L’accord « stratégique et global » signé entre l’Union européenne (UE) et l’Égypte le 16 mars dernier comprend un volet « migration » qui témoigne de la détermination de l’UE à poursuivre l’externalisation de sa politique migratoire en multipliant les accords avec des pays voisins, malgré les risques de violation des droits humains qui y sont associés.
La Commission européenne a signé avec l’Égypte un nouvel accord qui comporte un important volet sur le contrôle de la migration, dans la continuité des accords conclus avec des pays tiers ces dernières années.
L’accord prévoit un « engagement total pour contrôler l’immigration clandestine » de l’Égypte à travers le renforcement des frontières, la lutte contre le trafic d’êtres humains et l’aide au retour. En échange, l’UE s’engage à fournir 7,4 milliards d’euros d’aide financière et à favoriser l’ouverture de voies d’immigration légales.
Ces objectifs figuraient également dans les accords conclus avec la Turquie (2016) et la Mauritanie (2024), et dans le memorandum d’entente avec la Tunisie (2023). Un accord similaire avec le Liban serait en passe d’être conclu, et un autre serait en cours de négociation avec le Maroc – des négociations évoquées par des fonctionnaires européens, mais dont la teneur est encore inconnue.
Les ONG et associations ont d’emblée alerté sur les risques que ce nouvel accord avec l’Égypte fait peser sur les droits humains.
https://www.vuesdeurope.eu/wp-content/uploads/2024/04/Carte-accords-pays-tiers.png
La Commission européenne a signé avec l’Égypte un nouvel accord qui comporte un important volet sur le contrôle de la migration, dans la continuité des accords conclus avec des pays tiers ces dernières années.
L’accord prévoit un « engagement total pour contrôler l’immigration clandestine » de l’Égypte à travers le renforcement des frontières, la lutte contre le trafic d’êtres humains et l’aide au retour. En échange, l’UE s’engage à fournir 7,4 milliards d’euros d’aide financière et à favoriser l’ouverture de voies d’immigration légales.
Ces objectifs figuraient également dans les accords conclus avec la Turquie (2016) et la Mauritanie (2024), et dans le memorandum d’entente avec la Tunisie (2023). Un accord similaire avec le Liban serait en passe d’être conclu, et un autre serait en cours de négociation avec le Maroc – des négociations évoquées par des fonctionnaires européens, mais dont la teneur est encore inconnue.
Les ONG et associations ont d’emblée alerté sur les risques que ce nouvel accord avec l’Égypte fait peser sur les droits humains.
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