Police de proximité

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Message n°1

Police de proximité

Message par admin Dim 3 Fév - 12:43

Comment Sarkozy avait flingué la police de proximité.

Le 3 février 2003, Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur, se rend à Toulouse, ville pilote de la police de Proximité, mise en place par le gouvernement de Lionel Jospin. Cette police avait alors un rôle de répression mais aussi de prévention. Des antennes au cœur des cités permettaient à la population d’échanger autre chose que des contraventions avec les uniformes, comme apprendre à communiquer, restaurer un dialogue par exemple.

Nicolas Sarkozy va en public nettoyer au kärcher cette police « dont le travail n’est pas de jouer au rugby avec les jeunes ». Une petite phrase qu’il a savamment reprise dans sa dernière intervention télévisée la semaine dernière. Une petite phrase qui cache une histoire méconnue, celle d’une trahison que dévoile à Bakchich Jean-Pierre Havrin, un des policiers présents ce jour-là. À la retraite depuis quelques jours, l’ancien directeur départemental de la police de proximité, révèle en exclusivité les dessous de l’affaire.

Voir l'article ci-dessus et la vidéo

Je voulais vous mettre la vidéo de dailymotion mais voilà ce qu'on trouve

Désolée !

admin

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Message n°2

Re: Police de proximité

Message par admin Dim 3 Fév - 12:50

Chut ! Revoilà la police de proximité

... mardi 15 janvier 2008

Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, prévoit de l'expérimenter en Seine-Saint-Denis, cinq ans après sa suppression par Nicolas Sarkozy.

La police « n'est pas là pour organiser des matches de football ou faire des relations publiques. » 29 novembre 2007, le président de la République répond à une interview sur TF1. Il reprend mot pour mot ce qu'il avait dit, le 3 février 2003, à Toulouse, en tant que ministre de l'Intérieur, pour justifier la suppression de la police Jospin de proximité. Que lit-on dans Le Parisien de lundi ? « La Seine-Saint-Denis, explique Michèle Alliot-Marie, doit être le laboratoire d'excellence d'une police qui bénéficie des moyens les plus novateurs, mais qui connaît aussi parfaitement son environnement, ses habitants, ses commerçants... »

LE PROJET

Ne dites plus « police de proximité », dites « unités territoriales de quartiers ». « Ce qui compte, ajoute la ministre de l'Intérieur, ce n'est pas le nom, c'est le contenu. » Ces unités, d'une dizaine de volontaires d'au moins deux ans d'ancienneté, « seront sur le terrain pour faire respecter l'autorité de l'État et la loi, là où il le faut et à l'heure où il le faut. »

Le projet Alliot-Marie prévoit, dès mars, une expérimentation en Seine-Saint-Denis, département qui fut le théâtre des émeutes de l'automne 2005 dont la couverture télé avait donné l'image, à travers le monde, d'une France à feu et à sang. Trente hommes d'abord, puis une centaine, rejoindront notamment des quartiers de Clichy-Montfermeil (le Chêne-Pointu, le Bois-du-Temple et les Bosquets), de Saint-Denis (le Franc-Moisin/Bel-Air) et de La Courneuve (les « 4 000 »).

Il s'agira d'équipes « localisées sur un secteur, formées à l'activité en milieu difficile, assurant une présence permanente, active, visible et dissuasive ». Dans les deux ans, l'opération devrait être étendue à d'autres quartiers chauds : ainsi, 3 500 fonctionnaires expérimentés retrouveraient « leur coeur de métier ».

APPROBATIONS AIGRE-DOUCES.

« Si la raison avait prévalu plus tôt, réagit Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti communiste, spécialement concerné par ces quartiers dits sensibles, beaucoup d'événements auraient certainement été évités. Avoir attendu cinq ans pour reconnaître l'évidence est une faute majeure pour ceux qui se sont autoproclamés les champions de la lutte contre l'insécurité. » « Mieux vaut tard que jamais, ironise la députée socialiste Delphine Batho. Reste à savoir s'il s'agit d'un véritable tournant ou d'une expérimentation cosmétique. »

« En réalité, corrige Patrice Ribeiro, numéro deux du syndicat Synergie, la police de proximité, au sens où l'entendait la gauche, n'a jamais été réellement mise en place. Il s'agit d'un terme fumeux et creux. » Le syndicat Alliance estime, lui, qu'elle ne pourra être instaurée que « si les noyaux durs de délinquants sont préalablement éradiqués ». Mohamed Mechmache, président du collectif AC le feu, ne veut surtout pas « qu'on nous remette sur le terrain de jeunes policiers tout juste sortis de l'école. Cela ne sera pas simple car la confiance n'existe plus, ajoute l'animateur de ce collectif créé après les violences de 2005. Tant que certains policiers continueront à jouer les cow-boys, les autres, qui font leur boulot correctement, seront pénalisés. »

UN AVEU.
Tout le monde l'admet enfin, ou le pense : cinq ans ont été perdus, en effet. Faute d'objectifs clairs et victime de rigidités et de désaccords ministériels, la police de proximité façon Jospin affichait un bilan certes mitigé. Mais la supprimer, au nom d'intérêts politiciens, n'était assurément pas le meilleur moyen de la rendre exemplaire ni d'empêcher les banlieues de flamber.
Michel URVOY.

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Message n°3

Re: Police de proximité

Message par Invité Dim 3 Fév - 12:58

merci Betti, ce fait divers etait a l actu mais peu de medias ont insisté quant a cette stupide autorité sarkosienne.
Un exemple pour Kundalina de la politique de nico, que faire, que dire, que publier sur nico qui ne soit pas tristement con?.... Vous avez les actes d un petit facho en puissance, parachuté ministre de l interieur quand il ne connait rien de rien du travail des flics, qu il a parlé un langage de rue pour que ces cons de fonctionnaires le venerent, pour qu un bilan truqué aux chiffres ne le maquille en type compétant, con petant, lui, le con.....

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