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    Message par bye Mar 23 Juin - 19:03

    Surpêche: les recommandations des scientifiques restent largement ignorées

    Les Etats ont jusqu'ici perdu la bataille contre la surpêche dans les océans car la plupart des réglementations en vigueur ignorent les recommandations scientifiques, et leur portée est souvent réduite pour des raisons politiques ou de corruption, selon une étude
    publiée mardi dans la revue "PLoS Biology".


    Seulement 7% de l'ensemble des pays étudiés ont fondé leur politique de pêche sur des données scientifiques fiables tandis que
    moins de 1% se sont dotés d'un mécanisme qui permet de s'assurer que les pêcheurs respectent les règles, selon les chercheurs. L'étude montre également qu'aucun pays étudié ne gère la "durabilité" de ses pêcheries.


    Ce constat d'échec intervient malgré l'existence d'une série de textes internationaux visant à protéger les ressources marines,
    dont le Code de conduite de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) pour une pêche responsable et la Convention sur la diversité biologique.


    "La situation est mauvaise partout", résume Camilo Mora, biologiste à l'université de Californie à San Diego et principal auteur de l'étude.

    "Aujourd'hui, nous voyons les pêcheries décliner en raison d'une mauvaise régulation des activités de pêche dans de nombreux pays
    développés, y compris l'Union européenne, les Etats-Unis et le Canada", explique-t-il. "Si la surexploitation due à la mauvaise gestion a lieu dans les pays développés, quelles sont les chances que les pays pauvres avec leurs diverses insuffisances en matière d'alimentation, de richesses et de gouvernance fassent mieux?"


    L'étude se fonde sur l'analyse de la gestion des pêcheries dans 236 zones économiques exclusives. Les Etats côtiers ont le droit
    d'exploiter les ressources marines dans ces zones, qui s'étendent jusqu'à 370 kilomètres de leurs côtes, en vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer.


    Les pays riches comme les pays pauvres ne prennent pas assez de mesures pour lutter contre la surpêche, selon l'étude, qui précise que 28% des stocks de poissons sont surexploités ou se sont effondrés et que 52% sont exploités pleinement.

    Les pays développés sont mieux lotis sur le plan scientifique et du respect des lois, mais laissent souvent les pressions politiques et les considérations économiques prendre le pas dans leurs
    politiques de pêche. Beaucoup ont des flottes modernes qui ont bénéficié de subventions, ce qui se traduit par une surcapacité et une surpêche.


    De leur côté, les pays pauvres ont vu leurs politiques de pêche affaiblies par la corruption et la vente de droits de pêche aux flottes étrangères provenant d'Asie, des Etats-Unis et d'Europe. Il existe souvent peu de limites sur le volume des prises de ces flottes ont le droit prélever et peu d'efforts pour réguler leur activité.

    "La transparence de la prise de décision est au coeur du problème", souligne Marta Coll, co-auteure de l'étude et chercheuse à
    l'université Dalhousie à Halifax (Canada) et à l'Institut des sciences de la mer en Espagne. Si les réglementations de pêche "sont fortement influencées par les pressions politiques ou la corruption, il est peu probable que de bonnes recommandations scientifiques conduisent jamais à des règles adaptées".


    "L'étude souligne le rôle essentiel que la pauvreté et les systèmes de gouvernance jouent dans le déclin de la durabilité des pêcheries", souligne Joshua Cinner, un chercheur de l'université James Cook en Australie, qui n'a pas participé aux recherches. Ce constat est "très cohérent avec un article que nous avons récemment publié, montrant que le développement économique était le principal moteur de la surpêche dans les récifs coralliens de l'ouest de l'océan Indien."

    L'industrie de la pêche au thon constitue un exemple typique de la manière dont les intérêts économiques l'emportent sur l'avis des scientifiques quand il s'agit de limiter les prises. Dans le monde
    entier, les commissions chargées de réglementer le secteur sont accusées par les écologistes d'autoriser des quotas de pêche qui conduiront à terme à l'extinction de la ressource.


    Les scientifiques ont par exemple recommandé une limitation des prises à 15.000 tonnes par an pour le thon rouge en Méditerranée.
    Pourtant, la Commission internationale pour la Conservation du thon de l'Atlantique (CICTA) a autorisé en novembre un quota de 22.000 tonnes par an et a aussi autorisé la pêche durant les mois de frai des poissons, une période cruciale pour leur reproduction.


    AP

    http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20090623.FAP0105/economie/
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    Message par bye Ven 26 Juin - 20:45

    L'observation des baleines en augmentation dans le monde, une alternative à la chasse ?




    Le 26 Juin 2009

    Un nouveau rapport publié par l'organisation IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) fait état d'une augmentation massive de l'activité d'observation des baleines dans le monde ces dix dernières années. Ce nouveau rapport intitulé "Observation des baleines dans le monde", est publié au moment où 85 pays débattent sur l'avenir de la chasse à la baleine et sur la conservation des cétacés à la 61e réunion annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI) qui se tient à Madère, au Portugal.

    La nouvelle analyse économique pays par pays, réalisée par IFAW, montre que plus de 13 millions de personnes ont participé à des activités d'observation des baleines l'an dernier dans 119 pays du monde, produisant des ventes de tickets et des recettes touristiques supérieures à 2,1 milliards de dollars US en 2008. Le rapport montre également la croissance fulgurante de l'activité d'observation des baleines en Asie, Amérique du Sud, dans le Pacifique, les Caraïbes et en Europe, qui dépasse largement les taux globaux de croissance du tourisme de la décennie écoulée. Plus de 3000 organisations d'observation des baleines emploient aujourd'hui environ 13 200 personnes dans le monde. Le rapport d'IFAW résulte des recherches internationales, de la collecte et de l'analyse des données réalisées ces dix-huit derniers mois par Economists at Large and Associates de Melbourne en Australie.

    Le ministre australien de l'Environnement, Peter Garrett, a salué ce nouveau rapport que l'Australie présente officiellement aux délégations gouvernementales qui assistent à la réunion de la CBI à Madère. « Je félicite IFAW pour ce rapport qui tombe à point. Alors que l'économie mondiale, les grands cétacés et les efforts internationaux de conservation des baleines sont menacés, il est encourageant de constater que des communautés côtières en Australie, dans la région Asie-Pacifique et dans le reste du monde tirent des bénéfices importants de la croissance dynamique de cette forme d'écotourisme », a-t-il déclaré. « La conclusion est simple : les baleines valent beaucoup plus vivantes que mortes », a affirmé M. Garrett. « Une pratique responsable de l'observation des baleines est la plus durable, la plus respectueuse de l'environnement et la plus rentable des formes d'exploitation des baleines au 21e siècle. »

    « Pendant que les délégations gouvernementales réunies ici débattent sur ce qu'il faut faire des baleines, leurs citoyens montrent la voie », a déclaré Patrick Ramage, Directeur du Programme sur les baleines d'IFAW. « En 2009, nous devrions préserver les baleines et nous contenter de rafales de photographies plutôt que de remettre en cause les mesures de conservation ou d'envisager la chasse commerciale. Les animaux et les gens se portent mieux quand les baleines sont admirées et non agressées. »

    Pourtant, l'Islande ne renonce toujours pas au massacre d’espèces de baleines menacées...

    Alors que le premier bateau baleinier de la flotte islandaise a pris la mer le 18 juin pour lancer ses harpons sur 150 rorquals communs, une espèce menacée, IFAW presse le gouvernement islandais de renoncer dès à présent à ce massacre inutile et illégal.

    IFAW condamne la chasse à la baleine laquelle demeure d’une cruauté inacceptable. Des études et recherches ont prouvé que les baleines abattues par des harpons explosifs agonisent plus d'une demi-heure avant de mourir. Il n’existe aucune façon de les tuer humainement. Le fait de cibler une espèce menacée soulève également de sérieuses questions de conservation car cette pratique menace les rorquals communs d’extinction.

    Les sondages d’opinion et des recherches économiques indépendantes entreprises en Islande depuis 2006 révèlent le peu d’intérêt des habitants pour la viande de baleine. En effet, seuls 1,1% des Islandais assurent manger de la viande de baleine au moins une fois par semaine, alors que 82,4% des 16-24 ans n’en mangent jamais (sondage Gallup réalisé en Islande en 2006).

    En revanche, le tourisme responsable d’observation des baleines suscite, quant à lui, un engouement croissant. En effet en Islande cette activité est devenue l’une des principales attractions touristiques et s’avère lucrative.

    Robbie Marsland, Directeur d’IFAW Royaume-Uni, le confirme: "à un moment où l'Islande lutte pour reconstruire son économie, il est primordial de ne pas mener d’activités pouvant nuire à sa réputation internationale et à ses intérêts économiques."

    "Il n'existe aucun argument valable permettant de justifier la chasse à la baleine, qui plus est en Islande où le marché est moribond. Il serait plus bénéfique pour le gouvernement d’opter pour un arrêt immédiat de la chasse et de se consacrer au développement du marché porteur qu’est celui de l’observation des baleines. Il génère près de 6 millions d’euros par an pour les communautés côtières de l'Islande et représente une alternative humaine, durable et rentable à la chasse à la baleine."

    Selon des chiffres publiés par le Ministre des Pêches au Parlement islandais le 9 février 2009 :

    - chaque rorqual commun tué dans le cadre de la chasse « scientifique » de 2003 à 2007 a coûté deux millions de couronnes islandaises aux contribuables islandais.

    - Le coût total sur quatre ans a été de 400 millions ISK (2,7 millions d’euros).

    - Sur ce total, 180 millions ISK (1,2 millions €) ont été accordés en subventions aux baleiniers, soit 0,9 millions ISK (630 000 euros) par baleine morte.

    Les quotas actuels de chasse à la baleine, qui étaient alloués pour les cinq prochaines années, ont été définis début 2009 par le Ministre des Pêches et de l’Agriculture sortant, Einar K Gudfinnsson. Ils prévoyaient annuellement jusqu'à 150 rorquals communs (espèce menacée) et 100 petits rorquals.

    Cependant, le nouveau ministre des Pêches Steingrimur J Sigfusson, conscient d’un marché intérieur limité pour les petits rorquals et inexistant pour les rorquals communs, ne maintient qu’une année de chasse de ce plan quinquennal mais double le quota de capture des petits rorquals (200).

    Le Japon pourrait offrir le seul marché viable pour les exportations de viande de baleine islandaises, mais celui-ci est en déclin car saturé (selon l’ouvrage « Marketing Whale Meat – Study on Current and Possible Markets and Cost of Operations in Minke Whaling, » de Thorsteinn Siglaugsson). Actuellement, le Japon a encore en stock 3 000 tonnes de viande de baleine issues de chasses précédentes (statistiques officielles du Japon).

    D'après une déclaration de l'association de l’industrie touristique islandaise, publiée en janvier 2009 en réponse aux quotas fixés par M.Gudfinnsson, "la chasse à la baleine a déjà considérablement nuit à l’observation des baleines et le nombre d’animaux visibles dans les zones où les bateaux d’observation des baleines se rendent, est en diminution constante. L’observation des baleines est le secteur qui a connu la croissance la plus rapide au sein de l’industrie touristique ces dernières années, notamment en termes de création d’emplois et de revenus générés pour l’économie islandaise. Il est donc évident que cette décision nuira au développement de l’industrie touristique, tout en accroissant le gaspillage des fonds publics "

    Source :http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2032.php

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    Message par bye Jeu 23 Juil - 8:43

    Argos, éléphants de mer et satellites

    Grâce à des balises Argos spécialement conçues pour l’étude, une équipe internationale de chercheurs a suivi des éléphants de mer (Le terme de mer recouvre plusieurs réalités.) dans leur quête de nourriture et réussi à glaner des informations inédites sur l’Océan Austral (Le mot austral (du latin australis) est un adjectif qualifiant ce qui se situe dans l'hémisphère sud.).

    "Les éléphants de mer sont des plongeurs remarquables, ils peuvent aller au-delà de 1 500 m de profondeur", s’enthousiasme Christophe Guinet, biologiste marin au CNRS. Mais ces performances ne font pas oublier au chercheur (Un chercheur (fem. chercheuse) désigne une personne dont le métier consiste à faire de la recherche. Il est difficile...) le déclin de certaines colonies d’éléphants de mer. Celles des îles Kerguelen et Macquarie, situées près de l’Antarctique, ont perdu la moitié de leurs effectifs depuis les années 70.
    Pour élucider ce mystère, Christophe Guinet et ses collègues britanniques et australiens ont décidé d’équiper une quarantaine de phoques de balises Argos (exploitées par la société CLS, filiale du CNES) uniques en leur genre.

    "Cette nouvelle génération de balises nous a permis de suivre le
    déplacement en mer de ces animaux, mais aussi d'étudier leur
    comportement de plongée et de mesurer la température (La température d'un système est une fonction croissante du degré d'agitation thermique des particules, c'est-à-dire de...) et la salinité du milieu", explique Christophe Guinet.

    L'éléphant de mer transmet aux chercheurs les informations par satellite

    Dès que les éléphants de mer sortent la tête de l’eau pour reprendre de l’air, les informations glanées par leurs balises sont instantanément transmises aux biologistes via un satellite. Après trois ans de suivi, les chercheurs se sont alors aperçus que les phoques en déclin des îles Kerguelen et Macquarie allaient majoritairement pêcher à proximité de l’Antarctique et de sa banquise.

    Seulement voilà, dans les années 70, la surface de la banquise a diminué d’environ 6 millions de km2, entraînant avec elle une diminution de la quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire, vecteur, nombre...) d’algues, de krill et de poissons. Les éléphants de mer venant
    s’alimenter dans la région auraient ainsi été victimes de la raréfaction de la nourriture.

    *16 500 nouveaux profils de température et de salinité*

    La communauté des océanographes a elle aussi suivi de prêt les
    pérégrinations des éléphants de mer. Et pour cause, ces plongeurs hors pairs passent 90 % du temps sous l’eau et peuvent aller dans la zone des glaces qui borde le continent (Le mot continent vient du latin continere pour « tenir ensemble », ou continens terra, les « terres...) antarctique, là où aucun bateau (Un bateau est une construction humaine capable de flotter sur l'eau et de s'y déplacer, de façon volontaire ou non. Il...) ne peut se rendre. Grâce aux balises Argos, une équipe de chercheurs a étudié le mode de vie de ces animaux et réussi à glaner des informations inédites sur l'Océan Austral (L'océan Austral ou Océan Antarctique ou océan glacial Antarctique est l'étendue d'eau qui entoure l'Antarctique. C'est...) (extrait du Journal de l'Espace, mars 2009.

    Plus de 16 000 nouvelles mesures de température et de salinité ont
    ainsi été récoltées en un temps record. De quoi décrire avec précision les courants marins qui prennent naissance ici, circulent autour du globe et régulent en partie le climat mondial. "C’est extraordinaire, en explorant la zone de glace saisonnière de l’océan austral, les éléphants de mer nous ont offert les premières données hydrographiques associées à la formation de la banquise", se réjouit Gilles Reverdin, océanographe au CNRS. A plus long terme, les chercheurs espèrent suivre les variations d’épaisseur de la banquise mais aussi les répercussions des changements climatiques sur cette région du monde.

    Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=6791

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    Message par bye Sam 25 Juil - 4:18

    Massacre intensif des otaries en Namibie



    À la première lueur du jour, au-dessus des plages de Namibie, le sable devient rouge sang, ce qui marque le début du massacre annuel de plusieurs milliers d'otaries. Malgré leur co-existence paisible avec les êtres humains, les petits sont séparés de leurs mères, qui se lamentent sur le sang de leur progéniture. Les chasseurs les tuent sans aucun état d'âme. Les petits rejettent
    le lai maternel par la bouche et le nez, après avoir été poignardés.
    Un peu d'histoire !
    À une période très éloignée, des colonies d'otaries vivaient sur les deux plus grandes îles côtières d'Afrique du Sud, Robben Island et Dassen Island. Des otaries étaient régulièrement retrouvées échouées ou noyées sur les côtes d'Afrique du Sud, à leur naissance.

    Le gouvernement sud africain qualifiait cette tragédie de naturelle.
    Or, la réalité est assez différente...
    Chassés de leurs îles natales, les otaries ont été parquées dans des îles de la taille d'un rocher et sans cesse inondées lors de la hausse du niveau de la mer, par temps d'orage. La politique de contrôle de la population de ces animaux n'autorisait alors qu'un seul mètre carré pour trois ou quatre otaries. En cas d'inondation, les otaries se retrouvaient entassées de huit à douze sur un seul mètre carré, ce qui rendait tout mouvement insupportable. Les nouveaux-nés, ne sachant pas encore nager, étaient quant à eux emportés par la mer. En plus de la noyade, la famine causée par la surpêche, l'emprisonnement dans les filets des pêcheurs et bien
    sûr le massacre sont les causes évidentes de la considérable
    diminution de la population des otaries. Par conséquent, il est évident que les conditions de vie des otaries, ainsi que leur génocide ne sont pas des faits naturels, mais des faits causés par l'intervention du gouvernement. Pour survivre, les colonies d'otaries, proches de l'extinction, se réfugient sur le continent.

    Aujourd'hui, Robben Island et Dassen Island sont totalement
    dépourvues d'otaries.
    Un programme de Seal Alert, organisation active depuis 1999, qui lutte pour mettre fin aux injustices, à la cruauté et aux abus, directement sur le terrain et dont les principales méthodes sont l'enquête, le secours et la réhabilitation des otaries, est actuellement en place pour rendre l'île de Robben Island aux
    otaries.
    De l'exil au massacre !
    Malgré le fait que les otaries du Cape figurent sur la liste de la CITES (Convention on the International Trade in Endangered Species), ces animaux continuent d'être exportés à travers le monde. En 1990, l'Afrique du Sud met fin à la chasse aux otaries.

    Protégés par le Seal Protection Act depuis 1973, les otaries continuent d'être massacrées en Namibie sans qu'aucun chasseur
    n'aitété arrêté pour ces actes de cruautés. La Namibie demeure l'un des seuls pays à utiliser des pratiques particulièrement cruelles et inadmissibles. Les chasseurs rassemblent les bébés otaries sur la terre, en les empêchant de rejoindre la mer. Et comme les otaries tentent de s'enfuir, ils les poignardent à coups de couteau. Elles s'effondrent alors, rejetant le lait de leurs mères, et agonisent lentement, tout ceci avec la bénédiction du gouvernement namibien, qui accorde aux chasseurs le droit de torturer et de massacrer ces créatures sauvages et protégées. Les touristes encouragent également ce massacre et certains n'hésitent pas à y participer. La moitié du quota de l'abattage sélectif s'explique par le nombre de touristes participant à ces cruautés. Le quota de l'année 2006 était de 85000 bébés otaries et de 6000 adultes tués. Le
    quota 2007 excède même le nombre de bébés otaries à l'intérieur des colonies.
    Assistera-t-on cette année au génocide des bébés otaries ?
    L'oisiveté du gouvernement !
    À cause d'anciennes lois, les pêcheurs sont autorisés à emporter dans leurs excursions des armes et des explosifs par « peur des pirates ». Chacun sait que le seul objectif réel est de cibler secrètement les otaries. Le prétexte de la Namibie pour justifier ces horreurs est l'industrie du poisson. Des scientifiques ont mené des recherches et ont prouvé que ce massacre ne se justifiait pas, puisque 98% de la récolte de poissons sont exportés, contre
    seulement 2% consommés localement, mais le gouvernement namibien refuse de l'admettre. Par ailleurs, entre 250000 et 500000 otaries meurent de faim à cause de la pêche intensive et la plupart des espèces de poissons ont considérablement diminué. Encouragés par le gouvernement, les pêcheurs touchent une généreuse
    récompense par tête.

    Beaucoup d'otaries, à défaut d'être tuées, se retrouvent prisonnières des filets des pêcheurs et blessées par les sangles qui
    s'enroulent autour de leur cou. Les otaries du Cap sont une espèce protégée depuis 1973, mais étrangement, aucun texte n'a été rédigé à ce sujet. Les courriers adressés au Président namibien restent ignorés. Quant au Premier Ministre Nahas Angula, il réclame fermement l'augmentation des quotas chaque année. Le massacre des otaries de Namibie est le second plus grand massacre de
    mammifères marins au monde. La Namibie ne s'aligne pas sur les autres nations à propos de la protection des animaux marins, et l'augmentation continue des quotas représente une véritable menace pour l'avenir de la vie sauvage.
    Le gouvernement sud-africain encourage les pêcheurs à tirer sur les phoques ;Officiellement, les otaries sont une espèce protégée en Afrique du Sud. Selon la loi sur la protection des phoques rédigée en 1973, l'usage d'armes pour tuer, blesser ou effrayer les phoques à partir d'un bateau de pêche est interdit.
    Or le gouvernement, et ses responsables chargés de l'environnement marin, ont chassé les otaries des îles qui abritaient la plupart des colonies, laissent déployer 65 000 filets dérivants face aux dernières colonies, encouragent le massacre commercial annuel enété, au cours duquel 85 000 petits sont tués de
    manière atroce, et autorisent les pêcheurs à tuer quotidiennement les phoques, en leur tirant dessus, en les capturant pour les assommer, voire en les appâtant.
    Le gouvernement Sud africain refuse obstinément d'envisager la prohibition d'armes à feu lors des parties de pêche.
    Le gouvernement Sud Africain ne protège en aucune manière les otaries comme le prévoit la loi, mais trompe honteusement le public sous des prétextes fallacieux et organise, pour le profit, le génocide de cette espèce.
    Signez la pétition Protestez en écrivant au Ministre de l'environnement Sud Africain !
    Seal Alert a besoin de votre aide !
    Seal Alert souhaite remercier les Français qui l'ont inondée de messages de soutien suite à la diffusion de "Vu du Ciel", l'émission de Yann Arthus Bertrand du 1er mai 2008 sur France 2, dont l'un des reportages était consacré au massacre annuel des otariesà fourrure du Cap et à l'abnégation de François Hugo, fondateur de l'association.
    Seal Alert ne reçoit aucun soutien financier à l'exception des dons de ses adhérents et sympathisants. Chaque jour est consacré presque entièrement à la sauvegarde des otaries. Au bout de dix années d'action, François Hugo est toujours seul aux commandes de cette marine spéciale, car il n'y a pas de fond pour payer les volontaires.
    Remplacer les parents, protéger, nourrir, réhabiliter les otaries, mener les campagnes d'information, mener des enquêtes, effectuer des recherches sont parmi les tâches draconiennes et quotidiennes de François Hugo, qui a la responsabilité de surveiller près d'un million d'otaries à fourrure disséminées le long de la côte de trois pays.
    Il a personnellement pris en charge environ 5 000 individus en une décennie.
    Actuellement, il prend soin de 6 bébés otaries et un jeune. L'un d'eux est aveugle et sera pensionnaire à vie du centre de réhabilitation de l'association, Hout Bay Harbour. A l'extérieur, sur des radeaux flottants, entre 25 et 50 otaries bénéficient de soins. En moyenne, 1000 otaries par an sont sauvées, sans compter celles qui bénéficient des campagnes internationales soutenues par
    l'association.
    Au moins 2 000 euros par mois sont nécessaire pour nourrir les otaries, acheter des médicaments et s'approvisionner en carburant etéquipement. Seul le commerce de cartes marines décoratives, tenu par son épouse, apporte les fonds indispensables dont la majeure partie est utilisée pour les phoques. Il est impossible pour Seal Alert d'employer du personnel. L'urgence est grande. Il
    faut empêcher des milliers de pêcheurs de tirer sur les otaries. Tenter de réduire les mutilations occasionnées par les filets de pêches industriels.
    Arrêter avant qu'il ne soit trop tard, les chasseurs namibiens qui massacrent chaque année 70% des otaries à fourrure
    et leurs petits. Il faut repeupler des terres de reproduction d'où les otaries ont été chassées.
    Il vous est possible d'aider concrètement Seal Alert par des donations qui seront entièrement dédiées à la cause des otariesà fourrure. Chaque otarie sauvée de la mort nécessite 250 euros de soins. Une contribution mensuelle serait la bienvenue, afin de limiter le nombre d'appels supplémentaires aux dons, qui nécessitent du temps. En échange, vous serez informés des activités de
    l'association par une newsletter et pourrez les visionner chaque semaine sur :
    https://www.youtube.com/user/sealmancam
    Actuellement, un appel aux dons est lancé pour acquérir un catamaran dont la taille facilitera grandement les opérations de sauvetage et de soins effectués en mer. Une petite partie des dons a été reçue pour l'instant. Le bateau pourrait également permettre, un jour, de réunir des bénévoles pour accompagner François Hugo dans ses actions, comme de nombreuses personnes en expriment
    l'envie.
    Pour un contact direct avec François Hugo (en anglais) : sasealion@wam.co.za
    Adresse postale de l'association pour effectuer des dons par chèque (chèque international) :
    SEAL ALERT-SA, BOX 221, POSTNET, HOUT BAY, 7872, SOUTH
    AFRICA
    Coordonnées du compte bancaire pour effectuer un virement via Internet depuis
    l'Europe :
    IBAN : 911 2201 321
    Compte : 911 2201 321
    BIC :
    ABSAZAJJXXX
    BIC: (SWIFT-CODE) ABSAZAJJ
    Nom de la Banque : ABSA Adresse
    : DELPHI ARCH OFFICE PARK, RAATS DRIVE, TABLE VIEW
    Ville/code : TABLE VIEW, 7439
    Pays : South Africa
    Que faire ?
    - Ecrivez aux autorités namibiennes : http://www.chasse-aux-phoques.com/ecrire-namibie.html
    - Signez la pétition contre la chasse aux otaries en Namibie : http://www.chasse-aux-phoques.com/petition-namibie.html
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    Message par bye Mar 28 Juil - 3:01

    Le niveau des océans pourrait s'élever de 7 à 82 cm, d'ici 2100, à
    cause du réchauffement climatique, selon une étude publiée, dimanche 26
    juillet, qui confirme globalement la fourchette de prévisions du groupe
    intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Les océans ne
    devraient donc pas voir leur niveau augmenter de plusieurs mètres d'ici
    2100, comme certains scientifiques l'avaient craint, selon la nouvelle
    étude paraissant dans la revue scientifique Nature Geoscience.

    Des inondations plus fréquentes sont cependant à redouter dans
    certaines régions du monde, notamment les deltas, selon Mark Siddall,
    de l'université britannique de Bristol, qui a dirigé ces travaux. "Une
    hausse de 50 cm serait très dangereuse pour le Bangladesh, et pour
    toutes les régions situées à basse altitude. Et 50 cm, c'est une
    moyenne, localement, la hausse pourrait atteindre un mètre, voire
    plus", met-il en garde.

    "L'IMPACT SUR LE NIVEAU DES MERS DU RÉCHAUFFEMENT SE POURSUIVRA PENDANT DE NOMBREUX SIÈCLES"

    Dans un rapport publié en 2007, les experts du GIEC avaient prédit une
    augmentation du niveau des océans de 18 à 59 cm, voire jusqu'à 76 cm si
    l'on tient compte de la fonte des glaciers et banquises, selon des
    scénarios prévoyant une hausse des températures de 1,1 à 6,4 degrés
    d'ici 2100. Le réchauffement de l'eau de mer suffit à augmenter son
    volume, même sans inclure la fonte des glaces dont le seul impact, sur
    la hausse du niveau des océans, a été estimé à 17 cm par les experts du
    GIEC.

    L'équipe de Mark Siddall s'est servi de données fournies par les coraux
    fossiles et les carottes de glace (échantillon retiré des calottes
    glaciaires) pour modéliser l'évolution du niveau des mers au cours des
    22 000 dernières années. Les chercheurs aboutissent à des résultats
    similaires à ceux du GIEC, tout en utilisant une approche différente,
    "ce qui renforce la confiance avec laquelle on peut interpréter les
    résultats du GIEC", souligne le Dr Siddall. "Notre modèle indique que
    l'impact sur le niveau des mers du réchauffement au XXe siècle se
    poursuivra pendant de nombreux siècles à l'avenir. Et constituera par
    conséquent une importante composante du changement climatique",
    conclut-il.
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    Message par bye Mar 28 Juil - 3:03

    Comme il fallait s’y attendre, le Conseil de l’Union européenne a
    officiellement entériné lundi l’interdiction du commerce des produits
    dérivés du phoque, une décision qui fera très mal aux chasseurs
    canadiens.

    Les élus du Parlement européen débattaient de cette question depuis 2006 et ils avaient voté sur le sujet en mai dernier.

    La déclaration accompagnant cet embargo précise que les «phoques sont
    des animaux sensibles qui peuvent ressentir la douleur, la peur et
    d’autres formes de souffrance» et que les élus en sont venus à la
    conclusion qu’ils ne pouvaient garantir que le fruit de cette chasse se
    fasse sans cruauté.

    En pratique, cela signifie que tous les pays européens membres
    interdiront l’exportation et la vente de «l’ensemble des produits
    dérivés du phoque harpé et du phoque à capuchon» à compter de 2010.

    L’UE refusera donc l’entrée de la viande, de l’huile, de la graisse,
    des organes, des peaux, des vêtements, des gélules d’oméga-3 et de tout
    autre produit provenant de cet animal.

    Seuls les produits provenant des populations autochtones seront
    tolérés, leurs techniques de chasse ayant été jugées adéquates : «Il
    importe que les intérêts économiques et sociaux fondamentaux des
    communautés inuites pratiquant la chasse aux phoques à des fins de
    subsistance ne soient pas compromis», explique-t-on…

    Appel à l’OMC

    Ottawa n’a pas mis de temps à réagir… Le ministre du Commerce
    international, Stockwell Day, a fait savoir que le Canada porterait
    cette décision en appel devant l’Organisation mondiale du commerce.

    «Je continuerai de défendre le droit des chasseurs de phoques canadiens
    à subvenir aux besoins de leurs familles, comme ils le font depuis des
    siècles, en pratiquant une chasse qui, à plusieurs reprises, a été
    prouvée comme étant une chasse légale, durable et exercée sans
    cruauté», a fait savoir M. Day par voie de communiqué.

    «L’industrie de la chasse au phoque fournit des emplois d’une
    importance cruciale dans de nombreuses communautés autochtones, du Nord
    et des régions côtières […]. En cédant aux pressions exercées par les
    groupes de lobbyistes professionnels anti-chasse au phoque, l’Union
    européenne a pris des mesures dépourvues de vision et irresponsables
    qui auront des répercussions négatives sur des milliers de Canadiens»,
    a ajouté la ministre des Pêches et Océans, Gail Shea.

    La Commission européenne fait de la discrimination contre la chasse au
    phoque et nuit aux bonnes pratiques sans cruauté de la chasse au
    phoque, a pour sa part commenté l’Institut de la fourrure du Canada, un
    organisme sans but lucratif qui représente, entre autres, des
    trappeurs, des fabricants de pelleterie et des éleveurs d’animaux à
    fourrure.

    «Cette interdiction n’est pas nécessaire pour protéger les populations
    surabondantes de phoques au Canada et elle n’est pas conforme aux
    ententes de l’OMC concernant le commerce équitable ni aux obligations
    en vertu de la Convention sur la biodiversité», a indiqué son directeur
    principal, Rob Cahill.

    La chasse commerciale au phoque donne du travail à 6000 personnes au
    Canada. Cette activité économique représente un commerce de 6 millions
    de dollars par an et occupe 500 chasseurs québécois aux îles de la
    Madeleine et sur la Basse-Côte-Nord.

    Par Valérie Dufour - Lundi, 27 juillet 2009
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    Message par bye Sam 8 Aoû - 19:10

    La mort d'un cheval sur une plage des Côtes-d'Armor, fin juillet, a relancé la polémique à propos des marées vertes provoquées par la prolifération d'algues sur certains littoraux. Le malaise dont a été victime le cavalier lui-même est bien dû à l'inhalation d'hydrogène sulfuré, un gaz toxique dégagé par la décomposition des algues, selon le médecin qui a examiné le jeune homme. Apparues dans les années 1970 dans plusieurs régions du monde, ces accumulations d'algues comme l'ulve, dite "laitue de mer", sont une conséquence de l'emploi massif par les agriculteurs d'engrais azotés et du lessivage des sols par les pluies. Mais la pollution n'est pas seule en cause : le réchauffement climatique provoque l'apparition d'algues toxiques, notamment en Méditerranée.

    Les algues peuvent-elles tuer ? La mort d'un cheval sur le littoral des Côtes-d'Armor, fin juillet, dans une zone où prolifèrent des algues vertes et où plusieurs incidents ont déjà eu lieu, a ramené le projecteur sur le phénomène des marées vertes, sensible depuis les années 1970 dans plusieurs régions du monde, notamment en Bretagne. Les effets sanitaires de ces algues font encore l'objet de débats animés entre spécialistes.
    La fameuse laitue de mer, ou ulve, recouvre deux espèces relativement proches : Ulva armoricana et Ulva rotundata. Ces végétaux invasifs se plaisent plus particulièrement dans les baies semi-ouvertes, pourvues d'un ou de plusieurs cours d'eau, comme il en existe notamment dans les régions de Lannion et de Saint-Brieuc.
    Comme tout végétal, l'ulve a besoin de soleil, mais aussi de deux nutriments : le phosphore et l'azote. Ce dernier se trouve au coeur du problème et avec lui la question de l'agriculture intensive et de la surfertilisation des sols. Lessivant les nitrates des sols, les pluies printanières transportent ces nutriments azotés vers les zones littorales. La Bretagne est particulièrement touchée, à cause de sa forte concentration de zones agricoles.
    "Sur le sol breton se trouvent 5 % de la surface agricole utile française, mais aussi 60 % des élevages de porcs, 45 % de volailles, et 30 % de veaux, explique Jean-François Piquot, porte-parole de l'association Eau et rivières de Bretagne. Il y a eu une telle concentration de bétail que la terre et l'eau se trouvent chargées en nitrates à un taux bien supérieur à ce qu'elles peuvent supporter."
    En elles-mêmes, les algues vertes ne sont pas nocives. Mais elles s'échouent sur les plages et commencent à s'y décomposer, formant une croûte blanchâtre sous laquelle l'hydrogène sulfuré (ou sulfure d'hydrogène) qu'elles dégagent est emprisonné. Dès qu'il y a rupture de la croûte, ce gaz nauséabond - mortel en cas de fortes inhalations - est libéré. D'après les analyses effectuées par Air Breizh, organisme agréé pour la surveillance de la qualité de l'air en Bretagne, les émissions d'hydrogène sulfuré sur le littoral sont régulièrement supérieures aux seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé.
    Pour lutter contre la prolifération d'algues vertes, "l'idéal serait de changer les pratiques agricoles, estime Jean-François Piquot. Notamment en évitant la concentration des terres destinées aux bétails". Ce qui a déjà été fait dans certaines zones proches des points de captage d'eau potable.
    En attendant, les algues sont ramassées, mais cela a un coût. Pour la commune d'Hillion, il s'est élevé en 2008 à 100 000 euros, auxquels se sont ajoutés 400 000 euros apportés par le conseil général des Côtes-d'Armor.
    Pour les recycler, l'épandage à base uniquement d'algues est une solution. Mais, peu informés, les agriculteurs les ajoutent en général aux engrais habituels, ne faisant ainsi qu'augmenter la quantité d'azote (une tonne d'algues en contient 1,2 kg). Le même phénomène de marée verte s'était produit en Chine, en 2008, peu avant l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin. La pollution avait engendré une prolifération d'algues vertes dans la station balnéaire de Qingdao, qui s'apprêtait à recevoir les épreuves de voile.
    Les autorités avaient dû employer les grands moyens pour régler le problème, faisant appel à plus de dix mille bénévoles pour nettoyer le site. Le phénomène est pourtant bien connu en Chine : le lac Taihu, situé dans le delta du fleuve Yangze, avait été le cadre d'une marée verte en 2007. Deux millions de personnes avaient alors été privées d'eau potable pendant quinze jours.
    L'ulve n'est pas la seule à provoquer des dégâts : Ostreopsis ovata sévit actuellement sur la Côte d'Azur. Cette algue, invisible à l'oeil nu, vit fixée sur les grandes algues. "Elle se retrouve parfois dans l'air, déplacée par les embruns de la mer et peut entraîner, par son inhalation, des troubles respiratoires, de la fièvre, une toux ou encore un rhume", explique Rodolphe Lemée, chercheur à la station marine de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Les symptômes diminuent en général en un jour ou deux, sans complications.
    Le 30 juillet, et ce pour la deuxième année d'affilée, la présence d'Ostreopsis ovata a conduit à une interdiction de baignade sur une plage de Villefranche-sur-Mer : des analyses avaient révélé un taux de 184 000 cellules de cette algue par litre d'eau, alors que le seuil d'alerte est fixé à 100 000 cellules. Cette fois, c'est le réchauffement climatique qui est en cause. D'origine tropicale, cette espèce est présente en Méditerranée depuis la fin des années 1990.
    L'Italie, l'Espagne ou l'Algérie ont, elles aussi, été touchées : plus de deux cents intoxications ont été recensées en juillet sur les plages d'Alger. Ostreopsis ovata a également été repérée en Nouvelle-Zélande.
    L'inquiétude plane par ailleurs quant à l'arrivée en Europe d'une micro-algue bien plus toxique : Gambierdiscus toxicus pose depuis des années un énorme problème sanitaire sous les tropiques. Certains poissons infectés par cette algue sont susceptibles de provoquer un empoisonnement chez l'homme et sont donc interdits à la consommation.
    L'intoxication se manifeste par une démangeaison féroce, qui a donné à cette maladie le nom de "gratte". En 2008, Gambierdiscus toxicus a été localisée en Grèce. Le réchauffement climatique est, encore une fois, la cause la plus plausible de cette migration.Lucie Lecocq Le Monde.fr
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    Message par bye Lun 10 Aoû - 7:06

    Les océans et les baigneurs menacés par les méduses



    Agrandir la photo


    Attention. La pêche intensive, le réchauffement

    de la planète et la pollution organique favorisent

    la prolifération des méduses. Mangeuses de plancton

    et de petits poissons, les méduses présentent un danger pour les baigneurs et pour les océans.



    En été surtout, quand les eaux des océans se réchauffent, les méduses se mettent à proliférer. Pourquoi sont-elles de plus en plus nombreuses à menacer la tranquillité des baigneurs estivants ? À cause de la surpêche, du réchauffement et de la pollution organique générant des eutrophisations (modifications et dégradations d'un milieu aquatique), expliquent aujourd'hui des océanographes australiens.
    Les méduses de la famille des cnidaires (animal aquatique à symétrie axiale et au système digestif en forme de sac, possédant des cellules urticantes ou cnidoblastes, tel que l'hydre, l'anémone de mer, les méduses, le corail), à symétrie radiaire, ne peuvent pas nager autrement que dans le plan vertical, telles des montgolfières. Elles sont mangeuses de plancton et de petits poissons et parfois, se mettent à proliférer dans une zone restreinte de l'océan. Cette prolifération entraîne, outre des coûts économiques et sociaux importants, un sérieux danger pour les baigneurs.
    On se souvient qu'en 2006, les plages de Cannes ont connu une invasion importante de Pelagia noctiluca (variété de méduses) qui avait fait fuir les touristes. Le fâcheux événement qui s'est reproduit les années suivantes dans une moindre mesure.
    L'homme responsable
    Durant les dernières années, d'autres pullulations de méduses ont été enregistrées en Méditerranée, en Irlande, dans le Golfe du Mexique, en Mer Noire et en Mer Caspienne, à l'Est des États-Unis ainsi que le long des côtes extrême-orientales. Mais le cas le plus spectaculaire a été l'envahissement des côtes du Japon par l'espèce Nomura, qui peut atteindre deux mètres de diamètre pour un poids de 200 kg.
    Anthony Richardson, de l'université du Queensland, ainsi que ses collègues de l'université de Miami, viennent de publier un rapport dans le cadre des World Oceans Days, repris sur le site du Cisro (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation), décrivant de quelle façon l'activité humaine pouvait provoquer ces proliférations. En effet, la pêche intensive vide les océans des poissons et il n'y a donc plus à manger pour les méduses. Moins de prédateurs et davantage de nourriture leur profitent à souhait.
    « La population piscicole maintient en temps normal le nombre de méduses en équilibre par le jeu de la prédation, mais une exploitation trop intensive peut rompre cet équilibre », estime Anthony Richardson. Et de citer l'exemple récent du sud de la Namibie, où une pratique de la pêche trop intensive a décimé les stocks de sardines, au plus grand bonheur des méduses.
    De même que la prolifération constatée à Cannes en 2006 avait été, au moins partiellement, attribuée à la réduction suite à la surpêche du thon blanc, grand prédateur de la méduse blanche Pelagia. Selon ces auteurs, une autre cause est le rejet en mer de résidus de matière organique (engrais ou aliments). S'ajoutant au réchauffement, il provoque des booms planctoniques, augmentant ainsi la manne nourricière des méduses.
    « Les preuves semblent s'accumuler d'un possible renversement des écosystèmes marins d'une domination par les poissons par une domination par les méduses », affirme Anthony Richardson, qui insiste sur les conséquences écologiques, économiques et sociales d'une telle situation.

    Le venin
    Les premiers contacts avec le venin de nombreux cnidaires n'immunisent pas l'organisme mais, au contraire, le sensibilisent, pouvant alors provoquer de violentes réactions allergiques, parfois mortelles. C'est le choc anaphylactique. Le simple contact avec les tentacules de certaines méduses (genre Pelagia par exemple) provoque des brûlures vives et des crises d'urticaire.

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    Message par stephane Lun 10 Aoû - 13:35

    Trés bien fait et trés intéressant tout tes articles bye , oui la planéte est fragile protégeons la geek
    bye
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    Message par bye Lun 10 Aoû - 16:51

    Beaucoup de ces articles sont issus de journaux en ligne.Je les reçois chaque jour sur ma messagerie, et je trie ceux que je trouve intéressants.
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    Message par Rabasse du sud Lun 10 Aoû - 20:25

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    Message par yunolo Mer 12 Aoû - 23:41

    Coucou You Bye!

    Tu écris formidablement bien!
    C'est un plaisir de te lire même si mes idées ne sont pas forcément les tiennes!
    C'est justement ce qui fait la force de ce site!

    C'est génial de pouvoir échanger non ?
    bye
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    Message par bye Jeu 13 Aoû - 7:09

    oui, je suis ô combien d'accord pour échanger ( y compris dans la "vraie vie " ) avec des personnes aux avis divergents des miens.

    Ce que j'admets moins, c'est la systèmisation: le jugement global sur un groupe à partir d'un évènement, d'un fait.
    Il vaut mieux réfléchir, rester ouvert le plus possible à ce qui peut nous déranger dans notre certitude, ou l'alimenter parfois.
    Il est difficile d'extraire notre histoire ( et est-ce d'ailleurs souhaitable ?) mais l'état de relative blancheur, virginité , perméabilité peut permettre à tout âge, tout état d'expérience de la vie, les plus grandes aventures humaines, voire leur concrétisation "citoyenne" ( excuses pour le pathos ).
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    Message par Rabasse du sud Ven 14 Aoû - 21:41

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    bye
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    Message par bye Lun 24 Aoû - 5:45


    L’élevage intensif des poissons, un marché en pleine expansion !

    poisson monde marin - Page 2 Poissons-top

    L’élevage des poissons représente un vaste marché. En France, chaque année, plusieurs millions sont élevés et abattus. Ce sont principalement des truites, des daurades, des turbots et des bars qui sont élevés, mais la production d’autres espèces telles que le cabillaud se développe. Une grande partie des saumons provient également d’élevages d’autres pays. La plus grande partie de tous ces poissons est élevée intensivement.
    Au fil des années, c’est surtout l’impact environnemental et la qualité des poissons provenant des élevages industriels qui ont jeté un discrédit sur cette production. Aujourd’hui, la PMAF souhaite dénoncer l’impact négatif de ces élevages pour le bien-être des poissons.




    poisson monde marin - Page 2 P2

    Enfermés dans des cages surchargées



    L’élevage intensif des poissons peut-être aussi intensif que les élevages que l’on trouve sur la terre ferme. Aujourd’hui, bon nombre de saumons proviennent de ces élevages, et notamment d’Ecosse et de Norvège. Jusqu’à 50 000 saumons sont confinés dans chaque cage en mer. Ils sont élevés au large des côtes, et chaque saumon se voit royalement offrir environ 75 cm ou l’équivalent d’une baignoire d’eau. Très entassés, les saumons parcourent des cercles incessants autour de la cage, tout comme les animaux dans les zoos qui secouent constamment la tête de haut en bas. Les nageoires et la queue s’abîment parce que les poissons se frottent contre la cage ou les uns contre les autres.

    Du fait du confinement et des densités d’élevage trop élevées, les poissons peuvent souffrir de stress et devenir ainsi plus exposés aux maladies. Les crises sanitaires qui se sont succédées du fait de maladies, ont conduit à la mort de millions de saumons d’élevage. Le taux moyen de mortalité reconnu par l’industrie piscicole est alarmant. Les statistiques officielles indiquent que les taux de mortalité lors de l’élevage en mer atteignent 10% à 30%, un taux qui amènerait à ce que soit tirée la sonnette d’alarme pour n’importe quelle autre espèce animale d’élevage.

    Les yeux des poissons sont particulièrement sensibles au stress. Bon nombre de saumons d’élevage souffrent de cataracte, à un point si critique que parfois les yeux saignent et les poissons deviennent aveugles.
    poisson monde marin - Page 2 P3

    Les parasites



    Du fait des méthodes d’élevage intensives, les poissons sont infestés de parasites, en particulier par les poux de mer qui, s’ils ne sont pas traités, causent d’importantes souffrances et la mort chez les poissons. Ces petits crustacés se nourrissent de la chair du saumon. Les dommages causés par les poux autour de la tête peuvent être si importants que le crâne du poisson vivant peut se retrouvé à découvert. Les traitements actuels se concentrent sur l’utilisation de toxines puissantes. Les poissons sont entassés ensemble et sont baignés dans des organophosphates ou sont traités aux pyréthrines synthétiques ou reçoivent des traitements chimiques dans leur nourriture. Beaucoup craignent que ces méthodes aient des répercussions environnementales. Une alternative consiste à baigner les poissons dans de l’hydrogène peroxyde qui est très irritante, ou d’utiliser un autre poisson, le wrasse, comme nettoyeur, pour manger les poux qui se trouvent sur le saumon. Toutefois, beaucoup de wrasses meurent de stress, de faim ou de mauvais traitements ; ceci ne représente donc pas une alternative acceptable en terme de bien-être animal.

    La présence de blessures aux nageoires et à la queue, l’apparition de maladies, de cataractes qui rendent les poissons aveugles, de malformations, de comportements anormaux, les taux élevés de mortalité, et la présence des poux de mer, démontrent que les conditions d’élevage des saumons devraient être rapidement et sérieusement améliorées.

    Les truites



    Le bien-être des autres espèces de poissons peut aussi être sérieusement altéré. Plusieurs millions de truites sont élevées chaque année en France. Elles sont entassées encore davantage que les saumons dans des bacs d’eau fraîche, et sont souvent abattues dans des conditions inhumaines. On élève 60 kg de poissons par mètre cube d’eau (60kg/m3). Ceci est l’équivalent de 27 truites auxquelles on aurait attribué une baignoire d’eau. Des taux plus normaux vont de 30 à 40 kg/m3. Des densités d’élevage aussi élevées provoquent des quantités importantes de blessures aux nageoires et à la queue.

    La privation de nourriture et l’abattage



    Plusieurs millions de saumons et de truites sont abattus chaque année en France. Ils sont normalement affamés 7 à 10 jours avant l’abattage. Les méthodes d’abattage pour les truites incluent l’asphyxie à l’air sur de la glace. L’effet refroidissant de la glace prolonge le temps d’asphyxie et retarde la perte de conscience, et les poissons sont toujours conscients près de 15 minutes après qu’ils aient été retirés de l’eau.

    Une autre méthode d’abattage cruelle fréquemment utilisée pour les saumons et les truites est l’étourdissement à l’aide du dioxyde de carbonne. Le bain de dioxyde de carbone - d’eau saturée conduit les poissons à se débattre. Ils cessent de bouger après 30 secondes, mais ne perdent conscience qu’après 4 à 9 minutes. Pour les saumons, il y a un fort risque que, au moment où les branchies sont coupées, ce qui constitue une étape de l’abattage, ils soient immobiles mais conscients alors qu’ils se vident de leur sang.
    poisson monde marin - Page 2 P4

    La disparition des poissons sauvages



    Beaucoup prétendent que l’élevage de poissons est une alternative intéressante pour réduire les prélèvements de poissons sauvages. En réalité, c’est l’inverse qui se passe. Les poissons d’élevage sont nourris avec des poissons sauvages. Environ 3 tonnes de poissons capturées dans la nature sont nécessaires pour produire une tonne de saumons d’élevage. Pour la Protection mondiale des animaux de ferme, l’élevage intensif des poissons est incompatible avec leur bien-être. Si cet élevage se poursuit, nous souhaitons que les mesures suivantes entrent en vigueur :

    • les densités d’élevage pour les poissons d’élevage devraient être considérablement réduites et la réglementation devrait préciser les densités d’élevage maximales autorisées
    • la lutte contre les poux de mer devrait être menée en utilisant des méthodes respectueuses du bien-être des animaux
    • les poissons d’élevage ne devraient pas être affamés durant de longues périodes avant leur abattage
    • les méthodes d’abattage qui sont largement utilisées, telles que l’asphyxie des poissons à l’air ou sur la glace, la saignée des poissons sans étourdissement préalable, et l’utilisation de dioxyde de Carbonne pour les étourdir sont cruelles, totalement inacceptables et devraient être interdites. Seules les méthodes d’abattage qui peuvent causer une mort instantanée ou rendre les poissons instantanément insensibles à la douleur jusqu’à la mort devraient être autorisées.



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    Message par Rabasse du sud Lun 24 Aoû - 11:56

    Vu de France les gros producteurs de saumon d’élevage
    dans le monde sont la Norvège et l’Écosse. Peut être ne savez vous pas
    que la suprématie de la Norvège dans ce domine est menacée par... le
    Chili. Et oui après le vin, c’est dans l’aquaculture que ce pays s’est
    lancé avec succès au point de rattraper le niveau de production de la
    Norvège à environ 650 000 tonnes par an, soit 22 fois plus qu’il y a 20
    ans. Il y a ainsi au Chili pas moins de 750 sites de production de saumon.
    Seul
    problème commun d’ailleurs à la Norvège, où il a été identifié en
    premier, et au Chili, une épidémie virale qui attaque le système
    sanguin des saumons et cause une forte mortalité dans les élevages. Côté
    norvégien, c’est plutôt la maladie du pancréas qui inquiète le
    développement de cette activité devenu industrielle à 66 %. Une preuve,
    s’il en était besoin, que les efforts doivent être poursuivis pour
    mieux maîtriser les conditions sanitaires de l’élevage des poissons. Une
    activité dont, avec la surpêche et la disparition des ressources
    halieutiques, nous aurons absolument besoin pour nourrir les 9
    milliards d’individus qui habiteront la planète dans 30 ans...
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    Message par Rabasse du sud Lun 24 Aoû - 12:00

    …Polluée par le saumon
    C’est
    dans ce royaume des produits de la mer à Chiloe que les élevages de
    saumon ont commencé à s’installer dans les années 1980. Petit à petit,
    les cages à saumons, le Salar de l’Atlantique et le Coho du Pacifique
    Nord, vont coloniser toutes les baies, tous les fjords et autres côtes
    abritées de cette région côtière de la Patagonie chilienne.
    Sous
    l’impulsion d’investisseurs chiliens et surtout étrangers (de Norvège),
    le Chili est devenu, en quelques années, l’un des plus grands pays
    aquacoles dans le monde en entrant dans le club des 10 grands
    producteurs rien qu’avec le saumon. Malgré les dysfonctionnements et le
    mal-développement dénoncés par les associations environnementalistes,
    les organisations de pêcheurs artisanaux et les associations des droits
    de l’homme, la course frénétique à la production devait faire du Chili,
    le leader mondial du saumon en 2008, devant le pionnier norvégien.
    Mais
    la machine infernale à produire s’est enraillée. Dès la fin de l’année
    2007, une maladie avait touché quelques élevages à Chiloe dans la zone
    à la plus forte concentration de saumon au monde. C’était un
    avertissement auquel les éleveurs ne tinrent pas compte tant ils
    étaient sûrs d’eux. Mais la maladie « ISA » était bien ancrée, et elle
    se diffusa au cours de l’année 2008 dans tous les élevages et contre
    toute attente jusqu’au Sud du pays à plus de 2000 km de son foyer, en
    Terre de feu qui est considérée comme la future grande région de la
    salmoniculture chilienne.
    A la fin de l’année
    écoulée, des milliers ouvriers piscicoles sont mis sur le carreau.
    Grèves et manifestations se multiplient. En pleine crise financière
    mondiale, le gouvernement chilien vient au secours des entrepreneurs en
    injectant dans la filière une somme considérable pour le pays : 450
    millions de US$. Cette aide est condamnée par les organisations de la
    pêche artisanale, représentées au niveau national par la CONAPACH
    (Confédération nationale à la pêche artisanale chilienne) car cette
    subvention ne règlera pas les problèmes fondamentaux de cette activité
    aquacole au développement industriel, à savoir :

    • la
      pollution environnementale et infectieuse, avec la modification des
      écosystèmes côtiers, et la transmission des maladies dans le milieu
      naturel. Des milliers de saumons d’élevage s’échappent chaque année et
      mettent en péril les poissons sauvages à qui ils transmettent des
      parasites,
    • la pollution
      alimentaire, une menace pour la sécurité alimentaire locale avec le
      rejet de produits chimiques, de matières fécales et d'aliments
      piscicoles dans le milieu aquatique : (1) produits chimiques
      anti-salissures, (2) antibiotiques, (3) colorants, (4) des tonnes
      d'azote et de phosphore favorisant le développement d'algues toxiques,
    • la
      pollution sociale et culturelle à savoir : (1) non respect des règles
      de sécurité et infractions aux droits du travail, (2) menaces sur les
      économies locales, (3) dégradation des ressources alimentaires
      traditionnelles, (4) non respect des droits des pêcheurs artisanaux.

    En
    désespoir de cause, certains prédisent la fin du saumon au Chili comme
    Francisco Marin dans un article publié en novembre 2008 dans El Ciudadano : Salmoneras Asquerosas : El Fin de un sucio negocio (Salmonicultures
    dégoutantes : la fin d'une activité "sale"). La Conapach qui regroupent
    près de 60 000 pêcheurs, vient de rappeler au gouvernement chilien dans
    un communiqué de presse du 9 janvier 2008 (Prensa CONAPACH) tous les méfaits de la salmoniculture sur les communautés littorales.
    Mais seront-ils écoutés en cette période où il est programmé d'augmenter les concessions d'élevage en mer ?
    Philippe FAVRELIERE

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