LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

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    souffrance au travail

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    souffrance au travail Empty souffrance au travail

    Message par bye Jeu 2 Oct - 6:16

    Un cadre de l'équipe de Direction de St Alban a fait une tentative de suicide sur le site (prise de médicaments et ouverture des veines) après avoir envoyé à tous les agents du site un email sans ambiguïté :
    > "Rebellez-vous ! Sinon le grand foutage de gueule continuera. Croyez en vous. Vous méritez mieux. Moi je n'ai plus la force. Je ne supporte plus qu'on ne nous tolère aucune faiblesse par ceux qui s'en permette tant sans aucune culpabilité. Assez d'être le mauvais objet."
    > Nous avons rencontré la Direction du site ainsi que Bret de la DPN. Un CHSCT extraordinaire s'est tenu.
    > La Direction porte l'entière responsabilité de cette situation. La CGT l'a alerté depuis plus de 18 mois, le personnel a fait grève en juin 2007 pour dénoncer la souffrance au travail. La médecine du travail a également attiré l'attention au travers du rapport des médecins au CE.
    > Une réunion du personnel est programmée demain matin.
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par Manumax Jeu 2 Oct - 18:03

    J'ai entendu parler du problème au travail, ce serait la compétition à outrance qui déboucherait sur la dépression des gens au travail mis trop sous-pression pour la rentabilité, le profit et la concurrence.

    La suite logique du marché mondialisé.
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par bye Jeu 2 Oct - 18:19

    oui, et cette tension est de plus en plus présente dans la plupart des professions: c'est la compétition à outrance, mais c'est également une manière de manager.
    Il s'agit de priver au maximum, le salarié de temps de pause, de moments où il puisse réfléchir..sur sa condition, notamment.
    C'est une technique qui consiste à " sonner " le travailleur, à le décerveler.
    Et l'on s'étonnera du nombre croissant de salarié(e)s consommant des médicaments , des calmants pour tenir au travail, mais également pour pouvoir dormir un peu mieux.

    Les cadres vivent celà également au quotidien, mais sont aussi des agents de la Direction, et doivent donc répercuter les ordres, consignes d'intensification des cadences auprès des employés.
    Ils sont donc doublement exposés, et en plus doivent adhérer au projet d'entreprise, que celà leur plaise ou non.
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par bye Lun 23 Fév - 14:23

    Fondation Copernic
    Pour remettre à l'endroit ce que le capitalisme met à l'envers


    Travailler tue en toute impunité : pour
    combien de temps encore ?


    Le constat est sans appel : le travail rend malade et tue tous secteurs et toutes catégories professionnelles confondues. Le nombre officiel des maladies professionnelles reconnues a explosé : 13 658 en 1996, 52979 en 2005. Le nombre
    d’accidents du travail graves et mortels reste très élevé : 537 décès en 2006, soit 13% de plus en un an. Ces chiffres officiels sont – on le sait – grandement sous-estimés en raison notamment d’une importante sous-déclaration. Les suicides directement liés au travail sont estimés à 400 par an, pour la plupart non reconnus comme accidents du travail. Plusieurs millions de salariés sont exposés, sans aucune protection, à des produits connus pour être cancérogènes,
    mutagènes ou toxiques pour la reproduction, contribuant ainsi grandement aux inégalités sociales face au cancer : un ouvrier a dix fois plus de risque de mourir du cancer avant 65 ans qu’un cadre supérieur.

    Cette situation ne tombe pas du ciel : elle est
    le résultat de politiques d’entreprises, tant privées que publiques, pour lesquelles les coûts sociaux doivent être toujours plus compressés. Ces politiques ont privilégié et généralisé la sous-traitance, et intensifié le travail comme jamais depuis de nombreuses décennies. Et l’inspection du travail comme la médecine du travail n’ont toujours pas les moyens d’assurer leurs missions.

    La lutte opiniâtre des victimes, de leurs associations et syndicats a permis des avancées, mais la course au profit sans entrave sème toujours la maladie et la mort.
    Alors que le simple voleur de sac à main est condamné à 6 mois de prison ferme devant le moindre tribunal correctionnel en comparution immédiate, l’employeur coupable d’homicide dit involontaire à l’égard de son salarié, après des années d’instruction, est condamné - quand il est déclaré coupable - à quelques mois de prison avec sursis.

    La mise en danger délibéré d’autrui par des choix de politique économique bénéficie dans ce pays d’une incroyable mansuétude. Les employeurs ne sont pas considérés comme de véritables délinquants. Trop souvent les procédures relatives à des accidents mortels du travail sont classées sans suite. Trop souvent les condamnations – lorsqu’elles interviennent - ne touchent que les employeurs en bout de chaîne de sous-traitance et sont symboliques. Les
    grands donneurs d’ordre y compris l’Etat, dont la responsabilité dans l’organisation du travail est pourtant essentielle, ne sont qu’exceptionnellement concernés et les indemnisations largement insuffisantes.

    L’amiante est emblématique de ce que nous dénonçons : alors que le risque est connu depuis des décennies, que des milliers de personnes ont perdu leur vie et vont la perdre dans les prochaines années du fait de l’incurie manifeste des entreprises concernées, voire de leurs choix délibérés, Justice n’est toujours pas faite.
    L’inégalité des armes entre le salarié et son employeur est patente et scandaleusement disproportionnée : l’égalité devant la loi est devenue une pure fiction.
    Cette injustice se nourrit du silence collectif.

    Les soussigné-e-s entendent dénoncer ici et maintenant cette situation inadmissible et intolérable.
    Ils et elles exigent que la délinquance patronale soit enfin sanctionnée : la loi pénale doit être pleinement appliquée aux
    employeurs.

    Ils et elles exigent que des moyens humains et financiers soient dégagés pour que la justice puisse réellement faire son
    travail.

    Aucune amélioration de la santé et de la sécurité au travail n’est possible tant que la justice fonctionne à deux vitesses.

    Aucune avancée n’est possible tant que les donneurs d’ordre pourront s’abriter derrière les règles du droit commercial pour
    s’exonérer de leurs responsabilités.

    Tous et toutes ensemble nous disons : ça suffit !
    Et nous agirons pour que cela cesse.

    bye
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par bye Lun 2 Mar - 7:29


    Travailler plus pour devenir bête



    Jeudi 26 février, 20h17 LeMonde.fr


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    Le travail intensif peut altérer les capacités mentales.
    C'est à cette conclusion qu'aboutit une étude, parue dans la livraison du mois
    de mars de The American Journal of Epidemiology. Le phénomène est d'autant plus préoccupant que le sur-travail est monnaie courante. 'Les longues plages horaires sont communes dans le monde entier ; dans les Etats membres de l'Union européenne, entre 12 % et 17 % des actifs ont
    effectué des heures supplémentaires en 2001', rappellent les auteurs de l'étude.
    Lire la suite l'article
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par bye Jeu 19 Nov - 18:19



    Suicide d'un salarié travaillant au CE d'EDF-GDF-Suez, géré par la CGT
    (AFP) – Il y a 17 heures
    PARIS — Un salarié du Comité d'entreprise des Industries électriques et gazières (rassemblant EDF, GDF-Suez..), où la CGT exerce une position dominante, s'est suicidé début novembre, évoquant dans un courriel des problèmes liés à son travail, a-t-on appris mercredi de sources syndicales.
    Le salarié âgé d'une cinquantaine d'années, qui travaillait à la Caisse centrale des activités sociales (CCAS) des IEG (équivalente d'un CE et chargée par exemple des activités culturelles et sportives, des séjours vacances, etc.), s'est pendu le 6 novembre dans son jardin dans l'Yonne, après avoir fait part d'un harcèlement moral de la part d'un supérieur hiérarchique.
    Dans un communiqué envoyé aux salariés et dont l'AFP a eu copie, la présidente de la CCAS, Evelyne Valentin, explique que le dernier message du salarié "mettait en avant les conditions de son activité professionnelle".
    Selon le courriel, cité mercredi par Libération, le salarié a évoqué un responsable hiérarchique qui le "dénigre" et le "harcèle moralement régulièrement". "Je ne retrouve plus nos valeurs avec ce genre d'individus. Je n'en peux plus, je suis à bout, c'est la raison pour laquelle je préfère m'effacer", ajoute le salarié.
    La CCAS qui emploie 3.000 personnes, est administrée uniquement par les syndicats. La CGT, majoritaire au conseil d'administration, n'a pas souhaité répondre à l'AFP.
    Selon d'autres sources syndicales préférant rester anonymes, la famille du salarié a décidé de porter plainte.
    Sans faire forcément de lien avec le suicide, un responsable syndical évoque "latranformation du CE, en cours depuis longtemps, qui destabilise la relation hiérarchique et qui inquiète tous les salariés dans le CE".
    Selon lui, la CCAS est en train de "bousculer l'organisation ancienne", avec "la création d'une ligne hiérarchique unique", et des "mutualisations, modifications de lieux de travail, mobilités fonctionnelles".
    "Tout est transformé, les gens sont déplacés, et perdent leur collectif de travail. C'est compliqué à vivre", ajoute-t-il.
    Dans son communiqué, la présidente de la CCAS a demandé "à la direction générale de prendre toutes les mesures pour mettre en oeuvre une enquête interne", et de "tout mettre en oeuvre pour que soient pris en compte (...) les inquiétudes qui peuvent s?exprimer dans le personnel des activités sociales".

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    Message par Rabasse du sud Jeu 19 Nov - 22:13

    souffrance au travail Souffrance-au-travail_1536_w300
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par bye Lun 15 Mar - 21:22

    Emission intéressante de Gérard Filoche, inspecteur du travail
    sur la souffrance au travail.



    http://www.ligue31.org/debats-didees/cercle-condorcet
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par Ego autem semper Mar 16 Mar - 15:42

    Un sujet tabou

    Il n'est plus tabou, parler des risques psychosociaux, dans les entreprises.

    Dans la dernière réunion CHSCT de l'entreprise où je travail, le sujet figurait à l'ordre du jour.

    Il y a pourtant la vision des administrateurs, qui font coïncider le budget alloué aux conditions de travail avec le phénomène.

    Les conditions de travail en général se dégradent, c'est le constat établie sur la base des chiffres des TMS et du nombre de Maladies Professionnelles qu'augmente de manière alarmante.

    Laurent GARROUSTE, inspecteur du travail, présente un sujet dans lequel il est constaté que "le travail tue" dans le numéro 67 de la revu SANTE & TRAVAIL.

    Je cite:

    "Entre 1996 et 2005, une explosion des maladies professionnelles, passées de 13500 à 53000, avec notamment les troubles musculo-squelettiques et les affections liées à l'amiante"

    Monsieur Laurent GARROUSTE, de par son rôle reste bien placé pour traiter le sujet; et je vais juste ajouter qu'il parle de "délinquance patronale" en matière de santé et sécurité.

    Je laisse un lien pour les personnes qui voudrons approfondir, c'est celui de La fondation COPERNIC : www.fondation-copernic.org

    Quand nous allons au travail c'est pour obtenir un salaire dans des conditions descentes; ensuite pouvoir partager le maigre revenu avec nos familles, vu qu'il y a plus de 20% prélevé, par diverses organisations, nous devons exiger au but pouvoir profiter au but vers les soixante ans du reste de notre vie, avec un revenu descente aussi. Nous n'allons pas au travail pour perdre la santé, perdre un membre, ni perdre la vie.

    Sur un cinquième de notre salaire, il doit y avoir des mécanismes de contrôle, une législation sur les conditions de travail, qui doivent être plus que du papier noirci par l'encre. Mais des règles, qu'il faut respecter. L'augmentation des TMS et des maladies professionnelles peuvent si besoin est, que les conditions de travail vont de mal en pire.

    L'expérience me le montre au quotidien, là où il est possible de supprimer de machines et utiliser la force musculaire, le patronat n'excite pas à le faire, et dans un pays dit industrialisé. Le but étant de réduire au maximum les coûts de production, de maintenance, d'entretien des engin.
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    Message par bye Mar 16 Mar - 16:25

    oui, cher Grammophone, les conditions de travail s'aggravent régulièrement.
    Ce système infernal abîme les travailleurs; c'est une spirale affreuse qui broie les organismes, la santé mentale, le moral,..Encore une tentative de suicide chez France télécom aujourd'hui!
    Dans beaucoup d'administrations, les salarié(e)s sont dépendant(e)s de médicaments, d'anxylotiques,..
    On voudrait abrutir complètement la société que l'on ne s'y prendrait pas autrement: à la sortie des bureaux, ateliers, ( après avoir passé plusieurs heures dans les transports ), la télé..Quelle condition inhumaine!
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    Message par bye Lun 5 Avr - 20:33

    http://www.humanite.fr/2010-03-29_Politique-_-Social-Economie_Soigner-le-travail-une-affaire-politique



    L’Humanité le 29/03/2010

    75 % C’est le pourcentage de salariés qui ne disposent ni de CE ni de CHSCT



    [b]

    [b]Soigner le travail, une affaire politique


    Face à l’explosion des souffrances au travail, et devant le déni du patronat, les élus du personnel misent sur l’intervention du législateur, comme l’a montré un débat au Salon des CE.

    « On est les esclaves des temps modernes. On travaille dans des zones de non-droits. Tous les jours, le droit du travail est bafoué », lance Cyril, délégué du personnel et responsable du comité d’entreprise dans une société de services informatiques (SSII), évoquant les humiliations subies au quotidien, les licenciements qui tombent sur les salariés « restés trop longtemps en arrêt de travail », la médecine du travail qui « n’existe pas ». « Les suicides dans les SSII, on n’en parle pas », lâche-t-il, ému. À France Télécom, les suicides, « ça continue. Onze depuis le début de l’année », enchaîne un autre intervenant. C’était il y a quelques jours, lors d’un débat sur les risques psychosociaux, organisé par le Salon des CE à Paris. Dans la salle, des élus de CE et de comités d’hygiène et de sécurité (CHSCT). À la tribune, un expert du cabinet Secafi, deux dirigeants syndicaux, Bernard Van Craeynest, de la CGC, Jean-François Naton, de la CGT, une députée, Marisol Touraine (PS). Deux heures d’échanges, qui confirment d’abord que la crise du travail continue ses ravages. Mais, plus que sur les causes du mal, facilement identifiées (au premier rang : des organisations du travail déshumanisantes), la discussion porte sur les moyens de l’endiguer.

    une mission d’information parlementaire

    En quelques mois, le sujet a pris, en effet, une nouvelle dimension. Sous la pression des événements, la majorité de l’Assemblée a accepté de créer une mission d’information parlementaire sur les souffrances au travail. Présidée par Marisol Touraine, mais avec un député UMP pour rapporteur, elle doit rendre ses conclusions en juin. Elle pourrait déboucher sur une loi mais le principe n’en est pas acquis, et encore moins le contenu. « Pour certains, le sujet relève de la vie interne de l’entreprise, le législateur n’a pas à y entrer », note Marisol Touraine. Les responsables syndicaux saluent néanmoins l’initiative. « On n’a pas seulement besoin de négociation d’entreprise », dit Bernard Van Craeynest, qui plaide d’autant plus pour « une reprise en main du législateur » qu’« on est face à des décideurs (patronaux – NDLR) qui sont dans la négation complète du problème ».

    Le législateur doit « nous aider à ce que l’ensemble du monde du travail ait les mêmes droits », souligne Jean-François Naton, après avoir rappelé que trois salariés sur quatre (PME, TPE) ne disposent d’aucun lieu de dialogue social – ni CE, ni CHSCT – pour exprimer ces problèmes. L’idée est avancée de mettre en place une nouvelle instance, des commissions à l’échelle de bassins d’emploi, pour ces petites entreprises. L’intervention du politique est aussi réclamée pour la médecine du travail, en premier lieu pour la soustraire à l’influence du patronat. Marisol Touraine ajoute à ces sujets celui de la « participation des salariés dans les instances décisionnelles des entreprises ».

    Toutefois, sans attendre de nouvelles lois, beaucoup peut être fait pour imposer le respect des textes existants, qui, signale Martin Richer, de Secafi, soumettent les entreprises à une « obligation de résultats » en matière de santé, de sécurité des salariés. De ce point de vue, les récentes décisions de justice condamnant des entreprises pour « faute inexcusable » après le suicide de salariés donnent à espérer. Enfin, Jean-François Naton souligne la responsabilité propre du syndicalisme, appelé, dit-il, à se « transformer en profondeur » pour « en revenir à ses fondamentaux », en l’occurrence « la transformation des situations de travail ».

    Yves Housson

    « Mettre le travail au centre du village »

    Face aux restructurations, sources de traumatismes, les élus au CE peuvent exiger la prise en compte de la santé des salariés, souligne le cabinet Secafi.

    La crise initiée en 2007-2008 a un « impact majeur » sur les risques psychosociaux a indiqué, lors du débat au Salon des CE, Martin Richer, le directeur général de Secafi, cabinet d’expertise pour les comités d’entreprise, qui n’a conduit pas moins de 200 missions sur ce sujet en 2009. Une année marquée par quelque 2200 « plans sociaux », 16000 faillites, nombre de fusions, dans le privé comme dans le public, à l’instar de celle qui a donné naissance à Pôle emploi. À la clé, des restructurations se soldant très souvent par de véritables « traumatismes » pour les salariés, tant il est vrai qu’« un processus de changement mené dans la violence » ne peut qu’engendrer des souffrances. Pas de fatalité pour autant : le pire peut être évité si, « dès le début, est intégrée dans le processus la volonté de préserver la santé des salariés », observe Martin Richer. Les textes législatifs existants offrent à cet égard des moyens d’agir aux élus de CE et de CHSCT, fait valoir l’expert, mentionnant notamment « une obligation légale de prévenir les risques psychosociaux en cas de restructuration ». Plus généralement, s’agissant des souffrances au travail, « toute la problématique » est, pour les salariés, de « reprendre le pouvoir de dire », de gagner des « lieux d’échanges, entre eux et avec la hiérarchie », pour dire « ce qui fait mal » et proposer des changements. Il s’agit en substance de « remettre le travail au centre du village », propose l’expert. Pour changer la donne en la matière, il invite les élus du personnel à s’emparer des « leviers » d’ores et déjà à leur disposition. Sachant combien « l’incertitude de l’avenir » peut être source de stress, ils peuvent demander à ce que soit explicitée en CE la stratégie de l’entreprise, la mettre en question, lui opposer des alternatives. Au niveau du CHSCT, en cas de « risque grave » pour la santé, la sécurité, une expertise peut être déclenchée.

    Y. H.
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    Message par bye Ven 9 Avr - 19:46

    http://www.elunet.org/spip.php?article13911


    Un juge est désigné pour enquêter sur les suicides chez France Télécom

    vendredi 9 avril 2010

    Entendu]http://www.france-info.com/france-justice-police-2010-04-08-un-juge-va-enqueter-sur-les-suicides-chez-france-telecom-427685-9-11.html]Entendu sur France info ce matin[/url]...

    Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour harcèlement moral et mise en danger de la vie d’autrui suite aux 35 suicides chez France Télécom. C’est le syndicat]http://www.sudptt.org/article.php3?id_article=99329]syndicat Sud PTT qui a porté plainte.

    Un juge d’instruction sera donc désigné pour enquêter sur l’organisation du travail.

    Cette enquête est une grande première : elle ne visera pas des dysfonctionnements ou des négligences, mais l’organisation du travail dans son ensemble. C’est le système de management qui sera étudié. Un système basé, selon ses détracteurs, sur le stress et qui aurait créé du harcèlement, entraînant dépressions et suicides.

    Cette instruction est ouverte sur la base d’un rapport d’une inspectrice du travail. Ce document de 82 pages, que France Info s’est procuré, est accablant : l’inspectrice rapporte comment les responsables de France Télécom se sont fixés pour objectif le départ de 22.00 personnes du groupe, et quelles pressions le personnel a ensuite enduré. Elle rappelle surtout les dizaines d’alertes venues des médecins du travail, des messages alarmistes sur la santé mentale d’une partie des salariés. Des signaux jamais pris en compte.

    Le syndicat Sud avait porté plainte il y a quelques mois contre l’ancien PDG Didier Lombard et deux des plus hauts responsables de l’entreprise, en particulier pour harcèlement moral et mise en danger de la vie d’autrui. Son avocat, Me Jean-Paul Teissonnière, estime que ce dossier fait surgir une nouvelle forme de délinquance, à base de stress et de harcèlement.

    Sud PTT :
    Le parquet de Paris engage un réquisitoire introductif. Il va donc nommer un juge d’instruction pour la plainte au pénal de la fédération SUD contre la direction de France Télécom. Cette plainte, déposée le 14 décembre 2009, mettait en cause le rôle pathogène des organisations du travail et des formes de management à France Télécom-Orange.
    Elle s’inscrit en complément du procès-verbal transmis au parquet par l’inspection du travail de Paris pour » visant France[/size]
    moralharcèlement » et « d’autruiviede ladangerenmise« Télécom en tant que personne morale ainsi que trois de ses dirigeants : l’ancien Pdg Didier Lombard, l‘ancien directeur exécutif Louis-Pierre Wenes, et le Drh Olivier Barberot.
    Au nom des exigences de rentabilité financière et au mépris des nombreuses alertes faites les syndicats, les instances représentatives du personnel, les élu-e-s, les médecins du travail, sur les risques psychosociaux dans l’entreprise, la direction de ce groupe industriel du CAC 40 a gravement mis en danger la vie de ses salarié-es. Cette politique a pro- duit son lot d’états dépressifs, de tentatives de suicides, et de suicides, avec une situation de crise particulièrement mise sous le feu médiatique pendant l’été 2009.
    Cette décision du parquet de Paris d’ouvrir une instruction judiciaire constitue une première avancée vers un procès qui alimentera le débat public. Pour la fédération SUD, il faut que la responsabilité pénale des employeurs soit clairement engagée en ce qui concerne les risques psycho-sociaux et « la délinquance » des organisations du travail pathogènes.
    A France Télécom, à Renault, à Pôle Emploi ou ailleurs, tous les salarié-es doivent pouvoir bénéficier de protections contre les risques psychosociaux ! Il faut que les organisations et conditions de travail, formes de management qui ont produit de tels dégâts puissent être remises en cause.
    SUD-PTT et l’union syndicale Solidaires organise une conférence de presse vendredi 9 avril
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    Message par bye Sam 24 Juil - 11:15

    Plan Santé au travail 2: l'Etat va investir 30 millions d'euros par an



    PARIS, 23 juil 2010 (AFP) -
    L'Etat a prévu d'investir 30 millions d'euros par an entre 2010 et 2013 pour améliorer la santé au travail via un plan pluriannuel, a-t-on appris vendredi sur le site internet du ministère du Travail.


    Ce deuxième plan Santé au travail a pris le relais, le 12 juillet dernier, du plan 2005-2009.
    Ces 30 millions d'euros annuels regroupent les subventions versées à l'Anses (agence de sécurité sanitaire), à l'Anact (conditions de travail) et des crédits aux services de l'administration du travail.
    "Des progrès indéniables ont été accomplis en matière de santé et de sécurité au travail au cours de ces dix dernières années" mais "il ne faut pas relâcher notre effort", indique le ministère du Travail en préambule du plan.
    Le nombre d'accidents du travail stagne "à un niveau trop élevé d'environ 700.000 par an" et les maladies professionnelles sont en augmentation constante (plus de 45.000 en 2008).
    Le ministre du Travail Eric Woerth avait indiqué en mai dernier qu'il souhaitait stabiliser le nombre de maladies professionnelles d'ici 2014 et réduire de 25% le nombre d'accidents du travail dès 2012.
    Le nouveau plan Santé au travail entend notamment "développer les actions de prévention des risques professionnels". Outre le risque chimique (pouvant provoquer des cancers), les troubles musculo-squelettiques (qui représentaient plus de 80% des maladies professionnelles en 2008) et les risques émergents (nanotechnologies et risques biologiques), sont visés les risques psycho-sociaux.
    Le gouvernement veut inciter à des négociations sur le stress dans les entreprises de moins de 1.000 salariés et dans le secteur public.
    Parmi les secteurs prioritaires pour la prévention des risques figurent le bâtiment, le secteur agricole ainsi que les services à la personne, en développement et où la pénibilité physique et morale est importante.
    Le plan souligne aussi que "le cadre juridique actuel n'assure pas une protection suffisante de certaines catégories de salariés qui connaissent une suraccidentabilité au travail" et envers lesquelles agir: seniors, nouveaux embauchés, précaires, saisonniers notamment.
    Le ministère note en outre la nécessité de "lutter contre l'externalisation des risques par le biais de la sous-traitance en cascade", en améliorant réglementation et contrôle.
    Il veut aussi renforcer l'accompagnement des entreprises, notamment celles de moins de 50 salariés.
    Le plan s'appuiera "sur la réforme des services de santé au travail pour rénover le pilotage de la santé au travail". La réforme fera l'objet d'un projet de loi déposé au Parlement cette année, réaffirme le plan.
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    Message par bye Jeu 23 Déc - 8:27

    http://www.leparisien.fr/orleans-45000/suicide-a-la-centrale-de-chinon-la-maladie-professionnelle-confirmee-15-12-2010-1193407.php
    Suicide à la centrale de Chinon : la maladie professionnelle confirmée
    15.12.2010, 18h46



    La cour d'appel d'Orléans a estimé mercredi que le suicide en 2004 d'un technicien de la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire) était bien consécutif à une "maladie professionnelle", ce que contestait EDF.
    La cour d'appel confirme ainsi un jugement du tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Tours rendu en 2009, qui avait établi un "lien direct et essentiel" entre le suicide de Dominique Peutevynck, qui s'était jeté sous un train à l'âge de 49 ans, et ses conditions de travail.


    Lors d'une audience fin octobre, EDF avait plaidé que ce suicide pouvait être lié à divers facteurs, notamment la vie personnelle du salarié. A l'époque où il a mis fin à ses jours, Dominique Peutevynck traversait une période difficile sur le plan personnel, avec notamment une récente séparation conjugale, un différend avec un de ses fils, et une opération lourde à l'oeil, selon EDF.
    Mais dans son arrêt rendu mercredi, la cour d'appel a confirmé le jugement précédent, qui s'appuyait en grande partie sur un rapport du médecin du travail remis en décembre 2004. Ce dernier relevait que Dominique Peutevynck "rattrapait de très nombreuses opérations techniques mal assurées faute d'acteurs pour faire le travail" à la centrale de Chinon, et qu'il s'était "trouvé débordé par un activisme professionnel nécessaire".
    La cour d'appel d'Orléans a par ailleurs remis au 22 juin l'examen d'un autre volet de cette affaire: un recours introduit par la famille de la victime contre une décision du Tass de Tours, qui avait refusé de reconnaître une "faute inexcusable" de la part d'EDF.


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    Message par bye Lun 14 Fév - 19:12

    LE FIGARO

    La lutte contre le stress gagne les entreprises



    Un an après l'affaire France Télécom et l'obligation de négocier des accords, le gouvernement fera un bilan d'ici à fin mars.



    Après la pression, le bilan. C'est fin mars que Xavier Bertrand, ministre du Travail, présentera devant le Conseil d'orientation des conditions de travail (Coct) le contenu des 230 accords sur les risques psychosociaux conclus par les 1300 entreprises de plus de 1000 salariés avec les syndicats; auxquels s'ajoutent 230 plans d'action de prévention. Il y a un an, en pleine affaire France Télécom, le ministère du Travail exigeait de ces entreprises qu'elles agissent rapidement sur la prévention du stress. «Dans le cas contraire, elles s'exposaient à une sanction inédite en France de médiatisation des résultats de négociation, ­rappelle Philippe Douillet, chef du projet risques psychosociaux à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact). Mais cela n'a pas duré longtemps…».

    230 accords conclus

    À l'époque, la liste des bons et des mauvais élèves n'était restée en ligne sur le site du ministère que le temps d'une petite journée, le 18 février… Quant aux 230 accords conclus, 90 % d'entre eux l'ont été au cours du 1 er semestre 2010, sous la pression du ministère. «Ceci dit, cette action a entraîné un vrai processus de négociation», estime Philippe Douillet.

    Cité en exemple, l'accord conclu chez Danone part du principe que «tout projet de changement d'organisation doit évaluer les impacts humains, ce qui implique de se poser les questions en amont», explique Muriel Pénicaud, directrice générale des RH du géant agroalimentaire. Signé en mars 2010 avec les cinq organisations syndicales, après deux ans et demie de travail, il inclut une forte démarche de prévention. Celle-ci comprend un volet formation du management de proximité, «un élément clé» pour Muriel Pénicaud. Co-auteur du rapport «Bien-être et efficacité» remis en février 2010 au premier ministre, elle observe que les choses ont, depuis, évolué. «De nombreuses entreprises reconnaissent que des décisions managériales ont un impact sur le stress, ce qui était plus rarement le cas il y a un an». Cependant, rares sont encore celles qui ont inscrit le stress dans leur «document unique». Obligatoire depuis 2005, ce document doit identifier et prévenir tout type de risques. «Une démarche complexe sur le volet des risques psychosociaux», explique Valérie Decaux, DRH de la Saur (gestion du réseau d'eau potable, 10.000 salariés en France), qui finalise actuellement ce document. «Toute la difficulté est de répondre aux risques identifiés : le manque d'information, les conditions ergonomiques, mais aussi la reconnaissance du travail, un élément subjectif. »

    Fondatrice du cabinet Artélie Conseil, spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux, Bénédicte Haubold (1) estime que les entreprises font désormais clairement le lien entre risques psychosociaux et performance économique : «Nous le constatons lorsqu'un actionnaire, qui voit sa participation se déprécier, fait appel à nous. » Microsoft France, qui a entamé des négociations avec les syndicats, l'a bien compris. ­Depuis six mois, la société s'est engagée dans une démarche «bien-être et performance». «Une démarche fondamentale pour la rétention des talents et l'attractivité de l'entreprise», explique le DRH, Yves Grandmontagne, évoquant des «salariés heureux et performants». Dernière action en date: la mise en place d'un observatoire de la santé auprès des 1400 collaborateurs du groupe en ­France.

    (1) «Les Risques psychosociaux»,librairie Eyrolles, Éditions d'Organisation
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    Message par bye Mar 26 Avr - 20:51

    France Télécom : un salarié s'est suicidé en s'immolant par le feu

    LEMONDE.FR avec AFP | 26.04.11 | 13h13 •





    Un salarié de France Télécom-Orange âgé de 57 ans s'est suicidé mardi 26 avril au matin en s'immolant par le feu sur le parking de l'agence entreprise de Mérignac, près de Bordeaux, a annoncé la direction du groupe, qui s'est déclarée "bouleversée".



    LA DIRECTION DU GROUPE SE REND SUR PLACE



    Les secours arrivés sur place n'ont pu que constater le décès de ce salarié âgé de 57 ans", a précisé la direction, ajoutant avoir monté une cellule psychologique, et annonçant le déplacement "immédiat" sur les lieux de la directrice exécutive d'Orange France Delphine Ernotte et du directeur des ressources humaines Bruno Metling.

    Sébastien Crozier, responsable syndical sur le site, a indiqué sur i-Télé que "cette personne avait été très affectée par la période de redéploiement, de suppression d'emploi" mise en place par l'ancien directeur du groupe Didier Lombard.

    Il a ajouté que ce salarié "travaillait dans l'entreprise depuis plus de 30 ans", et qu'il avait "exprimé [à ses collègues] sa difficulté à retrouver un équilibre" après cette période de tension sociale.

    France Télécom avait été marqué par une crise sociale d'ampleur après une vague de suicides de salariés entre janvier 2008 et fin 2009, au sein du groupe de quelque 100 000 salariés. Le système de management mis en place à partir de 2004 pour inciter au départ 22 000 salariés en trois ans a notamment été mis en cause.

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    Message par bye Ven 29 Avr - 10:39

    http://www.capital.fr/carriere-management/interviews/les-employeurs-cherchent-a-controler-les-services-de-sante-au-travail-594383

    L'interview Carrière & Management

    Le 28/04/2011 à 20:02 - Mis à jour le 28/04/2011 à 20:07

    "Les employeurs cherchent à contrôler les services de santé au travail"


    Un salarié de France Télécom qui s'immole par le feu, un cadre dirigeant du laboratoire Biogaran qui se jette sous un train… le stress au travail est toujours aussi prégnant dans les entreprises, malgré les accords de prévention initiés par le gouvernement. "La santé des salariés est en danger", alerte le docteur Bernard Salengro, médecin du travail, secrétaire national de la CFE-CGC, qui dénonce le lobbying patronal.



    Capital.fr : En un an, seuls 234 accords de prévention du stress ont été avalisés par le Ministère du Travail. Est-ce un bon début ?



    Bernard Salengro : Ce n'est que de la poudre aux yeux ! D'abord, ces accords sont négociés par chaque entreprise par un comité de pilotage sans impliquer le CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail). Ensuite, le stress n'est toujours pas reconnu comme une maladie professionnelle, comme en Suède ou en Belgique. Chaque année, une soixantaine de suicides sont déclarés en accident du travail, alors qu'au moins trois fois plus de salariés se donnent la mort chaque année. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, l'Hexagone est le troisième pays en Europe où les dépressions liées au travail sont les plus nombreuses. Cela ne changera pas tant qu'il n'y aura pas de contraintes financières sur les entreprises.



    Capital.fr : Les chiffres des accidents du travail ne sont pas plus brillants ?



    Bernard Salengro : Effectivement. La Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) recense 650.000 accidents du travail par an. C'est un mauvais résultat d'autant que le nombre d'emplois industriels naturellement plus exposés diminue. Parallèlement, les maladies professionnelles suivent une courbe ascendante. Plus de 45.000 salariés sont concernés par an, dont plus de la moitié pour des troubles musculo-squelettiques (TMS).



    Capital.fr : Un décret du ministère du Travail prévoit de faire évoluer les critères pour faire reconnaître les pathologies articulaires en maladie professionnelle. Quelle est la position de la CFE-CGC ?


    Bernard Salengro : Nous y sommes totalement opposés car cela risque de réduire artificiellement le nombre de TMS, ce qui entraînerait la fin de la prévention dans les entreprises. Par exemple, un salarié devra prouver qu'il est resté plus de 2h30 par jour les bras en l'air à plus de 60 degrés durant au mois 6 mois pour espèrer voir une pathologie de l'épaule reconnue en maladie professionnelle. En prime, l'Etat est en train de couper les vivre de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), qui met à la disposition des employeurs des experts de la prévention.



    Capital.fr : Pourquoi l'Etat diminue-t-il les moyens des services de santé au travail ?



    Bernard Salengro : Les employeurs exercent un lobbying auprès du gouvernement pour alléger une facture qui menace d'exploser. Les entreprises payent en effet un malus à la Sécurité sociale compris entre 1% et 8% de leur masse salariale en fonction du nombre de pathologies reconnues en maladies professionnelles. Au final, le perdant risque d'être le salarié : en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, il touche 100% de leur salaire net contre seulement 66% lors d'un arrêt maladie classique.



    Capital.fr : La réforme actuelle de la médecine du travail permettra-t-elle d'améliorer la situation ?



    Bernard Salengro : Au contraire, les chefs d'entreprise cherchent à contrôler les services de santé au travail. L'amendement 730 de la réforme des retraites prévoyait de supprimer les médecins spécialisés en les remplaçant par des infirmières ou des ergonomes sous la tutelle des employeurs et d'espacer les visites tous les 4 ans. Heureusement, le Conseil constitutionnel a abrogé ces articles. Mais le Sénat vient de les remettre sur la table. Les députés vont devoir trancher.



    Capital.fr : La position des médecins du travail n'est-elle pas déjà ambigüe ?



    Bernard Salengro : Les grandes entreprises salarient leur propre médecin du travail. Certes pour éviter les pressions éventuelles, le médecin ne peut être licencié sans l'accord des représentants du personnel et de l'inspection du travail, mais le conflit d'intérêts est évident. Quant aux PME, elles passent par des associations inter-entreprises qui fèdèrent plusieurs médecins. Mais leurs liens avec les syndicats patronats sont opaques, et leur gestion financière parfois douteuse.

    Propos recueillis par Sandrine Chauvin

    © Capital.fr

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    Message par CHARPAL Jeu 19 Mai - 12:23

    Dépêche AFP d' aujourd'hui : " La "faute inexcusable" de Renault dans le suicide en 2006 d'un ingénieur du Technocentre à Guyancourt (Yvelines) a été confirmée jeudi par la cour d'appel de Versailles.
    Il s'agit du premier dossier à parvenir à ce stade de la procédure.
    La cour d'appel a dit que Renault avait nécessairement conscience du danger auquel était exposé Antonio B au regard de sa charge de travail", a commenté Me Rachel Saada, l'avocate de la famille du salarié.

    Le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Nanterre avait relevé le 17 décembre 2009 la "faute inexcusable" du constructeur au motif qu'il "aurait dû avoir conscience du danger auquel" son salarié "était exposé dans le cadre de son activité professionnelle".

    L'ingénieur de 39 ans s'était jeté du cinquième étage du bâtiment principal du Technocentre, le 20 octobre 2006. Il s'agissait du premier des trois suicides en quatre mois de salariés du Technocentre, dont deux sur leur lieu de travail."(fin de citation).

    Eh oui, le capitalisme sauvage, la guerre mondiale économique imposée aux peuples tuent ! Et beaucoup plus qu' on ne le pense ! Des statistiques sérieuses existent à ce sujet. Elles sont sidérantes, y compris pour les pays dits développés, surtout si on y ajoute les victimes de la misère galopante engendrée par " le système ".
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par bye Jeu 19 Mai - 17:57

    De partout, les témoignages abondent: les salariés n'en peuvent plus.
    Les troubles musculosquelettiques explosent, le nombre de salariés sous anxylotiques se monte parfois dans certains certains services à plus de 50 % du personnel,..
    Et le capitalisme est incontournable ? Il faut être soi-même sourd et aveugle (au propre comme au figuré ) pour ne pas constater les ravages sur la personne humaine que commet ce système criminel!
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par bye Ven 20 Mai - 5:18


    Un salarié de GDF Suez s'immole par le feu

    INFO FIGARO.FR - Ce cadre de la direction des systèmes d'information à Lyon se trouve actuellement dans un état critique. Il aurait envoyé plusieurs courriers à sa direction pour témoigner de son mal-être.
    C'est par un courrier interne de la directrice des systèmes d'information (DSI) que les cadres de GDF Suez ont appris la nouvelle len début de semaine. Dans ce mail interne dont Le Figaro s'est procuré une copie, Véronique Durand-Charlot annonce, avec «un profond regret», que « l'un des collaborateurs de la DSI à Lyon, Éric.C, a fait une tentative de suicide» le 14 mai dernier.

    D'après des sources internes à l'entreprise, l'homme se serait immolé par le feu à l'intérieur de son véhicule, sur un parking proche de son domicile. Brûlé au troisième degré, il se trouverait actuellement dans le coma. «Il est en soin à l'hopital Edouard Herriot et notre médecin du travail est sur place depuis lundi matin», précise le mail envoyé par la direction. Cette dernière ajoute qu'un soutien psychologique a été mis en place sur les sites de Lyon et de Saint-Ouen. «Des nouvelles régulières sur l'état de santé d'Éric seront communiquées» à ses collègues, ajoute le courrier.

    «Il est trop tôt pour connaître les raisons de son geste», nous indique un porte-parole de GDF Suez. «Cela a a eu lieu en dehors du lieu de travail», a-t-il tenu à repréciser. D'après ce dernier, l'entreprise a toutefois fait une déclaration d'accident du travail à titre conservatoire afin de «permettre à la caisse régionale d'assurance maladie de se saisir du dossier et de faciliter l'accompagnement de la famille».

    Quelques jours après les faits, les collègues d'Eric.C sont pour leur part sûrs que ce passage à l'acte est directement lié à ses conditions de travail. Ce cadre aurait à plusieurs reprises envoyé des mails restés sans réponses à sa hiérarchie dans lesquels il faisait état de son malaise, y compris le jour même de sa tentative de suicide. Une information que GDF Suez ne confirme pas. «Nous ne savons pas pour les courriers», note le porte-parole du groupe. «Il souffrait de cette restructuration violente mise en place depuis la fusion de GDF et de Suez (2008, NDLR)», assure en revanche l'un de ses collègues.

    Réorganisation en profondeur
    Un plan de transformation de la DSI est effectivement en cours depuis mai 2010. Un document interne à l'entreprise, transmis aux salariés par Jean Paul Amoros, directeur adjoint de la DSI, fait notamment état d'un programme de réorganisation de cette branche sur la période 2010-2012. Il se donne, entre autre, pour objectif de «résorber les disparités inutiles et coûteuses pour le groupe», «mutualiser les expertises»et «améliorer la gestion de carrière de la filière SI». Ce même document dresse un bilan clair à fin 2010 : «il reste à achever des chantiers induits par la désimbrication avec EDF et à la fusion avec GDF et Suez qui sur certaines offres de service pèsent encore sur la performance économique».

    Concrètement, cette politique de transformation passerait par la fermeture de certains sites de région, dont celui de Lyon où le salarié travaillait, afin de les centraliser dans la région parisienne. Véronique Durand-Charlot, qui supervise ces changements, confirme dans un magazine de l'entreprise daté de mai 2010 la nécessité «d'optimiser les modes de fonctionnements internes et de proposer une nouvelle organisation plus intégrée, plus efficace».

    Plus inquiétant pour les salariés, ces documents font état d'une possible filialisation des services de la DSI entre 2012 et 2014 qui pourrait amener à une externalisation de ces derniers.

    «Malaise psychologique»
    «C'est un management qui ne tient pas compte de l'humain», confie un cadre de l'entreprise. Yves Ledoux, coordinateur CGT chez GDF Suez évoque plus généralement «le malaise psychologique » qui sévit dans l'ensemble de l'entreprise depuis la fusion de GDF et de Suez en 2008. «La prise de pouvoir de Suez a entraîné des mutations. Les cadres issus de GDF sont passés d'une culture industrielle à une culture financière et il y a pas mal de difficultés», explique le syndicaliste. «GDF Suez a signé un accord au niveau national sur les risques psycho-sociaux mais ils ne sont pas déclinés dans l'entreprise. C'est un accord de façade». En mars dernier, la CFDT se plaignait également du «coût social» de la hausse des bénéfices affichée par le groupe d'énergie en 2010 : «plans sociaux en France, pression sur l'emploi en Hongrie ou en Roumanie, pertes de pouvoir d'achat des salariés du groupe. Ce ne sont pas des mesures de façade qui viendront masquer le manque d'ambition sociale», s'insurgeait-elle.

    Ce jeudi, GDF Suez balaye ses accusations. «Les problèmes psychologiques font partie des préoccupations principales du groupe depuis la fusion», explique le porte-parole. Jusqu'ici seul un suicide de salarié a eu lieu en 2009 mais «n'avait rien à voir avec le travail». Depuis le rapprochement des deux entreprises, «il n'y a eu aucun problème», conclut le porte-parole.


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    CHARPAL


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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par CHARPAL Ven 20 Mai - 19:25

    Les privatisations le FMI adore ! Partout, toujours, dans tous les pays, elles se soldent par des échecs sur tous les plans, y compris humain. Tous les services publics doivent être renationalisés car ils appartiennent à tous les gens qui les ont financés. Dans les mains des spéculateurs et des rentiers, ils ne sont plus que des pompes à fric ! Il faut même créer d' autres services publics. Il est impératif qu' en Europe soient créés de grands services publics de l' eau.
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    souffrance au travail Empty Re: souffrance au travail

    Message par bye Dim 21 Aoû - 21:54

    Nouvelles obligations pour l’employeur concernant la médecine du travail
    http://www.entreprise-business.com/news/nouvelles-obligations-l-employeur-concernant-medecine-travail
    Initiée par la loi du 20 juillet 2011, la réforme de la médecine du travail instaure de nouvelles obligations en matière de représentativité des risques du travail à la charge du chef d’entreprise. L’objectif de ces nouvelles règles est d’améliorer le fonctionnement des services de santé au travail et de renforcer les moyens de la protection dont bénéficient les médecins du travail.
    Parue au Journal Officiel du 24 juillet 2011, cette loi prévoit :
    - Désignation d’un salarié pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels dans l’entreprise.
    L’employeur désignera un ou plusieurs salariés compétents qui bénéficieront d’une formation en matière de santé de travail, pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise. Lorsque le chef d’entreprise ne dispose pas de salariés compétents, il aura la possibilité de faire appel aux instances représentatives du personnel du service de santé interentreprises, à un organisme professionnel, aux services de prévention des caisses de Sécurité sociale ou à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail. Cette nouvelle obligation entrera en vigueur, au plus tard, au 1er juin 2012.
    - Obligation pour l’employeur de répondre aux alertes du médecin du travail relatives à la présence d’un risque pour la santé des salariés.
    Lorsque le professionnel de santé constate un risque pour la santé des travailleurs, il propose par un écrit motivé et circonstancié des mesures bénéfiques à la santé du salarié. En cas de refus de l’employeur d’appliquer les mesures proposées par le médecin du travail, il doit en faire connaître les motifs par écrit. Le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et les délégués du personnel doivent avoir accès à ces éléments. Cette nouvelle obligation est entrée en vigueur depuis le 24 juillet 2011.

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