Alors que Fadela Amara doit présenter son fameux plan Banlieue le 22 janvier, l'interview de sa ministre de tutelle révèle des divergences. La ministre du Logement et de la Ville affirme au journal La Croix (de lundi) "ne pas croire en un plan banlieue mais en une autre politique de la ville".
"Je crois en la réponse beaucoup plus globale d'une nouvelle politique de la ville", poursuit-elle, estimant qu'"on ne résoudra pas les problèmes des quartiers par un énième plan qui se résumerait à leur donner encore plus de moyens, mais par le désenclavement physique, culturel, psychologique, économique des quartiers, en recréant du lien entre tous les espaces de la ville".
Pour autant, Christine Boutin assure qu'elle accompagnera bien sa collègue à Vaulx-en-Velin dans le Rhône le 22 janvier, si la date est confirmée, pour la présentation des grandes lignes de son plan Banlieue, officiellement baptisé plan "Egalité des chances". "Il faut reconnaître que (Fadela Amara) a été confrontée à une tâche très difficile, mais je lui ai donné la liberté qu'elle demandait de gérer personnellement ce dossier", rappelle Christine Boutin.
Toutefois, "ce ne sont pas forcément des moyens supplémentaires qui seront nécessaires, mais une meilleure distribution des fonds et l'implication de tous les ministères". "Des milliards d'euros ont été versés depuis plus de 30 ans", insiste-t-elle. "Or, le mode de distribution des aides est devenu beaucoup trop compliqué. Faisons confiance aux élus locaux. Donnons enfin aux maires la maîtrise des choix des dépenses. Il sera nécessaire aussi de revoir la fiscalité locale".
A l'AFP, Christine Boutin a affirmé lundi matin qu'il n'y avait "ni contradiction ni difficultés entre Fadela Amara et moi". "Ma responsabilité est de regarder la Ville dans sa globalité", a ajouté Christine Boutin, selon laquelle "il ne faut pas opposer les quartiers les uns aux autres mais au contraire développer les solidarités humaines"."Les propositions que va faire Fadela Amara ne peuvent que s'intégrer dans cette vision globale de la Ville. La phrase de La Croix est sortie de son contexte", a-t-elle affirmé. Pour la ministre, les programmes de rénovation urbaine ne doivent "pas toucher que les périphéries des villes" mais concerner aussi "les centres anciens où il y a aussi de l'habitat indigne", a-t-elle encore dit, soulignant qu'elle voulait "porter une vision globale de la Ville".
"Je crois en la réponse beaucoup plus globale d'une nouvelle politique de la ville", poursuit-elle, estimant qu'"on ne résoudra pas les problèmes des quartiers par un énième plan qui se résumerait à leur donner encore plus de moyens, mais par le désenclavement physique, culturel, psychologique, économique des quartiers, en recréant du lien entre tous les espaces de la ville".
"Je lui ai donné la liberté qu'elle demandait"
Pour autant, Christine Boutin assure qu'elle accompagnera bien sa collègue à Vaulx-en-Velin dans le Rhône le 22 janvier, si la date est confirmée, pour la présentation des grandes lignes de son plan Banlieue, officiellement baptisé plan "Egalité des chances". "Il faut reconnaître que (Fadela Amara) a été confrontée à une tâche très difficile, mais je lui ai donné la liberté qu'elle demandait de gérer personnellement ce dossier", rappelle Christine Boutin.
Toutefois, "ce ne sont pas forcément des moyens supplémentaires qui seront nécessaires, mais une meilleure distribution des fonds et l'implication de tous les ministères". "Des milliards d'euros ont été versés depuis plus de 30 ans", insiste-t-elle. "Or, le mode de distribution des aides est devenu beaucoup trop compliqué. Faisons confiance aux élus locaux. Donnons enfin aux maires la maîtrise des choix des dépenses. Il sera nécessaire aussi de revoir la fiscalité locale".
"La phrase de La Croix est sortie de son contexte"
A l'AFP, Christine Boutin a affirmé lundi matin qu'il n'y avait "ni contradiction ni difficultés entre Fadela Amara et moi". "Ma responsabilité est de regarder la Ville dans sa globalité", a ajouté Christine Boutin, selon laquelle "il ne faut pas opposer les quartiers les uns aux autres mais au contraire développer les solidarités humaines"."Les propositions que va faire Fadela Amara ne peuvent que s'intégrer dans cette vision globale de la Ville. La phrase de La Croix est sortie de son contexte", a-t-elle affirmé. Pour la ministre, les programmes de rénovation urbaine ne doivent "pas toucher que les périphéries des villes" mais concerner aussi "les centres anciens où il y a aussi de l'habitat indigne", a-t-elle encore dit, soulignant qu'elle voulait "porter une vision globale de la Ville".
Voir aussi Loyer bradé pour les Sénateurs
Crise du logement