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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Jeu 27 Fév - 17:36

    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1151039-environnement-paris-doit-jouer-un-role-majeur-dans-la-conference-sur-le-climat-2015.html
    Publié le 26-02-2014 à 17h15 - Modifié à 17h15

    Par Aurore Bimont / Alain Tord
    Présidents de CliMates et REFEDD
    LE PLUS. En 2015 aura lieu à Paris une conférence internationale sur le climat, COP 21. Un défi que devra relever le-la prochain-e maire de la capitale car les yeux de planète et des générations futures regarderont ce qu'il s'y est passé. Et si demain, on ne parlait plus de l'accord de Kyoto mais de l'accord de Paris ? C'est ce que souhaitent le Think Tank CliMates et l'association REFEDD.
    Vingt ans de négociations internationales et les États ne parviennent toujours pas à s'entendre sur un accord ambitieux pour sauver le climat. Après l'échec de la dernière conférence à Varsovie marquée par le départ collectif, volontaire et massif des ONG, il devient urgent de relancer un processus enraillé. Une priorité pour la ville de Paris, qui reçoit la conférence sur le climat, COP 21, en 2015.
    De retour de Varsovie, nous, CliMates et le REFEDD, associations de jeunes engagés pour le climat, nous mobilisons pour promouvoir des solutions locales afin de remédier au blocage du processus international. Dans une lettre ouverte, nous invitons l’ensemble des candidats à la mairie de Paris à faire de la capitale le chef de file d'un mouvement global pour la protection du climat.
    Faire de Paris le leader de la mobilisation à l’international
    L'un des premiers défis du futur maire sera en effet l’accueil de "Paris climat 2015", la 21ème session des négociations internationales sur le climat. Au terme de cette conférence qui s’annonce d'ores et déjà historique, les États des Nations unies devront parvenir à un accord dont l'objectif est de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre afin de ne pas dépasser un réchauffement global de 2°C.
    Face à l'urgence climatique, l’échec n’est plus une option. En décembre 2015, les yeux du monde entier seront donc rivés sur la capitale. Plus qu’un défi diplomatique, cette conférence représente pour Paris une occasion unique de montrer son leadership en matière d’innovation écologique et de mobilisation citoyenne.
    Pour assurer le succès des négociations climatiques et mettre un terme à la non-coopération internationale, il faut donner à la société civile locale et mondiale les moyens de se mobiliser. Acteur clef pour la réussite de “Paris Climat 2015”, la société civile est à même d’insuffler plus de représentation, de créativité et de nouveauté dans le jeu des négociations.
    CliMates et le REFEDD invitent ainsi le futur maire de Paris à promouvoir à la fois les initiatives de mobilisation franciliennes, françaises et transnationales, en amont et pendant la conférence.
    Sensibilisation, innovation, coopération
    Promouvoir l'éducation à l'environnement est primordial : il faut donner aux citoyens, et notamment aux jeunes, les bases pour pouvoir développer leurs idées, innover, et renforcer la coopération entre les différentes générations. Pour que leurs idées participent à la prise de conscience collective. Pour qu’émergent des solutions innovantes pour le Paris de demain.
    La capitale et son maire peuvent relever le défi et puiser dans ce vivier d'idées nouvelles. Des efforts ont été déployés par les précédentes municipalités : ressourceries, conseils de la jeunesse, réaménagement de la coulée verte...
    Nous invitons le futur maire de Paris à faire un pas supplémentaire vers la ville durable et résiliente. Espaces de travail collaboratif, projets d'éco-quartiers, plateformes d’économie du partage et d’économie circulaire, espaces naturels valorisés, et rues rendues aux piétons sont autant de pistes pour une politique environnementale urbaine ambitieuse.
    Rendons à Paris son statut de cœur international
    Cette réflexion doit s’insérer dans celle du Grand Paris, qu'on limite trop souvent aux questions de transports. Intégrer les autres villes d'Île-de-France dans des programmes de sensibilisation et d'éducation à l'environnement permettrait de mieux exploiter le potentiel au cœur même de la métropole.
    L’ouverture à l’international doit aussi être utilisée en faveur du climat : le rayonnement de Paris attire plusieurs milliers d'étudiants étrangers chaque année. Pourquoi ne pas maintenir et renforcer ce lien international, en organisant des consultations publiques transfrontalières ? Rendons à Paris son statut de cœur intellectuel et politique, et laissons affluer les propositions innovantes.
    CliMates et le REFEDD souhaitent donner plus de visibilité aux initiatives réussies et exemplaires, pour montrer que la transition écologique est à notre portée et qu'elle est avant tout synonyme de progrès et de création –et ainsi, inciter à la participation active du plus grand nombre.
    Pour que le nom de Paris soit associé à un accord mondial
    En investissant dans une transition écologique ambitieuse, Paris ne fera que briller plus durablement. Renforcer la sensibilisation, l’innovation et la coopération en vue de 2015 est à notre portée et ne demande aucun investissement excessif. Les idées et les bonnes volontés sont déjà là et n’attendent qu’un signal politique fort de l’Hôtel de ville pour mettre cette transition en route.
    L’objectif des négociations internationales climatiques est de pouvoir laisser notre Terre en bon état aux générations futures. Les générations futures, elles, ont déjà leur mot à dire pour l’avenir de la Ville. Il ne tient qu'à vous de les écouter ! Il ne tient qu’à vous de rendre concret le chemin vers Paris Climat 2015 et de créer dès à présent les conditions pour que le nom de cette ville que nous aimons tant soit associé à un accord climatique mondial juste et ambitieux.Bas du formulaire
    Vingt ans de négociations internationales et les États ne parviennent toujours pas à s'entendre sur un accord ambitieux pour sauver le climat. Après l'échec de la dernière conférence à Varsovie marquée par le départ collectif, volontaire et massif des ONG, il devient urgent de relancer un processus enraillé. Une priorité pour la ville de Paris, qui reçoit la conférence sur le climat, COP 21, en 2015.
    De retour de Varsovie, nous, CliMates et le REFEDD, associations de jeunes engagés pour le climat, nous mobilisons pour promouvoir des solutions locales afin de remédier au blocage du processus international. Dans une lettre ouverte, nous invitons l’ensemble des candidats à la mairie de Paris à faire de la capitale le chef de file d'un mouvement global pour la protection du climat.
    Faire de Paris le leader de la mobilisation à l’international
    L'un des premiers défis du futur maire sera en effet l’accueil de "Paris climat 2015", la 21ème session des négociations internationales sur le climat. Au terme de cette conférence qui s’annonce d'ores et déjà historique, les États des Nations unies devront parvenir à un accord dont l'objectif est de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre afin de ne pas dépasser un réchauffement global de 2°C.
    Face à l'urgence climatique, l’échec n’est plus une option. En décembre 2015, les yeux du monde entier seront donc rivés sur la capitale. Plus qu’un défi diplomatique, cette conférence représente pour Paris une occasion unique de montrer son leadership en matière d’innovation écologique et de mobilisation citoyenne.
    Pour assurer le succès des négociations climatiques et mettre un terme à la non-coopération internationale, il faut donner à la société civile locale et mondiale les moyens de se mobiliser. Acteur clef pour la réussite de “Paris Climat 2015”, la société civile est à même d’insuffler plus de représentation, de créativité et de nouveauté dans le jeu des négociations.
    CliMates et le REFEDD invitent ainsi le futur maire de Paris à promouvoir à la fois les initiatives de mobilisation franciliennes, françaises et transnationales, en amont et pendant la conférence.
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    Promouvoir l'éducation à l'environnement est primordial : il faut donner aux citoyens, et
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Jeu 27 Fév - 17:37

    Négociations climatiques: 3 pistes pour avancer après l'échec de la conférence de Varsovie
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1002252-negociations-climatiques-3-pistes-pour-avancer-apres-l-echec-de-la-conference-de-varsovie.html
    Publié le 05-12-2013 à 14h33 - Modifié à 15h41

    Par Bastien Alex
    Chercheur à l'Iris
    LE PLUS. Les dernières négociations internationales sur le climat ont patiné. "Tout ce qu'on a, ce sont des cacahuètes", avait commenté le négociateur du Bangladesh. Comment faire pour que cela ne se reproduise pas en 2015, date à laquelle la France accueillera les prochaines ? Éclairage de Bastien Alex, chercheur à l'Iris sur les questions énergétiques.

    Édité par Hélène Decommer Auteur parrainé par Pascal Boniface

    La 19e conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est tenue du 11 au 23 novembre 2013 à Varsovie. Présentée comme une conférence financière, après celle de transition que constituait Doha l’année dernière, elle n’a pas véritablement permis d’avancées sur les principaux points d’achoppement, résultats visibles dans le contenu des trois textes votés à l’issue du sommet.

    Tergiversations et maigres avancées

    Le premier était censé poursuivre l’édification des fondations d’un accord international juridiquement contraignant qui constitue l’objectif de la conférence de 2015 (COP21) qui se tiendra en France au Bourget. Cependant, la volonté des pays développés (pays Annexe I, contraints à des réductions d’émissions de gaz à effet de serre – GES – par le protocole de Kyoto reconduit l’année dernière) de voir l’ensemble des 195 pays parties à la convention s’engager à fournir, dans des délais raisonnables, des objectifs chiffrés de réduction d’émissions n’a pas abouti.

    A été retenu le principe de "contributions" plutôt que d’"engagements", le texte précisant que ces objectifs seraient à fournir à la CCNUCC au premier semestre 2015, pour les pays en mesure de le faire. A cet échec pour les Etats de l’annexe I fait écho celui des pays en développement, dans le cadre du deuxième texte, qui leur demandaient de donner davantage de garanties en termes de dotation et de transparence sur le financement des mesures d’adaptation et notamment du Fonds vert pour le climat, prévu à Copenhague et censé rassembler 100 milliards de dollars à partir de 2020.

    Devant les tergiversations des pays développés, qui n’ont fourni pour l’instant qu’environ 30% du montant, les pays en développement souhaitaient les voir s’engager à verser au moins 70 milliards d’ici 2016, ce qu’ils n’ont pas obtenu non plus.

    Les discussions sur un troisième texte relatif au mécanisme "pertes et dommages", censé coordonner l’ensemble des dispositifs d’interventions dans les situations d’urgence, rassembler les connaissances sur les moyens d’y faire face et conseiller les Etats les plus vulnérables, ne se sont pas montrées plus constructives.

    Trois enseignements à en tirer

    Les enseignements à en tirer sont nombreux. D’une part, la COP19 a de nouveau confirmé, si cela était encore nécessaire, que l’actualité ne pèse en rien sur le déroulement des négociations. Le cinquième rapport du GIEC et le passage du cyclone Haiyan aux Philippines et au Vietnam n’ont pas ému les délégations.

    Ensuite, le départ des ONG le jeudi 21 décembre, la veille du terme officiel de la conférence en signe de protestation révèle, au-delà du caractère contestataire de la manœuvre, que l’efficacité de leur stratégie d’influence des négociations ne fonctionne pas et qu’il serait certainement opportun de la réviser. Une action menée depuis l’extérieure de l’enceinte des négociations plutôt qu’à l’intérieur serait-elle plus pertinente ? Ce sont des réflexions à lancer.

    Enfin, la teneur des textes et l’ardeur des délégations ont démontré que les antagonistes sont tenaces et constituent le principal blocage des pourparlers, qui ne sont que le reflet de ce que souhaitent en faire les Etats.

    Un jeu d'alliances fragilisé

    Le jeu des alliances dans les négociations sera-t-il suffisant pour inverser la tendance ? Là encore, le doute persiste. L’alliance Union européenne-AOSIS [1]-PMA [2] n’apparaît plus aussi fonctionnelle qu’auparavant.

    Si des fractures étaient apparues au sommet de Copenhague entre l’AOSIS, les PMA et les grands émergents, rattrapés par leurs émissions (la Chine et l’Inde sont désormais respectivement premier et quatrième émetteurs de GES), ces derniers courtisent dorénavant leurs anciens détracteurs, désignant comme coupables les pays développés incapables de tenir leur engagements financiers, mettant en avant le principe d’équité intégré – sans être véritablement défini – lors des négociations à Durban en 2011 (COP17).

    La question de la méthode se pose

    Le tracé de la route vers 2015 semble de plus en plus sinueux. Si un accord reste envisageable, sa nature ambitieuse suscite beaucoup plus d’interrogations.

    La question de la méthode se pose, devant les limites évidentes soulignées par un processus décisionnel à l’unanimité, par la possibilité pour les présidences de passer en force lors du vote (ce qui ouvre la voie à des recours), par le dépassement systématique des délais de négociations qui excluent les pays n’ayant pas les moyens de maintenir davantage leurs délégations sur place (la conférence s’est terminée le lendemain de la date initialement prévue), en bref une volonté excessive de démocratie qui conduit à un déficit en la matière.

    La manière interpelle également, avec une COP19 sponsorisée par des entreprises comme Alstom, Arcelor Mittal ou encore BMW et la tenue les 18 et 19 novembre, à quelques mètres de là, de l’International Coal and Climate Summit organisé par l’Association mondiale du charbon, ou encore l’annonce par l’Australie, en ouverture, du retrait de son projet de taxe carbone et, par le Japon, de l’augmentation de ses émissions, justifiée par l’arrêt des centrales nucléaires suite à l’accident de Fukushima.

    France, médias, ONG : tout le monde doit prendre ses responsabilités

    La France s’est donc placée en situation délicate et devra relever le défi afin d’éviter un naufrage semblable à celui de Copenhague en 2009.

    Les médias auront également leur rôle à jouer (ils avaient largement surexposé la COP15), tout comme les ONG qui devront s’atteler à sensibiliser davantage les opinions publiques et, pour certaines, aller au-delà de leur travail de communication et ne plus se reposer trop lourdement sur la légitimité que leur confère leur statut, qui ne fait pas tout.

    Si la France souhaite obtenir un résultat positif en 2015, elle aura à charge de réfléchir aux moyens de neutraliser l’entente objective sino-américaine qui pourrait favoriser le maintien du statu quo et sur les opportunités de mobilisations les forces constructives, notamment en coopération avec le Pérou qui sera l’hôte de la COP20 en 2014.

    Cela sera indispensable pour préparer au mieux le texte du futur accord, lors de négociations qui échapperont difficilement à l’indéfectible réalité des intérêts nationaux et privés.



    [1] Association des petits Etats insulaires.
    [2] Pays les moins avancées.
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Jeu 6 Mar - 13:08

    Climat: 2050, nous n’y sommes pas encore
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/climat-2050-nous-n-y-sommes-pas-encore,41383?xtor=EPR-9
    Le 08 janvier 2014 par Valéry Laramée de Tannenberg


    En raison de l'explosion à venir du transport aérien, notamment, l'UE ne parviendra pas à réduire suffisamment ses émissions de GES.
    DR
    Alors que l’Union européenne doit prochainement présenter sa politique climatique à moyen terme, une étude de la Commission souligne que, sans efforts supplémentaires, les Européens ne réduiront pas suffisamment leurs émissions pour contribuer à une stabilisation du réchauffement.
    Les semaines prochaines s’annoncent cruciales pour l’avenir climatique européen. Le 22 janvier, les mesures composant le paquet Energie Climat 2030 devraient être présentées par la Commission. Elles devront être validées par le Conseil européen de mars prochain pour avoir une chance d’entrer en vigueur. Ce tout constituant la position des 28 dans les négociations climatiques mondiales: lesquelles doivent, en principe, aboutir à la conclusion d’un accord «universel» en décembre 2015, au Bourget.
    Pour tenter de surmonter les réticences de certains Etats membres à accepter des contraintes carbone croissantes jusqu’à 2030, Bruxelles a discrètement publié, quelques jours avant la fin de l’année passée, une estimation du résultat, à moyen et long terme, des actions menées dans l’Union pour réduire notre empreinte carbone.
    Délicat exercice
    Pour ce faire, les experts se sont, bien sûr, basés sur les politiques nationales, issues du paquet Energie Climat de 2008 et du renforcement des réglementations encadrant l’efficacité énergétique et les émissions des véhicules. Ils ont aussi pris en compte les projections démographiques, de PIB et de consommation jusqu’à 2050. Exercice toujours délicat et systématiquement dénigré.
    A quoi ressemblera donc l’Europe dans une quarantaine d’années? Les rédacteurs de l’étude présentent une région dont la richesse (toujours évaluée en PIB, hélas) aura progressé de près de 80% par rapport à 2010. A comparer à la croissance de la consommation d’énergie finale: +8% pour la même période. Pas mal pour des Européens dont le nombre n’aura progressé que de 5% en 40 ans, et dont le PNB par tête se sera accru de 1,7% par an, en moyenne.
    Chute de notre facteur carbone électrique
    Sous les effets croisés du système d’échange de quotas d’émission (dont les rédacteurs supposent qu’il sera toujours là en 2050), des directives Energies renouvelables, Efficacité énergétique, et de l’évolution de la demande, le système énergétique va profondément se modifier. A commencer par le système électrique. Boostée par les particuliers, le tertiaire et les transports, la consommation d’électrons va augmenter d’un quart, flirtant avec les 4.300 térawattheures par an en 2050.
    Plus de la moitié des capacités de production utiliseront les énergies renouvelables (contre 22% en 2010). Seconde énergie par son volume de production, le gaz naturel verra sa part passer de 23% à 18%. Celle du charbon s’effondrera: 7% en 2050, contre 24% en 2010. Le nucléaire reculera, lui, de 6%, à 21% de part de marché en 2050. Par ailleurs, bon nombre de centrales thermiques à flamme capteront le CO2 pour l’injecter sous terre. La Commission estime que 38 gigawatts électriques de capacités à gaz ou à charbon pourraient ainsi «neutraliser» leurs émissions de dioxyde de carbone. En toute logique, l’empreinte climatique de la production d’électricité devrait s’en ressentir. De 580 kilos de CO2 le mégawattheure, en 2000, le facteur carbone de l’électron européen pourrait chuter à 160 kg/MWh en 2050: -70% en 40 ans!
    Tous les secteurs ne suivent pas
    Pareil effort ne sera pas fourni par les autres secteurs émetteurs. Les émissions de CO2 de l’industrie et du secteur résidentiel devraient décroître d’un tiers d’ici 2050: 15 points de moins que le secteur tertiaire. Sous l’effet de l’explosion du transport aérien, les transports (hors fret maritime) restent un domaine peu efficace: à peine 8% de réduction d’émission en 40 ans. Finalement, les Européens devraient relâcher 2.500 milliards de tonnes de CO2 par an en 2050, contre 4.500 milliards en 2010.
    Mais il n’y a pas que le gaz carbonique. L’agriculture, l’électronique, les entreprises des déchets et du traitement de l’eau, le secteur de la climatisation relâchent des gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement global plus important que celui du CO2: 25 fois pour le méthane, 310 fois pour le protoxyde d’azote et jusqu’à 24.000 fois pour des gaz de synthèse fluorés. L’émission de ces GES surpuissants baissera bien de 20% entre 2005 et 2030, mais se stabilisera par la suite aux alentours de 730 millions de tonnes équivalent CO2 par an. Les trois quarts de ces rejets sont imputables à l’agriculture qui, selon les projections, ne réduira qu’à la marge ses rejets de GES.
    Bien, mais doit mieux faire
    Si rien n’est fait pour changer radicalement certaines de nos pratiques, l’Europe réduira de 44% ses émissions anthropiques de GES entre 2010 et 2050. Si elle se vérifiait, cette performance serait remarquable. Mais elle resterait très éloignée de l’effort qui nous est demandé. Pour contribuer, à hauteur de nos émissions passées, actuelles et futures, à la stabilisation du réchauffement à 2°C, les pays les plus industrialisées (les membres de l’OCDE, en résumé) doivent abattre de 80% à 95% leurs rejets de GES d’ici le milieu du siècle. C’est ce que prévoit la feuille de route de Bali, adoptée par l’ONU en 2007. Ce sont les objectifs que des lois fixent au Royaume-Uni et à la France. Mais ce n’est pas ce vers quoi nos politiques nous conduisent actuellement.
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Mar 22 Avr - 11:56

    Par Joël Cossardeaux Journaliste au service France des « Echos »
    Climat : les raisons de croire à un accord mondial en 2015
    http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0203443275085-climat-les-raisons-de-croire-a-un-accord-mondial-en-2015-665641.php?xtor=RSS-2230
    Par Joel Cossardeaux | 18/04 | 06:00
    A vingt mois de la Conférence de Paris sur le climat, la publication du rapport du Giec constitue une opportune piqûre de rappel sur la nécessité d'agir. Et fournit aux Etats une feuille de route bien utile pour préparer ce rendez-vous crucial.

    Pinel pour « Les Echos »
    C'est un redoutable défi qui vient d'être identifié par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) dans son 5e rapport. La hausse de la température du globe n'a plus qu'une mince chance d'être contenue sous la barre des 2° C d'ici à la fin du siècle. Y parvenir impose absolument de réduire de 40 à 70 % d'ici à 2050 les émissions de gaz à effet de serre (GES) au regard de ce qu'elles étaient en 2010, puis de les effacer presque totalement, selon les scientifiques mandatés par l'ONU.
    On imagine la mobilisation sans précédent dont va devoir faire preuve la communauté internationale. On mesure aussi la tâche qui attend la diplomatie française, qui ambitionne de marquer l'histoire des négociations climatiques. C'est en effet à Paris que doit être trouvé en décembre 2015, dans le cadre de la 21e Conférence des Nations unies sur le climat, un nouvel accord international censé mettre cette fois à contribution tous les pays du monde, et plus seulement les plus développés, à partir de 2020.
    A vingt mois de cette grand-messe planétaire, la publication du rapport du Giec constitue une opportune piqûre de rappel sur la nécessité d'agir. Ce document est aussi un précieux thermomètre pour mesurer le degré de coopération que les Etats sont prêts à atteindre. Cette volonté - ou ce défaut de volonté - se reflète dans le « Résumé pour les décideurs » annexé à chaque rapport du Giec. Dimanche dernier, à Berlin, au terme d'une nuit blanche d'affrontements, ce document d'une vingtaine de pages a été signé à l'unanimité des délégations gouvernementales. Ce qui en fait a priori une base solide pour les négociations à venir.
    De fait, les précédents rapports du Giec ont presque tous laissé une marque, que ce soit pour bâtir la Convention mondiale sur le climat de Rio de 1992 ou le protocole de Kyoto, conclu en 1997. La seule exception, mais de taille, est la conférence de Copenhague de 2007 qui a viré au fiasco envers et contre tous les espoirs placés en elle deux ans après la publication de la quatrième livraison du Giec.
    Qu'en sera-t-il l'an prochain dans la capitale française ? Pas question de revivre « l'effet gueule de bois » du sommet danois, auquel 120 chefs d'Etat et de gouvernement, parmi les plus grands, avaient participé sans rien conclure, laissant derrière eux un océan de désillusions. « Commençons d'abord par dire ce qu'il n'y aura pas à Paris, à savoir un accord de type "top down", où les Etats s'engagent sur des chiffres de réduction d'émissions de carbone », prévient Benoît Leguet, le directeur de CDC Climat Recherche. Déjà, la terminologie a changé : exit le mot « engagements », place aux « contributions ». Celles que les Etats doivent remettre à l'ONU au premier trimestre 2015. Ce calendrier de négociations est une des rares avancées de la dernière conférence sur le climat, en novembre 2013 à Varsovie. Grâce à lui, les cartes de chaque pays seront connues d'entrée de jeu à Paris. De quoi, a priori, éviter bien des manoeuvres et des alliances contre nature de dernière minute, porteuses du germe de l'échec.
    Les contributions attendues seront chiffrées, mais selon des critères propres à chaque Etat. L'Union européenne va continuer de raisonner en valeur absolue. Ses 28 Etats membres devraient s'entendre, en octobre prochain, sur une baisse de 40 % de leurs émissions de C02 d'ici à 2030. Mais les autres pays pourront relativiser leurs objectifs de réduction. Que ce soit par rapport à leur PIB, à leur population ou à un scénario futur de développement, comme la Chine ou l'Inde l'ont fait par le passé. Les pays en développement, pour ne citer qu'eux, ne veulent pas se laisser enfermer dans un carcan qui obérerait leur croissance. Ces manifestations d'indépendance se sont faites sentir à Berlin où le projet de classer les pays selon divers critères (niveaux de revenu, d'émissions) a fait chou blanc. Beaucoup de pays ont craint d'être entraînés dans une mécanique d'engagements dont ils ne pourraient plus sortir. Mais à laisser les uns et les autres fixer leurs propres contraintes, la conférence de Paris risque d'accoucher d'un accord peu ambitieux. « Tous les scénarios sont toujours bons à prendre. L'accord de 2015 ne portera pas sur la réduction des émissions mais sur la maîtrise de leur augmentation, ce qui implique avant tout que tous les pays mesurent et fassent vérifier ces émissions », objecte Benoît Leguet.
    Il n'y a pas que ce cadre de négociations consensuel pour rendre les experts assez optimistes. « Les grands pays sont plus ouverts à un accord international », estime Thomas Spencer. Le directeur du programme climat à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) observe du côté de la Chine « une volonté affichée de tourner son économie vers la satisfaction de la consommation intérieure et de moins privilégier l'exportation. Ce qui signifie moins d'industrie lourde et d'émissions de carbone. » Quant aux Etats-Unis, le calendrier fixé par l'ONU offre une très opportune fenêtre de tir, entre les élections à mi-mandat et la présidentielle.
    Le succès de la Conférence Paris Climat dépendra d'autres types d'engagements. Notamment celui de soumettre à une évaluation normée les moyens de réduction mis en oeuvre. Un chantier extrêmement difficile à mener car il touche à la souveraineté des pays concernés. La conférence de Paris ne sera, de ce point de vue, qu'une étape. Mais une étape qu'il ne faut pas manquer.
    Joël Cossardeaux
    Journaliste au service France des « Echos »

    Les points à retenir
    La 21e Conférence des Nations unies sur le climat, qui doit se tenir en décembre 2015 à Paris, est censée accoucher d'un nouvel accord international.
    Il mettrait à contribution tous les pays du monde, et plus seulement les plus développés, à partir de 2020, pour enclencher une baisse significative des gaz à effet de serre.
    Le calendrier des négociations et la méthodologie retenue, plutôt consensuelle, rendent les experts raisonnablement optimistes.
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Mar 22 Avr - 11:56

    En décembre 2015 aura lieu, à Paris, la 21e conférence internationale sur le réchauffement climatique. Comment préparer celle-ci, comment obtenir le rassemblement national et international le plus large ?
    Hubert Reeves : le drame des réfugiés climatiques
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/hubert-reeves/hubert-reeves-le-drame-des-refugies-climatiques-20-04-2014-1814672_1914.php
    Le Point.fr - Publié le 20/04/2014 à 09:15
    Avant la conférence sur le réchauffement climatique, Hubert Reeves rappelle la responsabilité des pays riches et fait valoir le principe pollueur-payeur.
    Des inondations en Indonésie, en mai dernier. © ADEK BERRY / AFP

    Je m'étais engagé à des billets de bonne humeur, mais des exceptions ne sont pas interdites ! En décembre 2015 aura lieu, à Paris, la 21e conférence internationale sur le réchauffement climatique et ses redoutables conséquences pour l'avenir de l'humanité. Les précédentes ont eu des résultats plutôt décevants : si les engagements ont été minces, les suites données l'ont été encore davantage.
    Il est bon ici de rappeler à ce sujet une situation particulièrement dramatique, celle des réfugiés climatiques. À cause de la montée du niveau des océans, des dizaines de milliers de personnes, vivant dans des contrées de basse altitude, assistent impuissantes à l'inondation de leurs territoires et à la salinisation de leurs terres devenant alors improductives. Ils sont contraints de quitter leurs habitations et de chercher refuge sur d'autres territoires.

    Il s'agit en particulier d'îles comme Fidji et Tuamotu dans le Pacifique, les Maldives dans l'océan Indien, l'archipel des San Blas dans l'Atlantique. Il s'agit aussi du Bangladesh : ce plat pays est un delta souvent sinistré par des inondations à répétition, et des millions d'habitants devront être évacués d'ici quelques dizaines d'années. Et, à plus long terme, des villes comme Venise, Londres et New York seront concernées. Le réchauffement climatique a des répercussions prévisibles même en France, où les risques de submersion marine de zones côtières sableuses sont à craindre (en Aquitaine, par exemple). Mieux vaut anticiper et ne pas urbaniser le littoral, sinon il faudrait ensuite trouver des lieux de repli...
    Les pays pauvres, victimes de la pollution des riches
    Partout où le problème se pose déjà, des résistances se font sentir de la part des occupants des territoires vers lesquels se tournent les migrants. On peut s'attendre à des luttes analogues au conflit israélo-palestinien. Les causes de ces inondations sont à rechercher du côté du réchauffement climatique, lui-même provoqué par les émissions de gaz à effet de serre, principalement le gaz carbonique, provenant surtout de la combustion d'énergies fossiles (dans les moteurs des véhicules de transports terrestres et aériens), et de la déforestation. C'est dire la responsabilité des pays riches ! Car, de surcroît - il faut le savoir -, la contribution des pays pauvres à l'effet de serre est tout à fait négligeable : celle du Bangladesh, par exemple, est inférieure à 1 % !
    Éloignés de nous géographiquement, ces drames nous touchent et nous impliquent de près : notre pollution fait le tour de la Terre et jette en exil des gens habitant aux antipodes ! Que pouvons-nous faire devant cette situation ? D'abord connaître et reconnaître notre responsabilité directe. Se contenter de demander pardon apaiserait à bon compte notre conscience. Mais ce serait vain et futile, sauf si des actions majeures accompagnent ces pieuses paroles. Telle que mentionnée au début de cet article, la prochaine conférence climat aura lieu à Paris l'an prochain. Il m'a paru important de nous rafraîchir la mémoire sur notre implication dans ces drames. Faire valoir ici le principe pollueur-payeur. Mettre la pression sur les autorités politiques pour accueillir ces réfugiés et compenser le tort que nous leur faisons. C'est notre devoir d'humanité.
    bye
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Mer 11 Juin - 11:21

    Paris Climat 2015 (COP21/CMP11)
    http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-enjeux-de-la-conference-de.html
    La France présidera la Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015, du 30 novembre au 11 décembre (COP21/CMP11). C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. Le Président de la République a annoncé la candidature française dès septembre 2012. Pour ce faire, la France agira au plan international pour faciliter la recherche d’un consensus, ainsi qu’au sein de l’Union européenne qui occupe une place clé dans les négociations sur le climat : l’Union européenne, première puissance économique mondiale, doit continuer à se donner les moyens d’entraîner la plupart des pays de la planète dans la relève du défi climatique.
    5 mai 2014 -
    Les enjeux de la conférence de 2015
    17 février 2014 (mis à jour le 20 février 2014)
    Cette conférence devra marquer une étape décisive dans la négociation du futur accord international qui entrera en vigueur en 2020, en adoptant ses grandes lignes , avec comme objectif que tous les pays, dont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre - pays développés comme pays en développement - soient engagés par un accord universel contraignant sur le climat.

    La France souhaite un accord applicable à tous, suffisamment ambitieux pour permettre d’atteindre l’objectif des deux degrés, et doté d’une force juridique contraignante.
    Ainsi pour les 3 ministres français impliqués dans l’organisation et la présidence de cette conférence ( Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, Pascal Canfin, ministre délégué au Développement, Philippe Martin, ministre de l’Écologie) "Paris Climat 2015 ne devra pas être une réunion pour essayer, mais une réunion pour décider. Il faut à la fois agir offensif, collectif et positif ". Pour ce faire, la future présidence française travaille en étroite coordination avec les 2 autres présidences en cours et à venir, à savoir celles de la Pologne et du Pérou , afin de former une véritable troïka pour donner une impulsion politique à la négociation. L’accord de 2015 devra être applicable à tous, contraignant, visant à contenir le réchauffement à 2°C, mais en adoptant le principe de différenciation. Ils reconnaissent que "toute une série d’étapes" devront encore être franchies avant de "parvenir à un accord universel et contraignant" fin 2015. De plus même le meilleur accord possible en 2015 devra être complété pour pouvoir entrer en vigueur en 2020 comme prévu .
    Avec cette conférence, la volonté française est de passer d’un partage du fardeau à un partage des solutions : la France travaille à un Agenda des solutions afin de porter en amont de la conférence un discours plus positif. L’accord devra en effet mettre en œuvre un changement de paradigme, prenant en compte le défi climatique non comme un nécessaire « partage du fardeau » des émissions, mais également comme une opportunité de créations d’emplois et de richesses, d’invention de nouveaux modes de production et de consommation.
    Les raisons du choix de la France
    3 octobre 2013 (mis à jour le 20 février 2014)
    En septembre 2012, le Président de la République François Hollande a fait part de l’intention de la France d’accueillir en 2015 la 21e Conférence des Parties (COP21) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et la 11ème session (CMP11) de la réunion des Parties au Protocole de Kyoto. La France a été officiellement désignée lors de la Conférence des Parties de Varsovie en novembre 2013.
    Chaque année, la Conférence se déroule par rotation dans un des pays des cinq groupes régionaux de l’Organisation des Nations Unies : Asie-Pacifique, Europe de l’Est, Amérique Latine-Caraïbes, Europe de l’Ouest élargie (WEOG) et Afrique. Le choix du pays hôte se fait en interne au groupe. La Pologne a été choisie comme pays-hôte pour 2013, le Venezuela pour la réunion préparatoire de 2014, et enfin le Pérou pour la Conférence proprement dite fin 2014.
    Conformément au règlement interne de la CCNUCC qui prévoit une rotation annuelle par groupe régional des Nations-Unies, l’accueil du sommet de 2015 revient à un pays d’Europe de l’Ouest. La candidature de la France a été endossée par son groupe régional à l’ONU, le WEOG, le 12 avril 2013, ce qui a ouvert la voie à une désignation officielle de la France lors de la COP de Varsovie en novembre 2013.
    La France a engagé sa transition écologique et énergétique avec pour objectif de réduire sensiblement ses émissions de carbone. Ses émissions de gaz à effet de serre par habitant sont déjà parmi les plus faibles des pays développés. Elle travaille étroitement par ailleurs avec les pays en développement, par le biais de son aide au développement, pour favoriser des transitions vers des économies sobres en carbone. Au sein de l’Union européenne, la France défend une position ambitieuse, axée sur un objectif de -40% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 puis de -60% en 2040 (par rapport à 1990), pour que l’Union européenne maintienne une approche ambitieuse et exemplaire.
    Forte de cette expérience et de cette ambition, la France a été désignée pour accueillir la COP21 en 2015. La France placera cette conférence sous le signe de l’exemplarité environnementale, et mettra en œuvre un programme d’action permettant de réduire au maximum l’impact de la réunion sur le plan des consommations de ressources naturelles (eau, déchets, énergies) et des émissions de gaz à effet de serre.
    Les grandes étapes d’ici Paris Climat 2015
    3 octobre 2013 (mis à jour le 20 février 2014)
    La feuille de route fixée à Durban est claire : tous les pays doivent parvenir en 2015 à un accord applicable à tous, juridiquement contraignant et ambitieux, permettant de respecter l’objectif que s’est fixée la communauté internationale de contenir le réchauffement climatique à +2°C.

    La France prépare cette conférence en coordination étroite avec les présidences des conférences actuelles et à venir : la Pologne pour celle de 2013 et le Pérou en 2014.
     
    2013 : la priorité en liaison avec la présidence polonaise actuelle porte sur la mise en œuvre des décisions prises lors des conférences précédentes, sur la revue de l’ambition, l’adaptation et le financement et également sur un programme de travail d’ici 2015.
    2014 : l’année de l’ambition. Il a été convenu lors de la conférence de Doha en 2012 que les premiers éléments de l’accord seraient prêts à la fin de 2014. De plus, le Secrétaire général des Nations Unies organisera une réunion à haut niveau à l’automne afin de mobiliser les chefs d’États et de gouvernements.
    2015 : l’année de la négociation détaillée de l’accord afin de parvenir à un consensus entre les 195 Parties à la Convention lors de la conférence de Paris . Afin que cet accord puisse entrer en vigueur dès 2020 et ce, à l’issue de la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto, l’accord qui sera conclu lors de la COP 21 ne sera pas forcément un accord final, qui marquerait la fin du processus de négociation : il pourra être complété par la suite.
    Les conditions participatives à la conférence climat de 2015
    17 février 2014 (mis à jour le 9 mai 2014)
    Afin de préparer dans les meilleures conditions possibles la tenue de cette conférence des Nations Unies, la France a choisi de l’organiser à Paris, sur le site Paris-Le Bourget qui présente, sur le plan logistique, la meilleure capacité d’accueil et d’accessibilité pour les délégations officielles, mais aussi pour la société civile et les médias, qui sont des composantes essentielles du succès de la conférence.

    Qui participe aux COP ? Des représentants de chaque pays signataire de la CCNUCC de 1992, c’est-à-dire 195 États parties, ainsi que l’Union européenne, qui est elle-même partie en plus des 28 États membres. La CCNUCC est ainsi une convention universelle. Des représentants de l’ensemble des acteurs non-étatiques de la société (organisations gouvernementales et non gouvernementales, collectivités territoriales, syndicats, entreprises, scientifiques, jeunes ... ) participent également à ces conférences.
    Pour 2015, la France souhaite mettre en place des conditions optimales pour assurer la participation de la société civile. Des rencontres régulières sont désormais organisées avec les représentants de la société civile (ONG, entreprises, syndicats…), d’ici à la COP21, afin de recueillir toutes les opinions et d’associer toutes les bonnes volontés au succès de la conférence. Le rapport confié aux sénateurs Ronan Dantec et Michel Delebarre sur le rôle des collectivités territoriales dans les négociations climatiques atteste également du souhait de la France d’inclure les territoires et les élus locaux dans les discussions.
    Enfin, la France a choisi de placer cette conférence sous le signe de l’exemplarité environnementale, et mettra en œuvre un programme d’action permettant de réduire au maximum l’impact de l’événement sur le plan des consommations de ressources naturelles (eau, déchets, énergies) et des émissions de gaz à effet de serre.
    La politique climat de la France sur la scène internationale
    17 février 2014 (mis à jour le 20 février 2014)
    Afin de répondre aux alertes données par les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur la responsabilité humaine dans le changement climatique et à la nécessité de l’urgence à agir, la France accorde un soutien prioritaire aux politiques nationales sur le climat et aux deux instruments juridiques adoptés par la communauté internationale (la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques et le protocole de Kyoto).

    Ces dernières années, la France a fortement réduit ses émissions de gaz à effet de serre : ses émissions de 2011, pour la métropole et les départements d’Outre mer, sont inférieures de 13% à celles de 1990, alors que sur la même période, le PIB a augmenté de prés de 40%. Elle contribue ainsi à l’engagement pris par l’Union européenne et ses États membres au titre du protocole de Kyoto (- 8 % en 2008 - 2012 par rapport à 1990) et au titre du paquet énergie-climat (- 20 % en 2020 par rapport à 1990).

    En phase avec les négociations internationales sur le climat en cours où les 195 parties à la Convention climat ont fixé une limitation du réchauffement en dessous de 2°C avec une clause de révision de cet objectif en 2013 - 2015, la France est convaincue que la réussite de cet objectif passe par une mobilisation de l’ensemble de la communauté internationale. Elle souhaite, à terme, la signature d’un accord international ambitieux et juridiquement contraignant. Elle mène en parallèle de nombreuses actions politiques et économiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, que ce soit à l’échelle internationale, européenne, nationale ou locale. La lutte contre le changement climatique est une priorité transversale de sa politique de développement.
    Un guide d’informations COP21 pour la société civile
    5 mai 2014 (mis à jour le 9 mai 2014)
    La France présidera la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015. La future présidence française encadrera les négociations de façon transparente et inclusive. L’association de la société civile est un élément essentiel de sa stratégie de préparation de la conférence. Un guide d’informations est désormais en ligne pour les principaux acteurs de cette société civile.

    Ce guide est destiné à l’ensemble des acteurs de la société civile. Il contient les informations essentielles nécessaires à la pleine participation de tous au processus de préparation de Paris Climat 2015. Il doit aider à créer les conditions d’un dialogue productif sur les sujets de la négociation, ainsi qu’à rendre possible le maximum de projets de mobilisation qui créeront un environnement favorable à l’obtention d’un accord ambitieux.
     
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Mer 11 Juin - 11:22

    Entre 20 et 25.000 délégués attendus pour la conférence "Paris climat 2015"
    http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140610.AFP9303/entre-20-et-25-000-delegues-attendus-pour-la-conference-paris-climat-2015.html?xtor=RSS-16

    Publié le 10-06-2014 à 17h30Mis à jour à 21h45
    Un globe-terrestre exposé lors de la conférence sur le climat de Copenhague, le 19 décembre 2009 (c) Afp
    Bas du formulaire
    Paris (AFP) - Jusqu'à 25.000 délégués sont attendus pour la conférence de l'ONU sur le climat à Paris fin 2015, où 195 pays doivent sceller un accord pour limiter le réchauffement de la planète, a indiqué mardi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
    En ajoutant la participation de personnes non accréditées, ce sont "40 à 50.000 personnes de 195 pays qui sont attendues" du 30 novembre au 11 décembre 2015, a ajouté M. Fabius, à l'occasion d'une visite du site du Bourget, au nord de Paris, qui accueillera la conférence.
    La dernière conférence onusienne sur le climat, en décembre dernier à Varsovie, avait attiré près de 12.000 délégués.
    En 2009, la COP (conférence des parties) de Copenhague, avait réuni 26.600 participants officiels: précédée d'une forte prise de conscience au niveau mondial des enjeux climatiques, elle avait eu l'ambition de conduire à un accord majeur qui n'avait finalement pas vu le jour.
    La France, en tant que pays hôte du rendez-vous de 2015, déploie déjà d'intenses efforts diplomatiques pour qu'un accord ambitieux soit finalisé car, a rappelé Laurent Fabius, "il faut agir aujourd'hui pour éviter les catastrophes demain".
    Une réunion intermédiaire se déroule actuellement à Bonn (Allemagne) jusqu'au 15 juin pour ébaucher le contenu de l'accord, avant la conférence annuelle fin 2014, organisée cette année à Lima.
    Au premier semestre 2015 au plus tard, chaque pays devra annoncer sa contribution à l'effort mondial de réduction des gaz à effet de serre et les moyens d'y parvenir.
    "Les gaz à effet de serre restent des dizaines, et pour certains des centaines d'années dans l'atmosphère, voilà pourquoi les réduire est une urgence, en partie à cause de cet aspect irréversible", a plaidé le climatologue Hervé Le Treut, lors de la réunion du comité de pilotage de "Paris climat 2015" au Bourget, à laquelle ont pris part des collégiens et lycéens de la Seine-Saint-Denis.
    Pierre-Henri Guignard, secrétaire général de la COP de Paris, a dit la volonté de la France "d'impliquer directement les jeunes" dans ce rendez-vous, que ce soit au niveau scolaire ou au niveau étudiant avec des bénévoles et des vacataires.
    Interrogé sur le coût pour l'Etat d'un tel événement, il a indiqué que la conférence de Copenhague avait couté 150 millions d'euros, "un indicateur pris en compte" dans l'élaboration du budget pour celle de Paris.
    Mardi, l'Unesco a par ailleurs lancé la Plateforme océan et climat 2015 en partenariat avec des ONG et des organismes de recherche. Le but est de "davantage placer l'océan au coeur des discussion sur le climat", compte tenu du rôle majeur que jouent les océans dans le système climatique, selon un commuiqué de l'Unesco.
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    Message par bye Mer 11 Juin - 11:23

    mardi 10 juin 2014
    Laurent Fabius : "Nous avons 500 jours pour éviter un chaos climatique"
    http://www.franceinter.fr/emission-le-79-laurent-fabius-la-conference-sur-le-climat-sera-levenement-diplomatique-de-2015
    Laurence Tubiana nommée représentante spéciale de Laurent Fabius pour la conférence Paris Climat 2015
    La fondatrice de l'Iddri, Laurence Tubiana, est nommée ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, représentante spéciale pour la conférence Paris Climat 2015. Elle succède Jacques Lapouge.
    06 juin 2014  |  Actu-Environnement.com
       

       
    Fondatrice de l'Iddri, Laurence Tubiana est professeure et directrice de la chaire "développement durable" de Sciences Po. Depuis septembre 2012, elle co-préside le Conseil de direction du réseau des solutions pour le développement durable (SDSN) des Nations unies. Elle préside également le Conseil d'administration de l'Agence française de développement (AFD). Elle a également rejoint le Conseil consultatif scientifique de l'ONU fin 2013.
    C'est dans le cadre de la Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21), accueillie et présidée par la France en 2015, que Laurence Tubiana a été nommée représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Elle aura notamment pour mission de mobiliser tous les acteurs pour porter un "agenda positif", destiné à montrer que la lutte contre le dérèglement climatique est non seulement indispensable, mais qu'elle peut aussi apporter des bénéfices majeurs en termes de croissance, d'emploi et de qualité de vie, rapporte le communiqué de l'Iddri.
    Déborah Paquet © Tous droits réservés Actu-Environnement

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    Message par bye Mer 11 Juin - 11:24

    Fabius rencontre les présentateurs météo pour parler du changement climatique
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/06/02/25006-20140602ARTFIG00072-fabius-rencontre-les-presentateurs-meteo-pour-parler-du-changement-climatique.php
    Par lefigaro.fr
    Publié le 02/06/2014 à 09:48

    LE SCAN POLITIQUE - Évelyne Dhéliat, Fanny Agostini, Laurent Romejko... Le ministre des Affaires étrangères rencontrera mardi les principaux présentateurs météo pour les sensibiliser aux enjeux climatiques.
    Sur son agenda, le ministre des Affaires étrangères a un rendez-vous assez original. Mardi matin, il recevra les présentateurs météo des principales chaînes de télévision et de radio. Objectif: sensibiliser ces spécialistes, qui sont d'importants relais d'opinion, aux enjeux de la conférence internationale sur le changement climatique, prévue à Paris fin 2015 et dont Laurent Fabius a fait l'une de ses priorités diplomatiques. Seront notamment présents Évelyne Dhéliat, Catherine Laborde et Véronique Touyé (TF1), Anaïs Baydemir, Laurent Romejko et Nathalie Rihouet (France2), Fanny Agostini (BFMTV), Thierry Fréret (i-Télé), Joël Collado (France Info) et Laurence Roustandjee (M6).
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    Message par bye Mer 11 Juin - 11:25

    195 pays réunis à Bonn pour préparer la conférence, cruciale, de Paris Climat 2015
    http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140606.OBS9714/195-pays-reunis-a-bonn-pour-preparer-la-conference-cruciale-de-paris-climat-2015.html

    Par Sciences et Avenir avec AFP

    Publié le 06-06-2014 à 14h00
    12 jours de discussions où l'on parle de mesures contraignantes pour inciter chacun à limiter ses émissions de gaz à effet de serre.
    Un membre d'une ONG au jour de l'ouverture de la conférence de Bonn sur le climat, le 31 mai 2014. PATRIK STOLLARZ / AFP
    PRÉLIMINAIRES. Quels nouveaux engagements peut prendre chaque pays pour contenir le réchauffement de la planète ? Les représentants de 195 pays se sont retrouvés sous l'égide de l'ONU, à partir depuis le mercredi 31 mai 2014 à Bonn, pour éclaircir une question au coeur du futur accord mondial sur le climat attendu fin 2015 à Paris.
    L'objectif : remettre la planète sur un réchauffement maximal de 2°C
    Le président américain, Barack Obama, avait donné le ton en annonçant de nouvelles normes sur les émissions des centrales électriques, qui génèrent environ un tiers de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre des États-Unis. Son ambition : réduire leurs émissions de CO2 de 30% d'ici 2030 par rapport à 2005.
    L'Union européenne a insisté, en ouverture des 12 jours de discussions, sur l'importance d'être ambitieux également avant 2020. L'Union estime qu'elle va faire mieux que son objectif pour 2020, jugeant atteignable une baisse de 24% de ses émissions par rapport à 1990, au lieu des 20% auxquels elle s'est engagée.
    COULEURS. Ces annonces semblent pouvoir redonner des couleurs à un processus complexe, qui doit déboucher sur un nouveau pacte mondial, fin 2015 à Paris - vous pouvez lire à ce sujet notre entretien avec Laurence Tubiana, représentante spéciale de Laurent Fabius pour la Conférence Paris Climat 2015 (COP21). L'objectif est de remettre la planète sur un réchauffement maximal de 2°C quand les émissions actuelles nous emmènent plutôt vers +4°C.
    "La science donne le tempo et elle nous dit de façon très urgente que nous devons accélérer ces efforts", a rappelé fin mai à l'AFP la responsable de l'ONU pour le climat, Christiana Figueres, de passage à Paris.
    En avril, les experts du climat du Giec ont confirmé les risques d'insécurité alimentaire voire de conflit liés au réchauffement.
    DIFFÉRENDS. Après l'échec marquant de Copenhague en 2009, les 195 pays négociant sous l'égide de l'ONU espèrent conclure fin 2015 un accord contraignant de limitation des émissions de gaz à effet de serre applicable pour tous les pays à partir de 2020. De nombreux différends restent à aplanir sur la nature et le degré de contrainte des objectifs de réduction que prendront les pays.
    Les États-Unis tiendront-ils leurs engagement de réduction d'émissions de gaz à effet de serre ?
    À Bonn, les discussions, principalement techniques mercredi, doivent entrer dans le vif du sujet jeudi et vendredi avec la présence annoncée d'une quarantaine de ministres. Au menu : le "squelette" du futur accord post-2020 mais aussi les moyens de faire plus d'ici 2020.
    "À la lumière des impacts climatiques se déroulant sous nos yeux, il est évident qu'une action immédiate est capitale pour les États insulaires", a alerté Marlene Moses, présidente de l'Aosis, une alliance de 44 États insulaires et côtiers, aux premières loges des impacts du réchauffement.
    Une action rapide d'autant plus nécessaire que, selon une analyse présentée mercredi par un cabinet allemand, les nouveaux objectifs dévoilés par les États-Unis ne suffiront pas au pays pour tenir les engagements déjà pris, à savoir réduire les émissions de gaz à effet de serre de 17% d'ici 2020 par rapport à 2005.
    Aucune décision formelle n'est attendue à Bonn, les discussions devant se poursuivre en septembre lors d'un sommet convoqué à New York par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, puis en décembre au Pérou lors de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat.
    "INQUIÉTUDE". Pour autant, "plus on se rapproche de Paris, plus chaque session est importante et peut faire monter l'inquiétude s'il ne se passe rien", souligne une source diplomatique française.
    Avec ces questions en débat, les "contributions" des pays contre le réchauffement doivent-elles être de simples objectifs globaux? Des objectifs par secteurs économiques? Faut-il des engagements financiers de la part des pays industrialisés? Autant de sujets "explosifs", selon un négociateur.
    À Paris, des représentants religieux ont par ailleurs lancé mercredi un appel à jeûner le 1er jour de chaque mois jusqu'en décembre 2015 comme signe d'engagement dans la lutte contre le réchauffement. Cette mobilisation est inspirée par Yeb Sano, chef négociateur des Philippines, qui avait cessé de manger en solidarité avec les Philippins touchés par le typhon Haiyan, lors de la conférence de Varsovie fin 2013.
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    Message par bye Mar 8 Juil - 12:18

    Børge Brende et Laurent Fabius au Svalbard
    http://www.norvege.no/News_and_events/policy/Borge-Brende-et-Laurent-Fabius-au-Svalbard/#.U7qPX0DIxBo
    Dernière mise à jour: 04.07.2014 // Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Børge Brende, visitera le Svalbard avec son homologue français, Laurent Fabius, le 3 et 4 juillet 2014. Les ministres visiteront Ny-Ålesund et Longyearbyen.
    La visite s’inscrit dans les préparations de la conférence COP 21 des Nations Unies sur le climat, que la France accueillera à Paris l’an prochain. L’objectif de la réunion de Paris est de parvenir à un accord climatique global.
    Du fait de sa position septentrionale et de son isolement, le Svalbard est une excellente base pour la recherche climatologique. Les données collectées au Svalbard sont essentielles pour comprendre les changements climatiques et le réchauffement global. C’est aussi dans l’Arctique que les changements climatiques sont les plus perceptibles. Au cours de la visite, les ministres s’entretiendront aussi du Grand Nord de manière plus générale, et de questions actuelles de politique extérieure.
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Mar 8 Juil - 12:19

    Dérèglement climatique: Fabius en appelle aux investisseurs internationaux
    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Dereglement-climatique-Fabius-en-appelle-aux-investisseurs-internationaux.htm?&rub=20&xml=newsmlmmd.urn.newsml.afp.com.20140706.eec0a968.d9d6.43e9.8c71.9cd85ceac7a6.xml
    Aix-en-Provence (AFP) - 06.07.2014 16:49
    Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius (g) et son homologue norvégien Borge Brende à Ny-Alesund, sur l'île de Spitsbergen en Norvège le 3 juillet 2014
    Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius (g) et son homologue norvégien Borge Brende à Ny-Alesund, sur l'île de Spitsbergen en Norvège le 3 juillet 2014
    afp.com - Frédéric de la Mure
    Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a lancé dimanche un cri d'alarme sur le risque de dérèglement irréversible du climat, appelant les investisseurs internationaux à financer les énergies vertes.
    "Au-delà de 2 degrés (de réchauffement, NDLR) ce sera le chaos climatique et personne: aucun particulier, aucune entreprise, aucune nation, aucune commune ne sera épargnée", a déclaré M. Fabius à l'occasion des rencontres économiques d'Aix-en-Provence, qui ont réuni sur trois jours quelque 3.000 personnes et 230 conférenciers de 35 pays.
    "Depuis le début de la révolution industrielle, les énergies fossiles ont été le principal moteur de la croissance ou en tout cas son accompagnateur et ce modèle arrive à épuisement non pas, comme on le dit parfois, à la fin de ce siècle. Mais, assez rapidement, il détruira plus de richesses qu'il n'en crée", a dit le ministre, ajoutant qu'il n'était plus question de "réchauffement", de "changement" mais de "dérèglement climatique".
    "J'ai voulu profiter du fait que beaucoup de responsables sont réunis ici pour lancer une sorte d'appel (...) aux investisseurs privés et institutionnels - je pense aux fonds souverains, fonds de pension, sociétés financières - à investir là où à long terme se trouve leur intérêt réel, parce que je pense que c'est de là que viendra l'essentiel des moyens nécessaires", a déclaré M. Fabius.
    Il a proposé de fixer un objectif de 10% des portefeuilles traditionnels consacrés à l'économie verte en 2020 contre 1% actuellement.
    "Des investissements massifs et pertinents" sont nécessaires, a déclaré M. Fabius, plaidant pour la "réorientation" dans les décennies qui viennent "d'un peu plus de 1.000 milliards d'euros qui sont "actuellement investis à hauteur de 80% vers les énergies fossiles contre 20% pour les renouvelables et de faire basculer cela progressivement".
    Il s'est également adressé aux pouvoirs publics, "dont le gouvernement français", qui doivent "mettre en place un cadre clair et stable dans le temps" pour "sécuriser la rentabilité" de tels investissements et doivent aussi "stopper les subventions aux énergies fossiles".
    Et aux entreprises: "l'empreinte carbone des entreprises doit être publiée, évaluée et devenir un critère d'appréciation". "Notamment, et j'espère ne pas ébranler les colonnes du temple, par les agences de notation", a-t-il lancé.
    La France accueillera la 21e conférence climat en 2015.
    © 2014 AFP
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    Message par bye Mar 8 Juil - 12:19

    Laurent Fabius en Monsieur Météo en couverture du "Parisien Magazine"
    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/laurent-fabius-en-monsieur-meteo-en-couverture-du-parisien-magazine-7772729083
    EN IMAGES - Le ministre des Affaires étrangères s'affiche en présentateur météo en une du supplément week-end du quotidien pour illustrer un dossier sur le réchauffement climatique.
    par Benjamin Hue publié le 18/06/2014 à 22:38 mis à jour le 19/06/2014 à 07:02
    Partager
    Le tableau de chasse du Parisien magazine en matière de mise en scène des grands noms de la politique hexagonale commence à être conséquent. 

    Après Arnaud Montebourg flanqué d'une marinière, Ségolène Royal en Liberté guidant le peuple, Cécile Duflot la tête encadrée par une maison aux contours verts et Jean-François Copé tenant une carte de France des deux mains pour défendre sa contre-réforme territoriale, c'est au tour de Laurent Fabius de se prêter au jeu du supplément week-end du quotidien.
    Pour une couverture dédiée au réchauffement climatique, le ministre des Affaires étrangères s'affiche grimé en Monsieur Météo - nœud papillon assorti à la ceinture - en une du magazine où l'on peut lire "500 jours pour sauver la planète : Paris Climat 2015, le défi de Laurent Fabius". Le cliché a été pris le 12 juin dernier, indique Le Parisien sur son site internet.

    Crédit : Le Parisien Magazine
    Laurent Fabius en une du "Parisien Magazine"
    "La météo, c'est une préoccupation du quotidien, écrit Le Parisien. Le ministre vient justement de réunir les présentateurs météo des radios et télévisions pour les sensibiliser à la grande cause du climat et aux négociations qu'il mène pour obtenir des grands pays un engagement contre le réchauffement". Le ministre prépare en effet activement la conférence Paris Climat 2015, qui doit se tenir en France du 30 novembre au 11 décembre 2015.
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    Message par bye Mar 8 Juil - 12:22

    66% des Français insatisfaits de la politique climatique du gouvernement
    http://www.rse-magazine.com/66-des-Francais-insatisfaits-de-la-politique-climatique-du-gouvernement_a513.html
    Jean Camier
    L’IFOP a réalisé un sondage sur la perception des Français et Allemands du changement climatique. 76% des Français s’inquiètent des effets climatiques sur leur mode de vie et 63% juge que le gouvernement n’agit pas suffisamment.


    À l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand à Paris le 19 février, l’IFOP a réalisé un sondage auprès de 990 personnes. L’ONG Avaaz avait commandé cette enquête qui montre que les Français s’intéressent aux problématiques climatiques. En parallèle l’institut allemand TNS Emnid a interrogé 1003 Allemands sur le même sujet.

    76% des Français sondés et 77% des Allemands font le rapprochement entre la multiplication des tempêtes et le changement climatique. Quant à l’action du gouvernement, 66% des sondés de l’Hexagone estiment que le gouvernement ne fait pas assez pour lutter contre le réchauffement climatique (63% pour les Allemands).

    Conséquences sur le mode de vie
    Dernièrement une enquête révélait que les problématiques environnementales n’étaient pas un sujet de préoccupation premier pour les Français. L’enquête de l’IFOP montre que, bien que derrière les inquiétudes d’ordre économique, le changement climatique inquiète. En effet, 73% de nos compatriotes interrogés estiment que les effets climatiques vont avoir des effets sur « les modes de vie au cours de leur propre existence. » Les sondés Allemands sont moins catégoriques avec seulement 39% qui estiment qu’ils en ressentiront les effets.

    Ces résultats varient selon les régions, les affinités politiques ou les catégories socioprofessionnelles. Ainsi 83% des habitants du sud-ouest interrogés, zone touchée par des tempêtes en décembre et janvier, font le lien entre l’évolution climatique et intempéries. 93% des sympathisants des partis écologistes font ce lien.

    Alors que France et Allemagne ont confirmé l’objectif de diminuer de 30% les émissions de CO2 d’ici 2030, les sondés sont plus ambitieux. 80% d’entre eux, Français et Allemands, sont en faveur d’une réduction de 50%.

    Enfin, au sujet de la conférence des Nations Unies sur le climat, 80% des Français joints par l’IFOP estiment que la France doit donner l’exemple par une politique ambitieuse pour « entraîner les autres pays. »
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    Message par bye Mar 8 Juil - 12:23

    Symposium franco-allemand
    Bilan du symposium dédié au changement climatique, à l'agriculture et aux forêts
    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/76054.htm
    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/76054.htm
    Résumé

    Le symposium franco-allemand intitulé : "Changement Climatique, Agriculture et forêts", s'est tenu le 7 mai 2014, dans l'auditorium de l'Ambassade de France à Berlin. Organisé à l'initiative du Service pour la Science et la Technologie de l'Ambassade, cette rencontre d'experts a permis de faire l'état des lieux des avancées scientifiques dans nos deux pays sur les thèmes concernés. En amont de la COP 21 à Paris, ce Symposium en a constitué l'un des évènements préparatoires. Il a permis de tracer le chemin commun franco-allemand jusqu'à la COP 21 et faire naître une nouvelle initiative franco-allemande.
    Le symposium du 7 mai 2014

    En amont de la COP 21 à Paris, Le symposium a été conçu comme l'un des évènements préparatoires à la conférence. L'objectif était de créer une opportunité de présenter les derniers résultats de recherche concernant les changements climatiques et leurs interactions avec l'agriculture et la forêt, en France et en Allemagne. La discussion entre les chercheurs et l'échange avec le public (constitué des experts dans le domaine) ont été une occasion pour recenser les défis à venir et de définir le contexte de futurs partenariats franco-allemands.

    Une centaine de personnes est venue assister à l'évènement. Les instituts de recherche et les universités étaient majoritairement représentés parmi le public. Plusieurs représentants du gouvernement allemand ont manifesté leur présence à l'occasion des sessions de questions (Bundestag, Ministère fédéral de l'alimentation et de l'agriculture). La conférence a été présidée par le professeur Jean-François Soussana, directeur scientifique Environnement de l'INRA, ainsi que par le professeur Markus Reichstein, directeur du département d'intégration biogéochimique à l'Institut Max Planck de Biogéochimie de Iéna.

    Après les conférences d'ouvertures du Prof. Soussana et du Prof. Reichstein les participants ont bénéficié de dix présentations structurées en cinq sessions :
    - Forêt, évènements climatiques extrêmes et bilan du carbone terrestre,
    - Le bilan des gaz à effet de serre en agriculture et les changements climatiques,
    - Les impacts des changements climatiques sur l'agriculture,
    - La bio-économie, les services écosystémiques et le climat,
    - La modélisation globale de la biosphère.

    Dans chaque session, les "points de vue" français et allemand ont été présentés. Les scientifiques ont rappelé l'augmentation de la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère selon différents scénarios. Le professeur Reichstein a également précisé que cette croissance était linéaire en fonction des émissions mais que les effets sur le climat et les impacts sur l'environnement étaient quant à eux non-linéaires (perturbations des cycles de récolte, multiplication de ravageurs..). Le professeur Soussana a rappelé les résultats des rapports du GIEC, en particulier les observations montrant l'augmentation de la température moyenne, les variations des précipitations annuelles, la diminution de l'épaisseur des glaciers, l'augmentation du niveau de la mer et les impacts sur le rendement des cultures (exemple du blé) ou encore l'état aggravé des forêts.

    Les présentations de chercheurs montraient principalement les résultats de modélisation à différentes échelles (régionale, continentale, global). Quelques exemples de sujets abordés sont: le rôle des évènements extrêmes et de la gestion sur la forêt, l'efficacité de différentes mesures d'atténuation de l'émission des GES, l'analyse du schéma triptyque : impacts du changement climatique sur l'agriculture - adaptation aux impacts - impacts de l'adaptation sur le changement climatique, l'analyse de l'effet compétitif entre l'utilisation du bois par le secteur de bio-énergie (bio-économie) et la nécessité de préservation des forêts, l'impact du changement climatique sur la biodiversité, la réponse de l'agriculture (impactée par le changement climatique) en terme de diminution des gaz à effet de serre couplée avec le modèle économique, l'interaction entre les cycle du carbone et de l'azote dans les conditions des changements climatiques.

    Les différentes questions scientifiques soulevées pendant le symposium concernaient : les techniques de modélisation, les couplages entre les modèles, la gestion de l'incertitude dans la modélisation, la nécessité d'une meilleure compréhension de certains mécanismes et processus (ex : fin de vie d'un arbre dans une forêt).

    En marge du Symposium

    A l'occasion du symposium, le service SST de l'Ambassade a sollicité le Muséum d'Histoire Naturelle de Berlin, avec lequel il existe un long historique de collaboration. Le but était d'illustrer les thèmes de la conférence par un symbole à la croisée du climat, de l'agriculture et de la sylviculture. C'est la problématique des insectes ravageurs qui a été retenue. Les panneaux utilisés pendant le symposium exposaient des insectes qui tirent profit des changements climatiques, tout en ayant un impact de plus en plus conséquent sur la qualité ou quantité du bois et des récoltes.

    Le Symposium a également été l'occasion de présenter quelques posters issus de l'exposition "Enquête sur le Climat / Den Klimawendel erkunden". Cette exposition est le résultat d'un échange franco-allemand par des adolescents sur le thème du changement climatique. Ce projet, porté par l'Université Libre de Berlin (FU), est soutenu par le service pour la Science et la Technologie de l'ambassade.

    Le service agricole du SER de l'ambassade s'est joint à la manifestation. En effet le symposium était l'occasion de présenter le projet national d'Agro-écologie lancé par Stéphane Le Foll en 2012. Ce projet vise à communiquer sur le dynamisme de l'agriculture française. En partenariat avec le Ministère de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la forêt, la brochure "10 clefs pour comprendre l'agro-écologie" a été présentée à chaque participant avec une possibilité d'obtenir le document en français ou en anglais.

    Enfin, l'accent a été mis sur le service de restauration. Le SST s'est efforcé de proposer aux invités un repas en adéquation avec les discours de la conférence, c'est à dire minimiser l'impact environnemental de l'évènement. Les participants ont pu ainsi apprécier des mets préparés avec des denrées locales et biologiques pour la plupart.

    Présentation du profeseur Gianni Bellocchi, INRA / UREP
    Crédits : Clément Guyot, SST Berlin

    Conclusions

    Le symposium a montré la richesse et l'excellence de la collaboration franco-allemande dans les domaines liés au climat. Les chercheurs ont parlé d'une seule voix. Soucieux de la réussite de "la lutte" pour préserver la Terre ils se sont interrogés sur les nouvelles initiatives franco-allemandes à mettre en place. L'idée principale qui est ressortie des discussions concerne la thématique de l'adaptation.

    Le symposium a été l'occasion de présenter les nombreux évènements organisés en amont de la COP 21. Les chercheurs devraient se retrouver à Madrid fin mai 2014 pour une conférence sur l'élevage, le changement climatique et la sécurité alimentaire, puis à Montpellier en mars 2015 pour la troisième conférence scientifique internationale sur l'agriculture intelligente face au climat. Ils ont également rendez-vous en juillet 2015, à l'UNESCO à Paris, pour une conférence de 4 jours intitulée "Our Common Future Under Climat Change". Cette rencontre basée sur les synthèses du GIEC, leur servira à faire un dernier bilan avec 1300 autres scientifiques avant la FCCC COP 21/ CMP 11 (Conférence des Parties et réunion des Parties du Protocole de Kyoto) du 30 novembre au 15 décembre 2015, à Paris.
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Dim 24 Aoû - 10:35


    Ils préparent la conférence climat de 2015 à Paris
    Environ 7.500 personnes venues de toute l'Europe ont formé samedi une chaîne humaine à la frontière germano-polonaise pour protester contre l'extension prévue de plusieurs mines de charbon à ciel ouvert, ont annoncé les organisateurs.
    Allemagne: chaîne humaine contre l'extension des mines de charbon
    http://www.20minutes.fr/planete/1431745-20140823-allemagne-chaine-humaine-contre-extension-mines-charbon

    7.500 personnes venues de toute l'Europe forment une chaîne humaine pour protester contre l'extension de mines de charbon à ciel ouvert le 23 août 2014 à Gross Gastrose, à la frontière germano-polonaise - Patrick Pleul DPA

    © 2014 AFP
    Créé le 23.08.2014 à 18:08
    Mis à jour le 23.08.2014 à 18:40
    Environ 7.500 personnes venues de toute l'Europe ont formé samedi une chaîne humaine à la frontière germano-polonaise pour protester contre l'extension prévue de plusieurs mines de charbon à ciel ouvert, ont annoncé les organisateurs.
    «Si ce projet se réalise, ces terres deviendront la plus grande fosse à charbon avec les plus importantes émissions d'oxyde de carbone (CO2) d'Europe», avertit dans un communiqué Meri Pukarinen, de Greenpeace Pologne, se réjouissant néanmoins de «la croissance du mouvement anti-charbon».
    A l'initiative de collectifs d'habitants et de plusieurs associations écologistes, soutenus par les Verts et le Parti pirate, la chaîne s'est déployée sur près de huit kilomètres entre Kerkwitz, dans le sud du Brandebourg (est de l'Allemagne) et Grabice, à la frontière occidentale de la Pologne.
    Les manifestants entendaient protester contre l'agrandissement prévu d'exploitations de lignite à ciel ouvert des deux côtés de la frontière, critiquées pour la pollution et le déplacement d'habitants qu'elles occasionnent.
    Début juin, l'Etat régional allemand du Brandebourg avait approuvé le projet du groupe énergétique suédois Vattenfall d'étendre sur 1.900 hectares sa mine de Welzow-Sud, près de Kerkwitz.
    La décision était intervenue au terme de sept ans de consultations, qui se sont traduites dans la seule année 2013 par le dépôt de 190.000 prises de position et d'objections. Elle est une nouvelle preuve que l'Allemagne, lancée dans une transition énergétique qui doit la faire passer à l'énergie propre, a bien du mal à se passer pour le moment du charbon.
    L'exploitation de la mine de Welzow-Sud, en activité depuis le début des années 70, a déjà conduit au déplacement ou à la disparition de plus de 15 villages des environs. La nouvelle tranche, qui doit entrer en activité en 2026, se soldera par le déplacement de 800 personnes supplémentaires.
    Côté polonais, qui exploite avec son site de Belchatow la centrale à charbon la plus polluante d'Europe, le projet d'extension est conduit par le groupe PGE.
    La Pologne et l'Allemagne détiennent à elles deux les plus grandes ressources de charbon de toute l'Union européenne, rappelle Greenpeace.
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Mer 25 Fév - 19:39

    COP 21 : Bruxelles en ordre de marche
    http://www.lemoniteur.fr/135-environnement/article/actualite/27469475-cop-21-bruxelles-en-ordre-de-marche
    Correspondant permanent à Bruxelles - ENERPRESSE - Publié le 11/02/15 à 16h18

    © DR - La COP21 aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre
    La Commission européenne va sortir l’artillerie lourde, cette année, pour faire de la COP21 de Paris un succès. Le plan d’action européen en matière de « diplomatie climatique » prévoit d’utiliser tous les canaux possibles pour mettre un maximum de pression directe et indirecte sur les capitales du monde entier. On n’a pas fini d’entendre parler du climat cette année, et pas qu’en France.
    La Commission européenne a annoncé qu’elle publiera sa « contribution intentionnelle déterminée au niveau national » (INDC, en anglais, pour Intended Nationally Determined Contribution) en même temps que sa vision stratégique pour l’Union énergétique le 25 février prochain. L’UE fera pression sur les autres grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES) mondiaux pour qu’ils publient également leur INDC avant la date-butoir de mars 2015 « ou tout au plus en juin » .
    Ces contributions seront examinées à Bonn, lors des traditionnelles réunions du mois de juin. Et là aussi, l’UE fera en sorte de « maintenir et construire les alliances avec les principaux acteurs et influenceurs au sein du débat en cours sur le changement climatique ». En fait, toute l’année, l’UE va faire mettre la question climatique à l’ordre du jour des sommets avec les pays tiers : UE-Chine, UE-Amérique latine et Caraïbes, Sommet Brésil-Royaume-Uni.
    Le G7 en juin et le G20 en novembre, seront autant d’occasions d’aborder la question climatique avec les grandes nations. En septembre, les ministres des Affaires étrangères européens comptent agir de concert avec la vice-présidente Federica Mogherini (chargée des relations extérieures) au Forum des Grandes Économies (Major Economies Forum) sur l’énergie et le climat.

    Prosélytisme forcené

    Les ministres des Affaires étrangères européens ont donné leur aval à ce plan le 19 janvier dernier car au coeur de la « stratégie diplomatique européenne », se trouve l’utilisation du formidable réseau diplomatique européen à travers le monde. Ainsi, les diplomates européens présents au sein des délégations de l’UE à travers le monde et les diplomates des pays membres vont-ils joindre leurs efforts pour saisir toutes les occasions possibles de parler du climat et d’échanger des informations sur le sujet. Ils seront aidés par le « Réseau de Diplomatie Verte » (Green Diplomacy Network) de l’UE, composé de fonctionnaires experts en environnement dans les ministères des Affaires Étrangères des Vingt-huit.
    En juin, on aura droit à une « journée d’action sur le climat » à Bruxelles et dans les pays européens, menée par les ministres des Affaires étrangères et les ambassades, pour mettre en exergue l’action des délégations diplomatiques dans les pays tiers et montrer ce que l’Europe fait pour sauver le climat mondial, ainsi que l’importance du résultat de la COP21 à Paris « pour la paix et la prospérité ». Les journalistes locaux seront dûment sollicités pour participer à l’effort international de relations publiques sur le climat. On ne devrait pas tellement entendre les climato-sceptiques, cette année.

    Et la dernière ligne droite

    La pression va monter au fur et à mesure qu’on se rapproche de la COP21 à Paris. Tout au long du second semestre de l’année, l’UE doit clamer haut et fort ses efforts et la solidarité dont elle fait preuve à l’égard des pays en développement (Afrique, États insulaires, pays les moins avancés, G77). Il s’agira ici de répondre aux demandes de financement climatique mais aussi « d’illustrer la valeur du multilatéralisme ». Là aussi, les délégations diplomatiques de l’UE dans les pays concernés sont invitées à « fournir des histoires locales pour montrer l’impact sur la vie des gens et comment y faire face ».
    La campagne de l’Année européenne du Développement 2015 sera le principal vecteur de communication avec les pays en développement sur la question climatique. L’idée est d’envoyer un message simple pour s’assurer le soutien de ces pays pendant la COP21 : « l’UE est aux côtés de ses partenaires et soutient leurs efforts pour faire face au changement climatique ». Dès octobre, il s’agira de « rassembler les connaissances sur le soutien financier des autres parties » [les pays industrialisés non-européens, ndlr] : ce sera le temps de la moisson. En septembre/octobre, à « 100 jours de Paris », le compte à rebours va commencer et l’UE compte « instiller l’élan final » . Et c’est là que les « avocats du climat » célèbres tels Leonardo di Caprio, Pharrell Williams, Al Gore et même le Pape François vont certainement battre le rappel pour qu’on parle de climat jusqu’à la nausée. Aucune célébrité européenne n’est pour l’heure citée dans le document stratégique européen. Y a-t-il des volontaires ?

    Focus
    Les grands rendez-vous européens en 2015
    - Réunion préparatoire de la COP21 à Genève, du 8 au 13 février
    - Réunion préparatoire de la COP21 à Bonn du 1er au 11 juin
    - Sommet UE-Chine à Bruxelles en juin (à confirmer)
    - Journée d’action européenne sur le climat en juin
    - Sommet du G7 les 7 et 8 juin au château d’Elmau (Allemagne)
    - Sommet UE-Amérique latine et Caraïbes (CELAC) les 10 et 11 juin à Bruxelles
    - Sommet du G20 les 15 et 16 novembre à Antalya (Turquie)
    - Forum des Grandes Économies (Major Economies Forum) sur l’énergie et le climat
    - COP21 à Paris du 30 novembre au 11 décembre
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    Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015 Empty Re: Paris doit jouer un rôle majeur dans la conférence sur le climat 2015

    Message par bye Mer 25 Fév - 19:40

    L’accord climatique de Paris vu de Bruxelles
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-accord-climatique-de-paris-vu-de-bruxelles,55852?xtor=EPR-9

    Le 24 février 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg



    Drapeaux en berne pour la politique climatique européenne ?

    Le Journal de l’environnement s’est procuré le projet de communication que la Commission européenne doit présenter sur l’hypothétique accord climatique de Paris. Au menu: des objectifs moins ambitieux que prévu et un montage juridique qui pourrait indisposer Washington.
    C’est demain, mercredi 25 février, que la Commission européenne doit officiellement présenter son projet de contribution aux négociations climatiques en cours. L’Union européenne gérant cet épineux dossier au nom de ses 28 Etats membres.
    Selon un document préparatoire, obtenu par le JDLE, la position que s’apprête à dévoiler l’UE est ambivalente. En préambule, le document de 15 pages rappelle, non sans raison, l’efficacité de la politique communautaire en la matière. Grâce aux efforts soutenus pour développer les énergies renouvelables, améliorer l’efficacité énergétique et maîtriser les rejets de gaz à effet de serre (GES), les émissions de CO2 européennes ne cessent de diminuer depuis 1979.
    Satisfecit
    Et depuis 1990, les émissions ont chuté de 19% quand bien même la production de richesse bondissait de 45%. Aujourd’hui, la première puissance économique mondiale est à l’origine de 9% des émissions anthropiques, contre 24% pour la Chine et 12% pour les états-Unis. Voilà pour l’acquis. Il est peu discutable.
    Tel n’est pas le cas, en revanche, de la proposition que Bruxelles s’apprête à faire. L’exécutif suggère en effet que le futur accord de Paris fixe comme objectif final une baisse d’au moins 60% des émissions globales, entre 2010 et 2050. La période est importante. Elle ne prend plus 1990 comme année de référence (ce qui est pourtant la norme dans les négociations onusiennes), mais 2010 pour les états-Unis et la Chine.
    Emettre plus
    Ce glissement calendaire n’est pas sans conséquence. En 1990, les émissions mondiales de GES, selon le World Resource Institute, flirtaient avec les 30 milliards de tonnes par an. Deux décennies plus tard, elles ont atteint les 42 Mdt équivalent CO2 par an. En d’autres termes, la période prise en compte par Bruxelles permettrait de rejeter, en 2050, 38% de GES de plus qu’en prenant 1990 comme année de référence. Joli tour de passe-passe climatique.
    Bombant le torse, la Commission entend aussi que les organismes onusiens régulant le transport maritime (OMI) et le transport aérien (OACI) mettent en place, dès 2016, un mécanisme de régulation des émissions de GES de ces deux secteurs. Ce qui, au vu du précédent sur l’échec de l’inclusion du transport aérien dans le système d’échange d’émissions européen (ETS), n’est pas gagné.
    Sols et forêts inclus
    Comme les pays les plus industrialisés s’y sont engagés, Bruxelles présente sa contribution «nationale» à la lutte contre le dérèglement climatique. On pouvait s’y attendre, la Commission s’engage à abattre de 40% les rejets communautaires de GES: c’est aussi l’objectif de son paquet Energie Climat 2030. Ce qui n’était pas forcément prévu à l’origine, c’était d’inclure dans cet objectif la capacité de stockage du carbone des sols et des forêts. Ce qui permet de minorer de quelques pourcents l’objectif réel de baisse d’émission de GES.
    Tout aussi problématique est le choix juridique de la Commission. Bruxelles opte pour un nouveau protocole à la convention-cadre sur le changement climatique de l’ONU, à l’image de celui conclu à Kyoto en 1997. Problème: un tel véhicule oblige probablement Washington à passer par la voie parlementaire pour ratifier le texte. Or jamais le Sénat et la Chambre des représentants, majoritairement républicains, ne ratifieront un tel accord international.

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    Message par bye Mer 25 Fév - 19:42

    COP 21 : petit manuel de gouvernance et de géopolitique du climat
    http://www.euractiv.fr/sections/climat-environnement/cop-21-petit-manuel-de-gouvernance-et-de-geopolitique-du-climat-312189

    Published: 18/02/2015 - 08:22

    [NicolaJones/Flick]
    État des lieux avant la 21ème Conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se déroulera à Paris en 2015. Elle a pour ambition l’adoption d’un premier accord universel et contraignant sur le climat.
    Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès et Ernst Stetter, secrétaire général de la Fondation Européenne d'Etudes Progressistes (FEPS) signent cette opinion.
    Les bonnes nouvelles ?
    La lutte contre le changement climatique s'appuie, au niveau mondial, sur un cadre juridique: la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, un traité signé en 1992. Cette convention a un périmètre large : 195 pays en sont signataires - 196 même avec l'Union européenne - c'est-à-dire quasiment tous les pays de l'ONU. Elle tient une réunion annuelle. Chaque fin d'année, plusieurs milliers de représentants des gouvernements se réunissent pour décider des mesures à prendre lors des Conférences des Parties ou COP -la première édition, la COP 1, a eu lieu à Berlin en 1995, la COP 20 à Lima en 2014 et la COP 21 se tiendra donc à Paris à la fin de cette année.
    La mauvaise nouvelle ?
    Quand on suit l'actualité, quand on égrène le nom de ces villes où se sont déroulées les conférences sur le climat -Durban, Doha, Cancun, Varsovie, Lima, et, la plus emblématique de toutes, Copenhague- l'impression qui domine, c'est que les négociations sont constamment en cours et n'aboutissent, soit à rien, soit qu'à des résultats décevants.
    Pour comprendre ce qui peut se passer à la conférence de Paris, il faut avoir en tête la spécificité de ces négociations et le risque qui est encouru - on pourrait l'appeler le risque du « Triangle des Bermudes ». Pour ne pas s'y perdre, il va falloir se frayer un chemin entre les trois pointes de ce triangle: des missions élevées, une gouvernance molle et une géopolitique dure.
    Des missions élevées
    La convention a pour première mission d'encadrer les efforts mondiaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Enjeu considérable. Mais ce n'est pas tout. Elle a aussi pour objectif de coordonner l'action mondiale en matière d'adaptation aux effets néfastes du changement climatique (c'est-à-dire, une fois qu'on sait que le changement climatique arrivera, comment on s'en protège concrètement). Et elle doit enfin organiser les discussions sur le nerf de la guerre: les "moyens de mise en œuvre" de ces deux politiques, c'est-à-dire le soutien financier, technologique, et en capital humain que les pays développés doivent apporter aux pays en développement.
    Si l'on veut être complet, il faut encore ajouter les nombreuses questions qui portent sur la forme ou sur la mise en œuvre. Par exemple, quel mécanisme de transparence faut-il mettre en place pour vérifier l'avancée de chaque pays vers ses objectifs ? L'aide financière peut-elle provenir du secteur privé ? Qui va additionner les engagements de réduction des émissions de tous les pays pour voir s'ils suffisent à éviter la catastrophe ? Par quelles institutions transiteront les financements pour le climat ?
    Une gouvernance molle
    Or, deuxième pointe du triangle, la gouvernance du climat est molle. Cela se résume par une idée simple: toute décision prise lors d'une COP doit être adoptée par consensus, c'est-à-dire à l'unanimité. A titre de comparaison, la plupart des grandes institutions internationales se sont dotées de moyens de prise de décision plus efficaces, même s'ils sont souvent insuffisants. L'ONU dispose d'un Conseil de sécurité pour les décisions les plus importantes, lequel doit parvenir à un consensus avec les cinq membres permanents et rassembler une majorité qualifiée à 15. Le Fonds monétaire international attribue à chaque pays un nombre de voix en fonction de sa contribution, laquelle dépend de sa position relative dans l'économie mondiale. L'Organisation mondiale du commerce prend, comme la Convention sur les changements climatiques, ses décisions par consensus, mais s'est au moins dotée d'un organisme puissant de règlement des différends entre pays. Il aurait pu en être de même en ce qui concerne la Convention sur les changements climatiques, l'article 42 du règlement intérieur était censé détailler les procédures de vote, mais il est resté à l'état de brouillon faute d'un accord entre les pays, notamment sur la répartition des voix. Par défaut, toutes les décisions doivent donc recueillir l'unanimité des 196 pays.
    Une géopolitique dure
    C'est là que l'on touche à l'extrême difficulté de ces négociations. Non seulement les missions sont élevées et la gouvernance est molle mais, en plus, elles sont confrontées à une géopolitique dure, c'est-à-dire à des intérêts nationaux fortement divergents. Le PIB, la structure de l'économie, le mix énergétique, les ressources naturelles disponibles, le niveau de développement, mais aussi l'organisation du territoire ou la position géographique d'un pays sont autant de facteurs qui façonnent ses intérêts nationaux.
    Pour avoir une chance de peser dans ces débats, à la fois très techniques et très politiques, et mieux défendre leurs intérêts, pratiquement tous les pays ont rejoint une, voire plusieurs coalitions.
    Certaines sont des groupes de pays qui existaient déjà dans le cadre de l'ONU, comme le G77 + Chine -groupe historique des pays du Sud- le Groupe africain, l'OPEC (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ou encore le groupe des Pays les moins avancés. D'autres coalitions se sont constituées spécifiquement pour les négociations climatiques, comme l'Alliance des petits Etats insulaires en développement, le BASIC -la coalition des pays émergents- ou l'Alliance indépendante de l'Amérique latine et des Caraïbes. L'Union européenne, les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon et la Russie négocient en général pour eux-mêmes.
    Chaque coalition a son agenda et ses sujets prioritaires. Par exemple, les Pays les moins avancés et les petits Etats insulaires, qui émettent peu de gaz à effet de serre mais qui sont très vulnérables aux effets du changement climatique, demandent une réduction drastique des émissions mondiales et des moyens financiers pour faire face aux catastrophes. Les pays émergents du BASIC insistent sur le fait que les pays développés sont responsables du problème pour refuser de s'engager juridiquement à réduire leurs émissions. Les pays exportateurs de pétrole demandent qu'on les aide à s'adapter à une économie sans pétrole. Les Etats-Unis doivent jouer avec leur Congrès, traditionnellement hostile à la ratification de tout accord international sur le climat. Le Canada et l'Australie, dont les gouvernements conservateurs en place traînent lourdement les pieds, tentent de préserver leur modèle économique qui repose sur l'extraction de ressources fossiles et de hauts niveaux de consommation d'énergie.
    C'est en gardant à l'esprit ces données de base qu'il faut penser la COP 21 et mesurer la difficulté de la tâche du Président de la République et du gouvernement. Mais il ne faut pas prendre comme prétexte ces difficultés pour abandonner toute ambition ou renoncer à toute action. Au contraire! Les scientifiques et les experts, notamment le GIEC, ont un rôle de lanceur d'alerte à jouer. Les entreprises, en défendant l'idée que la lutte contre le changement climatique est créatrice d'opportunités et génératrice d'innovations, sont des acteurs importants. Les ONG peuvent mobiliser la société civile et apporter des idées. Quant à nous -Fondation Jean-Jaurès et Fondation européenne d'études progressistes- nous poursuivons nos missions de dialogue dans les pays stratégiques pour la conclusion des négociations. A notre place, nous essayons de faire de la COP 21 un succès à la hauteur de l'enjeu.
    La Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d'études progressistes s'impliquent dans les débats sur la lutte contre le réchauffement climatique, alors que Paris accueillera en décembre une conférence internationale décisive sur le sujet, la COP 21 ou Paris Climat. Le projet « Progressistes pour le climat » a vocation à faire entendre des voix progressistes sur ces sujets, en faisant voir les enjeux politiques et sociétaux qui sous-tendent ces négociations. Son ambition est de participer à la construction d'une vision partagée d'un avenir bas-carbone, respectueux de l'Homme et de l'environnement, tout au long de 2015, jusqu'à la conférence Paris Climat qui se déroulera à la fin de l’année.

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