bye a écrit:Bettina,
avant de prendre congé, et en ne cherchant pas comme un gosse à désigner l'autre de manière puérile, je te montre ceci:
Je suis assez d'accord avec toi!
J'attends qu'on me réponde...
Glode, Bye, pourquoi ne pas poser Besancenot en dehors du stroskisme, puisqu'un nouveau parti?
Parce que, en dehors de la notion bien ou mal, de la notion droite gauche centre, certains refusent catégoriquement aux hommes et femmes politiques de changer dans leur vision, d'évoluer dans leur choix, d'adhérer à une nouvelle forme de philosophie, de faire un constat d'échec ou de réussite sur une autre vision politique ou économique que celle à laquelle ils avaient adhéré jusqu'à lors. On leur reproche de s'adapter au monde
Mon incompréhension vient-elle exclusivement de ma " fragilité "?A une question clairement posée par Ecotone, tu réponds par une diatribe globale.Je conclus que tu n'as pas répondu, ou que tu l'as fait en nous incluant dans ce chapitre.D'où ma réaction.
En tout cas, aux échanges sur la politique, notamment, j'ai toujours dissocié l'argumentation, que je respecte tout en ne la partageant pas, et l'individu c'est-à-dire vous, que je respecte sans condition.Je crois même m'être fendu dans un passé récent, de quelques lignes que je répète ici et ailleurs.Dans le cas présent, le fait d'être plus ou moins rangé dans une catégorie de gens que j'exècre, a eu le don de m'échauffer.Et bien sûr, lancer des invectives qui ne concernent plus l'argumentation, vraie ou erronée ( nous avons tous notre part d'incompétence ), mais l'individu.
En définitive, on peut s'étonner que l'extrême-gauche ( toutes pensées confondues ) soit si peu entendue, mais lorsque l'on constate tous les tirs de barrage qu'il faut franchir, il ne faut pas être surpris.Si Bayrou ou quelques autres sont confrontés, eux et leur soutien que je respecte, à des avis contraires, ils n'ont pas de ma part, en tout cas, à craindre de procés d'intention ou personnel. L'homme Bayrou a ma sympathie et même s'il était peu sympathique, je ne franchirai pas la ligne blanche ( ou jaune ) des idées pour atteindre l'individu. Dire de quelqu'un qu'il adopte une posture, ce n'est pas l'affubler d'épithètes vulgaires.dire que Besancenot se droitise, c'est la même chose; ou alors, c'est craindre l'argumEntation de droite et la salir d'entrée, comme celà simplifie l'analyse.La droite, pour moi, ce n'est pas la saleté, ni l'ignomignie de l'extrême-droite ( que je lis tout de même, pour contrer mes collègues, hélas, tentès par ce vote odieux ); c'est tout simplement qu'elle ne me semble pas répondre AUX aspirations des gens; c'est assez net, actuellement.
Bonjour.
Cher Bye,
Tu penses ce que tu veux de mon intervention, tu la prends comme tu veux. Je sais que moi, je n'ai pas répondu avec les intentions et les mobiles que tu me prêtes.
Je sais également que je n'ai pas lu (et jusqu'à maintenant) toutes vos interventions à toi, Glode, Ecotone et Aissachris (voir les autres) sur ce sujet ici.
Et donc que je ne sais même pas ce que vous pensez de Besancenot, ni même toi. Et pour tout dire, je pensais jusqu'à cet instant que tu étais pour Besancenot et que tu votais pour lui.
Tu vois, je découvres que tu penses que Besancenot se droitise. Si j'avais lu (vu) ça, c'est sur ça que je t'aurais répondu. Et je t'aurais dit tant mieux qu'il se droitise, qu'il sorte des positions d'extrémiste.
On peut répondre à quelqu'un, comme je l'ai fait avec Ecotone, en ne "tiltant" que sur une phrase. Et en ne répondant que sur cette phrase. On peut également tilter sur un mot.
Toi tu sembles l'avoir fait sur "fragile" (oubliant que je l'ai dit avec : "tendresse et non reproche"). Peut-être que mon mot est maladroit, quand je dis fragile, je veux dire sensible.
Tu as une sensibilité particulière au sens des mots ou au fait qu'on t'associerait à quelque chose que tu n'aimes point. Je l'ai bien compris.
Crois-tu que j'aurais donc, sachant cela, fait exprès de te blesser ?
Tu vois, moi-même, je pourrais me vexer de ce que tu penses de moi et des mobiles que tu me prêtes à mon intervention.
Je ne le fais pas au nom de ce que je pense de toi et à l'amitié que je te prête.
Je ne le fais pas, parce que je peux comprendre qu'on puisse se méprendre sur des propos de quelqu'un.
Tu peux croire ce que tu veux de mon intervention, je sais que je n'ai rien à me reprocher.
Je te prends un exemple autre pour te montrer que l'on peut dans une élocution entendre et relever une seule chose et ne répondre qu'à cette seule chose et non la globalité.
Sur RMC info hier, dans l'émission les Grandes Gueules, les intervenants commentaient les propos de Sarkozy concernant le fait qu'il souhaitait la suppression des spots publicitaires sur France Télévision.
Ils étaient tous en train de dire que ce sont les chaines privées qui apporteraient la différence financière.
Alors que moi, dans les propos de Sarkozy, ce n'est pas ce que j'ai entendu.
A dire vrai je n'avais pas du tout entendu parlé de chaine privée, j'ai juste entendu nouveau média (internet, mobile, etc.) taxé.
Et je me suis dit : ben voyons, c'est encore à nous de payer.
Eux n'avaient pas entendu nouveau média mais juste chaine privée.
Et du coup, je me suis dit peut-être ai-je mal entendu.
Pourtant, si j'avais eu la possibilité de leur répondre : j'aurais répondu par rapport uniquement à ça, "qui apporte la manne financière".
Et non aux commentaires qu'ils faisaient (et pourtant c'était l'essentiel de leur conversation) sur doit-on ou non augmenter la redevance et quel effet cela avait sur la qualité des émissions de France Télévision.
Moi, mon esprit était focalisé sur nouveau média et non chaine privée.
Avant la fin de l'émission, une personne a téléphoné et leur a dit qu'ils avaient oublié de mentionner que c'était des taxes sur les nouveaux médias qui financeraient France Télévision.
Et d'un coup, les présentateurs ont réalisé et c'étaient dit ah oui, mais c'est vrai : en plus des chaines privées, il y aurait des taxes supplémentaires.
Ce qui fait que j'ai eu ma réponse, j'ai quand même bien entendu (taxes) mais je n'ai pas tout entendu (je n'avais pas capté chaine privée).
Ce que j'essaie de t'expliquer par cet exemple, c'est que lorsqu'on lit quelque chose ou qu'on entend quelqu'un, nous ne sommes pas obligés, dans tous les cas moi, de répondre à la globalité de ce qu'on a entendu ou lu.
Et en plus, on peut ne pas avoir tout entendu ou lu, comme c'est mon cas notamment ici pour le sujet qui nous intéresse.
On peut seulement réagir à une chose qui nous fait "tilter" et focaliser sur cela, occultant le reste, sans doute parce que notre vie, notre contexte du moment fait que notre cerveau capte mieux une chose qu'une autre, à un moment précis.
Hier, j'ai tilté uniquement sur la question d'Ecotone. Et j'ai répondu juste à cela.
Peut-être que si j'avais lu son intervention aujourd'hui, j'aurais tilter sur "Troski" ou sur "j'attends qu'on me réponde".
D'ailleurs, c'est même propable que j'aurais dans d'autres circonstances répondu sur Besancenot troskiste et tout le mal que j'en pense.
Il se trouve qu'hier je n'ai pas capter Besancenot troskiste.
Maintenant, toi tu captes ce que tu veux de ma conversation, tu en déduis ce que tu veux. Et c'est le propre de chaque discussion humaine.
Et je suppose que l'on capte d'une conversation une donnée en fonction du contexte dans lequel on est au moment où l'on discute. Et que, dans un autre contexte, on capterait cette même conversation sous un angle différent.
Il me semble que c'est naturel. Moi, dans tous les cas, c'est comme ça que je suis.
Et donc, par rapport à mon état d'esprit d'hier, et du contexte dans lequel j'étais, par rapport à ce que je venais d'entendre, de lire dans les médias, de discuter avec certaines personnes, j'ai répondu ce que j'ai capté de la réflexion d'Ecotone.
Sans penser à quelqu'un d'autre sur le Forum. Juste par rapport à mon état d'esprit du moment.
Si donc, reproches-tu peux me faire, c'est de n'avoir réagit que par rapport à mon contexte.
Maintenant, tu fais comme tu veux, tu prends mes interventions comme tu le souhaites, je ne peux pas dire grand chose de plus : si ce n'est ce que je te dis depuis le début, je ne pensais pas à toi ni même à notre conversation, et je n'ai donc pas à retirer quoique ce soit de ce que j'ai dit plus haut.
Oui, je le pense et le pensais, au-delà de droite et de gauche, ou du centre, certains refusent de voir des personnes changer politiquement. Et que si on estrapole cela peut vouloir dire que ce changement elles pourraient le refuser religieusement.
J'aurais pu prendre comme je te l'ai dit un autre changement : époux, orientation sexuelle ou je ne sais quoi d'autre.
Il se trouve que d'après ma propre expérience : je n'ai pas le réflexe de penser changer d'orientation sexuelle (ça ne m'est jamais arrivé), changer de conjoint (ça ne m'est pas arrivé non plus) et que j'ai pensé changé de religion parce que j'ai vécu ce changement et que j'ai aussi connu l'opposition par rapport à ce choix.
Donc oui, il m'arrive d'avoir une sensibilité particulière par rapport à la condition féminine dans le monde, ayant souffert de ça ; il m'arrive d'avoir une lecture particulière de la notion de changement, ayant souffert de ça. Donc oui, je réponds souvent par rapport à ma sensibilité.
Comme je suppose que tu réponds par rapport à ta sensibilité, comme je suppose que Aissachris répond par rapport à sa sensibilité, ou que Rabasse du Sud le fait ou que n'importe quel intervenant le fait.
Peut-être aussi suis-je la seule à répondre par rapport à ma sensibilité, mais peut-on me reprocher cela ? Possible. J'accepte le reproche. Mais je ne suis pas prête de changer, peut-être faut-il simplement me laisser le temps de murir, d'encaisser les coups que j'ai pris...
Après peut-être que d'ici deux ou trois ans, peut-être plus peut-être moins, je serais comme toi ou d'autre : je saurais répondre en dépassant mes sensibilités.
Donc si excuse je te dois de répondre en fonction de mes sensibilités : je le fais volontiers, je m'excuse.
D'ailleurs j'en profite pour le faire à tou(te)s les forumeurs. Je suis navrée, quand je vous réponds, je le fais par rapport à mes sensibilités particulières, par rapport à ma modeste expérience.
Pour en revenir à ce que tu dis sur la politique ici.
Je n'ai absolument rien contre tes positions politiques et je ne t'ai fait aucun reproche là-dessus.
D'ailleurs je ne ferais jamais aucun reproche à quelqu'un sur ses positions politiques.
J'aurais pu dire à Ecotone : ce n'est pas normal de voter pour Besancenot.
Elle le fait, je respecte, je comprends, j'aime bien.
Même si ce n'est pas moi qui déposerais dans une urne un bulletin de vote Besancenot.
Et pourtant Ecotone sait toute l'amitié, le respect, l'admiration et l'amour même que j'ai pour elle.
Peut-être suis-je plus inspirée par la gauche que par la droite.
Dans tous les cas en ce qui concerne la Droite, je préfère celle de Bayrou que celle de Sarkozy.
Mais, je t'avoue que je suis ravie que Sarkozy fait (enfin) une politique de Droite.
Ainsi les français arrêteront (je l'espère) de dire que la Droite et la Gauche c'est la même chose.
Car même si cela peut l'être sur certains points économiques, sur certaines visions du monde, sur certaines visions européennes, cela ne l'est pas dans les motivations, dans leur rapport à la société, etc.
Et je suis donc ravie que dans notre malheur d'avoir la Droite au pouvoir (je considère cela comme un malheur pour la France la Droite de Sarkozy au pouvoir, et cela ne veut pas dire que je ne respecte pas et ne comprends pas les motivations de ceux qui ont voté pour elle), nous allons enfin comprendre et voir ce qu'est la Droite réellement.
Car, jusqu'à maintenant, la Droite gouvernait plutôt au Centre (de De Gaulle à Chirac) avec quelques variantes.
Et la Gauche (de Mitterrand et de Jospin premier ministre) gouvernait également au Centre avec quelques variantes.
Quant à Besancenot, je n'adhère pas à cet homme.
Je n'adhère pas au communisme, ni au parti d'extrême gauche, parce que je n'y crois pas.
Et que pour moi, l'extrême gauche présente la même dangerosité que l'extrême droite.
Et cela depuis que j'ai vu ce que l'extrême gauche à fait de la Martinique. Et aussi quand je vois la complaisance que l'extrême gauche a avec l'islamisme, son antisémitisme latant même si non revendiqué (comme pour le FN), son anti-américanisme que j'estime primaire.
Je peux me tromper dans ce que j'en ressens de cet extrême gauche, mais c'est comme cela que je la perçois.
Et cela ne veut pas dire que je perçois les gens qui votent pour l'extrême gauche comme des islamistes, des antisémites, des anti-américains primaire...
Je serais plutôt socialiste voir centriste et pragmatique, dans mes votes. Même si je ne me reconnais pas dans ces partis non plus.
Je pense que nous n'avons pas non plus les moyens financiers de nos prétentions humanistes. Et pourtant, j'aurais aimé que nous nous en donnons les moyens.
Je pense donc que Bayrou comme homme de Droite aurait été un bien moindre mal que Sarkozy.
Je ne pense pas que Royal aurait été à la hauteur, même si j'aurais aimé qu'elle gagne.
Mais je pense qu'une Guigou (pour femme) ou un Jospin (j'aimais bien moi Jospin) aurait été bien mieux à l'Elysée en tant que socialiste.
Voila. Je pense avoir été claire surtout.
Maintenant à toi de voir si tu essaies de me comprendre et d'entendre ce que je te dis depuis hier ou si tu préfères rester avec l'a priori que tu as me concernant et ta compréhension des choses depuis hier.
Amicalement.