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    Message par bye Ven 8 Mai - 8:05

    Malaisie: 300
    chiens s'entre-dévorent sur deux îles


    AP | 07.05.2009

    Plus de 300 chiens
    errants abandonnés sur deux îles inhabitées de l'ouest de la Malaisie se sont
    entre-dévorés après avoir survécu pendant des semaines sans nourriture, a
    affirmé jeudi une association locale de défense des animaux.

    Des habitants de Pulau Ketam, village de pêcheurs
    situé sur une autre île au large de l'Etat du Selangor, sur la côte ouest de
    l'archipel, avaient attrapé les chiens le mois dernier et les avaient emmenés
    sur les îles couvertes de mangroves en pensant que les animaux se nourriraient
    en chassant la faune sauvage, ont-ils expliqué. Ils ne supportaient plus que les
    rues soient jonchées de crottes et les enfants parfois mordus.

    Une équipe de la Société de prévention de la
    cruauté envers les animaux du Selangor s'est rendue lundi sur l'île de Pulau
    Selat Kering où elle a trouvé plusieurs chiens émaciés "rassemblés et penchés
    sur quelque chose: ils se repaissaient avidement des restes d'un autre chien",
    selon le communiqué de la SPCA. "Non loin, une chienne affaiblie hurlait alors
    que plusieurs chiens tentaient de la mordre."

    Les bénévoles de l'association ont dans un premier
    temps récupéré deux chiens et laissé de la nourriture pour les autres, selon une
    responsable de la SPCA, Jacinta Johnson. Environ 200 des chiens errants auraient
    survécu. L'association va essayer de porter secours aux autres chiens, s'il en
    reste, sur l'autre île, Pulau Tengah.

    Les militants de la SPCA ont persuadé les
    villageois de Pulau Ketam de ne plus abandonner ainsi des chiens errants et
    envisagent de lancer une campagne de stérilisation et de déplacement de ces
    animaux pour répondre au problème que pose la population estimée à 2.000 chiens
    errants, a précisé la SPCA.

    Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20090507.FAP0869/malaisie_300_chiens_sentredevorent_sur_deux_iles.html
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    Message par Manumax Ven 8 Mai - 10:17

    On ne peut pas dire qu'on abandonne un chien errant, puisqu'il n'appartient à personne, mais par contre les mettrent en difficulté dans une ile sans rien, c'est pas une bonne solution, ça peut être cruelle.

    La stérilisation est couteuse aussi, une solution aurait été de séparer male et femelle dans des refuges ou des iles séparées où ils seraient nourris.

    Mais ça dépend du contexte de vie de la Malaisie. S'ils ont trop de problème économique, on pourrait juste attrapper les femelles pour les mettre en refuge, et les males vivrent de choses habituelles.
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    Message par bye Dim 10 Mai - 8:31

    Les députés européens
    refusent de limiter les expériences sur les animaux





    Les députés européens ont refusé, mardi
    5 mai, de limiter l’expérimentation scientifique en laboratoire sur les animaux
    et le recours aux primates, pour éviter de compromettre la recherche médicale.
    "Nous voulons tous réduire le nombre de tests sur les animaux. Mais les citoyens
    européens demandent aussi à juste titre les meilleurs traitements médicaux les
    plus efficaces possible", a déclaré le conservateur britannique Neil Parish,
    dont un rapport en ce sens a été approuvé par 540 voix contre 66 et 34
    abstentions.


    Les élus ont ainsi modifié une
    proposition de la Commission prônant la limitation plus stricte de l’usage de
    certains singes. "C’est un compromis entre la nécessité d’assurer que la
    recherche puisse se poursuivre dans l’Union européenne et celle d’améliorer le
    bien-être animal", s’est justifié Neil Parish.


    Les parlementaires se sont en revanche
    prononcés pour l’interdiction de l’utilisation des grands singes – chimpanzés,
    bonobos, gorilles et orangs-outans –, qui sont menacés d’extinction, sauf s’il
    s’agit d’expérimentations ayant pour but la conservation de ces espèces. Mais
    ils ont refusé de restreindre de manière drastique les possibilités
    d’utilisation de primates comme les ouistitis et les macaques, car cela pourrait
    "pénaliser la recherche européenne au profit de ses concurrents américains ou
    asiatiques, moins stricts en termes de bien-être animal".
















    "OBSCÉNITÉ"



    Le Parlement a également rejeté l’idée
    que l’utilisation des primates non humains soit restreinte aux seules maladies à
    la fois "invalidantes et potentiellement mortelles", ce qui "risquerait
    d’entraver sérieusement les recherches notamment sur certains cancers, la
    sclérose en plaques ou la maladie d’Alzheimer".


    Les défenseurs des animaux ont réagi
    avec fureur : "Les chercheurs seront autorisés à causer des souffrances graves
    et prolongées aux animaux, ce qui constitue une obscénité dans une société
    civilisée", a commenté la Coalition européenne pour l’interdiction des
    expériences sur les animaux.


    L’industrie pharmaceutique a en revanche
    salué le résultat du vote. Le directeur général de l’Association des industries
    pharmaceutiques en Europe, Brian Ager, a salué cette décision et a invité les
    Etats européens à prendre en compte les réserves du Parlement pour "permettre la
    poursuite de la recherche en Europe".


    Le dernier mot sur le sujet n’a
    toutefois pas encore été dit. Le nouveau Parlement issu des élections de juin
    devra engager des négociations avec les représentants des Etats membres dans le
    but de conclure un accord et de valider le vote de mardi.


    De : Michèle Scharapan
    samedi 9 mai 2009

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article85491
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    Message par Manumax Dim 10 Mai - 8:58

    "des primates non humains" merci de préciser que les animaux ne sont pas des humains, ce serait dommage de confondre cette séparation évidente. Des chats non humains se promènent aussi dans ma rue, c'est un abus de language.

    Je n'aime pas ça non plus que l'on fasse souffrir les animaux, Bonobo ou pas, mais il faut rappeler que les humains mangent les animaux et les utilisent pour tout.

    Ce qui ne justifie pas la cruauté sur eux, et c'est dommage que l'on doivent en sacrifier pour tester la nocivité des produits et des maladies.

    Je n'aime pas ça, peut être qu'il faudrait une prime pour les alternatives non animal, tout comme on subventionnerait les véhicules non polluant.

    Ça permettrait de fabriquer des autres méthodes pour tester les médicaments sans nuire aux animaux.
    bye
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    Protection des animaux Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Dim 10 Mai - 19:13

    Dans la nature, il
    existe de nombreux animaux plus ou moins détestés par l'homme. Serpents,
    araignées et autres requins suscitent ainsi de nombreuses peurs, voire du dégoût
    et bien peu sont les personnes qui se battent pour sauvegarder ces espèces
    pourtant si importantes dans l'équilibre des écosystèmes. A l'inverse, certains
    animaux attirent une grande sympathie et sont parfois devenus de véritables
    causes internationales, à l'instar des pandas, baleines ou autres grands
    singes.


    Pourtant, et c'est là
    tout le paradoxe, cela ne suffit que trop rarement à les protéger et ces espèces
    sont à classer parmi les nombreuses menacées d'extinction pure et simple.


    Les chimpanzés font partie de cette catégorie d'animaux aimés à travers
    le monde, mais cela ne suffit pas à leur assurer un avenir radieux. Pourtant, on
    pourrait penser que le sort de ce primate serait à même de déclencher un
    véritable élan international en sa faveur puisqu'il est tout simplement le plus
    proche parent de l'homme sur cette planète. Avec 99% de gênes en commun, humains
    et chimpanzés partagent un patrimoine génétique quasiment identique et ce n'est
    pas pour rien que ces animaux suscitent autant de sympathie. De part leur
    morphologie et leur comportement, ils nous ressemblent d'une manière troublante,
    mais cela ne suffit pas à les sauver, bien au contraire.

    Dans les années
    60, on estimait à environ 1 million le nombre de chimpanzés vivant en Afrique.
    Aujourd'hui, il ne serait guère plus de 100 000 et ce chiffre est en constante
    régression année après année.
    Il faut dire que, tout comme de très nombreuses
    espèces sur la planète, ils doivent faire face à une importante hausse de la
    démographie humaine qui provoque des dégâts énormes. D'une part, peu à peu, les
    forêts les abritant sont rasées, que ce soit pour étendre les surfaces
    cultivables, pour le commerce du bois, ou pour tracer de nouvelles voies de
    communication, notamment pour l'exploitation des ressources minières des pays
    concernés.

    Pour ne rien arranger, la chair de ces grands singes est très
    prisée des populations locales. La viande de brousse est en effet très
    recherchée, notamment car elle reste abordable. Certes, les animaux d'élevage
    sont présents, mais ils sont souvent considérés comme un véritable patrimoine,
    une richesse qu'il convient de conserver en l'état, d'où la nécessité de se
    tourner vers la faune sauvage pour subvenir aux besoins de l'homme.





    Le problème, c'est
    que tant que les humains étaient en nombre limités, la nature pouvait
    représenter une ressource sans qu'il existe un déséquilibre. Mais partout sur la
    planète, l'homme investit de plus en plus d'espace et se mue en destructeur..






    Les
    chimpanzés payent donc un lourd tribut à la hausse de la démographie humaine
    ainsi qu'à ses activiltés industrielles, sans parler des maladies telles que le
    virus Ebola qui n'arrangent rien. S'ils sont encore présents dans 21 pays
    africains, ils ont en revanche disparu du Burkina Faso, de Gambie, du Bénin et
    du Togo et sont en danger partout ailleurs, ce qui leur vaut de figurer parmi
    les espèces en danger de l'UICN, l'Union Internationale pour la Conservation de
    la Nature

    A terme, cet animal considéré comme le "cousin" de l'homme
    pourrait donc se retrouver à ranger au rayon des souvenirs et il est désormais
    essentiel de tout mettre en oeuvre pour le protéger et veiller à préserver son
    habitat, ce qui aurait en plus pour effet de sauvegarder de nombreuses autres
    espèces. Cela passe évidemment par des missions d'information et des aides
    accordées aux populations locales, afin que celles-ci ne soient plus obligées de
    détruire leur patrimoine naturel pour survivre. Un vaste chantier mais qui peut
    se révéler efficace, comme l'ont prouvé certains exemples au cours des décennies
    passées.





    http://www.frequenceterre.com/chroniques-environnement-100509-1150-Chimpanzes-meme-nos-plus-proches-quot-cousins-quot-sont-menaces-par-l-homme.html




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    Message par bye Mar 12 Mai - 17:13

    Tests sur les animaux : Science ou fiction ?


    Extrait de l’article "Animal testing : science or fiction ?" dont l original fut publié dans le journal The Ecologist, le 04/03/05


    Des médecins généralistes, des professionnels médicaux et des scientifiques s’unissent pour exiger une évaluation complète de l’utilité de la vivisection.

    La plupart d’entre nous savent que le cancer, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont les causes
    majeures de décès en Occident. Mais de nombreuses personnes seraient surprises par la grande cause de décès qui vient juste après : les effets secondaires des médicaments. Les effets indésirables tuent plus de 10 000 personnes chaque année
    au Royaume-Uni, ce qui coûte environ 466 millions de livres sterling (environ 68.618.310_) au National Health System (l’équivalent de notre sécurité sociale).


    L’industrie pharmaceutique nous rassure constamment quant à la sûreté et à l’efficacité des médicaments qui sont testés sur des animaux avant toute administration à des humains. Lorsqu’on les
    interroge sur l’éthique de la vivisection, ils se défendent généralement ainsi : "A quoi accordez-vous le plus d’importance ? À la vie de votre enfant ou à celle d’un rat ?" À choisir, la plupart des gens sacrifieraient le rat.


    Mais que se passerait-il si on vous annonçait que les procédures actuelles de tests sur animaux sont sérieusement erronées ?
    Réfléchissez à cet exemple :
    Le Vioxx, un anti-inflammatoire non stéroïdien , retiré du marché en septembre 2004, semblait sûr et même profitable pour le cœur
    des animaux, mais a provoqué 140,000 crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux rien qu’aux Etats-Unis. Le directeur associé de la sécurité au sein de la FDA (Food Drug Administration a décrit le phénomène comme " la plus grande catastrophe pharmaceutique de l’histoire".


    De nombreuses études parues dans les revues scientifiques comparant les effets secondaires chez les animaux et les humains
    ont révélé que la capacité prédictive des tests sur animaux revenait à jouer à pile ou face. Une revue de la corrélation animal-humain concernant les médicaments retirés du marché en raison de leurs effets secondaires a dévoilé que les tests sur animaux prévoyaient ces effets chez l’homme seulement 6 fois sur 114.


    Des centaines de médicaments traitant les accidents vasculaires cérébraux comme le Cerestat, le MaxiPost, le Zendra, le Lotrafiban, le Gavestinel, la Nimodipine ou le Clomethiazole ont été certifiés
    sûrs et efficaces par les études animales, mais ont blessé ou tué des patients au cours d’études cliniques.


    L’hormonothérapie substitutive , prescrite à des millions de femmes car elle diminuait le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux chez les singes, augmente les risques liés à
    ces problèmes de façon significative. Le président de la Commission Allemande sur la Sécurité Médicamenteuse a qualifié l’hormonothérapie substitutive de "nouvelle thalidomide ". En août 2003, le journal The Lancet estimait que l’hormonothérapie substitutive était à l’origine de 20 000 cas de cancer du sein
    sur la dernière décennie au Royaume-Uni, en plus de plusieurs milliers de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.


    Le Dr Richard Klausner, ancien directeur de l’Institut National du Cancer aux Etats-unis regrette : " L’histoire de la recherche sur le cancer se résume à chercher un traitement du cancer chez la
    souris. Nous soignons des souris depuis des dizaines d’années, mais ça ne marche tout simplement pas chez l’homme. " L’Institut National du Cancer pense que nous sommes passés à côtés de certains traitements car ils ne fonctionnaient pas chez les souris.

    La fumée de cigarette, l’amiante, l’arsenic, le benzène, l’alcool et les fibres de verre sont tous surs à la consommation, selon les études animales.
    Sur 22 médicaments ayant permis de soigner les blessures de la moelle épinière chez les animaux, une seule est efficace chez l’homme.

    Sur 20 composés connus pour être cancérigènes chez l’homme, 19 sont à l’origine de cancers chez les animaux.

    Le Dr Albert Sabin, inventeur du vaccin contre la polio, a juré sous serment que le vaccin " a longtemps été retardé par la conception erronée de la nature de la maladie humaine basée sur des modèles
    expérimentaux inexacts observés chez les singes".


    La découverte de la pénicilline, premier antibiotique, a été retardée de plus de 10 ans par des résultats inexacts provenant d’expériences sur des lapins, et aurait été complètement mise de côté si on l’avait testée sur des cochons d’indes pour lesquels elle est mortelle.
    Sir Alexander Fleming a personnellement déclaré : " Quelle chance nous avons eu de ne pas avoir fait ces tests sur animaux dans les années 1940, sinon la pénicilline n’aurait jamais eu d’autorisation de commercialisation et les antibiotiques n’auraient probablement jamais vu le jour".


    La thalidomide, cause tristement célèbre de malformations congénitales chez plus de 10,000 enfants au début des années 1960, provoque des malformations chez très peu d’espèces. Le DR James Schardein, doyen des études sur les malformations congénitales, déclare : " Sur environ 10 souches de rats, 15 souches de souris, 11 élevages de lapins, 2 élevages de
    chiens, 3 souches de hamsters, 8 espèces de primates et chez d’autres espèces aussi variées que les chats, tatous, cochons d’inde, suidés et furets chez qui l’on a testé la thalidomide, les effets tératogènes ont été constatés que très rarement. Ironie du sort, si la thalidomide, substance qui a rendu les tests sur
    animaux obligatoires, devait être certifiée uniquement sur les résultats de tels tests, elle serait encore autorisée aujourd’hui.


    Le Manuel de la Science des Animaux de Laboratoire lui-même admet que " compter aveuglément sur les résultats de
    l’expérimentation animale peut être dangereusement trompeur et peut coûter la santé et la vie de dizaines de milliers d’humains".


    Alors pourquoi tester les nouveaux médicaments sur des animaux ?

    Les tests sur animaux sont devenus obligatoires à la suite de la tragédie de la thalidomide. Le UK Medicines Act (1968, AU Royaume Uni) a suivi le US Kefauver-Harris Act (aux Etats Unis), mis
    en place en 1961 en plein milieu du scandale de la thalidomide afin de s’assurer que la FDA disposait de preuves de sécurité et d’efficacité pour tout nouveau médicament. L’intention était louable, mais la confiance placée dans l’expérimentation animale pour certifier la sécurité des médicaments reflétait un manque tragique d’information.


    Les scientifiques et l’industrie pharmaceutique savent depuis des décennies que l’expérimentation animale n’est scientifiquement pas fiable. En septembre 1962, The Lancet commentait déjà : "
    Nous devons reconnaître que les tests animaliers les plus attentionnés sur les effets de nouvelles substances peuvent ne pas nous en apprendre beaucoup sur les effets chez les humains." En 1964, le Dr J. Gallagher, directeur médical des Laboratoires Lederle, admettait : "Les études animales sont effectuées pour des
    raisons légales et non pour des motifs scientifiques."


    Les entreprises pharmaceutiques mènent donc des expériences sur animaux pour satisfaire les organismes de régulation du
    gouvernement. Les données animales fournissent une protection civile cruciale lorsque des médicaments blessent ou tuent des personnes. L’industrie peut sortir la carte des rigoureux tests sur animaux et déclarer que le mieux a été fait pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de tragédies, ce qui minimise les dommages
    et intérêts qui peuvent être demandés.


    Pour ce qui est de satisfaire les organismes de régulation, la sélection pragmatique des espèces illustrera ce que l’on
    attend d’une substance, que ce soit la sécurité ou l’efficacité. Les entreprises ne sont pas tenues de fournir toutes leurs données animales mais seulement celles de deux espèces : rongeur et mammifère supérieur. Le Dr Irwin Bross, ancien directeur du plus important institut de recherche sur le cancer, Sloan Kettering, observe : " Quand les agences gouvernementales ou les entreprises
    polluantes veulent couvrir un danger écologique, elles trouvent toujours une étude animale pour justifier leur déclaration. Elles peuvent même mener une nouvelle étude pour corroborer ce qu’elles expriment en choisissant le bon modèle animal".


    Accorder une importance massive à la sécurité des données animales a également permis aux entreprises pharmaceutiques d’éviter les dépenses d’essais cliniques qui devraient avoir lieu. Depuis les années 1950, les médecins ne cessent de dire que les essais cliniques devraient impliquer plus de monde, durer plus longtemps, et utiliser des échantillons sociaux plus diversifiés en complément des hommes blancs, jeunes et standards.
    On ne fait généralement pas appel à des femmes car elles peuvent être enceintes : le fabricant s’exposerait donc à un risque civil face à des malformations de naissance non anticipées. Très souvent, les essais n’incluent même pas des patients que le traitement testé est supposé soigner. Cette situation absurde doit être clairement soulignée.

    Il n’y a aucune autre possibilité : les humains doivent être les derniers cobayes pour tester des nouveaux traitements.
    Cela signifie clairement que la santé et la sécurité des volontaires et des patients doivent être prépondérantes et les meilleurs dispositifs de contrôle doivent être mis en place pour les protéger.


    Tester les médicaments de façon sûre sur des humains

    Les nouveaux médicaments passent par 3 phases basiques : in vitro (tube à essai) et in silico (modélisation par ordinateur) ;
    les tests sur animaux puis finalement les essais cliniques.


    Avant de tester une substance sur des humains, il doit exister une preuve concluante de la sûreté et de l’efficacité de celle-ci. Aucune méthode, animale, humaine ou in vitro ne peut prévoir les
    réactions humaines de chaque patient à 100%. Les réactions sont différentes selon le sexe, l’âge, le groupe ethnique, et même entre membres d’une même famille. Nous sommes tous différents, mais les différences sont moindres entre humains qu’entre animaux et humains. Les distinctions humains-animaux sont si mportantes qu’elles rendent toute extrapolation dangereuse. Les méthodes
    alternatives ne permettent pas d’éviter les échecs, mais offrent une bien plus grande sécurité.

    Il existe d’excellentes méthodes in vitro et in silico de nos jours. De nombreuses entreprises se spécialisent dans la modélisation par ordinateur afin de vérifier les effets toxiques potentiels. Une
    gamme très variée de logiciels de prévision est disponible, y compris des simulations complètes d’essais cliniques. D’autres entreprises se focalisent sur l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité de tissus humains. Une étude internationale sur 10 ans a prouvé que les tests utilisant la culture de cellules humaines sont plus précis et fournissent des informations plus utiles sur les mécanismes toxiques que les tests sur animaux traditionnels.


    Au lieu des études précliniques basées sur des animaux, les patients et volontaires des études cliniques qui suivent seraient mieux protégés si l’on adoptait des études préliminaires micro dosées (ou essais cliniques en " phase 0 "). Les études micro dosées impliquent l’administration de doses infimes (et sûres) de la substance à tester à des volontaires surveillés par scanner. Le micro dosage humain, basé sur le concept selon lequel l’homme est le meilleur modèle de l’homme, permet de sélectionner les meilleurs candidats avant de s’avancer dans le développement complet du
    test, ce qui réduit donc par la suite le taux d’échec au cours des phases plus délicates et plus chères.


    Au cours des essais cliniques, il faudrait effectuer les mesures pharmacologiques appropriées, ce qui permettrait de prévenir des problèmes potentiels. Il est vrai que certains effets secondaires
    rares ne sont détectés que lorsque le médicament est prescrit à une importante quantité de personnes. C’est pourquoi la surveillance post-commercialisation (ou post AMM) est si importante et qu’elle doit être renforcée afin de relever ces
    effets le plus rapidement possible. Les rapports d’effets indésirables de médicaments sont actuellement grandissants aux Etats Unis où le chiffre record de 422 500 effets indésirables a été enregistré par la FDA en 2004. La FDA avertit que le nombre actuel pourrait être 10 à 100 plus important en raison des effets non rapportés.




    lire la suite sur: [size=9]http://www.stopvivisection.info/article.php3?id_article=101

    par Kathy Archibald, présidente de l’association Europeans for Medical Progress
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    Message par bye Mer 13 Mai - 13:02

    Manger moins de viande, mieux pour la santé, mieux pour la
    planète



    Par Laurence-Aboneobio le lundi 11 mai 2009,
    La planète est malade et nous pouvons la soigner. Certes
    il y a les gestes écologiques que l'on commence à bien intégrer comme limiter sa consommation d'eau et d'électricité, trier ses déchets, privilégier l'alimentation bio ...et manger moins de viande ! Non ce n'est pas une blague !
    Aujourd'hui 30 % des terres arables sont cultivées pour nourrir non pas l'homme mais le bétail. Maïs et soja y poussent à coup d'arrosages d'engrais et de pesticides, que l'on retrouve ensuite dans les nappes phréatiques. Une fois qu'elles ont mangé, ces bêtes émettent des gaz qui contribuent aussi largement au réchauffement climatique. Une vache peut produire jusqu'à 500 litres de méthane par jour, sachant que ce méthane a un impact sur le réchauffement planétaire 32 fois supérieur au dioxyde de
    carbone
    !

    Imaginez si tous les américains, très grands amateurs de viande, réduisaient leur consommation de 20 % alors l'effet sur le réchauffement climatique seraient réel, équivalent au changement de tout le parc automobile du continent par des voitures hybrides (selon une étude publiée dans le New york Times)

    De plus la viande n'est pas bonne pour la santé :
    selon le Fonds Mondial de recherche contre le cancer, il faudrait
    limiter notre consommation de viande à seulement 500 grammes par semaine !
    Les indiens se contentent bien de 14 grammes par jour et sont moins touchés par les cancers, maladies cardio-vasculaires et Alzheimer.

    On peut très bien changer ses habitudes et remplacer progressivement la viande par des légumes secs, des protéines végétales, des champignons, des algues, ....D'une manière générale en passant au bio on constate que l'alimentation est
    plus riche en nutriments et de ce fait plus nourrissante : il en faut moins pour être "rassasié". Bref, il s'agit au maximum de manger local, de saison, avec moins de viande et si possible bio : )

    Lire d'autres articles sur
    aboneobio sur les produits bio, l'alimentation anti cancer, les producteurs
    bio, l'impact négatif des pesticides ...


    Source : http://www.aboneobio.com/blog/?post/2009/05/11/Manger-moins-de-viande-mieux-pour-la-sante-mieux-pour-la-planete
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    Message par bye Mer 13 Mai - 19:23

    Combien d’animaux sont utilisés à des fins expérimentales (ou à d’autres fins scientifiques) en Europe ?

    Le 5 novembre 2007, la Commission européenne a publié son
    5ème rapport sur la question. Établi sur la base des données recueillies par les 25 États membres, il présente une vue générale de l’année 2005.

    Le nombre total d’animaux utilisés en Europe s’élève à 12,1 millions.
    Comme dans les rapports précédents, les rongeurs ainsi que les lapins représentent près de 78% du nombre total d’animaux utilisés dans l’UE. Les souris sont de loin l’espèce la plus utilisée, avec un pourcentage de 53 %, suivies par les rats avec 19 %. La seconde catégorie d’animaux la plus utilisée est constituée, comme les années précédentes, par les animaux à sang froid, qui représentent un pourcentage de 15 %. Quand à la troisième catégorie d’animaux, il s’agit des oiseaux, avec 5,4 % du nombre total d’animaux utilisés. Comme en 2002, aucun singe anthropoïde (gorille, chimpanzé, bonobo, orang-outang) n’a été utilisé dans l’UE en 2005. Quant aux autres primates, ils représentent 0,1 % du total.La plus forte augmentation observée en 2005 concerne
    l’utilisation d’environ 579000 souris supplémentaires (soit 10,6%). Cette hausse de l’utilisation de souris est cependant compensée en partie par la diminution du nombre de rats, hamsters et autres rongeurs (36%).

    La majorité des expériences sur les animaux a été réalisée
    dans le cadre d’études de biologie fondamentale (33%), suivie
    des activités de recherche dans le domaine de la médecine
    humaine
    , la médecine vétérinaire et la dentisterie (31%). Suivent la production et le contrôle de la qualité des produits et dispositifs employés en médecine humaine et dentisterie (11,8%). représentent.

    Enfin, 8 % des animaux ont été utilisés pour des essais toxicologiques et autres évaluations de sécurité, un chiffre en diminution par rapport aux 9,9 % du rapport précédent. Parmi ces
    animaux, 50,9 % ont été utilisés pour l’évaluation des produits ou dispositifs employés en médecine humaine, médecine vétérinaire, et
    dentisterie.
    Source : http://www.larecherche.fr/content/actualite/article?id=25473
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    Message par bye Ven 15 Mai - 17:50

    Un orang-outang tente une extraordinaire
    fugue de son zoo



    Adelaïde, Australie - Un orang-outang du zoo
    d'Adelaïde a tenté de s'échapper d'une manière plutôt
    ingénieuse.


    L'orang-outang femelle a tenté de s'évader de son enclos
    en court-circuitant une clôture électrique. Sa stratégie était au point : elle a
    utilisé un bâton pour bloquer le système électrique, puis a fabriqué une échelle
    de fortune avec des bâtons, des racines et des herbes.


    Sa tentative a été déjouée par les gardiens munis de
    fusils tranquillisants qui ont réussi à persuader l'animal de retourner à son
    enclos.


    Ce n'était pas la première fois que l'animal tentait
    d'échapper à l'attention des soigneurs.


    source: http://fr.news.yahoo.com/55/20090512/tod-un-orang-outang-tente-une-extraordin-17baed7.html
    bye
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    Message par bye Dim 17 Mai - 21:27

    [size=21]Et un steak de chien! Un!


    Deux à trois millions, c'est le nombre de chiens qui sont cuisinés chaque année en Corée du sud. Cela représente environ 10'000
    tonnes de viande et place le chien au 4e rang des viandes les plus consommées dans le pays après le porc, le boeuf et le poulet.

    Environ 35% de la population coréenne consomme ou a consommé du chien, en soupe (posintang), en grillade (suyuk) ou autre.


    Pourquoi un tel succès?

    Viande riche en vitamines et pauvre en calories, la viande
    de chien serait excellente pour la santé. Elle donnerait la peau douce et permettrait de lutter contre les indigestions, la fatigue et la chaleur de l'été.

    Mais la vertu principale que l'on prête à la viande de
    chien et une vertu aphrodisiaque. Elle stimulerait le désir et assurerait à l'homme performance et endurance.

    Tout le monde mange du chien. Dans le passé, le meilleur ami de l'homme était surtout dégusté par les hommes voulant affirmer leur virilité, mais de nos jours, femmes et enfants apprécient aussi
    une bonne soupe de chien. Les touristes raffolent également de ce met exotique.
    Au total, c'est près de 7'000 restaurants qui proposent du chien, préparé de dizaines de manières différentes. On peut également le cuisiner chez soi, après avoir acheté la viande sur le marché¹. Il vous en coûtera tout de même environ 25 euros le kilo, voire bien plus cher pour de la viande recherchée comme celle de Saint-Bernard, venant de Suisse.


    Pour les plus petits budgets, il est apparemment possible de trouver des conserves de chiens en supermarché ou sur
    internet.



    Source : http://www.ici-asie.com/articles/et-un-steak-de-chien!.php


    Pourquoi pas du roti d'homme?
    bye
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    Message par bye Mer 20 Mai - 19:43

    L’extinction des espèces ne connaît pas la crise

    L’UICN (Union mondiale pour la nature rassemblant plus de 1000 organisations à travers le monde) vient en effet de publier
    l’édition 2009 de sa liste rouge. Et les chiffres ainsi dévoilés sont tout sauf rassurant : 1 227 espèces sont globalement menacées
    d'extinction, soit 12% de la totalité des oiseaux dans le monde et 192 espèces d'oiseaux sont en danger critique d'extinction : le nombre le plus haut jamais enregistré à ce jour.
    L'Erione à gorge bleue (Eriocnemis isabellae) et l'Alouette d'Érard German (Heteromirafra sidamoensis) sont désormais épingler à ce triste tableau. Autre motif de préoccupation pour l’UICN : le fait que 24
    espèces sont encore plus menacées aujourd'hui qu'il y a un an malgré des plans d'action mis en place de part le monde pour lutter contre cette tendance.
    Autrement dit les actions engagées n’ont pas les résultats escomptés. Mais il y encore plus inquiétant : la raréfaction des espèces dites communes. Pour L’UICN, non seulement les oiseaux rares deviennent plus rares mais encore les oiseaux communs sont moins nombreux. Le Martinet ramoneur pour ne parler que de
    lui a ainsi vu sa population baisser de 30 % ces dix dernières
    années…


    http://www.pro-environnement.com/environnement/bonus/biodiversite-192-especes-d-oiseaux-sur-liste-rouge-544.htm
    bye
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    Message par bye Ven 22 Mai - 19:32

    Boires et déboires des orangs-outans





    Pour nos cousins les orangs-outans, ces singes aux longs bras des forêts asiatiques, une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne est la découverte par des chercheurs indonésiens et des membres de l’ONG Nature Conservancy d’une nouvelle population de ce grand
    primate. En décembre dernier, lors d’une expédition qui les conduisit au cœur d’une forêt de plus de 800 000 hectares sur l’île de Bornéo, les chercheurs ont trouvé 219 nids, ce qui laisse supposer la présence de plusieurs centaines d’individus, probablement plus de mille estimera Erik Meijaard, écologiste à Nature Conservancy. L’ONG évalue l’effectif total des orangs-outans à quelque 50
    000 primates à Bornéo. Cette découverte est donc loin d’être négligeable. Dans ce site forestier, encore difficile d’accès, les singes semblent avoir trouvé refuge et, après un rapide inventaire botanique, les équipes de recherche considèrent que les conditions y sont réunies pour que les orangs-outans s’alimentent et se développent. Nature Conservancy et ses partenaires locaux
    espèrent faire de ce site une zone de protection pour enrayer le déclin de l’espèce.




    Car, en effet, et voici la mauvaise nouvelle, les orangs-outans sont toujours victimes de fortes pressions sur leur habitat : déforestation, coupe de bois illégale et autres plantations pour la production d’huile de palme, sans parler des captures illégales. Pour les deux espèces d’orang-outan, Pongo pygmaeus de Bornéo et
    Pongo abelii de Sumatra, les populations ont connu une chute fulgurante. D’après un rapport du PNUD (1), elle serait de 91 % depuis le début du siècle dernier à Sumatra, une île indonésienne qui ne compte aujourd’hui plus que 7 000 représentants de l’espèce. Et l’hécatombe se poursuit. Le WWF vient de dénoncer
    par voie de presse un projet mené par les géants papetiers Asia Pulp and Paper (APP) et Sinar Mas Group (SMG) qui vise à déboiser une zone forestière naturelle dans la province de Jambi, au centre de Sumatra. La semaine dernière, le Centre for Orangutan Protection (COP) informait, à Bornéo, de la construction d’un
    complexe routier de 60 km dans le parc national de Kutai, dernier sanctuaire de la sous-espèce Pongo pygmaeus morio. Le groupe de Kutai qui ne compte aujourd’hui qu’une soixantaine d’individus (alors qu’ils étaient 600 en 2004) risque bien de disparaître avec ce projet de déforestation.




    La découverte d’un nouveau groupe, dans l’Est de Bornéo, si elle est encourageante, ne réduit pas pour autant les menaces que connaissent les autres populations. Plus au Sud à Kutai, ou à Sumatra, l’habitat des orangs-outans se réduit en timbre poste.
    L’enjeu pour la conservation de cette espèce reste pourtant bien de maintenir plusieurs populations viables, avec leurs particularités, et la fascinante diversité biologique et culturelle que possèdent les grands primates.




    Elisabeth Leciak



    1-Programme des Nations Unis pour l’Environnement, voir le rapport «The last stand of the orangutan», 2007 (en anglais).



    Source: http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3760
    bye
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    Message par bye Ven 22 Mai - 21:08

    L’agonie du peuple singe


    Au Kalimantan, on l’appelle Chanee. Installé là-bas depuis une dizaine d’années, le Français Aurélien Brulé se bat pour sauver les grands singes d’une disparition programmée. Rencontre avec un
    Saint-Bernard des primates qui n’a pas froid aux yeux et mérite le respect.

    Ses 4 mètres d’anneaux comprimés dans le panier à linge en plastique réquisitionné pour le transporter, le python réticulé commence à perdre patience. Sur le " klotok ", cette étroite et
    instable pirogue que les Dayaks utilisent pour se glisser dans le dédale de la forêt inondée, le serpent miaule, étrange manifestation qui signifie qu’il a bien compris où il était. " Il a senti son habitat de prédilection ", sourit Chanee. Comme hélas beaucoup d’autres naufragés de la déforestation qui fait rage dans cette partie du Kalimantan central, l’ophidien a été " récupéré " errant sur le sol par un bûcheron après la destruction du couvert végétal.

    Le forestier l’a attrapé puis enfermé dans une petite cage grillagée posée près de son domicile, comme simple objet de curiosité. " Il est resté là-dedans pendant deux mois avant qu’on nous signale
    son cas. Son détenteur nous l’a cédé sans faire d’histoire. Il commençait à l’encombrer et ne savait pas comment le nourrir. Il est resté à jun pendant tout ce temps ! Heureusement que cette espèce peut se passer de manger durant plusieurs semaines… ", ajoute Chanee. Des appels de gibbons animent la canopée,
    parfois interrompus par le vol lourd et bruyant d’un calao. La jungle épaisse respire la vie, la biodiversité. Après quelques dizaines de mètres de progression sous la ramée pluviale, le Français repère un îlot formé par les racines et la base du tronc d’un arbre gigantesque léchées par les eaux noires constellées de petites tâches de rayons de soleil qui ont réussi à percer le feuillage. Le tremplin idéal pour affranchir l’animal qui, avant son retour à la liberté, a reçu des soins à Hampapak, le centre de réintroduction des gibbons.
    Chanee ouvre délicatement le couvercle, saisit la tête et extirpe non sans mal du panier la carcasse interminable. " Il pèse son poids ! Au moins 50 kg ", dit-il en faisant très attention à ne pas relâcher sa garde, car, pressée de filer dans l’onde, la bête a très vite fait de mordre puis de s’enrouler sur sa prise pour une étreinte fatale. " Dans cette situation, il faut se mettre à plusieurs pour desserrer l’étau des mâchoires ". Le jeune homme a déjà vécu la ouloureuse expérience. Un python énervé arrimé à sa proie ne la lâche
    plus…Cette fois, l’opération se déroule sans dommage, même si le serpent, gueule béante, tente de frapper son bienfaiteur en guise d’ultime réaction de colère.
    La scène dure une poignée de secondes avant que le prédateur s’enfonce dans l’onde et disparaisse. Pour un python de sauvé, combien d’autres seront tués à coup de machette ? Chanee n’en sait rien. A Bornéo, il n’existe pas de trace comptable de la tragédie que subissent la faune et la flore tropicale. Ours des cocotiers, panthères, civettes, calaos, varans et surtout les primates,
    macaques, nasiques, gibbons et ce fameux anthropoïde au regard paisible et à l’allure dégingandée qu’est l’orang-outan, l’homme de la forêt en malais, kahyu en dialecte dayak…le riche bestiaire de l’une des jungles les plus luxuriantes de la planète s’éteint inexorablement avec elle.

    Retour à Hampapak. Des baraquements
    de bois pour le personnel, une infirmerie et un sentier qui mène aux cages de mises en quarantaine et aux volières de réadaptation à la vie sauvage : le sanctuaire de Kalaweit est spartiate, mais fonctionnel.

    Bébés mascottes



    Chanee est le nom de guerre qu’Aurélien Brulé a choisi lorsqu’il a débarqué sur la grande île en 1998, à l’âge de 19 ans. Originaire du Var, ce solide gaillard aux yeux clairs a été inoculé dès l’adolescence par le virus de la protection de la nature en général
    et celle des singes en particulier, avec un sérieux penchant affectif pour les gibbons, ces funambules de la canopée. Son but, réaliser une structure d’accueil pour récupérer, soigner et éventuellement relâcher dans leur milieu naturel ces primates victimes de la sinistre pratique solidement ancrée dans le pays du trafic des bébés gibbons que les braconniers revendent comme animaux de
    compagnie sur les marchés après avoir tué leur mère en forêt. L’entêtement et la force de persuasion du Varois finissent par convaincre les autorités de Jakarta.
    Au bout de neuf mois de négociations, elles lui accordent une zone de forêt primaire d’un millier d’ha répartis de part et d’autres du fleuve Kahayan, à une heure de pirogue à moteur de Palangkaraya, la capitale de la province centrale du Kalimantan.


    A l’époque, cette partie indonésienne de l’île de Bornéo n’a pas encore été trop engloutie par les plantations de palmier à huile. Pendant trois ans, Chanee mûrit son projet, fonde son ONG qu’il
    baptise Kalaweit - gibbon en indonésien - apprend la langue officielle, les nombreux dialectes locaux, tombe amoureux d’une Dayak qu’il épouse…le Français s’immerge rapidement dans son pays d’adoption et se fait connaître. En 2002, il ouvre son centre à Hampapak, puis un second sur une île de 1000 ha de forêt
    primaire miraculeusement préservée, située en mer à quelques encablures de la côte de Sumatra. " Le camp d’Hampapak abrite actuellement 140 pensionnaires, celui de Sumatra 150, des gibbons et des siamangs ", précise le naturaliste. Tous ces rescapés de la bêtise humaine sont reçus selon un planning scrupuleusement respecté. " Dès son arrivée, le gibbon est mis en quarantaine
    après une prise de sang pour analyser si il n’a pas été infecté par une maladie lors de sa captivité. Beaucoup d’entrants sont atteints de tuberculose, d’herpès ou d’hépatite B et 25% d’entre eux en moyenne sont trop contaminés pour être rendu à la nature ". Le passé de chaque orphelin est sensiblement le même : " leur mère a été abattue au fusil à plomb. Une fois capturé, le petit est
    d’abord négocié au village, 25 $, le prix moyen. Le tarif passe à 50 $ à Palangkaraya, puis 500 $ à Jakarta et plusieurs milliers de dollars si il arrive en bon état à Singapour ". Les acheteurs sont principalement des couples de particuliers ravis d’offrir un jouet vivant à leurs rejetons ou les zoos des pays asiatiques dont les barrières douanières sont des passoires. Très rentable,
    le trafic est florissant : " on estime la population de gibbons ainsi détenus à plus de 6000 individus dans l’archipel " observe Chanee. " Les dégâts sur la pérennité de cette espèce sont considérables car les parents sont monogames et fidèles. Quand la mère est tuée, c’est toute une lignée que l’on tue ". Deux espèces de gibbons vivent à Bornéo, le gibbon agile et le gibbon de Müller. Au
    total, il en resterait 100.000, mais avec l’intensification de la déforestation et la multiplication des ouvertures de pistes en forêt qui favorisent l’accès aux braconniers, l’avenir à l’état sauvage de l’acrobate aux longs bras est très compromis. Triste destin qu’il partage, entre autres, avec l’orang-outan dont il ne subsisterait plus que 30 000 individus à Bornéo et Sumatra.



    Kahyu, solitaire débonnaire



    A Hampapak, tous les employés de Kalaweit mais aussi les visiteurs occasionnels doivent porter un masque sur le visage avant d’accéder à l’espace des cages, afin d’éviter tout risque de
    contamination.


    Les singes sont nourris avec des fruits et leur carnet de santé est tenu régulièrement à jour. Le centre dispose de 20 cages de quarantaine et de 80 volières de six mètres de haut où l’on
    s’efforce d’apparier mâles et femelles. Si affinités entre deux sujets, on organise un relâcher, mais sans garantir le résultat. " Depuis la création du site, nous avons réintroduit 30 individus, mais une bonne cinquantaine de tentatives ont échouées. Ce n’est pas une science exacte, d’autant que notre zone de forêt protégée est insuffisante en taille. Nous sommes actuellement en pourparlers avec l’administration pour obtenir une extension de 3000 ha. Le
    problème désormais à Bornéo, c’est de trouver des territoires encore intacts ". Comme celui d’Hampapak qui recèle encore des trésors, une quinzaine d’orangs-outans notamment.


    L’homme de la forêt est un sage qui n’aime rien tant que sa haute solitude dans la canopée. " Sa vie est là, dans les arbres, c’est là où il se sent à l’aise avec ses " quatre mains " et son incroyable souplesse malgré son poids, jusqu’à 150 kg pour un grand mâle ",
    souligne Chanee. Vivant en solo, l’orang-outan a peut-être dévié sur les sentiers de l’évolution. Il n’a pas eu à acquérir une intelligence sociale, des codes et des rituels de groupe, ni une conscience de lui-même que la société est à même de générer. Il a fait l’économie de tout discours social, réduit sa sexualité aux attouchements nécessaires et suffisants à la reproduction de
    l’espèce. Dans son grand visage lunaire, pétillent des interrogations
    essentielles : où trouver des fruits à tel moment de l’année ? Quel est le couloir d’accès aérien idéal pour atteindre un étal bien achalandé ?
    L’orang-outan réfléchit beaucoup, c’est peut-être ce qui lui donne cet air méditatif, c’est sans doute aussi pourquoi il est si emblématique.

    La journée d’un Kahyu n’a pourtant rien d’extraordinaire. Un vrai père peinard " qui se lève à 4 h du matin, mange jusqu’à 10/11 h, fait la sieste puis à partir de 16 h agence son nid de branches
    et de feuillages, un différent à chaque bivouac, et se couche ", poursuit le fondateur de Kalaweit qui a passé de longues heures à observer l’animal. A Bornéo, l’équilibriste ne craint personne. Il n’est pas chassé par les autochtones, les Dayaks lui vouent même un profond respect. Mais ce géant débonnaire ne peut rien contre les compagnies d’huile de palme qui lui suppriment son habitat. " Avant l’arrivée des palmeraies, l’exploitation des bois précieux a certes sérieusement altéré la forêt, mais il restait malgré tout des arbres. Dans un écosystème dégradé, les singes trouvent toujours de quoi se nourrir, mais dans un système de monoculture, ils n’ont rien à se mettre sous la dent ".

    L’appel des ondes


    A Palangkaraya, Aurélien a vite compris qu’un centre de récupération de bébés gibbons en détresse ne suffisait pas, qu’il fallait aussi changer les mentalités. Il a donc eu l’idée de créer
    une radio sur la bande FM, radio Kalaweit, afin de sensibiliser le plus large public possible. " Le succès a largement dépassé nos espérances. Chaque 24 h, nous avons en moyenne 40.000 auditeurs à l’écoute ", dit-il. Ce premier et unique média de conservation de la nature en Indonésie est musical, mais cinq
    messages courts sur les gibbons sont lancés durant chaque heure de diffusion. La force de pénétration se traduit dans les chiffres : " les auditeurs, surtout des jeunes, ont désormais le reflexe d’appeler la hotline de la station dès qu’ils voient un animal prisonnier, un singe ou une autre espèce. Certains n’hésitent plus à faire pression sur le détenteur pour qu’il se sépare de la bête. Actuellement, 60% des animaux reçus à Kalaweit le sont grâce aux appels ".
    Beaucoup plus efficace que le recours à une intervention policière – les primates sont, en principe, protégés par la loi indonésienne - car l’association ne dispose pas pouvoir coercitif. Fort de ce premier coup de maître radiophonique, Chanee va franchir l’étape supérieure. Il achève la mise au point d’une télévision bâtie sur le même concept que MTV " où des textes de sensibilisation à la cause animale apparaîtront en permanence en bas d’écran ".
    Voisins de la station radio, les locaux sont terminés et les premiers clips seront diffusés en septembre, 24h/24 dans tout l’archipel. Forcément à Bornéo, toute cette agitation du jeune Varois ne passe pas inaperçue.


    Pour assurer ses différentes activités, Kalaweit emploie une cinquantaine de salariés et s’appuie sur un budget de fonctionnement de 330000 euros par an. " La majorité de la somme
    provient de dons de personnes privées via internet, le reste d’ONG
    internationales, comme Ifaw, le Fonds mondial pour la nature (WWF), One Voice l’association de protection des primates, ou françaises, comme la Fondation Brigitte Bardot, 30 millions d’amis et le zoo d’Amnéville en Moselle, un établissement très engagé financièrement et fidèle. Et puis, il y a Muriel Robin. La comédienne est à l’origine de l’aventure. C’est elle qui a facilité le voyage de Chanee, séduite par l’enthousiasme et le culot de ce gamin de 19 ans prêt à aller jusqu’au bout de sa vocation. " Muriel est ma deuxième maman, elle est toujours là en cas de coup dur ", glisse l’intéressé qui vient de lancer sur la toile une opération de parrainage pour conforter son action ": il s’agit de trouver 3500 personnes qui accepteraient de verser 5 euros pas mois à
    Kalaweit ".

    Il suffit de se rendre sur le site de l’ONG pour obtenir le détail de cette initiative qui doit permettre à Chanee " de créer de nouvelles réserves pour protéger la forêt. Les centres ont leur rôle pour la réintroduction, la radio et la télé font en sorte d’informer les
    gens pour qu’ils n’attrapent plus de gibbons, mais sans espaces naturels à leur disposition, toute cette stratégie est caduque ". Pour le Saint-Bernard des funambules de la canopée du Kalimantan, le challenge est énorme et urgent : il ne reste plus que 30% de forêt pluviale tropicale dans la partie indonésienne de
    l’île de Bornéo.


    Patrice Costa


    Source : http://www.dna.fr/une/2441172.html
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    Message par bye Dim 24 Mai - 7:52

    La misère des éléphants du Gourma au
    Mali : Six morts de nombreux autres menacés



    S’ils le pouvaient, les éléphants du Gourma
    marcheraient sur la capitale pour revendiquer le retour de Nancoma Kéïta au
    département de l’Environnement et de l’Assainissement. Parce qu’après lui, ce
    département n’a pas eu de ministre digne de ce nom. Les troupeaux d’éléphants du
    Gourma sont en train d’être décimés, six d’entre eux viennent de mourir affamés,
    ils tombent dans les puits et meurent en cherchant de l’eau. Alors qu’il existe
    un projet pour les éléphants, qui a été financé à coup de milliards, on en est à
    s’interroger, si les éléphants doivent toujours compter sur les hommes, trop
    pauvres pour ne pas détourner les fonds qui leur sont destinés.


    Le désastre apparaît à la vue des éléphanteaux qui
    tombent dans les puits abandonnés, à la recherche de l’eau, en cette période où
    la chaleur sévit fortement dans le Gourma. Les corps de jeunes éléphants
    couverts de la boue des puits secs est assez descriptif de la situation de
    désastre qu’ils vivent, selon un reportage de CNN International - USA. Les
    éléphants du Gourma souffrent extrêmement et sont devenus des victimes désignées
    de la chaleur dans cette région en partage entre le Mali, le Niger et le Burkina
    Faso.


    Cherchant désespérément à atteindre de l’eau dans
    les puits, ils en sont tombés dedans, renversés sur leur trompe et restés
    prisonniers. Dans de telle position insoutenable, ils meurent de soif et
    d’asphyxie.


    Ces éléphants du Gourma sont les derniers «
    éléphants de désert » en Afrique occidentale. Ils s’étaient adaptés aux dures
    conditions de cette région, pour survivre. Mais maintenant, les conditions des
    éléphants semblent s’empirer, et ils vivent désormais sur la marge de ce qui est
    écologiquement viable.


    “Save the Elephants” un organisme de défense des
    Eléphants dans le monde, a récemment publié de nouvelles images qui affichent le
    désastre et le péril qui frappe les éléphants, notamment au Mali. Ces éléphants
    essaient de survivre à une sécheresse dévastatrice. Mais plusieurs têtes de ce
    troupeau au Mali, n’ont pas eu la chance cette année. Six d’entre eux viennent
    d’être retrouvés morts, selon CNN International – USA du 18 Mai
    2009.


    « Quatre autres, y compris trois nouveau-nés, ont
    été récemment extraits d’un puits peu profond dans lequel ils étaient tombés en
    recherchant de l’eau. Seul le plus grand d’entre eux en a survécu », rapporte
    CNN International. Les plus petits sont exposés du fait que leur petite trompe
    ne peut pas atteindre le peu d’eau qui reste au fond des puits.


    Selon « Save the Elephants », c’est la plus
    grande sécheresse en 26 ans qui menace cette année l’existence des « derniers
    éléphants de désert en Afrique occidentale ».


    Ces animaux se chiffrant maintenant entre 350 et 450
    têtes étaient appelés « les derniers éléphants de Timbuktu » par certains
    occidentaux, mais il reste clair que le Gourma se situe au sud de Timbuktu
    [Tombouctou]. Jake Wall, un Scientifique travaillant avec « Save the Elephants
    », joint à Bamako, la capitale du Mali par CNN International (USA), reconnaît
    qu’il s’agit des « derniers éléphants du Sahel».


    Tous les ans, les éléphants voyagent à travers le
    Sahara pour trouver de l’eau. Ils effectuent le plus long itinéraire de
    migration dans le continent, voyageant « en cercle dans le sens contraire des
    aiguilles d’une montre », d’environ 700 kilomètres, selon les experts de « Save
    the Eléphants ».


    La mort de ces animaux est causée par la sécheresse
    avec les températures élevées. « La puanteur des cadavres en décomposition
    remplit l’air, et les eaux restantes sont polluées et imbuvables, en dehors de
    toutes les normes», indique « Save the Elephants »


    Selon l’expert Jake Wall, dans les secteurs où les
    éléphants vivent et recherchent l’eau, « la coexistence pacifique entre les
    éléphants et les bergers commence à se détériorer et devient conflictuel, pour
    avoir accès à l’eau»


    Il y a un certain espoir
    pour les semaines et les mois à venir, estime Jake Wall. « Nous espérons que les
    pluies commencent en juin, et cela permettra aux éléphants de commencer à boire
    hors des étangs peu profonds jusqu’à ce que la forte pluie commence » en juillet
    ou août. Mais dans l’immédiat, l’urgence est d’assurer de l’eau pour les
    éléphants. Mais, doivent-ils toujours compter sur les hommes, trop pauvres pour
    ne pas détourner les fonds qui leur sont destinés. Alors qu’il existe au Mali un
    projet pour les éléphants, qui a été financé à coup de milliards, on en est à
    s’interroger et à les voir mourir.


    Boukary Daou

    Source: http://www.maliweb.net/
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    Message par bye Lun 25 Mai - 6:47

    Les animaux aussi font la différence entre le bien et le mal





    On nous a appris que la différence entre l'homme et l'animal est que le premier peut faire la distinction entre le bien et le mal. Mais, selon le Sunday Telegraph, ce n'est pas vrai car les animaux aussi sont capables de faire la différence entre ce qui est juste et ce
    qui ne l'est pas.




    C'est en tous cas ce qu'affirme le professeur Mark Beloff, un écologiste lié à l'université de Colorado à Boulder, dans son nouveau livre controversé.


    Les considérations morales se trouvent dans les cerveaux de tous les mammifères et forment la "colle sociale" qui permet même aux animaux de nature agressive et compétitive de vivre en groupe.


    M. Bekoff étaie sa thèse d'innombrables exemples démontrant que plusieurs sortes d'animaux ont un sentiment inné de ce qui est juste, montrent de l'empathie et aident les animaux en détresse.



    M. Bekoff est persuadé que les "propriétés morales développées par les animaux leur permettent d'adapter leur comportement, surtout chez les animaux qui vivent en meutes, comme les loups, ou
    en groupes, comme les chimpanzés, car ces codes leur permettent d'améliorer leur collaboration ou d'empêcher les conflits internes".



    De récentes recherches en neurologie ont permis de découvrir que les mammifères, comme les dauphins et les baleines, ont les mêmes structures dans leur cerveau que celles qui permettent à
    l'homme d'éprouver de l'empathie.




    A l'appui de cette thèse, M. Bekoff, qui a écrit son livre avec Jessica Pierce, cite l'exemple de dauphins qui ont aidé des hommes à échapper aux requins et d'éléphants qui ont aidé une antilope à fuir. (belga)



    7sur7 – 24/05/2009



    Source : http://www.7sur7.be/7s7/fr/2765/Environnement/article/detail/863740/2009/05/24/Les-animaux-aussi-font-la-difference-entre-le-bien-et-le-mal.dhtml


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    Message par bye Mer 27 Mai - 6:48

    Le dauphin commun nous quitte...





    Il mérite désormais bien mal son nom. Victime de la surconsommation et de la pêche excessive, le dauphin commun
    (Delphinus delphis) se raréfie à une telle vitesse en Méditerranée que son existence le long de nos côtes est menacée à très brève échéance.



    « Il est appelé dauphin commun mais le problème aujourd’hui dans la Mer Méditerranée c’est qu’il n'est plus si commun que cela. C’est une espèce menacée, sur le point de s’éteindre », prévient Giorgos Paximadis, un expert du WWF en Grèce.




    De fait, les recensements effectués régulièrement en Méditerranée sont alarmants. En dix ans, le nombre d’animaux comptabilisés en mer ionienne (nord de la Méditerranée) est passé de 150 à 15 individus, et cela, dans une zone protégée. L’espèce est donc proche de l’extinction à cet endroit, et la raréfaction s’étend, provoquée par les mêmes causes.


    l’intensification sans cesse accrue de la pêche des poissons de surface, tels les harengs, anchois ou sardines, qui constituent sa principale nourriture. Celle-ci se raréfiant de façon dramatique, le dauphin commun disparaît avec elle…



    Mal en point au sommet de la chaîne alimentaire



    Les groupes de défense de l’environnement, WWF en particulier, ont recommandé à la Grèce de décider et d’adopter diverses mesures dans l’urgence. Un maillage plus important des filets
    de pêche serait considéré comme une première solution en réduisant la destruction d’espèces juvéniles, mais la pêche de loisirs, importante dans la région, est aussi pointée du doigt. Des sanctions plus sévères en cas de pêche illégale sont aussi réclamées.




    Selon Giorgos Paximadis, la raréfaction d’un animal situé au sommet de la chaîne alimentaire, comme le dauphin commun, est particulièrement alarmante car elle est l’indice irréfutable
    du mauvais état de celle-ci. Autrement dit, le dauphin serait en train de nous avertir que la plupart des populations piscicoles de Méditerranée sont en train de disparaître. Le dauphin commun étant aussi particulièrement sensible aux pollutions chimiques et acoustiques, son déclin en est encore accentué. La population restante de ces mammifères en mer ionienne est l’une des dernières
    pour toute la Méditerranée, où elle constitue – constituait ? – une réserve naturelle, et sa disparition complète se répercuterait sur l’ensemble des côtes européennes où il reste présent.



    Jean Etienne – 26/05/2009



    Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/le-dauphin-commun-nous-quitte_19333/


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    Message par bye Mer 27 Mai - 6:51

    Le coeur de la controverse





    La gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, s'est attiré les foudres de la Humane Society International en mangeant, lundi, du coeur de phoque cru dans une communauté du Nunavut.



    Le geste est perçu par l'organisme international de protection des animaux comme une « tentative répugnante » de légitimer la vente de produits du phoque.



    Rebecca Aldworth, porte-parole canadienne de la Humane Society International, considère les gestes de Mme Jean comme « inappropriés et offensants ». Selon elle, la gouverneure générale
    n'aurait pas dû prendre position dans ce dossier fort émotif.



    Mme Jean a expliqué avoir posé son geste par solidarité envers les chasseurs inuits de la région. Elle s'est dite consternée par le fait que des gens puissent qualifier leur chasse traditionnelle d'inhumaine. Elle a qualifié cette chasse d'ancien rituel culturel qui, selon elle, est pratiqué avec humanité.



    Le Parlement européen a adopté, au début mai, un embargo sur les produits du phoque, qui entrera en vigueur dès que les gouvernements européens donneront leur aval.



    Une dérogation est cependant prévue pour les produits du phoque issus de la chasse traditionnelle menée par les Inuits et d'autres communautés autochtones qui s'adonnent à cette activité
    pour leur subsistance.




    Interrogée, mardi, pour savoir si son geste était un message destiné à la communauté européenne, Mme Jean a répondu que « les gens pouvaient l'interpréter chacun à leur façon ».



    La décision du Parlement européen a été accueillie avec consternation au Canada, notamment dans les communautés où
    des chasseurs vivent essentiellement de la vente de produits de phoque. C'est le cas des pêcheurs autochtones et de ceux des provinces de l'Atlantique.



    Au Nunavut, les résidants sont d'autant plus inquiets qu'un tel embargo ne fera, selon eux, qu'exacerber les difficultés économiques chroniques de la région et ses nombreux troubles
    sociaux.




    Radio-Canada.ca avec Presse canadienne, 26/05/2009



    Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/05/26/003-Michaelle-Jean-phoque.shtml?ref=rss
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    Message par Manumax Mer 27 Mai - 15:24

    Bonjour Bye

    Que pensez vous de cette affaire ?

    N'ont-ils pas le droit de manger des animaux eux-aussi, c'est quand même pas ton ami le bonobo pourtant ici ?

    Allez un peu de courage Bye, mouilles toi un peu, ne fait pas ton bye effarouché, moi je suis végératien et je n'en fait pas tout un plat que les gens mangent des animaux.

    Il serait tant que tu sois courageux une fois dans ta vie...

    Pfff quel poule mouillée ce Bye

    Allez good bye !
    bye
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    Message par bye Mer 27 Mai - 16:28

    J'ai parfois quelques difficulté à te suivre.

    Sur un post précédent, tu déclares être végétarien, car tu ne veux pas imposer des violences, faire souffrir des animaux; ce que je comprends et partage.

    D'autre part, tu peux comprendre que les animaux peuvent souffrir par la main d'autrui; ce que tu te refuses, tu l'acceptes pour d'autres !

    En fait, tu veux te prémunir d'une faute, mais tu acceptes que celle-ci soit perpétrée par d'autres! Et tu me demandes d'être courageux ? Tu es certain de ne pas vouloir inverser les rôles ?

    La difficulté dans ce genre de thème, c'est d'arriver à a faire accepter par les tenants d'une culture ( ici nutritive ), des principes de préservation des espèces, allant contre cette culture.
    bye
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    Message par bye Mer 27 Mai - 21:12

    Afrique : la survie des gorilles est menacée par la demande croissante en énergie au niveau local et mondial

    Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) s’inquiète des effets de la demande croissante en énergie sur l’habitat des gorilles. La production de charbon de bois est la principale menace pour les forêts qui constituent l’habitat des gorilles dans de nombreuses régions et notamment dans le parc naturel de la Virunga, en République Démocratique du Congo (RDC). Le projet de l’Année des Gorilles soutient ainsi une initiative qui permet aux populations locales d’acheter des fours à forte efficacité énergétique à bas prix pour utiliser moins de bois de chauffe.

    Le PNUE voit une nouvelle menace dans les accords conclus entre les États et des firmes pétrolières étrangères pour les agro
    carburants. Leur production devrait entraîner de nouvelles destructions de forêts.


    Le PNUE rappelle que la protection des gorilles est essentielle non seulement pour la survie de l’espèce mais aussi pour leur rôle
    écologique de dispersion de milliards de semences végétales.

    Article publié le 27 mai 2009



    Source : http://www.gondwana-agency.com/Afrique.:.la.survie.des.gorilles.est.menace.par.la.demande.croissante.en.nergie.au.niveau.local.et-591.html
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    Message par Manumax Mer 27 Mai - 23:06

    Je suis d'accord avec vous bye sur le fond, on se dispute pour rien.

    Vous forcez le respect, même le mien...
    bye
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    Message par bye Lun 1 Juin - 22:13

    Peta lance un appel
    au boycottage du sirop d’érable






    Le geste peut sembler paradoxal.
    Peta, le grand groupe de pression qui fait la promotion du végétarisme sur la
    planète, appelle au boycottage du sirop d'érable. La souffrance des arbres n'est
    pas en cause: le boycottage du sirop veut en fait servir de moyen de pression
    auprès du gouvernement canadien afin qu'il interdise la chasse au
    phoque.




    Le lien n'est pas tout à fait
    clair. «Il y a toujours la feuille d'érable sur le sirop et les gens associent
    le produit au Canada», explique la porte-parole de Peta dans ce dossier, Nicole
    Matthews, jointe à son bureau de Washington.Peta a joint ses sympathisants par
    courriel, cette semaine, afin qu'ils signent des lettres à envoyer au premier
    ministre Harper et au ministre Stockwell Day. «Aidez-nous à sauver les phoques
    en boycottant le sirop d'érable dès maintenant et en demandant à vos amis de
    faire de même», écrit la vice-présidente du groupe, Tracy Reiman. Les
    acériculteurs québécois ont indiqué qu'ils trouvaient un peu étrange
    l'association faite entre la chasse au phoque et leur sirop. Surprenante, à tout
    le moins.




    Peta est un puissant groupe de
    pression qui a des antennes un peu partout dans le monde. Il s'oppose à la
    chasse au phoque depuis 25 ans. Il mène aussi de solides campagnes contre la
    production de foie gras. Il vient également de renouveler sa campagne contre
    l'élevage industriel avec une attaque particulièrement virulente contre
    McDonald's. Peta tient également le concours annuel du végétarien le plus sexy,
    et la période de vote pour 2009 se termine d'ailleurs ces
    jours-ci.




    Stéphanie Bérubé –
    30/05/2009




    Source : http://www.cyberpresse.ca/vivre/consommation/ecolo/200905/30/01-861394-peta-lance-un-appel-au-boycottage-du-sirop.php



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    Protection des animaux Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Mar 2 Juin - 6:49

    La Bolivie interdit
    l’utilisation de tous les animaux dans les cirques






    Les animaux sauvages et
    domestiques ne peuvent plus être détenus et exploités dans les cirques sur le
    territoire bolivien. Le gouvernement de Bolivie, qui se veut un exemple en
    Amérique du Sud dans ce domaine, a souhaité mettre fin aux maltraitances liées à
    l’enfermement et au dressage des animaux. One Voice se réjouit de cette décision
    et espère que le ministère français de l’Ecologie s’en inspirera. La révision de
    l’arrêté sur les spectacles itinérants en France touche à sa fin, le texte
    devrait être bientôt publié.




    Le 13 mai 2009, la Bolivie a
    adopté une loi interdisant l’utilisation des animaux dans les cirques, quelle
    que soit leur espèce, jugeant qu’il s’agissait d’un « acte d’une cruauté inutile
    ». Cette décision a été prise à l’unanimité par les députés pour mettre fin aux
    maltraitances subies par les animaux pendant leur dressage et à celles liées à
    leurs conditions de captivité. Les cirques ont un an pour s’adapter à la
    nouvelle législation. Ceux qui ne la respecteront pas verront leurs animaux
    confisqués et subiront des sanctions. Le gouvernement bolivien a déclaré vouloir
    être un exemple en Amérique du Sud.




    En interdisant l’exploitation de
    tous les animaux dans les cirques, la Bolivie rejoint la position du Brésil et
    va plus loin que l’Autriche, pays européen phare dans ce domaine, qui a interdit
    en 2005 l’utilisation des animaux sauvages dans les spectacles de cirque, à
    l’exception des lions et des tigres. Les animaux d’espèces domestiques peuvent
    toujours être détenus par les circassiens.




    Alors que la France autorise
    toujours la détention et l’exploitation des animaux sauvages et domestiques dans
    les cirques, des pays ont déjà décidé de limiter les mauvais traitements
    infligés aux animaux dans ces spectacles. En Belgique, seuls les animaux nés en
    captivité peuvent être détenus par les circassiens. Des normes strictes ont été
    définies concernant leur détention, notamment les dimensions de leurs cages. One
    Voice souligne que l’application de ces normes a chassé plusieurs cirques de
    Belgique, qui ont trouvé refuge en France…




    Les pays du nord de l’Europe ont
    légiféré sur ce problème depuis des années. Le Danemark interdit depuis 1991 la
    détention d’animaux sauvages dans les cirques, à l’exception des chameaux, des
    lamas et des éléphants d’Asie. La Finlande interdit les animaux sauvages,
    excepté les otaries. Depuis 1988, la Suède interdit les carnivores sauvages, les
    pinnipèdes sauf les otaries, les crocodiles, les kangourous, les girafes, les
    rhinocéros, les hippopotames, les cervidés sauf les rennes, les autruches, les
    émeus, les nandous et les rapaces. La Norvège interdit l’exploitation des félins
    sauvages, des ours et de tous les animaux sauvages capturés dans la nature.




    Des pays hors de l’Union
    européenne ont également pris des mesures pour limiter la souffrance des animaux
    dans les cirques. Israël ne délivre plus d’agréments pour la détention d’animaux
    sauvages. L’Inde a interdit les spectacles faisant intervenir des tigres, des
    panthères, des lions, des singes et des ours. Singapour et le Costa Rica ont
    interdit l’utilisation d’animaux sauvages dans tous les spectacles itinérants.




    En France, l’arrêté sur les
    spectacles itinérants est en cours de révision et devrait bientôt être publié au
    Journal officiel. One Voice espère que le ministère de l’Ecologie s’inspirera
    des mesures prises par les pays cités ci-dessus et demande l’interdiction totale
    d’utiliser des animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, dans les
    spectacles.




    En attendant cette nécessaire
    évolution éthique, One Voice demande que les lois existantes soient appliquées.
    Les personnes ne possédant pas le certificat de capacité pour la détention de
    certaines espèces ne devraient plus en être propriétaires. Leurs animaux
    devraient être saisis et placés dans des structures adaptées, de même que ceux
    n’étant pas exhibés lors des spectacles (alors que la législation l’exige). Pour
    les animaux manifestement maltraités : cages exiguës, manque d’eau pour les
    espèces aquatiques (otaries, hippopotames), mouvements stéréotypiques traduisant
    une souffrance, des solutions doivent également être trouvées dès à présent.




    Vous pouvez aider concrètement les
    animaux en choisissant des spectacles qui ne les exploitent pas et en refusant
    d’assister à toutes exhibitions d’animaux, terrestres ou marins.




    OneVoice -
    2009-06-01




    Source : http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives-1335.html
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    Protection des animaux Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Mar 2 Juin - 6:50

    Le Parlement
    Européen a pris position en faveur de l’expérimentation
    animale






    Le Parlement européen vient
    d’adopter en première lecture des mesures concernant la protection des animaux
    utilises en laboratoire allant à l’encontre de l’opinion publique. One Voice et
    la Coalition Européenne poursuivent le combat.




    La directive 86/609 fixe depuis
    une vingtaine d’années les conditions d’expérimentation sur les animaux. Depuis
    2001, ce texte est en révision. Une proposition de modification a été amendée en
    novembre 2008. Mais le mois dernier, la commission parlementaire agriculture y
    donnait un avis défavorable, et faisait ses propres recommandations, faisant la
    part belle à une expérimentation animale peu encadrée… Le 5 mai dernier, la
    majorité du Parlement européen approuvait ces dernières pourtant inadéquates
    voire immorales.




    Peu de temps avant le vote,
    l’ECEAE (Coalition Européenne pour la fin de l’Expérimentation Animale) a déposé
    une plainte auprès du médiateur européen contre la Commission Européenne et
    SCHER. SCHER est le Comité scientifique pour la Santé et les Risques
    Environnementaux. À la demande de la commission, il a réalisé une enquête sur
    l’utilisation des primates non humains pour la recherche. Le rapport qui a été
    produit le 13 janvier 2009 suite à cette enquête et qui a sans nul doute
    influencé la décision du Parlement européen est extrêmement mal documenté et
    contient de nombreuses erreurs. En effet, les scientifiques qui ont été
    sollicités n’avaient pas l’expertise nécessaire ni pour juger de la pertinence
    du modèle singe en expérimentation, ni pour évaluer l’intérêt du développement
    de méthodes substitutives. Fortement sous influence du lobby pharmaceutique,
    leurs conclusions étaient donc prévisibles à défaut d’être scientifiquement
    valides !




    En quelques mots, ce qui risque
    d’arriver :




    - Les chercheurs seront autorisés
    à faire subir aux animaux une souffrance à la fois sévère et
    prolongée;


    - Ils seront autorisés à
    réutiliser le même animal pour des expériences
    douloureuses;


    - Ils pourront utiliser des
    primates non humains pour tous types d’expérimentation, pas seulement celles
    concernant des affections humaines graves ;


    - Il n’y aura pas d’encouragement
    à l’élevage pour stopper la capture des primates sauvages, malgré l’immense
    détresse que cela leur cause ;


    - Les chercheurs pourront décider
    eux-mêmes quelles expériences nécessitent une autorisation gouvernementale car
    c’est eux qui déciderons comment catégoriser la souffrance qu’ils infligent
    ;


    - Ils ne seront pas obligés, dans
    la majorité des cas, de réévaluer rétrospectivement leurs expériences, que ce
    soit du point de vue du bien être animal ou du point de vue scientifique
    ;


    - Il n’y aura aucune stratégie de
    mise en place pour mener à la fin des expériences sur les animaux, malgré la
    demande faite par la majorité des citoyens européens.




    Après le Parlement Européen, c’est
    désormais au Conseil des Ministres que le débat fait rage. Si c’est finalement
    la proposition de la commission agriculture qui est adoptée, le bien-être des
    animaux ne sera pas le seul à être remis en question… La santé des humains est
    aussi en jeu car sans la promotion du développement des méthodes substitutives,
    il y aura encore de nombreuses victimes causées par des méthodes obsolètes et
    inadéquates d’expérimentation sur le modèle animal.




    One Voice -
    2009-06-01




    Source : http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives-1336.html
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    Protection des animaux Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Sam 6 Juin - 19:14

    IFAW se mobilise pour sauver 60 éléphants au Malawi





    (Par Nadja NASDALA)

    Une translocation de taille pour le sauvetage de 60 éléphants au Malawi.



    Plus de 60 éléphants menacés d’une mort certaine seront évacués vers une zone protégée dans le cadre d’une opération d’envergure qui débutera à compter du 8 juin au Malawi, en Afrique australe.



    IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux) et le gouvernement du Malawi ont décidé de collaborer afin de trouver une solution viable aux violents conflits qui opposent les éléphants et les populations locales dans la région de Phirilongwe, au sud du Lac Malawi.



    En effet, au moins 10 villageois et des éléphants ont été tués récemment. L’expansion démographique a conduit à une destruction de l'habitat de ces animaux, les contraignant à se nourrir des cultures ou du contenu des greniers des populations locales
    lesquelles pratiquent essentiellement une agriculture de
    subsistance.




    « En représailles, certains éléphants ont eu la trompe amputée par les pièges installés par les villageois, d'autres souffrent de blessures par balles ou provoquées par des flèches, des planches cloutées ou par du poison », précise Jason Bell-Leask, directeur du bureau IFAW Afrique australe.



    Selon IFAW, le gouvernement du Malawi a opté pour une solution éthique et pragmatique en choisissant un partenariat lui permettant de déplacer les animaux vers la Réserve faunique de Majete pour répondre au dilemme posé par ces éléphants menacés.



    « Si nous voulons sauver ces éléphants, nous devons agir maintenant, sinon ils seront abattus dans le cadre du contrôle des animaux considérés comme "nuisibles"» a déclaré J. Bell-Leask. « La translocation de plus de 60 éléphants résout un problème majeur
    de conservation et concoure à assurer la sécurité et le bien-être à la fois des animaux et des hommes. Elle donne l'exemple d'une approche éthique des pratiques de gestion des pachydermes. »




    La capture et la translocation des éléphants, financées par IFAW, débuteront le 8 juin et se poursuivront tout au long du mois. Les groupes familiaux en priorité seront tranquillisés à l’aide de fléchettes anesthésiantes tirées depuis un hélicoptère
    ou par des hommes à terre. Les animaux seront ensuite chargés dans des véhicules et transportés durant six heures vers la Réserve faunique de Majete, au sud-ouest du pays.




    Quelques chiffres… La prise en charge IFAW, c'est-à-dire capture et transport, revient à 150 000 dollars soit 106 500 Euros, le coût de la translocation par éléphant est de 3000 dollars soit 2100 Euros, la distance entre Phirilongwe et Majete compte 250 Km,
    soit 6 à 7 heures de route, la fréquence des captures est en moyenne tous les 2 jours, le nombre de camions utilisés est 4 par convoi, c’est à dire 3 à 4 éléphants en moyenne par camion, et une équipe de terrain avec 20 personnes dont 2 vétérinaires, 1 assistant vétérinaire, un pilote d’hélicoptère, et une équipe de capture.




    Fondé en 1969, IFAW, l'une des principales organisations mondiales de protection animale, œuvre depuis son siège social aux États-Unis et ses bureaux dans 16 pays, à améliorer le bien-être des animaux sauvages et domestiques dans le monde, par la
    diminution de l'exploitation commerciale des animaux, la protection de l'habitat et le secours aux animaux en détresse.




    Avec des projets dans plus de 40 pays, IFAW travaille à la fois sur le terrain et dans les coulisses du pouvoir afin de protéger les animaux sauvages et domestiques. IFAW cherche à motiver le grand public pour prévenir la cruauté envers les animaux et
    promouvoir les politiques de sauvegarde et de protection animale qui font progresser le bien-être à la fois des animaux et des
    hommes.




    Source: http://www.actualites-news-environnement.com/20740-ifaw-sauvetage-60-elephants-malawi.html

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