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Rabasse du sud
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pour ou contre le nucléaire?
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9060
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°51
Re: pour ou contre le nucléaire?
bye- Administratrice
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- Message n°52
Re: pour ou contre le nucléaire?
Peines d'amende pour 4 militants antinucléaire pour retard d'un train |
antinucléaire pour retard d'un train [/size][/size]
[size=9]AFP - 28 janvier 2009 - CAEN - Le
tribunal correctionnel de Caen a condamné mercredi à une peine d'amende quatre militants antinucléaire qui s'étaient enchaînés en juillet 2008 à une voie
ferrée que devait emprunter un convoi de combustible nucléaire usé italien pour rejoindre l'usine Areva de La Hague (Manche), a-t-on appris de source
judiciaire.[/size]
tribunal correctionnel de Caen a condamné mercredi à une peine d'amende quatre militants antinucléaire qui s'étaient enchaînés en juillet 2008 à une voie
ferrée que devait emprunter un convoi de combustible nucléaire usé italien pour rejoindre l'usine Areva de La Hague (Manche), a-t-on appris de source
judiciaire.[/size]
[size=9]Chacun des manifestants a été condamné à 2.500 euros
d'amende dont 2.000 euros avec sursis alors que le substitut du
procureur de la République avait requis quatre mois de prison avec sursis à
l'encontre des quatre prévenus, âgés de 21 à 32 ans.[/size]
d'amende dont 2.000 euros avec sursis alors que le substitut du
procureur de la République avait requis quatre mois de prison avec sursis à
l'encontre des quatre prévenus, âgés de 21 à 32 ans.[/size]
[size=9]Le tribunal a en outre alloué 7.500 euros à la SNCF au titre des dommages et intérêts alors que la société de transport avait réclamé 9.200 euros de dédommagement. Sept trains avaient dû être arrêtés en raison de la présence des militants, selon la SNCF.[/size]
[size=9]"Nous ne nions pas l'illégalité de notre action mais nous demandons la relaxe car elle est légitime. Il s'agit de rendre visible ce que l'industrie nucléaire cache, de dénoncer le danger de ces convois de déchets radioactifs dont personne ne sait au final que faire", avait déclaré à l'AFP, avant l'audience du 7 janvier dernier, un des prévenus, François.[/size]
Sur le site du GANVA
:
Verdict du procès des antinucléaires à Caen
: Le débat sur les transports radioactifs enfin ouvert.
http://ganva.blogspot.com/2009/01/verdict-du-proces-des-antinucleaires.html
Retour vers le futur : ( photo ci-dessus )
Les "4" du pylône THT de Fougères de mai-juin 2007
(le temps passe vite...) sont convoqués cette semaine devant la juge
d'instruction du TGI de Rennes pour une première comparution. Malheureusement, l'avocat n'a pas eu accès au dossier dans les délais légaux (moins de 5 jours ouvrés)
Les 4 militants se sont donc présentés dans le bureau de la juge d'instruction accompagnés de l'avocat, pour s'entendre dire qu'il sera probablement necessaire de revenir pour répondre aux questions.
Au terme ce cette convocation, ils auront été mis en examen, ce qui donne accès au dossier et permet de préparer la défense, un procès étant la suite logique.
Des convocations avec recommandés AR sont en cours pour d'autres pylôneurs.
Ca va devenir compliqué - à suivre...
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- Message n°53
Re: pour ou contre le nucléaire?
Communiqué du Réseau Sortir du nucléaire du lundi 12 janvier 2009
Scandale de très grande ampleur dans le nucléaire français
- Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l'environnement : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !
- Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à M Borloo des explications immédiates
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rend publique aujourd'hui une information de la plus grande importance et qui doit interpeller la totalité des citoyens français, menacés de façon chronique par les rejets radioactifs liquides et gazeux opérés dans l'environnement par les installations nucléaires.
Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008. (Voir liens ci-dessous)
On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait du silence total de l'ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d'autant que des questions graves se posent. Les autorités françaises doivent y répondre de toute urgence et le Réseau "Sortir du nucléaire" interpelle aujourd'hui même par courrier à M Borloo (voir ci-dessous), ministre en charge de l'énergie :
- alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés autorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.
- quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?
- quelle peut être l'ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?
- comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d'une industrie aussi dangereuses et qui s'avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l'environnement ?
Il est déjà choquant que, en France, ce soient les exploitants, en l'occurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de l'environnement autour de leurs installations nucléaires : il est légitime de se méfier de l'industrie nucléaire qui est habituée à cacher ou travestir la vérité. Mais la situation est en réalité encore plus intolérable puisque les contrôles opérés par EDF sont défaillants et permettent très probablement des rejets radioactifs supérieurs aux limites légales, pourtant déjà fort laxistes.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, fin 2007, une étude de l'université de Mayence (Allemagne) a montré que, parmi les enfants de moins de cinq ans grandissant à moins de cinq kilomètres d'une centrale nucléaire, les cas de leucémie sont deux fois plus fréquents que dans d'autres régions.
Une fois de plus, l'industrie nucléaire montre qu'elle est très loin d'être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu'elle fait peser sur l'environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire.
Scandale de très grande ampleur dans le nucléaire français
- Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l'environnement : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !
- Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à M Borloo des explications immédiates
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rend publique aujourd'hui une information de la plus grande importance et qui doit interpeller la totalité des citoyens français, menacés de façon chronique par les rejets radioactifs liquides et gazeux opérés dans l'environnement par les installations nucléaires.
Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008. (Voir liens ci-dessous)
On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait du silence total de l'ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d'autant que des questions graves se posent. Les autorités françaises doivent y répondre de toute urgence et le Réseau "Sortir du nucléaire" interpelle aujourd'hui même par courrier à M Borloo (voir ci-dessous), ministre en charge de l'énergie :
- alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés autorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.
- quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?
- quelle peut être l'ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?
- comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d'une industrie aussi dangereuses et qui s'avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l'environnement ?
Il est déjà choquant que, en France, ce soient les exploitants, en l'occurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de l'environnement autour de leurs installations nucléaires : il est légitime de se méfier de l'industrie nucléaire qui est habituée à cacher ou travestir la vérité. Mais la situation est en réalité encore plus intolérable puisque les contrôles opérés par EDF sont défaillants et permettent très probablement des rejets radioactifs supérieurs aux limites légales, pourtant déjà fort laxistes.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, fin 2007, une étude de l'université de Mayence (Allemagne) a montré que, parmi les enfants de moins de cinq ans grandissant à moins de cinq kilomètres d'une centrale nucléaire, les cas de leucémie sont deux fois plus fréquents que dans d'autres régions.
Une fois de plus, l'industrie nucléaire montre qu'elle est très loin d'être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu'elle fait peser sur l'environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire.
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- Message n°54
Re: pour ou contre le nucléaire?
L’émission « pièces à conviction » intitulée « le scandale de
la France contaminée » passera le 11 février à 20h35 sur France 3
Cette émission parle de la contamination radioactive « banale » en
France. Des pressions, par AREVA, ont déjà commencé pour empêcher
la diffusion de cette émission.
http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?t=6486
Raison de plus pour se donner rendez-vous mercredi soir devant la
télé
la France contaminée » passera le 11 février à 20h35 sur France 3
Cette émission parle de la contamination radioactive « banale » en
France. Des pressions, par AREVA, ont déjà commencé pour empêcher
la diffusion de cette émission.
http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?t=6486
Raison de plus pour se donner rendez-vous mercredi soir devant la
télé
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- Message n°55
Re: pour ou contre le nucléaire?
Prochaine conférence le 21 février au salon
Primevère à Lyon.
Les aliments irradiés et la grande distribution
le programme en ligne sur: <http://primevere.salon.free.fr/visiteurs2009/rechadultes.php?theme=alimentat#>
Avec Christian Jacquiau et Véronique Gallais,
cofondatrice Action consommation / Collectif français contre l’irradiation des
aliments.
Conférence (1h30) : samedi 21 février à 16h, salle
jaune.
Camille Le Bras
chargée de mission
contact@irradiation-aliments.org
Primevère à Lyon.
Les aliments irradiés et la grande distribution
le programme en ligne sur: <http://primevere.salon.free.fr/visiteurs2009/rechadultes.php?theme=alimentat#>
Avec Christian Jacquiau et Véronique Gallais,
cofondatrice Action consommation / Collectif français contre l’irradiation des
aliments.
Conférence (1h30) : samedi 21 février à 16h, salle
jaune.
Camille Le Bras
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- Message n°56
Re: pour ou contre le nucléaire?
FR3 Emission sur l'uranium:
En Limousin, nous sommes tous concerné(e)s !!!
rediffusion cette nuit 13 février de 00h35 à 02h25 sur France 3
http://television.telerama.fr/tele/grille.php
France 3 se félicite d'avoir ouvert un débat national
12/02/2009-[14:14] - AFP
France 3, qui a diffusé mercredi soir un magazine consacré aux déchets d’uranium, s’est félicité d’avoir "ouvert un débat national sur les déchets d’uranium en France" avec cette émission suivie par plus de 3 millions de téléspectateurs, selon un communiqué diffusé jeudi.
Le magazine d’enquêtes de la chaîne "Pièces à conviction", présenté par Elise Lucet, proposait des enquêtes et un débat sur une question de santé publique et d’environnement : "Uranium, le scandale de la France contaminée". Au cours de l’émission, le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo s’est s’engagé à veiller à une meilleure sécurisation dans moins d’un an des déchets de mine d’uranium abandonnés. "Je demande juste à Areva, qui m’apparaît responsable clairement, juridiquement et entièrement, de faire son
boulot. Je demande d’avoir le rapport d’enquête", a-t-il dit. Fin janvier, le groupe Areva avait annoncé son intention de saisir le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à propos de cette émission, exprimant son "sentiment que le magazine est d’ores et déjà bouclé, à charge contre le groupe Areva".
http://www.france-info.com spip.php?article252075&theme=69&sous_theme=69
L'émission devrait être mise en ligne
rapidement, sauf si AREVA...
http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php[/size]
______________________________________________________________________________
En toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité immédiate des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines années.
Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des
parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants... Sans aucune mise en garde sur les risques encourus !
Car entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d’uranium sur son territoire. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière.
Qui sont les responsables ? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l’alerte n’ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas alerté les riverains ? Les populations sont-elles en danger ?
Elise Lucet et l’équipe de Pièces à conviction ont mené l’enquête sur ce scandale, au coeur des campagnes et des villes françaises.
http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php
(L'émission devrait être mise en ligne rapidement,
sauf si AREVA...
N.B. : les députés PS, la ministre Voynet en prennent pour leur grade = scandale de la République à la solde du lobby militaro-industriel nucléaire !)
L'inventaire des sites miniers d'uranium en France mis en ligne par l'IRSN:
(extraits du site... sic)
"Désireux de disposer d’une source d’information complète et
publique sur la situation administrative et les éventuels dispositifs de surveillance radiologique autour des anciens sites miniers d’uranium français, le MEEDDAT (Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et
de l’Aménagement du Territoire) a demandé à l’IRSN de mettre en place un programme sur le sujet. Baptisé MIMAUSA (Mémoire et Impact des Mines d’urAniUm :
Synthèse et Archives), le programme est mené en collaboration étroite avec AREVA NC. Son comité de pilotage associe la DPPR (Direction de la Prévention des Pollutions et des Risques) et la DARQSI (Direction Régionale, de la Qualité et de la Sécurité Industrielle) du MEEDDAT, l’IRSN, AREVA NC, l’ASN ainsi que les DRIRE Auvergne et Limousin et le BRGM."
http://www.irsn.org
index.php?position=mines_uranium_mimausa_inventaire
http://www.irsn.org/index.php?position=mines_uranium_mimausa_BDD_application
"En marge des sites répertoriés, il peut exister des zones ayant fait l’objet de campagnes de prospection par sondages ou forages dans le cadre de permis de recherche uranifères, mais sur lesquelles aucun travail minier d’extraction, même de faible ampleur (de type tranchées, travaux de
reconnaissance par petits chantiers), n’a été réalisé. Compte tenu des techniques d’exploration et de reconnaissance usuelles, les remaniements des sites concernés et donc les impacts résultants, sont, en général, très limités voire inexistants. Ces zones ne sont donc pas mentionnées dans
l’inventaire."
Exemples de fiches descriptives... parmi tant d'autres !
SAVOIE (pour sa proximité / Isère) :
http://www.irsn.org/document/site_1/fckfiles/File/dossiers/mines_uranium/mimausa_st_michel_de_maurienne.pdf
Limousin (à lire attentivement pour découvrir les perles... noires de cette fiche rédigée "en collaboration étroite"... avec AREVA !)
http://www.irsn.org/document/site_1/fckfiles/File/dossiers/mines_uranium/mimausa_crouzille.pdf
François Jabin, Isère
En Limousin, nous sommes tous concerné(e)s !!!
rediffusion cette nuit 13 février de 00h35 à 02h25 sur France 3
http://television.telerama.fr/tele/grille.php
France 3 se félicite d'avoir ouvert un débat national
12/02/2009-[14:14] - AFP
France 3, qui a diffusé mercredi soir un magazine consacré aux déchets d’uranium, s’est félicité d’avoir "ouvert un débat national sur les déchets d’uranium en France" avec cette émission suivie par plus de 3 millions de téléspectateurs, selon un communiqué diffusé jeudi.
Le magazine d’enquêtes de la chaîne "Pièces à conviction", présenté par Elise Lucet, proposait des enquêtes et un débat sur une question de santé publique et d’environnement : "Uranium, le scandale de la France contaminée". Au cours de l’émission, le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo s’est s’engagé à veiller à une meilleure sécurisation dans moins d’un an des déchets de mine d’uranium abandonnés. "Je demande juste à Areva, qui m’apparaît responsable clairement, juridiquement et entièrement, de faire son
boulot. Je demande d’avoir le rapport d’enquête", a-t-il dit. Fin janvier, le groupe Areva avait annoncé son intention de saisir le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à propos de cette émission, exprimant son "sentiment que le magazine est d’ores et déjà bouclé, à charge contre le groupe Areva".
http://www.france-info.com spip.php?article252075&theme=69&sous_theme=69
L'émission devrait être mise en ligne
rapidement, sauf si AREVA...
http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php[/size]
______________________________________________________________________________
----- Original Message -----
François
JABIN/ francois.jabin@wanadoo.fr
Uranium : le scandale de la France
contaminée - FR3
François
JABIN/ francois.jabin@wanadoo.fr
Uranium : le scandale de la France
contaminée - FR3
En toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité immédiate des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines années.
Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des
parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants... Sans aucune mise en garde sur les risques encourus !
Car entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d’uranium sur son territoire. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière.
Qui sont les responsables ? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l’alerte n’ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas alerté les riverains ? Les populations sont-elles en danger ?
Elise Lucet et l’équipe de Pièces à conviction ont mené l’enquête sur ce scandale, au coeur des campagnes et des villes françaises.
http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php
(L'émission devrait être mise en ligne rapidement,
sauf si AREVA...
N.B. : les députés PS, la ministre Voynet en prennent pour leur grade = scandale de la République à la solde du lobby militaro-industriel nucléaire !)
L'inventaire des sites miniers d'uranium en France mis en ligne par l'IRSN:
(extraits du site... sic)
"Désireux de disposer d’une source d’information complète et
publique sur la situation administrative et les éventuels dispositifs de surveillance radiologique autour des anciens sites miniers d’uranium français, le MEEDDAT (Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et
de l’Aménagement du Territoire) a demandé à l’IRSN de mettre en place un programme sur le sujet. Baptisé MIMAUSA (Mémoire et Impact des Mines d’urAniUm :
Synthèse et Archives), le programme est mené en collaboration étroite avec AREVA NC. Son comité de pilotage associe la DPPR (Direction de la Prévention des Pollutions et des Risques) et la DARQSI (Direction Régionale, de la Qualité et de la Sécurité Industrielle) du MEEDDAT, l’IRSN, AREVA NC, l’ASN ainsi que les DRIRE Auvergne et Limousin et le BRGM."
http://www.irsn.org
index.php?position=mines_uranium_mimausa_inventaire
http://www.irsn.org/index.php?position=mines_uranium_mimausa_BDD_application
"En marge des sites répertoriés, il peut exister des zones ayant fait l’objet de campagnes de prospection par sondages ou forages dans le cadre de permis de recherche uranifères, mais sur lesquelles aucun travail minier d’extraction, même de faible ampleur (de type tranchées, travaux de
reconnaissance par petits chantiers), n’a été réalisé. Compte tenu des techniques d’exploration et de reconnaissance usuelles, les remaniements des sites concernés et donc les impacts résultants, sont, en général, très limités voire inexistants. Ces zones ne sont donc pas mentionnées dans
l’inventaire."
Exemples de fiches descriptives... parmi tant d'autres !
SAVOIE (pour sa proximité / Isère) :
http://www.irsn.org/document/site_1/fckfiles/File/dossiers/mines_uranium/mimausa_st_michel_de_maurienne.pdf
Limousin (à lire attentivement pour découvrir les perles... noires de cette fiche rédigée "en collaboration étroite"... avec AREVA !)
http://www.irsn.org/document/site_1/fckfiles/File/dossiers/mines_uranium/mimausa_crouzille.pdf
François Jabin, Isère
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- Message n°57
Re: pour ou contre le nucléaire?
Semences irradiées et irradiation des aliments |
Biocontact, n°188, février 2009
L’irradiation des aliments vient s’ajouter à une longue liste de technologies destinées à la conservation des aliments :
appertisation (stérilisation par la chaleur dans des contenants hermétiques),
congélation, surgélation, pasteurisation et traitement UHT….
Ici, un rayonnement ionisant inférieur à 10 kGray (dose absorbée moyenne) est projeté sur les aliments afin d’éradiquer germes, champignons, œufs d’insectes et parasites. Néanmoins, cette dose ne permet pas d’éliminer toutes les bactéries, ni les toxines, ni les virus, ni le prion.
Les aliments n’en sortent pas radioactifs, mais de nouvelles molécules
éventuellement génotoxiques, cytotoxiques et cancérigènes sont générées.
De plus, la toxicité de ces produits de radiolyse n’a été que très peu étudiée, au mépris du principe de précaution.
Les produits principalement concernés en France sont les épices, les plantes aromatiques, les oignons, les aux, les légumes et fruits secs, germes de céréales, gomme arabique, farine de riz, volaille, cuisses de grenouilles congelées, sang
séché et plasma, crevettes, caséïne, caséïnates, ovalbumine…
La finalité de cette technologie est en fait de prolonger artificiellement la durée de conservation des denrées en vue de leur exportation des pays du Sud vers les pays occidentaux, gros consommateurs. Cette politique agro-industrielle, marquée par
l’hygiénisme nord américain, entérine de fait le commerce d’une alimentation mondialisée et de plus en plus aseptisée.
Mais les partisans des technologies de l’atome vont encore plus loin dans leur volonté de contrôler la nature et l’évolution. Pour répondre à la crise alimentaire, l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) propose de modifier le patrimoine génétique des cultures de produits alimentaires par la technique ditede « mutation incitée par irradiation ». Défendant ardemment depuis 50
ans les « bienfaits » de l’atome, l’AIEA s’est employée à bombarder des
semences de riz, de blé…, par des radiations ou des toxiques chimiques, pour développer des variétés qui seraient plus résistantes aux aléas climatiques. Affirmant que cette technique est « propre et saine » (AIEA, agence Reuters, Vienne 02/12/2008) car les semences ne sont pas radioactives, et qu’en comparaison avec la technique de la transgénèse (les Organismes Génétiquement Modifiés), elles ne reçoivent pas de gène étranger, ces chercheurs modifient en fait de manière irréversible et totalement aléatoire le génome de l’espèce irradiée. Une telle
variété irradiée de plante est donc, exactement comme un Organisme génétiquement
modifié, une chimère génétique, dont les conséquences éventuelles sur la santé humaine (allergies, cancerogénèse, mutations du génome humain…) sont totalement inconnues.
Les mutations existent dans la nature : soumises à un stress climatique par exemple, les plantes adaptent leur génome, mutent ou expriment d’autres gènes qui étaient en sommeil. Dans le cas de l’irradiation, ces mutations sont provoquées au petit bonheur la chance, sur un intervalle de temps infiniment plus court, comme pour les OGM.
Affirmer que « cette mutation induite ne fait qu’accélérer le processus naturel de
modifications spontanées qui surviennent dans les plantes » (AIEA, agence Reuters, Vienne 02/12/2008) fait totalement abstraction du fait que nous savons dans la réalité que peu de choses sur ce processus naturel. En effet, pour prendre l’exemple du génome humain, seuls *2 %* de notre patrimoine génétique sont codants pour la synthèse des protéines, alors que nous ne connaissons pas à ce jour le rôle des 98 autres %, constitués de séquences répétitives. La connaissance
dugénome n’en est qu’à ses balbutiements. Autant dire que nous jouons, une
fois de plus, aux apprentis sorciers.
La FAO, associée à ce projet avec l’AIEA depuis la création de leur Division mixte en 1964, indique que son but est désintéressé et ne vise qu’à développer un commerce plus équitable, afin de venir en aideaux paysans les plus démunis pour leur
permettre de vivre décemment (Agence Reuters : « La science nucléaire au
service de la sécurité alimentaire : l’AIEA dit que les semences irradiées pourraient atténuer les effets de la crise alimentaire », Vienne, 2 décembre 2008).
Mais, en réalité, le droit de tous à la terre, à une alimentation suffisante et à la santé, ne passera-t-il pas plus simplement par un partage équitable des ressources et des richesses ?
Thierry FOLLIARD* (Naturopathe et ingénieur énergie-environnement)
co-animateur au Collectif Français contre l’Irradiation des Aliments
``
Le Collectif français contre l’irradiation des aliments demande l’application du
principe de précaution et souhaite l’interdiction de cette pratique. Il interpelle les institutions, les politiques et les entreprises et mène des campagnes de sensibilisation auprès de l’opinion publique. Il invite les consommateurs et citoyens à signer la pétition contre l’irradiation des aliments et à rester vigilants dans leurs
achats, en questionnant les producteurs, commerçants et restaurateurs, et en privilégiant les producteurs locaux, de l’agriculture paysanne ou biologique. En mai 2008, le Collectif a publié aux éditions Golias un ouvrage collectif /Aliments irradiés : atome, malbouffe et mondialisation /.
http://www.irradiation-aliments.org
<http://www.irradiation-aliments.org/
> 40 rue de Malte - 75011 Paris ;
T/F : +33 (0)1 48 05 86 81 - info@irradiation-aliments.org
<http://fr.mc234.mail.yahoo.com/mc/compose?to=info@irradiation-aliments.org>
-------------------------------------------
* Thierry Folliard est administrateur de Consom'Solidaire (Paris 13e), qui est membre
du C.A. d'Action Consommation.
[/size]
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- Message n°58
Re: pour ou contre le nucléaire?
Le nucléaire : une option absurde pour l'emploi
Greenpeace condamne avec la plus grande fermeté la
décision de construire un 2ème réacteur EPR en France.
http://blog.greenpeace.fr/energie-climat/a-lheure-de-la-crise-economique-un-nouveau-reacteur-nucleaire-est-une-option-absurde-notamment-pour-lemploi
Greenpeace condamne avec la plus grande fermeté la
décision de construire un 2ème réacteur EPR en France.
http://blog.greenpeace.fr/energie-climat/a-lheure-de-la-crise-economique-un-nouveau-reacteur-nucleaire-est-une-option-absurde-notamment-pour-lemploi
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- Message n°59
Re: pour ou contre le nucléaire?
L'EPR : plus cher que prévu, plus dangereux que les autres, moins d'emplois
qu'annoncés.
Information publiée le 15 Février 2009
Quelques précisions et quelques vérités sur le fameux réacteur
EPR que Sarkozy a décidé de construire à Penly :
- S'appuyant sur des études officielles finlandaises et suisses,
Greenpeace a rappelé récemment, que ce réacteur produisait des déchets 7 fois
plus radioactifs que les autres réacteurs. Au moindre problème, au moindre
incident ou accident, les rejets dans l'eau ou l'atmosphère seront donc bien
plus dangereux pour l'environnement et la santé publique
(http://www.greenpeace.org/france/news/info-greenpeace-l-epr-va-pro). Ces
sympathiques déchets, vous pourrez les croiser sur nos routes lorsqu'ils seront
évacués de Penly pour aller se faire stocker ailleurs. Mais ils posent tellement
de problèmes que les experts ne savent pas encore trop bien comment les
traiter...
- Alors que l'on nous annonçait un prix autour de 3 milliard le
réacteur, il s'avère que l'EPR coûtera bien plus. Ainsi, toujours selon
Greenpeace
(http://www.greenpeace.org/france/news/a-l-heure-de-la-crise-economiq), l'EPR
actuellement en construction en Finlande accumule les retards (38 mois de
retard) et les surcoûts. L'ardoise est estimé aujourd'hui à 5,5 milliards
d'euros ! Démarré en 2007, l'EPR en construction à Flamanville (Manche) a déjà
pris 20% de dépassement budgétaire. Bien sûr, ces surcoûts seront au final
réglés par le consommateur. Pour cela, EDF annonce déjà une augmentation du
kilowatt-heure produit par les EPR. Voilà donc des milliards gaspillés, qui
auraient pu être utilisé bien plus efficacement pour les économies d'énergie et
les énergies renouvelables.
- Quand au miroir aux alouettes de l'emploi, on nous a promis
2000, voir 2500 emplois ! En oubliant de préciser que ces emplois ne seront pas
tous (loin de là) des emplois locaux. Et qu'ils seront tous sauf durables ! Pour
la construction de l'EPR de Flamanville, les responsables du chantier envisagent
ainsi un "pic" de 1800 emplois, mais seulement sur une durée de quelques mois !
Par ailleurs, il ne faut pas oublier, comme le rappelle Sud-énergie, qu'EDF est
engagée dans un vaste programme de suppressions de postes, et prévoit de faire
sauter 5000 emplois d'ici 2010 !
- Enfin, la presse a affiché une soit disante "unanimité" pour
acclamer l'EPR. Messieurs les journalistes oublient les réactions hostiles des
Verts, du NPA, du Parti de Gauche, ou de CAP 21, l'organisation de Corine
Lepage, probable tête de liste du Modem dans la région aux prochaines
européennes ! Même chez EDF, le syndicat Sud Energie a rompu l'unanimisme
nauséabond entretenu par une CGT particulièrement bornée dans ce secteur.
Certes, ce sont des forces modestes, mais après tout, si les partisans du
nucléaires sont certains de représenter la majorité des français, qu'ils
organisent donc un référendum sur le sujet. Après tout, pourquoi la population
(contrairement à ce qui s'est fait dans de nombreux pays) n'est -elle jamais
consultée sur cette affaire ?
qu'annoncés.
Information publiée le 15 Février 2009
Quelques précisions et quelques vérités sur le fameux réacteur
EPR que Sarkozy a décidé de construire à Penly :
- S'appuyant sur des études officielles finlandaises et suisses,
Greenpeace a rappelé récemment, que ce réacteur produisait des déchets 7 fois
plus radioactifs que les autres réacteurs. Au moindre problème, au moindre
incident ou accident, les rejets dans l'eau ou l'atmosphère seront donc bien
plus dangereux pour l'environnement et la santé publique
(http://www.greenpeace.org/france/news/info-greenpeace-l-epr-va-pro). Ces
sympathiques déchets, vous pourrez les croiser sur nos routes lorsqu'ils seront
évacués de Penly pour aller se faire stocker ailleurs. Mais ils posent tellement
de problèmes que les experts ne savent pas encore trop bien comment les
traiter...
- Alors que l'on nous annonçait un prix autour de 3 milliard le
réacteur, il s'avère que l'EPR coûtera bien plus. Ainsi, toujours selon
Greenpeace
(http://www.greenpeace.org/france/news/a-l-heure-de-la-crise-economiq), l'EPR
actuellement en construction en Finlande accumule les retards (38 mois de
retard) et les surcoûts. L'ardoise est estimé aujourd'hui à 5,5 milliards
d'euros ! Démarré en 2007, l'EPR en construction à Flamanville (Manche) a déjà
pris 20% de dépassement budgétaire. Bien sûr, ces surcoûts seront au final
réglés par le consommateur. Pour cela, EDF annonce déjà une augmentation du
kilowatt-heure produit par les EPR. Voilà donc des milliards gaspillés, qui
auraient pu être utilisé bien plus efficacement pour les économies d'énergie et
les énergies renouvelables.
- Quand au miroir aux alouettes de l'emploi, on nous a promis
2000, voir 2500 emplois ! En oubliant de préciser que ces emplois ne seront pas
tous (loin de là) des emplois locaux. Et qu'ils seront tous sauf durables ! Pour
la construction de l'EPR de Flamanville, les responsables du chantier envisagent
ainsi un "pic" de 1800 emplois, mais seulement sur une durée de quelques mois !
Par ailleurs, il ne faut pas oublier, comme le rappelle Sud-énergie, qu'EDF est
engagée dans un vaste programme de suppressions de postes, et prévoit de faire
sauter 5000 emplois d'ici 2010 !
- Enfin, la presse a affiché une soit disante "unanimité" pour
acclamer l'EPR. Messieurs les journalistes oublient les réactions hostiles des
Verts, du NPA, du Parti de Gauche, ou de CAP 21, l'organisation de Corine
Lepage, probable tête de liste du Modem dans la région aux prochaines
européennes ! Même chez EDF, le syndicat Sud Energie a rompu l'unanimisme
nauséabond entretenu par une CGT particulièrement bornée dans ce secteur.
Certes, ce sont des forces modestes, mais après tout, si les partisans du
nucléaires sont certains de représenter la majorité des français, qu'ils
organisent donc un référendum sur le sujet. Après tout, pourquoi la population
(contrairement à ce qui s'est fait dans de nombreux pays) n'est -elle jamais
consultée sur cette affaire ?
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Re: pour ou contre le nucléaire?
Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations
Communiqué de presse
Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie un journal "Peut-on recycler les déchets nucléaires ?" pour mieux comprendre le mythe du "cycle nucléaire" et les risques du plutonium
Le Réseau "Sortir du nucléaire" vient de publier un journal
d'information grand public "Peut-on recycler les déchets nucléaires ? (Coûts, risques et enjeux de l'industrie du plutonium)".
Thème vedette de la communication d'EDF ou d'AREVA, fierté technique de la France, le "traitement-recyclage" est présenté au grand public comme une solution au problème des déchets nucléaires. Qu'en est-il e réalité ? C'est la question qui a été étudiée pendant plus de six mois par un groupe de travail piloté par le Réseau "Sortir du Nucléaire".
Rassemblant des informations vérifiées et vérifiables, recoupant les documents officiels et les études d'experts indépendants, ce travail d'enquête minutieux a abouti à la publication d'un journal de 12 pages. Les sources complètes sont mises à disposition sur le site
:
http://echanges.sortirdunucleaire.org/course/view.php?id=13
Le lecteur pourra comprendre en quoi consiste réellement ce que l'on appelle "retraitement", et quel alibi il fournit à l'industrie nucléaire française. Il connaîtra les risque du plutonium et de l'usine de retraitement de La Hague. Il découvrira la surprenante stratégie mondiale de l’industrie du plutonium et son lien avec le développement de l'arme atomique sur la planète.
A destination du grand public, des associations, des bibliothèques, des institutions, le journal "Peut-on recycler les déchets nucléaires ?" est un document indispensable pour comprendre les enjeux réels de ce problème. En tant que contre-pouvoir citoyen, le Réseau "Sortir du nucléaire" offre une analyse qui se révèle indispensable face à la publicité des grands groupes industriels du secteur nucléaire.
Ce journal de 12 pages est vendu au prix de 2 € l'unité. Il est téléchargeable gratuitement ici :
http://boutique.sortirdunucleaire.org/product_info.php?products_id=151
Un exemplaire peut être envoyé gratuitement aux journalistes sur simple demande auprès du Réseau "Sortir du nucléaire".
Réseau "Sortir du nucléaire", Fédération de 840 associations.
9 rue Dumenge, 69317 Lyon Cedex 04
Tel : 04 78 28 29 22 Fax: 04 72 07 70 04
Communiqué de presse
Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie un journal "Peut-on recycler les déchets nucléaires ?" pour mieux comprendre le mythe du "cycle nucléaire" et les risques du plutonium
Le Réseau "Sortir du nucléaire" vient de publier un journal
d'information grand public "Peut-on recycler les déchets nucléaires ? (Coûts, risques et enjeux de l'industrie du plutonium)".
Thème vedette de la communication d'EDF ou d'AREVA, fierté technique de la France, le "traitement-recyclage" est présenté au grand public comme une solution au problème des déchets nucléaires. Qu'en est-il e réalité ? C'est la question qui a été étudiée pendant plus de six mois par un groupe de travail piloté par le Réseau "Sortir du Nucléaire".
Rassemblant des informations vérifiées et vérifiables, recoupant les documents officiels et les études d'experts indépendants, ce travail d'enquête minutieux a abouti à la publication d'un journal de 12 pages. Les sources complètes sont mises à disposition sur le site
:
http://echanges.sortirdunucleaire.org/course/view.php?id=13
Le lecteur pourra comprendre en quoi consiste réellement ce que l'on appelle "retraitement", et quel alibi il fournit à l'industrie nucléaire française. Il connaîtra les risque du plutonium et de l'usine de retraitement de La Hague. Il découvrira la surprenante stratégie mondiale de l’industrie du plutonium et son lien avec le développement de l'arme atomique sur la planète.
A destination du grand public, des associations, des bibliothèques, des institutions, le journal "Peut-on recycler les déchets nucléaires ?" est un document indispensable pour comprendre les enjeux réels de ce problème. En tant que contre-pouvoir citoyen, le Réseau "Sortir du nucléaire" offre une analyse qui se révèle indispensable face à la publicité des grands groupes industriels du secteur nucléaire.
Ce journal de 12 pages est vendu au prix de 2 € l'unité. Il est téléchargeable gratuitement ici :
http://boutique.sortirdunucleaire.org/product_info.php?products_id=151
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Re: pour ou contre le nucléaire?
Pour ceux qui n'ont pas vu le docu !
Edifiant Areva toute puissante au mépris de la santé publique
https://www.dailymotion.com/video/x8cnzw_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
et aussi :
https://www.dailymotion.com/video/x6m7xq_nucleaire-jusquici-tout-va-bien_news
Edifiant Areva toute puissante au mépris de la santé publique
https://www.dailymotion.com/video/x8cnzw_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
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https://www.dailymotion.com/video/x6m7xq_nucleaire-jusquici-tout-va-bien_news
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Re: pour ou contre le nucléaire?
Les semences mutantes irradiées, nouvelles Stars du Salon de l’agriculture ?
Paris, le 27 février 2009
Le Salon international de l’agriculture qui ferme ses portes dimanche devrait être l’occasion de mettre en valeur les savoirs paysans et de promouvoir une agriculture respectueuse de la nature et de l’être humain. Ce n’est pourtant pas le cas. Après les OGM, les plantes modifiées par irradiation envahissent nos assiettes… Cela, sans que le consommateur en soit informé ni que des études soient menées pour écarter tout risque pour la santé et l’environnement.
Jean-Luc Poulain, président du Salon international de l’agriculture, s’enthousiasme : « les agriculteurs ont intégré dans leur processus de production des nouvelles technologies » pour « produire aujourd’hui, nourrir demain, respecter toujours ! ». Parmi elles, entre autres, la « mutation induite » issue de la recherche nucléaire qui, après les dégâts déjà perpétrés en termes d’énergie et de conflits armés, s’attaque maintenant à la sécurité alimentaire. Ainsi, selon un document interne de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), cette technique « sûre, éprouvée et rentable » pourrait « aider à vaincre la faim dans le monde » (1).
Mais de quoi s’agit-il ? En pratique, les scientifiques se servent d’agents mutagènes – par exemple les bombardements au cobalt, les rayons gamma ou des substances chimiques – pour « améliorer »les semences. Selon ses promoteurs, la mutation induite ne ferait qu’accélérer le processus naturel de modifications spontanées qui surviennent au sein des plantes au fil des millénaires de leur coévolution avec leur environnement, et ne créerait donc en rien des organismes génétiquement modifiés... Ni vu ni connu, ce sont aujourd’hui près de 3 000 variétés de 170 espèces différentes – riz, blé, orge, manioc, bananes, etc. – qui sont concernées par cette technique de sélection (1). Avec un retour sur investissement potentiellement énorme, de 60 milliards d’euros pour 60 millions investis par exemple pour le Japon entre 1959 et
2001(1).
Pour Marie-Christine Gamberini, référente sur l’énergie et le nucléaire aux Amis de la Terre, « c’est bien cette violence de l’intervention sur le génome des plantes, hors du contexte naturel, qui est intolérable et irresponsable ! La
mutation artificielle de l’ADN par radioactivité est une technique ancienne,
mais les progrès en matière de séquençage des gènes en rendent désormais les produits brevetables et industrialisables. » L’association insiste sur l’absence totale de maîtrise des effets non intentionnels, le caractère aléatoire de la technique et l’imprévisibilité des recombinaisons génétiques, avec de possibles effets délétères sur l’humain. Pour Hélène Gassie, référente sur l’agriculture, « ce travail conjoint de l’AIEA avec la FAO pour créer des plantes mutantes œuvre à l’éternel projet de mise en coupe réglée des paysans de la planète et à l’asservissement par l’arme alimentaire. Les manipulations et l’appropriation du vivant, conçu comme une matière inerte et lucrative, n’ont plus de limites. »
Les Amis de la Terre rappellent que tous les paysans de la planète disposent de semences adaptées à leur terroir, qui n’ont pas besoin d’engrais chimiques et qui résistent aux changements grâce à leur biodiversité intrinsèque. La priorité est de garantir à ces paysans l’accès à la terre et à l’eau et le droit de préserver et d’échanger leurs semences pour vivre dignement. C’est le seul vrai moyen d’éradiquer la faim dans le monde. Un vœu bien éloigné des considérations hégémoniques de l’AIEA soutenue par la FAO.
Les Amis de la Terre sont membres du Collectif français contre l'irradiation des aliments, voir ci-dessous.
Contact presse : Caroline Prak – Les Amis de la Terre / [b]
tél. : 01 48 51 18 96 – 06 86 41 53 43
OUVRAGE A LIRE
"Aliments irradiés. atome, malbouffe et mondialisation" (1)
Collectif Français contre l’Irradiation des Aliments aux éditions Golias,
2008.
(1) Procédé de conservation des aliments méconnu par les consommateurs et dont l'usage ne cesse de se répandre à travers le monde de façon insidieuse. Un outil au service de la mondialisation des échanges sous couvert de sécurité sanitaire, tel est le discours de toutes les institutions
nationales et internationales… Le livre du Collectif a pour objectif d’informer
les consommateurs des enjeux économiques, sanitaires et sociaux qui se cachent derrière le développement de cette technologie.
Ouvrage coordonné par le Collectif français contre l’irradiation des aliments
Avec les contributions de Geneviève Azam, Jean-Pierre Berlan, Roland Desbordes,François Dufour, Yann Fiévet, Thierry Folliard, Véronique Gallais, Wenonah Hauter,Christian Jacquiau, Guy Kastler, Paul Lannoye, Lylian Le Goff, Catherine Le Rohellec,Olivier Louchard, Gilles Maréchal, Yveline Nicolas, Christian Rémésy, Aurélie Trouvé,François Veillerette.
* Les membres du Collectif Français contre l’Irradiation des Aliments Action Consommation - Adéquations - Agir Pour l’Environnement - Les Amis de la Terre - Association Léo Lagrange pour la Défense des Consommateurs - Association pour l’Information sur la Dénaturation des Aliments et de la Santé (AIDAS) - ATTAC - Biocoop - Collectifs Bure-Stop - Confédération Paysanne - CRiiRAD - Ecoforum - Ekwo - Fédération Nature et Progrès - Food and Water Watch Europe - Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF) - RECit (Réseau des écoles de citoyens) - Réseau
« Sortir du nucléaire ». Collectif français contre l’irradiation des aliments
Présentation de l’ouvrage : L’irradiation des aliments est officiellement une technologie idéale au service de la sécurité sanitaire mondiale permettant d’éliminer des pathogènes responsables de millions d’infections d’origine alimentaire. Elle est souvent présentée comme une alternative bienvenue à l’usage d’autres dispositifs comme les produits chimiques (devenus interdits ou impopulaires parce que toxiques). C’est cependant - et surtout - une technologie multiusages (conservation, décontamination, ralentissement du mûrissement, inhibition de la germination) servant à merveille les intérêts de multinationales, répondant à des normes de gestion du risque calibrées pour la production et la commercialisation industrielle de masse à l’échelle mondiale. C’est ainsi un outil de domination économique stratégique.
Après la vache folle, à côté des pesticides et des OGM, l’irradiation des aliments…
Dans cet ouvrage collectif, des scientifiques, écologistes, économistes, syndicalistes et consommateurs apportent leur regard sur l'irradiation des aliments et le contexte dans lequel son usage se répand. C’est en réalité un instrument méconnu - mais emblématique - de la mondialisation des échanges agro-alimentaires, sous influence pro nucléaire. C’est une technologie en plein développement au niveau mondial, encouragée par les institutionsinternationales et certains États malgré des conséquences sanitaires, environnementales et socio-économiques non négligeables.
Les risques pour la santé qu’elle induit et les conséquences
socio-économiques et environnementales de sa prolifération ne sont pas
anodins : perte de vitamines, risques de perturbations génétiques et
d’apparition de tumeurs cancéreuses ; conséquences pour l’emploi et
l’économie locale par la délocalisation des productions ; risques liés au
fonctionnement d’installations et au transport de matières nucléaires, aux modes de production et de distribution industriels de masse (pollutions, changement climatique, atteinte aux milieux naturels et à la biodiversité).
Si nos institutions – mondiales, européennes et nationales – taisent ces enjeux sous couvert de « sécurité sanitaire » et de satisfaction de la demande des consommateurs, il revient aux citoyens de s’informer et d’agir…
Collectif Français contre l’Irradiation des Aliments
40, rue de Malte 75 011 Paris, tel : +33(0)1 48 05 86 81
www.irradiation-aliments.org -
info@irradiation-aliments.org
Collectif français contre l’irradiation des aliments
Paris, le 27 février 2009
Le Salon international de l’agriculture qui ferme ses portes dimanche devrait être l’occasion de mettre en valeur les savoirs paysans et de promouvoir une agriculture respectueuse de la nature et de l’être humain. Ce n’est pourtant pas le cas. Après les OGM, les plantes modifiées par irradiation envahissent nos assiettes… Cela, sans que le consommateur en soit informé ni que des études soient menées pour écarter tout risque pour la santé et l’environnement.
Jean-Luc Poulain, président du Salon international de l’agriculture, s’enthousiasme : « les agriculteurs ont intégré dans leur processus de production des nouvelles technologies » pour « produire aujourd’hui, nourrir demain, respecter toujours ! ». Parmi elles, entre autres, la « mutation induite » issue de la recherche nucléaire qui, après les dégâts déjà perpétrés en termes d’énergie et de conflits armés, s’attaque maintenant à la sécurité alimentaire. Ainsi, selon un document interne de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), cette technique « sûre, éprouvée et rentable » pourrait « aider à vaincre la faim dans le monde » (1).
Mais de quoi s’agit-il ? En pratique, les scientifiques se servent d’agents mutagènes – par exemple les bombardements au cobalt, les rayons gamma ou des substances chimiques – pour « améliorer »les semences. Selon ses promoteurs, la mutation induite ne ferait qu’accélérer le processus naturel de modifications spontanées qui surviennent au sein des plantes au fil des millénaires de leur coévolution avec leur environnement, et ne créerait donc en rien des organismes génétiquement modifiés... Ni vu ni connu, ce sont aujourd’hui près de 3 000 variétés de 170 espèces différentes – riz, blé, orge, manioc, bananes, etc. – qui sont concernées par cette technique de sélection (1). Avec un retour sur investissement potentiellement énorme, de 60 milliards d’euros pour 60 millions investis par exemple pour le Japon entre 1959 et
2001(1).
Pour Marie-Christine Gamberini, référente sur l’énergie et le nucléaire aux Amis de la Terre, « c’est bien cette violence de l’intervention sur le génome des plantes, hors du contexte naturel, qui est intolérable et irresponsable ! La
mutation artificielle de l’ADN par radioactivité est une technique ancienne,
mais les progrès en matière de séquençage des gènes en rendent désormais les produits brevetables et industrialisables. » L’association insiste sur l’absence totale de maîtrise des effets non intentionnels, le caractère aléatoire de la technique et l’imprévisibilité des recombinaisons génétiques, avec de possibles effets délétères sur l’humain. Pour Hélène Gassie, référente sur l’agriculture, « ce travail conjoint de l’AIEA avec la FAO pour créer des plantes mutantes œuvre à l’éternel projet de mise en coupe réglée des paysans de la planète et à l’asservissement par l’arme alimentaire. Les manipulations et l’appropriation du vivant, conçu comme une matière inerte et lucrative, n’ont plus de limites. »
Les Amis de la Terre rappellent que tous les paysans de la planète disposent de semences adaptées à leur terroir, qui n’ont pas besoin d’engrais chimiques et qui résistent aux changements grâce à leur biodiversité intrinsèque. La priorité est de garantir à ces paysans l’accès à la terre et à l’eau et le droit de préserver et d’échanger leurs semences pour vivre dignement. C’est le seul vrai moyen d’éradiquer la faim dans le monde. Un vœu bien éloigné des considérations hégémoniques de l’AIEA soutenue par la FAO.
Les Amis de la Terre sont membres du Collectif français contre l'irradiation des aliments, voir ci-dessous.
Contact presse : Caroline Prak – Les Amis de la Terre / [b]
tél. : 01 48 51 18 96 – 06 86 41 53 43
Voir AIEA :« La science nucléaire au service de la sécurité alimentaire. L’AIEA dit que la technique de sélection des plantes peut aider à vaincre la faim dans le monde » http://www.iaea.org/NewsCenter/PressReleases/2008/prn200820_fr.pdf Autres sources : Inf’ogm, septembre 2005 « Des plantes mutantes dans nos assiettes » [size=9]http://www.infogm.org/spip.php?article2406] GOV/INF/2008/12-GC(52)INF/10-18 septembre 2008. Contribution de la Division mixte FAO/AIEA à l’alimentation et à l’agriculture. Rapport du Directeur général http://www.iaea.org/About/Policy/GC/GC52/GC52InfDocuments/French/gc52inf-10_fr.pdf |
OUVRAGE A LIRE
"Aliments irradiés. atome, malbouffe et mondialisation" (1)
Collectif Français contre l’Irradiation des Aliments aux éditions Golias,
2008.
(1) Procédé de conservation des aliments méconnu par les consommateurs et dont l'usage ne cesse de se répandre à travers le monde de façon insidieuse. Un outil au service de la mondialisation des échanges sous couvert de sécurité sanitaire, tel est le discours de toutes les institutions
nationales et internationales… Le livre du Collectif a pour objectif d’informer
les consommateurs des enjeux économiques, sanitaires et sociaux qui se cachent derrière le développement de cette technologie.
Ouvrage coordonné par le Collectif français contre l’irradiation des aliments
Avec les contributions de Geneviève Azam, Jean-Pierre Berlan, Roland Desbordes,François Dufour, Yann Fiévet, Thierry Folliard, Véronique Gallais, Wenonah Hauter,Christian Jacquiau, Guy Kastler, Paul Lannoye, Lylian Le Goff, Catherine Le Rohellec,Olivier Louchard, Gilles Maréchal, Yveline Nicolas, Christian Rémésy, Aurélie Trouvé,François Veillerette.
* Les membres du Collectif Français contre l’Irradiation des Aliments Action Consommation - Adéquations - Agir Pour l’Environnement - Les Amis de la Terre - Association Léo Lagrange pour la Défense des Consommateurs - Association pour l’Information sur la Dénaturation des Aliments et de la Santé (AIDAS) - ATTAC - Biocoop - Collectifs Bure-Stop - Confédération Paysanne - CRiiRAD - Ecoforum - Ekwo - Fédération Nature et Progrès - Food and Water Watch Europe - Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF) - RECit (Réseau des écoles de citoyens) - Réseau
« Sortir du nucléaire ». Collectif français contre l’irradiation des aliments
Présentation de l’ouvrage : L’irradiation des aliments est officiellement une technologie idéale au service de la sécurité sanitaire mondiale permettant d’éliminer des pathogènes responsables de millions d’infections d’origine alimentaire. Elle est souvent présentée comme une alternative bienvenue à l’usage d’autres dispositifs comme les produits chimiques (devenus interdits ou impopulaires parce que toxiques). C’est cependant - et surtout - une technologie multiusages (conservation, décontamination, ralentissement du mûrissement, inhibition de la germination) servant à merveille les intérêts de multinationales, répondant à des normes de gestion du risque calibrées pour la production et la commercialisation industrielle de masse à l’échelle mondiale. C’est ainsi un outil de domination économique stratégique.
Après la vache folle, à côté des pesticides et des OGM, l’irradiation des aliments…
Dans cet ouvrage collectif, des scientifiques, écologistes, économistes, syndicalistes et consommateurs apportent leur regard sur l'irradiation des aliments et le contexte dans lequel son usage se répand. C’est en réalité un instrument méconnu - mais emblématique - de la mondialisation des échanges agro-alimentaires, sous influence pro nucléaire. C’est une technologie en plein développement au niveau mondial, encouragée par les institutionsinternationales et certains États malgré des conséquences sanitaires, environnementales et socio-économiques non négligeables.
Les risques pour la santé qu’elle induit et les conséquences
socio-économiques et environnementales de sa prolifération ne sont pas
anodins : perte de vitamines, risques de perturbations génétiques et
d’apparition de tumeurs cancéreuses ; conséquences pour l’emploi et
l’économie locale par la délocalisation des productions ; risques liés au
fonctionnement d’installations et au transport de matières nucléaires, aux modes de production et de distribution industriels de masse (pollutions, changement climatique, atteinte aux milieux naturels et à la biodiversité).
Si nos institutions – mondiales, européennes et nationales – taisent ces enjeux sous couvert de « sécurité sanitaire » et de satisfaction de la demande des consommateurs, il revient aux citoyens de s’informer et d’agir…
Collectif Français contre l’Irradiation des Aliments
40, rue de Malte 75 011 Paris, tel : +33(0)1 48 05 86 81
www.irradiation-aliments.org -
info@irradiation-aliments.org
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- Message n°63
Re: pour ou contre le nucléaire?
Transport de Mox : Greenpeace annonce les dates du convoi
1,8 tonne de combustible Mox vont partir cette semaine de
France vers le Japon. Un transport inutile et risqué
http://blog.greenpeace.fr/energie-climat/transport-de-mox-areva-persiste-a-mentir-greenpeace-annonce-les-dates-du-convo
1,8 tonne de combustible Mox vont partir cette semaine de
France vers le Japon. Un transport inutile et risqué
http://blog.greenpeace.fr/energie-climat/transport-de-mox-areva-persiste-a-mentir-greenpeace-annonce-les-dates-du-convo
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- Message n°64
Re: pour ou contre le nucléaire?
EDF : l' ennemi public n° 1.
http://www.greenpeace.fr/edf/
http://www.greenpeace.fr/edf/
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- Message n°65
Re: pour ou contre le nucléaire?
Le nucléaire est une nouvelle fois au cœur d'un scandale d'espionnage majeur visant des militants de Greenpeace et qui impliquerait cette fois EDF. Quatre personnes, dont l'un des responsables de la sécurité de l'entreprise publique ont déjà été mis en examen ce mardi 31 mars...
Greenpeace s'est constituée partie civile.
Il est inadmissible qu'une grande entreprise publique comme EDF se permette de recourir à de telles méthodes de barbouzes. De quoi a donc peur EDF ? Qu'a-t-elle donc de si grave à cacher ?
Une fois encore, la preuve est faite que le nucléaire ne résiste pas à la transparence et au débat démocratique que nous sommes tous en droit d'attendre sur le système énergétique français.
Aujourd'hui comme hier, le nucléaire propre et sûr est un mythe. Le nucléaire est un modèle dangereux, coûteux et qui est très loin de répondre aux défis des changements climatiques.
En France, les citoyens ont toujours été mis à l'écart des choix qui ont été faits par les hauts responsables politiques. Or, on peut se passer du nucléaire... Promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique sont autant de choix écologiquement, socialement et économiquement porteurs.
Plus que jamais, le débat sur la place du nucléaire en France doit être ouvert.
http://www.greenpeace.fr/edf/?utm_source=prehome&utm_medium=site&utm_campaign=push-EDF
Greenpeace s'est constituée partie civile.
Il est inadmissible qu'une grande entreprise publique comme EDF se permette de recourir à de telles méthodes de barbouzes. De quoi a donc peur EDF ? Qu'a-t-elle donc de si grave à cacher ?
Une fois encore, la preuve est faite que le nucléaire ne résiste pas à la transparence et au débat démocratique que nous sommes tous en droit d'attendre sur le système énergétique français.
Aujourd'hui comme hier, le nucléaire propre et sûr est un mythe. Le nucléaire est un modèle dangereux, coûteux et qui est très loin de répondre aux défis des changements climatiques.
En France, les citoyens ont toujours été mis à l'écart des choix qui ont été faits par les hauts responsables politiques. Or, on peut se passer du nucléaire... Promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique sont autant de choix écologiquement, socialement et économiquement porteurs.
Plus que jamais, le débat sur la place du nucléaire en France doit être ouvert.
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- Message n°66
Re: pour ou contre le nucléaire?
Réseau "Sortir du nucléaire"
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Communiqué de presse du 8 avril 2009
Contact : 06.64.100.333
http://www.sortirdunucleaire.fr
Stéphane Lhomme (porte parole du Réseau "Sortir du nucléaire") mis "sous surveillance" par l'officine "Securewyse" à la solde d'EDF
Dans son édition de mercredi 8 avril 2009, le Canard enchaîné révèle que Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", a été placé "sous surveillance" par la société "Securewyse" , basée à Lausanne, dans le cadre d'un contrat passé avec… EDF (lire l'intégralité de l'article du Canard enchaîné à la fin de ce mail).
Cette affaire est la suite de celle du document confidentiel défense issu d'EDF, que le Réseau "Sortir du nucléaire" s'est procuré et a rendu public (voir la chronologie de l'affaire sur le site : http://www.sortirdunucleaire.fr). Ce document ultra-sensible reconnaît que le réacteur nucléaire EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne.
Après s'être procuré ce document, le porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" a été mis en garde à vue par la DST, le 16 mai 2006 et le 25 mars 2008, sur réquisition du Parquet de Paris (section "antiterroriste") avec la menace de 5 ans de prison pour "compromission du secret de la défense nationale".
Pour protester contre cette mise en examen, le Réseau "Sortir du nucléaire" a mis en ligne le document Confidentiel défense et l'a diffusé à de nombreuses organisations et personnalités qui l'ont aussi mis en ligne en signe de soutien. (*)
EDF et la DST semblent à ce jour toujours en échec dans la recherche de la "source" qui, de l'intérieur d'EDF, informe "Sortir du nucléaire". D'où, certainement, la mise en oeœuvre de méthodes illégales pour lesquelles une question se pose : la DST a-t-elle aidé EDF pour espionner "Sortir du nucléaire" ? Si c'est le cas, cette affaire est
encore plus explosive.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" va sous peu porter plainte devant le Parquet de Nanterre contre EDF mais aussi contre la DST (désormais DCRI) dans cette affaire d'espionnage et d'infiltration. Plus généralement, cette affaire montre, si cela était encore nécessaire, que le nucléaire ne nuit pas seulement à l'environnement et à la santé des êtres vivants, mais aussi à la démocratie.
Contact presse : 06 64 100 333
(*) Document confidentiel défense : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/confidentiel-defense.html
Fédération de 840 associations
Communiqué de presse du 8 avril 2009
Contact : 06.64.100.333
http://www.sortirdunucleaire.fr
Stéphane Lhomme (porte parole du Réseau "Sortir du nucléaire") mis "sous surveillance" par l'officine "Securewyse" à la solde d'EDF
Dans son édition de mercredi 8 avril 2009, le Canard enchaîné révèle que Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", a été placé "sous surveillance" par la société "Securewyse" , basée à Lausanne, dans le cadre d'un contrat passé avec… EDF (lire l'intégralité de l'article du Canard enchaîné à la fin de ce mail).
Cette affaire est la suite de celle du document confidentiel défense issu d'EDF, que le Réseau "Sortir du nucléaire" s'est procuré et a rendu public (voir la chronologie de l'affaire sur le site : http://www.sortirdunucleaire.fr). Ce document ultra-sensible reconnaît que le réacteur nucléaire EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne.
Après s'être procuré ce document, le porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" a été mis en garde à vue par la DST, le 16 mai 2006 et le 25 mars 2008, sur réquisition du Parquet de Paris (section "antiterroriste") avec la menace de 5 ans de prison pour "compromission du secret de la défense nationale".
Pour protester contre cette mise en examen, le Réseau "Sortir du nucléaire" a mis en ligne le document Confidentiel défense et l'a diffusé à de nombreuses organisations et personnalités qui l'ont aussi mis en ligne en signe de soutien. (*)
EDF et la DST semblent à ce jour toujours en échec dans la recherche de la "source" qui, de l'intérieur d'EDF, informe "Sortir du nucléaire". D'où, certainement, la mise en oeœuvre de méthodes illégales pour lesquelles une question se pose : la DST a-t-elle aidé EDF pour espionner "Sortir du nucléaire" ? Si c'est le cas, cette affaire est
encore plus explosive.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" va sous peu porter plainte devant le Parquet de Nanterre contre EDF mais aussi contre la DST (désormais DCRI) dans cette affaire d'espionnage et d'infiltration. Plus généralement, cette affaire montre, si cela était encore nécessaire, que le nucléaire ne nuit pas seulement à l'environnement et à la santé des êtres vivants, mais aussi à la démocratie.
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(*) Document confidentiel défense : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/confidentiel-defense.html
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- Message n°67
Re: pour ou contre le nucléaire?
Le canard enchaîné - 8 avril 2009Des
atomes crochus pour traquer les antinucléaires"EDF et les RG
de Bordeaux ont travaillé main dans la main à la surveillance de Stéphane
Lhomme". C'est la confidence faite par l'un des mis en examen aux enquêteurs.
Normal, si l'on ose dire, c'est en Gironde que ce militant bordelais a mené
l'essentiel de ses actions : contre le transport de déchets nucléaires, les
dangers de la centrale du Blayais, de l'EPR, etc.
Or, EDF, comme AREVA,
compte dans ses effectifs des fonctionnaires de police détachés, mais toujours
en liaison avec le Ministère de l'Intérieur. Rien de plus facile, donc que
d'harmoniser leurs efforts contre des individus jugés dangereux pour la sûreté
de l'Etat. "Aux RG, se souvient un ancien, la section "Contestation et violence"
comprenait cinq personnes. Il y avait un collègue qui ne s'occupait que des
"antinucs".
La parano d'Etat atteint parfois des sommets quand, par exemple,
Didier Anger (ex-conseiller régional Vert dans la Manche) se voit épié dans ses
moindres mouvements. "Un jour, raconte-t-il, se sachant écoutés, on s'est donné
un rendez-vous par téléphone sur le site de la centrale de Flamanville. Les
gendarmes y sont arrivé en masse. Pendant ce temps, on a occupé la
préfecture..."
atomes crochus pour traquer les antinucléaires"EDF et les RG
de Bordeaux ont travaillé main dans la main à la surveillance de Stéphane
Lhomme". C'est la confidence faite par l'un des mis en examen aux enquêteurs.
Normal, si l'on ose dire, c'est en Gironde que ce militant bordelais a mené
l'essentiel de ses actions : contre le transport de déchets nucléaires, les
dangers de la centrale du Blayais, de l'EPR, etc.
Or, EDF, comme AREVA,
compte dans ses effectifs des fonctionnaires de police détachés, mais toujours
en liaison avec le Ministère de l'Intérieur. Rien de plus facile, donc que
d'harmoniser leurs efforts contre des individus jugés dangereux pour la sûreté
de l'Etat. "Aux RG, se souvient un ancien, la section "Contestation et violence"
comprenait cinq personnes. Il y avait un collègue qui ne s'occupait que des
"antinucs".
La parano d'Etat atteint parfois des sommets quand, par exemple,
Didier Anger (ex-conseiller régional Vert dans la Manche) se voit épié dans ses
moindres mouvements. "Un jour, raconte-t-il, se sachant écoutés, on s'est donné
un rendez-vous par téléphone sur le site de la centrale de Flamanville. Les
gendarmes y sont arrivé en masse. Pendant ce temps, on a occupé la
préfecture..."
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- Message n°68
Re: pour ou contre le nucléaire?
Le canard enchaîné - 8 avril 2009
EDF avait plus d'une opération d'espionnage au compteur
Ses protestations indignées n'y feront rien : le groupe EDF est bien le héros de l'affaire de piratage informatique de Greenpeace relatée le 18 mars dernier, par le Canard et relancée par Médiapart.
Mieux, de nouveaux éléments, découverts par les enquêteurs viennent aggraver son cas.
Ils ont notamment trouvé, chez EDF, dans l'armoire du numéro 2 de la sécurité, Pierre François, un CD-Rom contenant des captures d'écran et des copies de fichiers provenant de l'ordinateur de Yannick Jadot, responsable des campagnes nucléaires de Greenpeace. Et ils disposent de témoignages sur les
rencontres de Pierre François avec un représentant de Kargus Consultants, exécutant de cette opération de basse police.
Une officine très au courant
Difficile, dès lors, d'invoquer l'excès de zèle d'un sous
traitant, agissant hors de tout contrôle. D'autant que Kargus Consultats a signé, entre 2004 et 2006, des contrats avec EDF, d'un montant total d'environ 50 000 euros. L'un des acteurs de l'affaire a aussi évoqué d'autres opérations d'espionnage notamment sur le site breton de Couëron, où Greenpeace entrepose du matériel "militant" et dispense des formations à ses "activistes", comme ils les surnomment eux-mêmes.
Les enquêteurs viennent de découvrir un nouvel exploit
à l'actif d'EDF. En 2006, le géant de l'électricité avait placé sous
surveillance le très remuant porte parole de l'association Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme. C'est l'entreprise suisse Securewyse qui, durant plusieurs mois, avait assuré cette mission. Patron de cette officine, Michel Arditti jure toutefois au "Canard" qu'aucune action illégale n'a été menée.
Pourquoi cette insatiable curiosité ? Parce que Lhomme avait réussi à se procurer un rapport classé "confidentiel défense" consacré à l'EPR, le réacteur nucléaire de nouvelle génération que EDF et Areva espèrent vendre au monde entier. Daté de février 2003 et rédigé par le patron de la branche Energie du groupe, ce document émettait d'embarrassantes réserves - en contradiction avec le discours officiel - sur la solidité du réacteur en cas d'attaque, type 11 septembre, par un avion gros porteur. Parallèlement à l'enquête d'EDF, la DST a mené ses investigations et a placé en garde à vue, à deux reprises (en 2006 puis en 2008), le militant écolo Stéphane Lhomme. Apparemment sans arriver à découvrir le nom de son informateur.
Alerte aux extraterrestres
"Voilà des années qu'EDF est une maison de coups tordus", affirme au "Canard" un cadre du groupe. "Cela tient peut être au nombre
d'anciens militaires, agents de renseignement et autres flics qui viennent y travailler après leur retraite." Et de citer une affaire de lettres anonymes adressées, en 2005, au parquet de Paris. Lesquelles mettaient en cause deux hauts dirigeants, accusés de financements politiques occultes. Après deux ans d'enquêtes infructueuses - menée à l'insu des intéressés - le dossier a été
classé sans suite. Mais il a nourri une solide parano au sein du groupe.
Autre ingrédient de la culture policière maison, le recours systématique à des boîtes de sécurité extérieures. Comme le groupe Geos, spécialisé dans la protection des salariés expatriés, avec l'aide occasionnelle de gentils mercenaires. En 2003, Geos a réalisé un audit sur la tour EDF de la Défense. Y étaient signalées diverses failles dans la sécurité interne des locaux. Ainsi, lors d'une inspection nocturne, les enquêteurs avaient mis la main sur un
rapport confidentiel de 260 pages consacré aux ... extraterrestres. Encore des ennemis prêts à tout, dont il va falloir s'occuper sérieusement.
Jérome Canard
EDF avait plus d'une opération d'espionnage au compteur
Ses protestations indignées n'y feront rien : le groupe EDF est bien le héros de l'affaire de piratage informatique de Greenpeace relatée le 18 mars dernier, par le Canard et relancée par Médiapart.
Mieux, de nouveaux éléments, découverts par les enquêteurs viennent aggraver son cas.
Ils ont notamment trouvé, chez EDF, dans l'armoire du numéro 2 de la sécurité, Pierre François, un CD-Rom contenant des captures d'écran et des copies de fichiers provenant de l'ordinateur de Yannick Jadot, responsable des campagnes nucléaires de Greenpeace. Et ils disposent de témoignages sur les
rencontres de Pierre François avec un représentant de Kargus Consultants, exécutant de cette opération de basse police.
Une officine très au courant
Difficile, dès lors, d'invoquer l'excès de zèle d'un sous
traitant, agissant hors de tout contrôle. D'autant que Kargus Consultats a signé, entre 2004 et 2006, des contrats avec EDF, d'un montant total d'environ 50 000 euros. L'un des acteurs de l'affaire a aussi évoqué d'autres opérations d'espionnage notamment sur le site breton de Couëron, où Greenpeace entrepose du matériel "militant" et dispense des formations à ses "activistes", comme ils les surnomment eux-mêmes.
Les enquêteurs viennent de découvrir un nouvel exploit
à l'actif d'EDF. En 2006, le géant de l'électricité avait placé sous
surveillance le très remuant porte parole de l'association Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme. C'est l'entreprise suisse Securewyse qui, durant plusieurs mois, avait assuré cette mission. Patron de cette officine, Michel Arditti jure toutefois au "Canard" qu'aucune action illégale n'a été menée.
Pourquoi cette insatiable curiosité ? Parce que Lhomme avait réussi à se procurer un rapport classé "confidentiel défense" consacré à l'EPR, le réacteur nucléaire de nouvelle génération que EDF et Areva espèrent vendre au monde entier. Daté de février 2003 et rédigé par le patron de la branche Energie du groupe, ce document émettait d'embarrassantes réserves - en contradiction avec le discours officiel - sur la solidité du réacteur en cas d'attaque, type 11 septembre, par un avion gros porteur. Parallèlement à l'enquête d'EDF, la DST a mené ses investigations et a placé en garde à vue, à deux reprises (en 2006 puis en 2008), le militant écolo Stéphane Lhomme. Apparemment sans arriver à découvrir le nom de son informateur.
Alerte aux extraterrestres
"Voilà des années qu'EDF est une maison de coups tordus", affirme au "Canard" un cadre du groupe. "Cela tient peut être au nombre
d'anciens militaires, agents de renseignement et autres flics qui viennent y travailler après leur retraite." Et de citer une affaire de lettres anonymes adressées, en 2005, au parquet de Paris. Lesquelles mettaient en cause deux hauts dirigeants, accusés de financements politiques occultes. Après deux ans d'enquêtes infructueuses - menée à l'insu des intéressés - le dossier a été
classé sans suite. Mais il a nourri une solide parano au sein du groupe.
Autre ingrédient de la culture policière maison, le recours systématique à des boîtes de sécurité extérieures. Comme le groupe Geos, spécialisé dans la protection des salariés expatriés, avec l'aide occasionnelle de gentils mercenaires. En 2003, Geos a réalisé un audit sur la tour EDF de la Défense. Y étaient signalées diverses failles dans la sécurité interne des locaux. Ainsi, lors d'une inspection nocturne, les enquêteurs avaient mis la main sur un
rapport confidentiel de 260 pages consacré aux ... extraterrestres. Encore des ennemis prêts à tout, dont il va falloir s'occuper sérieusement.
Jérome Canard
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- Message n°69
Re: pour ou contre le nucléaire?
Pour Robert Lion, "le président Sarkozy
commet une erreur en se faisant le VRP du nucléaire"
Robert Lion, 74 ans, est le président de Greenpeace
France. Cet inspecteur général des finances a été directeur du cabinet de Pierre
Mauroy, premier ministre, en 1981-1982, puis directeur général de la Caisse des
dépôts et consignations (1982-1992). Il a ensuite présidé Energy 21 (1994-2000),
et préside toujours l'association Agrisud.
Etre président de Greenpeace France, c'est
être hostile au nucléaire. N'est-ce pas étonnant pour un ancien grand commis de
l'Etat ?
La République n'est pas si sectaire ! J'ai dirigé
une administration centrale, le cabinet de Pierre Mauroy, la Caisse des dépôts
et consignations, sans cacher mes hésitations puis mon hostilité au nucléaire.
Délégué général du mouvement HLM après le premier choc pétrolier, j'ai été un
promoteur acharné de la maîtrise de l'énergie et du solaire ; nous combattions
EDF, qui essayait d'imposer partout le chauffage électrique. A Matignon, j'ai
guerroyé contre mes amis socialistes qui voulaient lancer trois tranches
nucléaires par an, alors que nous étions déjà en surcapacité !
Greenpeace a été espionné par EDF. Comment
interprétez-vous ces agissements ?
A bien des égards, EDF est une magnifique
entreprise. Elle s'est fourvoyée avec le tout-nucléaire. Elle se dévoie avec de
telles pratiques. Au-delà des sanctions, cela appelle le mépris.
Que répondez-vous à ceux qui estiment que le
nucléaire est une arme contre le réchauffement climatique
?
Le meilleur moyen de lutter contre les émissions de
gaz à effet de serre est la réduction des consommations énergétiques. Vous
pouvez faire le choix, dans un pays comme le nôtre, de produire encore plus
d'électricité, et préférer alors le nucléaire au gaz ; vous pouvez choisir au
contraire d'améliorer à grande échelle l'efficacité énergétique dans le
bâtiment. Pour une tonne de CO2 évitée, la seconde voie coûtera beaucoup moins
cher et créera sept à dix fois plus d'emplois. L'Agence internationale de
l'énergie (AIE) a souligné la priorité à donner à la maîtrise de l'énergie pour
aboutir à un scénario limitant les émissions de CO2.
L'isolation des bâtiments, est-ce bien la
panacée ?
Il ne s'agit pas seulement d'isoler ! C'est la
conception d'un immeuble ou d'une maison et l'usage induit par cette conception
qui sont en cause. Ce sont aussi le contrat de chauffage, les équipements - des
chaudières aux ampoules -, les combustibles utilisés : pensez à la géothermie,
par exemple, ou à la cogénération. Tout cela, bout à bout, évite la gabegie et
conduit à la sobriété.
Les partisans du nucléaire mettent aussi en
avant l'indépendance énergétique qu'assure le nucléaire...
Même réponse ! Si vous limitez la consommation de
chaleur, de froid, d'éclairage comme celle des carburants dans les transports,
vous réduisez la dépendance énergétique du pays. 50 kWh par an au m2 dans le
bâtiment ou 120 grammes de CO2 au km pour les automobiles, c'est le même combat
!
Dans dix ans, ces seuils eux-mêmes nous paraîtront
archaïques parce que trop élevés.
Les écologistes n'entretiennent-ils pas une
peur excessive ?
Tchernobyl n'est pas un fantasme ! Le risque
d'accident se multiplierait si le nucléaire civil était adopté par des pays sans
culture industrielle. Les déchets nucléaires, qu'on ne sait toujours pas
éliminer, font de nous des transmetteurs de mort aux générations futures. Quant
au risque de prolifération, qui en a le plus peur sinon les gouvernements
occidentaux dressés contre le nucléaire iranien ? Disséminer l'atome, c'est
aller inévitablement vers son utilisation, un jour, par des Etats agressifs et
par des mafias. Le président Sarkozy commet une erreur géostratégique en se
faisant le VRP du nucléaire.
Et pourtant, les projets de centrales
fleurissent dans le monde...
On ne fera pas les 240 nouvelles centrales dont
certains parlent. La "relance nucléaire" sera modeste : quelques dizaines
d'unités dans quelques pays de l'OCDE et une poignée de grands pays émergents.
De toutes façons, le problème de l'après-pétrole ne sera pas réglé de cette
manière : le nucléaire, aujourd'hui, c'est entre 2,5 % et 3 %, selon les
estimations, de l'énergie finale consommée dans le monde. Doublerait-on ce
pourcentage - il faudrait pour cela construire des centaines de réacteurs, ce
qui est financièrement hors d'atteinte -, qu'on n'aurait pas avancé vers la
solution. Le nucléaire aura été, comme le charbon, le pétrole, une parenthèse
historique que l'humanité refermera. Le plus tôt sera le mieux.
Pas d'énergie fossile, pas de nucléaire...
Quelle est la solution, alors ?
Je vois trois pistes : des réponses techniques, qui
nous permettent déjà de réaliser des bâtiments à énergie positive, des
éclairages à très basse consommation, etc. ; la marche, inévitable et heureuse
pour nos pays riches et gaspilleurs, vers des modes de vie sobres : le Vélib',
si vous voulez une image, ou, plus largement, des systèmes économiques
infiniment moins prédateurs en amont et "zéro déchet" en aval ; enfin ces
énergies, dites renouvelables, dont la capacité de servir les hommes est
illimitée et dont l'usage peut être décentralisé.
Le défi historique est de faire, à temps, le pont
entre ces trois éléments positifs. C'est une question de calendrier,
c'est-à-dire de volonté. Barack Obama a compris cela, annonçant d'emblée un
puissant programme pour l'énergie éolienne et solaire. L'avenir énergétique de
l'Afrique est à l'évidence du côté des renouvelables, seules à même d'assurer la
sécurité et l'indépendance énergétiques ; j'attends de l'Europe un grand effort
d'aide au développement en ce sens, que la France pourrait initier. Nous n'avons
pas fini, sur ces pistes, d'être surpris par l'Asie, Corée et Chine en tête. En
1980, j'avais lancé, avec des amis, le "Manifeste pour une France solaire". Plus
que jamais, à mes yeux, l'avenir est de ce côté.
Propos recueillis par Jean-Michel Bezat
Le Monde.fr
source: http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/04/21/pour-robert-lion-le-president-sarkozy-commet-une-erreur-en-se-faisant-le-vrp-du-nucleaire_1183413_3244.html
commet une erreur en se faisant le VRP du nucléaire"
Robert Lion, 74 ans, est le président de Greenpeace
France. Cet inspecteur général des finances a été directeur du cabinet de Pierre
Mauroy, premier ministre, en 1981-1982, puis directeur général de la Caisse des
dépôts et consignations (1982-1992). Il a ensuite présidé Energy 21 (1994-2000),
et préside toujours l'association Agrisud.
Etre président de Greenpeace France, c'est
être hostile au nucléaire. N'est-ce pas étonnant pour un ancien grand commis de
l'Etat ?
La République n'est pas si sectaire ! J'ai dirigé
une administration centrale, le cabinet de Pierre Mauroy, la Caisse des dépôts
et consignations, sans cacher mes hésitations puis mon hostilité au nucléaire.
Délégué général du mouvement HLM après le premier choc pétrolier, j'ai été un
promoteur acharné de la maîtrise de l'énergie et du solaire ; nous combattions
EDF, qui essayait d'imposer partout le chauffage électrique. A Matignon, j'ai
guerroyé contre mes amis socialistes qui voulaient lancer trois tranches
nucléaires par an, alors que nous étions déjà en surcapacité !
Greenpeace a été espionné par EDF. Comment
interprétez-vous ces agissements ?
A bien des égards, EDF est une magnifique
entreprise. Elle s'est fourvoyée avec le tout-nucléaire. Elle se dévoie avec de
telles pratiques. Au-delà des sanctions, cela appelle le mépris.
Que répondez-vous à ceux qui estiment que le
nucléaire est une arme contre le réchauffement climatique
?
Le meilleur moyen de lutter contre les émissions de
gaz à effet de serre est la réduction des consommations énergétiques. Vous
pouvez faire le choix, dans un pays comme le nôtre, de produire encore plus
d'électricité, et préférer alors le nucléaire au gaz ; vous pouvez choisir au
contraire d'améliorer à grande échelle l'efficacité énergétique dans le
bâtiment. Pour une tonne de CO2 évitée, la seconde voie coûtera beaucoup moins
cher et créera sept à dix fois plus d'emplois. L'Agence internationale de
l'énergie (AIE) a souligné la priorité à donner à la maîtrise de l'énergie pour
aboutir à un scénario limitant les émissions de CO2.
L'isolation des bâtiments, est-ce bien la
panacée ?
Il ne s'agit pas seulement d'isoler ! C'est la
conception d'un immeuble ou d'une maison et l'usage induit par cette conception
qui sont en cause. Ce sont aussi le contrat de chauffage, les équipements - des
chaudières aux ampoules -, les combustibles utilisés : pensez à la géothermie,
par exemple, ou à la cogénération. Tout cela, bout à bout, évite la gabegie et
conduit à la sobriété.
Les partisans du nucléaire mettent aussi en
avant l'indépendance énergétique qu'assure le nucléaire...
Même réponse ! Si vous limitez la consommation de
chaleur, de froid, d'éclairage comme celle des carburants dans les transports,
vous réduisez la dépendance énergétique du pays. 50 kWh par an au m2 dans le
bâtiment ou 120 grammes de CO2 au km pour les automobiles, c'est le même combat
!
Dans dix ans, ces seuils eux-mêmes nous paraîtront
archaïques parce que trop élevés.
Les écologistes n'entretiennent-ils pas une
peur excessive ?
Tchernobyl n'est pas un fantasme ! Le risque
d'accident se multiplierait si le nucléaire civil était adopté par des pays sans
culture industrielle. Les déchets nucléaires, qu'on ne sait toujours pas
éliminer, font de nous des transmetteurs de mort aux générations futures. Quant
au risque de prolifération, qui en a le plus peur sinon les gouvernements
occidentaux dressés contre le nucléaire iranien ? Disséminer l'atome, c'est
aller inévitablement vers son utilisation, un jour, par des Etats agressifs et
par des mafias. Le président Sarkozy commet une erreur géostratégique en se
faisant le VRP du nucléaire.
Et pourtant, les projets de centrales
fleurissent dans le monde...
On ne fera pas les 240 nouvelles centrales dont
certains parlent. La "relance nucléaire" sera modeste : quelques dizaines
d'unités dans quelques pays de l'OCDE et une poignée de grands pays émergents.
De toutes façons, le problème de l'après-pétrole ne sera pas réglé de cette
manière : le nucléaire, aujourd'hui, c'est entre 2,5 % et 3 %, selon les
estimations, de l'énergie finale consommée dans le monde. Doublerait-on ce
pourcentage - il faudrait pour cela construire des centaines de réacteurs, ce
qui est financièrement hors d'atteinte -, qu'on n'aurait pas avancé vers la
solution. Le nucléaire aura été, comme le charbon, le pétrole, une parenthèse
historique que l'humanité refermera. Le plus tôt sera le mieux.
Pas d'énergie fossile, pas de nucléaire...
Quelle est la solution, alors ?
Je vois trois pistes : des réponses techniques, qui
nous permettent déjà de réaliser des bâtiments à énergie positive, des
éclairages à très basse consommation, etc. ; la marche, inévitable et heureuse
pour nos pays riches et gaspilleurs, vers des modes de vie sobres : le Vélib',
si vous voulez une image, ou, plus largement, des systèmes économiques
infiniment moins prédateurs en amont et "zéro déchet" en aval ; enfin ces
énergies, dites renouvelables, dont la capacité de servir les hommes est
illimitée et dont l'usage peut être décentralisé.
Le défi historique est de faire, à temps, le pont
entre ces trois éléments positifs. C'est une question de calendrier,
c'est-à-dire de volonté. Barack Obama a compris cela, annonçant d'emblée un
puissant programme pour l'énergie éolienne et solaire. L'avenir énergétique de
l'Afrique est à l'évidence du côté des renouvelables, seules à même d'assurer la
sécurité et l'indépendance énergétiques ; j'attends de l'Europe un grand effort
d'aide au développement en ce sens, que la France pourrait initier. Nous n'avons
pas fini, sur ces pistes, d'être surpris par l'Asie, Corée et Chine en tête. En
1980, j'avais lancé, avec des amis, le "Manifeste pour une France solaire". Plus
que jamais, à mes yeux, l'avenir est de ce côté.
Propos recueillis par Jean-Michel Bezat
Le Monde.fr
source: http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/04/21/pour-robert-lion-le-president-sarkozy-commet-une-erreur-en-se-faisant-le-vrp-du-nucleaire_1183413_3244.html
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Re: pour ou contre le nucléaire?
Des déchets radioactifs découverts sous un parking
Maintenue dans l’ignorance, l’agglomération de Gueugnon, basée en
Saône-et-Loire, a fait une sombre découverte suite à une enquête menée par la CRIIRAD (1) sur ses terres. L’histoire débute en 1955, date à laquelle une usine d’extraction d’uranium est construite en bordure Sud de la ville. Initialement exploitée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’usine est finalement confiée à sa filiale, la COGEMA, connue aujourd’hui sous le nom d’AREVA NC. Au cours de ses 25 ans de fonctionnement, l’installation traitera 168 000 tonnes de minerais et produira 842 tonnes d’uranium. Ses activités stoppent en 1980. A compter de cette date, les équipements sont démantelés et le site est déclaré assaini.
Mais, à l’instar de toute exploitation nucléaire, la question est loin d’être réglée. Comme le relève la CRIIRAD, les traitements physico-chimiques destinés à extraire l’uranium ont généré plus de 128 000 tonnes de déchets. Indésirables, ces derniers sont stockés sur un site situé à proximité, au bord d’un affluent de la Loire, l’Arroux. Officiellement sous surveillance, ce dépôt est contrôlé par
l’exploitant, lequel le déclare comme non toxique pour l’environnement en l’absence d’irradiation anormale. Ces conclusions seront successivement confirmées par un laboratoire indépendant et par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), affilié à l’Etat.
Rendu sur place, la CRIIRAD est pourtant loin de partager cet avis. A la suite de relevés radiamétriques, d’analyses en laboratoire et de recherches documentaires, il révèle une réalité pour le moins
dérangeante. En effet, plusieurs zones irradiantes sont détectées en bordure de l’ancien site de l’usine. De l’autre côté de l’Arroux, un parking rattaché à un stade de football présente un niveau d’irradiation anormalement élevé, avec des pics enregistrés au pied des lampadaires. Selon toute vraisemblance, les travaux
d’installation de l’éclairage ont permis aux déchets radioactifs enfouis de remonter vers la surface. Or, les radionucléides observés en laboratoire prouvent qu’il s’agit bien d’une pollution liée aux activités passées d’AREVA.
A la lumière de ces révélations, cette dernière aurait finalement confirmé la présence dans le sol de près de 30 000 tonnes de
déchets radioactifs, simplement recouverts de 70 cm de terre.
Cumulant les déchets de démantèlement, de décontamination et les résidus d’extraction de l’uranium, la CRIIRAD estime à quelque 225 000 tonnes les déchets radioactifs accumulés à l’entrée de
Gueugnon.
Afin de réduire leurs coûts, les exploitants auraient déversé les déchets directement dans les excavations d’anciennes gravières, sans étanchéification préalable du fond et des parois. Une sombre
perspective alors que la dangerosité de ces déchets devrait se maintenir pendant plus de 300 000 ans.
Face aux résultats de l’enquête de la CRIIRAD, validés par l’Autorité de sûreté nucléaire, le directeur de la DRIRE (2) a demandé à AREVA de proposer des solutions d’assainissement. N’envisageant pas le retrait des déchets radioactifs, celle-ci a suggéré de recouvrir le parking d’une couche d’enrobé. Mais, dans l’hypothèse où la commune viendrait à refuser cette offre magnanime, la société envisage de procéder à la fermeture pure et simple du parking dont elle est la propriétaire. Et de clore ainsi le
débat.
21-04-2009, Cécile Cassier
source: http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3707
Maintenue dans l’ignorance, l’agglomération de Gueugnon, basée en
Saône-et-Loire, a fait une sombre découverte suite à une enquête menée par la CRIIRAD (1) sur ses terres. L’histoire débute en 1955, date à laquelle une usine d’extraction d’uranium est construite en bordure Sud de la ville. Initialement exploitée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’usine est finalement confiée à sa filiale, la COGEMA, connue aujourd’hui sous le nom d’AREVA NC. Au cours de ses 25 ans de fonctionnement, l’installation traitera 168 000 tonnes de minerais et produira 842 tonnes d’uranium. Ses activités stoppent en 1980. A compter de cette date, les équipements sont démantelés et le site est déclaré assaini.
Mais, à l’instar de toute exploitation nucléaire, la question est loin d’être réglée. Comme le relève la CRIIRAD, les traitements physico-chimiques destinés à extraire l’uranium ont généré plus de 128 000 tonnes de déchets. Indésirables, ces derniers sont stockés sur un site situé à proximité, au bord d’un affluent de la Loire, l’Arroux. Officiellement sous surveillance, ce dépôt est contrôlé par
l’exploitant, lequel le déclare comme non toxique pour l’environnement en l’absence d’irradiation anormale. Ces conclusions seront successivement confirmées par un laboratoire indépendant et par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), affilié à l’Etat.
Rendu sur place, la CRIIRAD est pourtant loin de partager cet avis. A la suite de relevés radiamétriques, d’analyses en laboratoire et de recherches documentaires, il révèle une réalité pour le moins
dérangeante. En effet, plusieurs zones irradiantes sont détectées en bordure de l’ancien site de l’usine. De l’autre côté de l’Arroux, un parking rattaché à un stade de football présente un niveau d’irradiation anormalement élevé, avec des pics enregistrés au pied des lampadaires. Selon toute vraisemblance, les travaux
d’installation de l’éclairage ont permis aux déchets radioactifs enfouis de remonter vers la surface. Or, les radionucléides observés en laboratoire prouvent qu’il s’agit bien d’une pollution liée aux activités passées d’AREVA.
A la lumière de ces révélations, cette dernière aurait finalement confirmé la présence dans le sol de près de 30 000 tonnes de
déchets radioactifs, simplement recouverts de 70 cm de terre.
Cumulant les déchets de démantèlement, de décontamination et les résidus d’extraction de l’uranium, la CRIIRAD estime à quelque 225 000 tonnes les déchets radioactifs accumulés à l’entrée de
Gueugnon.
Afin de réduire leurs coûts, les exploitants auraient déversé les déchets directement dans les excavations d’anciennes gravières, sans étanchéification préalable du fond et des parois. Une sombre
perspective alors que la dangerosité de ces déchets devrait se maintenir pendant plus de 300 000 ans.
Face aux résultats de l’enquête de la CRIIRAD, validés par l’Autorité de sûreté nucléaire, le directeur de la DRIRE (2) a demandé à AREVA de proposer des solutions d’assainissement. N’envisageant pas le retrait des déchets radioactifs, celle-ci a suggéré de recouvrir le parking d’une couche d’enrobé. Mais, dans l’hypothèse où la commune viendrait à refuser cette offre magnanime, la société envisage de procéder à la fermeture pure et simple du parking dont elle est la propriétaire. Et de clore ainsi le
débat.
21-04-2009, Cécile Cassier
source: http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3707
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Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°71
Re: pour ou contre le nucléaire?
Stratégie pour Sortir du Nucléaire
Issu des réflexions et débats de l’Assemblée Générale du
réseau Sortir du Nucléaire des 31 janvier et 1er février 2009, voici le texte d’orientation stratégique proposé par le Conseil d’Administration
Etat des lieux, bilan et orientation du Réseau "Sortir du nucléaire" - 2009
LE NUCLÉAIRE ENTRE RENAISSANCE ET FIN D’EMPIRE
Après des années de vaches maigres, le nucléaire est
revenu à la une des médias et annonce des contrats mirobolants toutes les semaines. La « renaissance nucléaire » est à la mode et on assiste à une situation en apparence très comparable à ce qui s’est passé au début des années 70 en Europe (plus tôt aux Etats-Unis, plus tard en Asie). Où sont les différences entre la « 2e génération » des années 70 et la « 3e génération » des années 2000 ?
Cette « renaissance » s’est trouvé très vite confrontée à une crise financière et énergétique sans précédent : l’argent, devenu rare, et les variations incontrôlables du prix du baril de pétrole rendent pour le moins hasardeux les investissements considérables requis par le
nucléaire.
Le capitalisme et notamment le lobby nucléaire se donnaient les moyens de réinvestir le terrain de l’environnement (cf Grenelle), la réalité financière les a rattrapé !
Parce qu’une politique de sortie du nucléaire ne
vise pas seulement à trouver des alternatives techniques dans le seul domaine énergétique (utilisation rationnelle, énergies renouvelables,…), mais aussi sociétales : décentralisation du pouvoir, aménagement du territoire, modification des rapports sociaux remettant en cause le capitalisme d’état et le
capitalisme privé (libéral), la séparation technocratique entre dirigeants et exécutants,… le Réseau Sortir du nucléaire a su marquer sa différence et s’imposer comme un acteur crédible.
Face aux enjeux et aux glissements de discours tant
du côté du lobby que de l’Etat ou d’associations, le Réseau Sortir du nucléaire doit à la fois homogénéiser le fondement de son action, exprimer sa cohérence et dégager des priorités dans ses actions.
Le changement climatique
C’est sans conteste le point le plus nouveau : le
changement climatique n’était il y a 30 ans qu’une théorie confidentielle et il n’a pesé ni pour les partisans du nucléaire, ni pour les opposants. Inutile de nier l’importance du sujet.
On peut le prendre dans tous les sens (conséquences
pour la santé, l’alimentation, la géostratégie, catastrophes naturelles, etc.), le changement climatique est bien le problème incontournable du XXIe siècle.
Le nucléaire a bien sûr su en tirer parti. Il se plaît dans ces situations de crise et de salut public. Il retrouve les lettres
de noblesse qu’il avait perdues avec la fin de la guerre froide.
Le changement climatique, d’abord mis en avant par les écologistes, a fini par être reconnu par les Etats et les
industriels.
Le Protocole de Kyoto a donné un prix au carbone, ce qui est en partie une bonne nouvelle. Mais d’un autre côté, il a mis
en branle des mécanismes économiques spéculatifs internationaux bien difficiles à cerner.
Le nucléaire ne veut pas passer à côté de la manne.
Au niveau européen comme au niveau mondial il lorgne vers les subventions directes et indirectes qu’il peut retirer de sa soi-disant propreté. Des centaines de milliards d’euros sont en jeu : si le nucléaire était reconnu comme « énergie propre » par ces dispositifs internationaux, il marquerait des points décisifs.
C’est pour le Réseau Sortir du nucléaire un enjeu essentiel, qui ne peut pas être analysé ou gagné au seul niveau national. La
campagne « Ni nucléaire, ni effet de serre » lancée en juin 2008 a rencontré un succès considérable à la fois pour sa pertinence et par sa capacité à toucher un public très large de façon « non sectaire ».
Face à la catastrophe à venir et avec en perspective
Copenhague 2009 (renégociation du protocole de Kyoto), il faut amplifier cette campagne au niveau européen voire international !
Le nucléaire et le pic pétrolier
Lors du lancement d’un programme nucléaire massif par Messmer dans les années 70, la question de l’épuisement des ressources de
pétrole était un peu secondaire. Ce qui comptait avant tout c’était la question stratégique du contrôle des ressources d’or noir par les pays de l’OPEP.
La situation est maintenant très différente : après deux guerres du Golfe, une escarmouche géorgienne et bien d’autres conflits, ce
n’est plus tellement le problème de l’OPEP, mais celui de la disparition annoncée des hydrocarbures.
Bien sûr, le nucléaire ne peut prétendre remplacer le pétrole. Pour autant que cela soit techniquement faisable, et on peut en douter tant en termes financiers que de disponibilité de matières premières
acier, cuivre,… il n’est pas possible à court et moyen terme de construire suffisamment rapidement les centrales qui seraient nécessaires et de modifier totalement la consommation énergétique (avec des voitures électriques par exemple) pour avoir un effet déterminant sur le climat.
A plus long terme, les ressources d’uranium sont limitées, les surgénérateurs ont calé au démarrage, de nombreux pays en
développement (par exemple en Afrique) sont de toute façon hors jeu, la multiplication des centrales et des déchets peut difficilement se faire sans casse…
Reste que certaines des critiques qui s’adressent au nucléaire concernent aussi les renouvelables.
A quelle vitesse et quel prix peut-on les développer ?
Pour des pays très urbanisés, l’autonomie énergétique est un défi, qui pourrait transformer le paysage urbain. Les éoliennes, le solaire photovoltaïque fournissent une électricité qu’il faut utiliser différemment,… Il en résulte certaines situations paradoxales où des partisans du nucléaire se déclarent aussi partisans du solaire !
Le nucléaire va-t-il obligatoirement devenir l’option la moins chère avec l’augmentation tendancielle des prix du pétrole ?
Pas tout à fait sûr, et la récente chute des prix laisse plutôt à penser à une longue période d’instabilité.
Les énergies renouvelables, à la base de l’argumentation des antinucléaires, ont laissé la place à d’énormes puissances
industrielles qui brassent des sommes parfois supérieures au nucléaire. L’effet de série, la croissance de la demande jouent à plein en faveur des renouvelables.
Le nucléaire défend sa compétitivité en évoquant des séries d’une dizaine de réacteurs, des chiffres qui restent une perspective
lointaine, même pour Areva. La « volatilité des marchés » rend parfois difficiles les énormes investissements nécessaires pour le nucléaire. Les financiers n’aiment pas beaucoup ces projets qui traînent en longueur, ne respecte pas ses budgets (Olkiluoto, Flamanville,…)…
A moins bien sûr que les gouvernements ne mettent la
main à la poche et justifient ce recours auprès des contribuables en période de récession…
Les prix de l’uranium, qui avaient baissé en partie à cause de
l’utilisation des stocks d’uranium enrichi de la guerre froide, sont en train de remonter, et leur poids n’est plus négligeable dans le prix du kWh.
Au vu des risques et des contestations en métropole, l’exploitation minière s’est déplacée vers des peuples indigènes dont la
soumission politique n’est pas garantie (Touaregs, Aborigènes, Inuits, Kazakhs,…).
Le coût d’un réacteur dépend beaucoup des prix de matières premières sophistiquées ou non (aciers, bétons, cuivre…) qui sont en augmentation constante, et dont l’exploitation est aussi incertaine au plan politique.
L’efficacité énergétique restera encore longtemps l’option la moins chère. Mais comment inciter à la sobriété énergétique sans oublier la légitime demande de développement énergétique des pays dits « émergents » ?
Comment inventer la décroissance énergétique globale ?
Il s’agit là pour le réseau Sortir du nucléaire d’un deuxième enjeu essentiel avec la recherche de nouvelles solidarités au niveau mondial. Penser global, agir local et développer en priorité la sobriété énergétique.
[
L’énergie est un « marché » mondial dont on oublie trop facilement les sources primaires fossiles, solaire,… et nucléaire.
La question des mines d’uranium semble un levier puissant tant aux plans humanitaire, sanitaire que de développement énergétique des pays du Sud.
Le nucléaire aux temps de la mondialisation
Les collaborations ou les conflits internationaux n’ont rien de nouveau pour l’industrie nucléaire : Guerre froide et espionnage
industriel, conflits d’intérêts entre CEA et EDF en 1974 (et un vainqueur, Westinghouse), forte participation de l’Iran au capital d’Eurodif (plus de 10%)…
Et pourtant les temps ont changé avec un système capitaliste privé ou d’Etat omniprésent. Pour le nucléaire, un secteur largement soumis à une logique d’Etat, le changement est sensible. Des coopérations nucléaires, publiques ou privées, se sont multipliées entre entreprises autrefois concurrentes. La raréfaction des marchés a d’ailleurs favorisé ces regroupements.
Dans le même temps, le business international tente de reprendre la main sur les questions écologiques. Depuis le « Millenium
Ecosystem Assesment » de 2000 jusqu’au Grenelle de 2007, en passant par la « stratégie en faveur du développement durable » de l’UE (Göteborg 2001 – CE du 8/03/2007), l’idée générale recouvre à la fois que les écosystèmes dégradés pourraient nuire à la liberté d’entreprendre, et que le développement durable
constitue une source de croissance et de profits.
La transition est particulièrement rude dans le secteur énergétique où l’on passe très rapidement d’une logique (théorique) de
service public, à un démantèlement des monopoles, une libération des tarifs,...
(Privatisation de GDF ficelée, celle d’EDF sur les rails). Les règles
économiques sont plus floues, les jeux de saute-frontière pour les exportations et importations d’électricités sont facilités.
Ce marché élargi doit toutefois donner des gages de bonne foi, s’efforcer de respecter les règles du marché pour réunir les capitaux nécessaires (voir par exemple les débats sur le financement de l’EPR et le rôle de la Coface), et jouer le jeu du développement durable. Il n’y a pas bien sûr de concurrence réelle mais des tractations donnant-donnant, au niveau des Etats
comme des multinationales, qui permettent d’écarter les trublions (producteurs de renouvelables par exemple). Les antinucléaires, plus habitués à s’opposer à des Etats, doivent apprendre à connaître les logiques industrielles, bancaires,... et donc inventer de nouvelles pistes pour ralentir des projets.
Le réseau Sortir du nucléaire doit renforcer sa coopération avec les OING, et notamment celles qui agissent depuis nombre d’années sur ce terrain économique et financier.
Il doit également rappeler sa revendication d’un accès équitable et raisonné à l’énergie électrique, et notamment celle d’un véritable service public de l’électricité sans nucléaire, service public auquel
EDF ne peut plus prétendre après ses engagements et rachats financiers planétaires.
Le Réseau Sortir du nucléaire doit soutenir l’émergence d’un nouveau service public qui associe consommateurs, producteurs
(notamment coopératifs) et distributeurs.
La permanence du risque nucléaire
Ce qui demeure, c’est le risque nucléaire, civil ou militaire, même si le redire peut paraître étonnant au premier abord. La menace
n’est plus l’Union soviétique, mais la Russie a maintenant les clés du compteur de gaz de l’Europe, et les risques de prolifération sont nombreux dans un monde confronté à plusieurs crises combinées (écologique, climatique, démographique…).
La planète vit à l’heure du terrorisme du 11 Septembre, risque auquel le nucléaire est confronté plus que toute autre industrie : symbole de puissance, les centrales sont une cible évidente et
fragile (cf document confidentiel défense et communication d’Areva sur les chutes d’avion), la filière du combustible est complexe, mal gérée avec des « pertes » de matières et techniquement accessible à de petites structures (clandestines ?).
Pour le nucléaire civil la situation est tout aussi complexe. Il y a bien sûr le vieillissement des installations dans la plupart
des pays, l’augmentation de la dispersion des matières nucléaires dans un grand nombre de sites,...
Issu des réflexions et débats de l’Assemblée Générale du
réseau Sortir du Nucléaire des 31 janvier et 1er février 2009, voici le texte d’orientation stratégique proposé par le Conseil d’Administration
Etat des lieux, bilan et orientation du Réseau "Sortir du nucléaire" - 2009
LE NUCLÉAIRE ENTRE RENAISSANCE ET FIN D’EMPIRE
Après des années de vaches maigres, le nucléaire est
revenu à la une des médias et annonce des contrats mirobolants toutes les semaines. La « renaissance nucléaire » est à la mode et on assiste à une situation en apparence très comparable à ce qui s’est passé au début des années 70 en Europe (plus tôt aux Etats-Unis, plus tard en Asie). Où sont les différences entre la « 2e génération » des années 70 et la « 3e génération » des années 2000 ?
Cette « renaissance » s’est trouvé très vite confrontée à une crise financière et énergétique sans précédent : l’argent, devenu rare, et les variations incontrôlables du prix du baril de pétrole rendent pour le moins hasardeux les investissements considérables requis par le
nucléaire.
Le capitalisme et notamment le lobby nucléaire se donnaient les moyens de réinvestir le terrain de l’environnement (cf Grenelle), la réalité financière les a rattrapé !
Parce qu’une politique de sortie du nucléaire ne
vise pas seulement à trouver des alternatives techniques dans le seul domaine énergétique (utilisation rationnelle, énergies renouvelables,…), mais aussi sociétales : décentralisation du pouvoir, aménagement du territoire, modification des rapports sociaux remettant en cause le capitalisme d’état et le
capitalisme privé (libéral), la séparation technocratique entre dirigeants et exécutants,… le Réseau Sortir du nucléaire a su marquer sa différence et s’imposer comme un acteur crédible.
Face aux enjeux et aux glissements de discours tant
du côté du lobby que de l’Etat ou d’associations, le Réseau Sortir du nucléaire doit à la fois homogénéiser le fondement de son action, exprimer sa cohérence et dégager des priorités dans ses actions.
Le changement climatique
C’est sans conteste le point le plus nouveau : le
changement climatique n’était il y a 30 ans qu’une théorie confidentielle et il n’a pesé ni pour les partisans du nucléaire, ni pour les opposants. Inutile de nier l’importance du sujet.
On peut le prendre dans tous les sens (conséquences
pour la santé, l’alimentation, la géostratégie, catastrophes naturelles, etc.), le changement climatique est bien le problème incontournable du XXIe siècle.
Le nucléaire a bien sûr su en tirer parti. Il se plaît dans ces situations de crise et de salut public. Il retrouve les lettres
de noblesse qu’il avait perdues avec la fin de la guerre froide.
Le changement climatique, d’abord mis en avant par les écologistes, a fini par être reconnu par les Etats et les
industriels.
Le Protocole de Kyoto a donné un prix au carbone, ce qui est en partie une bonne nouvelle. Mais d’un autre côté, il a mis
en branle des mécanismes économiques spéculatifs internationaux bien difficiles à cerner.
Le nucléaire ne veut pas passer à côté de la manne.
Au niveau européen comme au niveau mondial il lorgne vers les subventions directes et indirectes qu’il peut retirer de sa soi-disant propreté. Des centaines de milliards d’euros sont en jeu : si le nucléaire était reconnu comme « énergie propre » par ces dispositifs internationaux, il marquerait des points décisifs.
C’est pour le Réseau Sortir du nucléaire un enjeu essentiel, qui ne peut pas être analysé ou gagné au seul niveau national. La
campagne « Ni nucléaire, ni effet de serre » lancée en juin 2008 a rencontré un succès considérable à la fois pour sa pertinence et par sa capacité à toucher un public très large de façon « non sectaire ».
Face à la catastrophe à venir et avec en perspective
Copenhague 2009 (renégociation du protocole de Kyoto), il faut amplifier cette campagne au niveau européen voire international !
Le nucléaire et le pic pétrolier
Lors du lancement d’un programme nucléaire massif par Messmer dans les années 70, la question de l’épuisement des ressources de
pétrole était un peu secondaire. Ce qui comptait avant tout c’était la question stratégique du contrôle des ressources d’or noir par les pays de l’OPEP.
La situation est maintenant très différente : après deux guerres du Golfe, une escarmouche géorgienne et bien d’autres conflits, ce
n’est plus tellement le problème de l’OPEP, mais celui de la disparition annoncée des hydrocarbures.
Bien sûr, le nucléaire ne peut prétendre remplacer le pétrole. Pour autant que cela soit techniquement faisable, et on peut en douter tant en termes financiers que de disponibilité de matières premières
acier, cuivre,… il n’est pas possible à court et moyen terme de construire suffisamment rapidement les centrales qui seraient nécessaires et de modifier totalement la consommation énergétique (avec des voitures électriques par exemple) pour avoir un effet déterminant sur le climat.
A plus long terme, les ressources d’uranium sont limitées, les surgénérateurs ont calé au démarrage, de nombreux pays en
développement (par exemple en Afrique) sont de toute façon hors jeu, la multiplication des centrales et des déchets peut difficilement se faire sans casse…
Reste que certaines des critiques qui s’adressent au nucléaire concernent aussi les renouvelables.
A quelle vitesse et quel prix peut-on les développer ?
Pour des pays très urbanisés, l’autonomie énergétique est un défi, qui pourrait transformer le paysage urbain. Les éoliennes, le solaire photovoltaïque fournissent une électricité qu’il faut utiliser différemment,… Il en résulte certaines situations paradoxales où des partisans du nucléaire se déclarent aussi partisans du solaire !
Le nucléaire va-t-il obligatoirement devenir l’option la moins chère avec l’augmentation tendancielle des prix du pétrole ?
Pas tout à fait sûr, et la récente chute des prix laisse plutôt à penser à une longue période d’instabilité.
Les énergies renouvelables, à la base de l’argumentation des antinucléaires, ont laissé la place à d’énormes puissances
industrielles qui brassent des sommes parfois supérieures au nucléaire. L’effet de série, la croissance de la demande jouent à plein en faveur des renouvelables.
Le nucléaire défend sa compétitivité en évoquant des séries d’une dizaine de réacteurs, des chiffres qui restent une perspective
lointaine, même pour Areva. La « volatilité des marchés » rend parfois difficiles les énormes investissements nécessaires pour le nucléaire. Les financiers n’aiment pas beaucoup ces projets qui traînent en longueur, ne respecte pas ses budgets (Olkiluoto, Flamanville,…)…
A moins bien sûr que les gouvernements ne mettent la
main à la poche et justifient ce recours auprès des contribuables en période de récession…
Les prix de l’uranium, qui avaient baissé en partie à cause de
l’utilisation des stocks d’uranium enrichi de la guerre froide, sont en train de remonter, et leur poids n’est plus négligeable dans le prix du kWh.
Au vu des risques et des contestations en métropole, l’exploitation minière s’est déplacée vers des peuples indigènes dont la
soumission politique n’est pas garantie (Touaregs, Aborigènes, Inuits, Kazakhs,…).
Le coût d’un réacteur dépend beaucoup des prix de matières premières sophistiquées ou non (aciers, bétons, cuivre…) qui sont en augmentation constante, et dont l’exploitation est aussi incertaine au plan politique.
L’efficacité énergétique restera encore longtemps l’option la moins chère. Mais comment inciter à la sobriété énergétique sans oublier la légitime demande de développement énergétique des pays dits « émergents » ?
Comment inventer la décroissance énergétique globale ?
Il s’agit là pour le réseau Sortir du nucléaire d’un deuxième enjeu essentiel avec la recherche de nouvelles solidarités au niveau mondial. Penser global, agir local et développer en priorité la sobriété énergétique.
[
L’énergie est un « marché » mondial dont on oublie trop facilement les sources primaires fossiles, solaire,… et nucléaire.
La question des mines d’uranium semble un levier puissant tant aux plans humanitaire, sanitaire que de développement énergétique des pays du Sud.
Le nucléaire aux temps de la mondialisation
Les collaborations ou les conflits internationaux n’ont rien de nouveau pour l’industrie nucléaire : Guerre froide et espionnage
industriel, conflits d’intérêts entre CEA et EDF en 1974 (et un vainqueur, Westinghouse), forte participation de l’Iran au capital d’Eurodif (plus de 10%)…
Et pourtant les temps ont changé avec un système capitaliste privé ou d’Etat omniprésent. Pour le nucléaire, un secteur largement soumis à une logique d’Etat, le changement est sensible. Des coopérations nucléaires, publiques ou privées, se sont multipliées entre entreprises autrefois concurrentes. La raréfaction des marchés a d’ailleurs favorisé ces regroupements.
Dans le même temps, le business international tente de reprendre la main sur les questions écologiques. Depuis le « Millenium
Ecosystem Assesment » de 2000 jusqu’au Grenelle de 2007, en passant par la « stratégie en faveur du développement durable » de l’UE (Göteborg 2001 – CE du 8/03/2007), l’idée générale recouvre à la fois que les écosystèmes dégradés pourraient nuire à la liberté d’entreprendre, et que le développement durable
constitue une source de croissance et de profits.
La transition est particulièrement rude dans le secteur énergétique où l’on passe très rapidement d’une logique (théorique) de
service public, à un démantèlement des monopoles, une libération des tarifs,...
(Privatisation de GDF ficelée, celle d’EDF sur les rails). Les règles
économiques sont plus floues, les jeux de saute-frontière pour les exportations et importations d’électricités sont facilités.
Ce marché élargi doit toutefois donner des gages de bonne foi, s’efforcer de respecter les règles du marché pour réunir les capitaux nécessaires (voir par exemple les débats sur le financement de l’EPR et le rôle de la Coface), et jouer le jeu du développement durable. Il n’y a pas bien sûr de concurrence réelle mais des tractations donnant-donnant, au niveau des Etats
comme des multinationales, qui permettent d’écarter les trublions (producteurs de renouvelables par exemple). Les antinucléaires, plus habitués à s’opposer à des Etats, doivent apprendre à connaître les logiques industrielles, bancaires,... et donc inventer de nouvelles pistes pour ralentir des projets.
Le réseau Sortir du nucléaire doit renforcer sa coopération avec les OING, et notamment celles qui agissent depuis nombre d’années sur ce terrain économique et financier.
Il doit également rappeler sa revendication d’un accès équitable et raisonné à l’énergie électrique, et notamment celle d’un véritable service public de l’électricité sans nucléaire, service public auquel
EDF ne peut plus prétendre après ses engagements et rachats financiers planétaires.
Le Réseau Sortir du nucléaire doit soutenir l’émergence d’un nouveau service public qui associe consommateurs, producteurs
(notamment coopératifs) et distributeurs.
La permanence du risque nucléaire
Ce qui demeure, c’est le risque nucléaire, civil ou militaire, même si le redire peut paraître étonnant au premier abord. La menace
n’est plus l’Union soviétique, mais la Russie a maintenant les clés du compteur de gaz de l’Europe, et les risques de prolifération sont nombreux dans un monde confronté à plusieurs crises combinées (écologique, climatique, démographique…).
La planète vit à l’heure du terrorisme du 11 Septembre, risque auquel le nucléaire est confronté plus que toute autre industrie : symbole de puissance, les centrales sont une cible évidente et
fragile (cf document confidentiel défense et communication d’Areva sur les chutes d’avion), la filière du combustible est complexe, mal gérée avec des « pertes » de matières et techniquement accessible à de petites structures (clandestines ?).
Pour le nucléaire civil la situation est tout aussi complexe. Il y a bien sûr le vieillissement des installations dans la plupart
des pays, l’augmentation de la dispersion des matières nucléaires dans un grand nombre de sites,...
Dernière édition par bye le Ven 24 Avr - 6:27, édité 1 fois
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- Message n°72
Re: pour ou contre le nucléaire?
Stratégie pour Sortir du Nucléaire (suite )
Il y a aussi l’entrée du nucléaire sur les marchés financiers.
Un réacteur de type EPR est censé répondre à des critères favorables à la sécurité. Pour des raisons de rentabilité, il faut tout
de même utiliser un taux de combustion très supérieur. Il faut surtout réaliser une maintenance accélérée pour réduire les arrêts de tranche : on fait appel essentiellement à des sous-traitants, à des intérimaires, les salaires et perspectives de carrière des cadres sont moins intéressants,…
La catastrophe nucléaire doit rester au coeur de l’argumentation du réseau Sortir du nucléaire.
Il ne faut oublier ni Hiroshima-Nagasaki, ni Tchernobyl et marquer leurs anniversaires en multipliant les initiatives locales dans les villes, les quartiers, les villages, de façon aussi proche que possible
des citoyens...
Il faut continuer à dénoncer les risques liés aux déchets nucléaires, aux installations (réacteurs, mines, retraitement,
transports,…) et prendre l’offensive pour obtenir l’arrêt immédiat des réacteurs obsolètes.
LA FRANÇATOME
Dans le cas de la France, on ne peut se limiter à l’analyse internationale. Le nucléaire a quasiment un statut de religion d’Etat
dans notre pays. Dans un des Etats les plus centralisés du monde, les « Grands Corps », et notamment dans le domaine de l’énergie, les Corps des Mines et des Ponts, surveillent étroitement le monde politique.
Areva, entreprise privée dont l’Etat français est actionnaire directement ou indirectement à près de 92%, est maintenant
clairement le champion mondial du nucléaire. Anne Lauvergeon continue d’être l’une des femmes les plus influentes du monde,...
La France sert de référence au reste du monde dans la promotion du nucléaire, notamment aux Etats-Unis, en Angleterre, mais
aussi dans les ex pays de l’Est ou dans des pays émergents.
Le lobby militaro-industriel du nucléaire attaque sur tous les fronts :
-en relançant la construction de réacteurs nucléaires avec lʼEPR ;
-en relançant le modèle français du cycle nucléaire :
retraitement-extraction du plutonium à la Hague,
usine MELOX à Marcoule,
ROKKASHO MURA au Japon,
construction dʼune usine sur la Savannah River aux USA pour y faire du MOX avec du plutonium militaire (essayé à Cadarache
équipement en Mox des EPR vendus.
-en facilitant les fausses solutions de la fin du cycle pour justifier la politique de relance :
°Banalisation des mines ;
°Enfouissement des déchets, recherche de nouveaux sites, démantèlement sans débat public.
-en engageant le nucléaire sur le long terme :
°Lancement de lʼhypothétique ITER ;
°Mise en attente de la Quatrième génération ;
-en modernisant la force de frappe française et en facilitant la prolifération de lʼarme nucléaire dans le Monde.
Le Réseau Sortir du nucléaire se doit d’être réactif et de résister sur tous les fronts. Il doit mobiliser, soutenir et amplifier les
luttes contre l’EPR, les THT, les centres de stockage de déchets nucléaires (Bure, FAVL).
Un lobby pro-nucléaire omniprésent, l’anti doit l’être aussi !
Face au lobby, à ses campagnes tous azimuts et à sa politique de communication évolutive, force est de constater que nos actions
et notre discours sont majoritairement dirigés vers les militants convaincus, voire vers le Réseau lui-même.
Ce n’est pas qu’il faille se détourner de ce qui a fait la force du réseau et qui continue à faire son unité. Mais face à un lobby
de plus en plus multiforme, il est probablement temps d’ouvrir notre
communication vers toutes les composantes de la société, mais aussi d’adapter notre discours à ces composantes : de devenir un "lobby antinucléaire".
Il est nécessaire de démonter le lobby, de dénoncer le système nucléaire, les dérives sociétales ou sociales qu’il implique d’ores
et déjà, il est tout aussi nécessaire de se placer sur le plan économique, moral, éducatif, culturel pour montrer que la sortie du nucléaire est une proposition porteuse d’avenir et pas seulement une question de survie de l’humanité.
Il nous faut apprendre à décliner notre message en fonction des publics auxquels nous voulons qu’il s’adresse, et ne plus se limiter uniquement à se placer en réaction à un discours qui n’est pas le nôtre.
Ce n’est pas à nous d’être sur la défensive.
Le réseau Sortir du nucléaire a une responsabilité particulière à produire des documents d’information tous azimuts et ciblés vers
des publics culturels, religieux, économiques, jeunes, vieux, ruraux, salariés, entreprises,… sans exclusive. Il doit surtout se donner les moyens de la diffusion la plus large de ces documents : bibliothèques, lieux de ventes, librairies, stands des groupes locaux,…
Une classe politique « aux ordres »
La classe politique reste très homogène, très pro-nucléaire comme on peut le constater à l’Assemblée nationale. La campagne
présidentielle 2007 a montré le peu de connaissance du dossier dans les deux camps.
Reste que les positions et les frontières des partis sont aujourd’hui un peu flottantes et paradoxalement les anti-nucléaires peuvent
trouver des interlocuteurs dans différents milieux au gré de phases de réorganisation (campagne européenne ouverte des Verts, structuration du nouveau parti anticapitaliste, Bayrou non-aligné, PS en crise identitaire et émergence d’un courant écolo,…).
Sarkozy adopte également une position de VRP du nucléaire tellement ostensible qu’il en arrive à indisposer certains de ses
collègues européens et même l’ASN qui n’en peut plus de couvrir des « incidents »…
On peut aussi le soupçonner d’indulgence envers ses amis (Bouygues) mais c’était déjà un peu le cas avec Giscard, et la question de l’arrosage des élus par l’industrie nucléaire reste ouverte.
Le Réseau Sortir du nucléaire ne doit pas négliger une action constante d’information, de sensibilisation des parlementaires.
Il doit solliciter à chaque fois que nécessaire leur positionnement sur les questions énergétiques, nucléaires,…
Côté syndicats et associations…
Côté syndicats, la CFDT ne dépare plus tellement dans le consensus général, et les possibilités de contacts sont
limitées.
De plus en plus de syndicalistes CGT, FO,… s’inquiètent du recours aux intérimaires, de manquements à la sécurité des centrales, de promotions (ou de licenciements) d’acteurs compétents pour des
raisons économiques,…
Le réseau Sortir du nucléaire doit développer de nouveaux liens avec les syndicalistes du secteur de l’énergie, et notamment les
salariés des centrales nucléaires.
Il doit continuer à s’appuyer sur l’expertise des syndicats minoritaires (SUD,…) et s’associer à des actions communes dans les
domaines de l’énergie, des transports, du commerce, de
l’éducation,…
Il y a aussi l’entrée du nucléaire sur les marchés financiers.
Un réacteur de type EPR est censé répondre à des critères favorables à la sécurité. Pour des raisons de rentabilité, il faut tout
de même utiliser un taux de combustion très supérieur. Il faut surtout réaliser une maintenance accélérée pour réduire les arrêts de tranche : on fait appel essentiellement à des sous-traitants, à des intérimaires, les salaires et perspectives de carrière des cadres sont moins intéressants,…
La catastrophe nucléaire doit rester au coeur de l’argumentation du réseau Sortir du nucléaire.
Il ne faut oublier ni Hiroshima-Nagasaki, ni Tchernobyl et marquer leurs anniversaires en multipliant les initiatives locales dans les villes, les quartiers, les villages, de façon aussi proche que possible
des citoyens...
Il faut continuer à dénoncer les risques liés aux déchets nucléaires, aux installations (réacteurs, mines, retraitement,
transports,…) et prendre l’offensive pour obtenir l’arrêt immédiat des réacteurs obsolètes.
LA FRANÇATOME
Dans le cas de la France, on ne peut se limiter à l’analyse internationale. Le nucléaire a quasiment un statut de religion d’Etat
dans notre pays. Dans un des Etats les plus centralisés du monde, les « Grands Corps », et notamment dans le domaine de l’énergie, les Corps des Mines et des Ponts, surveillent étroitement le monde politique.
Areva, entreprise privée dont l’Etat français est actionnaire directement ou indirectement à près de 92%, est maintenant
clairement le champion mondial du nucléaire. Anne Lauvergeon continue d’être l’une des femmes les plus influentes du monde,...
La France sert de référence au reste du monde dans la promotion du nucléaire, notamment aux Etats-Unis, en Angleterre, mais
aussi dans les ex pays de l’Est ou dans des pays émergents.
Le lobby militaro-industriel du nucléaire attaque sur tous les fronts :
-en relançant la construction de réacteurs nucléaires avec lʼEPR ;
-en relançant le modèle français du cycle nucléaire :
retraitement-extraction du plutonium à la Hague,
usine MELOX à Marcoule,
ROKKASHO MURA au Japon,
construction dʼune usine sur la Savannah River aux USA pour y faire du MOX avec du plutonium militaire (essayé à Cadarache
équipement en Mox des EPR vendus.
-en facilitant les fausses solutions de la fin du cycle pour justifier la politique de relance :
°Banalisation des mines ;
°Enfouissement des déchets, recherche de nouveaux sites, démantèlement sans débat public.
-en engageant le nucléaire sur le long terme :
°Lancement de lʼhypothétique ITER ;
°Mise en attente de la Quatrième génération ;
-en modernisant la force de frappe française et en facilitant la prolifération de lʼarme nucléaire dans le Monde.
Le Réseau Sortir du nucléaire se doit d’être réactif et de résister sur tous les fronts. Il doit mobiliser, soutenir et amplifier les
luttes contre l’EPR, les THT, les centres de stockage de déchets nucléaires (Bure, FAVL).
Un lobby pro-nucléaire omniprésent, l’anti doit l’être aussi !
Face au lobby, à ses campagnes tous azimuts et à sa politique de communication évolutive, force est de constater que nos actions
et notre discours sont majoritairement dirigés vers les militants convaincus, voire vers le Réseau lui-même.
Ce n’est pas qu’il faille se détourner de ce qui a fait la force du réseau et qui continue à faire son unité. Mais face à un lobby
de plus en plus multiforme, il est probablement temps d’ouvrir notre
communication vers toutes les composantes de la société, mais aussi d’adapter notre discours à ces composantes : de devenir un "lobby antinucléaire".
Il est nécessaire de démonter le lobby, de dénoncer le système nucléaire, les dérives sociétales ou sociales qu’il implique d’ores
et déjà, il est tout aussi nécessaire de se placer sur le plan économique, moral, éducatif, culturel pour montrer que la sortie du nucléaire est une proposition porteuse d’avenir et pas seulement une question de survie de l’humanité.
Il nous faut apprendre à décliner notre message en fonction des publics auxquels nous voulons qu’il s’adresse, et ne plus se limiter uniquement à se placer en réaction à un discours qui n’est pas le nôtre.
Ce n’est pas à nous d’être sur la défensive.
Le réseau Sortir du nucléaire a une responsabilité particulière à produire des documents d’information tous azimuts et ciblés vers
des publics culturels, religieux, économiques, jeunes, vieux, ruraux, salariés, entreprises,… sans exclusive. Il doit surtout se donner les moyens de la diffusion la plus large de ces documents : bibliothèques, lieux de ventes, librairies, stands des groupes locaux,…
Une classe politique « aux ordres »
La classe politique reste très homogène, très pro-nucléaire comme on peut le constater à l’Assemblée nationale. La campagne
présidentielle 2007 a montré le peu de connaissance du dossier dans les deux camps.
Reste que les positions et les frontières des partis sont aujourd’hui un peu flottantes et paradoxalement les anti-nucléaires peuvent
trouver des interlocuteurs dans différents milieux au gré de phases de réorganisation (campagne européenne ouverte des Verts, structuration du nouveau parti anticapitaliste, Bayrou non-aligné, PS en crise identitaire et émergence d’un courant écolo,…).
Sarkozy adopte également une position de VRP du nucléaire tellement ostensible qu’il en arrive à indisposer certains de ses
collègues européens et même l’ASN qui n’en peut plus de couvrir des « incidents »…
On peut aussi le soupçonner d’indulgence envers ses amis (Bouygues) mais c’était déjà un peu le cas avec Giscard, et la question de l’arrosage des élus par l’industrie nucléaire reste ouverte.
Le Réseau Sortir du nucléaire ne doit pas négliger une action constante d’information, de sensibilisation des parlementaires.
Il doit solliciter à chaque fois que nécessaire leur positionnement sur les questions énergétiques, nucléaires,…
Côté syndicats et associations…
Côté syndicats, la CFDT ne dépare plus tellement dans le consensus général, et les possibilités de contacts sont
limitées.
De plus en plus de syndicalistes CGT, FO,… s’inquiètent du recours aux intérimaires, de manquements à la sécurité des centrales, de promotions (ou de licenciements) d’acteurs compétents pour des
raisons économiques,…
Le réseau Sortir du nucléaire doit développer de nouveaux liens avec les syndicalistes du secteur de l’énergie, et notamment les
salariés des centrales nucléaires.
Il doit continuer à s’appuyer sur l’expertise des syndicats minoritaires (SUD,…) et s’associer à des actions communes dans les
domaines de l’énergie, des transports, du commerce, de
l’éducation,…
Dernière édition par bye le Ven 24 Avr - 6:33, édité 1 fois
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9060
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°73
Re: pour ou contre le nucléaire?
Stratégie pour Sortir du Nucléaire (suite et fin )
Côté associations l’analyse de la situation est délicate.
L’affaire du Grenelle résume bien les contradictions actuelles.
-D’un côté les associations écolos ont investi le champ politique, grignoté des places, obtenu une remarquable visibilité,...
-De l’autre, est apparue une tendance écolo « décomplexée et réaliste » pour laquelle le nucléaire pourrait être un mal nécessaire (Hulot).
Un an après, la baudruche du Grenelle s’est dégonflée et ne fait plus illusion avec des reculs successifs sur les OGM, les transports routiers, les aides au développement des sources d’énergies
renouvelables,…
Le nucléaire a été écarté du Grenelle de l’environnement par l’Elysée. Le Réseau a jugé ce diktat inacceptable et n’a donc pas participé au Grenelle, contrairement aux associations généralistes
(Greenpeace, Amis de la Terre, FNE, WWF, etc). Il est temps de dépasser ce désaccord, d’autant que la déroute du processus du Grenelle est désormais reconnue par toutes les associations.
Le Réseau proposera des initiatives communes (co-signatures de campagnes, expressions communes dans les médias, unité
d’action,…) au plus grand nombre possible de partenaires.
S’appuyer sur des compétences citoyennes
Il reste bien peu de physiciens critiques ou experts antinucléaires patentés (Roland Desbordes, Monique Sené, Bella et Roger
Belbéoch, Yves Marignac, Mycle Schneider, Benjamin Dessus...) et le Réseau ne travaille qu’occasionnellement avec eux. Pourtant la lecture des différents blogs sur l’énergie, la décroissance,... montre qu’il y a un potentiel important de gens, souvent jeunes, de formation technique poussée, qui pourraient donner occasionnellement un coup de main au Réseau pour un travail de recherche général (questions internationales, économiques, juridiques) ou locales (renforcement de la présence dans certaines CLI,...).
Le Réseau Sortir du nucléaire doit continuer à associer ces compétences dans ses publications.
L’organisation de séminaires associant ces compétences est une piste qui doit être approfondie (Université d’été ?).
Quelle stratégie pour le Réseau Sortir du nucléaire ?
On ne peut envisager une stratégie sans évoquer la situation globale, la crise du système financier et capitaliste dont les
conséquences sociales peuvent être dures.
Les alternatives ne sont pas évidentes pour les peuples et en France, tout particulièrement face à une Droite productiviste,
bonapartiste et pro-nucléaire :
-La Gauche classique, divisée et sans véritable projet manque de crédibilité aujourd’hui.
-Les syndicats divisés ne pèsent pas ( 8% de syndiqués, 20% de votants aux élections prudhommales)
-Les associations environnementales se sont laissé diviser par le pouvoir autour du Grenelle.
-Les principaux mouvements sociaux sont limités dans le temps et les objectifs et le plus souvent sans succès.
-Quelques actions minoritaires illégales et même quelques sabotages apparaissent.
La situation à venir s’apparente non à celle de Mai 68 en France, mais davantage à celle du « Mai rampant » italien de 1969-1970
avec des syndicats très bureaucratisés, des grèves « thromboses », non contrôlées par les syndicats, des sabotages sur les chaînes de production dans les usines.
Cette crainte est sûrement dans les têtes pensantes qui entourent Sarkozy, aux tendances profondes centralistes, autoritaires et policières. Par anticipation, on a pu constater que le Pouvoir
se laisse déjà emporter par des méthodes ultra-répressives contre les mouvements sociaux ouvriers et associatifs.
C’est dans un tel contexte particulièrement difficile qu’il va nous falloir lutter pour la sortie du nucléaire et la démocratie.
Motion d’Orientation 2009.
La tâche est immense, nos moyens limités et le lobby à l’offensive. Ce contexte impose la plus grande unité des organisations
antinucléaires et impose de dégager des priorités d’actions.
Des priorités à dégager
-Amplifier les mobilisations en France :
La France est au coeur du développement et du risque nucléaire (vieillissement des réacteurs, déchets, transports, proliférations des installations civiles et militaires).
Les citoyens, la planète attendent des français une lutte de
l’intérieur sans concessions.
Trois régions sont particulièrement concernées :
-Cotentin/Mayenne (EPR/THT/retraitement),
-Sud-est/Vallée du Rhône (Enrichissement, EPR2, ITER,…),
-Est (HAVL - Bure, FAVL, TFA – Aube, transports,... et les réacteurs en survie Fessenheim, Bugey 1, Cattenom 1,…).
Ces luttes exigent un soutien sans faille de la fédération Réseau Sortir du nucléaire.
-Mobilisation locale, régionale voire nationale des militants pour accompagner les actions des collectifs (information, communication, déplacements,…).
-Recherche d’information et communication médiatique en lien
avec les collectifs locaux.
-Financement d’actions en justice afin de bloquer, annuler les projets.
Soutien humain, juridique et financier aux opposants (sous réserve de nos propres règles de non violence).
Ces luttes ne sont pas exclusives et le réseau répondra présent dans la mesure de ses moyens à toutes les initiatives
antinucléaires.
En 2009, et parce que la centrale nucléaire de Fessenheim symbolise la menace du nucléaire sur le vivant par sa conception, son obsolescence, le rassemblement « Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire » des octobre 2009 décidé lors de l’AG de 2008 doit être un point fort de notre
action nationale et des « 3 frontières ».
2009 verra aussi les premiers tirs en mer (Finistère) du missile M51 à partir des sous-marins nucléaires SNLE.
Le réseau Sortir du nucléaire se doit de réactiver les mouvements, organisations, citoyens pacifistes (Mouvement de la Paix,
Stop-Essais/Abolition 2000, ACDN,…) afin d’informer, mobiliser et s’interposer à ces essais.
Investir le champ international :
-Coopérer avec les OING (Organisation Internationale
Non Gouvernementale : Greenpeace, Friends Of the Earth,…) notamment au niveau européen (ENEF, Commission et Parlement Européen, Conseil de l’Europe,…) et transméditerranéen.
-Initier et amplifier des actions antinucléaires citoyennes de dimension européenne et internationale (Chernobyl Day, Copenhague 2009, Arrêt des mines d’uranium,…).
-Favoriser la convergence et la coordination d’un mouvement antinucléaire européen.
-Réfléchir à une campagne mondiale en 2010 contre l’exploitation des mines d’uranium en y associant toutes les associations environnementalistes, humanitaires (et notamment de l’enfance),
tiersmondistes, altermondialistes,…
Ouvrir la problématique nucléaire aux secteurs économiques, culturels, religieux et philosophiques,… et aux nouvelles
générations
-Prise de contacts et rendez-vous avec les instances économiques (Conseil Economique, Social et Environnemental), organisations
patronales (MDEF, FTPE,…). Sollicitations et publications d’articles dans les revues économiques (Les Echos, Alter Eco, L’Expansion, La Tribune, Capital,…).
-Prise de contacts, rendez-vous avec les instances religieuses,
les organisations philosophiques, et publication d’articles dans les revues d’opinion correspondantes.
-Tenue de tables de presse dans les événements culturels (concerts, festivals littéraires,…), articles, émissions littéraires,
musicales,…
-Edition et diffusion gratuite dans un format ad oc de brochures
d’information à destination des CDI (Centres d’Information et de Documentation – Education nationale), des enseignants d’école, de collège, de lycée. Réédition actualisée de la BT2 « le nucléaire ». Mise en place d’un réseau de correspondants « établissements scolaires ».
Agir du local aux instances nationales et internationales :
Le Réseau Sortir du nucléaire, mouvement citoyen, a développé des pratiques d’actions locales à dimension nationale et internationale (Chernobyl Day, pétitions européennes, actions de vigilance,
cyber-actions,…). Il entend développer ces actions citoyennes locales (actions « ni nucléaire, ni effet de serre » fin 2009), et conjointement des actions médiatiques et actions de masse.
source: http://www.passerelleco.info/breve.php?id_breve=232
Côté associations l’analyse de la situation est délicate.
L’affaire du Grenelle résume bien les contradictions actuelles.
-D’un côté les associations écolos ont investi le champ politique, grignoté des places, obtenu une remarquable visibilité,...
-De l’autre, est apparue une tendance écolo « décomplexée et réaliste » pour laquelle le nucléaire pourrait être un mal nécessaire (Hulot).
Un an après, la baudruche du Grenelle s’est dégonflée et ne fait plus illusion avec des reculs successifs sur les OGM, les transports routiers, les aides au développement des sources d’énergies
renouvelables,…
Le nucléaire a été écarté du Grenelle de l’environnement par l’Elysée. Le Réseau a jugé ce diktat inacceptable et n’a donc pas participé au Grenelle, contrairement aux associations généralistes
(Greenpeace, Amis de la Terre, FNE, WWF, etc). Il est temps de dépasser ce désaccord, d’autant que la déroute du processus du Grenelle est désormais reconnue par toutes les associations.
Le Réseau proposera des initiatives communes (co-signatures de campagnes, expressions communes dans les médias, unité
d’action,…) au plus grand nombre possible de partenaires.
S’appuyer sur des compétences citoyennes
Il reste bien peu de physiciens critiques ou experts antinucléaires patentés (Roland Desbordes, Monique Sené, Bella et Roger
Belbéoch, Yves Marignac, Mycle Schneider, Benjamin Dessus...) et le Réseau ne travaille qu’occasionnellement avec eux. Pourtant la lecture des différents blogs sur l’énergie, la décroissance,... montre qu’il y a un potentiel important de gens, souvent jeunes, de formation technique poussée, qui pourraient donner occasionnellement un coup de main au Réseau pour un travail de recherche général (questions internationales, économiques, juridiques) ou locales (renforcement de la présence dans certaines CLI,...).
Le Réseau Sortir du nucléaire doit continuer à associer ces compétences dans ses publications.
L’organisation de séminaires associant ces compétences est une piste qui doit être approfondie (Université d’été ?).
Quelle stratégie pour le Réseau Sortir du nucléaire ?
On ne peut envisager une stratégie sans évoquer la situation globale, la crise du système financier et capitaliste dont les
conséquences sociales peuvent être dures.
Les alternatives ne sont pas évidentes pour les peuples et en France, tout particulièrement face à une Droite productiviste,
bonapartiste et pro-nucléaire :
-La Gauche classique, divisée et sans véritable projet manque de crédibilité aujourd’hui.
-Les syndicats divisés ne pèsent pas ( 8% de syndiqués, 20% de votants aux élections prudhommales)
-Les associations environnementales se sont laissé diviser par le pouvoir autour du Grenelle.
-Les principaux mouvements sociaux sont limités dans le temps et les objectifs et le plus souvent sans succès.
-Quelques actions minoritaires illégales et même quelques sabotages apparaissent.
La situation à venir s’apparente non à celle de Mai 68 en France, mais davantage à celle du « Mai rampant » italien de 1969-1970
avec des syndicats très bureaucratisés, des grèves « thromboses », non contrôlées par les syndicats, des sabotages sur les chaînes de production dans les usines.
Cette crainte est sûrement dans les têtes pensantes qui entourent Sarkozy, aux tendances profondes centralistes, autoritaires et policières. Par anticipation, on a pu constater que le Pouvoir
se laisse déjà emporter par des méthodes ultra-répressives contre les mouvements sociaux ouvriers et associatifs.
C’est dans un tel contexte particulièrement difficile qu’il va nous falloir lutter pour la sortie du nucléaire et la démocratie.
Motion d’Orientation 2009.
La tâche est immense, nos moyens limités et le lobby à l’offensive. Ce contexte impose la plus grande unité des organisations
antinucléaires et impose de dégager des priorités d’actions.
Des priorités à dégager
-Amplifier les mobilisations en France :
La France est au coeur du développement et du risque nucléaire (vieillissement des réacteurs, déchets, transports, proliférations des installations civiles et militaires).
Les citoyens, la planète attendent des français une lutte de
l’intérieur sans concessions.
Trois régions sont particulièrement concernées :
-Cotentin/Mayenne (EPR/THT/retraitement),
-Sud-est/Vallée du Rhône (Enrichissement, EPR2, ITER,…),
-Est (HAVL - Bure, FAVL, TFA – Aube, transports,... et les réacteurs en survie Fessenheim, Bugey 1, Cattenom 1,…).
Ces luttes exigent un soutien sans faille de la fédération Réseau Sortir du nucléaire.
-Mobilisation locale, régionale voire nationale des militants pour accompagner les actions des collectifs (information, communication, déplacements,…).
-Recherche d’information et communication médiatique en lien
avec les collectifs locaux.
-Financement d’actions en justice afin de bloquer, annuler les projets.
Soutien humain, juridique et financier aux opposants (sous réserve de nos propres règles de non violence).
Ces luttes ne sont pas exclusives et le réseau répondra présent dans la mesure de ses moyens à toutes les initiatives
antinucléaires.
En 2009, et parce que la centrale nucléaire de Fessenheim symbolise la menace du nucléaire sur le vivant par sa conception, son obsolescence, le rassemblement « Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire » des octobre 2009 décidé lors de l’AG de 2008 doit être un point fort de notre
action nationale et des « 3 frontières ».
2009 verra aussi les premiers tirs en mer (Finistère) du missile M51 à partir des sous-marins nucléaires SNLE.
Le réseau Sortir du nucléaire se doit de réactiver les mouvements, organisations, citoyens pacifistes (Mouvement de la Paix,
Stop-Essais/Abolition 2000, ACDN,…) afin d’informer, mobiliser et s’interposer à ces essais.
Investir le champ international :
-Coopérer avec les OING (Organisation Internationale
Non Gouvernementale : Greenpeace, Friends Of the Earth,…) notamment au niveau européen (ENEF, Commission et Parlement Européen, Conseil de l’Europe,…) et transméditerranéen.
-Initier et amplifier des actions antinucléaires citoyennes de dimension européenne et internationale (Chernobyl Day, Copenhague 2009, Arrêt des mines d’uranium,…).
-Favoriser la convergence et la coordination d’un mouvement antinucléaire européen.
-Réfléchir à une campagne mondiale en 2010 contre l’exploitation des mines d’uranium en y associant toutes les associations environnementalistes, humanitaires (et notamment de l’enfance),
tiersmondistes, altermondialistes,…
Ouvrir la problématique nucléaire aux secteurs économiques, culturels, religieux et philosophiques,… et aux nouvelles
générations
-Prise de contacts et rendez-vous avec les instances économiques (Conseil Economique, Social et Environnemental), organisations
patronales (MDEF, FTPE,…). Sollicitations et publications d’articles dans les revues économiques (Les Echos, Alter Eco, L’Expansion, La Tribune, Capital,…).
-Prise de contacts, rendez-vous avec les instances religieuses,
les organisations philosophiques, et publication d’articles dans les revues d’opinion correspondantes.
-Tenue de tables de presse dans les événements culturels (concerts, festivals littéraires,…), articles, émissions littéraires,
musicales,…
-Edition et diffusion gratuite dans un format ad oc de brochures
d’information à destination des CDI (Centres d’Information et de Documentation – Education nationale), des enseignants d’école, de collège, de lycée. Réédition actualisée de la BT2 « le nucléaire ». Mise en place d’un réseau de correspondants « établissements scolaires ».
Agir du local aux instances nationales et internationales :
Le Réseau Sortir du nucléaire, mouvement citoyen, a développé des pratiques d’actions locales à dimension nationale et internationale (Chernobyl Day, pétitions européennes, actions de vigilance,
cyber-actions,…). Il entend développer ces actions citoyennes locales (actions « ni nucléaire, ni effet de serre » fin 2009), et conjointement des actions médiatiques et actions de masse.
source: http://www.passerelleco.info/breve.php?id_breve=232
bye- Administratrice
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Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°74
Re: pour ou contre le nucléaire?
Annulation d’un projet EPR aux USA : le début de la fin pour le nucléaire ?
vendredi 24 avril 2009, par jesusparis
Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de l’annulation, par l’électricien américain Ameren, d’un projet de construction de réacteur nucléaire, en l’occurrence un EPR, qui devait être édifié par Areva dans le Missouri. Il est d’ailleurs probable que cette défection va être suivie de nombreuses autres.
L’explication donnée par Ameren est d’ailleurs édifiante : une
législation "qui ne permettrait pas une récupération des coûts de construction".
En clair : de fortes aides publiques et l’augmentation des factures des usagers devaient payer la construction du réacteur, Ameren n’ayant ensuite plus qu’à empocher les revenus de la vente de l’électricité.
Mais, l’administration Obama, contrairement à celle de Bush, entend
soutenir prioritairement les énergies propres et renouvelables... dont ne fait bien sûr pas partie le nucléaire. En l’absence des fortes aides publiques espérées, la conclusion d’Ameren est claire : l’électricité nucléaire est bien trop chère à produire, le projet de réacteur est annulé.
Si l’on peut regretter que le raisonnement d’Ameren ne soit pas fondé sur des questions environnementales (risques nucléaires, déchets radioactifs), il est par contre implacable sur le plan économique... et ne peut de fait qu’être tenu à l’identique par les autres électriciens US.
On peut donc légitimement espérer que cette annulation soit suivie de nombreuses autres, aux USA et par ricochet dans d’autres pays. D’ailleurs, en décembre dernier, l’Afrique du Sud a annulé les 12 réacteurs qu’elle prétendait construire. Ce scénario donnerait raison au Réseau "Sortir du nucléaire" qui, depuis des mois, conteste la thèse du "grand retour du nucléaire".
Le nucléaire est une industrie issue du milieu du siècle dernier, elle est archaïque, dangereuse, chère, et laisse derrière elle des déchets radioactifs pour lesquels n’existe aucune solution et dont certains vont durer des millions d’années. Il est temps que l’industrie nucléaire disparaisse. Il est légitime d’espérer que Ameren vient de signifier le début de la fin de cette industrie nuisible.
Source :http://www.hns-info.netspip.php?article18381________________________________________________[/size]
vendredi 24 avril 2009, par jesusparis
Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de l’annulation, par l’électricien américain Ameren, d’un projet de construction de réacteur nucléaire, en l’occurrence un EPR, qui devait être édifié par Areva dans le Missouri. Il est d’ailleurs probable que cette défection va être suivie de nombreuses autres.
L’explication donnée par Ameren est d’ailleurs édifiante : une
législation "qui ne permettrait pas une récupération des coûts de construction".
En clair : de fortes aides publiques et l’augmentation des factures des usagers devaient payer la construction du réacteur, Ameren n’ayant ensuite plus qu’à empocher les revenus de la vente de l’électricité.
Mais, l’administration Obama, contrairement à celle de Bush, entend
soutenir prioritairement les énergies propres et renouvelables... dont ne fait bien sûr pas partie le nucléaire. En l’absence des fortes aides publiques espérées, la conclusion d’Ameren est claire : l’électricité nucléaire est bien trop chère à produire, le projet de réacteur est annulé.
Si l’on peut regretter que le raisonnement d’Ameren ne soit pas fondé sur des questions environnementales (risques nucléaires, déchets radioactifs), il est par contre implacable sur le plan économique... et ne peut de fait qu’être tenu à l’identique par les autres électriciens US.
On peut donc légitimement espérer que cette annulation soit suivie de nombreuses autres, aux USA et par ricochet dans d’autres pays. D’ailleurs, en décembre dernier, l’Afrique du Sud a annulé les 12 réacteurs qu’elle prétendait construire. Ce scénario donnerait raison au Réseau "Sortir du nucléaire" qui, depuis des mois, conteste la thèse du "grand retour du nucléaire".
Le nucléaire est une industrie issue du milieu du siècle dernier, elle est archaïque, dangereuse, chère, et laisse derrière elle des déchets radioactifs pour lesquels n’existe aucune solution et dont certains vont durer des millions d’années. Il est temps que l’industrie nucléaire disparaisse. Il est légitime d’espérer que Ameren vient de signifier le début de la fin de cette industrie nuisible.
Source :http://www.hns-info.netspip.php?article18381________________________________________________[/size]
Manumax
Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 27/06/2008
- Message n°75
Re: pour ou contre le nucléaire?
Le problème, c'est que nous avons un grand savoir faire dans le nucléaire en France qui serait dommage d'abandonner.
C'est une énergie rentable en éléctricité, le président avait dit qu'on ne pouvait pas s'en passer.
"tout ce qui est efficace est dangereux"
En esperant que la science pourra réduire la pollution et les risques.
C'est une énergie rentable en éléctricité, le président avait dit qu'on ne pouvait pas s'en passer.
"tout ce qui est efficace est dangereux"
En esperant que la science pourra réduire la pollution et les risques.
» Malgré l’austérité, la France va dépenser 37 milliards pour son réarmement nucléaire
» Pour le 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences masculines à l’égard des femmes, nous appelons à une contre-offensive féministe qui combat à la racine le continuum des violences patriarcales.
» Mariage : pour ou contre ?
» Une victoire contre EDF pour une pollution à l’acide sulfurique
» Note2be.com
» Pour le 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences masculines à l’égard des femmes, nous appelons à une contre-offensive féministe qui combat à la racine le continuum des violences patriarcales.
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