Par Nestor Elias Ramirez Jimenez (gramophone)
jeudi 6 mais 2010
La société est composée d’un enchevêtrement des faits, des échanges, de cultures, la société dans son hétéroclite définition, mais aussi dans une vision terre à terre de sa complexité nous sommes devant diverses formes de « violence » quelque fois invisible mais d’autant plus mortifère qu’elle provoque des tensions croissantes (cocotte minute)
Une amie de la Belgique, écrivait dans un commentaire, qu’elle admettait des manifestations et leurs raisons. Mais qu’elle s’opposé a toute manifestation de violence ou délinquance.
La place de la violence dans la conception humaine, est présente dans beaucoup d’actes, d’échanges, sauf qu’elle n’est pas nécessairement perçue physiquement, un exemple : Lorsque le fruit du travail pénible, parfois le fruit du travail des enfants de moins de 12 ans, du travail dans des pays du tiers monde sans le respect basique des règles de sécurité et de protection de la santé ; arrive sous forme d’un produit dans nos mains, je doute qu’il ait ici ou là, la moindre insinuation de la souffrance, de la paupérisation de ces mains qu’auraient fait ce produit.
Mon discours risque d’éveiller plus du mépris de la part des lecteurs, que l’envie d’y réfléchir intelligemment à un phénomène croissant. Celui de la paupérisation croissante des sociétés.
Pauvres peuples
Il saurait ridicule voir réducteur, croire que la paupérisation économique, est la seule conséquence du libéralisme, car cela reviens à croire que nous pouvons lancer une pierre vers le haut, sans se soucier des dommages qu'elle risque de causer dans sa chute. La paupérisation économique, implique une paupérisation intellectuelle, je parle ici d’un grand homme parmi d’autres au sujet du comportement humain, le psychologue Abraham Maslow, allez faire un tour sur un moteur de recherche de votre choix en tapant « pyramide des besoins de Maslow »
Du gadget de l’oisiveté à la violence grégaire
La paupérisation intellectuel, ouvre grande la porte de l’animal qu’il y a dans chaque d’entre nous. Lors de certains manifestations (banlieue française, la Grèce), les individus se trouvent fortifiés car l'individualisme, induit par les gadgets de la oisiveté (nouveautés des jeux, applications pour téléphone mobile, jeux pour console) libèrent par la concentration dans les rassemblements, l’esprit grégaire inscrit dans la génétique des mammifères que nous sommes.
Le détonateur
La trahison, est l’élément détonateur, du sentiment grégaire en chaque individu. En fait le dédain effarant avec lequel les banquiers s’empiffrent au nez et barbe du commun des quidams, reste la source ou besoin d’une réponse ; source d'une réaction naturelle ; logique ! Réponse à cette intense violence (dans la concurrence, la délocalisation, les licenciements, les risques psychosociaux, le chômage, etc.) qui ne semblait jusque-là, pas effrayer une classe dirigeante, inerte, indifférente, accoutumé a laisser dans la total impunité, qu’une minorité se libre à la spéculation débridé que nous connaissons déjà lors des faits de 1929.
S’il y a violence, où qu’elle aurait peu prendre racine, les politiques doivent assumer le rôle que le suffrage leur assigne, celui de régulateur, de constructeur des règles de la justice, de égalité qui sont les piliers de harmonie sociale, qui commence à s'effriter aujourd'hui comme symptôme de l’incapacité d’inefficience. Ce qui donne aux électeurs une sensation de méfiance.
Les leaders syndicaux de nous jours sont en train de jouer les pompier, mais je doute que leur bluff dure long temps; non pas que je doute de leur, courage de petit soldat, mais que la magnitude de l'incendie dépasse leur cupidité.
Car bientôt ils vont devoir se rendre compte que le système financier continue à être toujours et encore plus gourmand, dans leur indifférence sotte vis à vis des conséquences.
Merci mon très cher ami Bye pour tes anotations, tes commentaires sont pour moi un moteur et un encouragement!
Dernière édition par gramophone le Jeu 6 Mai - 18:34, édité 2 fois