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    "Le changement climatique représente une menace pour l’

    ecotone
    ecotone
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    Nombre de messages : 1036
    Date d'inscription : 26/11/2007

    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Les concentrations en CO2 et méthane sont les plus élevées en 800.000 ans

    Message par ecotone Lun 19 Mai - 21:05

    Les concentrations en CO2 et méthane sont les plus élevées en 800.000 ans


    PARIS (Source vérifiée) — Les concentrations actuelles de dioxyde de carbone
    (CO2) et de méthane (CH4) dans l'atmosphère terrestre sont les plus élevées
    depuis 800.000 ans, selon les résultats de forages glaciaires effectués par des
    chercheurs dont les travaux sont publiés dans la revue scientifique Nature.

    En dehors de la vapeur d'eau, ce sont les deux principaux gaz à effet de serre
    responsables du réchauffement climatique.

    Les carottages, réalisés dans le cadre du projet EPICA, ont été réalisés jusqu'à
    une profondeur de 3.270 mètres dans la calotte de glace qui recouvre le
    continent antarctique, à proximité de la base franco-italienne Concordia (Dôme
    C).

    L'analyse de bulles de gaz piégées dans la glace a permis d'établir la teneur de
    l'atmosphère en dioxyde de carbone et en méthane sur une durée de 800.000 ans,
    contre 650.000 ans pour un précédent forage.

    Ce travail "confirme, tout en l'étendant, l'étroite corrélation observée entre
    les températures enregistrées en Antarctique dans le passé et les teneurs
    atmosphériques en CO2 et CH4", selon un communiqué du Centre national de la
    recherche scientifique (CNRS).

    "Jamais, sur les derniers 800.000 ans, n'ont été relevées des teneurs en gaz à
    effet de serre aussi élevées qu'aujourd'hui", soulignent les chercheurs français
    ayant participé à ces travaux, dont le climatologue Jean Jouzel et le
    glaciologue Jérôme Chappellaz.

    Sur un million de molécules dans l'air, 380 sont actuellement du dioxyde de
    carbone, contre seulement 172 il y a 667.000 ans, ce qui correspond à la
    concentration la plus basse jamais enregistrée, selon les relevés des
    chercheurs.

    Le méthane, dont l'effet de serre est supérieur à celui du CO2 mais la
    concentration moins élevée et la durée de vie dans l'atmosphère moins longue,
    présente pour sa part "des fluctuations rapides à l'échelle millénaire,
    récurrentes au cours de chaque glaciation". Cette variation climatique serait
    liée aux fluctuations de grande ampleur des masses d'eau qui participent à la
    redistribution de la chaleur sur terre (courant thermohalin).

    Une vaste étude multi-disciplinaire, également publiée cette semaine dans la
    revue scientifique Nature, confirme par ailleurs les conclusions du Groupe
    intergouvernemental sur le climat (GIEC), mandaté par l'ONU, sur l'origine et
    l'impact du réchauffement climatique.

    Elle souligne que "des changements significatifs" sont en cours sur tous les
    continents et la plupart des océans. "Ces changements dans les systèmes naturels
    depuis au moins les années 70 ont lieu dans des régions où l'on a observé des
    augmentations de température" qui "ne peuvent être expliquées par les seules
    variations climatiques naturelles", poursuit l'étude.

    "Les êtres humains ont une influence sur le climat à travers l'augmentation des
    émissions de gaz à effets de serre et le réchauffement de la planète a un impact
    sur les systèmes physiques et biologiques," écrit Cynthia Rosenzweig, de
    l'Institut Goddard pour les études spatiales de la NASA et du Centre de de
    recherche sur les systèmes climatiques de Columbia.

    Rosenzweig et des chercheurs de dix autres institutions à travers le monde ont
    analysé des centaines de publications et des données collectées depuis les
    années 70.

    Selon le Giec, l'essentiel de l'accroissement constaté de la température moyenne
    de la planète depuis le milieu du 20e siècle est "très vraisemblablement" dû à
    l'augmentation observée des gaz à effet de serre émis par l'homme (+de 90% de
    certitude). A la fin du siècle, les températures devraient augmenter de +1,8 à
    4° par rapport à 1980-1999.
    Rabasse du sud
    Rabasse du sud


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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par Rabasse du sud Mar 20 Mai - 19:43

    Changements climatiques : une menace pour la paix
    Culture Infos (14 votes)

    Genre : Documentaire
    Date de sortie : 2007
    Durée : 1h32
    Tous publics
    Résumé :

    Les changements climatiques en cours menacent la paix mondiale. Entre les nations riches et les nations pauvres, mais aussi au sein de chaque pays, les conflits vont s'exacerber. Quel diagnostic peut-on poser ? Quels remèdes peut-on proposer ? Des gisements de gaz en mer de Barents aux rives érodées du Bangladesh, de l'académie militaire de West Point aux inondations qui menacent le sud de la France, quel tableau du monde de demain peut-on dessiner ? Des experts apportent leur éclairage. On entendra notamment Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères français, Peter Schwartz, auteur du rapport secret du Pentagone sur le réchauffement climatique, le journaliste Hervé Kempf et le philosophe Yves Paccalet.

    arte télé ce soir
    bye
    bye
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    Masculin
    Nombre de messages : 9060
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    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Climat: le commencement de la fin

    Message par bye Ven 30 Mai - 15:41

    L'équilibre climatique de l'hémisphère nord peur basculer d'ici à 7 ans. C'est ce qu'a affirmé Louis fortier, océanographe de l'université Laval ( Québec ) dans le Devoir de Montréal, le 24 avril dernier. Si nous ne voulons pas sérieusement dérouiller, c'est tout de suite qu'il faut agir ra-di-ca-le-ment.

    Elu " Personnalité scientifique de 2005 ", par La Presse et Radio-Canada, Louis Fortier est le directeur d'Articnet, le plus important programme de recherche en réseau sur les chantiers climatiques à travers le Canada. Il n'a donc rien du dangereux activiste mauvais prophète qui tente d'effrayer le commun des mortels avec des fables apocalyptiques. A notre connaissance, il n'est pas affilié non plus aux éco-warriors hirsutes et il n'est aps payé par aucune force occulte pour démoraliser les marchés financiers ou pour culpabiliser les possesseurs de 4X4. Tout ça n'empêche pas Louis Fortier, en homme responsable, de tirer la sonnette d'alarme.
    Dans un entretien avec Louis-Gilles Francoeur, journaliste au Devoir, Louis Fortier annonce que l'accélération des changements climatiques va au-delà de toutes les prévisions. " Les scientifiques du Groupe Intergouvernemental d4experts sur le Climat ( GIEC ) ont été trop timides, dit-il. Le GIEC est commandité par les gouvernements. " Traduction: les conclusions du GIEC sont rédigées par des scientifiques et par des politiques. Elles doivent rechercher le consensus. " Cet imprimatur politique fait en sorte qu'on arrache toutes les dents des rapports. On en est rendu au point où on voit des sceptiques se réfugier derrière les conclusions du GIEC de 2004 pour dire que ce ne sera pas pire, après tout. Présentement, on sent un remords monter parmi les chercheurs parce qu'on n'a pas été assez ferme, qu'on n'a pas assez défendu nos conclusions. On a plié devant le barrage des négationnistes pour mitiger nos conclusions. C'est grave, parce que les politiques vont certainement nous reprocher de ne pas les avoir avertis à temps. On a ausi été influencéspar l'opinion publique qui ne veut pas entendre parler de catastrophes, alors que des solutions existent."
    Les scientifiques ne doivent pas être à la botte des politiciens. Qu'ils disent au grand jour ce qu'ils savent. Que les savants cessent d'être complaisants, pour ne pas dire complices, avec les puissants. On attend d'eux courage et audace. Au coeur de l'assourdissant concert de langues de bois et de mensonges, la parole de Louis Fortier doit donc être entendue et amplifiée quand il livre le fruit de ses travaux. Même si on préfèrerait largement se laisser bercer par des roucoulades optimistes...
    L'équilibre climatique actuel dépend du bilan radiatif de l'hémisphère nord, de sa capacité à réfléchir plutôt qu'à absorber les rayons solaires grâce au pouvoir réfléchissant de la calotte polaire." Ce qui se passe actuellement accélère la mutation du climat au-delà de toutes les prévisions, dit Louis Fortier. Parce que plus la calotte polaire fond rapidement en été, plus l'Océan Arctique absorbe la chaleur solaire. Ce qui accélère la fonte de la glace l'année suivante parce qu'elle est moins épaisse d'une année sur l'autre. "
    Le scientifique poursuit: " On prévoyait, il n'y a pas 20 ans, que la calotte polaire disparaîtrait vers 2070-2080 si les concentrations de gaz carbonique continuaient d'augmenter. Puis des modèles plus perfectionnés ont prédit que l'océan arctique serait libre de glace solide en été vers 2030. Et au rythme où on mesure maintenant la diminution du couvert de glaces, cela va se produire vraisemblablement dans 7 ans environ, vers 2015, à moins d'épisodes météorologiques imprévus. La calotte polaire de l'océan arctique a perdu l'été dernier 1,2 million de kilomètres carrés supplémentaires par rapport à 2006. Il y a une trentaine d'années, cette calotte affichait une surface de 8 millions de kilomètres carrés, mais elle n'en compte plus aujourd'hui que 4 millions. Et, le plus inquiétant, c'est que la proportion de glace pluriannuelle, celle qui est forte et qui durait de 2 à 11 ans, diminue sans cesse parce que son épaisseur diminue. Ce qui la rend plus friable et la fait passer dans la partie vouée à la fonte annuelle. De la glace de 10 ans, il en reste très peu au Pôle Nord".
    La calotte polaire disparue, le climat de l'hémisphère nord va basculer très rapidement et pour longtemps. Privées d'apport en froid, les températures tempérées que nous connaissons vont vite appartenir au passé. " il faut donc devancer de 30 ans les prédictions du GIEC. Ce que corrobore aussi la fonte beaucoup plus rapide que prévu des glaces du Groënland.
    Cela est d'autant plus compréhensible et inévitable que les modèles prévisionnels utilisés par le GIEC ne tiennent aps compte de la réduction de l'albédo ( le pouvoir réfléchissant ) de la calotte polaire. Tout comme ces modèles ne tiennent pas compte de la diminution de l'épaisseur des glaces. Un chercheur de l'Ecole navale supérieure d'océanographie des Etats-unis a voulu intégrer ces variables et ces conclusions dans un modèle. Les conclusions se sont avérées tellement inquiétantes que ce chercheur a décidé de ne pas les publier pour ne pas faire peur au monde", poursuit Louis Fortier dans Le Devoir .
    Un autre spécialiste va dans le même sens que Louis Fortier. Il s'agit de james Hansen, le patron du Goddard Institute de la NASA. Une grosse pointure également peu suspecte d'extrémisme écolo. Il affirme que l'humanité a franchi le seuil critique en matière de changement climatique en 1990, lorsque la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère terrestre a dépassé le cap dse 350 parties par million ( ppm ). Nous en sommes aujourd'hui à 385 ppm et cette concentration augmente au rythme de 2 à 3 ppm par année... L'Europe s'est fixé le taux de 450 ppm dans la 2° phase du protocole de Kyoto. Pour hansen, ce seuil qui annonce la catastrophe climatique générale et l'irréversibilité dse changements est braucoup trop haut.
    La paléontologie nous donne aussi des indications fondamentales sur notre situation. Si " la température moyenne augmentait de 2 à 6°C sur la planète, le climat entrerait dans une phase qui pourrait durer entre 10 000 et 15 000 ans, avant de revenir à ce que l'on connaît aujourd'hui. C'est ce que nous apprennent les traces laissées par lé début de l'éocène, il y a 54 millions d'années, le seul moment documenté où on a vu basculer le climat aussi rapidement. Et il a fallu alors 20 000 ans pour que se modifie cette tendance", argumente Louis Fortier.
    A très brève échéance, on peut s'attendre à d'énormes chambardements écologiques et géopolitiques. Disparition des espèces polaires, redistribution des enjeux économiques et militaires autour d'un nouvel espace maritime bordé par les Etats-Unis, l'Europe et la Russie, migrations tumultueuses des réfugiés climatiques, nouvelels menaces sur la paix mondiale..Louis Fortier n'est pas certain que nous soyiuons effectivement prêts à faire face à des changements aussi importants et aussi soudains. Nous non plus! Le chercheur espère que le monde se réveillera vite. Pourquoi se réveillerait-il ? Hypnotisés par un certain confort, les belles déclarations des politiciens aux longues dents blanches, l'illusion de vivre une vie méga fun et sexy..les masses sont plus préoccupées par le dernier jeu télévisé, par les performances de leur téléphone portable ou par la couleur de leur prochaine grosse voiture que par la survie de la planète.
    Quant aux gens les plus revendicatifs, ils feraient bien d'inclure d'urgence des priorités environnementales aux slogans sur la défense du pouvoir d'achat, de la sécurité Sociale ou des retraites. Au train où nous allons, dans quel état sera la Terre au bout de 40 ans de cotisations ? Ah, la belle retraite qu'on nous prépare ! Nous vivons une époque ubuesque où tous els leaders de droite, de gauche ou même parfois d'extrême gauche font comme si nous avions une éternité sereine et réjouissante devant nous.
    Quand des centaines de millions de personnes se retrouveront sous le niveau de la mer, on ne rigolera plus du tout.
    Ce que les premiers écolos annonçaient dans les années 70 est sous notre nez. le scénario se déroule , hélas, comme prévu. mais c'est tout juste si on lève le pied. Au lieu d'agir promptement, on tente encore de nous leurrer avec des mesures aussi efficaces qu'un pansement sur une jambe de bois. Avec le développement durable, la capitalisme a trouvé de quoi calmer un moment les naïfs. Le développement durable était une excellente idée il y a 30 ou 40 ans. Mais maintenant, il est trop tard. Et chaque année qui passe nous rapproche un peu plus d'une situation inextricable. Si les citoyens du monde ne se réveillent pas tout de suite, nous pourrions vivre dans un cauchemar qui fera des films Mad Max et Soleil vert
    de charmants contes de fées.
    Il n'y a pas de capitalisme à visage humain. Le capitalisme, machine morbide et suicidaire, préfèrera crever en nous entraînant tous plutôt que d'arrêter ses conneries. Il faut casser le cou des politiciens qui osent encore parler de croissance quand seule la décroissance peut sauver l'humanité. Comment continuer à croître dans un monde fini aux ressources épuisées, dans un monde inégalitaire dirigé par des voyous incapables de voir plus loin que leurs gros et petits profits ? Stop. On arrête. On réfléchit. Et on prend les choses en main.
    Les utopistes sont aujourd'hui celles et ceux qui pensent qu'il est possible de continuer comme si tout allait bien. Repeindre en vert pâle les vieilles façades délabrées ne suffira pas. En fait, un changement radical de société est à envisager. Nous ne sommes plus dans le débat idéologique. C'est une évidence, une question de survie. Il faudrait réinventer nos modes de vie, nos loisirs, nos transports, notre habitat, notre consommation, notre façon de penser le travail, la retraite..de manière équitable, fraternelle, solidaire, libertaire.
    Nous vivons une époque formidable. mais, comme je n'ai qu'une confiance relative dans mes contemporains et que l'avenir sent pas mal le soufre, juste un conseil. Si vous aimez les enfants, n'en faites pas. Si vous en avez déjà, bougez-vous le cul. Sinon, ils pourraient vous attaquer en justice pour les avoir fait naître sur une planète pourrie.

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    Message par ecotone Dim 1 Juin - 14:47

    Merci mon cher Bye. Me permets-tu d'utiliser ton message et le diffuser ailleurs?

    Cet article démontre bien l'urgence.

    Et bien, pas plus tard que ce matin, un ami me téléphone et me dit qu'il faut réunir des articles, faits par des personnes dont les analyses ne peuvent être contestées, afficher ces infos, que plus de gens soient au courant, prennent conscience de cette urgence.
    Il avait rencontré cette semaine encore des personnes qui le prenaient pour un uluberlu, pour avoir tenu ce même discours que ton article Bye.
    Ils leur faudrait un électrochoc, et qu'ils s'arrêtent de croire à tous les mensonges autour du capitalisme et des négationnistes du réchauffement climatique.
    bye
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    Message par bye Lun 2 Juin - 15:39

    Ma chère Ecotone, bien sûr que tu peux utiliser ce message comme tu le souhaites.

    J'ai cru répondre à ton message ce midi, mais la réponse est partie je ne sais où..

    J'y faisais part de mon bisous que je renouvelle, sans hésitation.
    bye
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    Message par bye Lun 2 Juin - 16:24

    Précision: cet article ( du moins les références à Fortier ) avait déjà été inscrit sur le forum par le génial Rabasse le 7/5 dans planète: SOS.
    je viens de m'en rendre compte.
    bye
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    Message par bye Lun 16 Juin - 19:33

    Chers amis,

    Mercredi, nous remettrons en main propre notre pétition sur le changement climatique au Premier ministre japonais - le président du sommet du G8. Rejoignez-nous pour une action maintenant!

    Cliquez-ici pour signer la pétition
    L'année dernière, le monde semblait prêt à réagir face au problème du changement climatique.

    Cette année, la mobilisation semble être retombée.

    Deux semaines de négociations viennent de s'achever - sans réels progrès. Les coupables? Un groupe de pays riches refusant de prendre des initiatives et de faire les engagements indispensable pour réduire les émissions de CO2. [1]

    Le mois prochain, le Japon sera l'hôte du sommet du G8. Si le Premier ministre japonais Yasua Fukuda en prend la direction, le sommet du G8 pourrait enfin atteindre les objectifs dont le monde entier a besoin - mais à ce jour, Fukuda a refusé de faire des promesses fermes. [2]

    Maintenant tout dépend de nous. Mercredi, Juin 18, nous allons remettre en main propre notre pétition à propos du changement climatique au Premier ministre japonais, Yasuo Fukuda. Si nous rassemblons 250000 voix en quelques jours, nous pouvons lancer une alerte mondiale sur le climat que Fukuda et les autres dirigeants du G8 ne pourront pas ignorer. Signez la pétition et transmettre ce message à vos amis:

    http://www.avaaz.org/fr/g8_climate_wakeup/16.php?cl=98301179

    Nous avons déjà montré qu'une mobilisation mondiale sur le changement climatique peut faire bouger la politique japonaise face à ce problème. Comme l'a écrit en janvier, le journal Asahi Shimbun, le deuxième quotidien japonais, l'organisation de campagnes sur les problèmes climatiques par Avaaz et d'autres groupes au sommet de l'ONU à Bali ont touché le gouvernement japonais et ont contribué à déclencher un changement politique majeur. [3]

    Cette année, le sommet du G8 commence le même jour que le festival de Tanabata, celui où les japonais écrivent leurs souhaits sur des morceaux de papier et les suspendent à des bambous. [4] Ce mercredi, nous allons envoyer le plus grand souhait jamais formulé: pour un traité sur le changement climatique assez puissant pour sauver la planète.

    Signez la pétition ici, et transmettez-la à vos amis:

    http://www.avaaz.org/fr/g8_climate_wakeup/16.php?cl=98301179

    Les hommes ont créé cette crise climatique. Si nous nous unissons, nous pourrons y mettre fin.

    Avec espoir,

    Ben, Ricken, Iain, Graziela, Galit, Paul, Pascal, Véronique, Mark, et Milena - l'équipe Avaaz.org

    SOURCES:

    [1] AFP: Conférence de l'ONU sur le climat: des négociations frustrantes et trop lentes. 14 juin 2008:
    http://afp.google.com/article/ALeqM5izTmWcq445U1q0W2o37jxDoVxq9g

    [2] Le Figaro/ AFP: Climat: "Le Japon ne va pas assez loin" 12 juin 2008:
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/06/12/01011-20080612FILWWW00189-climat-le-japon-ne-va-pas-assez-loin.php

    [3] Asahi Shimbun:
    http://farm3.static.flickr.com/2208/2231846775_d1df4af6af_b.jpg

    [4] Tanabata festival:
    http://www.japan-guide.com/e/e2283.html
    _________
    bye
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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Mer 26 Nov - 21:40

    Dernière chance avant que tout se dérègle


    http://recp.mkt41.net/servlet/MailView?m=30621178&r=NDcwNzE1MDQwS0&j=NDMzMzc1MDggS0&mt=1
    bye
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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Ven 5 Déc - 5:35

    Greenpeace révèle être à l’origine de l’opération «SarkObama» : « Monsieur le Président, le climat, c’est maintenant ! »
    03 décembre 2008

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    Panneaux publicitaires représentant le visage de Nicolas Sarkozy assorti du slogan « Réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre en Europe ? Yes you must ! »

    Panneaux publicitaires représentant le visage de Nicolas Sarkozy assorti du slogan « Réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre en Europe ? Yes you must ! »
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    France — En recouvrant ce matin les panneaux publicitaires de la station de métro République, à Paris d’affiches 4x3 représentant le visage de Nicolas Sarkozy assorti du slogan « Réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre en Europe ? Yes you must ! », Greenpeace révèle être à l’origine de la campagne « SarkObama ».

    Depuis une semaine, Greenpeace a placardé dans Paris des affiches détournant un visuel de campagne de Barack Obama, présentant le visage de Nicolas Sarkozy et scandant « Yes We Can ! » « Cette campagne de buzz vise à éveiller la curiosité du grand public et à faire le maximum de bruit à propos d’un événement essentiel qui, aujourd’hui, malheureusement, n’intéresse pas grand monde : l’adoption imminente du paquet "climat/énergie" par l’Union européenne, alors que la Conférence des Nations unies sur le climat bat son plein à Poznan », déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France.

    Faire payer les entreprises qui polluent, créer 3 millions d’emplois non délocalisables en Europe, faire économiser 1 000 euros/an par ménage… Tout cela est possible, à condition que l’Europe se dote d’une réglementation ambitieuse. Mais le paquet climat/énergie est très loin du compte. Voilà pourquoi Greenpeace a lancé l’opération « SarkObama » : pour faire dire à Nicolas Sarkozy ce qu’il ferait s’il était à la hauteur du défi climatique et de la présidence de l’Europe.

    « Le président français porte une lourde responsabilité, reprend Pascal Husting. Il a laissé les États membres s’engluer dans la défense de leurs intérêts nationaux de court terme, au lieu de porter haut et fort l’intérêt collectif et les impératifs de la lutte contre les changements climatiques. Avec lui, c’est Noël tous les jours : des droits à polluer gratuits pour les centrales à charbon polonaises, ou 30 g de CO2/km offerts aux constructeurs allemands Mercedes et BMW ! »

    Nicolas Sarkozy a une dernière chance de redresser la barre : le sommet des chefs d’État et de gouvernements européens des 11 et 12 décembre. Il lui reste donc quelques jours pour faire adopter par l’Europe une réglementation qui :

    * confirme l’engagement de l’UE à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre sur son territoire d’ici à 2020 ;
    * impulse une politique d’économies d’énergie ambitieuse, avec comme objectif contraignant de réaliser d’économiser 20 % de la consommation énergétique d’ici à 2020 ;
    * développe les renouvelables à hauteur de 20 % de la consommation d’énergie d’ici à 2020 ;
    * met aux enchères 100 % des quotas d’émissions de CO2 accordés aux industries et aux électriciens européens (application du principe pollueur/payeur) ;
    * et affecte 100 % du revenu de la mise aux enchères des quotas à la protection du climat, dont 50 % à l’aide aux pays en développement (adaptation, atténuation, transfert de technologies
    bye
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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Lun 16 Mar - 7:22

    "The Big Ask"

    The Big Ask (en français « La grande demande ») est une campagne pour une législation plus stricte en matière de climat, et visant à réduire annuellement d'au moins 3% les émissions de gaz à effet de serre, pour atteindre l'objectif d'une réduction de 90% de ces émissions d'ici à 2050. La campagne est menée dans dix-sept pays européens par les Amis de la Terre (Friends of the Earth). En Grande-Bretagne, où la campagne a débuté voici deux ans déjà, l'association a vu son action couronnée de succès par l'adoption d'une législation qui contraint le gouvernement à réduire les émissions.

    Cette campagne pose des questions difficiles et exige des solutions complexes,
    pourquoi elle s'appelle « The Big Ask »

    une tit' vidéo :
    http://www.thebigask.be/fr/

    http://www.thebigask.eu/
    http://www.foe.co.uk/campaigns/climate/big_ask/
    bye
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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Mer 22 Avr - 6:23

    Bonjour, je viens de cliquer sur le site Sauvons Le Climat car je comptais signer cette pétition... Mais après avoir lu ce qui y est rédigé, je me suis ravisé : en effet leur position est ambiguë, car au nom de la sauvegarde nécessaire du permafrost ils appellent à un développement conjoint des énergies renouvelables et de l'énergie nucléaire ! Alors en conscience, je n'ai pas signé cette pétition car je suis opposé au développement du nucléaire, dont on connaît tous les dangers potentiels... Je tenais à vous le signaler, tout en
    étant devant un dilemme car malgré cet affichage pro-nucléaire la pétition vise tout de même à réduire l'émission de gaz à effets de
    serre...





    Le méthane, la bombe à retardement du réchauffement climatique global ?



    Pierre MELQUIOT)

    Le méthane, la bombe à retardement du réchauffement climatique global ? Une conséquence du réchauffement climatique déjà bien perceptible est celle de la fonte du permafrost. Les conséquences
    peuvent être considérables car le permafrost contient des quantités très importantes de carbone, évaluées à 16 000 milliards de tonnes, dont une bonne part est sous forme de méthane (CH4).


    Un récent article paru dans le New Scientist fait le point sur le réchauffement climatique aux hautes latitudes, et notamment sur la dégradation des sols, avec la fonte du permafrost, qui entraîne
    une importante production de méthane, un puissant gaz à effet de serre. La température moyenne a augmenté dans ces régions de 2°C par rapport aux années 1951 – 1980, entraînant une fonte de la banquise.

    Contrairement à la banquise qui est un réflecteur très efficace de la lumière solaire, les surfaces de mer dégagées de la glace sont très absorbantes et se réchauffent donc rapidement, un réchauffement qui se propage aux continents avoisinants (Canada, Groenland, Norvège, Sibérie …) jusqu’à plus de 1.000 km vers l’intérieur.
    [/size]

    Une conséquence de ce réchauffement climatique déjà bien perceptible est la fonte du permafrost, cette portion de sol qui n’a jamais dégelé depuis la dernière glaciation qui s’est terminée il y
    a 10 000 ans. La fonte du permafrost entraîne la dégradation rapide du sol et de tout ce qui a été construit dessus, mais également la génération de méthane, un gaz à effet de serre.


    Le méthane, la bombe à retardement du réchauffement climatique global ? Une conséquence du réchauffement climatique déjà bien perceptible est celle de la fonte du permafrost. Les conséquences
    peuvent être considérables car le permafrost contient des quantités très importantes de carbone, évaluées à 16 000 milliards de tonnes, dont une bonne part est sous forme de méthane (CH4).


    Les conséquences peuvent en effet être considérables : le permafrost contient des quantités très importantes de carbone
    (évaluées à 16 000 milliards de tonnes), dont une part appréciable pourrait être relâchée dans l’atmosphère en cas de fonte importante de ce permafrost. Une bonne part de ce carbone est sous forme de méthane (CH4), un gaz à effet de serre 62 fois plus « efficace » pour l’effet de serre, que le dioxyde de carbone
    (CO2).


    Un accroissement du méthane atmosphérique aura pour effet d’amplifier le réchauffement et d’accélérer la fonte du
    permafrost. En outre, dans ce sol dégelé, qui recèle de grandes quantités de carbone organique, la vie bactérienne va redémarrer, accélérant son réchauffement par la chaleur qu’elle produit, et provoquant l’émission de quantités supplémentaires de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4), ce qui donc, là aussi, provoquera une accélération du réchauffement climatique
    global.


    Les zones humides vont considérablement s’étendre comme conséquence de cette fonte, zones qui sont des sources
    naturelles importantes de méthane. Et si le réchauffement se propage jusqu’aux sédiments, peu profonds, des mers avoisinantes, c’est alors le méthane qui y est stocké sous forme d’hydrates, qui risquera de dégazer rapidement, entraînant encore une accélération du réchauffement climatique global.


    La concentration atmosphérique de méthane avait augmenté de 150 % depuis le début de l’ère industrielle, avant de se
    stabiliser il y a une dizaine d’années. En 2007, la concentration atmosphérique de méthane a recommencé à augmenter. On suspecte les émissions par le permafrost partiellement fondu en Sibérie à la fin de l’été 2007.


    A noter l’existence du collectif « Sauvons le climat » fondé en mai 2004, association loi 1901 depuis décembre 2005, qui a pour ambition d’informer de manière indépendante de tout groupe de pression ou parti politique, sur les problèmes relatifs au réchauffement climatique et sur les solutions proposées pour le ralentir, et qui s’est doté d’un comité scientifique, présidé par Michel Petit, ancien responsable du groupe français d’experts au GIEC. Le collectif « Sauvons le climat » propose un manifeste qui a
    déjà été signé par plusieurs milliers de personnes. La signature du manifeste est possible sur le site de Sauvons Le Climat.



    http://www.actualites-news-environnement.com/20268-methane-bombe-retardement-rechauffement-climatique-global.html
    bye
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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Jeu 23 Avr - 18:24

    USA – De roi des pollueurs à Super
    écolo



    Ecrit par Damien Bouhours, le 23-04-2009


    Les Etats-Unis, portés par leur président, effectuent leur grand virage
    « vert ». Soutenu par un rapport de l’Agence américaine de protection de
    l’environnement (EPA) qui reconnaît la dangerosité de 6 gaz à effet de serre,
    Barack Obama souhaite légiférer rapidement pour diminuer le réchauffement
    climatique



    (Rédaction Internationale) - Suite à une étude
    approfondie commandée par la Cour suprême américaine en 2007, l’Agence
    américaine de protection de l’environnement (EPA) a rendu vendredi un rapport
    déclarant 6 gaz à effet de serre (dont le dioxyde de carbone) dangereux pour la
    population et responsables du réchauffement planétaire. Les analyses de l’EPA
    démontrent que "les gaz à effet de serre contribuent à une pollution de l'air
    qui peut mettre en danger la santé et le bien-être publics".


    Un rapport qui a enfin trouvé écho

    Les travaux des scientifiques pourraient permettre de
    faire tomber ces 6 gaz sous le coup de la loi sur la pollution "Clean Air Act"
    en vigueur depuis les années 1970. Cette loi permet aux autorités fédérales de
    prendre des mesures pour limiter les émissions dégagées par les voitures, les
    avions, les centrales électriques au charbon ou encore les raffineries de
    pétrole. Des conclusions similaires avaient été remises par l’EPA l’année
    dernière, sous l’administration Bush, mais celles-ci avaient été ignorées car
    jugées trop dommageables pour l’industrie américaine déjà en pleine crise. Cette
    fois-ci l’Agence a trouvé un interlocuteur attentif en la personne du président
    Obama. Il avait déjà annoncé lors d’un discours début avril, à Prague, sa
    volonté de faire des Etats-Unis un leader dans le domaine de la lutte contre le
    réchauffement climatique.


    Cap & Trade

    Barack Obama se place aujourd’hui à la tête d’une
    bataille législative pour promouvoir l’énergie propre. Appuyée par le rapport de
    l’EPA, la Maison Blanche pousse le Congrès à adopter une loi instaurant un
    marché fédéral de permis d’émissions de gaz à effet de serre appelée "cap &
    trade". Un système de quotas de pollution sera mis en place pour inciter les
    industries les plus pollueuses à se tourner vers des ressources respectant
    davantage l’environnement. Le projet prévoit ainsi une réduction des émissions
    de gaz à effet de serre de 20% d'ici 2020 par rapport à 2005, puis de 42% en
    2030 et de 83% en 2050. Le président américain souhaite que cette loi soit votée
    avant la conférence sur le climat de Copenhague, qui aura lieu en
    décembre.


    La machine verte est lancée

    Mais pour les républicains et certains démocrates, élus
    d’Etats industriels, la pilule verte est difficile à avaler. "Cette décision (de
    l'EPA) n'est qu'une manœuvre pour mettre en place un impôt-énergie qui aura un
    lourd impact sur les consommateurs, l'emploi et notre économie", a averti,
    vendredi, John Boehner, le leader des républicains à la Chambre des
    représentants. L’administratrice de l’EPA, Lisa Jackson, défend au contraire
    cette initiative de Barack Obama qui permettra de créer "des millions d'emplois
    verts" et dégagera les Etats-Unis de leur trop forte dépendance aux ressources
    pétrolières étrangères. Le président américain veut coûte que coûte convaincre
    les Américains qu’il est grand temps, même en cette période de crise, d’adopter
    une attitude volontaire face aux problèmes environnementaux. Et que le reste du
    monde soit prévenu, la "vague verte" devrait l’emporter bientôt. Barack Obama a
    annoncé la création d'un "Forum de l'énergie et du climat" qui doit réunir, à la
    fin du mois à Washington et une seconde fois en Italie en juillet, les
    dirigeants des 16 principales puissances économiques mondiales ainsi que le
    secrétaire général de l’ONU, pour parvenir à un accord international sur la
    réduction des émissions de gaz à effet de serre.


    Damien Bouhours jeudi 23 avril 2009

    http://www.lepetitjournal.com/content/view/39691/204/
    bye
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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Jeu 23 Avr - 18:26

    Terminal de Cherbourg : Greenpeace
    va au charbon !




    Alors que s’ouvre aujourd’hui l’enquête publique
    sur le projet de terminal charbonnier à Cherbourg, Greenpeace dénonce
    l’aberration que représente cet investissement dans la filière du charbon, l’un
    des principaux responsable de la crise climatique actuelle, et demande son
    abandon.


    Le projet soumis à enquête publique consisterait
    à faire du port de Cherbourg une plate-forme de transbordement de charbon
    construite et exploitée par le groupe Louis Dreyfus Armateur et la Chambre de
    Commerce et d’Industrie de Cherbourg Cotentin. Des navires provenant des pays
    extracteurs, notamment de Colombie, vont décharger du charbon sur le port de
    Cherbourg, qui pourra en stocker jusqu’à 240 000 tonnes. Le charbon sera ensuite
    réexpédié par la mer vers les centrales thermiques anglaises. Ce sont 4 à 4,5
    millions de tonnes de charbon qui devraient passer par Cherbourg chaque
    année.


    Un projet anachronique qui alimente une filière
    sale !


    Un tel projet est totalement inadmissible
    dans la situation de crise climatique actuelle. Le charbon est en effet la
    source d’énergie la plus émettrice de CO2 : il est à l’origine de 30% des
    émissions mondiales de CO2. « Au lendemain des engagements de l’Union Européenne
    à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 20% d’ici 2020 et à
    la veille des négociations internationales cruciales sur le climat qui auront
    lieu en décembre à Copenhague, investir dans la filière du charbon est tout
    simplement incohérent » déclare Emilie Johann, chargée de campagne Climat pour
    Greenpeace France.


    Aujourd’hui plus de 50 projets de centrales
    électriques à charbon sont envisagés en Europe, ce qui montre le fossé qui
    sépare les engagements de la réalité. De même, dans le cadre du Grenelle de
    l’environnement, la France s’est engagée à mener une lutte exemplaire contre le
    dérèglement climatique. Et pourtant elle lance aujourd’hui un projet qui va
    alimenter la filière la plus émettrice qui soit ! Les 4 à 4,5 millions de tonnes
    de charbon qui transiteront annuellement par le port de Cherbourg, représentent
    l’équivalent de 10 à 11 millions de tonnes de CO2. « Le charbon est encore à
    l’origine de 25% des émissions de CO2 de l’Europe. Comment prendre au sérieux la
    volonté de la France de lutter contre les changements climatiques quand des
    investissements dans une filière aussi polluante, aussi émettrice en CO2 sont
    encore envisagés ? s’interroge Emilie Johann. Greenpeace demande au ministre
    d’Etat Jean-Louis Borloo de refuser l’autorisation du projet de terminal
    charbonnier. »


    De l’extraction à la combustion, la filière du
    charbon a des impacts environnementaux, sanitaires et sociaux terrifiants.
    L’extraction –souvent dans des pays en voie de développement- se pratique dans
    des conditions désastreuses. Les centrales émettent du mercure, du dioxyde de
    sulfure en plus des quantités astronomique de CO2 partout dans le monde. A
    Cherbourg, ce terminal va non seulement occasionner des nuisances par le biais
    des poussières générées par les millions de tonnes de charbon stockées et
    transbordées, mais il va surtout perpétuer un système énergétique suranné. «
    Avec ce projet de terminal, aujourd’hui, c’est un bond 50 ans en arrière pour
    Cherbourg et la France en général ! », s’indigne Emilie Johann.


    Un vrai débat public !

    L’enquête publique sur le projet de terminal
    charbonnier sera ouverte du 6 avril au 6 mai. Elle permet aux citoyens de
    s’informer sur le projet et de donner son avis. Greenpeace souhaite qu’elle soit
    le lieu d’un véritable débat public et appelle les citoyens de Cherbourg et
    Tourlaville à témoigner de leur opposition à ce projet. Greenpeace appelle le
    commissaire enquêteur à mettre en place un espace de débat public où chaque
    citoyen, élu, représentant associatif pourra s’exprimer.


    La crise climatique nous impose de changer de
    paradigme, et ce dès aujourd’hui. Il est prouvé que les énergies renouvelables
    et l’efficacité énergétique pourraient créer des millions d’emplois non
    délocalisables en France. Ce sont les seules alternatives crédibles aux énergies
    fossiles qui permettraient de réduire de manière radicale les émissions de
    CO2.


    L’arrêt du projet de terminal charbonnier de
    Cherbourg est une priorité de Greenpeace en 2009.


    http://energie-climat.greenpeace.fr/terminal-de-cherbourg
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    Message par bye Ven 24 Avr - 5:48

    Première étude sur la capacité des écosystèmes
    chinois à absorber les émissions de CO2






    Le 23 Avril 2009

    Les écosystèmes de la Chine ont
    absorbé entre 28 et 37 % des émissions chinoises de carbone issues des combustibles fossiles entre 1981 et 2000. L’étude scientifique qui parvient à cette conclusion a été réalisée par une équipe internationale, menée par le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE / CEA, CNRS,
    UVSQ). Ces résultats sont publiés dans la revue Nature du 23
    avril.


    Le réchauffement climatique est dû à l’augmentation des rejets de gaz à effet de serre, principalement les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Dans le milieu naturel, il existe des « puits » qui séquestrent le carbone permettant ainsi de limiter le réchauffement.
    Favorisé par des programmes de reforestation et une
    modernisation des pratiques agricoles, le puits de carbone chinois est principalement situé dans le Sud du pays, une région ou les changements climatiques avec des conditions plus humides ont favorisé la croissance des plantes.
    Shilong Piao de l’Université de Pékin a fédéré des équipes
    chinoises, françaises et anglaises, dans le but de quantifier le bilan carbone des écosystèmes chinois sur la période 1981-2000, et ce grâce à trois approches complémentaires. Des mesures de l'évolution de la biomasse aérienne (forêts) et du carbone dans les sols pour un très grand nombre de sites ont été combinées
    aux observations satellites de l'état de la végétation.

    Les estimations issues de ces données de terrains ont ensuite été confrontées à celles dérivées de mesures de la concentration du CO2 atmosphérique et de modèle de dispersion dans l'atmosphère.

    Enfin 5 modèles du fonctionnement des écosystèmes
    terrestres ont été utilisés pour quantifier la contribution du changement climatique et de l'augmentation du CO2 à ce bilan de carbone régional.

    Les résultats de Shilong Piao et ses collègues montrent que sur
    la période 1981-2000, l’écosystème chinois a absorbé entre 0,19 et 0,26 gigatonnes de carbone par an, ce qui représente 28 à 37 % des émissions de carbone issues des combustibles fossiles en Chine.
    Si ce pourcentage de séquestration est comparable à celui des USA (20-40%), il dépasse celui de l’Europe (12%). Il a cependant diminué depuis l'an 2000, compte tenu de l’augmentation drastique des émissions fossiles liées à la croissance du pays et du stockage de carbone par l’écosystème qui devrait rester stable dans un futur
    proche.

    Comprendre et anticiper l'évolution de ces différents facteurs
    contrôlant le bilan net des émissions de carbone de la Chine est un défi majeur de la lutte contre le réchauffement climatique.


    Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1963.php
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    Message par bye Ven 1 Mai - 15:14

    Les indigènes s’emparent de la crise climatique



    Réunis pendant une semaine en Alaska, les représentants des communautés autochtones ont élaboré une déclaration
    commune en vue du sommet international sur le climat en
    décembre.

    Un événement important dans l’agenda de la planète Terre vient d’avoir lieu. En toute discrétion. Pendant une semaine, près de 350 représentants de communautés autochtones et des observateurs de 80 pays se sont réunis en Alaska, à Anchorage. L’objectif : démontrer que les populations indigènes ont des solutions à apporter face aux transformations du climat.

    « Notre Terre mère ne se trouve pas confrontée à une période de changements climatiques mais à une crise climatique » indique le document final publié à l’issue du sommet. Or, comme le rappelait à
    l’ouverture Patricia Ochran, présidente de «
    Conférence Inuit
    circumpolaire
    » (CIC) qui organisait la rencontre, « les populations indigènes sont celles qui sont le moins responsables de ces
    changements climatiques, mais certainement aussi celles qui sont les plus touchées ».


    « Repenser nos relations avec notre Terre mère »
    Les peuples autochtones, ou indigènes, représentent environ 370 millions de personnes à travers le monde. Ils sont présents dans 90 pays. Alors que les scientifiques s’alarment chaque jour davantage des conséquences du réchauffement climatique, le rapport ancestral de ces populations à la nature pourrait enfin être pris en
    compte.


    Présent au sommet, c’est ce que le président de la 63è session de l’assemblée générale des Nations Unies Miguel d’Escoto Brockmann appelle de ses vœux. « Il est temps de changer et de repenser
    nos relations avec notre Terre mère »,
    a-t-il déclaré, en soulignant
    l’importance de mener une réflexion commune avec les peuples
    indigènes.


    L'idée n'est pas nouvelle, même si elle peine à se faire connaître. Pour Jean-Patrick Razon, directeur de l’ONG Survival International , qui œuvre depuis quarante ans pour défendre les droits des indigènes, « nous Occidentaux devrions prendre exemple
    sur leur manière de vivre leur environnement. Ce ne sont pas des prédateurs, ils prélèvent seulement ce qui leur est nécessaire ».

    Une connaissance millénaire de leur environnement
    Qu’il s’agisse des 320 habitants de Newtok, dans l’Arctique, forcés de déplacer leur village en raison de la fonte des glaces ou encore des Pygmées, amenés à bouleverser leurs techniques de chasse et de pêche à cause de la baisse des précipitations et de l’augmentation des feux de forêt, tous subissent des modifications très importantes dans leur quotidien. Un nouveau mot a même été inventé pour définir le phénomène qui les touche : « climigration ».

    Je suis toujours extrêmement surprise de voir à quel point nos défis, à nous peuples autochtones, se ressemblent, alors que nous venons d’environnements très différents, de l’Arctique au
    Pacifique », confie
    Gunn-Britt Retter,la représentante de la délégation sami –lapone- à Anchorage. La multiplicité des situations rencontrées engendre de nouvelles pratiques, une adaptation quotidienne aux nouvelles donnes de leur environnement. Présenter ces réponses spécifiques, régionales, constituait un des objectifs du sommet.

    « Dans les îles Andaman situées dans l’Océan Indien, des populations autochtones vivent dans un certain isolement.
    Quelques jours après le tsunami de décembre 2004, les autorités indiennes ont survolé ces territoires, situés en plein épicentre du séisme, persuadées de déplorer de nombreuses morts. Aucun indigène n’avait été touché », raconte Jean-Patrick Razon. Grâce à leur connaissance millénaire de leur environnement, les habitants des îles Andaman avaient anticipé la catastrophe et avaient quitté
    les côtes pour se réfugier sur les hautes terres.


    Les ressources naturelles au coeur des débats

    A Anchorage, impossible d’évoquer la question des changements climatiques sans la lier à celle de l’exploitation des ressources. Les peuples indigènes vivent en effet la plupart du temps dans des
    zones riches en ressources naturelles. Comme le rapporte
    l’
    Anchorage Daily News, les discussions ont été vives au cours de la semaine. Dans la déclaration finale , les peuples autochtones appellent la communauté internationale à abandonner les
    « fausses solutions » au changement climatique que constituent selon eux l’énergie nucléaire, les grands barrages ou le commerce du carbone.


    Un compromis a été trouvé entre les plus radicaux, partisans d’un moratoire interdisant le nouveau forage de pétrole et de gaz, et ceux prônant une éventuelle suppression progressive de l’usage des
    énergies fossiles, à envisager en parallèle avec le respect des droits des indigènes à développer leurs ressources.


    Reste à espérer que leurs recommandations ne restent pas lettre morte. Le test se fera en décembre prochain. Après Kyoto, l’Onu organise un sommet sur le climat à Copenhague. La déclaration des peuples autochtones sera remise à l’occasion de cette
    grand-messe de la communauté internationale.


    Source : http://www.youphil.com/fr/article/0472-les-indigenes-s-emparent-de-la-crise-climatique?ypcli=ano
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    Message par bye Mer 6 Mai - 14:54

    Les premiers réfugiés du climat s’installent





    C’est à Tinputz, sur l’île de Bougainville, en Papouasie Nouvelle-Guinée, que les habitants des îles Carteret, plus de 3 000 vont devoir s’installer.



    La montée des eaux salées associée au changement climatique a peu à peu envahi les îles Carteret, six îles de corail à 86 kilomètres au nord-ouest des îles de Buka et de Bougainville.



    La délocalisation devrait se faire par groupe de 10 familles et s’échelonnera jusqu’en 2020. Le Post-courier précise que les hommes des cinq premières familles sont arrivés à Tinputz la semaine dernière pour préparer les terrains sur lesquels viendront
    les rejoindre les femmes et les enfants.




    Cela fait plus de 20 ans que les habitants se battent contre cette inondation progressive. Ils ont dû se rendre à l’évidence et accepter le départ de leurs îles qui, selon les autorités, risquent d’être rayées de la carte d’ici 10 à 15 ans.





    Source: http://24hdanslepacifique.com/archives/actualites/?p=3737
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    Message par bye Jeu 7 Mai - 13:21

    Crédits carbone : Face à la crise, l’Australie repousse l’échéance


    Le gouvernement australien vient de repousser à 2011 l’entrée en vigueur de son marché de crédits carbone, initialement prévue en 2010. En contrepartie, le Premier ministre Kevin Rudd envisage de revoir à la hausse son objectif de réduction des émissions pour
    2020, sous conditions.


    Un an après avoir ratifié le protocole de Kyoto, le gouvernement australien vient de repousser son principal engagement dans la
    lutte contre le réchauffement le réchauffement climatique. Le Premier ministre Kevin Rudd a annoncé lundi 4 mai que le marché de crédits carbone de son pays ne saurait être lancé avant juillet 2011, soit un an plus tard que prévu, pour cause de crise économique. Ce dernier a par ailleurs promis aux entreprises le
    gel du prix des quotas d’émissions de CO2 jusqu’à la mi-2012. Handicapée par sa dépendance aux énergies fossiles (97,5 % de la production nationale en 2006 selon l’Agence internationale de l’énergie), l’Australie multiplie les initiatives pour développer des solutions plus propres, notamment l’énergie solaire et la séquestration du carbone.


    Moins 25 % d’émissions en 2020 ?

    Ce revers est loin de satisfaire les associations écologistes, à l’instar de Greenpeace qui dénoncent une décision « dictée par le
    lobby de l’industrie du charbon ». D’autant que le chef du gouvernement australien avait jusqu’alors réaffirmé que l’entrée en vigueur du marché des quotas CO2 se ferait bien dès 2010, et ce malgré les difficultés économiques.
    Pour apaiser ses contradicteurs, Kevin Rudd s’est engagé à revoir à la hausse l’objectif de réduction des émissions de gaz effet de serre du pays de 10 % pour 2020, à 25 % (par rapport à l’année 2000), à condition que les participants au sommet de Copenhague s’accordent sur des réductions « ambitieuses ».


    Greenpeace réclame « un changement basé sur les avis scientifiques plutôt que des compromis politiques ».

    7 mai 2009, Johannes Braun

    source: http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4579
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    Message par bye Jeu 7 Mai - 15:41

    Terminal de Cherbourg présente des incohérences


    Le registre d’enquête publique a été clos il y a quelques jours concernant le projet d’implantation d’un terminal charbonnier au
    sein du port de Cherbourg. Pendant un mois, les citoyens, les élus locaux et les membres de la société civile ont pu s’informer et s’exprimer sur ce projet.


    Déjà, le registre fait émerger une véritable opposition au futur terminal qui devrait voir transiter plus de 4 millions de tonnes de charbon par an à partir d’octobre prochain, c’est l’équivalent de 11
    millions de tonnes de CO2, en provenance de Colombie et à destination notamment du Royaume Uni.


    Mise à part des inévitables nuisances et de l’impact sur l’environnement local, Greenpeace dénonce l’incohérence et l’anachronisme que représente ce terminal au vu de l’urgence climatique. Le compte à rebours est lancé au dépositaire du projet, la SAS Cherbourg Terminal doit répondre dans les douze jours aux questions formulées dans le registre d’enquête, après quoi
    le commissaire enquêteur aura un mois pour rendre son rapport.


    Enfin, le préfet de la Manche, mais surtout le ministre de l’environnement Jean-Louis Borloo, autorité de tutelle des
    installations classées pour la protection de l’environnement, auront trois mois pour donner leur accord ou non pour ce projet.


    « Ce terminal va alimenter la filière la plus émettrice de CO2 puisque responsable de 30% des émissions mondiales de CO2 et de
    25% des émissions européennes. Au moment où se prépare le sommet des Nations Unies sur le Climat, en décembre à Copenhague, qui devrait donner une suite au protocole de Kyoto et fixer des objectifs internationaux pour drastiquement réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, le gouvernement
    français ne peut pas valider un tel projet », explique Emilie Johann, chargée de campagne Climat pour Greenpeace France.


    Greenpeace tient à rappeler les déclarations du Président de la République, lors de la clôture du Grenelle de l’environnement,
    le 25 octobre 2007 : « Tous les grands projets seront arbitrés en intégrant leur coût pour le climat et la biodiversité. Très clairement, un projet dont le coût environnemental est trop lourd sera refusé. […] ce sera aux projets non écologiques de prouver qu'il n'était pas possible de faire autrement ». Et pourtant, le Président français récidivait lors d’un discours sur l’Europe à Nîmes : "La France se battra aux côtés de ses 26 partenaires européens pour obtenir un accord mondial ambitieux dans la lutte contre le changement
    climatique".


    Le terminal de Cherbourg va clairement à l’encontre des ambitions françaises et européennes en matière de lutte contre les
    changements climatiques. « La crise économique et la création d’emplois ne doivent pas justifier tous les reniements. Nous appelons Monsieur Borloo à se positionner clairement sur ce projet et à faire preuve de cohérence » précise Emilie Johann. Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique pourraient
    créer des millions d’emplois non délocalisables en France. Ce sont les seules alternatives crédibles aux énergies fossiles qui permettraient de réduire de manière radicale les émissions de CO2.


    Le projet de terminal se vante de créer des emplois à Cherbourg et spécule sur le développement futur du charbon en Europe et
    notamment au Royaume Uni. Or la majorité des centrales à charbon britanniques vont arriver en fin de vie d’ici 2015 et leur remplacement par de nouvelles centrales à charbon est loin d’être acté. Le Royaume Uni a des objectifs très ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui sont totalement incompatibles avec la filière charbon.


    Il faut rappeler qu’aucune centrale à charbon n’a été autorisée en Angleterre depuis trente ans et que le dernier projet en date,
    la centrale de Kingsnorth, n’a toujours pas été autorisée, trois ans après avoir fait sa demande. Autant dire que ce contexte remet en cause l’opportunité économique et industrielle du terminal de Cherbourg, telle qu’elle est présentée par ses promoteurs.


    L’Europe va devoir faire un choix entre des énergies dépassées comme le charbon, alors que plus de 50 projets de centrales sont en cours d’examens- et la réalisation de ses objectifs de réductions de 20% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.

    « En somme, le projet de terminal charbonnier de Cherbourg est un mauvais calcul à tous les niveaux. La France ne peut pas se
    permettre de tenir un discours volontariste sur le changement climatique tout en participant à la relance de cette « matière première du changement climatique » qu’est le charbon » conclut Emilie Johann.


    Par Nadja NASDALA

    ©️ RecyConsult / 2000 - Enregistré à la CNIL n°893989

    source: http://www.actualites-news-environnement.com/20448-projet-terminal-cherbourg.html


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    Message par bye Ven 8 Mai - 19:12

    Crue historique de l'Amazone,
    fleuve le plus puissant du monde



    LE MONDE - R
    IO DE JANEIRO CORRESPONDANT

    L'Amazone connaît une crue historique. Le plus
    puissant fleuve du monde a atteint un niveau d'eau inégalé : 841 cm. La
    précédente crue record (810 cm) datait de mai 2006. Ce phénomène est observé
    dans la ville d'Obidos (Etat du Para), à 800 km de l'océan Atlantique. Ces
    relevés ont été effectués dans la plus importante station hydrologique de la
    planète par des chercheurs français et brésiliens de l'Institut de recherche
    pour le développement (IRD) et de l'université de l'Etat d'Amazonas (UEA), en
    coopération avec l'Agence nationale de l'eau (ANA) et le Service géologique du
    Brésil (CPRM).


    Sur le même sujet


    Edition abonnés Fiche pays : Brésil

    La crue pourrait durer deux mois. Début mai, les experts ont mesuré le
    plus gros débit fluvial jamais enregistré dans le monde : autour de 280 000
    m3/s, soit cinq fois plus que celui du Congo, deuxième fleuve le plus puissant.
    Le débit moyen de l'Amazone avoisine 185 000 m3/s.


    VARIABILITÉ CLIMATIQUE

    Cette crue est un phénomène annuel. Mais elle est, cette année, à la fois
    précoce et d'une ampleur exceptionnelle du fait d'un décalage temporel de la
    saison des pluies dans l'ensemble du bassin amazonien. Habituellement, les
    grands affluents de l'Amazone alternent leur crue : le Madeira a la sienne fin
    avril et le Negro fin juin. Le Solimoes, la partie de l'Amazone comprise entre
    la frontière Brésil-Colombie-Pérou et la ville de Manaus, en mai. Cette année,
    toutes les crues ont lieu en même temps. Dès janvier, le Solimoes a commencé à
    monter de 5 m - au lieu de quelques dizaines de centimètres - en vingt jours. Le
    rio Marañon, formateur, au Pérou, du Solimoes, connaît une crue dont l'intensité
    ne revient que tous les cent ans. "Ce qui frappe, c'est la dimension régionale
    du phénomène", souligne Naziano Filazola, coordonnateur, basé à Manaus, du
    Réseau de météorologie et d'hydrologie de l'Amazonie (Remethi). Il résulte des
    pluies abondantes qui sont tombées sur tout le nord du bassin amazonien depuis
    décembre 2008.


    La convergence de deux facteurs explique ces précipitations. D'une part,
    l'effet de la Niña modifie la température des eaux de surface du Pacifique et
    favorise la pluviosité. D'autre part, des températures de surface océaniques
    élevées sur l'Atlantique tropical nord maintiennent la vapeur d'eau près de la
    ligne de l'équateur. Le nord de l'Amazonie reçoit ainsi trop de pluie alors que
    les pays du bassin du rio de la Plata connaissent une sécheresse
    exceptionnelle.


    La crue de l'Amazone rend la pêche moins fructueuse. Les poissons, "dilués"
    dans un plus grand volume d'eau, restent au fond du fleuve, plus difficiles à
    capturer.


    Il n'est pas possible d'établir un lien direct entre le changement
    climatique mondial et la crue record de l'Amazone. Mais une chose est sûre, la
    variabilité climatique amplifie les situations extrêmes. "Les pics de crue sont
    de plus en plus forts et les étiages de plus en plus faibles, sans que cela
    n'entraîne forcément une hausse du débit moyen annuel du fleuve", constate
    Jean-Loup Guyot, représentant de l'IRD au Brésil. La crue de 2006 avait ainsi
    succédé à la grande sécheresse de 2005.


    Présent dans six pays d'Amérique latine, l'IRD fournit ses informations à
    un Observatoire de recherche en environnement (ORE) créé en 2003. Au Brésil, les
    études portent notamment sur le suivi des dynamiques fluviales et la prévision
    des crues et des sécheresses. Grâce aux données des radars altimétriques, les
    chercheurs peuvent aussi suivre en temps quasi réel les volumes d'eau des zones
    d'inondation tropicales, un paramètre nécessaire à l'évaluation des émissions et
    des stockages des gaz à effet de serre.


    Jean-Pierre Langellier

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/05/08/crue-historique-de-l-amazone-fleuve-le-plus-puissant-du-monde_1190506_3244.html
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    Message par bye Mer 13 Mai - 6:41

    "Les gens sont prêts à s'engager"




    12-05-2009

    Le skipper Olivier Pitras fait un premier bilan de son expédition Around North America qui a pour objectif de témoigner sur les effets du changement climatique.
    Le 17 mai 2008, Olivier Pitras, le premier skipper français à avoir traversé à la voile l'océan Arctique par le passage du Nord-Ouest en 1999, partait renouveler l'exploit dans le cadre de l'expédition "Around North America". Pendant un an, il a ensuite navigué autour du continent Nord américain pour témoigner des effets du changement climatique. Ce samedi, il retourne au port de Tromso, en Norvège, où tout a commencé.

    Peut-on déjà observer les conséquences du réchauffement climatique ?

    D'abord, par rapport à mon premier passage, le passage du Nord-Ouest était complètement libre des glaces et la navigation a pu suivre le planning établi à l'avance. Les Inuits canadiens nous ont affirmé que de nouvelles espèces animales et végétales qu’ils n’avaient jamais vues jusqu’alors arrivent chez eux. Ensuite de l'archipel de San Blas au Panama jusqu'à Halifax, au Canada, sur toute la côte Est américaine, les habitants sont déjà touchés par la
    montée des eaux.

    Vous avez mené une enquête sur le terrain chez habitants et
    scientifiques. Quel bilan en tirez-vous ?


    Comme j'aime le dire : "la planète est comme un bateau, nous faisons tous partie du même équipage". Avec les 100 jeunes navigateurs qui se sont relayés sur le Southern Star, nous avons rencontré plus de 100 experts du climat, économistes, diplomates en plus des citoyens sur place. Partout où nous sommes allés, nous avons ressenti que les gens sont prêts à s'engager, mais ils
    ressentent un manque de volonté politique. Il faut que les gouvernements s'engagent en écoutant les recommandations des scientifiques et non pas les vœux des industriels.


    Comment entendez-vous utiliser cette expédition pour sensibiliser le plus de gens ?

    Une exposition a été mise en place pour notre arrivée à Tromso. Au cours des 12 mois de navigation, sur plus de 21 000 miles nautiques, nous avons pu réaliser 4 documentaires dont les deux premiers seront diffusés par la chaîne Planète Thalassa les 17 et 24 juin.
    Source :http://www.metrofrance.com/planete/les-gens-sont-prets-a-s-engager/miel!pSSK2rqV1x0HI/
    ©️ Copyright 2008 Metro International.
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    Message par bye Jeu 14 Mai - 7:38

    Réchauffement. On a trop de pétrole !




    Mai 2009

    Le réchauffement climatique, les émissions de carbone et gaz à effet de serre, on en parle dans tous les médias, mais peu le font avec clarté. Un ouvrage récent, 'Trop de pétrole", apporte de
    nombreuses explications frappantes. consoGlobe l’a lu pour vous et vous en proposera des analyses passionnantes.


    Réchauffement climatique : plus ou moins inévitable en fonction du pétrole

    Le GIEC et la communauté scientifique s’accordent désormais sur un scénario de réchauffement climatique en fonction
    des « profils d’émission de CO2 » à partir du niveau d’émission actuel. Le scénario central décrit, après stabilisation, une augmentation de température moyenne de 2,7°C, plus ou moins: 3°C si la concentration de dioxyde de carbone dépasse 450 ppm*. Pour que la concentration ne dépasse pas ; 3°C si la concentration de dioxyde de carbone dépasse 450 ppm. Cela ne se produira que si
    les émissions de gaz carbonique sont divisées par 2 en 2050. On en est loin comme on l’a expliqué dans un article récent sur la demande énergétique mondiale.


    Tout le monde s’accorde à dire qu’une hausse moyenne de température de 3°C (atteinte si les émissions sont de 1000
    milliards de tonnes de carbone (gigatonnes de carbone, Gtc) créerait déjà de très graves difficultés climatiques, une catastrophe en réalité.


    Si sur 200 ans, les émissions de carbone atteignent 2000 Gtc, la hausse des températures sera de 5°C ; une évolution énorme dans un temps aussi petit à l’échelle de l’histoire de la planète.

    *L'augmentation serait de 6°C plus ou moins 6°C si la concentration de dioxyde de carbone atteint 1000 ppm. Malgré les
    incertitude on peut estimer que la moitié de la fourchette d'évolution des températures de 2 à 8°C proposée par le GIEC relève de l'incertitude scientifique et l'autre moitié des émissions futures de C02, autrement dit des activités et décisions de l'humanité.


    Il y a trop de pétrole disponible.

    La quantité de réserves de pétrole et de gaz présents sur terre ainsi que des réserves de charbon, autre énergie fossile,
    représente 5000 milliards de tonne, soit 1200 Mds de t de carbone sous forme de pétrole et de gaz et 3700 Mds en ressources charbon. Tout le charbon n’est pas exploitable et on estime que les ressources fossiles exploitables représentent plus de 3000 milliards de tonnes.


    La différence entre 1000 milliards et 3000 mds fait réfléchir : pour que la hausse de température ne dépasse pas 3°C, il faut que les hommes ne touchent pas aux deux tiers des réserves présentes
    dans le sous sol de la planète (charbon, pétrole, gaz) dans les deux siècles à venir.


    C’est pourquoi, Henri Prévot, dans son ouvrage « trop de pétrole » affirme qu’on a trop de pétrole. En effet, quelles que soient les capacités et les solutions de stockage du carbone qui seront
    mises en œuvre, le constat demeure incontournable : pour éviter une catastrophe climatique, les hommes doivent s’imposer de ne pas toucher à la moitié des réserves accessibles qui sont sous leurs pieds. Aurons-nous cette sagesse ?


    Ce constat, ce fait indéniable soulève un problème pratique aux économies modernes.

    Un dilemme énergétique et économique

    Si le prix du pétrole reste élevé, cela correspondra à une forte consommation et donc au renoncement à contenir le réchauffement par effet de serre. Si nous luttons avec détermination contre le
    réchauffement, nous allons contenir la demande en pétrole, renoncer à extraire une grande partie des ressources de pétrole – gaz – charbon disponibles et alors le prix du pétrole restera bas.


    Autrement dit, un prix du pétrole élevé correspond à un renoncement à combattre l’effet de serre et le réchauffement
    climatique. H. Prévot note bien qu’à court-moyen termes, on peut venir à manquer temporairement de pétrole, le temps que le charbon prenne éventuellement le relais (ce qui serait une catastrophe).


    Mais à l’horizon de plusieurs décennies, c’est incontournable : « on ne peut lutter contre l’effet de serre et le réchauffement que si l’on consomme pas toute l’énergie fossile disponible. »

    Impact sur le réchauffement : émissions de CO2 par type d’énergie

    Les émissions en C02 du nucléaire sont très faibles, proches de celles de l’éolien et bien loin du charbon qui est la forme d’énergie qui émet le plus de dioxyde de carbone. En fait ce sont les
    émissions qui sont enregistrées pendant la construction des centrales qui sont mesurées ; la production en elle-même étant neutre.


    * Nucléaire : 19 kg équivalent carbone par tonne équivalent pétrole

    * Eolien : 32 équivalent carbone par tonnes équivalent pétrole

    * Solaire photovoltaïque : 316 équivalent carbone par tonne équivalent pétrole

    * Gaz Naturel : 651 kg équivalent carbone par tep

    * Pétrole - essence : 830 kg équivalent carbone par tep

    * Diesel - fioul : 856 kg équivalent carbone par tep

    * Charbon : 1123 kg équivalent carbone par tep

    Source :http://www.consoglobe.com/ac-environnement-biodiversite_3210_trop-petrole.html
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    Message par bye Jeu 14 Mai - 15:27

    Sécheresse : la Somalie dans une situation alarmante


    La sécheresse qui touche le pays depuis plusieurs semaines est considérée comme la plus grave que le pays ait jamais connu. Elle
    entraîne une recrudescence de malnutrition, avec de nombreux enfants très proches de la famine.


    En pleine saison des pluies, les Somaliens se réfugient dans les villes du centre du pays espérant y trouver des vivres et
    pouvoir nourrir des enfants à la limite de la famine. Ainsi, le docteur
    Abdirizak Abdullahi Warsame qui travaille pour l'organisation Hadia Medical Swiss-Somalia, voit de plus en plus de personnes affluer à Abudwaq, une ville où les pluies "sont peu abondantes et éparses". Les appels à l'aide de l'organisation restent pour l'instant sans réponse.


    "Nous sommes désormais confrontés à une sécheresse en Somalie qui est la pire que ce peuple ait vue depuis au moins une
    décennie" a annoncé Mark Bowden, coordinateur humanitaire des Nations Unies pour la Somalie, avant d'ajouter que "environ 45% de la population de la Somalie souffre de malnutrition modérée".


    Une aide financière de 984 millions de dollars est prévue, mais les dons se font attendre et à l'heure actuelle, un tiers seulement de cette somme a été reçue.

    "Ce n’est pas le contexte économique international le plus facile dans lequel nous demandons aux donateurs des ressources supplémentaires, mais nous pensons que la gravité de la situation le
    justifie " a déclaré le coordinateur humanitaire des Nations Unies dans les situations d’urgence.


    La Somalie n'est pas le seul pays de la corne de l'Afrique à souffrir de cette sécheresse : en effet, le Kenya et l'Ethiopie sont
    eux aussi touchés, même si la situation est pour l'instant moins alarmante et qu'ils disposent de réserves plus importantes. Des réserves qui pourraient s'épuiser au cours des prochains mois.


    http://www.maxisciences.com/s%E9cheresse/secheresse-la-somalie-dans-une-situation-alarmante_art1978.html

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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Sam 23 Mai - 7:39

    DÉBAT - Le réchauffement climatique et l’Afrique





    La preuve est faite. L’Afrique commence à subir les effets du réchauffement climatique. Les conditions étéorologiques changent, et le nombre de sécheresses et d’inondations augmente
    avec la hausse des températures de l’air et de l’eau. Symbole de ce phénomène, les glaciers de la chaîne du Ruwenzori, en Afrique centrale, ont fondu de moitié en trente ans.




    Pour les populations, les conséquences de ces phénomènes sont graves. Fermiers, éleveurs, communautés de pêcheurs et populations urbaines sont tous affectés par la baisse de la
    productivité agricole et un accès à l’eau de plus en plus aléatoire. Les maladies à vecteur comme la malaria se contractent aussi plus facilement : si les températures augmentent de seulement 2 °C, 40 à 60 millions d’Africains supplémentaires seront exposés aux risques
    d’infection.



    Le déclin des récoltes atteignant 50 % dans certaines régions africaines, il devient impératif de trouver de nouvelles sources de revenus pour répondre aux besoins des populations locales.
    La nécessité et le difficile accès aux ressources vitales entraînent déjà des mouvements migratoires nationaux et transnationaux, exacerbant les tensions sociales et, dans de nombreux cas, les risques d’instabilité politique et de violence.




    Ces mutations climatiques ont aussi d’immenses implications économiques. Les recettes issues des activités agricoles représentent plus de la moitié du Pib et des emplois de nombreux pays africains. Elles vont inexorablement décliner. Et tandis que les revenus nationaux se contractent, l’augmentation des dépenses publiques devient, elle, de plus en plus indispensable. Les ministres des Finances et de l’Environnement de plusieurs pays d’Afrique se rencontrent à Kigali cette semaine pour définir un plan d’action. Leur rôle est primordial, car les problèmes posés par le
    changement climatique ne peuvent être résolus par une approche timorée ou exclusivement sectorielle. De leurs décisions dépendent la croissance économique du continent et la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.




    Il reste cependant des raisons d’espérer. La lutte contre le changement climatique présente aussi des opportunités, permettant l’essor de nouveaux secteurs et une plus grande
    diversification des économies africaines.




    Certains programmes de lutte contre le réchauffement climatique peuvent générer des revenus significatifs pour les entrepreneurs et les gouvernements des pays pauvres, tout en aidant les
    pays riches à respecter leurs obligations internationales en matière de développement durable. Ainsi, le Mécanisme de développement propre (Mdp) permet aux pays industrialisés d’investir une partie de leurs programmes nationaux dans ceux des pays en développement, les aidant à se prémunir contre les effets du réchauffement climatique.




    Grâce à d’autres programmes comme l’initiative de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, les pays africains bénéficient de subventions internationales pour entretenir leur patrimoine sylvestre, ce qui permet d’assurer la pérennité de l’absorption du dioxyde de carbone, mais aussi de
    préserver les sols, les ressources en eau et, d’une manière générale, la biodiversité des forêts africaines.




    Les stratégies à long terme de lutte contre le changement climatique peuvent ainsi aider les pays africains à effectuer « un bond en avant » énergétique et technologique. A cette fin, les
    gouvernements doivent mettre en place des politiques de rénovation des infrastructures nationales et régionales, combinées à des mesures de soutien du secteur privé et favorisant les investissements dans les énergies renouvelables (éolienne, solaire, géothermique et exploitation de la biomasse). À titre d’exemple, des tarifs incitatifs et des mesures permettant aux producteurs
    d’énergie locaux ou indépendants d’approvisionner leur réseau électrique national doivent être implémentés d’urgence là où ils ne le sont pas encore.



    Afin de garantir une future économie verte basée sur l’utilisation efficace des ressources naturelles, il est aussi essentiel d’obtenir un soutien financier et technologique des pays les plus riches. Ce ne serait que justice : l’Afrique abrite 13,8 % de la population
    mondiale, mais ne consomme que 2,3 % de l’énergie fossile utilisée chaque année dans le monde.




    Reconnaître le cas moral posé par l’Afrique, le continent le moins responsable du réchauffement climatique, mais le plus affecté par ses conséquences, ne suffit pas. Les gouvernements africains
    doivent s’accorder sur la manière dont ils comptent adapter leurs économies, protéger leurs populations et définir le type de soutien qu’ils attendent de la communauté internationale.



    Tout d’abord, les gouvernements africains doivent élaborer des stratégies nationales de développement reconnaissant le besoin de s’adapter au changement climatique et d’investir dans des infrastructures et des énergies propres. Il est aussi fondamental de
    promouvoir et d’accélérer la mise en place de projets « clés en main » visant à apporter aux communautés africaines les énergies abordables et renouvelables encourageant durablement leur développement.




    Ensuite, les organisations internationales comme la Banque africaine de développement, les commissions économiques régionales, l’Onu et les institutions de Bretton Woods ont besoin de financements additionnels, d’accroître leurs compétences techniques et de
    s’impliquer stratégiquement afin d’accompagner le mieux possible les
    gouvernements africains dans cette tâche.




    De son côté, tout nouvel accord international sur le climat doit prendre en compte les besoins spécifiques des pays sous-développés, dont la plupart se situent en Afrique, et inclure des engagements irrévocables leur garantissant l’accès à des ressources financières, ainsi qu’à des transferts de technologie et de savoir-faire en provenance des pays riches. Il devrait également accommoder le Mécanisme de développement propre et d’autres programmes similaires en fonction des besoins des pays africains, au cas par cas, ce qui n’est pas le cas actuellement.



    L’importance de la conférence de Copenhague, en décembre prochain, ne peut être sous-estimée. Pour faire entendre
    leur voix, les pays sous-développés doivent affirmer une position claire. Ils doivent notamment définir un plan d’action avec leurs partenaires pour assurer le financement de ces mesures d’adaptation à travers de nouvelles sources de financement, y compris la bourse du carbone, mais aussi s’assurer que les
    engagements existants en matière d’aide internationale sont bien
    respectés.




    Que ce soit pour l’Afrique en général ou les pays en développement, il ne sera guère aisé de parvenir à un consensus sur la position à tenir au cours des négociations. L’Afrique n’est pas
    un monolithe, et les besoins de ses différents pays varient énormément.
    Toutefois, il est impératif que les pays en développement affirment, en collaboration avec la Chine et les partenaires du G77, une position commune solide, défendue par l’ensemble des chefs d’État africains, afin d’amorcer une campagne politique et diplomatique en vue d’obtenir un accord durable, équitable et solidaire à Copenhague, en décembre.




    La réunion des ministres des Finances et de l’Environnement africains à Kigali, cette semaine, doit fédérer les pays africains autour d’une position commune avant le sommet de l’Union
    africaine, en juillet, et des négociations décisives de Copenhague, en décembre. Il y a bien plus en jeu que le sort des glaciers des Monts de la Lune.




    PAR Kofi ANNAN et Nicholas STERN



    Source : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=47155
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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Dim 24 Mai - 22:21

    Le réchauffement va plus vite qu’on ne l’imagine





    Le monde n’a jamais augmenté aussi rapidement ses émissions à effet de serre, explique Jean Jouzel, climatologue, vice-président du groupe scientifique du Giec.



    La Croix : Il ne se passe plus guère de semaine sans publication de travaux scientifiques sur le climat. Cette accélération révèle également une accélération des phénomènes. Le quatrième
    rapport du Groupe intergouvernemental d’étude sur le climat (Giec) publié il y a deux ans est-il dépassé ?




    Jean Jouzel : Il est vrai que l’on assiste à une accélération des phénomènes depuis trois ou quatre ans. Dans le rapport de 2007, on évoquait une baisse de la couverture de glace l’été en
    Arctique de 7 % tous les dix ans. On n’avait pas du tout imaginé l’emballement des deux derniers étés qui s’est traduit par une chute de 30 % de la superficie de la banquise. L’accélération de l’écoulement des grands glaciers du Groenland, mais aussi des plateformes qui ceinturent la péninsule Antarctique, nous amène à
    repenser la question de l’élévation des mers. Le rapport du Giec l’a peut-être sous-estimée.




    Il faut donc revoir à la hausse l’élévation du niveau des mers



    D’ici à la fin du siècle, le niveau de la mer pourrait en effet augmenter de plus d’un mètre, comme l’a suggéré Stefan Rahmstorf dans un article paru dans Science. La question n’est toutefois pas encore tranchée. Nous avons un énorme travail de modélisation de
    la dynamique glaciaire à réaliser, mais le passé est aussi riche d’enseignements : il y a 125.000 ans, le climat était un peu plus chaud qu’aujourd’hui mais la mer était à un niveau 4 à 6 mètres plus élevé en partie à cause d’une fonte partielle du Groenland qui, à échéance de quelques siècles, ne peut être exclue.
    Le cinquième rapport scientifique du Giec, à paraître en 2013, devrait consacrer une part importante à ce débat scientifique très vif. Le passé nous montre aussi que des changements importants peuvent se produire brutalement sur des échelles de temps très courtes de deux ou trois ans, que le climat peut être très
    instable.




    En revanche, il a fait moins chaud ces dernières années…



    L’an 2008 a été moins chaud que 2007. Cela n’obère pas le fait que le réchauffement va plus vite qu’on ne l’imagine. L’Europe de l’Ouest se réchauffe plus vite – plus de 1 °C depuis trente ans – que la moyenne. Peut-être faudra-t-il chercher une explication à
    cette tendance du côté de la pollution.




    On sait que le réchauffement accéléré en Arctique – deux fois plus rapide que la moyenne planétaire – est en partie imputable au carbone suie qui se dépose sur la glace. La neige, plus sale, réfléchit moins bien le rayonnement solaire. Ces aérosols sont notre grand souci. Le carbone suie, qui provient de la pollution due à l’utilisation des énergies fossiles, contribue au réchauffement. En revanche, d’autres aérosols sulfatés ont un pouvoir refroidissant : parce qu’ils modifient la taille des gouttelettes des nuages, ils changent les propriétés optiques de ces derniers.
    En raison de la grande complexité de leur action, les aérosols sont l’une des causes principales de l’incertitude dans les prédictions de l’évolution du climat. Les observations des satellites météo Calipso et Cloudsat (lancés en 2006) devraient nous éclairer dans les années à venir.



    Comment évoluent les émissions de gaz à effet de serre ?



    C’est le point le plus préoccupant. On en parle, on en parle. On sent que les opinions publiques et les milieux industriels sont réceptifs au problème. Et pourtant, sur ce front-là aussi, il y a une accélération : on n’a jamais autant augmenté nos émissions des
    gaz à effet de serre, notamment de CO2. Nous avons atteint en 2008 un niveau de concentration de CO2 de 386 ppm (parties par million) qu’il faut comparer aux 280 ppm de l’époque pré-industrielle. Il faut stabiliser les émissions à un seuil inférieur à 450 ppm si l’on veut que l’augmentation des températures ne dépasse pas 2 à 2,5 °C. Or, un climat avec deux degrés de plus ne nous préserve
    pas de conséquences lourdes à long terme.




    Je ne suis pas loin de partager le cri d’alarme de Jim Hansen. Pour ce grand climatologue américain de la Nasa, nous avons déjà atteint le maximum tolérable. Pour éviter toute conséquence
    désastreuse, il faut prendre un chemin radical de baisse des émissions pour ne pas dépasser 350 ppm. On n’en prend pas le chemin pour l’instant.




    Recueilli par Marie VERDIER - 24/05/2009



    Source : http://www.la-croix.com/article index.jsp?docId=2374509&rubId=786



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    "Le changement climatique représente une menace pour l’ - Page 2 Empty Re: "Le changement climatique représente une menace pour l’

    Message par bye Lun 25 Mai - 19:30

    Le climat actuel est 'stable' depuis 10000 ans
    mais cette stabilité est anormale



    L'essort de notre civilisation actuelle est la probable conséquence
    d'un climat "stable" depuis 10000 ans. Mais le climat n'a quasiment jamais était
    stable. Cette stabilité actuelle est une anomalie climatique qui a été
    profitable.

    ici graphique des températures depuis 400000 ans.

    Les changements planétaires ont été beaucoup plus intenses (de 12 à 20 fois
    plus intenses dans certains cas) que le réchauffement planétaire du siècle
    dernier, et ils ont eu lieu en l’espace de 20 à 100 ans. Le réchauffement
    planétaire du siècle précédent (0,8° C), est pratiquement insignifiant
    comparativement à l’ampleur d’au moins 10 changements climatiques planétaires
    des derniers 15 000 ans.

    Aucun de ces brusques changements climatiques planétaires n’a pu être causé
    par le rejet de CO2 humain dans l’atmosphère, car ils ont tous eu lieu bien
    avant que commence l’émission de CO2 anthropogène. La cause des dix changements
    climatiques « naturels » précédents était fort probablement la même que celle du
    réchauffement planétaire de 1977 à 1998.

    Les changements climatiques des 17 000 dernières années provenant du noyau
    de glace de l’Islande GISP2. Rouge = réchauffement, bleu = refroidissement.
    (Modifié de Cuffy et Clow, 1997)

    Les fluctuations climatiques de plusieurs siècles précédents suggèrent des
    cycles climatiques de réchauffement et de refroidissement d’environ 30 ans, une
    tendance généralement à la hausse depuis le Petit Âge glaciaire il y a 500 ans.


    Jusqu’à il y a environ 100 ans, le climat de la terre était dans une
    période stable depuis 10 000 ans. Il y avait peu de changement. Mais depuis 100
    ans, il se passe quelque chose de bien différent. Le rythme de changement des
    températures à l’échelle de la planète entière est beaucoup plus rapide qu’en
    tout autre temps depuis les 10 000 dernières années ! On parle alors de
    réchauffement climatique.

    Au Groenland, une équipe de scientifiques poursuit des recherches pour
    analyser le climat sur les 250 000 dernières années.

    L’analyse des carottes glaciaires permet de reconstituer les variations
    climatiques. Sur une carotte glaciaire, chaque strie représente une année. On a
    ainsi découvert que depuis 10 000 ans, le climat est particulièrement stable.
    Cette période est appelée Holocène.

    De très nombreuses études ont apportées les preuves de l'influence
    humaine.

    Et aujourd'hui ? Théorie reconnue sur la Terre du Futur.

    Mais, aujourd’hui, cette stabilité est remise en cause par l’activité
    humaine. L'homme accèlere t-il le rechauffement de la planète ?

    Il y a 13 000 ans, un refroidissement brutal de la température s’est
    produit. A ce moment là, la Terre sortait d’une longue période glaciaire. La
    température remontait progressivement quand tout fut bouleversé.

    Dans un premier temps, sous l’effet de l’augmentation de la température,
    les glaciers commencèrent à fondre.

    L’inondation qui s’en suivit fut catastrophique.

    L’eau douce se déversa dans l’océan Atlantique et provoqua une baisse de la
    salinité de l’eau de mer.

    L’ensemble de la circulation du courant océanique s’est alors
    interrompu.

    Cet arrêt plongea des régions du globe dans le froid. Ce fut comme un
    retour à la période glaciaire.

    Etendue de la calotte glaciaire et de la banquise au cours de la dernière
    période glaciaire, il y a 13 000 ans

    Le rôle de la circulation océanique

    La circulation océanique influence beaucoup le climat de la Terre.

    D’une part, elle entraîne les eaux tropicales chaudes vers le Nord. Cela
    permet de réchauffer les régions froides et de leur procurer des hivers
    doux.
    D’autre part, elle évite le réchauffement excessif des eaux tropicales
    en les refroidissant.

    Cette circulation est un véritable climatiseur de la planète.

    Le grand convoyeur océanique

    Toutes les grosses perturbations climatiques du passé sont dues à un
    problème dans la circulation océanique. Or, aujourd’hui, nous sommes à la veille
    d’une perturbation de ces courants. En effet, cette circulation a déjà commencé
    à ralentir et risque de s’affaiblir très rapidement. Le flux du Gulf Stream a
    diminué de 20% au niveau des îles Féroé.

    On ne peut savoir aujourd’hui si ce phénomène provoquera une nouvelle ère
    glaciaire comme ce fut le cas il y a 13 000 ans.

    Mais, il faut s’attendre à ce qu’il entraîne un bouleversement climatique
    considérable.

    Thermomètres naturels : les icebergs

    Les icebergs constituent de gigantesques réservoirs d’eau douce. Quand ils
    fondent, ils diminuent la salinité de l’eau. Ce phénomène perturbe la
    circulation des courants en eau profonde.
    Aujourd’hui, avec le réchauffement
    de la planète, le nombre d’icebergs est en augmentation.

    Jusqu’en 1970, on dénombrait environ 400 icebergs qui descendaient de
    l’Atlantique Nord vers les eaux canadiennes.

    Dans les années 80, on en comptait 600. Et, dans les années 90, on en
    comptait plus de 1000 par an.

    L'influence solaire :

    A voir ici, les très nombreux articles du site qui proposent une influence
    radicale au refroidissement causé par le cycle solaire actuel : http://www.laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&new_topic=15

    http://www.laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=903

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