Ce premier tour profite à la gauche même s'il est difficile d'en tirer des leçons au niveau national. Le vote-sanction contre la droite tant annoncé par les sondages n'a pas vraiment eu lieu.
Ainsi les ministres en lice remportent globalement de bons résultats, comme Laurent Wauquiez ou Luc Chatel. Dans certaines villes, le MoDem de François Bayrou pourrait jouer les arbitres, comme à St-Etienne ou Paris.
La campagne de l'entre-deux-tours et la mobilisation de tel ou tel électorat vont être déterminantes dans de nombreuses villes, comme à Marseille ou Toulouse.
Nicolas Sarkozy pourrait commenter ces résultats mardi prochain. Le Premier ministre, François Fillon, a lui reproché dimanche soir sur TF1 à l'opposition "d'exacerber les clivages partisans" et de "mélanger les enjeux locaux et ceux de la Nation" (c'est l'hôpital qui se fout de la charité Sarkozy politise les municipales, le PS relève le défi)
Toujours sur TF1, le patron de l'UMP Patrick Devedjian a reconnu que ce n'était "pas de bons résultats". De son côté, François Hollande s'est lui refusé à tout triomphalisme en affirmant depuis la Corrèze que "rien n'était joué".
Son ex-compagne Ségolène Royal a quant à elle choisi de parler "d'un vote sanction" contre Nicolas Sarkozy. De son côté, François Bayrou a affirmé que son mouvement ne donnerait "pas de consigne générale" pour le deuxième tour, mais examinerait la situation "ville par ville, candidat par candidat".
Enfin, Jean-Marie Le Pen a constaté dans les résultats de ce dimanche un "net redressement" de son parti, malgré l'échec de sa fille Marine.