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    Message par bye Lun 24 Aoû - 6:04

    "Mobilisation" contre la surpopulation des sangliers


    De Jérôme CARTILLIER (AFP) – Il y a 1 jour

    PARIS — Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a lancé la "mobilisation" contre la surpopulation des sangliers, à l'origine d'importants dégâts dans les cultures et en passe de devenir un casse-tête pour la sécurité routière.

    M. Borloo a adressé fin juillet une circulaire à tous les préfets de département les invitant à renforcer "l'effort de régulation", sans pour autant, à ce stade, introduire de nouvelle réglementation.

    "Cette circulaire a pour objet de rappeler la boîte à outil réglementaire qu'ils ont à leur disposition. C'est une sorte de programme de mobilisation", a-t-on précisé samedi au ministère de l'Ecologie.

    Longtemps cantonnée à la relation entre chasseurs et agriculteurs, la prolifération des sangliers soulève d'autres questions de taille: collisions avec des automobiles, présence croissante en zones urbaines et aspects sanitaires (les sangliers peuvent être porteurs de maladies parfois partagées avec des animaux d'élevage).

    Pour avoir une vision plus fine, la circulaire demande aux préfets de faire un point précis de la situation sur le terrain : populations présentes, difficultés rencontrées et mesures mises en oeuvre pour y faire face. Un premier bilan des actions menées sera effectué à l'issue de la saison de chasse, fin février 2010.

    Les sangliers sont à l'origine de 60% des accidents de la route impliquant des animaux. Quelque 15.000 collisions avec des automobilistes (donnant lieu à indemnisation) sont enregistrées chaque année.

    Leur population, difficile à chiffrer avec précision, est évaluée à plus d'un million d'animaux, soit le double des "prélèvements" annuels effectués par les chasseurs (522.174 animaux abattus en 2007-2008).

    Cette prolifération récente s'explique par une combinaison de facteurs: hausse des surfaces cultivées en maïs, conditions climatiques plus douces depuis quelques années au printemps, ou encore impact de la tempête de 1999 qui a couché des pans entiers de forêts qui ont servi de "réserves" au gibier et ont rendu la chasse difficile dans certaines zones.

    Mais des raisons plus anciennes expliquent aussi la situation actuelle.

    "La cause initiale, il ne faut pas la négliger, c'est qu'on a tous souhaité faire augmenter les populations de sangliers dans les années 60, 70 et 80", explique à l'AFP François Klein, responsable du Centre national d'étude et de recherche appliquée sur les cervidés et les sangliers à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    "C'était évidemment à la demande des chasseurs mais c'était une volonté partagée par l'administration à l'époque", ajoute-t-il, reconnaissant que personne n'avait prévu "que ce serait aussi rapide et que cela s'emballerait".

    Or le sanglier a un taux de reproduction très élevé (5 à 7 marcassins par portée avec une portée par an), bien supérieur à celui du cerf ou du chevreuil par exemple.

    La présence croissante de sangliers aux abords des villes voire dans les villes - où il trouvent des "refuges" à l'abri des chasseurs - suscite souvent la curiosité, parfois l'inquiétude ou la colère. A l'automne 2008, à Dijon, un collectif de propriétaires s'est constitué après l'intrusion de ces animaux sauvages dans leurs jardins d'un quartier des hauteurs de la ville.

    "Le pays n'est pas noir de sangliers", tempère cependant François Klein. "Il y a grand nombre de secteurs de fortes densités mais qui sont localisés", ajoute-t-il, soulignant la nécessité d'anticiper "les difficultés qui apparaîtront dans quelques années si on ne fait rien".
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    Message par Rabasse du sud Lun 24 Aoû - 11:27

    Protection des animaux - Page 3 Gros-sanglier
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    Message par Rabasse du sud Lun 24 Aoû - 11:28

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    Message par yunolo Jeu 27 Aoû - 22:57


    UNIQUEMENT SI VOUS N'AVEZ PAS PEUR DE LA VERITE!
    Il faut débiter, débiter encore! Sans état d'âme! Quel métier!!!!!!
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    Message par yunolo Jeu 27 Aoû - 23:15


    Si vous avez le CRAN de regarder les choses en face!
    En regardant ces images... je revois les camps de concentration!
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    Message par yunolo Jeu 27 Aoû - 23:25


    Vision plus soft de la mort de l'animal! Mais... on saigne juste la "bête" directement sans même la "shooter"!
    Nous ne sommes que des barbares!
    Nous pouvons parler "doucement", "douceureusement" de notre vie humaine!!!! Mais nous cautionnons tous cette barbarie dès l'instant où nous mangeons de la "bidoche"! Halal ou autre!
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    Message par yunolo Jeu 27 Aoû - 23:54


    Je suis effarée par tant d'atrocités que nous acceptons tous!!!! Pour bouffer de la "bidoche"! MONSTRUEUX! NOUS SOMMES TOUS DES MONSTRES!
    Consommation à tout va! Et je pense que les tueurs dont c'est le métier sont payés à l'heure ou à la bête! Pas ou plus de réflexion possible! Tout est minuté! Alors on évide des animaux "VIVANTS"!!!!!!
    C'est bien que les sangliers, les renards, les lapins et lièvres, les furets, les visons... etc... existent! Bientôt l'ouverture de la chasse va les tuer!
    A la porte de notre bureau, chaque jour, nous avons des crottes de lapin! Nous avons bien vu où ils habitent et vu quelques petits "foldingues"! Nous trouvons çà super! La chasse est interdite dans notre zone.. alors j'imagine qu'ils savent bien se cacher et se reproduire!
    C'est aussi vrai sur la dune à 100 M de chez moi! Ils font des dégâts les lapins... mais il y a interdiction de les chasser! OUF!
    Ce n'est pas rare non plus de trouver des renards en ballade à l'entrée du bourg et pas rare non plus de trouver leurs cadavres au milieu de la route! (Code de la route... ils connaissent pas trop je pense!)
    Ce que j'aimerais vraiment! c'est trouver un hérisson en perdition et le mettre dans mon jardin! Pour l'instant... j'en ai vu que des "écrasés"!!! Je trouve totalement touchante cette bestiole!
    En attendant... Je sais que j'ai bien pourri la vie à celles et ceux qui pensaient qu'en mangeant un steak.... il était juste sous celophane et ne venait de nulle part! Juste un steak!... Pas de vache tuée avant d'arriver dans l'assiette bleu, à point ou bien cuit!
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    Message par yunolo Ven 28 Aoû - 0:06


    J'ADORE LES HERISSONS!
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    Message par bye Mar 3 Aoû - 6:51

    Pour le remplacement de l'expérimentation animale par d'autres méthodes :

    http://www.makeanimaltestinghistory.org/the-march.php?lang=fr&ref=

    Rejoignez la marche virtuelle « Faites de l’expérimentation animale de l’histoire ancienne !
    http://www.makeanimaltestinghistory.org/the-march.php?lang=fr&ref=

    La loi européenne qui régit l’expérimentation animale, La Directive 86/609/EEC, est en train d’être mise à jour. La révision de cette loi offre une chance vitale pour un changement vrai et durable pour les animaux qui, à l’heure actuelle, reçoivent une protection inadéquat. En priorité, une stratégie ciblée du remplacement de l’expérimentation animale par des méthodes avancées non-animales doit être le but ultime. Rejoignez la Marche virtuelle “Faites de l’expérimentation animale de l’histoire ancienne” pour montrer votre support.
    http://www.makeanimaltestinghistory.org/the-march.php?lang=fr&ref=
    bye
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    Protection des animaux - Page 3 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Dim 15 Aoû - 6:52

    Melanie Joy – Carnisme
    http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article400
    Estiva Reus
    (Résumé par)

    Ce texte est le résumé des chapitres 2, 5, 6 et 7 du livre de Mélanie Joy Why We Love Dogs, Eat Pigs and Wear Cows – An Introduction to Carnism (Conari Press, 2010). Il fait suite au chapitre 1 de cet ouvrage, dont on trouve la traduction dans ce même numéro des Cahiers.
    La Rédaction.


    1. CARNISME : « LES CHOSES SONT AINSI FAITES, VOILA
    TOUT »


    Melanie Joy enseigne la psychologie et la sociologie dans une université.
    Chaque semestre, depuis des années, elle consacre un cours aux
    attitudes envers les animaux, dans lequel elle propose le même
    exercice. Elle a pu ainsi collecter les réponses et réactions de
    milliers d’étudiants. Elles se sont révélées extrêmement semblables
    groupe après groupe, de sorte qu’on peut facilement décrire le
    déroulement type de cette séquence d’enseignement. D’abord,
    Melanie Joy demande aux étudiants de lister des caractéristiques des
    chiens, puis des cochons. Elle note au fur et à mesure au tableau les
    réponses proposées. Du côté des chiens, on trouve des qualificatifs tels
    que « intelligents », « aimants », « protecteurs », « rigolos » et parfois,
    « dangereux ». Dans la colonne « cochons », les qualificatifs sont moins
    flatteurs : « sales », « suants », « paresseux », « gros », « stupides »,
    « laids ». De la même façon, les étudiants fournissent des réponses très
    contrastées quand on leur demande les sentiments que leur inspirent les
    animaux des deux espèces.
    Ensuite, s’engage un dialogue au cours duquel Melanie Joy pose des
    questions telles que « Avez-vous déjà rencontré des cochons ? » (dans
    l’immense majorité des cas, la réponse est « non ») ou apporte des
    informations : les cochons sont aussi intelligents que les chiens, les
    cochons ne transpirent pas, ils se roulent dans la boue pour se rafraîchir
    quand il fait chaud, ils développent des comportements stéréotypés en
    captivité… Les réactions des étudiants se font contradictoires ou
    hésitantes ; elles révèlent que leurs idées sur les cochons ne viennent
    d’aucune source fiable ; ils admettent que les cochons pourraient avoir
    chacun leur personnalité comme les chiens ; oui, les cochons peuvent
    certainement ressentir la douleur…

    « Melanie Joy. Comment vous sentiriez-vous à propos des cochons,
    si vous les voyiez comme des êtres intelligents et sensibles […]. Si vous
    les connaissiez personnellement, comme vous connaissez les chiens ?
    Etudiant(e). Je me sentirais bizarre en les mangeant. J’éprouverais
    probablement une sorte de culpabilité.
    Melanie Joy. Alors pourquoi mangeons-nous des cochons et pas des
    chiens ?
    Étudiant(e). Parce que les cochons sont élevés pour être mangés.
    Melanie Joy. Pourquoi élevons-nous des cochons pour les manger ?
    Etudiant(e). Je ne sais pas. Je n’y ai jamais réfléchi. Eh bien, je suppose
    que les choses sont ainsi faites, voilà tout. »

    Nous envoyons les membres d’une espèce à l’abattoir et chérissons les
    membres d’une autre espèce sans autre raison que les « les choses sont
    ainsi faites ». Nous pouvons passer de longues minutes devant un rayon
    de supermarché à nous demander quel dentifrice choisir et n’avons pas
    réfléchi un seul instant à la raison pour laquelle nous mangeons certains
    animaux et pas d’autres. Nous n’avons pas la moindre pensée à propos
    d’une pratique qui cause la mort de milliards d’animaux chaque année.
    Comment est-ce possible ? La réponse tient en un mot : carnisme.

    Carnisme


    Certaines personnes cessent de consommer de la viande en espérant en
    tirer des bénéfices pour leur santé. Mais beaucoup le font pour des
    raisons éthiques. C’est pourquoi, quand nous pensons aux végétariens,
    nous ne les voyons pas uniquement comme des gens ayant certaines
    pratiques alimentaires. Nous comprenons que leur mode de vie traduit
    certaines croyances et orientations philosophiques. Le mot « végétarien »
    évoque tout cela, à la différence de l’expression « mangeur de végétaux
    », qui ne désignerait rien d’autre qu’un comportement, en l’isolant des
    principes et croyances qui l’accompagnent.
    Mais alors, comment désigner une personne qui consomme de la chair
    animale ? L’expression « mangeur de viande » dissocie la pratique de
    tout système de croyances. Pourtant, il ne s’agit pas d’une nécessité :
    dans les pays développés du moins, on peut très bien vivre sans
    consommer de viande. Mais, à la différence du végétarisme, nous ne
    réalisons pas pleinement qu’il s’agit d’un choix.
    Nous mangeons des animaux sans y penser, parce que c’est ce que
    nous avons toujours fait. Le système de croyances qui sous-tend cette
    pratique est invisible. Melanie Joy utilise le vocable carnisme pour
    désigner ce système invisible de croyances.
    Les carnistes ne sont pas simplement des carnivores ou des omnivores :
    ces deux derniers termes ne renvoient qu’à l’aptitude physiologique à se
    nourrir de certains types d’aliments. Les carnistes mangent de la viande
    par choix, et les choix reposent sur des croyances. Cependant,
    l’invisibilité du carnisme fait que ces choix ne semblent pas en être.
    Carnisme, idéologie et statu quo


    Le carnisme est un type particulier de croyances : c’est une idéologie.
    Une idéologie consiste en un ensemble partagé de croyances, et dans
    les pratiques qui reflètent ces croyances.
    Le féminisme par exemple est une idéologie. Il est facile de la percevoir
    comme telle, parce que les féministes font entendre leurs revendications
    dans la sphère privée comme publique.
    Mais qu’en est-il des croyances et des modes de vie dominants ?
    Quand une idéologie est solidement établie, les opinions et pratiques
    qui la caractérisent sont perçues comme des évidences. Elles passent
    pour des faits plutôt que pour des valeurs. « Les choses sont ainsi faites »
    … Une idéologie dominante est essentiellement invisible.
    C’est le cas de l’idéologie qui valorise davantage le masculin que le
    féminin et qui donne plus de pouvoir aux hommes qu’aux femmes dans
    la société. Cette idéologie a existé pendant des millénaires. Ce n’est
    pourtant que tardivement qu’elle a été désignée par un mot, lorsque les
    féministes l’ont nommée patriarcat.
    Il n’est pas surprenant que le végétarisme ait été nommé avant le
    carnisme, tout comme le féminisme l’a été avant le patriarcat. Il est facile
    de repérer les idéologies qui s’écartent du courant dominant. En outre,
    l’invisibilité est le principal moyen par lequel les idéologies dominantes
    perdurent. Et l’absence de nom préserve l’invisibilité. On ne parle pas
    de ce qu’aucun terme ne désigne, et on ne questionne pas ce dont on ne
    peut pas parler.
    Carnisme, idéologie et violence


    Le carnisme est une idéologie qui travaille activement à demeurer dans
    l’ombre. Cela lui est nécessaire parce qu’elle fait partie des idéologies
    violentes : elle repose sur la violence physique exercée à grande échelle.
    Lorsque les gens sont témoins de cette violence, il en sont
    psychologiquement affectés. C’est ce qu’observe Melanie Joy quand
    elle projette à ses étudiants des films sur la production de viande. Elle a
    par ailleurs travaillé avec de nombreux militants végétariens de la cause
    animale souffrant de désordres post-traumatiques suite à une longue
    exposition à des chaînes d’abattage : ils ont des pensées obsessionnelles,
    des cauchemars, des insomnies, et autres symptômes.
    En général, les gens détestent voir souffrir les animaux, même quand ils
    ne sont pas des « amis des bêtes ». Nous sommes touchés par ce qui
    arrive à d’autres êtres vivant. C’est pourquoi les idéologies violentes ont
    des dispositifs de défense spéciaux qui permettent aux êtres humains de
    soutenir des pratiques inhumaines, sans même réaliser ce qu’ils font.
    L’invisibilité sociale et psychologique en fait partie. Mais il faut aussi que
    la violence soit physiquement invisible. On élève et tue des milliards
    d’animaux ; mais avez-vous déjà vu ne serait-ce qu’un chaînon du
    processus de production de la viande ?



    2. MYTHOLOGIE DE LA VIANDE ET LEGITIMATION DU
    CARNISME

    Voici une scène observée devant un petit enclos d’animaux de ferme
    (cochons, vaches, poulets) situé à l’extérieur d’un magasin d’alimentation
    . Des enfants et leurs parents sont collés aux grilles. Ils regardent
    affectueusement les poussins et porcelets, sourient, cherchent à toucher
    les animaux, leur offrent de la nourriture. Ces mêmes personnes vont
    ensuite acheter du poulet, du jambon et du bœuf. Où est passée leur
    empathie ?
    Pour consommer la chair d’animaux que nous caressons, nous devons
    être si pleinement convaincus qu’il est juste de manger de la viande que
    cela nous évite d’avoir conscience de ce que nous faisons. Le carnisme
    repose sur l’idéologie des « 3 N » : manger de la viande est normal,
    naturel, nécessaire. Il est semblable en cela à tous les systèmes violents
    bâtis sur l’exploitation d’une catégorie d’individus. Les 3 N sont si
    enracinés dans notre conscience sociale qu’ils guident nos actions sans
    que nous ayons à y penser.
    Nous vivons dans un environnement qui nous conduit à accepter les
    mythes qui soutiennent le système carniste et à ignorer les incohérences
    qu’ils contiennent. Mais maintenir la cécité sur la vérité et rendre
    inopérante notre faculté d’empathie demande de l’énergie. C’est là
    qu’interviennent les institutions en tant que « faiseurs de mythes ». En
    réalité, elles ne créent pas les mythes de toutes pièces – ils sont présents
    dans notre culture depuis des millénaires – mais elles les entretiennent, les
    renouvellent et les renforcent. Les mythes ont pour fonction de légitimer
    le système.
    Le soutien des institutions


    Quand un système est solidement établi, il est soutenu par toutes les
    grandes institutions sociales, de la médecine à l’éducation. Et qui est
    mieux à même de nous influencer que ceux en qui nous avons appris à
    placer notre confiance ?
    Les professionnels jouent un rôle clé dans le soutien des idéologies
    violentes. On peut citer l’exemple de l’Association vétérinaire américaine
    (AVMA) qui a donné son aval à l’enfermement des truies gestantes dans des stalles si étroites
    qu’elles ne peuvent même pas se retourner. En matière de végétarisme,
    nombre de médecins mettent en garde contre les dangers qui nous
    guettent si nous nous passons de viande, malgré la masse d’études
    indiquant que les végétariens se portent plutôt mieux que les omnivores.
    Le végétarisme chez les jeunes femmes est volontiers présenté comme le
    symptôme d’une tendance à l’anorexie.
    Les professionnels entretiennent aussi le dogme carniste quand ils se
    présentent comme les tenants d’une position raisonnable et modérée. Ils
    crédibilisent le système en endossant son idéologie, tout en dénonçant
    certains de ses excès. C’est le cas par exemple des vétérinaires qui
    s’opposent à certaines pratiques de l’élevage industriel, tout en
    consommant régulièrement de la viande. La position « modérée » des
    professionnels fait apparaître ceux qui contestent le système comme des
    extrémistes irrationnels.
    Pour la plupart, ces professionnels ne cherchent pas consciemment à
    soutenir une idéologie. Ils ont été élevés dans le système et leur façon de
    voir les choses est modelée par celui-ci. Il en va différemment pour
    d’autres propagateurs des mythes carnistes, qui eux agissent de façon
    délibérée pour servir les intérêts de l’agrobusiness. On peut citer
    l’exemple du partenariat entre le Conseil national des produits laitiers et
    l’Association américaine de diététique (l’ADA regroupe les
    professionnels de la nutrition). L’interprofession du secteur laitier s
    ponsorise l’ADA dans le but de favoriser de sa part des
    recommandations telles que la consommation de trois produits laitiers par
    jour.

    Tout ce qui est conforme au système est entériné par la loi et présenté
    comme éthique et raisonnable.
    Les médias jouent un rôle déterminant à cet égard. Ils assurent
    l’invisibilité du système par omission. Aux Etats-Unis, on abat 10
    milliards d’animaux par an. Qui en entend parler ? Comparez le nombre
    d’articles et émissions consacrés aux abattoirs ou à la maltraitance dans
    les élevages, à la place dévolue à une hausse du prix de l’essence ou à la
    vie des stars d’Hollywood.
    Plus rarement, les médias recourent à la censure. Ainsi, en 2004, la
    chaîne CBS refusa de passer un spot publicitaire anti-viande de PeTA
    pendant le Super Bowl, arguant que la chaîne ne diffusait pas de
    messages militants. Pourtant, à la même période, elle diffusa des spots
    anti-tabac et, comme à l’accoutumé, des publicités pour des produits
    carnés. Lorsque les horreurs de la production de viande sont évoquées d
    ans les médias, elles sont volontiers présentées comme des exceptions
    propres à tel élevage ou abattoir, et non comme la règle. Des
    nutritionnistes vous recommandent de manger de la viande, tout en
    marquant leur caractère « raisonnable et modéré » en ajoutant, par e
    xemple, qu’il faut préférer les viandes maigres aux viandes grasses. A
    l’approche de Noël, on diffuse des émissions culinaires sur la façon de
    cuisiner la dinde, etc.
    Manger de la viande est normal


    Les normes ne sont pas qu’une description des pratiques majoritaires.
    Elles sont des prescriptions sur la manière dont on doit se comporter.
    Elles ne sont pas innées mais construites, et servent à nous maintenir
    dans le rang de façon à ce que le système demeure intact.
    Le chemin de la norme est celui de la moindre résistance. Nous le
    suivons quand nous sommes en pilotage automatique, sans nous rendre
    compte que nous agissons d’une manière que nous n’avons pas
    consciemment choisie.
    Il est beaucoup plus facile de se conformer à la norme que de la contrer.
    Les aliments carnés sont facilement disponibles alors qu’on ne trouve
    pas partout des menus sans produits animaux. Les végétariens se
    trouvent souvent obligés de justifier leurs choix, ou de s’excuser du d
    érangement causé parce qu’ils ne mangent pas comme les autres. Ils sont
    fréquemment caricaturés ou tournés en ridicule.
    Manger de la viande est naturel


    Il est vrai que depuis deux millions d’années, les humains consomment de
    la viande (même si la plupart du temps, les végétaux ont largement
    prédominé dans leur alimentation). Mais le viol et l’infanticide ont été
    pratiqués depuis tout aussi longtemps, et pourtant nous les jugeons
    immoraux et n’invoquons pas leur caractère naturel pour les justifier. La
    naturalisation est le processus par lequel le « naturel » se transforme en
    « légitime ». Quand une idéologie est naturalisée, on croit que ses
    principes sont en accord avec les lois de la nature et/ou de Dieu. La
    science, la religion et l’histoire viennent alors au secours de l’idéologie
    dominante. La science lui fournit un fondement biologique. La religion
    confère un fondement divin à l’ordre qu’elle prescrit. Et l’histoire
    privilégie les « faits » tendant à prouver que cette idéologie a toujours
    existé.
    Manger de la viande est nécessaire


    Cette croyance donne au carnisme l’apparence d’un état de fait
    inévitable : l’abolir équivaudrait au suicide. Une croyance voisine est
    celle selon laquelle la viande serait nécessaire pour jouir d’une bonne
    santé.
    La « nécessité » prend parfois d’autres visages que celui des besoins
    alimentaires. C’est ainsi qu’on entend dire que nous devons continuer à
    manger des animaux parce que sinon la Terre serait surpeuplée de
    vaches, poules et cochons dont on ne saurait que faire. (Un paradoxe
    central de toutes les idéologies violentes est que la tuerie doit continuer
    pour justifier tous les massacres déjà perpétrés.) On invoque aussi la
    nécessité économique : on défend le statu quo en arguant que l’économie
    s’effondrerait si on le mettait en cause.
    Le mythe du libre-arbitre


    Les idéologies violentes ont besoin de notre participation volontaire. Or,
    la plupart des gens ne veulent pas faire de mal aux animaux. Il faut donc
    les forcer à soutenir le système. Mais la coercition ne fonctionne que tant
    qu’on ne la perçoit pas. Il faut que nous croyions au mythe du libre-
    arbitre : nous consommons des animaux parce que nous le voulons. Et le
    fait est que nous le faisons sans que personne ne nous pointe un pistolet
    sur la tempe. Ce n’est pas nécessaire. Nous avons commencé à manger
    de la viande avant même de savoir parler. Depuis, notre plus jeune âge,
    nous avons entendu nos parents et les médecins dire que nous avions
    besoin de viande pour grandir et devenir forts. Elle a été de tous nos r
    epas ; elle est associée à nos souvenirs de sorties au restaurant avec nos
    parents, aux menus traditionnels de fête ; nous en mangeons en toute
    occasion sans nous demander comment elle a été produite. Sa présence
    nous semble une évidence. C’est ce flux d’expérience ininterrompu qui
    lessive notre libre-arbitre. Si quelque chose vient perturber notre rapport
    habituel à la viande – nous entrevoyons des images d’abattoir par
    exemple – nous sommes pris dans le filet très élaboré de défense du
    carnisme, qui nous ramène en douceur dans le rang.
    Il est impossible d’exercer son libre-arbitre tant qu’on est à l’intérieur du
    système, parce que nos modèles de pensée profonds sont inconscients.
    Ils échappent à notre contrôle. Nous devons nous écarter du système
    pour recouvrer notre empathie perdue et pour faire des choix en accord
    avec ce que nous sentons et pensons vraiment, plutôt qu’avec ce qu’on
    nous a appris à éprouver et à croire.



    3. VOIR A TRAVERS UN MIROIR DEFORMANT : LE
    CARNISME INTERIORISE

    Imaginez que tout ce qui constitue votre vie ne soit rien d’autre qu’une
    illusion, une réalité virtuelle fabriquée par une matrice informatique dans
    laquelle se trouve plongé votre cerveau comme celui de tous les humains.
    C’est le thème du film Matrix. On peut voir le carnisme comme une
    matrice qui nous conduit à faire le travail du système à sa place : en niant
    son existence, en ne le voyant pas, ou en le justifiant. Nos esprits sont
    prisonniers du système. Nous agissons en consommateurs passifs et non
    en citoyens actifs. Nous avons intériorisé le carnisme.
    Le trio cognitif


    L’intériorisation du carnisme déforme notre perception de la réalité. Alors
    que les animaux sont des êtres vivants, nous les percevons comme des
    choses. Alors qu’ils sont des individus, nous les percevons comme des
    abstractions, des catégories. Enfin, nous les percevons comme si leur
    espèce déterminait naturellement le fait qu’il soit approprié ou non de
    consommer leur chair. Cette façon de percevoir les animaux, qu’on
    nommera le « trio cognitif », est composée de trois éléments : réification,
    désindividualisation et dichotomisation.

    La réification – le fait de voir les animaux comme des objets inanimés –
    passe notamment par le langage. Par exemple, dans le domaine de la
    pêche, on parle de « ressources halieutiques » plutôt que de poissons.
    Nombre de pièces de boucherie ou charcuterie (filet, bavette, ris,
    jambon…) portent des noms distincts des muscles, membres ou organes
    dont elles proviennent.
    La réification passe aussi par les institutions, les politiques publiques et le
    droit. C’est ainsi que sur le plan juridique, les animaux sont des biens,
    qu’on peut vendre et acheter tout comme des voitures.

    La désindividualisation – qui conduit à voir les animaux comme des
    abstractions – est le processus par lequel les individus ne sont saisis que
    par leurs caractéristiques collectives, comme s’ils étaient identiques à
    n’importe quel autre membre de leur groupe. Au contraire, quand ce
    processus est brisé, il devient plus difficile de maintenir la distance é
    motionnelle qui permet de faire du mal à quelqu’un. Partout dans le
    monde, les gens sont mal à l’aise à l’idée de tuer et consommer un
    animal familier. Voici par exemple des propos recueillis auprès d’un
    éleveur du Zimbabwe, qui tue lui-même ses animaux : « Je ne mangerai
    pas quelque chose à quoi j’ai donné un nom […] Pour moi, c’est comme
    un ami. Ce serait manger un animal avec qui on a une relation étroite. »

    La dichotomisation est le processus mental par lequel on classe les
    autres en deux catégories, souvent opposées. Forger des catégories est
    un processus naturel qui nous aide à traiter l’information. Les
    dichotomies ne sont pas des catégories ordinaires. Par leur caractère d
    ualiste, elles créent une vision en blanc et noir de la réalité. La répartition
    des individus en deux classes nous prépare à nourrir des sentiments très
    différents envers les deux groupes. Concernant la viande, la
    catégorisation centrale des animaux est leur division en « comestibles » et
    « non comestibles ». Ce partage va en alimenter d’autres. Beaucoup
    d’Américains ne mangent pas des animaux qu’ils jugent intelligents
    (dauphins) ou mignons (lapins) ou qu’ils voient comme des animaux de
    compagnie. La dichotomisation sert de point d’appui à la justification :
    nous nous sentons en droit de manger tel animal parce qu’il n’est pas
    intelligent, ni mignon et qu’il n’est pas un compagnon. Peu importe que
    la classification soit arbitraire, et qu’en réalité les animaux mangés soient
    intelligents. Les idées fausses nous aident à continuer à considérer des
    animaux comme comestibles et maintiennent le statu quo.

    D’autres facteurs encore font obstacle à notre compassion. La
    technologie nous aide à nous distancier des animaux et à ne les percevoir
    que de façon abstraite. La production de masse, couplée à l’éloignement
    des lieux de production, fait que nous ne voyons rien du processus qui
    conduit des milliards d’animaux dans notre assiette.
    On a observé que l’existence d’une grande masse de victimes favorisait
    les réactions de désindividualisation et d’engourdissement psychique chez
    les observateurs. A l’inverse, nous sommes facilement touchés par le sort
    d’une victime identifiable. En 2001, l’abattage de millions de bovins
    suspectés d’exposition au virus de la fièvre aphteuse se poursuivit en
    Grande-Bretagne, malgré les protestations de la protection animale.
    C’est seulement lorsqu’un journal publia la photo d’un petit veau nommé
    Phoenix que le gouvernement consentit à changer sa politique.
    Identification, empathie et dégoût


    Le trio cognitif nous empêche de nous identifier aux animaux. Le
    processus d’identification a lieu dès lors que nous percevons la présence
    chez autrui de quelque chose qui est aussi en nous, quand bien même il ne
    s’agirait que de notre commun désir de ne pas souffrir. L’empathie va de
    pair avec l’identification : nous l’éprouvons plus fortement envers les
    individus que nous percevons comme plus semblables à nous.
    Notre degré d’empathie avec un tiers détermine le degré de dégoût que
    nous inspire l’idée de le manger1. L’empathie et le dégoût sont
    étroitement liés parce que l’empathie est le fondement de notre sens
    moral, et que le dégoût est une émotion morale. Nombre d’études
    confirment que les gens se sentent dégoûtés à l’idée de consommer
    quelque chose qu’ils jugent moralement condamnable. Un indice que le
    dégoût n’est pas qu’une question de saveur réside dans le fait qu’il a des
    « propriétés contaminantes ». Ainsi, si vous avez été dégoûté par la
    viande de chien (pour reprendre l’exemple du premier chapitre), il est
    probable que ce dégoût va s’étendre aux légumes entourant la viande.
    Dégoût et rationalisation


    Il arrive que nous nous sentions dégoûtés par la consommation de
    produits issus d’animaux considérés comme comestibles dans notre
    société. Il s’est produit une rupture dans les mécanismes qui anesthésient
    notre sensibilité. Mais parce que nous vivons à l’intérieur du système
    carniste et que nous avons intériorisé sa logique, il est fréquent que nous
    attribuions ce dégoût à autre chose qu’à l’inconfort moral que nous
    éprouvons en pensant aux animaux sacrifiés. La rationalisation fournit une
    explication de nos sentiments qui n’est rationnelle qu’en apparence, mais
    qui laisse le système intact. Elle peut consister à invoquer des raisons de s
    anté, ou à attribuer le dégoût à l’apparence ou la texture d’un aliment,
    plutôt qu’au fait qu’il provienne d’un animal.
    Le schéma carniste


    Le carnisme est un système social. Cette matrice sociale est doublée par
    une matrice psychologique, que Mélanie Joy nomme le « schéma
    carniste ». Un schéma mental filtre l’information de telle sorte que nous ne
    retenons que ce qui confirme les croyances déjà acquises. Le schéma
    détermine ce à quoi nous prêtons attention, la façon dont nous
    l’interprétons et ce que nous mémorisons. C’est ainsi que les gens sont é
    mus lorsqu’ils voient des images d’abattage, mais que cette émotion
    s’évanouit très peu de temps après. Le schéma carniste nous empêche
    aussi de voir l’absurdité du système. Nous ne bronchons pas devant les
    publicités qui figurent des cochons ou des poulets joyeux pour vanter les
    produits faits de leur chair. Nous ne percevons aucune contradiction dans
    le fait que les vétérinaires de l’American Veterinary Medical Association
    font le serment solennel d’utiliser leur savoir pour soulager la souffrance
    animale alors que la plupart d’entre eux mangent de la viande par simple
    plaisir gustatif.
    Le système carniste est bourré d’incohérences. Il a cultivé en nous une
    routine mentale qui fait que nous adoptons certaines croyances sans nous
    poser de questions et agissons sans éprouver d’émotions. Mais pourquoi
    le système a-t-il besoin de toute cette gymnastique pour perdurer ? La
    réponse est simple : parce que nous nous soucions des animaux et que la
    vérité nous importe. Le système est bâti sur le mensonge parce qu’il lui
    est nécessaire que nous nous désintéressions des animaux et de la vérité.
    C’est une forteresse construite pour se protéger de ses ennemis : nous.
    Mais nous pouvons échapper à la matrice et bâtir une société plus juste et
    plus généreuse.



    4. DU CARNISME A LA COMPASSION

    En Novembre 2005, la vache Emilie s’échappa d’un abattoir de
    Nouvelle Angleterre. Elle traversa les portes battantes de la salle
    d’abattage, courut jusqu’à la haute barrière qui entourait l’établissement,
    réussit à bondir par-dessus et s’évanouit dans les bois environnants.
    Pendant quarante jours, elle parvint à échapper à ses poursuivants. La
    population de cette contrée rurale soutenait l’évadée. Des fermiers
    déposaient des balles de foin à son intention, des habitants donnaient
    délibérément de fausses informations à la police. Finalement, le
    propriétaire de l’abattoir fut lui aussi ému par l’histoire d’Emilie et accepta
    de la vendre pour 1 $ symbolique à Peace Abbey , un centre éducatif et
    spirituel dédié à la non-violence. Emilie y vécut en paix le restant de ses
    jours. Un producteur de cinéma acheta les droits sur son histoire pour un
    montant permettant de couvrir ses frais de pension sa vie durant. Il fit de
    plus un don pour construire une grange à foin, ainsi qu’un centre adjacent
    dédié à la cause animale. Lorsqu’Emilie mourut, il y eut foule à son service
    funéraire et les prises de parole durèrent des heures. Emilie a été
    immortalisée par une statue de bronze grandeur nature.
    Une vache laitière anonyme est ainsi devenue un individu à part entière,
    qui a renversé les défenses carnistes, laissant place à la compassion.

    Témoigner


    Les participants à la Marche du sel en Inde en 1930, les 400 000
    manifestants qui ont défilé à New York contre l’invasion de l’Irak en
    février 2003, les enquêteurs de HSUS qui ont filmé et révélé la brutalité
    envers les animaux dans les abattoirs, toutes ces personnes ont « témoigné
    » au sens où nous l’entendons ici.
    Lorsque nous portons témoignage, nous n’agissons pas en simples
    observateurs, nous nous connectons émotionnellement avec ceux en
    faveur de qui nous témoignons. Nous mettons fin à la cécité mentale qui
    nous empêche de faire le lien entre la viande et les animaux. Nous
    renversons les barrières qui bloquent le dégoût et l’empathie, et qui nous
    empêchent de voir l’incohérence entre nos valeurs et nos comportements. En témoignant, nous rendons visible la souffrance que le système se donne tant de mal à cacher. Nous renouons
    avec la vérité : celle des pratiques carnistes et aussi notre vérité intérieure,
    celle de notre empathie. Nous portons témoignage pour les autres et pour
    nous-même.
    Le témoignage individuel met fin à un blocage dans notre esprit. De même,
    le témoignage collectif ouvre la conscience sociale et conduit à un
    système où les pratiques sont plus conformes aux valeurs. Presque toutes
    les atrocités de l’histoire ont été rendues possibles par une populace qui
    tournait le dos à la réalité, et presque toutes les révolutions vers plus de j
    ustice et de paix ont été initiées par un groupe de personnes qui ont porté
    témoignage et ont demandé que d’autres fassent de même, jusqu’à ce
    que le mouvement atteigne la masse critique suffisante. Le témoignage de
    masse est le principal péril menaçant le carnisme. C’est pourquoi le
    système tout entier est organisé pour éviter qu’il se produise. Nous
    pouvons témoigner de mille manières. L’engagement prend souvent des
    formes très créatives.
    De l’apathie à l’empathie


    Tous les systèmes violents sont menacés par les mouvements de
    témoignage collectif parce que leur survie dépend de l’inverse :
    la dissociation de masse. La dissociation est au cœur de l’engourdissement
    psychique, c’est-à-dire du fait que nous ne sommes pas totalement
    « présents » et « conscients » face à la réalité. En de nombreuses
    circonstances, cette faculté de dissociation est adaptative. C’est elle qui
    nous permet de surmonter des épreuves pénibles sans être submergés par
    le désarroi. Mais la même faculté peut permettre de perpétuer la violence.
    La dissociation nous met dans l’incapacité de faire des choix qui reflètent
    ce que nous ressentons vraiment. Les animaux mangés sont les premiers à
    en payer le prix, mais nous en sommes les victimes nous aussi. Toutes les
    traditions spirituelles considèrent au contraire l’intégration comme le but
    du développement humain : un état d’harmonie dans lequel le corps,
    l’esprit, les croyances, les valeurs et les comportements sont en accord
    les uns avec les autres. En portant témoignage, nous favorisons une société
    intégrée. Une telle société ne peut pas être composée de gens qui se
    soucient des animaux tout en étant complices de la pire cruauté envers eux.
    Vaincre notre résistance à témoigner


    Le système modèle nos pensées, émotions et comportement d’une façon
    qui nous pousse à nous conformer à la norme. D’autres raisons nous
    retiennent de témoigner de la réalité du carnisme.
    La première est que témoigner fait mal : prendre conscience de l’immensité
    de la souffrance animale et de notre responsabilité dans celle-ci induit des
    sentiments douloureux. Notre résistance est liée aussi à un sentiment
    d’impuissance : que pouvons-nous face à un drame d’une telle ampleur ?
    Enfin, ne plus se sentir en droit de tuer et manger des animaux remet en
    question notre identité d’êtres humains. Nous devenons des points parmi
    d’autres dans le grand réseau de la vie. Notre sens de la supériorité
    humaine se trouve compromis. Nous sommes forcés de reconnaître nos
    liens avec le reste du monde naturel, alors que nous avons tout fait pour
    les nier durant des millénaires.
    Mais au bout du compte, c’est une libération. Nous ne sommes plus des
    fragments isolés dans un monde déconnecté, mais les membres d’un
    grand collectif vivant. Nous ne soutenons plus un système de domination
    conforme au credo de Hitler : « Celui qui n’a pas le pouvoir perd le
    droit à la vie ». Nous apprenons à ne plus mesurer la valeur de nos vies
    en termes de « choses appropriés, écrasées et tuées », selon
    l’expression de Matthew Scully.
    Nous devons étendre à nous-mêmes la compassion que nous éprouvons
    pour les animaux : reconnaître que nous avons aussi été nous aussi les
    victimes du système qui nous a conduit à nous aligner sur la norme. Et il
    nous faut réaliser que nous avons le pouvoir de prendre un autre chemin
    et d’échapper au carcan psychologique d’un système coercitif et sournois.
    Des raisons d’espérer


    Si ancré que soit le carnisme, il doit être possible de le destabiliser, et les
    temps sont mûrs pour pousser au changement.
    La production de viande à grande échelle est en train de provoquer un
    désastre écologique : émissions de gaz à effet de serre, gaspillage et
    pollution de l’eau, déforestation… Or, la population est de plus en plus
    sensible aux questions environnementales.
    Parallèlement, les gens se sentent plus concernés par le bien-être animal,
    comme en témoigne la prolifération d’associations qui s’en préoccupent,
    et le fait qu’elles ne se limitent plus à la protection des animaux de
    compagnie.
    Le végétarisme, longtemps considéré comme une idéologie extrémiste et
    un régime alimentaire déséquilibré, est mieux accepté de nos jours. Les
    végétariens sont moins marginalisés qu’autrefois. La multiplication des
    publications sur le végétarisme et des produits vegan suggèrent que le
    mouvement croît en taille et en force.
    Enfin, la principale défense du système, l’invisibilité, s’affaiblit.
    Les industries animales ont de plus en plus de mal à cacher la vérité au
    public. Internet a beaucoup fait pour amenuiser leur capacité à contrôler
    l’information.
    Ce que vous pouvez faire


    Il y a trois choses importantes à faire : supprimer ou diminuer votre
    consommation de produits d’origine animale, soutenir une association
    animaliste ou un groupe végétarien, et continuer à vous informer et à
    informer les autres. Vous pouvez aussi soutenir par des dons les
    organisations qui luttent contre la souffrance animale.
    Le plus important peut-être est de continuer à apprendre et à
    communiquer votre savoir aux autres. Souvenez-vous : vous avez
    intériorisé le carnisme ; votre conscience des réalités de la production
    de viande ira en s’amenuisant si vous ne restez pas suffisamment en éveil.
    Au-delà du carnisme


    Le carnisme n’est qu’une idéologie dominante parmi d’autres. Toutes
    reposent sur les mêmes mécanismes. Comprendre le carnisme nous
    aide à porter un regard critique sur d’autres systèmes destructeurs
    auxquels nous participons.
    De même, l’attitude consistant à « témoigner » a une portée qui dépasse
    le carnisme, parce qu’elle ne concerne pas seulement nos actes mais
    notre façon d’être. C’est une façon de construire son rapport au monde.
    Plus nous développons cette attitude, plus nous gagnons en pouvoir
    d’influer sur le cours des choses. Comme notre compassion, notre
    capacité à témoigner grandit avec la pratique.
    Le courage de témoigner


    Témoigner demande d’avoir le courage d’ouvrir nos cœurs à la
    souffrance des autres et de refuser de suivre le chemin du moindre effort.
    Comme la vache Emilie, on nous a élevés pour connaître le destin qui a
    été tracé pour nous. Comme elle, nous pouvons choisir de sortir du rang
    et de changer la trajectoire de nos vies.
    Témoigner exige l’exercice des plus hautes qualités humaines : conviction,
    intégrité, empathie, compassion. Il est bien plus facile d’adopter les traits
    de la culture carniste : apathie, complaisance, égoïsme et ignorance
    béate.
    De multiples exemples prouvent cependant que nous pouvons changer :
    des étudiants apathiques sont devenus des militants hors pair, des
    carnivores de longue date sont devenus végétariens, des bouchers ont
    pris conscience de l’horreur et ont cessé de pouvoir tuer, et une
    communauté de mangeurs de viande est venue au secours d’une vache
    évadée d’un abattoir.

    Témoigner requiert le courage de prendre parti. Face à la violence de
    masse, on ne peut éviter d’être soit victime, soit bourreau. Comme l’a
    écrit Elie Wiesel, « la neutralité aide l’oppresseur, jamais la victime. Le
    silence encourage le bourreau, jamais le supplicié. » Porter témoignage
    nous permet de choisir notre rôle plutôt que de tenir celui qui nous a été
    assigné. Et bien que ceux qui choisissent d’être aux côtés des victimes
    puissent en souffrir, « il n’y a pas de plus grand honneur2 ».


    Article mis en ligne le 25 juillet 2010

    Notes :

    1. Les exceptions possibles sont les animaux qui nous inspirent le dégoût
    alors même qu’ils sont vivants : rats, serpents, insectes…

    2. Judith Herman, Trauma and Recovery : The Aftermath of Violence – >From Domestic Abuse to Political Terror, Basic Books, New York, 1997, p. 247



    Melanie Joy - Ressources Internet


    Melanie Joy enseigne la psychologie et la sociologie à l’Université du
    Massachusetts à Boston.
    On peut s’informer (en anglais) sur ses activités (publications,
    conférences, interventions dans les médias…)
    en visitant son site personnel .

    Certains des écrits mentionnés sur ce site ont été traduits en français :
    # « Comprendre l’idéologie carniste pour communiquer plus
    efficacement avec les mangeurs de viande » est disponible sur le site
    Animal sujet (traduction d’un texte paru sur le site de Compassionate
    Action for Animals en août 2009).
    # « Qu’est-ce que le carnisme ? » – texte introductif issu du site de
    Melanie Joy – a été publié sur le site Evana (Traduction de Marceline
    Pauly).
    # L’article « Le carnisme » est consultable sur le site scribd.com
    (traduction par Natascha Verbrakel d’un texte de M. Joy paru le 25
    février 2008 sur veganity.worldpress.com)
    # La page Facebook « Pourquoi nous aimons les chiens, mangeons des
    cochons et portons de la vache » offre de nombreuses informations. On y
    trouve entre autres la traduction par Marceline Pauly d’un article paru le
    26 octobre 2009 sur la blog d’Ed Coffin Eating Consciously, dans
    lequel Melanie Joy évoque son parcours vers le végétarisme et raconte
    comment elle en est venue à explorer les mécanismes psychologiques et
    sociaux qui sous-tendent la consommation de viande.

    Ces références, et d’autres, sont réunies dans la bibliographie de l’article
    « carnisme » sur Wikipedia.
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    Protection des animaux - Page 3 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Dim 16 Jan - 11:01

    Oiseaux, poissons, crabes : les hécatombes d’animaux en série n’ont rien d’apocalyptique

    Depuis le début de l’année, les annonces de morts massives d’animaux agitent les médias du monde entier. Cinq mille oiseaux tombés du ciel dans l’Arkansas, deux millions de poissons morts dans la baie de Chesapeake dans l’Etat du Maryland, des milliers de poissons échoués, éborgnés, dans les villes portuaires du Brésil, 40.000 crabes entassés sur les plages de Grande-Bretagne, quelques dizaines d’oiseaux retrouvés morts en Suède ou au Japon, etc. Des événements souvent impressionnants qui suscitent d’incroyables hypothèses sur les blogs et les forums de discussion. Certains prétendent que l’armée américaine procède à des tests de rayons énergétiques émis depuis l’espace, d’autres expliquent les premiers signes d’une fin du monde annoncée pour 2012... Mais comment expliquer de manière rationnelle ces hécatombes ? Les scientifiques affirment que ce genre de phénomène, s’il est rare, n’est cependant pas inhabituel. Explications.

    Tout commence dans la nuit du 31 décembre 2010, quand une pluie de 5000 oiseaux morts s’abat sur Beebe, une petite ville de l’Arkansas. L’histoire de la mort massive, subite et inexpliquée de ces carouges à épaulettes fait rapidement le tour du monde, relayée notamment par les chaînes telles que BFM TV :

    Parallèlement, plus de 100 000 poissons sont retrouvés morts dans une rivière située à 160 kilomètres de Beebe. Les deux événements ne sont pas liés, comme le souligne très vite la Commission sur la chasse et la pêche de l’Arkansas, mais l’association des deux images apocalyptiques fait son chemin sur le web.

    Quelques jours plus tard, ce sont 500 oiseaux qui sont retrouvés sans vie dans une localité de l’État voisin de Louisiane. Enfin, c’est en Suède que l’on découvre à nouveau un phénomène similaire comme le constate Euronews

    Des scientifiques expliquent vite que ces événements sont probablement liés aux tirs de feux d’artifice de la Saint-Sylvestre. Une brusque détonation au milieu d’une nuée de ces oiseaux très sensibles au bruit, expliquerait leur mort brutale et simultanée en plein vol. Ils auraient été frappés en masse d’une crise cardiaque. C’est d’ailleurs la position officielle de la LPO (Ligue de protection des Oiseaux) : "Dérangés en pleine nuit par des lumières et un bruit soudains, les oiseaux ont décollé de leur dortoir dans un mouvement de panique. Beaucoup d’espèces grégaires, face au danger, ont tendance à chercher le couvert et à plonger au sol pour trouver refuge. Carouges comme choucas sont des espèces diurnes, dont la vision nocturne n’est pas forcément excellente. On peut donc penser que, dans la panique, les oiseaux cherchant le sol, n’ont pas vu l’asphalte des rues qui se confond avec la noirceur ni, sans doute, les murs ou les vitres des bâtisses et se sont alors écrasés, ce qui semble attesté par les traumatismes dont souffraient les oiseaux retrouvés morts. A cela, on peut imaginer qu’un dégagement important de soufre, lié aux feux d’artifice, ait pu intoxiquer certains oiseaux qui auraient alors eu des difficultés à voler et se seraient écrasés. Mais cela n’a pas été démontré". La LPO de conclure : "En tout état de cause, il s’agit d’un phénomène assez exceptionnel, mais pas sans précédent, qui a touché cette fois-ci un grand nombre d’oiseaux".

    Une explication qui ne convainc pas les blogueurs et certains médias à l’image de l’hebdomadaire Marianne (N°716 du 8 au 14 janvier 2011) : "Mais pourquoi ce phénomène frapperait-il lors des festivités du nouvel an 2011, en Arkansas, alors que les moineaux parisiens supportent parfaitement chaque année les feux d’artifice du 14 juillet ? C’est d’autant plus stupéfiant que, depuis l’invention de la poudre, les oiseaux ont survolé bien des champs de bataille. Il faudrait donc que les carouges de l’Arkansas soient vraiment des cons pour s’affoler en entendant les pétards du nouvel an. A moins que les autorités de l’Etat de l’Arkansas ne nous prennent pour des oiseaux."

    L’association de protection de la nature, Natagora, évoque l’hypothèse, plus probable, des tornades qui ont touché le Missouri, l’Arkansas et la Louisiane le 31. Celles-ci pourraient d’ailleurs avoir tuées les 500 oiseaux retrouvés en Louisiane. Quant aux poissons, ils ont probablement été foudroyés par une maladie puisqu’une seule espèce a été touchée. Les résultats des analyses, qui prendront encore un mois, permettront de confirmer ce scénario.

    De son côté, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a recommandé que davantage de recherches sur le sujet soient menées sur ces morts étonnantes – pour savoir notamment pourquoi les baleines commettent parfois des erreurs fatales de navigation venant s’échouer sur les plages, ou encore pour savoir pourquoi autant d’oiseaux ont été retrouvés morts dans un rayon aussi restreint. "La science a du mal à expliquer ces choses. Ce sont des exemples des surprises que la nature peut encore nous faire" a déclaré Nick Nuttallm porte-parole du PNUE.

    Les morts massives assez fréquentes

    Kristen Schuler, du Centre national pour la faune de l’Institut de géophysique américain (USGS), ne voit d’ailleurs "rien d’apocalyptique" dans ces phénomènes. Les statistiques de l’USGS regorgent de ce type d’événements : en moyenne, 163 phénomènes similaires sont rapportés chaque année aux Etats-Unis. Ce qui n’empêche pas une carte réalisée par un internaute et recensant les hécatombes rapportées par la presse dans le monde entier ces deux derniers mois de circuler de manière virale sur Internet. En dehors des cas déjà mentionnés, les plus impressionnants événements recensés sont pourtant imputables... au froid. Pas si mystérieux pour les biologistes habitués à ce type de morts massives. Ainsi, les spécialistes pensent que les 40 000 crabes retrouvés morts ces derniers jours sur les côtes du Kent ont été victimes d’hypothermie, car ce mois de décembre a été le plus froid qu’ait connu le Royaume-Uni depuis 120 ans. "C’est très triste de voir toutes ces crabes morts rejetés sur la plage. L’hiver a été très froid et cela montre que tous les animaux sont affectés par ces conditions glaciales, et pas seulement nous, les humains", résume un habitant de la région de Margate au Daily Mail. Déjà, dans l’indifférence médiatique, en février 2010, des milliers de poissons morts avaient été retrouvés dans le port de Rio de Janeiro, vraisemblablement eux aussi tués par le froid (photo ci-dessous). C’est également la baisse soudaine de la température qui serait responsable de la mort, début janvier, de deux millions de poissons échoués dans la baie de Chesapeake dans le Maryland confirme le département américain de l’Environnement. Le mois de décembre 2010 a été le plus froid des 25 dernières années dans la région...

    En février 2010, des milliers de poissons morts avaient été retrouvés dans le port de Rio de Janeiro, vraisemblablement tués par le froid. Crédits photo : ANTONIO SCORZA/AFP

    Petter Boeckman, un zoologue du Musée d’Histoire naturelle de Norvège confirme que les décès massifs d’oiseaux ne sont pas inhabituels mais passent souvent inaperçus, se produisant en mer ou dans des zones reculées. De nombreux oiseaux sont faibles et meurent en hiver lorsque la nourriture est rare. Lors d’un exemple peu connu, 60 000 canards sont morts dans la Mer Baltique en 1976 après s’être échoués sur une nappe de pétrole épaisse. Les tempêtes qui entraînent les petites créatures ont été associées à des événements tels qu’une pluie de perches en Australie en 2010 ou à une pluie de grenouilles en Serbie en 2005.

    En conclusion, "la "pluie de l’Arkansas" a donc tout simplement provoqué un effet boule de neige médiatique sans que les différents événements ne soient liés entre eux", résume Tristan Vey du Figaro qui cite Robert Thomson, professeur de "pop culture" à l’université de Syracuse : "En 1960, quand des oiseaux se mettaient à tomber du ciel, c’était peut-être noté par quelques personnes et repris dans le journal local, mais cela n’allait pas plus loin. Aujourd’hui, certaines de ces histoires, du fait qu’elles apparaissent sur internet, font tout de suite les titres de la presse nationale si elles sont spectaculaires". "Piqués, les curieux n’ont alors aucun mal à trouver des histoires similaires par dizaines dans la masse d’informations disponible sur le net. Au risque d’alimenter les fantasmes les plus délirants", conclut le journaliste du Figaro.

    Les explications rationnelles sur ces événements ne doivent pas cependant éclipser une réalité : actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l’environnement qui y sont liés sont plus rapides qu’à aucune période de l’histoire de l’humanité. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d’individus, d’étendue géographique, ou les deux. La disparition d’espèces fait partie du cours naturel de l’histoire de la Terre. Cependant, l’activité humaine a accéléré le rythme d’extinction, qui est au moins 100 fois supérieur au rythme naturel d’extinction, un rythme qui ne cesse d’augmenter, certains biologistes renommés comme E.O. Wilson parlent de 1000 fois !

    La médiatisation de ces phénomènes aura donc, au moins, le mérite de nous rappeler que nous sommes face à une crise biologique majeure puisque d’ici à 2100, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu.


    --------------------------------------------------------------------------------

    Pour aller plus loin :

    Les ressources naturelles s’épuisent. Rapport Planète Vivante 2010 du WWF : le bilan de santé le plus complet de notre planète.
    Les entreprises face à l’érosion de la biodiversité : un guide pratique pour comprendre et agir.

    Premier plan international de sauvegarde de la biodiversité du bassin méditerranéen.

    Hotspots : La course pour inverser la 6ème extinction massive sur Terre. Un eco-documentaire de la Fondation Star Dancing pour la télévision publique.

    Voir en ligne : Oiseaux, poissons, crabes : les hécatombes d’animaux en série n’ont rien d’apocalyptique

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    Protection des animaux - Page 3 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Dim 13 Fév - 8:31

    "Réflexions sur la condition faite aux animaux" de Françoise Armengaud

    En début d’année est paru le livre de Françoise Armengaud "Réflexions sur la condition faite aux animaux", aux éditions Kimé.

    La presse n’en a guère parlé. C’est injuste. Quand paraît un livre d’Elisabeth de Fontenay ou de Florence Burgat, les médias s’en font (à juste titre) l’écho. Alors que Françoise Armengaud, qui connaît très bien les travaux des deux premières, et qui comme elles travaille depuis longtemps, en philosophe, sur la question animale n’a apparemment pas inspiré les journalistes. Peut-être un effet de la parution simultanée du livre de Foer, qui lui a eu (tant mieux) une couverture média incroyable. Il ne restait plus de place apparemment pour évoquer l’ouvrage de F. Armengaud qui, il faut bien le reconnaître, est plus difficile à présenter et commenter.

    Si on lit la quatrième de couverture (ce à quoi on accède en allant sur les librairies en ligne), on ne se sent pas vraiment éclairé sur le contenu.

    C’est que le livre est quasiment impossible à résumer parce que c’est un recueil d’articles écrits à diverses périodes (plusieurs gros articles sont récents) et sur divers thèmes, et que sur chaque thème, le travail de documentation et de réflexion qu’à fait l’auteur est très dense.

    Tout ce qu’on peut dire de façon générale , c’est que Françoise Armengaud fait partie des philosophes qui analysent et condamnent le spécisme. Ce qui ne signifie pas du tout que si vous achetez le livre, vous allez y trouver la redite de ce que vous avez lu ailleurs dans vos écrits favoris sur spécisme ou droits des animaux.

    Ces quelques mots de l’introduction de l’ouvrage donnent une idée du fil conducteur de sa réflexion :

    << Une question ma hante, sans cesse répétée : pourquoi la condition faite par les hommes aux animaux est-elle si atroce et impitoyable ? ... Pourquoi les humains, a priori pas plus méchants les uns que les autres, ou que d’autres espèces, sont-ils si odieux avec les animaux ? Que les humains soient également odieux entre eux n’arrange rien, est simplement à verser au dossier.

    ... Quelque part un échec (non désigné comme tel dans les traditions éxégétiques) ... nous invite à formuler une question. Pourquoi l’envoyé du Seigneur, qu’on dit être l’archange Gabriel, se montra-t-il si paresseux, négligent, indolent, inattentif, distrait, nonchalant, épuisé, harassé, courbatu, étourdi, qu’il ne se précipita point une seconde fois pour arrêter le bras docile du patriarche afin de protéger aussi le bélier du couteau ? Pourquoi ne sut-il s’aviser de proposer en lieu et place quelque arbuste, fruit ou aromate ? La face du Temple en eut été changée, et pas seulement elle.>>

    Trois exemples de thèmes traités dans de (gros) articles de ce recueil.

    => "Du sacrifice des animaux, ou comment l’absurde et le cruel se sont parés des plumes de l’intelligible". Le point de départ est une réflexion sur un argument parfois opposé au végétarisme : l’affirmation du caractère symbolique et fondateur du sacrifice et du meurtre rituel. Là dessus, F. Armengaud se livre à une enquête sur le sacrifice dans différentes civilisations, sur les interprétations qu’en ont donné les anthropologues, propose elle-même une partition en deux types de sacrifices où les victimes ont des statuts différents (et le sacrifice une signification symbolique différente), et conclut qu’elle n’est pas convaincue que le sacrifice soit l’explication ultime de la violence envers les animaux. Rien ne prouve qu’il soit "fondateur" au sens de nécessaire.

    => "Sur quelques sophismes touchant les droits des animaux". Contient un parcours des divers sophismes conduisant à mépriser les animaux, mais aussi deux passages faisant un point bien documenté sur l’abattage rituel et la corrida.

    => "Anthropomorphisme, vraie question ou faux débat ?" Essai dont l’objet est ainsi défini par l’auteur : <>

    Il y a aussi pas mal d’articles (toujours sur la question des animaux) portant sur des oeuvres philosophiques, littéraires, picturales ou cinématographiques. Faute de culture en la matière, je ne suis pas la lectrice idéale pour les apprécier. Mais certains sont très instructifs comme ce texte consacré au cochon dans l’Europe médiévale où l’on apprend des choses sur les chrétiens par rapports au juifs et une origine possible de l’invention par les chrétiens du mythe des juifs dévoreurs de petits enfants (chrétiens).

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    Protection des animaux - Page 3 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Lun 25 Avr - 6:48

    Pour le retrait de la corrida du patrimoine culturel de la France
    Signer la pétition à Frédéric Mitterand, ministre de la Culture

    (données confidentielles)


    Le 24 avril 2011

    Monsieur le Ministre de la Culture,


    Le 22 avril dernier, votre ministère a donné son aval à l'inscription de la corrida au "patrimoine immatériel de la France", au même titre que la tarte tatin, les nonnettes au miel et la quiche Lorraine.

    C'est une décision honteuse, écoeurante, indécente, ignoble et lâche qui déshonore notre peuple.

    La France est en effet le premier pays au monde à agir de la sorte. Pourquoi? Même l'Espagne, le Portugal et les pays d'Amérique latine n'ont jamais eu ce culot!

    Nous exigeons donc le retrait immédiat de cette décision abjecte, de cette infamie qui autorise l'état à subventionner, avec nos sous, la torture des animaux, faisant de chaque citoyen français un barbare.



    Cordialement.



    Le Président de l'association Terre sacrée

    http://terresacree.org

    http://www.mesopinions.com/Desinscription-de-la-corrida-au-patrimoine-culturel-francais-petition-petitions-38964f236a1d40261db7826e5c389e19.html
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    Protection des animaux - Page 3 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Mar 6 Sep - 19:01

    SCOOP : LETTRE DU MINISTERE DE LA CULTURE A L'ASSOCIATION TERRE SACREE
    Postée le 05/09/2011 à 17h34






    Cédric MERCIER, Président de l'Association Terre sacrée, vient de recevoir cette lettre de deux pages du Chef de cabinet du Ministère de la culture, Frédéric SALLET, à propos de l'inscription de la corrida au patrimoine immatériel de la France. (Lettre du 24 août 2011. Ref : CC/25099/BBR) A lire avec attention et à transmettre d'urgence aux associations anti-corrida que vous connaissez et à B.B. bien sûr !



    Monsieur le Président,


    Vous avez bien voulu faire part à Monsieur Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication, des réactions que vous inspire l'inscription de la corrida à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France.

    Le ministre a pris bonne note des arguments que vous exposez et m'a chargé de vous apporter les éléments de réponse suivants.

    La convention internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée dans le cadre de l'UNESCO en 2003, et approuvée par la France en 2006, fait obligation aux états parties à cette convention d'établir un recensement des éléments de patrimoine immatériel existant sur leur territoire. Il s'agit d'une démarche à visée scientifique, fondée sur la seule existence factuelle de ces éléments, et qui ne constitue en rien une forme de reconnaissance de la part de l'État, ni de promotion ou de mise en valeur particulière ; en soi, elle ne constitue aucune forme de protection juridique et reste sans influence sur les législations ou réglementations éventuellement applicables aux activités recensées.
    En ce sens, elle est fondamentalement différente de l'inscription au patrimoine culturel immatériel de l'Humanité, également instituée par la même convention, laquelle emporte une reconnaissance de la valeur universelle de l'élément inscrit et peut entraîner des obligations de protection de la part des états concernés, s'il apparaît que l'existence de cet élément est menacée.

    L'inscription de la tauromachie sur la liste du patrimoine immatériel français se situe strictement dans le cadre de ces principes juridiques et scientifiques. Elle ne vise qu'à constater, sur la base de critères ethnologiques, l'existence de pratiques tauromachiques, sur plusieurs parties du territoire français, et ne saurait en rien constituer, de la part de l'état, une forme particulière de reconnaissance de quelque forme que ce soit à l'égard de ces pratiques. Elle n'a aucun impact sur le régime juridique dérogatoire applicable à la corrida en France, tel qu'il résulte en particulier des articles R. 521-1, R.654-1 et R. 655-1 du code pénal, éclairés par la jurisprudence des juridictions compétentes. Elle n'ouvre droit à aucun concours financier de la part de l'État, notamment sous la forme d'une subvention. Enfin, elle ne constitue pas la première étape d'une procédure d'inscription au patrimoine culturel de l'Humanité, que le Gouvernement français n'entend pas soutenir auprès de l'UNESCO.

    Pour l'ensemble de ces motifs, il n'est pas envisageable de revenir sur l'inscription telle qu'elle a été prononcée. Les débats que cette dernière a suscités mettent néanmoins en lumière la nécessité de mieux faire connaître les différentes procédures d'inscription, dont les éléments du patrimoine immatériel sont susceptibles de faire l'objet, et d'organiser de manière plus rigoureuse, sur le plan scientifique et juridique, leur mise en oeuvre sur le territoire français.
    C'est la raison pour laquelle le ministre de la Culture et de la Communication s'apprête à signer un arrêté créant un Comité du patrimoine ethnologique et immatériel, qui le conseillera sur l'ensemble des questions relatives à l'application sur le territoire national de la convention de 2003. Il sera composé en majorité de personnalités qualifiées choisies en raison de leurs compétences dans le domaine du patrimoine ethnologique et immatériel et d'élus désignés par leurs associations représentatives. Les propositions d'inscription qu'il retiendra devront faire l'objet d'une approbation expresse du ministre. Ainsi pourra se poursuivre, dans
    des conditions optimisées, un travail essentiel à la connaissance de toutes les composantes du patrimoine.

    Espérant que ces éléments vous permettront de mieux apprécier la position du
    ministère sur ce dossier, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
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    Protection des animaux - Page 3 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Mar 14 Jan - 11:45

    Il faut sauver le roi lion
    http://www.leparisien.fr/environnement/il-faut-sauver-le-roi-lion-26-12-2012-2435563.php
    Ils sont aujourd’hui moins de 35 000 alors qu’ils étaient plus de 100 000 il y a cinquante ans. Des associations militent donc aujourd’hui pour que le lion d’Afrique bénéficie du statut d’espèce en danger.
    Frédéric Mouchon | Publié le 26.12.2012, 16h04


    Ils sont aujourd’hui moins de 35 000 alors qu’ils étaient plus de 100 000 il y a cinquante ans. Des associations militent donc aujourd’hui pour que le lion d’Afrique bénéficie du statut d’espèce en danger. | (Christine et Michel DENIS-HUOT/JACANA.)
    Lorsqu’ils étaient encore 100 000 dans les années 1960, on les vénérait comme les rois des animaux. Mais à force d’être chassés pour leur crinière et de voir la savane grignotée par l’urbanisation, les lions, dont la population s’est réduite à moins de 35 000 individus, sont aujourd’hui devenus des princes sans royaume.
    Leur déclin est si préoccupant que le Bureau américain de la pêche et de la vie sauvage envisage de placer les félins africains sous protection, comme le réclament plusieurs associations de sauvegarde animale. Si les lions bénéficiaient du statut d’espèce en danger, cette mesure se traduirait par l’interdiction pour les chasseurs de ramener des trophées de leur safari en Afrique.
    Moyennant une taxe d’abattage qui s’élève dans certaines zones à 1500 €, il est possible dans de nombreux pays de tirer un lion tout à fait officiellement, à condition de respecter un certain quota de tirs. « En dépit de la réduction substantielle et ininterrompue de cette population et de son aire de répartition, la quantité de trophées issus de la chasse au lion et importés aux Etats-Unis augmente », dénonce le Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw).
    « Le lion d’Afrique est désormais au bord de l’extinction, en partie à cause du comportement irresponsable des chasseurs américains de trophées, et il est temps de mettre fin au massacre d’animaux rares, perpétré dans le seul but d’inscrire son nom dans un livre de trophées », estime Teresa Telecky, directrice du département de la faune sauvage de la Humane Society International.
    « On ne peut qu’être inquiet devant le déclin des populations de lions mais grâce aux revenus des taxes d’abattage, les pays qui autorisent officiellement sa chasse payent les gardes chargés de la gestion des parcs où évoluent les félins, ce qui permet d’y maintenir une population viable de lions et d’éviter les actes de braconnage », reconnaît un spécialiste de la faune sauvage.
    Plusieurs ONG internationales font actuellement circuler une pétition pour réclamer la protection du lion. Si elles visent en priorité les chasseurs de trophées, elles pointent aussi les autres menaces qui pèsent sur le roi des animaux. « Il est exposé à diverses maladies mortelles, massacré pour sa viande et ses organes et parfois cruellement empoisonné en guise de représailles pour s’être attaqué à du bétail », souligne Adam Roberts, vice-président exécutif de l’association Born Free USA. Le Botswana, paradis des amateurs de grand gibier, a décidé, lui, d’interdire la chasse commerciale des animaux sauvages à compter de 2014. Le pays, qui abrite une vaste population d’éléphants, de buffles et de lions, craint la disparition de ces espèces emblématiques. Les safaris « d’observation » de la faune, qui attirent de nombreux visiteurs étrangers, sont la deuxième source de revenus du pays derrière l’extraction de diamants.
    Le Parisien
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    Protection des animaux - Page 3 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Mar 14 Jan - 11:45

    La disparition de la savane africaine met les lions en péril
    http://www.directmatin.fr/environnement/2012-12-05/la-disparition-de-la-savane-africaine-met-les-lions-en-peril-269788
    L'exploitation agricole et l'urbanisation de la savane en Afrique, sous l'effet du fort accroissement démographique, menacent les lions, dont les deux tiers ont disparu au cours des 50 dernières années, avertissent des chercheurs américains dans une étude publiée mardi.
    Les auteurs de cette recherche de l'université Duke, en Caroline du Nord, estiment que le nombre actuel de ces félins est de 32.000 à 35.000, contre près de 100.000 en 1960. Le déclin le plus marqué a été observé en Afrique de l'Ouest, où il n'en resterait que 500, selon eux.
    Cette forte réduction de la population des lions africains a résulté de la disparition d'environ 75% de la savane depuis 50 ans, expliquent ces chercheurs américains dans des travaux publiés dans la revue internationale Biodiversity and Conservation.
    "La savane évoque de vastes plaines ouvertes, mais en réalité, aujourd'hui, le défrichement et l'exploitation intensive des sols pour l'agriculture résultant de la rapide croissance démographique ont fragmenté ces espaces ou les ont dégradés", explique Stuart Pimm, professeur d'écologie à l'Université Duke, le principal auteur de l'étude.
    "Aujourd'hui, il ne reste plus que 25% de la surface initiale de la savane africaine, un écosystème qui était il y a 50 ans 30% plus étendu que les Etats-Unis", ajoute-t-il.
    Pour cette étude, ces chercheurs se sont appuyés sur des images de satellites à haute définition provenant de Google Earth, sur des données sur la densité démographique et sur des estimations locales des populations de lions pour déterminer les zones encore favorables à la survie de ces félins.
    Ils n'en ont identifiées que 67 isolées dans la savane sur l'ensemble du continent africain, où la densité de population humaine est faible.
    "Urgent d'agir"
    Mais ces scientifiques ont déterminé que seules dix de ces zones réunissent toutes les conditions pour que les lions aient une excellente chance de survie. La plupart se situent dans des réserves nationales.
    Aucune de ces zones privilégiées ne se trouve en Afrique de l'Ouest où la population humaine a doublé dans de nombreux pays au cours des 20 à 30 dernières années, relèvent-ils. Les 500 lions qui s'y trouvent encore sont dispersés dans huit sites.
    Même dans le reste de l'Afrique où se trouvent ces zones privilégiées, plus de 5.000 lions vivent dans de petits groupes isolés, ce qui met leurs capacités de survie en péril, selon ces chercheurs.
    "Cette étude, l'estimation la plus complète à ce jour du nombre de lions en Afrique, est une étape majeure pour élaborer des stratégies visant à sauver ces félins", a jugé dans un communiqué Luke Dollar, un des coauteurs de l'étude.
    Il dirige le programme de mobilisation des fonds dans le cadre d'une initiative de la National Geographic Society pour sauver les lions, la "Big Cats Initiative".
    "La réduction de 75% de la savane africaine est choquante et déprimante, ce qui souligne qu'il est urgent d'agir pour la conservation de cet habitat et des espèces magnifiques qui y vivent, comme les lions", ajoute Thomas Lovejoy, professeur de sciences environnementales à l'université George Mason. Il préside le comité de la "Big Cat Initiative" à la National Geographic Society.
    La publication de cette dernière étude intervient après l'annonce la semaine dernière du Bureau américain de la pêche et de la vie sauvage de la décision d'examiner une demande déposée par des associations de protection de la nature visant à mettre les lions africains sous la protection de la loi sur les espèces en danger et menacées.
    Une telle mesure se traduirait par l'interdiction pour les chasseurs américains de ramener aux Etats-Unis des trophées de leur safari en Afrique, où dans plusieurs pays dans lesquels les populations de lions sont encore relativement abondantes, leur chasse est autorisée.
    Les lions asiatiques sont protégés par la loi américaine depuis 1970.
    Auteur AFP
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    Message par bye Mar 14 Jan - 11:46

    Les lions d'Afrique pourraient disparaitre d’ici dix à vingt ans
    http://www.developpementdurable.com/environnement/2013/04/A6623/les-lions-dafrique-pourraient-disparaitre-dici-10-a-20-ans.html
    Par les temps qui courent, il n’est pas facile d’être le roi. En réalité ce statut est bien plus difficile à assumer que ce que l’on pense. Dans les années 1940, on comptait 450 000 lions à travers le monde, soit un chiffre plutôt solide. Aujourd’hui les dernières statistiques revendiquent le nombre de lions d'Afrique à 25000, soit une baisse de 90% ! A ce rythme, on peut envisager une extinction de cette espèce dans les 10 ou 20 années à venir. Effrayant.

    Le lion d'Afrique est aujourd’hui reconnu comme étant un mammifère rare. Ce constat inquiétant est le résultat d’un nombre d’actions entreprises, dont le principal responsable est l’homme, évidemment. La chasse aux trophées et le safari de chasse sont deux premières causes de leur extinction d’après les études menées. Les conflits entre bétail et lions, où les bergers usent de représailles envers les lions si ces derniers tuent leurs bêtes sont également à l’origine du problème. Dernièrement, l’Afrique du sud a mis en vente 1000 squelettes de lions, créant ainsi un nouveau marché qui à moyen terme précipitera leur extinction. Enfin, l’érosion des habitats ainsi que leur destruction au profit de l’agriculture sont d’autres facteurs problématiques.

    Les solutions pour éviter une catastrophe environnementale

    Principaux responsables de l’extinction des lions, les braconniers pourraient être identifiés et dénoncés grâce à de futures technologies telles que des satellites qui surveilleraient les parcs et autres sites fréquentés par l’espèce. En cours de développement, une autre technologie empêchera les lions de s’approcher du bétail des bergers, évitant ainsi toutes représailles de ces derniers. Enfin, une solution plus drastique mais efficace, serait d’installer des clôtures autour des zones d’habitats afin de protéger l’espèce.
    Toutes ces solutions luttant contre l’extinction du lion pourront être mises en œuvre seulement grâce à un apport financier important qui contribuera à mettre en place les technologies. Le soutien des Nations Unies qui lutteraient contre le braconnage et le commerce d’os pourrait également contribuer au sauvetage de l’espèce. Aujourd’hui la chasse aux lions est interdite au Botswana et en Zambie. Cette décision semble également être envisagée au Mozambique et au Zimbabwe.
    Si certains signes d’espoir surgissent actuellement, la lutte contre l’extinction des lions sera efficace seulement si de grands moyens sont employés. Cette bataille devra être stratégique et bien menée par des acteurs mondiaux. Également exposés au risque d’extinction, les rhinocéros et les éléphants sont au même titre que les lions des espèces à protéger. L’espoir est donc réel mais de vraies mesures devront être employées afin d’éviter toute catastrophe qui mencacerait l'écosysteme.

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    Message par bye Mar 14 Jan - 11:47

    Le lion d’Afrique de l’Ouest se meurt loin des regards...
    http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-lion-afrique-ouest-meurt-loin-regards-51476/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20140111-[ACTU-Le-lion-d--Afrique-de-l--Ouest-se-meurt-loin-des-regards---]
    L’Afrique de l’Ouest abrite des lions, mais cela pourrait changer dans les années à venir. Un récent état des lieux vient en effet de dresser un bilan plus que négatif à leur sujet. Il n’en subsiste qu’environ 400, qui sont répartis sur 1,1 % de leur aire de distribution historique. Espérons donc qu’ils seront reconnus par l’UICN comme une nouvelle sous-espèce.
    Le 10/01/2014 à 15:38 - Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences
    1 commentaire Réagir
    Les lions d’Afrique de l’Ouest sont moins trapus que leurs congénères de l’est et du sud, leur crinière est d’ailleurs moins fournie. Autre différence, ils forment de petits groupes composés d’un mâle et d’une ou deux femelles avec leurs jeunes. Au Kenya, par exemple, ces félins forment des groupes pouvant accueillir une quarantaine d’individus. © Jason Wharam, Flickr, cc by nd 2.0
    Animal africain mythique par excellence, le lion (Panthera leo) doit depuis plusieurs décennies faire face à de nombreux changements dans son environnement, notamment à cause du développement de l’agriculture. Ainsi, son aire de distribution a considérablement diminué ces dernières décennies, pour ne plus représenter qu’environ 25 % de sa taille historique. De nos jours, moins de 35.000 félins vivraient sur ce territoire.
    Les lions vivent bien évidemment sur la côte est du continent africain, là où la majorité des safaris sont proposés au public. Dès lors, on oublie peut-être un peu vite qu’il en subsiste également dans des parcs naturels de l’Afrique de l’Ouest. Le problème, c’est que l’on sait peu de choses à leur sujet. Quelle est leur distribution actuelle, sachant qu’historiquement elle s’étend du Sénégal au Nigéria ? Combien d’individus dénombre-t-on, et où ? Sans ces informations, comment imaginer développer des programmes de conservation, ou le tourisme et ses retombées économiques ?
    Ces questions viennent de trouver des réponses, grâce à Philipp Henschel de l’ONG Panthera et à ses collaborateurs. Durant six ans, ces scientifiques ont mené des études dans 13 parcs naturels de plus de 500 km2, tout en cherchant à déterminer si des lions vivaient ou non dans huit autres parcs de moins grande taille. Ils étaient assez confiants, sachant que les sites d’investigation étaient propices à l’espèce étudiée. Ils ont vite déchanté. En Afrique de l’Ouest, les lions sont au bord de l’extinction.

    Distribution des lions d’Afrique de l’Ouest d’après les recherches menées par Philipp Henschel et ses collaborateurs. En gris foncé, les zones où leur présence est avérée. En gris clair, les réserves naturelles où ils sont absents. Pour le gris intermédiaire, leur présence n’est que supposée. © Philipp Henschel et al., Plos One, 2014
    Seuls 250 grands félins en âge de se reproduire
    La raison de leur déconvenue est présentée dans la revue Plos One : seules quatre populations ont été localisées ! Elles totalisent environ 400 félins, mais seuls 250 d’entre eux sont sexuellement matures, donc en âge de se reproduire. Leurs aires de répartition, lorsqu’elles sont cumulées, couvrent une surface de 49.000 km2. Elles représentent donc 1,1 % de la distribution historique des lions d’Afrique de l’Ouest ! Une seule réserve abrite plus de 50 félins.
    Ainsi, 10 Panthera leo ont été recensés dans le parc naturel de Niokolo Koba, au Sénégal. Plus à l’est, au moins 200 individus vivent à la frontière entre le Burkina Faso, le Bénin et le Niger, au sein du site protégé W-Arly-Pendjary. Les deux dernières populations subsistent au Nigéria, dans les parcs naturels de Kainji-Lake (moins de 20 félins) et de Yankari (moins de 5 mammifères). À noter : il se pourrait que de petits groupes survivent en Guinée, mais ils n’ont pas été localisés. Selon les chercheurs, si rien n’est fait pour les protéger de la destruction des habitats et du braconnage, entre autres, l’Afrique de l’Ouest pourrait perdre ses lions d’ici cinq ans.
    La situation est donc critique, mais un événement pourrait aider ces animaux : la reconnaissance de leur sous-espèce. En effet, selon de récentes données, les lions d’Afrique de l’Ouest seraient génétiquement distincts de leurs congénères de l’est et du sud. Or, si l’UICN les reconnaît comme une nouvelle sous-espèce, ils seront alors inscrits sur la liste rouge et recevront un statut, en l’occurrence « en danger critique d’extinction ». Cette subtilité pourrait alors attirer l’attention des instances internationales, comme la banque mondiale, et peut-être finalement faciliter le financement et la mise en place de programmes de protection.
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    Message par bye Mar 14 Jan - 11:47

    Biodiversité : la mégafaune se meurt dans le désert du Sahara
    http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-biodiversite-megafaune-meurt-desert-sahara-50713/
    Le désert du Sahara verrait actuellement sa mégafaune décliner de manière dramatique, dans un triste silence. C’est en gros le message que souhaite faire passer une nouvelle étude publiée par des dizaines de chercheurs. Ceux-ci soulignent également que les données manquent pour en connaître les causes précises, même si l’on se doute que la surchasse des grands mammifères doit y contribuer.
    Le 09/12/2013 à 12:34 - Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences
    Historiquement, les léopards Panthera pardus ont occupé un territoire de 891.817 km2 dans le Sahara, soit bien plus que les 29.221 km2 actuels. Ce félin serait proche de l'extinction dans cette région aride du globe. © Peter R Steward, Flickr, cc by nc 2.0
    Fort de ses 8,6 millions de kilomètres carrés, le Sahara n’est autre que le plus vaste désert chaud de la planète. Les conditions de vie y sont particulièrement difficiles, car il y pleut peu (précipitations moyennes inférieures à 100 mm par an). Cependant, ces contraintes n’ont pas empêché le développement d’une faune adaptée. Mais une partie de celle-ci serait en train de souffrir, voire de disparaître partiellement dans l’indifférence générale.
    La nouvelle a été dévoilée dans la revue Diversity and Distributions sous la plume de Sarah Durant et d’une quarantaine d’autres chercheurs qui travaillent pour 28 organisations différentes, dont la Wildlife Conservation Society (WCS) et la Zoological Society of London (ZSL). On ne parle pas ici d’animaux méconnus, mais bien de mammifères emblématiques associés à l’image même du Sahara.
    Pour le montrer, les populations de 14 espèces ou sous-espèces appartenant à la mégafaune ont été passées en revue (nombre d’individus, répartition, etc.). Le constat est accablant. Pour quatre d’entre elles, aucune information n’a été obtenue, car elles se sont éteintes, comme le bubale du nord (Alcephalus buselaphus buselaphus) et l’oryx algazelle (Oryx dammah), ou bien elles ne vivent plus dans le Sahara, comme le lycaon (Lycaon pictus) et le lion africain (Panthera leo).

    L'oryx algazelle (Oryx dammah) est inscrit sur la liste rouge de l'UICN, dans la catégorie « éteint à l'état sauvage ». Seuls des individus subsistent dans différents zoos où ils sont reproduits en vue d'éventuelles réintroductions. © redsea2006, Flickr, cc by nc 2.0
    Grands félins aux aires de distribution réduites
    Quant aux autres espèces ou sous-espèces qui peuplent toujours ce milieu, elles ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Ainsi, les antilopes à nez tacheté (Addax nasomaculatus) et les gazelles dama (Nanger dama) n’occupent plus que 1 % de leur aire de distribution historique dans le Sahara. Les léopards (Panthera pardus) et les guépards (Acinonyx jubatus hecki) s’en sortent un peu mieux, mais de peu. Ils occupent actuellement respectivement 3 % et 10 % de leur territoire d’origine. Si la tendance se poursuit, ils risquent tous de disparaître à terme.
    La situation est moins critique pour le bouquetin de Nubie (Capra nubiana), qui occupe toujours son aire de distribution d’origine. Toutefois, l’espèce serait dans une position vulnérable, notamment à cause des pressions exercées par la surchasse. Cette même problématique serait d’ailleurs impliquée dans les maux subits par les autres mammifères cités, mais il ne s’agit que d’une hypothèse. Par manque d’intérêt ou à la suite des instabilités politiques qui règnent dans les régions concernées, des données scientifiques font cruellement défaut pour expliquer les déclins observés.
    Selon la coordinatrice de l’étude, le Sahara serait un exemple de la grande négligence historique dont font l’objet les déserts et les peuples humains qui en dépendent. Par ailleurs, elle précise que la communauté scientifique pourrait y faire une importante contribution en récoltant des informations de base sur la biodiversité de ce milieu aride, ainsi qu’en y développant de nouvelles approches pour gérer durablement les espèces et les écosystèmes. Un message d’alerte vient d’être lancé. Qui y répondra ?
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    Message par bye Mer 16 Avr - 11:25

    Le chimpanzé, un grand singe menacé
    http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dossiers/d/zoologie-chimpanze-grand-singe-menace-1867/#xtor=RSS-9
    D’un million d’individus en 1960, il ne reste qu’entre 175.000 et 220.000 chimpanzés aujourd’hui. Ces grands singes sont gravement menacés à cause de la chasse, des maladies et de la diminution progressive de leur habitat. Faisons tout pour protéger les chimpanzés, dont la vie sociale et l’intelligence fascinent.
    15/04/2014 - Par Jane Goodall , Éthologue, primatologue

    • 2/7 Comment reconnaître un chimpanzé
    • 3/7 La vie sociale des chimpanzés
    • 4/7 Alimentation des chimpanzés
    • 5/7 Les chimpanzés utilisent l'automédication
    • 6/7 L’importance des chimpanzés pour la forêt
    • 7/7 Institut Jane Goodall et parrainage d'un chimpanzé
    Le chimpanzé, l’un des plus proches parents de l’humanité, est une espèce protégée par la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction). Sa disparition serait une perte incalculable pour la biodiversité à la fois régionale et mondiale, le patrimoine naturel, l’héritage culturel de l’humanité ainsi que la science.
    On rencontre les chimpanzés dans 21 pays africains (sur 25 dans lesquels ils étaient originellement identifiés), de l’est à l’ouest, au niveau de la zone équatoriale. Ils vivent surtout dans la forêt tropicale humide ou sèche, et s’aventurent parfois dans la savane. Ils sont aujourd’hui très gravement menacés dans au moins dix pays dans lesquels ils subsistent. Ce sont les grands singes que nous connaissons le mieux, même si ce que nous savons sur eux ne représente qu’une infime partie de ce qu’ils ont encore à nous apprendre, si nous leur en laissons le temps, en les protégeant eux et leur habitat.

    Jane Goodall avec Uruhara, chimpanzé orphelin : l'Homme et les animaux non humains comme les chimpanzés, une espèce menacée, partagent beaucoup de traits mentaux et émotionnels. © Institut Jane Goodall
    Parmi les chimpanzés communs, on peut rencontrer le chimpanzé de Schweinfurth (Pan troglodytes schweinfurthii), le chimpanzé d'Afrique centrale (Pan troglodytes troglodytes), le chimpanzé de la frontière Nigeria-Cameroun (Pan troglodytes vellerosus) et le chimpanzé d'Afrique occidentale (Pan troglodytes verus).

    Jane Goodall et des équipes du sanctuaire de Tchimpounga avec Anzac, jeune chimpanzé orphelin au centre de réhabilitation de l'institut Jane Goodall au Congo-Brazaville. © Institut Jane Goodall
    Dans ce dossier, vous apprendrez quelles particularités permettent de reconnaître un chimpanzé. Sa vie sociale et son alimentation seront aussi abordées. Vous verrez aussi que ces grands singes connaissent l'automédication et qu'ils ont une grande importance dans l'écosystème constitué par la forêt. Vous pourrez découvrir en dernière page de ce dossier l'institut Jane Goodall, son combat et comment parrainer un chimpanzé. Bonne lecture.

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    Message par bye Mer 16 Avr - 11:26

    7.000 espèces d’oiseaux et amphibiens menacés d’extinction

    http://www.aps.dz/Pres-de-7-000-especes-d-oiseaux-d.html

    ANNABA - Près de 7.000 espèces d’oiseaux, d’amphibiens et d’invertébrés sont menacées d’extinction dans le monde, a-t-on estimé lundi lors des débats du 1er congrès méditerranéen sur "la biodiversité animale et écologie de la santé", ouvert samedi dernier à Annaba.
    Se fondant sur un constat de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Pr. Zihad Bouslama, présidente du Congrès et directrice du laboratoire "Ecologie des systèmes terrestres et aquatiques" de l’université Badji-Mokhtar de Annaba, a révélé dans ce cadre que 9.000 espèces animales en tout sont sous la menace d’une disparition pure et simple.
    De plus, quelque 200.000 hectares de forêts tropicales disparaissent en une semaine de la surface du globe, selon elle.
    Ces dangers qui pèsent sur la biodiversité sont dus à diverses causes, parmi lesquelles "les changements climatiques, la surexploitation de l’environnement, la pollution et le trafic commercial", a-t-elle expliqué, indiquant que la crise sanitaire, marquée par l’émergence ou la réémergence de pathologies et de maladies infectieuses "complique davantage la crise de la biodiversité".
    Les chercheurs impliqués dans la compréhension et la recherche de solutions à ces deux crises "ont davantage travaillé séparément, au moment où les liens entre le fonctionnement des écosystèmes et la santé sont évidents, a déploré le Pr. Bouslama.
    D’autres conférenciers venus des universités du pays et du bassin méditerranéen ont mis l’accent sur l’impact de la dégradation des milieux forestiers et marins ainsi que des zones humides, insistant dans ce cadre sur la nécessité de mettre en place une "nouvelle approche marquée par une interaction entre biodiversité animale, santé animale et humaine, santé des écosystèmes et perturbations environnementales".
    Organisée sous l’égide de deux laboratoires de recherche, "EcoSTAq" (écologie des systèmes terrestres et aquatiques) et "EMMAL" (éco-biologie des milieux marins et littoraux) de l’université Badji Mokhtar de Annaba, cette rencontre scientifique, a permis aux jeunes chercheurs de présenter leurs travaux consacrés principalement à la lutte biologique contre les moustiques.
    Plus de 200 chercheurs, enseignants, professionnels de la santé et de l’environnement, ainsi que des écologistes et des urbanistes participent à cette rencontre.
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    Message par bye Mer 16 Avr - 11:27

    300 millions d'oiseaux des champs ont disparu depuis 1980 en Europe
    http://www.levif.be/info/actualite/environnement/300-millions-d-oiseaux-des-champs-ont-disparu-depuis-1980-en-europe/article-4000141151001.htm
    dimanche 15 juillet 2012 à 17h29
    Les populations d'oiseaux des champs les plus caractéristiques d'Europe, comme l'alouette des champs, disparaissent à grande vitesse. Depuis 1980, quelque 300 millions d'oiseaux des champs ont disparu du Vieux continent, selon une récente étude du Birdlife International et de l'European Bird Census Council.

    © Thinkstock
    Parmi les 37 espèces reprises par le Farmland Bird Index, 22 ont fortement régressé et seules six sont en progrès. De manière globale, le nombre d'oiseaux des champs a plongé de 52% depuis 1980, soit la perte de quelque 300 millions oiseaux en trente ans.
    La cause de cette hécatombe: la forte régression de la faune dans les campagnes européenne en raison de l'intensification de l'agriculture. La pratique généralisée de monocultures nuit en effet à la biodiversité, à quoi il faut ajouter l'usage massif d'engrais et de pesticides. Beaucoup d'oiseaux ne trouvent dès lors plus de nourriture en suffisance ou d'endroits pour nidifier, et disparaissent.
    "Le parlement européen et les États membres négocient actuellement une réforme de la politique agricole commune. Ils ont la clé en main pour arrêter ce déclin", soutient Annelore Nys, experte agricole auprès de l'association flamande de protection de l'environnement Natuurpunt. "Si nous n'agissons pas maintenant, il sera trop tard pour beaucoup d'espèces".
    Avec Belga
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    Message par bye Mer 16 Avr - 11:27

    Quelles proportions d'espèces en viennent à disparaître sans même l'aide du réchauffement climatique
    http://www.atlantico.fr/decryptage/quelle-proportion-especes-en-viennent-disparaitre-sans-meme-aide-rechauffement-climatique-florian-kirchner-861648.html
    La menace de disparition du Koala ravive les passions autour du débat sur le réchauffement climatique. Cependant, il existe d'autres facteurs dramatiques qui impactent la survie de certaines espèces.
    Extinction animale
    Publié le 7 octobre 2013 - Mis à jour le 8 octobre 2013

    La première cause d'extinction des espèces est la destruction des habitats naturels. Crédit Gentside
    Atlantico : Le rythme de la disparition des espèces a-t-il augmenté ?
    Florian Kirchner : En analysant la situation des animaux et des plantes dans le monde, on se rend compte que tous les groupes d’espèces sont touchés par un niveau de menace relativement important. Aujourd’hui, les scientifiques estiment que les espèces disparaissent à un rythme bien plus rapide que le rythme naturel d’extinction, de l’ordre de 100 à 1 000 fois plus rapidement qu’au cours des temps géologiques passés. Les causes de cette extinction massive, qu’on nomme désormais la sixième grande crise d’extinction, sont multiples, mais elles sont bien identifiées.
    Quelles sont ces causes justement ?
    La première est la destruction des habitats naturels, due par exemple à l’urbanisation mal contrôlée, ou à la déforestation intensive dans les zones tropicales. La deuxième grande menace est la surexploitation des espèces, avec la surpêche qui épuise les ressources des océans, ou le braconnage qui vise par exemple les rhinocéros pour leur corne ou les félins pour leurs os et leur peau.

    Les espèces introduites envahissantes sont une autre menace. Lorsque l’Homme déplace une espèce issue d’un écosystème d’origine et l’introduit dans un autre écosystème, il peut arriver que l’espèce délocalisée devienne envahissante et engendre la disparition d’espèces locales. Dans les îles, de nombreuses espèces originales ont disparu de cette façon, suite à la prédation et à la compétition par les espèces qu’on y avait introduites. Enfin, la pollution de l’eau, des sols et de l’air est un autre facteur affectant la biodiversité.

    Et désormais, une nouvelle menace vient s’ajouter à ces facteurs préexistants : celle du changement climatique.
    L’Homme est-il finalement le premier responsable de cette évolution ?
    La quasi-totalité des extinctions animales ou végétales constatées depuis 500 ans est le fruit de l’impact des activités humaines. Et c’est un élément nouveau dans l’Evolution de la vie, qui a déjà connu cinq grandes crises d’extinction par le passé. Ces précédentes extinctions étaient toutes consécutives à des événements cataclysmiques, comme la dernière intervenue il y a 65 millions d’années, qui a vu disparaître les dinosaures, vraisemblablement des suites de la chute d’une météorite géante dans la région du Mexique actuel. Mais aujourd’hui, la sixième grande crise d’extinction que nous connaissons a la particularité d’être la conséquence de l’activité d’une espèce particulière, l’espèce humaine. C’est donc également notre espèce qui détient les clés et les solutions pour stopper cette crise de la biodiversité que nous avons engendrée.
    Quelles populations animales sont les plus vulnérables face à cette sixième grande crise ?
    D’après les analyses de la Liste rouge des espèces menacées, nous savons par exemple qu’une espèce de mammifères sur quatre et un amphibien sur trois sont menacés au niveau mondial, ou encore près d’un tiers des requins de la planète. Il y a déjà eu beaucoup d’extinctions par le passé, comme le dodo de l’île Maurice, la tortue de terre de La Réunion, le phoque moine des Caraïbes... Aujourd’hui, le tigre est victime du braconnage et classé en danger, l’orang-outan et le rhinocéros de Sumatra subissent de plein fouet la déforestation et sont particulièrement menacés, l’esturgeon européen, autrefois surpêché, est en danger critique.

    Et avec le réchauffement climatique, le koala n’est pas le seul animal affecté. L’ours polaire est en première ligne, à cause de la fonte de la banquise dont il a besoin pour se nourrir, et les coraux sont devenus très vulnérables à cause de l’élévation de la température des océans. Il est clair que nous devons agir dès maintenant, si nous voulons continuer à voir ces espèces peupler encore longtemps la planète avec nous

    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/quelle-proportion-especes-en-viennent-disparaitre-sans-meme-aide-rechauffement-climatique-florian-kirchner-861648.html#p0BRQXhEEY2yF3xf.99
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    Message par bye Mer 16 Avr - 11:28

    Actions pour la biodiversité
    http://www.vedura.fr/actualite/6912-actions-biodiversite
    Publiée le 07 septembre 2011 à 07:50 dans Actualité de la biodiversité
    En octobre 2011, le Centre de Synthèse et d’Analyse sur la Biodiversité (CESAB) s’établira au technopôle de l’Arbois, à Aix-en-Provence. Mardi 6 septembre, lors de la conférence mensuelle du « 12-14 de l’Arbois », les intervenants ont rappelé les missions de ce centre et l’investissement de la région PACA dans la protection de la biodiversité.

    « La biodiversité crée 11 000 emplois », a déclaré Carine Schlewitz, directrice générale adjointe à l’aménagement et au développement de l’environnement de l’ « Arbois Méditerranée ». « La région PACA en a fait l’un de ses axes stratégiques », a-t-elle ajouté. C’est dans ce contexte que le CESAB s’apprête à s’implanter au cœur du technopôle du petit Arbois, à Aix-en-Provence. Il s’agira d’un centre « unique en Europe pour promouvoir les activités de méta-analyse et de synthèse conceptuelle dans le champ de la biodiversité », expliquait la fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), son créateur, dans un communiqué en juin dernier.
    Le CESAB a pris ses fonctions il y a un an, mais bénéficiera en octobre 2011 de sa propre structure opérationnelle. Sa mission ? « Sans produire de nouvelles données, le CESAB permettra de mobiliser les informations existantes pour des analyses et des synthèses ambitieuses », décrit le communiqué. « Près de 200 experts nationaux et internationaux y trouveront les moyens et l’infrastructure nécessaires pour répondre aux enjeux scientifiques majeurs de la biodiversité et aux questions soulevées par nos sociétés. », précise-t-il. Comme l’a expliqué à la conférence Claire Salomon, chargée de mission à la FRB, le CESAB aura pour objectif de « fédérer les scientifiques autour de la biodiversité, et de soutenir et valoriser la recherche. » Eric Garnier, président du conseil scientifique, croit ainsi en l’ambition de « changer la culture du « ce que je découvre m’appartient », propre aux chercheurs d’aujourd’hui. » Quatre projets ont été retenus en 2010 pour être étudiés par le CESAB. Parmi eux, l’évaluation de la réponse des invertébrés du sol aux différents filtres environnementaux (pollution, ...).
    Un CESAB dans l’esprit de son environnement
    L’implantation du CESAB au sein du technopôle de l’Arbois-Méditerranée n’est pas un hasard. Actuellement, ce dernier concentre notamment trois pôles de compétitivité (gestion des risques et vulnérabilité des territoires, Pégase et Trimatec), deux pôles régionaux d’innovation et de développement économique solidaire (PRIDES, qui rassemblent des entreprises et associations d’un même secteur en les incitant à coopérer), des éco-entreprises, 8 laboratoires de recherche, une pépinière d’entreprise...
    L’environnement du futur CESAB a donc déjà pour maîtres mots la recherche, la coopération et la biodiversité. Arbois-Méditerranée est le technopôle de référence nationale dans le domaine de l’environnement et du développement durable, le premier à être certifié ISO 14001. Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Maillage du site en fibre optique, réalisation d’un bâtiment central d’activité en éco-construction, développement d’un centre de ressources et de documentation dans le domaine de l’environnement... Ses projets ne manquent pas.
    Une région investie dans la protection de l’environnement
    L’implantation du CESAB en PACA, c’est également l’occasion de rappeler l’engagement de la région dans la protection de l’environnement et la biodiversité. « Une réelle réflexion sur les politiques sectorielles (transports, lycées...) est engagée », a déclaré lors de la conférence Céline Hayot, chargée de mission au développement de l’environnement, du développement durable et de l’agriculture. La délibération-cadre du 10 décembre 2010, prise par la région, prévoit un diagnostic territorial sur la biodiversité, puis la rédaction d’un cadre commun d’intervention où figureront le bilan observé et les orientations à prendre. Le but est d’améliorer la connaissance, de protéger la biodiversité et de l’intégrer dans les politiques sectorielles.
    Et au niveau national ?
    « Le marché de la biodiversité représentera deux milliards d’euros en 2012, et trois milliards en 2020 », a déclaré Sandrine Jauffret, gérante de la société NARGES (conseil et expertise en environnement et en gestion durable des ressources naturelles). « En 2015, 30 000 professionnels seront mobilisés pour faire face aux enjeux de l’érosion de la biodiversité. La stratégie nationale 2011-2020 pour la biodiversité a pour finalité d’organiser une filière verte sur le marché français, notamment en développant un réseau professionnel du génie écologique. L’objectif de la France est de devenir le leader à l’export en la matière. »
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    Message par bye Lun 28 Avr - 11:18

    Élevage et antibiotiques, la laborieuse désintox
    http://www.humanite.fr/elevage-et-antibiotiques-la-laborieuse-desintox
    Marie-Noëlle Bertrand
    Mercredi, 9 Avril, 2014

    Longtemps utilisés comme facteurs de croissance, les antibiotiques perdent, lentement, du terrain dans les élevages français. 
Présentée au Sénat aujourd’hui, la loi d’avenir pour l’agriculture entend accélérer le mouvement.
    Poulet aux antibios ? Après le bœuf aux hormones, voilà l’autre bête noire des chasseurs de malbouffe. Symbole d’une production intensive, vecteurs potentiels de la résistance de certaines bactéries aux traitements, les antibiotiques utilisés en élevage inquiètent les consommateurs et affolent les partisans d’une agriculture raisonnée. En mars, l’UFC-Que choisir publiait une enquête révélant que, sur cent morceaux de poulets testés, un sur quatre contenait « de manière significative » des bactéries Escherichia coli. « Parmi les échantillons contaminés, expliquait l’association, 61 % étaient porteurs de bactéries résistantes à une ou plusieurs familles d’antibiotiques. »
    Le problème n’est ni neuf, ni banal : l’OMS estimait, en 2011, que 25 000 décès par an sont liés, en Europe, à la transmission d’un germe antibiorésistant à un humain. Hôpitaux, transports alimentaires, environnement : impossible de hiérarchiser avec certitude les sources d’une telle contamination. Mais l’élevage est dans la ligne de mire, et devrait le rester cette semaine, alors que la loi d’avenir pour l’agriculture est présentée devant le Sénat à compter d’aujourd’hui.
    Le projet préconise d’avoir réduit de 25 % d’ici à 2017 l’utilisation d’antibiotiques dans les élevages par rapport à l’année 2013. Pas encore voté, il écope déjà d’une critique : reprenant (à une année près) les objectifs du plan Écoantibio lancé en 2012, il avance, à son instar, de belles intentions, mais peu de mesures clés. « Les progrès déjà réalisés sont à mettre au compte des efforts réalisés par les éleveurs plutôt qu’aux dispositifs gouvernementaux », tacle ainsi Pierre Buisson, président du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL). Car si l’amorce est lente, l’amorce est là : après de longues années d’expansion, l’usage des antibiotiques dans l’élevage décline sensiblement en France.
    Depuis 2007, le volume total des ventes d’antibiotiques a régressé de 33 %, relève l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un rapport publié en octobre. De 913 tonnes en 2011, nous sommes passés à 782 tonnes en 2012. Encourageant. Avec un mais, toutefois : tonnage vendu ne traduit pas niveau d’exposition des animaux aux molécules. Plus concentrés, les antibiotiques récents nécessitent une quantité plus faible de comprimés, pour des doses au moins équivalentes de produits actifs. De fait, l’exposition des bêtes aux antibiotiques n’a, quant à elle, commencé à baisser qu’en 2011. Elle n’affichait que 6,1 % de décroissance en 2012. S’il faut se pencher, enfin, sur les familles d’antibiotiques, le tableau est encore moins réjouissant : le niveau d’exposition aux céphalosporines et les fluoroquinolones dernière génération, antibiotiques dits critiques, à comprendre cruciaux en médecine humaine, ont augmenté, ces cinq dernières années, de 25 % dans le premier cas. Il s’est stabilisé dans le second… après avoir doublé entre 1999 et 2007.
    Car c’est là l’autre grand bémol de l’inflexion de la courbe : elle part de haut, héritière d’années d’intensification à tout-va. « L’élevage industriel avait pris l’habitude d’utiliser les antibiotiques régulièrement et par petites doses », reprend Pierre Buisson. Une pratique, qui permettait d’améliorer la flore intestinale des animaux et subséquemment leur croissance. Elle est aujourd’hui bannie en Europe… mais ni aux États-Unis, ni en Amérique latine, état de fait notable alors que des accords de libre-échange ciblant entre autres, l’importation vers l’Europe de milliers de bovins, sont en cours. Reste, enfin, la question clé : quelles alternatives proposer aux antibiotiques ? Des huiles essentielles ou autre médecine par les plantes, avancent certains, déplorant que la pratique rencontre, encore, des obstacles réglementaires. Le vaccin à titre préventif, prêchent d’autres, qui notent que la production ne suit malheureusement pas les besoins. Beaucoup, enfin, tombent d’accord sur une chose : alors que la meilleure parade au remède reste d’éviter le mal, la transformation des modes d’élevage s’avère, de ce point de vue, une nécessité. Concentration des bêtes, déficiences des ventilations, modes d’alimentation : l’élevage industriel, là encore, fait plutôt pâle figure. « Un ruminant rumine, c’est-à-dire mange de l’herbe, rappelle Cécile Luttenschlager, vétérinaire tout autant qu’éleveuse d’une soixantaine de chèvres en Ariège, membre de la Confédération paysanne. Les rations essentiellement constituées de céréales les engraissent, mais ne répondent pas à leurs besoins. » Quant à Pierre Buisson, il déplore pour conclure : « Pour les élevages industriels, l’antibiotique coûte moins cher que de donner un coup de balais ou réviser un ventilateur. »

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