Génétique : des scientifiques créent des singes fluorescents
Des chercheurs japonais ont créé la première lignée de singes modifiés génétiquement pour devenir verts fluorescents sous l'effet de rayons ultra-violets, ouvrant de nouvelles perspectives à la recherche médicale, selon une étude parue, mercredi 27 mai, dans la revue Nature. Les scientifiques ont introduit dans des
embryons de ouistitis à pinceaux blancs (Callithrix jacchus) à l'aide d'un virus la protéine fluorescente GFP, originellement extraite d'une
méduse.
Les embryons ont ensuite été implantés sur sept mères porteuses,
dont trois ont fait des fausses couches, les quatre autres donnant
naissance à cinq petits. A la deuxième génération, le gène de la GFP était présent dans les cellules reproductrices de deux de ces cinq singes. L'un des deux l'a ensuite transmis à la génération suivante.
La découverte et l'utilisation de la GFP, aujourd'hui un marqueur
couramment utilisé pour explorer l'intérieur des cellules vivantes,
ont été récompensés l'an dernier par le prix Nobel de chimie.
OBSERVER LES PATHOLOGIES HUMAINES
Des expériences similaires avaient déjà été conduites sur des souris
et des rats, mais la plus grande proximité entre le singe et l'homme
laisse entrevoir la possibilité d'implanter d'autres gènes chez le
singe, pour observer des pathologies humaines. Ce type
d'expérience sur les singes est controversé parce que, selon ses
détracteurs, il ouvre la voie à des manipulations sur le génome humain.
Des expériences antérieures avaient échoué à insérer un gène dans les cellules reproductives pour transmettre la transformation génétique aux générations suivantes.
La prochaine étape consistera à implanter à ces ouistitis
transgéniques des maladies comme celle de Parkinson ou la
sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot). Mais selon des spécialistes américains qui publient un commentaire dans Nature, cette espèce de singe ne se prête pas aussi bien que les babouins ou les singes rhésus à la réplication de maladies humaines.
Source : [/size][size=9]http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/05/28/genetique-des-scientifiques-creent-des-singes-fluorescents_1198973_3244.html
Des chercheurs japonais ont créé la première lignée de singes modifiés génétiquement pour devenir verts fluorescents sous l'effet de rayons ultra-violets, ouvrant de nouvelles perspectives à la recherche médicale, selon une étude parue, mercredi 27 mai, dans la revue Nature. Les scientifiques ont introduit dans des
embryons de ouistitis à pinceaux blancs (Callithrix jacchus) à l'aide d'un virus la protéine fluorescente GFP, originellement extraite d'une
méduse.
Les embryons ont ensuite été implantés sur sept mères porteuses,
dont trois ont fait des fausses couches, les quatre autres donnant
naissance à cinq petits. A la deuxième génération, le gène de la GFP était présent dans les cellules reproductrices de deux de ces cinq singes. L'un des deux l'a ensuite transmis à la génération suivante.
La découverte et l'utilisation de la GFP, aujourd'hui un marqueur
couramment utilisé pour explorer l'intérieur des cellules vivantes,
ont été récompensés l'an dernier par le prix Nobel de chimie.
OBSERVER LES PATHOLOGIES HUMAINES
Des expériences similaires avaient déjà été conduites sur des souris
et des rats, mais la plus grande proximité entre le singe et l'homme
laisse entrevoir la possibilité d'implanter d'autres gènes chez le
singe, pour observer des pathologies humaines. Ce type
d'expérience sur les singes est controversé parce que, selon ses
détracteurs, il ouvre la voie à des manipulations sur le génome humain.
Des expériences antérieures avaient échoué à insérer un gène dans les cellules reproductives pour transmettre la transformation génétique aux générations suivantes.
La prochaine étape consistera à implanter à ces ouistitis
transgéniques des maladies comme celle de Parkinson ou la
sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot). Mais selon des spécialistes américains qui publient un commentaire dans Nature, cette espèce de singe ne se prête pas aussi bien que les babouins ou les singes rhésus à la réplication de maladies humaines.
Source : [/size][size=9]http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/05/28/genetique-des-scientifiques-creent-des-singes-fluorescents_1198973_3244.html