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    Message par bye Mar 29 Avr - 15:56

    Élevage intensif : 10 raisons de tout changer
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/26/elevage-intensif-rapport-fao-etude-reduction-gaz-effets-de-serre_n_3993971.html

    Le HuffPost | Par Stanislas Kraland Publication: 26/09/2013 12h22 CEST | Mis à jour: 30/10/2013 17h48 CET
    AGRICULTURE - L'élevage et en particulier les vaches polluent, c'est bien connu. Les bovins émettent du méthane lorsqu'ils pètent, mais ils sont aussi responsables de l'émission d'autres gaz à effet de serre, au premier chef desquels le dioxyde de carbone.
    En cause? Le fourrage, nécessaire à leur alimentation (45%), mais aussi la décomposition du fumier(10%), au point qu'en 2006, la FAO avait tiré la sonnette d'alarme dans un rapport qui a fait date. Mais dans un nouveau rapport rendu public jeudi 26 septembre, la FAO apporte cette fois-ci des solutions.
    Selon cette organisation qui dépend des Nations unies, les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'élevage pourraient êtres réduites de 30%.
    Lire aussi:
    » Comment l'élevage industriel met en danger l'humanité
    » La viande in vitro pourra-t-elle révolutionner notre alimentation?
    Comment arriver à cette réduction? En changeant notre manière de faire de l'élevage, notamment grâce à de meilleures pratiques énergétiques.
    • Mieux gérer le fumier, en le rendant plus utile
    • Recourir davantage aux nouvelles technologies (générateurs de biogaz, dispositifs d'économie d'énergie)
    • En ce qui concerne l'alimentation par exemple, utiliser un foin plus adapté permettrait de réduire les émissions de méthane en facilitant leur digestion
    Redonner sens aux pâturages
    Hasard du calendrier, une étude de l'Université de Cambridge dont les résultats ont été rendus publics la veille aborde également la question. Elle s'intéresse en particulier aux méthodes de silviculture et révèle les effets positifs d'une plus grande biodiversité dans des pâturages de plus en plus "dénudés" en raison des exigences de l'élevage industriel.
    Pourtant, voici les bénéfices qu'apporteraient aux pâturages la simple implantation d'un nombre plus important d'arbres et de buissons:
    • Meilleure qualité de la terre et meilleure rétention d'eau dans les sols
    • Facilitation de la présence de plus de "bons" prédateurs, ceux qui s'attaquent aux espèces pouvant poser problème dans les élevages
    • Réduction des gaz à effet de serre grâce à une meilleure alimentation provenant de cette biodiversité
    • Meilleur rendement aussi : les animaux produisent donneraient plus de lait et de viande comparativement à une alimentation passant par fourrage traditionnel
    • Moins de stress et blessures parmi les animaux
    • Protection contre le soleil et les précipitations, mais aussi contre les dangers perçus par les animaux
    • Côté fermier, ceux-ci seraient davantage satisfaits avec plus de bien-être
    Le rapport de la FAO et l'étude de Cambridge vont donc dans le même sens: il faut améliorer le bien-être des animaux. Cela les rend plus productifs et contribue à lutter contre les effets délétères de l'élevage. La FAO se veut encourageante puisqu'elle souligne que, dans les pays développés, même de légères réduction pourrait être suivis d'importants effets. Du grain à moudre pour les acteurs concernés.
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    Protection des animaux - Page 4 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Mar 29 Avr - 15:56

    90% des Français sont opposés à l'élevage intensif présent à 80% en France
    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3666_elevage_intensif_France_sondage.php

    22 février 2013, 17 h 18

    Selon les résultats d'un sondage, les Français sont massivement contre l'élevage intensif, pourtant pratiquement la règle en France. Le projet d'une exploitation regroupant des milliers de têtes de bétail dans la Somme soulève les associations de défense des animaux qui organiseront une marche de protestation le 3 mars 2013. Selon les résultats d'un sondage OpinionWay réalisé les 20 et 21 février sur un échantillon représentatif de la population[1] : 90% des personnes interrogées sont défavorables aux élevages qui concentrent les animaux dans des bâtiments fermés sans leur laisser d'accès à l'extérieur ; 91% de ces personnes sont opposées à l'installation d'un élevage de 1000 vaches en projet dans la Somme ; 84% pensent que le Salon International de l'Agriculture ne rend pas compte fidèlement des conditions d'élevage en France. "Ce sondage ne fait que confirmer une évidence : la majorité des Français est opposée à l'élevage industriel pourtant pratiqué à 80% en France. Le gouvernement, loin d'en tenir compte, encourage ce modèle agricole et tolère les infractions à la réglementation avec une complaisance alarmante." souligne Brigitte Gothière, porte-parole de L214.

    Une revendication partagée

    Aujourd'hui en France, élevage rime entre autres avec effet de serre, souffrance animale, gaspillage des ressources et risque pour la santé (les risques liés aux traitements médicamenteux des chevaux n'en sont qu'un exemple). Pour la porte-parole de L214 : "Il est aujourd'hui important de montrer massivement notre opposition à l'élevage industriel qui est une catastrophe pour les animaux, la santé humaine, le partage des ressources et l'environnement. Si les produits de l'élevage industriel sont bon marché, c'est parce que le coût colossal de ses nuisances est supporté notamment par les contribuables au travers des subventions, des coûts liés à la dépollution ou à la santé publique."

    En France, environ 80 % de l'élevage est intensif

    82% des poulets grandissent à un rythme accéléré dans des bâtiments clos. 80 % des poules pondeuses vivent en cage, dans des bâtiments clos, sans lumière naturelle. 90 % des cochons vivent sur un sol bétonné, dans des bâtiments clos. 99 % des lapins vivent en cage de batterie, sans litière. Malgré les avancées de l'éthologie mettant en évidence la sensibilité et la conscience des animaux, ces derniers continuent d'être traités en produits et soumis à la seule loi de la rentabilité. Les normes de protection animale, déjà dérisoires, font l'objet de contrôles anecdotiques, ne touchant que 0,68% des élevages de poules, de porcs et de veaux. Quant aux sanctions en cas de non-conformité, elles sont de l'ordre de l'exception.

    La première ferme-usine bovine en France : la goutte de lait qui fait déborder le vase

    L'élément déclencheur de la manifestation parisienne prévue le 3 mars 2013 est l'intention d'un exploitant d'enfermer 1000 vaches et 750 veaux et génisses dans une exploitation située sur une petite commune de la Somme en Picardie. La population locale, regroupée au sein du comité Novissen, s'est fermement opposée à ce projet qui "met en péril la santé, la sécurité, l'environnement, l'emploi, qui pose la question de la condition animale". Novissen est l'organisateur de la grande marche du 3 mars avec le soutien de nombreuses organisations : Les Amis de la Terre, L214, Les Colibris, Alsace-Nature, Picardie-Nature, PMAF-Protection Mondiale des Animaux de Ferme, AIVES-Association InterVillage pour un Environnement Sain, Comagri EELV, Ecologie sans Frontière, La Confédération Paysanne du Pas-de-Calais, Good Food Good Farming, EELV Picardie, CIWF-Compassion in World Farming, Terre de Liens Picardie, Paroles d'Animaux, FAMAP Picardie, PCF Somme, Front de Gauche, Sauvons l'élevage, GAIA-Gestion et Amélioration et Ingénierie Alternative, Animavie, CAP 21, Collectif NARG, MNLE, Coordination Verte et Bleue-Bretagne, France Nature Environnement, ACIPE-Association Citoyenne pour la Protection de l'Environnement, One Voice, LPO, Fondation Brigitte Bardot, Yonne Nature Notes Étude réalisée par OpinionWay pour L214 auprès d'un échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence. Mode d'interrogation: L'échantillon a été interrogé en ligne sur système Cawi (Computer Assisted Web Interview). Dates de terrain: les interviews ont été réalisées les 20 et 21 février 2013. OpinionWay rappelle par ailleurs que les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d'incertitude : 2 à 3 points au plus pour un échantillon de 1000 répondants. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 2025

    Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3666_elevage_intensif_France_sondage.php


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    Protection des animaux - Page 4 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Mar 29 Avr - 15:57

    Les ravages de l’élevage industriel
    http://www.levif.be/info/actualite/environnement/les-ravages-de-l-elevage-industriel/article-4000563820982.htm#
    Stagiaire Le Vif
    mercredi 19 mars 2014 à 14h35
    Aujourd’hui, la quasi-totalité de la production de viande dans les pays industrialisés est issue de l’élevage intensif, une industrie hautement rentable, mais qui fait bien souvent l’impasse sur le bien-être des animaux, et en fin de compte, de ses consommateurs, sans oublier ses effets dévastateurs sur l’environnement. Au menu de cette Journée Sans Viande : les pratiques écoeurantes de l'élevage industriel.

    © Belga
    Quelle différence y a-t-il entre un morceau de viande provenant d’une petite exploitation et un autre issu de l’élevage industriel ? En apparence, aucune. Mais leur parcours avant d’arriver dans les rayons de nos supermarchés est quant à lui bien différent. Si les animaux de ferme vivent paisiblement au grand air et disposent d’une nourriture équilibrée jusqu’à ce qu’ils soient fin prêts pour l’abattage, le sort de leurs compagnons d’infortune dans l’industrie de la viande est nettement moins enviable. Âmes sensibles, s’abstenir.
    Avant de finir dans nos assiettes, les volatiles – comme les poulets, les poules, les dindes et les canards – passent leur vie les uns sur les autres, dans une obscurité quasi totale et sont souvent amputés d'une partie du bec avec une arme chauffée à blanc afin d’éviter qu’ils ne s’entre-dévorent. Les scientifiques ont beau dire que les volatiles ne souffrent pas trop, une grande partie d’entre eux meurent après la débècquetage.
    Ces oiseaux, qui vivent au milieu de leurs déjections, tombent souvent malades et meurent sans que personne ne remarque rien, ce qui signifie aussi que les œufs frais roulent aux côtés des animaux malades et des cadavres jusqu’à ce que quelqu’un les aperçoive au milieu des animaux entassés dans les cages.
    Quant aux millions de poussins qui ne présentent aucun intérêt pour la production d’œufs (autrement dit, les mâles), ils sont hachés vivants juste après l’éclosion ou meurent peu à peu d’asphyxie dans les poubelles des entreprises.

    Par ailleurs, il n’est pas rare que les animaux soient encore conscients au moment de l’abattage, par électrocution ou ébouillantage notamment.

    D’autre part, la viande que nous consommons est souvent bourrée d’antibiotiques, qui ont été administrés aux animaux afin de les garder en bonne santé dans des conditions tellement insalubres qu’elles les rendraient malades autrement – comme le fait de vivre au beau milieu de leurs déjections, d’animaux malades ou morts – ou, dans certains pays, pour accélérer artificiellement leur croissance et ainsi obtenir un meilleur rendement.
    Une fois ingérés, ces médicaments ne protègent pas le consommateur, bien au contraire : ils entraînent en effet toute une série de dysfonctionnements dans l’organisme. De plus, on ignore tout de l’effet d’une accumulation de ces substances pour l’organisme humain. Ils contribuent par ailleurs à la prolifération de bactéries mortelles résistantes aux antibiotiques chez l’animal, mais aussi chez l’homme.

    Dans les élevages industriels porcins par exemple, où sévit la pneumonie, les animaux sont traités avec de la tétracycline. Mais l’administration d’antibiotiques à ces porcs vivant au milieu de l’urine et des selles qui dégagent des gaz toxiques responsables des maladies pulmonaires est-elle réellement la solution ?
    Les truies, utilisées comme de véritables machines à produire, mettent bas chaque année à bien plus de porcelets qu'elles ne le feraient dans la nature. Et, à leur sortie des « cases de gestation», ces stalles métalliques individuelles où elles restent immobilisées pendant les quatre premières et la dernière semaine de gestation environ (quand les lois sont respectées), elles souffrent d’abcès, d’ulcères et de déformations des pattes et des pieds dus à l’espace confiné et au sol en béton ou en métal qui les empêche de bouger et parfois de se coucher.
    Du côté des élevages bovins, la situation n’est pas brillante non plus. Si les vaches peuvent, à l’état naturel, vivre jusque 20 ans environ et produire du lait pendant 12 à 15 ans, elles sont tellement usées par les traites intensives qu’elles sont généralement envoyées à l’abattoir avant d’atteindre l’âge de 5 ans.
    Leurs veaux doivent quant à eux porter de lourdes chaînes qui les empêchent de devenir hyperactifs dans leurs cages. Ils sont également maintenus dans l’obscurité et souffrent d’une anémie entretenue dans le seul but de rendre leur viande pâle et attrayante.

    À cela s’ajoutent la castration à vif des porcelets, l’amputation à vif des queues, le gavage ou au contraire la privation de nourriture afin d’accroître leur fertilité, et les innombrables autres dérives de cette industrie inhumaine dont le seul but est le profit.
    Parallèlement à cela, la consommation de plus en plus importante de viande dans les pays industrialisés est à l’origine de nombreux problèmes de santé, dus à un apport excessif en protéines animales, mais a également des conséquences néfastes sur l’environnement et la gestion des ressources.
    Selon la FAO, l’élevage serait la deuxième source de gaz à effet de serre. Par ailleurs, l’industrie des élevages déverse chaque année des milliards de tonnes d’effluents, d’hormones, d’antibiotiques et d’autres substances chimiques dans la nature. La déforestation et la désertification, et par voie de conséquence, la disparition des espèces, sont d’autres conséquences du nombre croissant de terres destinées à faire paître le bétail ou cultiver sa nourriture.

    Aujourd’hui, la plus grande partie des terres cultivées, et donc de l’eau et des engrais, nécessaires aux cultures, sert en effet à nourrir les animaux destinés à la consommation humaine. L’élevage intensif est donc étroitement lié à l’agriculture intensive dont les effets polluants des produits chimiques comme les pesticides sur les eaux, les sols et l’air ne sont plus à prouver.
    La moitié des récoltes mondiales de céréales est ainsi consacrée à la nourriture des animaux. Pour produire 1 kilo de bœuf par exemple, il faut 10 kilos de nourriture alors qu’avec un hectare de légumineuses on produit dix fois plus de protéines… ce qui permettrait de nourrir l’humanité. Un triste constat quand on sait que près 850 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde.

    Le sujet n’est pas neuf, mais il peut parfois être bon de taper sur le même clou dans un monde où persistent des pratiques inhumaines, où le coût de la santé constitue un problème majeur et où les ressources sont de plus en plus menacées.
    Puisqu’il est l’élément-clé au centre du système, il appartient dès lors au consommateur de réfléchir à sa (sur)consommation de viande et à choisir ses produits de manière éthique et responsable afin de paver la voie vers une industrie aux pratiques plus humaines, plus saines et plus durables.
    Pour plus d'informations, voir les sites du CIWF, d'Animal Cross, de OneVoice et de la Protection Mondiale des Animaux de Ferme (PMAF).
    bye
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    Protection des animaux - Page 4 Empty Re: Protection des animaux

    Message par bye Mar 29 Avr - 15:58

    ELEVAGE, TRANSPORT ET ABATTAGE DES ANIMAUX DESTINES A LA CONSOMMATION HUMAINE
    http://solis.pagesperso-orange.fr/ferme.htm
    ________________________________________
    Le problème
    Que faire ?
    Organisations impliquées
    Bibliographie
    ________________________________________
    Le Problème
    Les méthodes d'agriculture ont considérablement changé au cours de l'histoire contemporaine.
    Par contre, la considération accordée à l'animal d'élevage n'a pas évolué; le progrès scientifique et technique n'a été appliqué qu'à l'augmentation de la productivité et de la rentabilité, indépendamment de tout critère moral. Cela a engendré un système d'élevage industriel réservant aux animaux d'abattoirs l'existence la plus misérable qu'ils n'aient jamais connu: emprisonnement à vie dans des cages dans des hangars, conditions extrêmes de privation de place et de relations affectives.
    Dans les pays industrialisés, l'élevage intensif est ultra-majoritaire, à l'exception des ovins et les vaches à viande. En France, en 1997, 90% des porcins, 90% des veaux, 70% des vaches laitières, 70% des poulets de chair et 90% des poules pondeuses sont élevés en batterie.
    Tout est mis en place pour obtenir un engraissement rapide des animaux, et pour gérer les problèmes causés par l'entassement massif des individus.

    L'élevage intensif cause de graves souffrances aux animaux

    L'espace est réduit au minimum vital.
    Il s'agit là d'un problème très grave de l'élevage intensif. Les caisses à veaux sont tellement exiguës que les animaux ne peuvent plus se retourner dès l'âge de deux semaines. Les poules pondeuses ne sont pas mieux loties: entassées à cinq ou six par cages, chaque individu n'a souvent pour vivre que la surface d'une feuille de format A4 ! Quant aux truies utilisées pour la reproduction, elles sont non seulement enfermées dans des stalles étroites, mais encore sanglées une partie de leur grossesse.
    L'espace de vie est minuscule, mais il n'est pas pour autant confortable.
    Pour faciliter le nettoyage, le sol des boxes à veau est formé de lattes de bois à claire-voie, surélevées par rapport au sol (en béton). De même, les porcins n'ont pas droit à de la litière ou de la paille. Quant aux volailles, leurs pattes ne sont pas adaptées au sol grillagé de leur cage, ce qui entraîne des lésions et une croissance constantes de leurs griffes, qui peuvent même finir par bloquer totalement l'animal dans le grillage.
    Bien que le nettoyage soit facilité par les sols grillagés ou à claire-voie, il est très délicat de maintenir une hygiène correcte dans des hangars regroupant des centaines ou des milliers d'animaux. L'air se charge d'ammoniac, de poussières et de microbes, ce qui entraîne des taux élevés d'affections respiratoires et oculaires chez les animaux. Les humains habitant au voisinage des élevages industriels sont nombreux à se plaindre de l'odeur pestilentielle et de la surabondance de mouches, même lorsqu'ils résident à distance respectable des installations; cela donne une idée de l'état de l'atmosphère à l'intérieur même des hangars ! Les étés de canicules, des millions de poules et poulets décèdent à cause de l'excès de chaleur dans certaines installations..
    L'alimentation est savamment élaborée pour entraîner un engraissement rapide à un coût minimal, quitte à aller à l'encontre des besoins naturels des animaux. Les veaux sont nourris exclusivement d'aliments liquides présentés dans des sacs plastiques, ce qui contrarie gravement leur désir de téter. La nourriture est délibérément carencée en fer, afin que leur chair ne rosisse pas: la viande de veau blanche se vend mieux que la viande rose. Cela entraîne notamment l'exclusion des fibres, trop riches en fer, contrarie leur besoin naturel de ruminer. De plus, les veaux sont privés d'eau afin de les inciter à avaler davantage de nourriture associée à la boisson, et les faire grossir plus rapidement.
    Les maladies sont fréquentes dans les élevages industriels, malgré l'usage massif d'antibiotiques et d'anxiolytiques. Outre les problèmes respiratoires et ophtalmologiques évoqués précédemment, on rencontre fréquemment des ulcères gastriques et des diarrhées chroniques, causés par le stress chronique et l'alimentation inadaptée. La croissance très rapide, et l'absence de possibilités de se mouvoir, conduisent à des pathologies osseuses (chez les poules, l'ostéoporose est aggravée par les rythmes de ponte très élevés qui sont imposés: le calcium est mobilisé pour les coquilles des oeufs, au détriment des os qui se retrouvent très cassants). Les animaux souffrent aussi d'ampoules, de brûlures, et d'ulcères aux membres, leur vie ayant lieu en permanence sur une même litière sale.
    Les relations affectives inter-individus sont largement bridées, voire inexistantes: les petits sont séparés très tôt de leur mère, les mâles et femelles ne se rencontrent pas (l'insémination est faite artificiellement). La séparation d'un veau de sa mère est particulièrement impressionnante : mère et fils s'appellent désespérément pendant des jours...
    Les boxes à veau conduisent à une existence solitaire, mais les autres méthodes d'élevage conduisent généralement à entasser à un même endroit (cage, surface d'un hangar) des individus de même âge et de même sexe.
    Les animaux ne disposant pas d'espace de vie suffisant, ni de suffisamment d'intimité, il apparaît de fortes tensions nerveuses et des conflits violents entre individus. Pour éviter que les animaux ne se blessent grièvement, les éleveurs pratiquent divers types de mutilations : débecquage et déphalangeages des volailles, caudectomies, arrachages ou épointages de dents chez les porcins. Ces interventions, tout comme les castrations et les écornages de bovins, sont généralement pratiquées sans anesthésie ni même administration d'analgésiques. Pour calmer les animaux, les éleveurs choisissent quelquefois de les plonger dans l'obscurité durant la quasi-totalité de la journée.
    Vous pouvez lire un texte remarquable sur la vie de Léon le cochon (racontée par l'intéressé !)

    L'élevage intensif est aussi un problème grave pour les humains
    L'élevage industriel augmente le chômage. Dans l'élevage intensif, tout est organisé pour utiliser le moins de temps possible et le moins de personnel possible : pour diminuer au maximum les coûts de production, on diminue au maximum le nombre d'emplois.
    L'élevage industriel est une nuisance grave pour l'environnement. Les riverains des élevages intensifs en sont les premières victimes : nuisances olfactives majeures, nuisances sonores, forte pollution de l'air par l'ammoniac et les poussières, prolifération des mouches et des rats.
    En août 2000, dans un village français, les riverains d'un élevage industriel de poules pondeuses, excédés par les nuisances, ont apporté à leur préfet... une omelette de mouches.
    Gébé, Charlie Hebdo no 428
    Mais la pollution frappe bien au-delà du simple voisinage. Les tonnes de déchets sont une cause commune de pollution des rivières et des nappes phréatiques. Les poissons deviennent ainsi les victimes indirectes de l'infortune des animaux d'élevage. En Bretagne, région qui concentre une forte proportion des élevages industriels, les élevages hors sol sont particulièrement dénoncés... par les pêcheurs !
    L'élevage industriel est une menace pour la santé publique.
    Les élevages intensifs absorbent des quantités massives d'antibiotiques, ajoutés dans l'alimentation des animaux. Les antibiotiques sont utilisés comme "promoteurs de croissance", pour accélérer la prise de poids des animaux. Pourtant, les antibiotiques sont prévus pour lutter contre des maladies, et non pour servir d'additifs alimentaires. Ils devraient être utilisés le moins possible, et uniquement à des fins médicales, car leurs résidus peuvent altérer la comestibilité de la viande, et parce que leur emploi entraîne l'apparition de bactéries résistantes. Ces résistances microbiennes concernent directement les maladies vétérinaires, mais on redoute aussi qu'elles conduisent à l'apparition de souches extrêmement dangereuses pour des maladies humaines. En 1997, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) tire la sonnette d'alarme: "L'utilisation excessive des antimicrobiens, notamment pour stimuler la croissance des animaux destinés à la consommation humaine, exposent l'homme à un risque sanitaire croissant et il faut la diminuer. [...] L'utilisation excessive des antimicrobiens dans la production des animaux d'élevage a pour conséquence en santé publique l'apparition d'agents pathogènes résistants susceptibles d'être transmis à l'homme par la chaîne alimentaire". Vous pouvez lire le communiqué de presse de l'OMS en intégralité. En 1999, le Conseil de l'Europe recommande d'interdire l’utilisation d’antibiotiques comme promoteurs de croissance, et de renforcer les législations nationales sur le bien-être des animaux pour améliorer la santé animale (voir le document en intégralité).
    Malgré les menaces sur la santé publique, les progrès sont très lents. Les mises en garde ont conduit l'Union Européenne à interdire l'usage de certains antibiotiques, mais pas encore de tous. Et les autres nations du monde ont tendance à se montrer encore moins rigoureuses. Pour plus d'informations, vous pouvez lire un document de l'INRA sur les antibiotiques dans l'élevage.
    La recherche d'une croissance ultra-rapide des animaux a conduit à d'autres erreurs majeures dans la composition de leurs aliments. Une crise grave à secoué la Belgique, en 1999, avec des poulets ayant reçu de la dioxine dans leur alimentation. Mais le problème le plus grave est incontestablement celui de l'ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine), également appelée "maladie de la vache folle". A l'origine, on trouve l'emploi de farines carnées. En récupérant des déchets carnés, on accroît à moindre coût le taux de protéines des aliments. C'est ainsi que des herbivores reçoivent une alimentation carnée, à base de membres de leur propre espèce ou d'autres espèces animales (y compris des animaux de compagnie). Un fabricant suisse récupérait même du placenta humain provenant d'hôpitaux de Zurich. Et un fabricant français récupérait des matières fécales, à partir des égouts !
    Dans les années 80, toujours dans une logique de rentabilité maximale, des producteurs anglais ont insuffisamment chauffé les produits carnés de ces farines. Cela permet alors à une maladie endémique des ovins, la "tremblante du mouton", de passer aux bovins. Cette nouvelle variante de la maladie va se révéler particulièrement efficace pour franchir la barrière des espèces: des chats, et bientôt des humains, sont touchés à leur tour.
    Tout un train de mesures a suivi, au cours des années, pour limiter l'expansion de la maladie, sans grand succès. Aujourd'hui, presque toute l'Europe de l'ouest est touchée, et la plupart des animaux atteints sont nés bien après l'interdiction des farines carnées dans l'alimentation des bovins. On ignore presque tout de cette maladie, de sa durée d'incubation, des possibilités de traitement. A l'heure actuelle, on ne peut faire aucun pronostic sérieux sur son évolution.
    Il est difficile d'être exhaustif sur tous les problèmes alimentaires liés aux méthodes productivistes de l'élevage hors sol. Mentionnons encore les épidémies de salmonellose, qui ont tout particulièrement touché le Royaume Uni dans les années 80, et qui étaient issues d'élevages intensifs de poules pondeuses.
    Bien souvent, les maladies véhiculées par les oeufs sont dues à des contaminations postérieures à leur collecte dans les élevages. Les fêlures de la coque, réalisées au cours du transport (y compris après l'achat par le client), en sont à l'origine. Là aussi, la recherche de la rentabilité maximale conduit à des oeufs aux coquilles très minces, et donc particulièrement vulnérables aux chocs.

    La souffrance des animaux concerne aussi les marchés et les transports
    Les cruautés sur les marchés aux bestiaux sont assez courantes, et ne font généralement l'objet d'aucune répression sérieuse. Les défenseurs des animaux présents sur les marchés (en particulier, les enquêteurs de l'OABA), font un travail ingrat et courageux, car l'accueil qui leur est réservé est difficile, voire parfois, absolument honteux. Le 9 septembre 1998, M. Michel Vandenbosch, président de GAIA, a été tabassé sur le marché aux bestiaux d'Anderlecht, en présence de journalistes. Il s'en est tiré avec une commotion cérébrale et des graves contusions au visage (voir le communiqué de presse de GAIA).
    Lors des chargements, déchargements et déplacements, les animaux reçoivent des coups de pieds, d'aiguillons, sont tirés ou traînés de façon douloureuse. Lors de la stabulation, les bovins doivent passer des heures avec les cornes attachées au ras du sol : ce procédé d'attache, illégal en France mais encore pratiqué, est terriblement inconfortable et douloureux pour l'animal, mais il met en valeur sa masse musculaire. On trouve aussi couramment des animaux blessés ou malades, là aussi, en toute illégalité. Des films, tournés en caméra cachée sur des marchés aux bestiaux français et belges (notamment par la PMAF et GAIA), et diffusée ensuite par des grandes chaînes de télévision, ont révélé au public des problèmes graves qu'il ne soupçonnait généralement pas. Voir notamment un communiqué de presse de la PMAF à ce sujet.
    Les transports d'animaux sont une cause importante de souffrances, car :
    - Les règlements autorisent des trajets beaucoup trop longs
    - Les règlements sont particulièrement mal appliqués (de nombreux rapports officiels l'attestent) et les conséquences sont absolument tragiques pour les animaux.
    On trouve ainsi, de façon courante : des brutalités lors des chargements et déchargements ; des entassements excessifs d'animaux dans les camions, trains et bateaux, avec, pour corollaire, des animaux blessés, étouffés, ou écrasés par leurs congénères ; l'absence de système de ventilation et de régulation de la température ; l'absence d'hygiène (animaux au-dessus de leurs excréments) ; l'impossibilité, pour les animaux, de pouvoir s'abreuver ou se nourrir.
    En Europe, les pires horreurs ont été relevées lorsque les animaux sont exportés ou importés avec des pays extérieurs à l'Union. On retrouve alors des durées de transport allant à 40 heures, voire plus, sans le moindre apport de nourriture ni de boisson, et dans des conditions d'inconfort extrêmes. De plus, des incidents techniques ou administratifs bloquent couramment les convois pendant des heures et condamnent les animaux à attendre interminablement avant de repartir. Beaucoup n'y survivent pas.
    Les transports sont utilisés pour conduire les animaux à l'engraissement, au marché, ou, le plus souvent, à l'abattoir. Dès lors, il est absolument scandaleux d'imposer un trajet long et pénible... pour se terminer aussitôt après par l'abattage. Le scandale est d'autant plus grand que les exportations d'animaux vivants sont largement subventionnées par l'Union Européenne, et que les conditions d'abattage dans les pays tiers sont plus mauvaises qu'à l'intérieur de l'Union. Il conviendrait au contraire de privilégier le transport des carcasses plutôt que celui des animaux vivants.

    De sérieux problèmes persistent en matière d'abattage
    A de rares exceptions près, les animaux destinés à la consommation humaine doivent être saignés vivants. La perte d'un maximum de sang, chez l'animal, est un élément important pour l'hygiène des aliments, d'où la nécessité d'égorger l'animal alors que son coeur continue à battre.
    La plupart des pays obligent que les animaux soient inconscients lors de l'égorgement. En France, cette obligation remonte à 1965.
    De façon courante, les volailles sont suspendues sur un rail, la tête vers le bas. Le rail les conduit au dessus d'un bac d'eau : un courant électrique s'établit et fait perdre conscience à l'animal. Il est ensuite saigné.
    Le porc est généralement étourdi par l'apposition manuelle d'électrodes sur sa tête. Les bovins sont rendus inconscients par percussion de la boîte crânienne, à l'aide d'un pistolet d'abattage.
    Malheureusement, certaines poules relèvent la tête au-dessus des bacs d'eau, et ne reçoivent pas la décharge. Souvent, pour des questions de rentabilité, le personnel des abattoirs est contraint de traiter un grand nombre d'animal à l'heure. De plus, les contrôles dans les abattoirs sont assez rares, notamment en France. Il s'ensuit que les électronarcoses sont couramment mal pratiquées (d'autant que l'animal s'agite). Par suite, il n'est pas rare que les animaux soient égorgés en pleine conscience; ou alors, qu'ils se réveillent avant la fin de la saignée.
    Précisons que la loi française autorise à tuer des animaux conscients dans certains cas :
    - l'abattage fermier (la viande doit alors être consommée uniquement par le fermier lui-même ou sa famille)
    - l'abattage rituel (casher ou halal)
    - l'abattage d'urgence (généralement des animaux accidentés, mais les corridas sont assimilées à cette catégorie)
    L'abattage rituel pose des problème aigus lors de la fête musulmane de l'Aïd el Kébir, où des personnes, non professionnelles de l'abattage, égorgent elles-mêmes des moutons, souvent fort maladroitement. Les avancées sur ces questions sont difficiles, car elles interférent avec des questions religieuses. Notons cependant que l'abattage halal n'est nullement demandé par le Coran, qu'il relève uniquement de la tradition, que certains pays musulmans (comme le Kenya) ont adopté l'étourdissement des animaux de boucherie, et que des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent à l'intérieur de la communauté musulmane pour demander l'abandon des égorgements d'animaux conscients.
    Des problèmes persistent avec les poussins "refusés".
    La France compte, chaque année, 45 millions de poussins "refusés". Ces "restes de couvoirs" sont les poussins mâles, les poussins estropiés, ou qui ont éclot en retard. Jusqu'à une date très récente (1997), ces poussins étaient mis à mort de façons très diverses, notamment :
    - jetés vivants dans des broyeurs
    - mis en sac, puis écrasés par un bulldozer
    - versés dans des poubelles, ou dans des cuves, puis pilonnés
    - enterrés vivants, jetés dans des décharges, etc...
    En France, un décret de 1997 oblige à utiliser des méthodes de mise à mort instantanée, mais la réglementation tarde à être appliquée par tous les couvoirs.
    Certains animaux, notamment invertébrés, font l'objet de méthodes particulières de mise à mort... encore plus cruelles que pour les vertébrés. Les cuisses de grenouilles sont ainsi coupées à vif, le reste de l'animal est abandonné, jeté sur un tas de corps mutilés en lente agonie. Les crustacés, quant à eux, sont couramment jetés vivants dans l'eau bouillante...

    Le foie gras, un mal essentiellement français
    La production de foie gras est déjà interdite dans de nombreux pays, soit grâce à des lois spécifiques (Allemagne, Danemark, Norvège, Pologne) soit grâce aux lois déjà existantes qui interdisent les cruautés envers animaux (Royaume Uni, Suisse). Par contre, elle touche particulièrement la France.
    Ce pays est, de très loin, le premier producteur au monde de foie gras (environ 70% de la production mondiale), et son premier consommateur (85% de la consommation mondiale). Les campagnes de publicité, massives au moment des fêtes de fin d'année, sont destinées à le faire passer comme un élément incontournable des repas de fêtes. Par contre, la cruauté de sa production est soigneusement occultée.
    Le gaveur enfonce dans l'oesophage de l'oie ou du canard le tuyau d'un entonnoir (embuc), pousse de grandes quantités de maïs qu'il fait descendre en frictionnant le cou de l'animal (ce dispositif est mécanisé dans les élevages intensifs). Le traumatisme causé par l'introduction de l'embuc entraîne fréquemment la "maladie du gros cou".
    Mais le pire pour l'animal est la conséquence des troubles causés par l'excès de nourriture, qui entraîne la dégénérescence de son foie. L'animal souffre terriblement (difficultés de locomotion, de respiration, perte des plumes, soif importante, diarrhée verdâtre...), il évolue rapidement vers la mort; l'abattoir ne fait que raccourcir légèrement son calvaire.

    L'élevage sert aussi pour la production de vêtements
    L'élevage concerne aussi la production de vêtements, soit de façon conjointe à la production d'aliments carnées (cuir, laine), soit de façons spécifique (fourrure).
    Les élevages d'animaux pour la fourrure se retrouvent essentiellement dans des régions au climat froid : nord des USA, Canada, Fédération de Russie, Pologne, Finlande...
    La France possède malgré tout également des élevages, et certains de ses grands couturiers ont une lourde responsabilité dans la persistance de cette industrie. Contestés et trop onéreux, les manteaux de fourrure ne représentent qu'une petite partie de l'utilisation des fourrures : 90% des fourrures servent à la réalisation d'ornements : cols, extrémités des manches...
    L'élevage pour la fourrure présente les mêmes problèmes de bien être animal que l'élevage industriel. On retrouve ainsi couramment des confinements extrêmes dans des cages, des sols grillagés très inconfortables (pour faciliter le nettoyage et ne pas salir les fourrures) et qui meurtrissent les pattes, des protections insuffisantes des intempéries... Les animaux élevés pour la fourrure sont des espèces sauvages (renards, visons, zibelines, lynx, loups..). De ce fait, ils souffrent encore plus des privations de place et d'instincts naturels que les animaux domestiqués depuis des millénaires. Les études scientifiques sur les visons ont montré que ceux-ci ont un très fort besoin d'accéder à un point d'eau où ils peuvent nager (le vison est prêt à faire des efforts considérables pour cela). Les élevages ne permettent pas de satisfaire ces impératifs biologiques. Il en va de même du besoin de creuser pour les renards.
    Leur mise à mort fait appel à des méthodes particulières, afin de ne pas détériorer la fourrure. Celles-ci dépendent des animaux et des pays dans lesquels l'abattage est pratiqué, mais le plus souvent, on retrouve le gazage, l'électrocution, et les injections létales. Mais on peut trouver aussi, dans certains pays, l'empoisonnement, la pendaison, la brisure des vertèbres...
    S'il est théoriquement possible de tuer sans faire souffrir, les problèmes de cruauté sont néanmoins encore nombreux.
    L'astrakan est la fourrure de moutons caraculs tués à leur naissance, ou quelques jours avant celle-ci. Dans ce dernier cas, les brebis gestantes sont égorgées, leur foetus est extrait puis dépecé. La surface obtenue étant chaque fois très petite, il faut un grand nombre d'agneaux pour confectionner un vêtement. Les élevages sont réalisés en Ouzbékistan et quelques autres pays d'Asie centrale, environ 4 à 5 millions d'agneaux sont tués chaque année pour des vêtements vendus aux USA, France, Allemagne...
    Les fourrures de chiens et chats provenant d'Asie, et tués de façon très douloureuse, se retrouvent dans des produits de pays occidentaux. En l'an 2000, les USA ont pris la décision d'interdire de façon stricte ces produits. L'Union Européenne ne l'a pas encore décidé, les pays les plus concernés par ces produits sont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Irlande.
    Les animaux sont quelquefois élevés à d'autres fins. Par exemple, des élevages cruels de civettes sont réalisés en Ethiopie. Les animaux sont dans un état extrême de privation de place, et sont manipulés de façon douloureuse chaque jour, afin de prélever le musc... utilisé ensuite dans des parfums de luxe occidentaux.

    Les législations avancent dans l'Union Européenne
    Grâce au travail des organisations de protection des animaux, et en raison des problèmes de santé, le grand public a pris davantage conscience, ces dernières années, des méfaits de l'élevage industriel. Cela s'est traduit par avancées au niveau législatif.
    L'Union Européenne a tout d'abord adopté la fin des boxes à veaux : ceux-ci devront avoir disparu des pays membres en 2007.
    Elle a ensuite décidé la disparition des cages de batterie de poules pondeuses, avec, malheureusement, une date plus tardive : 2012.
    Enfin, l'Union a programmé la fin des stalles de truies (sauf pour les quatre premières semaines de gestation), toujours avec une échéance tardive: 2013.
    Chaque fois, il s'agit de faire disparaître les pires formes d'élevage ; et non de supprimer toutes les méthodes qui contreviennent au bien être animal.
    Le traité d'Amsterdam a reconnu les animaux comme des "êtres sensibles" : ce ne sont plus de simples marchandises.
    Si le conseil agricole de l'UE suit le vote du Parlement, on peut espérer prochainement une limitation à 8 heures des transports d'animaux vivants, et un arrêt des subventions européennes à l'exportation du bétail vivant.
    Certains pays, membres ou non de l'Union, ont déjà des avancées plus significatives : Royaume Uni, Pays bas, Danemark, Suède, Suisse...
    Mais globalement, dans le monde, les législations sont plutôt en retard sur celles de l'Union Européenne. Aux USA, les conditions d'entassement dans les élevages industriels encore plus poussées qu'en Europe, et aucune loi fédérale n'est prévue pour la disparition de ces batteries.
    Ces dernières années, les règles de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) ont, à plusieurs reprises, représenté des obstacles sérieux au progrès législatifs pour les animaux.
    Ainsi, les USA ont vu leur loi de protection des tortues marines attaquée par quatre pays asiatiques (car elle interdisait la vente de pêches ayant recours des filets meurtriers pour les tortues).
    L'Union Européenne s'est vue bloquée par l'OMC pour interdire les fourrures d'animaux attrapés dans des pièges à mâchoires, et pour interdire les cosmétiques testés sur des animaux.
    Et, ce qui est encore plus grave, l'OMC représente un péril important pour les mesures européennes d'amélioration des standards d'élevage (suppression des boxes à veaux, batteries de poules, stalles de truies), en exposant les éleveurs à la concurrence des pays tiers.
    Un exemple significatif est celui des hormones : dénoncées pour leurs effets néfastes sur le bien-être des animaux d'élevage, et pour leur nocivité sur les consommateurs humains, elles sont interdites dans l'Union Européenne. Mais les USA les utilisent largement, soit pour accélérer la croissance des animaux, soit pour stimuler la production de lait (avec la BST), ce qui crée de graves tensions avec l'Europe.
    Malgré une évolution indéniable des mentalités, l'animal destiné à la consommation reste trop souvent un être oublié ou méprisé.
    Certes, le consommateur est tenu soigneusement à distance des sordides méthodes de l'élevage intensif. Certes, l'étiquetage des produits est très insuffisant pour pointer les produits qui en sont issus.
    Mais il est indéniable que le consommateur ne désire pas toujours savoir comment la viande parvient à son assiette. Il est agréable de ne regarder que l'aspect festif et réjouissant de la nourriture, et non le côté sombre des fermes-usines et des chaînes d'abattage. Attendrie, découpé, présentée sous cellophane, la viande ne ressemble plus au corps de l'animal mort dont elle provient... dès lors, il est facile d'oublier le lien étroit qui l'unit à celui-ci.
    Plus d'un milliard d'animaux sont abattus chaque année pour satisfaire la consommation des seuls français. Ce chiffre colossal montre à quel point l'élevage, le transport et l'abattage des animaux de ferme sont au coeur de la cause animale.
    ________________________________________

    Que faire ?

    Ecrivez de façon abondante et répétée à vos élus pour réclamer des mesures d'interdiction des élevages en batterie et des longs transports d'animaux vivants. Demandez que le bien être animal soit pris en compte dans l'Organisation Mondiale du Commerce. Demandez un étiquetage plus précis des produits, mettant clairement en évidence tous ceux qui sont issus des élevages en batterie.

    Repérez les projets de construction ou d'agrandissement des élevages industriels dans votre région. Participez à l'enquête publique les concernant, organisez ou joignez-vous aux mouvements de protestation à leur encontre.

    Discutez avec les commerçants et les gérants de tous les organismes de restauration collective et de vente d'aliments (boulangers, gérants de supermarchés, de cantines, cafétérias, fast-foods, restaurants, sandwicheries, etc...) Demandez-leur des détails sur l'origine des oeufs et de la viande qu'ils emploient.

    Si vous consommez de la viande, refusez catégoriquement celle des élevages industriels. Exigez des labels garantissant des méthodes correctes d'élevage : "porc fermier élevé en plein air", "label rouge", "agriculture biologique". Méfiez vous des labels exclusivement protectionnistes qui ne garantissent pas des modes d'élevage précis ("viande bovine française" par exemple).
    Montrez-vous tout aussi exigeant pour le choix des produits laitiers : le lait et les fromages sont concernés par ces mêmes labels.



    Le label "Agriculture Biologique", même lorsqu'il s'applique à des produits végétaux, est également recommandable pour aider les animaux. En effet, les méthodes utilisées permettent de répandre moins de produits agressifs pour la nature, qui finissent par contaminer bon nombre d'animaux sauvages, à tous niveaux de la chaîne alimentaire.
    Le conseil ne porte pas seulement pour les produits alimentaire: la culture du coton, par exemple, est une forte cause de dissémination de pesticides; on préfèrera donc également les vêtements pourvus d'un label.

    Refusez catégoriquement de consommer du foie gras et tout autre aliment obtenu par des méthodes particulièrement cruelles (cuisses de grenouilles, crustacés...)

    Refusez les oeufs de poules élevées en batterie.
    Exigez des oeufs de poules "élevées en libre-parcours" ou, à défaut, "élevées en plein air".

    ATTENTION

    Ne vous fiez pas aux mentions purement commerciales ("oeufs frais" par exemple) qui ne garantissent en rien le mode d'élevage, et sont souvent utilisés pour dissimuler des élevages industriels.
    Seule la mention explicite "libre parcours" ou "plein air" garantit un élevage décent.
    N'ACHETEZ JAMAIS D'OEUFS DE POULES ELEVEES EN BATTERIE

    Les ovoproduits (pâtes, sauces, biscuits, pâtisseries, crèmes glacées..) sont un débouché considérable pour les oeufs de batterie: presque toujours, les fabriquants achètent les oeufs au moins cher, dans des élevages industriels. Donc, surveillez de près la composition des produits que vous achetez, évitez ceux qui contiennent des oeufs ou veillez à ce qu'ils soient issus de l'agriculture biologique.

    La manière la plus efficace d'agir est de limiter significativement sa consommation de viande, ou de la supprimer totalement. L'impact pratique du végétarisme est important, pour marquer symboliquement le respect de l'animal, et pour diminuer la production animale, qui va de pair avec la désintensification de l'élevage sur les surfaces agricoles limitées dont on dispose.
    Le végétarisme est en progression dans tous les pays occidentaux, même s'il y a des écarts significatifs de développement d'un pays à l'autre.
    Si l'on refuse de faire tuer des animaux, il convient d'aller plus loin et de se passer de tout produit d'origine animale (oeufs et produits laitiers compris), principalement à cause du problème des poussins refusés, parce que les poules pondeuses sont généralement abattues à l'âge d'un an, et parce que les vaches sont régulièrement rendues gestantes pour stimuler la production de lait.
    Dans ce dernier cas (végétalisme), il est très recommandé de prendre au préalable des renseignements diététiques.

    N'achetez jamais de manteau de fourrure, ni de vêtement comportant des ornements en fourrure. De façon générale, préférez les produits alternatifs à ceux réalisés à partir d'animaux.

    ________________________________________
    Organisations Impliquées

    Protection Mondiale des Animaux de Ferme
    Créée en 1994, branche française de "Compassion in World Farming", qui existait déjà en Grande-Bretagne et Irlande.
    Organisation très active dans la lutte contre l'élevage intensif et les longs transports d'animaux. Ses vidéos, tracts, tours de France et interventions dans tous les médias ont permis de sensibiliser beaucoup de français et d'inciter efficacement les pouvoirs publics à prendre des mesures. Le poids de la PMAF dépend du nombre de ses adhérents: apportez-lui votre soutien !


    Protection Mondiale des Animaux de Ferme
    8 ter en Chandellerue
    BP 80242
    57006 Metz Cedex 1
    France
    Tel: 03 87 36 46 05
    Fax: 03 87 36 47 82
    Web: www.pmaf.org


    Téléchargez l'économiseur d'écran de la PMAF: fichier unique pmaf.exe exécutable sous Windows 95/98 qui installe/désintalle l'écran de veille. Vous pouvez récupérer le fichier compacté (448 Ko, format .zip) ou non compacté (988 Ko).
    Installez un fond d'écran PMAF, disponible aux principales résolutions d'écran :
    640 x 480 ; 800 x 600 et 1024 x 768


    Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs
    Créée en 1964 par Jacqueline Gilardoni, qui en a assuré la présidence jusqu'à son décès début 2001, l'OABA a joué un rôle important dans l'adoption de législations sur le parcage, la stabulation, la manutention, la contention, le transport et l'abattage des animaux. Par ses enquêteurs, l'OABA veille à faire appliquer les lois et intente des procès aux éleveurs indignes. L'OABA joue aussi un rôle consultatif auprès des pouvoirs publics.


    OABA
    Maison des Vétérinaires
    10 place Léon Blum
    75011 Paris
    France
    Tel: 01 43 79 11 52
    Fax: 01 43 79 64 15
    Web: www.oaba.asso.fr


    Pour offrir une retraite la plus longue et la plus heureuse possible aux animaux de ferme, vous pouvez vous adresser, en France, à la FASM, Ferme des Animaux sauvés de la Mort, La Béduère 85110 Ste Cécile, tel 02 51 40 21 11.
    En Belgique, l'ASBL Fabienne fait un travail analogue, et permet notamment la revalidation des animaux qui sortent en piteux état des élevages industriels.

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