niveau des mers. Comme elles flottent, elles déplacent un volume d’eau égal au poids de la glace. Si cette glace fond, l’eau de fonte occupera exactement le volume d’eau de mer que la glace occupait, sans modifier le niveau marin.


    Quelle est l’ampleur du phénomène,

    à quoi s’attendre dans les 100 ans à venir ?


    Le point avec une éminente spécialiste.



    Anny Cazenave est chercheur au Cnes (Centre
    national d’études spaciales), au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales, à Toulouse. Son équipe travaille sur la hausse du niveau des mers et les eaux continentales, à partir des observations spatiales.Membre de l’Académie des Sciences depuis 2004, elle est considérée
    comme « la » spécialiste de ces questions en France.





    Ça monte de combien ?

    « Au cours des 3 000 dernières années, le niveau des mers est resté stable. Il commence à monter fin XIXe - début XXe, lentement, puis de plus en plus vite. Sur les 15 dernières années, la hausse est de 3,3 mm par an. En 15 ans, ça fait 50mm en moyenne. Ce n’est pas rien. Surtout, c’est deux fois plus rapide que ce qu’on avait mesuré dans les 50 dernières années, avec les marégraphes installés sur les côtes.On ne peut
    pas exclure qu’il s’agisse d’une simple oscillation, on serait alors sur la branche montante de la fluctuation, mais bon… ! ».





    Fonte, dilatation… quelle est la part de chaque facteur ?




    La « contribution» de chaque facteur semble varier dans le temps.



    - Entre 1993 et 2003, période prise en compte par le Giec (1) pour établir ses prévisions, la dilatation est responsable de 50 % de la hausse, et la fonte des glaces de 50 %. Soit environ
    1,6 mm chacun sur le total annuel moyen de 3,3 mm.





    - Depuis 2003 : la hausse totale n’est plus que de +2,5mm (au lieu de + 3,3). Et surtout, la dilatation ne compte plus que pour + 0,4 mm. Soit 15 % au lieu de 50%. Pourquoi ? « Mystère, avoue
    Anny Cazenave. C’est ce qu’on observe, avec toutefois des réserves liées aux outils de mesure plus pointus dont nous disposons désormais. » Question : est-ce qu’on peut expliquer le reste de la hausse avec les glaces seules ? « Oui, répond Anny Cazenave. Les glaciers des montagnes fondent plus vite. Et, surtout, le Groenland et l’Antarctique Ouest perdent plus de masse et plus vite. Au final, nous sommes en totale cohérence, on boucle le bilan…»





    (1) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.







    Groenland et Antarctique, les deux incertitudes



    Quel scénario pour les décennies à venir ? Anny Cazenave est très prudente. « Si la fonte continue à s’accélérer, et si la dilatation de l’océan « repart », le niveau va monter plus vite. Déjà, ça a l’air de remonter ces derniers mois, après le petit aplatissement constaté entre 2003 et 2008. Les projections du Giec ne prennent en compte que le réchauffement de l’océan et les glaciers de montagne, pas ce qu’on observe au Groenland et en Antarctique.



    Les scientifiques pensent donc que les projections du Giec sont une limite inférieure. Par ailleurs, la fourchette du Giec (+ 35 à +60cm d’ici 2070), vient des scénarios d’émissions de gaz à
    effet de serre, difficiles à anticiper. Que va décider Obama, que fera la Chine?
    Comment va évoluer la société de consommation? Etc. »




    Une élévation de 3 à 5 m ? « C’est à exclure d’ici la fin du siècle. On ne s’attend absolument pas à ce qu’il y ait une fonte totale du Groenland (+ 7 m d’eau) ni de l’Antarctique Ouest (+ 6m)… ni de tout l’Antarctique (+ 60 m !). Si ça devait arriver, ce ne serait pas à l’horizon 2100, mais à une échelle de temps millénaire, dans 1 000 ou 3 000 ans… Des gens font l’amalgame… »




    Le scénario le plus valide ? « Je ne suis pas Mme Soleil ! Bon, disons entre + 50 cm et + 1 m d’ici à la fin du siècle, si l’on ne prend en compte que les phénomènes déjà engagés, irréversibles. Avec la quantité de chaleur déjà stockée dans l’océan, la hausse va continuer pendant plusieurs siècles. Les glaciers de montagne devraient avoir disparu vers 2050.
    La grande incertitude porte sur le Groenland et l’Antarctique Ouest. »





    http://www.riac29.org/index.php?option=com_content&task=view&id=1388&Itemid=106


    La montée des océans : erreur des médias ?

    Bonsoir,

    J'ai déjà entendu le chiffre de 7 mètres en ce qui
    concerne la hause des océans imputable à la fonte des calottes polaires (Groënland et Antarctique surtout) si celles-ci venaient à disparaitre totalement.

    Après il y a la dilatation des océans avec la chaleur. Il y a
    eu dans le passé de la Terre des variations de plusieurs dizaines de mètres (voire centaine(s) de mètres ?)...



    http://forums.futura-sciences.com/geologie-catastrophes-naturelles/115752-montee-oceans-erreur-medias.html






    Le problème n'est pas la fonte de la banquise (enfin si c'est un problème, mais pas pour le niveau des océans).

    Le problème est la fonte des glaces qui se trouvent sur la terre (glaciers, neiges éternelles etc...)

    Les glaces du pôle sud, continent antartique aussi appelé
    "continent gelé" ne sont pas "dans l'eau" comme le glaçon de ton exemple. Idem pour le Groenland. Il y a de la Terre en dessous !

    La dernière étude sérieuse sur le sujet indique que si toute la glace du continent gelé fondait, le niveau des mers augmenterait de 60 mêtres. On n'en est pas là, mais si on ne fait rien pour réduire nos émissions de GES et contre la déforestation, ça veut dire qu'il faut envisager sérieusement cette hypothèse.

    Et là, on n'a pas parlé de phéomènes d'emballement comme l'acidification des océans ou de la fonte des glaces sur la Toundra qui fait apparaître de la végétation en décomposition datant d'avant la dernière glaciation et dégageant du méthane (beaucoup plus à effet de serre que le CO2... 11 fois si ma mémoire est bonne).

    Bref, c'est une série de problèmes qui ne sont pour la plupart que le résultat de notre gestion catastrophique des ressources. Et c'est tout sauf un glaçon dans un verre d'eau !



    http://fr.answers.yahoo.com/question /index?qid=20080306040411AAE6mrz


    Dernière édition par bye le Mar 19 Mai - 7:04, édité 2 fois
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    Message par bye Mar 19 Mai - 6:54

    Le niveau des océans monte… Mais jusqu’où ? ( suite et fin )


    La fonte des glaciers et ses conséquences




    23 février 2007 par Jean-Claude St-Louis


    Depuis toujours, l’être humain a cherché à vivre près de l’eau, car celle-ci est vitale pour sa survie. De nos jours, ce sont deux personnes sur trois qui vivent à moins de 80 kilomètres d’une côte.
    Nous sommes donc très vulnérables à la montée des eaux. Il y a quinze mille ans, le niveau des mers se trouvait à cent mètres plus bas que le niveau actuel. À cette époque, le continent nord-américain était un empire de glace, dépassant même l’Antarctique par le volume d’eau gelée qu’il supportait. Lorsque ces
    glaces ont fondu, elles ont libéré assez d’eau pour faire monter le niveau des mers de 74 mètres. Les eaux montèrent rapidement jusqu’à une époque située il y a environ huit mille ans. Ayant atteint son niveau actuel, le niveau des eaux s’est stabilisé. Aujourd’hui, une montée des eaux, même modeste, serait
    désastreuse, car la population du globe vit particulièrement proche des côtes.
    Seulement qu’au Bangladesh, plus de dix millions de gens vivent à des niveaux de sol qui ne dépassent pas d’un mètre celui de la mer.


    Tout ce qui reste des grandes calottes glaciaires de l’hémisphère Nord, est représenté par la banquise du Groenland, la mer de glace de l’océan Arctique et quelques glaciers continentaux. En Alaska,
    le grand glacier de Columbia a reculé de douze kilomètres au cours des vingt dernières années. Dans quelques décennies, il ne restera plus de glaciers dans le parc national des glaciers américains. La banquise du Groenland recèle, à elle seule, assez d’eau pour faire monter le niveau des mers d’environ sept mètres sur toute la planète. Durant l’été 2002, tout comme la banquise Arctique,
    la banquise du Groenland a diminué de un million de kilomètres carrés, le plus grand recul jamais enregistré. Deux années plus tard, soit en 2004, on s’est aperçu que les glaciers du Groenland fondaient dix fois plus vite que ce que l’on avait prévu. Une étude récente a démontré que si la banquise du Groenland venait à fondre, il serait impossible de la reconstituer, même si on abaissait
    les émissions des gaz à effet de serre à ceux qui existaient avant l’ère industrielle.

    La plus grande étendue de glace de l’hémisphère Nord est la glace qui recouvre la mer polaire. Depuis 1979, elle s’est rétractée de 20% durant l’été. De plus, la glace qui subsiste est beaucoup
    plus mince. Des mesures effectuées à l’aide de sous-marins, ont démontré que son épaisseur s’est réduite de 40% en quarante ans. Cette fonte prodigieuse n’a toutefois pas eu de conséquence sur la hausse du niveau des mers, pas plus qu’un glaçon qui fond dans un verre d’eau, n’augmente le niveau du liquide contenu dans ce verre. Cela s’explique par le fait que la calotte glaciaire est composée
    d’eau de mer gelée, dont les neuf dixièmes sont submergés. Quand elle fond, elle se condense en eau selon les mêmes proportions que celle qui flottait à la surface sous forme de glace. Seuls les glaciers terrestres font monter le niveau des mers en fondant. Cependant, si la fonte des glaces à base d’eau de mer n’a pas d’influence directe sur la montée des eaux, ses effets n’en sont pas moins
    importants.


    Au rythme actuel de son déclin, il ne restera pratiquement rien de la calotte glaciaire dans quelques décennies, ce qui affectera profondément les températures. Il ne faut pas oublier qu’un tiers
    des rayons du soleil qui atteignent notre planète sont réfléchis dans l’espace.
    La glace, surtout aux Pôles, est en grande partie responsable de ce
    réfléchissement, puisqu’elle renvoie dans l’espace près de 90% de la lumière solaire. L’eau, en comparaison, a un faible pouvoir réfléchissant. Quand le soleil est au zénith, l’eau ne renvoie que de 5 à 10 % de lumière dans l’espace.
    Si la glace était remplacée par de l’eau, la surface de la terre absorberait beaucoup plus de rayonnements du soleil, qu’elle réémettrait sous forme de chaleur. Cela déclencherait des réchauffements localisés qui hâteraient alors la fonte des glaciers sur les continents, ce qui ferait monter rapidement le niveau
    des mers.

    Pendant les dix dernières années du vingtième siècle, le rythme de la montée des eaux a doublé, ce qui est très inquiétant. Les océans représentent une masse formidable, quand on les compare à l’atmosphère, soit une masse cent fois supérieure. Quand nous voyons que l’atmosphère est en train de modifier les océans, il faut envisager un monstre qui s’ébranle. Une fois ce monstre en marche, rien ne pourra être fait pour changer sa trajectoire. Quand les gens pensent à la montée des eaux, c’est en imaginant uniquement des glaciers et des banquises qui fondent et se déversent dans les océans. Or, au cours du siècle écoulé, une grande partie de cette
    hausse a eu pour origine une expansion des océans, car l’eau chaude prend plus de place que l’eau froide. En 2001, la Commission intergouvernementale sur le changement climatique (IPCC), calculait qu’il y avait une possibilité que le niveau des océans monte jusqu’à dix mètres au cours de ce siècle. À la fin des
    années 90, quand la Commission préparait son rapport, on ne connaissait pas le rythme de la fonte des glaciers. Grâce à des efforts héroïques des scientifiques, on dispose maintenant de nouvelles données. Ils ont mesuré le taux de fonte des banquises de Patagonie, les plus grandes masses de glace tempérées de l’hémisphère Sud et ils se sont aperçus que ce taux contribuait
    davantage à la montée des eaux dans le monde que les gigantesques glaciers de l’Alaska.

    Mais c’est de l’Antarctique que nous parviennent les données les plus inquiétantes. À partir de 2004, dans les revues scientifiques, se sont succédés les articles annonçant de sinistres
    modifications des glaces de la péninsule Antarctique et des régions voisines. Ces études montrent bien qu’à l’extrémité sud de la planète, un vaste effet domino est à l’œuvre, la déstabilisation d’une banquise entraînant la destruction d’une autre. Les premiers indices alarmants remontent au mois de février 2002, quand la banquise Larsen B, d’une superficie équivalente à celle du Luxembourg, avec ses 3250 kilomètres carrés, s’est disloquée en quelques semaines. Les scientifiques savaient que la péninsule Antarctique e réchauffait plus rapidement que n’importe quel autre endroit sur la planète, mais la rapidité et la brutalité de l’effondrement de Larsen B, en stupéfièrent plusieurs. La banquise occidentale est retenue par des liens fragiles au lit d’une mer peu profonde. Déjà, dans les années 70, on évoquait la possibilité
    qu’elle puisse être déstabilisée. John Mercer, glaciologue de l’université de l’Ohio, avait mis en lumière ses ressemblances avec l’Arctique eurasien, depuis longtemps disparu. Mercer craignait qu’à cause du réchauffement planétaire (un sujet dont on parlait fort peu), la banquise de l’Antarctique occidentale ne subisse le même sort. En tout, les 38 millions de kilomètres cubes d’eau de mer
    gelée et de glace contenus et retenus par la banquise de l’Antarctique occidentale représente assez d’eau pour provoquer une montée des océans de six à sept mètres.

    L’étude de la fonte des glaciers a connu des bouleversements si rapides, et la puissance des océans est si gigantesque, que les climatologues se posent aujourd’hui la question, à savoir si l’homme
    n’aurait pas déjà actionné l’interrupteur qui créera une terre sans glace. Si tel est le cas, l’homme aura poussé la planète vers une hausse du niveau des mers qui pourrait atteindre environ 67 mètres. La prochaine question est la suivante : Combien de temps reste-t-il avant que toute la glace contenue sur la planète ne fonde complètement ? Nombre de scientifiques croient que quel que
    soit le volume des fontes, le niveau des mers ne s’accélèrera qu’après 2050 et qu’il faudra des millénaires avant que toute la glace soit fondue. Cependant, d’autres chercheurs annoncent une montée des eaux qui pourrait atteindre six mètres en un siècle ou deux. On sait que l’humain n’a jamais été très doué pour prédire l’avenir. Toutefois, grâce aux progrès technologiques accomplis depuis une vingtaine d’années, comme le suivi par satellite des changements sur la surface du globe, de meilleurs ordinateurs et une solide compréhension des mécanismes, comme le cycle du carbone, les scientifiques sont en mesure de bâtir des mondes virtuels pour deviner ce à quoi on doit s’attendre si on ne change
    pas nos comportements.


    Ouragans, cyclones, inondations et canicules, les changements climatiques sont en marche. En 50 ans seulement, la calotte glaciaire s’est réduite de 20%. Si nous ne faisons rien, il n’y aura
    bientôt plus de glace en été dans l’Arctique et un cataclysme bouleversera le monde que nous connaissons. Or, nos comportements quotidiens sont responsables, à eux seuls, de 50% des émissions de gaz à effet de serre, à l’origine de ce
    dérèglement climatique. Il est donc capital de nous mobiliser, d’apprendre à vivre, à nous déplacer et à consommer différemment. Il y a plus d’un siècle, soit en 1903, Alfred Russel Wallace, écrivait dans son livre, La place de l’homme dans l’univers : « C’est parmi ces nations qui prétendent être les plus civilisées, celles qui se disent guidées par la connaissance des lois de la nature, celles qui s’enorgueillissent tant du progrès de la science, que l’on rencontre la plus grande apathie, la plus grande insouciance dans la
    constante souillure de cette nécessité absolue de la vie... »


    Aujourd’hui, en ce début de l’année 2007, deux forces s’opposent. Il y a ceux qui préconisent des changements radicaux et il y a ceux qui sont contre tout changement, pour des questions
    économiques et idéologiques. Qui l’emportera ? Il y a aussi la question essentielle : « Sommes-nous prêts à modifier nos comportements afin de renverser le courant et sauver la planète ? » Comme le mentionne si bien James Lovelock, dans The Independant, 24 mai 2004 : « Toute chaleur en surplus, quelle qu’en soit la source : les gaz à effet de serre, la disparition
    de la glace arctique ou de la forêt amazonienne, est amplifiée, et ses effets font bien plus que s’additionner. C’est comme si nous avions allumé un feu pour nous réchauffer, sans nous apercevoir, au fur et à mesure que nous entassions du combustible, que le foyer avait échappé à tout contrôle et que les meubles avaient pris feu. Dans un tel cas, il ne reste pas beaucoup de temps pour
    l’éteindre. Comme un incendie, le réchauffement planétaire va en s’accélérant, et il ne reste presque plus de temps pour agir ».




    Source : http://portailalbert.info/article.php3?id_article=494


    Flannery, Tim. Les faiseurs de pluie : l’histoire et l’impact futur du changement climatique ; traduit de l’anglais par Raymond Clarinard. Paris : H. d’Ormesson, 2006, 373 p.


    Fontes des glaciers et des calottes polaires




    Extrêmes, nos pôles et nos glaciers ont été longtemps inaccessibles. C'est d'ailleurs ce qui les a protégés mieux que le reste de la planète. Si on peut toujours les voir comme des réserves naturelles et écologiques exceptionnelles, ces endroits représentent avant tout la plus importante réserve d'eau douce mondiale.
    L'eau douce ne représente que 2,5% de la totalité de l'eau de la planète qui se répartie ainsi :
    Les calottes glacières 69%
    Les glaciers 0,7%
    Les eaux souterraines 30% (de plus en plus rares ou polluées)
    Les lacs, rivières et l'atmosphère 0,3% restant

    En résumé, la seule réserve d'eau potable relativement accessible et pas trop polluée, est celle des glaciers.
    Elle ne représente même pas 1% de l'eau douce disponible, et elle fond à vue d'oeil. Quant à la répartition, neuf pays se partagent 60% de l'eau douce disponible. Le canada à lui seul en concentre le tiers, c'est à dire 20%.

    Voilà donc la première raison qui devrait pousser les hommes à s'inquiéter un peu plus de ces merveilles en voie de disparition.
    La seconde raison est que ces espaces hors du commun agissent comme des témoins du réchauffement climatique. Quand la glace fond, c'est qu'il fait chaud, raisonnement sans doute simpliste, mais
    indiscutable !
    Nous n'allons pas entrer dans les détails ici mais disons tout simplement que l'ensemble des signes que nous avons
    depuis plusieurs années déjà, nous avertissent d'un réchauffement plus que probable (aux conséquences multiples) et d'un problème d'eau imminent. Deux très bonnes raisons de s'intéresser et d'agir au plus vite contre les changements climatiques.

    Source : http://www.harmonieterre.org/fr/ressources/dep_environnement/glaciers.html
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    Message par bye Mar 19 Mai - 7:36

    La montée du niveau des mers

    Extrait de la Lettre du Changement global n°19 - Programme International Géosphère Biosphère (IGBP) -
    Programme Mondial de Recherches sur le Climat (WCRP) - Programme International «Dimensions Humaines» (IHDP) - Diversitas - Earth System Science Partnership (ESSP)

    L’enregistrement réalisé en continu depuis la dernière décennie sur l’ensemble des océans montre une augmentation régulière du niveau moyen des mers dont l’origine est actuellement attribuée au réchauffement climatique global. Régionalement cependant les océans montrent une évolution plus complexe, avec l’existence de zones où le niveau baisse.

    La mer monte à cause du réchauffement climatique
    Lors de la dernière glaciation, il y a environ 20 000 ans, le niveau de la mer était en moyenne 120 m plus bas qu’aujourd’hui.
    Avec la fonte des grandes calottes glaciaires qui recouvraient alors le nord de
    l’Amérique et de l’Europe, le niveau de la mer est remonté pendant plusieurs
    millénaires puis s’est stabilisé, entre -6 000 et -3 000 ans. Grâce à des observations géologiques et archéologiques, nous savons que depuis cette date le niveau moyen de la mer a peu varié (moins de 0.1 mm par an globalement).



    Depuis la fin du 19e siècle, le niveau de la mer est mesuré par des marégraphes, instruments installés dans les ports et développés à l’origine pour surveiller les marées. L’analyse de ces
    enregistrements indique que depuis quelques décennies, la mer monte de façon
    significative, à une vitesse de l’ordre de 2 mm par an, soit 20 fois plus vite
    qu’au cours des derniers siècles. Cette hausse du niveau de la mer, d’environ 20
    cm au total au cours du 20e siècle, est une des conséquences du réchauffement
    climatique observé depuis plusieurs décennies. L’origine de l’élévation de la
    température moyenne de la planète durant les dernières décennies semble
    aujourd’hui comprise et est attribuée à l’augmentation de la concentration dans
    l’atmosphère terrestre, des gaz dits à «effet de serre» (gaz carbonique
    principalement) suite à l’utilisation des énergies fossiles (charbon, pétrole,
    gaz naturel) par les activités humaines.

    Depuis le début des années 1990, les satellites altimétriques, en particulier Topex-Poseidon et Jason, surveillent en permanence les variations du niveau de la mer, avec une précision remarquable et une couverture globale. Ces nouvelles observations montrent qu’au cours des 12
    dernières années, le niveau moyen global de la mer s’est élevé de près de 3 mm
    par an (figure 1), valeur significativement supérieure de celle mesurée par les
    marégraphes au cours du 20e siècle.


    Mais cette vitesse d’élévation est loin d’être uniforme : dans certaines régions, la mer a monté plus vite que la moyenne (jusqu’à 20 mm/an), dans d’autres, elle a même baissé (figure 2) atteignant parfois une baisse de plus de 10 mm/an. Nous savons depuis peu (voir ci-dessous)
    que ces variations régionales des vitesses de variations du niveau de la mer
    sont causées par la distribution non uniforme du contenu thermique de l’océan,
    avec les régions plus chaudes coïncidant avec les régions de hausse du niveau de
    la mer et les régions plus froides coïncidant avec les régions de baisse de
    niveau. Grâce aux observations spatiales, on mesure en effet les variations du
    niveau de la mer sur tout le domaine océanique et non plus seulement le long des
    côtes comme le font les marégraphes.


    L’océan se réchauffe et les glaces fondent…
    Quels sont les phénomènes responsables des variations actuelles du niveau moyen global de la mer ? On peut les ranger en deux catégories :

    • les changements du volume des océans résultant de
      variations de la densité de l’eau de mer, elles-mêmes causées par des variations
      de la température de l’océan;

    • les changements du contenu en eau des océans (donc des masses d’eau) résultant d’échanges d’eau avec les autres réservoirs (atmosphère, réservoirs d’eaux continentales, glaciers de montagne, calottes polaires). Ces échanges d’eau avec l’atmosphère, se produisent par évaporation et précipitation. Les échanges avec les continents résultent de variations d’écoulement d’eau vers les océans via les réseaux hydrographiques. Enfin les
      modifications de la masse des glaciers de montagne et des calottes polaires (le
      Groenland et l’Antarctique) constituent une troisième source d’échanges d’eau
      avec les océans.



    Quelle est la part respective de tous ces facteurs à la hausse observée du niveau de la
    mer ?

    L’analyse récente de données de température de l’eau de mer collectées au cours des 50 dernières années, nous apprend que l’océan, tout comme l’atmosphère, s’est réchauffé de façon importante au cours des dernières décennies. La chaleur accumulée dans l’océan, jusqu’à des
    profondeurs de l’ordre de 1000 mètres, induit une dilatation thermique de la
    mer, ce qui fait monter son niveau. Les calculs montrent que le réchauffement de
    l’océan explique environ 25% de la hausse du niveau de la mer des 50 dernières
    années (0,4 des 1.8 mm/an observés).

    Le réchauffement climatique est aussi responsable de la fonte des glaces continentales. La plupart des glaciers de montagne de la planète ont perdu une quantité considérable de leur volume au cours des dernières décennies. La fonte de ces glaciers est ainsi responsable de d’environ 0,5 mm/an de la hausse du niveau de la mer observée pour la période 1950-2000.
    Il n’existe hélas aucune estimation quantitative de la contribution des calottes
    polaires à la hausse du niveau de la mer des dernières décennies. Remarquant que
    la somme de l’expansion thermique de l’océan et la fonte des glaciers
    n’expliquent que ~ 1 mm/an sur les 1,8 mm/an observés, on peut alors proposer
    une fourchette pour la contribution des calottes polaires. Il faut toutefois
    mentionner une autre contribution potentielle : les changements des stocks
    d’eaux continentales liés à la variabilité climatique et aux activités humaines
    dont la valeur est hautement incertaine.


    Qu’en est-il pour les années récentes ?
    La contribution de la dilatation thermique de la mer (due au réchauffement de l’océan) a triplé au cours de la dernière décennie (~1,5 mm/an pour la période 1993-2005, soit une contribution de l’ordre de 50% à la hausse observée). La fonte des glaciers de montagne s’est aussi accélérée. Des observations récentes indiquent que leur contribution atteint 1 mm/an pour
    ces dernières années.

    Alors que pour les dernières décennies, on ne dispose d’aucune observation fiable sur la contribution du Groenland et de l’Antarctique à la hausse du niveau de la mer, de nouvelles observations par satellites montrent une fonte importante des régions côtières du sud du
    Groenland. Le phénomène semble même s’accélérer, contribuant pour environ 0,2
    mm/an à la hausse du niveau de la mer des années récentes. En revanche
    l’Antarctique n’a pour l’instant qu’une contribution négligeable. En effet, si
    on observe bien une fonte significative de l’Antarctique de l’Ouest, sur la
    partie Est du continent, la glace s’accumule à cause d’une augmentation des
    précipitations neigeuses (comme cela est d’ailleurs prévu dans le contexte d’un
    réchauffement climatique). Ainsi le bilan total indique, qu’au moins pour la
    dernière décennie, la hausse moyenne du niveau de la mer est assez bien
    expliquée par le réchauffement de l’océan et la fonte des glaces continentales.


    Au cours des prochains siècles ?
    Des prévisions de l’élévation du niveau des mers au cours des prochaines décennies peuvent être faites à partir de simulations numériques de l’évolution future du système climatique, pour différents scénarios plausibles d’émissions de gaz à effet de serre et d’expansion
    démographique. Quel que soit le scénario, la hausse du niveau de la mer se
    poursuivra au cours des prochains siècles à une vitesse dépendant du scénario
    étudié, mais en général supérieur à ce que nous connaissons aujourd’hui. Pour
    les prochaines décennies, la dilatation thermique de l’océan continuera d’être
    le facteur dominant. En effet, en raison de l’énorme capacité thermique de l’eau
    de mer, la chaleur accumulée dans l’océan au cours du temps causera une hausse
    inexorable du niveau de la mer.

    La surveillance des océans et des calottes polaires depuis l’espace, ainsi que la mise en place de réseaux in situ de mesures de paramètres climatiques, est d’importance cruciale pour mieux comprendre le système climatique et améliorer les modèles qui simulent son évolution future.


    Contact : Anny Cazenave

    LEGOS/OMP UMR Univ/CNRS/CNES/IRD
    18 AV. E. Belin – 31400 Toulouse

    Mail :
    anny.cazenave@notos.cst.cnes.fr

    Source : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/biblio/pigb19/03_montee.htm


    Concernant l'extinction des espèces

    Une sixième extinction ?

    Les espèces animales de notre planète seraient menacées par une sixième grande vague d’extinction, après les cinq précédentes qui ont frappé la vie sur Terre depuis les origines. Mais la grande différence avec celles-ci, c’est que pour la première fois, une espèce est directement responsable de la disparition des autres : la nôtre.

    L'expression « sixième extinction » est apparue pour la première fois lors du sommet mondial sur le développement durable de 2002 à Johannesburg. Mais c'est surtout à partir de 2004, suite au 3e congrès mondial de la nature organisé par l'UICN (Union
    Internationale pour la Conservation de la Nature) à Bangkok, que la notion a été
    popularisée auprès du grand public.


    Si l'on parle de sixième extinction, c'est évidemment parce qu'il y en a eu cinq avant. Avec une différence fondamentale : lors des précédentes vagues de disparition massive, l'homme
    n'était pas soupçonné d'être le principal responsable. Et pour cause : il
    n'existait pas encore !

    Cinq extinctions aux motifs différents


    La plus connue des grandes extinctions précédentes est celle des dinosaures à la fin du Crétacé, il y a 65 millions d'années. C'est aussi la plus récente. Les quatre qui l'ont
    précédée se sont produites :
    - à la fin de l'ordovicien, il y a 440 millions d'années : plus de la moitié des espèces marines disparaissent, à une époque où la vie n'est pas encore présente sur la terre ferme.
    - A la fin du dévonien, il y a 367 millions d'années : les espèces terrestres sont également frappées (amphibiens notamment).
    - A la fin du permien, il y a 245 millions d'années :
    la plus importante de toutes, car 90 % des espèces vivantes sont éliminées.
    - à la fin du trias, il y a 208 millions d'années : cette fois, ce sont
    principalement les espèces marines qui sont concernées.



    Ces extinctions d'espèces ne sont cependant pas les seules à s'être produites. Les zoologistes en recensent une vingtaine d'autres, d'ampleur plus ou moins importante. Mais il s'agit là des
    principales. Au total, ce serait ainsi 99 % des espèces vivantes qui auraient
    été rayées du globe au fil des différentes ères.


    Concernant l'explication de ces disparitions, les spécialistes en sont réduits à des conjectures. Selon les ères, des changements climatiques, l'accentuation de l'activité volcanique ou
    encore la chute de météorites pourraient être impliqués.


    La bonne nouvelle, c'est qu'à chaque fois, la vie a fini par reconquérir le terrain perdu. La mauvaise, de notre point de vue, c'est que les espèces dominantes des différentes ères ont dû céder la place à des successeurs appartenant à un autre groupe zoologique. Et que la reconstitution d'une nouvelle biosphère prend un temps considérable, une dizaine
    de millions d'années environ.

    C'est parti pour la sixième ?



    Aujourd'hui, 70 % des biologistes dans le monde estiment que le monde est à l'orée d'une nouvelle vague de disparition massive. Les chiffres n'ont en effet rien de rassurant : selon la
    liste rouge de l'UICN, 12 % des espèces d'oiseaux, 23 % des mammifères et 32 % des amphibiens seraient ainsi menacés. L'ampleur du phénomène est plus ou moins marquée selon les zones géographiques. Ainsi, en Grande-Bretagne, c'est plus de la moitié des oiseaux qui seraient en déclin selon une étude parue dans la revue Science !


    Au total, le rythme d'extinction actuel serait non seulement entre cent et mille fois supérieur à celui qui a pu être mesuré depuis l'apparition de la vie... mais aussi dix à cent fois plus
    important que lors des grandes phases d'extinction précédentes. Selon le biologiste Edward Wilson, la moitié des espèces actuellement présentes sur Terre pourrait avoir disparu d'ici un siècle.


    Cet emballement s'explique de façon simple : le déclin actuel est directement corrélé à l'action de l'homme. C'est particulièrement vrai dans les forêts tropicales, dont la raréfaction ne cesse
    de s'accélérer et qui constituent l'un des principaux milieux
    touchés.


    Pourtant, l'heure n'est pas encore venue de céder au pessimisme le plus noir. Car ni les trilobites ni les dinosaures, par exemple, n'avaient conscience de la menace qui pesait sur
    l'ensemble du vivant à leur époque. Et ils ne disposaient donc pas non plus des
    moyens d'y faire face.

    Source : http://environnement.doctissimo.fr/biodiversite/especes-menacees/Une-sixieme-extinction-.html
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    Message par bye Mer 20 Mai - 6:27

    LUTTE CONTRE L’EROSION MARINE EN AFRIQUE : Me Wade déplore la pléiade d’études sans résultats significatifs




    Le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a invité les Africains à pousser la réflexion pour trouver des solutions à la problématique de l’érosion qui englobe aussi bien les questions d’infiltration d’eau de mer sur le plateau continental et la
    salinisation des terres, soulignant que les bricolages n’arrêteront jamais l’érosion. C’était hier, lors de l’ouverture de la conférence africaine sur la lutte contre l’érosion côtière.


    Ce sont 40.000 kilomètres de côtes africaines qui sont menacés par l’érosion côtière. Suffisant pour que l’alerte soit donnée par le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade.

    L’extraction de sable sur les plages comme sur le plateau continental, la forte pression démographique, la pollution, (...) et le changement climatique ont fini par accentuer le phénomène
    de l’érosion qui menace la survie de millions de personnes sur les côtes d’Afrique et du monde.


    Face aux experts en environnement d’Afrique et du monde, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a souligné qu’il est temps d’identifier les expériences en cours dans la recherche de stratégies de lutte contre le phénomène, les facteurs d’échec et
    les blocages.


    Pour lui, malgré la pléiade de projets et programmes financés, peu de résultats significatifs ont été enregistrés. Aussi, il a exhorté les ministres de l’Environnement africains à mettre de l’ordre dans le secteur, citant l’étude faite par le ministère de l’Environnement du Sénégal sur l’érosion côtière - une contribution du Sénégal -
    qui certainement sera discutée lors de ces travaux.


    Pour le chef de l’Etat, on ne peut pas parler d’érosion côtière et occulter le problème d’infiltration d’eau de mer ainsi que la salinisation des terres. « Est-ce que les populations sont conscientes de la menace qui pèse sur elles ? Cela fait neuf années que la littérature, les conférences, les résolutions, des engagements et des rapports ont été faits et peu d’actions réalisées sur le terrain », a dit Me Wade.

    Concernant le Sénégal, il a cité l’exemple réussi du mur de protection de la résidence secondaire présidentielle de Poponguine, long de 2 km et qui a coûté 2 milliards de Fcfa.
    Ce mur sert aujourd’hui de rempart à l’avancée de la mer.


    Auparavant, le directeur des Opérations de la Banque mondiale, Haled Feitini, a énuméré les programmes financés par la banque pour faire face au phénomène de l’érosion.

    Une étude régionale en cours

    Actuellement, note-t-il, une étude est menée, au plan régional, pour une mise en place d’outils d’aide à l’intervention. Il en est de même de l’entame de la stratégie d’assistance et d’intervention (2011-2014) avec le Sénégal, qui concernera l’aménagement
    territorial.


    La présidente de la Convention d’Abidjan relative à la lutte contre l’érosion maritime et côtière, Mme Kaba, a regretté la léthargie de cette organisation, du fait du manque d’intérêt des pays de la côte occidentale. Elle a salué l’initiative prise par le chef de l’Etat du Sénégal d’organiser cette conférence africaine.

    Durant deux jours, les experts de plusieurs pays de l’Afrique et du monde vont partager différentes expériences, en vue de définir des mécanismes appropriés pour une mise en œuvre cohérente et durable des programmes et initiatives régionaux de lutte contre la
    dégradation des côtes en Afrique.


    Babacar Bachir SANE

    Source :http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=47034
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    Message par bye Ven 29 Mai - 17:22

    Découverte d'un volcan sous-marin géant au large de l'Indonésie


    Des scientifiques écumant les fonds marins pour étudier la formation des tsunamis ont découvert un volcan géant au large des
    côtes occidentales de l'archipel indonésien.


    La montagne est haute de 4.600m et mesure quelque 50km à sa base, a annoncé vendredi Yusuf Surachman Djajadihardja, un
    géologue marin de l'Agence d'évaluation et d'application technologique du gouvernement indonésien. Cette découverte était "totalement inattendue", a-t-il souligné.


    On ignore encore si ce volcan est actif mais, a-t-il ajouté, s'il l'était et s'il entrait en éruption, il serait "très, très dangereux".

    C'est une équipe internationale de scientifiques qui a découvert le volcan à 330km à l'ouest de l'île de Sumatra alors qu'elle
    réalisait une étude sur le plancher marin de l'océan Indien, a dit
    Djajadihardja. Le sommet du volcan se trouve à 1.380m sous la
    surface.


    L'objet de cette étude était d'avoir une meilleure compréhension des causes de catastrophes naturelles telles que le tsunami de 2004 qui avait fait 230.000 personnes dans une douzaine de pays dont plus de la moitié en Indonésie

    L'archipel d'Indonésie a le plus grand nombre au monde de volcans en activité en raison de sa situation sur la "ceinture de feu"
    du Pacifique, une série de failles qui s'étend à travers l'hémisphère occidental en passant par le Japon et l'Asie du sud-est.


    AP

    http://fr.news.yahoo.com/3/20090529/twl-indonesie-volcan-1be00ca.html
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    Message par bye Mer 3 Juin - 6:56

    70 académies des sciences publient une "Déclaration sur l'acidification des océans"




    L'Inter-Academy Panel on International Issues (ou PAI) a publié une déclaration signée par 70 des leaders mondiaux des académies des sciences pour que la question de l'acidification des océans soit mise à l'ordre du jour des négociations de la conférence qui se
    tiendra à Bonn sur le climat au cours des deux prochaines
    semaines.




    La déclaration insiste sur :



    - le rôle crucial des océans dans le cycle global du carbone: les océans ont absorbé environ un quart des émissions de dioxyde de carbone émis dans l'atmosphère par les activités humaines depuis la révolution industrielle.

    - la rapidité et l'irréversibilité des changements dans la chimie de l'océan qui en sont un résultat direct.

    - Les océans sont plus acides qu'ils ne l'ont été depuis 800.000 ans.

    - Les implications de ces changements sur les écosystèmes marins;



    La déclaration appelle les dirigeants mondiaux à :



    - Reconnaître que l'acidification des océans est une conséquence directe et réelle de l'augmentation des concentrations atmosphériques de CO2, aux concentrations actuelles cela a déjà
    un effet qui susceptible de causer de graves dommages à d'importants écosystèmes marins si les concentrations de CO2 atteignent ou dépassent 450 ppm ;


    - Reconnaître que la réduction de l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère est la seule solution possible à l'atténuation de l'acidification des océans;

    - Dans le cadre des négociations de la Convention-Cadre des Nations Unies, de reconnaître les menaces représentées par l'augmentation des émissions de CO2 atmosphérique sur les
    océans et donc sur la société, et de prendre des mesures pour atténuer cette menace;


    - Mettre en œuvre des mesures pour réduire les émissions mondiales de CO2 d'au moins 50% des niveaux de 1990 d'ici
    2050 et de continuer à les réduire par la suite;


    - Relancer l'action pour réduire de stress, tels que la surpêche et la pollution, sur les écosystèmes marins, pour mieux résister à l'acidification des océans.



    Florent Breuil - 02/06/09


    Source : http://www.mediaterre.org/scientifiques/actu,20090602101712.html
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    Message par bye Mer 3 Juin - 14:05

    L'acidification des océans, autre sujet d'inquiétude





    La question de l'acidification des océans doit être mise au programme des négociations climatiques, estiment des scientifiques du monde entier.



    "L'acidification des océans devrait causer une corrosion massive de nos récifs de corail, et des changements dramatiques dans la constitution de la biodiversité de nos océans, et aura des implication significatives sur la production alimentaire et les
    ressources de millions de personnes."




    Cet avertissement a été lancé par la Royal Society, l'Académie britannique des sciences et les académies de 69 autres pays dans le monde, regroupées au sein de l'InterAcademy Panel.



    Martin Rees, Président de la Royal Society, reconnait que "tout le monde sait que l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère conduit à des changements climatiques".



    "Mais il a d'autres effets environnementaux, l'acidification des océans, qui n'a pas reçu beaucoup d'attention politique", prévient-il. "A moins que les émissions de CO2 mondiales puissent être réduites d'au moins 50% en 2050, et davantage par la suite, nous pourrions être confrontés à une catastrophe sous-marine, avec des changements irréversibles dans la formation de la biodiversité. Les effets seront visibles dans le monde entier, menaçant la sécurité alimentaire, réduisant la protection côtière, et endommageant les économies locales, qui serait moins aptes à le
    supporter. Copenhague doit se confronter à cette menace très réelle et sérieuse."




    Dans leur déclaration, les académies appellent les dirigeants mondiaux à reconnaître explicitement les menaces directes que posent l'augmentation des émissions de CO2 sur les océans et son profond impact sur l'environnement et la société.



    Le document insiste sur l'aspect irréversible du phénomène, et souligne qu'avec les trajectoires d'émissions actuelles, tous les récifs de corail et les écosystèmes polaires seront fortement affectés en 2050, voire avant cette date.



    Source: http://www.enerzine.com/604/7691+lacidification-des-oceans-autre-sujet-dinquietude+.html
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    Message par bye Mar 9 Juin - 17:57

    Déchets marins: le Pnue tire la sonnette d’alarme





    Malgré les efforts internationaux, nationaux ou régionaux pour endiguer la pollution marine, d’importantes quantités de déchets continuent de mettre en danger la santé et la sécurité des personnes, de prendre au piège les animaux marins, d’endommager les équipements nautiques et de défigurer les zones côtières, selon un rapport publié lundi 8 juin à l’occasion de la Journée mondiale des océans.



    Intitulé «Déchets marins: un défi mondial», ce rapport réalisé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et Ocean conservancy est le premier du genre à évaluer les stocks de déchets dans les 12 zones maritimes principales du monde (1).



    Les activités liées au tabac fournissent le gros des déchets marins. Les cigarettes et filtres à cigarettes ont été repêchés plus de 25,4 millions de fois, constituant 24,6% des déchets marins collectés entre 1989 et 2007. Ces déchets comptent pour 40% du
    gisement en Méditerranée, et plus de la moitié à proximité de
    l’Equateur.




    Les sacs plastique viennent en seconde position (9,7 millions soit 9,4% du total), avant les bouchons (9,3 millions soit 9,1%). Sacs plastique et bouteilles en PET comptent pour 80% de tous les déchets collectés dans les 12 zones.



    95% des fulmars suivis pendant 5 ans en mer du Nord avaient du plastique dans l‘estomac, selon le rapport. Et des études sur le plancton atlantique ont révélé des traces de plastique datant des années 1960.



    Le tourisme et le secteur des loisirs sont aussi une source importante. En Méditerranée, plus de 75% de la production annuelle de déchets marins est générée pendant l’été. Les activités à proximité du littoral comptent pour 58% des déchets marins en mer
    Baltique, et pour près de la moitié au Japon et en Corée du Sud. En Jordanie, 67% de ces déchets sont issus des activités de tourisme et de loisirs, 30% de la navigation maritime ainsi que des activités portuaires, et 3% de la pêche.




    Les activités terrestres sont la plus grande source de déchets marins. En Australie, plus de 80% proviennent du littoral. C’est particulièrement le cas en Asie du Sud-est où vivent 1,8 milliard de personnes, dont 60% sur les côtes. Et le rapport multiplie les exemples de ce genre.



    Il aborde aussi la question des coûts du nettoyage: au moins 10 millions de couronnes (922.000 euros) par an en Suède; perte de 7.500 à 38.422 dollars par an par bateau pour les pêches du Shetland (Royaume-Uni) du fait de la présence de déchets dans les
    filets, etc.




    (1) Mers Baltique, Noire, Caspienne, d’Asie de l’Est, d’Afrique de l’Est, Méditerranée, d’Asie du Sud, Rouge et le Golfe d’Aden, l’Atlantique Nord, le Pacifique Nord-ouest, le Pacifique Sud et la région des Caraïbes



    Victor Roux-Goeken



    Source: http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=1277&idThema=2&idSousThema=11&type=JDE&ctx=259
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    Message par bye Jeu 11 Juin - 5:59

    Journée mondiale des océans : un bien sombre tableau





    Par Jean Etienne



    A l’occasion de la première Journée mondiale des océans, les organisateurs se sont surtout attachés à dénoncer la présence sans cesse accrue de déchets plastique dans la mer, ainsi
    que l’épuisement des réserves halieutiques en raison de la
    surpêche.




    Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), pas moins de 80 % des réserves halieutiques mondiales sont actuellement en situation de stress, étant soit surexploitées, soit exploitées au maximum de leurs possibilités, soit considérablement épuisées, soit effondrées, en cours de
    reconstitution après avoir été surexploitées.




    Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), dénonce tout particulièrement la surpêche, qui menace d’extinction plusieurs espèces de poissons. Il pointe du doigt le système actuel de subventions, qui contribue largement à cet état de fait. « Les gouvernements ont contribué à ce problème en fournissant annuellement près de 16 milliards de dollars en subventions au secteur de la pêche. Ce soutien maintient davantage de bateaux en activité, tandis que les poissons diminuent en mer », dénonce Pascal Lamy.



    Au niveau mondial en effet, la somme des diverses subventions accordées à la pêche est estimée à 20 milliards de dollars, soit environ 25% de la valeur générée par le commerce halieutique. Or on estime les pertes économiques directement provoquées par la
    surpêche à 50 milliards de dollars…




    Le système de subventions est donc à réévaluer, estime l'OMC, sous peine de ne bientôt plus rien avoir à subventionner du tout… Selon beaucoup d’observateurs, l’organisation de la pêche au niveau mondial est actuellement comparable à un serpent qui se mord la queue et est à réformer en profondeur. Pascal Lamy
    signale d’ailleurs que les pays membres de l’OMC sont en train de négocier en ce sens, avec pour objectif de refaire de la pêche un secteur d’activité durable.




    Sacs plastiques et autres détritus marins



    D’autre part, la Programme des Nations unies pour l'Environnement et la Conservation de l'Océan a publié un nouveau rapport fustigeant la pollution marine, tout particulièrement par une quantité impressionnante de sacs en plastique dérivant sur toutes les mers du monde, ainsi que par du matériel de pêche usagé et abandonné, tels des filets. « La pollution marine est symptomatique d'un malaise plus large, à savoir le gaspillage et la mauvaise gestion persistante des ressources naturelles », déplore Achim Steiner, sous-secrétaire général de l'Onu et directeur général du Programme des Nations unies pour l'Environnement.



    Aussi pointées du doigt, les émissions de gaz carbonique qui sont la conséquence du réchauffement climatique, et qui forment de l’acide carbonique au contact de l’eau de mer. Un avis émanant des chercheurs de 70 des plus importantes académies des sciences du
    monde entier annonce que cette acidification des océans a pris une telle importance qu’elle pourrait devenir irréversible pour plusieurs
    millénaires.




    Jean-Louis Borloo, ministre français de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, a déclaré à l’occasion des Journées de la Mer, organisées du 8 au 14 juin en France, que « la mer et les océans ont été les grands oubliés du 20è siècle ». Toujours en France, un sondage Ifop commandé par l'Agence des aires marines protégées et le journal Le Marin révèle que 90% des Français sont conscients du rôle exercé par l’océan dans la régulation du climat et de la richesse biologique, et que 70% affirment que les mesures de protection de la mer sont insuffisantes.



    Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/journee-mondiale-des-oceans-un-bien-sombre-tableau_19543/#connexe
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    Message par bye Mer 17 Juin - 6:20

    Le ministre et l'hippocampe




    Le 16 Juin 2009

    Venu inaugurer ce week-end une écloserie expérimentale à l'Institut océanographique Paul-Ricard, Jean-Louis Borloo a réservé un « scoop » à la présidente du centre et petite-fille de l'industriel, Patricia Ricard : pour clore en beauté les Journées de la mer, qui ont mobilisé 300 actions de sensibilisation sur le littoral français, il a annoncé que ses services engageront les procédures nécessaires au classement de deux espèces d'hippocampes menacées d'extinction en Méditerranée, hippocampus et guttulatus. A cause d'un loupé administratif, l'animal continuait d'être pêché illégalement et vendu séché dans les boutiques à touristes de la côte malgré la protection internationale dont il fait l'objet depuis la signature de l'annexe 2 de la convention de Berne, en 1999. « C'est une excellente nouvelle qui vient encourager les efforts de nos chercheurs pour préserver des espèces symboliques de la biodiversité marine », a salué Patricia Ricard.
    Son institut privé de recherche, qui emploie six scientifiques sur l'île familiale des Embiez (Var) - ouverte au public -, procède depuis deux ans à des essais pour contrôler le développement larvaire de ce poisson insolite à la silhouette équine dont les oeufs - fait rarissime dans la nature - sont couvés dans une poche ventrale par
    le mâle. « Nous avons déterminé les paramètres d'élevage, explique un chercheur de l'institut. Reste maintenant à fiabiliser la technique pour espérer réensemencer le milieu. »

    L'écloserie s'intéressera également à d'autres espèces menacées ou prometteuses pour l'aquaculture : l'oursin comestible, qui est victime de son succès sur les bonnes tables, la grande nacre et des microalgues susceptibles de combattre la sous-nutrition dans
    le monde (spiruline, chlorelle...) ou de servir à la production de
    biocarburants.

    « Nous sommes la génération qui a encore la capacité de basculement », a commenté le ministre de l'Ecologie en saluant le génie visionnaire de la dynastie Ricard, « qui incarne ce retournement précurseur de regard depuis cinquante ans. Nous devons sortir de cette société du gaspillage, du mépris et de l'idée extravagante qui voudrait que l'homme soit détaché de la biodiversité. Par sa capacité d'influence populaire sur la prise de conscience écologique, la science a un rôle majeur à jouer dans cet apprentissage. Les recherches menées ici et ailleurs montrent que la mer offre un énorme espoir dans la période dangereuse
    que traverse l'humanité »
    .

    Source : http://www.lesechos.fr/info/france/4875665-le-ministre-et-l-hippocampe.htm
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    Message par bye Jeu 18 Juin - 6:50

    Georges Laraque à la défense des phoques



    En plus de défendre ses coéquipiers, l'homme fort du Canadien de Montréal Georges Laraque se porte maintenant à la défense des phoques.

    Après avoir récemment annoncé qu’il devenait végétalien, le dur à cuire de 245 livres, a fait parvenir mardi une lettre au Premier ministre Stephen Harper afin que cesse la chasse aux phoques.
    Dans le document, le joueur du CH écrit que « le sang sur la glace n'est pas un problème quand il s'agit du sport national du Canada car les joueurs sont des participants volontaires, mais le sang de bébés phoques impuissants qui tache la glace chaque année est la honte du Canada ».
    Le matamore d'origine haïtienne aimerait faire proscrire la pratique de la chasse aux phoques, citant en exemple des lois de pays comme les Etats-Unis et la Russie.
    « Alors que l’attention du monde est concentrée sur les Jeux Olympiques d’Hiver 2010, le Canada a l’opportunité de montrer au monde ses plus belles caractéristiques. Cependant, la seule chose
    dont je ne sois pas fier au Canada est l’abattage annuel des phoques », plaide-t-il dans sa lettre au Premier Ministre.

    Le pugiliste sur patins y va également d’une comparaison entre l'accrochage, banni dorénavant dans la LNH, et la pratique de la chasse aux phoques.
    « Le crochetage n’est pas autorisé par la Ligue Nationale de Hockey, mais les chasseurs de phoques crochètent fréquemment les phoques aux yeux ou à la gueule pour éviter d’endommager leur
    fourrure, a-t-il ajouté. Je vous prie de me compter parmi la majorité de Canadiens qui est opposée à l'abattage des phoques et qui espère une interdiction permanente de celui-ci, le massacre le plus cruel et le plus important de mammifères marins dans le monde. »

    L’Union Européenne vient de légiférer sur un embargo sur l’importation de produits issus de la chasse aux phoques par ses membres.
    Agence QMI, Vincent Morin - 17/06/2009



    Source : http://www.canoe.com/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2009/06/20090617-171928.html

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