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    Message par bye Jeu 19 Déc - 11:19

    Réforme de la pêche : les eurodéputés votent l'interdiction progressive des rejets en mer à compter de 2014
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/vote-deputes-europe-peche-PCP-reforme-interdiction-rejets-RMD-17368.php4
    Les ONG ont salué le vote des députés de la commission Pêche qui approuvent le débarquement des prises accessoires dès 2014 et l'atteinte d'un rendement maximal durable des stocks avant 2020 dans le cadre de la réforme de la politique commune.
    Ressources naturelles | 19 décembre 2012 | Actu-Environnement.com
    Les députés européens de la commission Pêche ont voté en première lecture mardi 18 décembre à 13 voix contre 10 le rapport amendé de la députée Ulrike Rodust (S&D, DE) sur le règlement de base de la réforme de la Politique Commune de la Pêche (PCP) prévue en 2014. Les députés se sont prononcés sur les 3.000 amendements du règlement, durant un vote marathon de plus de trois heures.
    Ils ont ainsi adopté l'obligation des pêcheurs à débarquer la totalité des prises accessoires selon un calendrier "fixant des dates spécifiques pour les différentes pêches", qui débutera en 2014 pour s'échelonner d'ici 2017. Les captures débarquées de poissons qui "n'ont pas la taille requise ne pourraient être vendues que pour être utilisées à des fins autres que la consommation humaine. Les États membres doivent s'assurer que les navires de pêche respectent l'interdiction de rejet", ont précisé les députés dans un communiqué.
    Cette interdiction est l'un des éléments clés de la réforme. En juin dernier, les ministres européens en charge de la pêche dont la France avaient trouvé un accord en première lecture du projet de réforme pour demander l'élimination de ces prises de façon "progressive" d'ici 2018 alors que la Commission européenne préconise une interdiction de tous les rejets dès 2016. L'eurodéputée socialiste française Isabelle Thomas, qui a voté contre le règlement de Mme Rodust, a déploré que "la commission de la pêche n'ait pas pris en compte les difficultés de mise en place de cette mesure dans les pêcheries mixtes, pêcheries où plusieurs espèces sont capturées". Selon elle, les députés auraient approuvé "la transformation et la commercialisation des rejets en farines animales" remettant en cause "tous les efforts de sélectivité de la profession".
    Respect du rendement maximum durable
    Autre élément clé de la réforme : les eurodéputés ont voté à une large majorité pour une reconstitution des stocks en respectant le rendement maximum durable (RMD) (mode de calcul scientifique qui permet le renouvellement de la ressource) au plus tard d'ici 2020 sans toutefois préciser de définition du seuil. "Les chiffres de la Commission européenne suggèrent que 80% des stocks en Méditerranée et 47% des stocks dans l'Atlantique sont affectés par la surpêche. La proposition mise aux voix en commission de la pêche contient des mesures claires et strictes en vue de s'attaquer à ce problème", soulignent les députés. En juin, les Etats ont demandé que le RMD s'applique en 2015 là "où cela est possible" scientifiquement et au plus tard d'ici 2020.
    Les eurodéputés ont également approuvé la mise en place de plans de gestion pluriannuels (PPA) des stocks de poissons par pêcheries "dans un délai de 4 ans après l'entrée en vigueur de la nouvelle PCP", a précisé l'ONG WWF en saluant "le vote positif" des députés. Les plans pluriannuels se baseront "sur des données scientifiques plus fiables et précises, que les États membres seront obligés de collecter et de publier", ont souligné les députés.
    De son côté, l'ONG Oceana s'est également félicitée de la suspension votée par les députés "des aides publiques aux pêcheurs qui ne respectent pas les règles et de la suspension des aides publiques aux Etats membres qui ne remplissent pas leurs obligations", selon l'association. En octobre dernier, les ministres européens avaient trouvé un compromis sur un maintien des aides à la flotte notamment dédiées à la modernisation des navires.
    Le Parlement européen se prononcera en février 2013 en plénière sur la réforme de la PCP. "Je m'attends à ce que la plénière confirme notre vote en février. Nous aurons ensuite un mandat solide pour débuter les négociations avec le Conseil en vue de signer et de conclure cette réforme", a déclaré Ulrike Rodust (S&D, DE), rapporteur au Parlement sur la réforme de la pêche.
    Rachida Boughriet
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    la pêche Empty Re: la pêche

    Message par bye Jeu 19 Déc - 11:19

    Saumon d’élevage : la petite erreur “très embarrassante” des autorités norvégiennes
    http://www.francetvinfo.fr/sante/saumon-delevage-la-petite-erreur-tres-embarrassante-des-autorites-norvegiennes_476314.html
    La Norvège assure surveiller de près les contaminants présents dans le saumon d'élevage. Francetv info a pourtant été le témoin d'un joli raté.
    INFO) Envoyée spéciale en Norvège Marion Solletty
    Mis à jour le 18/12/2013 | 12:02 , publié le 17/12/2013 | 10:45
    A l'approche des fêtes de Noël, les attaques sur le saumon d'élevage rendent les autorités norvégiennes sensibles. Après la diffusion, le 7 novembre, d'un documentaire accusateur pour l'industrie aquacole dans "Envoyé spécial", sur France 2, le site des produits de la mer de Norvège a publié une réponse très détaillée aux attaques visant ce produit, accusé de contenir de nombreux contaminants.
    Ce texte, publié par l'organe chargé de promouvoir le saumon norvégien à l'étranger, insiste à plusieurs reprises sur les nombreux contrôles dont fait l'objet l'industrie aquacole, notamment "concernant les résidus de substances non-désirables". Problème : ce processus de régulation peut parfois subir d'embarrassants ratés…
    "Le poisson d'élevage est une nourriture saine"
    Bergen, Norvège, le 25 octobre. "N'est-il pas inquiétant qu'avec une seule portion de saumon de 200 grammes une femme de 60 kilos frise la dose hebdomadaire tolérable pour le méthylmercure ?" Dans le petit bureau mansardé du Nifes, l'Institut national norvégien de recherche sur la nutrition et les produits de la mer, ma question provoque un silence interloqué.
    Livar Frøyland est manifestement pris au dépourvu. Le directeur de recherche "Santé et produits de la mer" du Nifes a accepté de répondre à mes questions sur les contaminants dans le poisson d'élevage.
    Chaque année, son institut, niché dans le port de Bergen, analyse près de 2 000 échantillons de poisson recueillis dans les fermes aquacoles du pays. Ce programme de surveillance annuel est une des conditions posées par l'Union européenne pour l’accès au marché communautaire.
    Le dernier rapport qui en est issu, publié en août 2013 sur le site du Nifes (en anglais), se veut particulièrement rassurant : "Le poisson d'élevage est une nourriture saine", explique le communiqué qui l'accompagne.
    Du méthylmercure en quantité étonnante
    A lire de près le rapport en question, il est pourtant sérieusement permis d'en douter : un chiffre contredit à lui seul cette affirmation. Il se trouve à la page 34 du rapport* et concerne l'un des contaminants les plus toxiques du poisson : le méthylmercure.
    Ce neurotoxique particulièrement néfaste pour le développement fœtal vient de faire l'objet d'un nouvel avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) (lien en anglais). Admettant avoir probablement sous-estimé ses effets néfastes, l'agence a décidé d'abaisser la dose hebdomadaire tolérable (DHT) pour l'exposition humaine à 1,3 microgramme par kilo de masse corporelle.
    Si on se fie à la concentration maximale de méthylmercure relevée pour le saumon d'élevage dans le rapport norvégien - 0,37 milligramme par kilo de poisson -, le calcul est vite fait : une femme de corpulence moyenne ingérant une portion de 200 grammes de saumon atteint facilement la DHT, et un enfant la dépasse allègrement.
    Une "coquille" passée totalement inaperçue
    "C'est très surprenant", concède Livar Frøyland. Le chercheur décroche son téléphone. Un expert, puis un autre, sont appelés à la rescousse. Deux heures plus tard, le mystère est enfin levé : le chiffre de 0,37 est en fait… une erreur.
    "Une coquille" s'est glissée dans le rapport, m'explique, penaud, Bjørn Tore Lunestad, l'un des auteurs de l'épais document. La vraie concentration mesurée était de 0,037 milligramme par kilo de poisson, un niveau beaucoup plus rassurant d'un point de vue sanitaire.
    Mais pour les autorités norvégiennes, l'erreur est, de l'aveu même de mes interlocuteurs, "très embarrassante".
    "Il y a tellement de chiffres… On ne vérifie pas tout"
    Comment se fait-il que personne n'ait remarqué ce chiffre inquiétant, ni au sein des autorités norvégiennes, ni au niveau des autorités européennes ?
    Au Mattilsynet, l’agence de sécurité alimentaire norvégienne, la réponse qu’on me donne a de quoi laisser songeur. "Il y a tellement de chiffres… On ne vérifie pas tout", m’explique au téléphone Christine Børnes, chargée de superviser le programme de surveillance aquacole et manifestement prévenue de mon appel.
    La responsable assure cependant que cette simple "erreur de frappe" ne remet pas en cause le dispositif de surveillance sanitaire : le Mattilsynet collabore étroitement avec le Nifes pendant la campagne d'analyse, précise-t-elle, et le rapport n'est là que "pour le grand public".
    La surveillance très relative des autorités européennes
    Vraiment ? Sur la première page du rapport, le premier destinataire de ces résultats est pourtant explicitement désigné : la campagne est menée "pour remplir les obligations norvégiennes au regard de la directive européenne 96/23/EC". Un peu naïvement, j'en déduis que quelqu'un, quelque part, à Bruxelles, est supposé lire ce rapport et contrôler la conformité des résultats.
    Reste à le trouver. Dans l'Union européenne, le risque sanitaire lié à l'alimentation est géré par deux entités : l'Agence européenne de sécurité des aliments, chargée de l'évaluation des risques, et la Commission européenne, tenue d'établir les régulations et de suivre leur application. Inutile de solliciter ces deux institutions : personne ne semble avoir eu sous les yeux le rapport que j'évoque, ni même connaître son existence.
    La Norvège n'étant pas membre de l'Union, c'est vers l'Association européenne de libre-échange (AELE) qu'il faut se tourner : cette agence est chargée de veiller au respect des normes communautaires pour l'Islande, la Norvège, le Liechtenstein et la Suisse.
    Au téléphone, on m'informe que oui, l'AELE a bien reçu un document du Mattilsynet récapitulant les résultats du programme de surveillance. Puis-je le consulter ? Ça se complique. "La consultation des autorités norvégiennes étant nécessaire", m'explique-t-on, il va falloir attendre quinze jours pour que ma demande d'accès à un document officiel puisse obtenir une réponse.
    Accessible sur le site de l’AELE (en anglais), le document en question ne mentionne que le nombre d'échantillons prélevés et le nombre de résultats anormaux. Force est de constater que les autorités européennes délèguent très largement le contrôle du secteur aux autorités norvégiennes : de toute évidence, personne à Bruxelles n'a lu le fameux rapport.
    * Le rapport du Nifes a été amendé pour corriger l'erreur quelques jours après le passage de francetv info.
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    Message par bye Jeu 19 Déc - 11:20

    Saumon norvégien
    http://forums.france2.fr/france2/Environnement/saumon-norvegien-mauvais-sujet_8530_1.htm

    Voici un article incontournable ! qui va faire parler...

    Le gouvernement norvégien vient de le reconnaître : son saumon d’élevage peut être dangereux pour la santé. Après plusieurs années de polémiques, la Norvège a été forcée d’avouer que son poisson gras emblématique était à réduire, voire à proscrire de l’alimentation de certaines personnes comme les jeunes enfants, les adolescents et les femmes enceintes.

    Cette nouvelle recommandation des autorités sanitaires de la Norvège est en réalité une réponse forcée au journal "VG", qui avait lancé une alerte pour avertir les consommateurs. D’après le docteur Anne-Lise Bjorke Monsen du laboratoire de biochimie clinique de Bergen, « les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associés à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI. » Femmes enceintes et nourrissons sont concernés par cette recommandation : « On sait aussi qu’ils (les polluants) peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement. Si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien », révèle le docteur Bjorke Monsen.

    80 % du saumon consommé en France est norvégien

    Depuis plusieurs années, le saumon de Norvège était pointé du doigt par les biologistes. Si le saumon d’élevage norvégien est soumis à des normes strictes, de nombreux chercheurs ont pourtant tenté de démontrer la dangerosité du saumon d’élevage norvégien. Celui-ci contiendrait un insecticide, le diflubenzuron. En 2010, le ministre de l’Agriculture français, Bruno Le Maire, avait écrit à son homologue norvégienne : « Cette substance ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché communautaire ou française en tant que médicament vétérinaire. » Lisbeth Berg-Hansen avait alors répondu qu’il s’agissait d’« informations fallacieuses. » Pourtant, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire indiquait en 2009 que le diflubenzuron était « hautement toxique pour les organismes aquatiques. »

    Suite à la publication d’une enquête dans le journal "VG", le gouvernement norvégien vient donc de faire son mea culpa.La Norvège a beaucoup à perdre. Car en 2012, la Norvège a fourni pas moins de 60 % de la production mondiale en saumon et gagne environ 29 milliards de dollars chaque année sur ces ventes...
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    Message par bye Jeu 19 Déc - 11:21

    Comment la Commission légalise la surpêche
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/comment-la-commission-legalise-la-surpeche,32299
    Le 19 décembre 2012 par Stéphanie Senet

    Le Parlement propose au contraire une série de mesures pour la réduire
    Alors que les ministres européens de la pêche négocient âprement les totaux admissibles de capture (TAC) pour 2013, le Parlement a adopté le 18 décembre un projet de résolution visant à garantir une pêche plus durable dans l’Union.
    En mer, 62% des stocks de poissons de l’Atlantique Nord et plus de 80% des stocks méditerranéens sont surexploités (1).
    A Bruxelles, les Etats de l’Union européenne ont autorisé au cours des dernières années des tonnages de capture 40% supérieurs aux recommandations scientifiques.
    Résultat: la surpêche représente le pire effet de l’actuelle politique commune de la pêche (PCP). Une situation qu’il est possible de changer, selon les associations environnementales comme Oceana ou Bloom Association, à l’heure où l’on réfléchit à Bruxelles à la future PCP qui doit démarrer en 2014.
    Hier 18 décembre, le Parlement semble avoir décidé de prendre les choses en main en adoptant un projet de résolution qui favorise la pêche durable dans les eaux européennes, non sans clivages internes.
    A 13 voix contre 10, le rapport de la députée Ulrike Roduste (PSE) –et ses 2.500 amendements- propose tout d’abord d’arrêter les rejets de poissons en mer, qui représentent près d’un quart des captures totales de l’UE et auxquels la plupart des espèces ne résistent pas. Les parlementaires proposent d’obliger les navires de pêche à débarquer la totalité de leurs prises, selon un calendrier différent selon les espèces, mais qui débutera dès 2014.
    En matière de quotas, les députés ont adopté une mesure visant à garantir au plus tard en 2020 que les stocks de poissons dépassent leur rendement maximal durable (RMD), dont l’objectif est prévu pour 2015.
    Le Parlement a enfin proposé la mise en place de plans de gestion pluriannuels (PPA) des stocks de poissons, basés sur des données scientifiques fiables, que les Etats membres seront obligés de collecter et de publier. L’objectif visé est de dépasser la vision à court terme imposée par l’établissement annuel des quotas de capture, dont la négociation -en cours à Bruxelles jusqu’au 20 décembre- fait l’objet de traditionnels marchandages. Par ailleurs, le rapport formule le vœu pieu de régionaliser la gestion de la pêche, en associant au niveau local les différentes parties prenantes, sans créer de dispositif précis.
    Ce projet de résolution, qui doit encore être soumis au vote en session plénière en mars 2013, a été salué par Oceana Europe et le WWF.
    «Nous avons mis fin à la tradition des gouvernements de surexploiter les ressources halieutiques au nom d’intérêts à court terme. Nous avons maintenant l’espoir de regarder vers un futur où les stocks de poissons seront gérés durablement et où les moyens de subsistance des communautés locales seront garantis», a estimé Xavier Pastor, directeur d’Oceana Europe.
    «Il s’agit d’un premier signal très positif et nous appelons l’ensemble des députés à renforcer la tendance lors du vote en plénière», a déclaré Elise Pêtre, chargée de la pêche durable au WWF France. L’association met un bémol: la régionalisation abordée par le projet pourrait être concrétisée par l’instauration d’unités de gestion territoriale, particulièrement adaptées à la situation en Méditerranée.
    Autres barrières à cette avancée en faveur d’une pêche plus durable: la future position du Conseil européen, co-décisionnaire de la PCP, mais qui suit peu les recommandations des experts du Conseil international pour l’exploration de la mer (Ciem), alors même que l’UE lui a versé environ 7,5 millions d’euros entre 2003 et 2012 pour les réaliser.
    En effet, selon un rapport du WWF publié le 14 décembre, seulement 13% des décisions prises par les ministres européens de la pêche au cours des 9 dernières années ont suivi les limites préconisées par les scientifiques pour garantir le renouvellement durable des stocks de poissons. En moyenne, les totaux autorisés de capture ont été supérieurs de 45% en moyenne. Et la surpêche légalisée.
    (1) selon les chiffres de la Commission européenne
    (2) le WWF a basé son analyse sur 107 espèces de l’Atlantique Nord-Est
    http://wwf.fr/media/documents/de-la-surpeche-legale
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    Message par bye Mar 30 Sep - 18:52

    Toujours d’actualité ?
    Saumon : la Norvège reconnaît que son poisson est dangereux pour la santé
    http://www.sante-nutrition.org/saumon-la-norvege-reconnait-que-son-poisson-est-dangereux-pour-la-sante/
    21 mars 2014

    Le gouvernement norvégien a admis que le saumon d’élevage norvégien pouvait se révéler dangereux pour la santé, en particulier pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes.
    Après plusieurs années de polémiques et une alerte lancée par le journal norvégien « VG », les autorités sanitaires norvégiennes se sont vues contraintes d’admettre que leur saumon d’élevage est dangereux pour la santé. Elles ont même conseillé » à la population de réduire voire dans certains cas de proscrire sa consommation, en particulier chez les personnes sensibles.
    En effet, même soumis à des normes d’élevage très strictes, le saumon est en contact avec des produits chimiques qui présentent un risque pour la santé. Anne-Lise Bjorke Monsen, du laboratoire de biochimie clinique de Bergen, explique : « les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associés à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI ».
    Un danger pour les enfants et les femmes enceintes
    C’est notamment le diflubenzuron, un insecticide considéré comme « hautement toxique pour les organismes aquatiques » par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire, qui est retrouvé chez le saumon d’élevage. Or, « cette substance ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché communautaire ou française en tant que médicament vétérinaire », écrivait à son homologue norvégienne, en 2010 déjà, le ministre français de l’Agriculture de l’époque, Bruno Le Maire. Plus inquiétant encore : d’après Anne-Lise Bjorke Monsen, « on sait aussi que [les polluants] peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement ». Les personnes les plus sensibles à ces polluants seraient donc les jeunes enfants, les adolescents et les femmes enceintes, pour qui la consommation de poisson d’élevage norvégien est désormais fortement déconseillée.
    60% de la production mondiale
    Citée par Marie Claire, la scientifique rappelle ainsi que « si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien ». Malgré les alertes passées, le gouvernement norvégien a donc mis plusieurs années à admettre le risque que son saumon présente. Un retard peu étonnant quand on sait la manne économique que représente le poisson pour le pays. En effet, en 2012, la Norvège a fourni 60% de la production mondiale en saumon qui rapporte chaque année plus de 20 milliards d’euros au pays. En France, 80% du saumon consommé est d’origine norvégienne et les habitants de l’Hexagone en consomment 2,3 kg par personne et par an. Pourtant, depuis 2006, la Russie a cessé d’importer du saumon d’élevage norvégien, par mesure de précaution.
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    Message par bye Mar 30 Sep - 18:53

    Est-il dangereux de manger du saumon d'élevage?
    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1524/Cuisine/article/detail/2065070/2014/09/26/Est-il-dangereux-de-manger-du-saumon-d-elevage.dhtml
    Par: rédaction
    26/09/14 - 11h50  Source: AFP
    Est-il dangereux de manger du saumon d'élevage? Après plusieurs polémiques, la Norvège, premier producteur mondial et premier fournisseur de la France, tente de redorer l'image de son poisson star, mais le débat sur l'impact sur la santé est loin d'être tranché, tout comme ses conséquences sur l'environnement.
    Novembre 2013: un reportage d'Envoyé Spécial (France 2) provoque l'émoi en France. Il présente le saumon norvégien comme "la nourriture la plus toxique au monde", bourrée de produits chimiques. Quelques mois plus tôt, le gouvernement norvégien lui-même recommandait aux femmes enceintes et aux enfants de limiter leur consommation de poissons gras comme le saumon, leurs lipides retenant particulièrement les polluants.

    Exportation en baisse
    A l'été 2014, les importations de saumon en France reculent de 5% sur un an. Une baisse liée avant tout à la flambée des prix mondiaux. Mais "il est possible que (les polémiques) aient eu un impact, même si c'est difficile à quantifier", reconnaît Gabriel Chabert, responsable marketing en France du groupe norvégien Marine Harvest, premier producteur mondial de saumon d'élevage. L'enjeu est crucial pour la Norvège qui produit 1,2 million de tonnes par an et en exporte 15% vers la France, son premier client. La Norvège est aussi le premier fournisseur de l'Hexagone, avec 85% des parts de marché.

    Niveaux de contaminants
    "Les niveaux de contaminants dans le saumon d'élevage sont bien en-dessous des normes fixées par les autorités sanitaires", contre-attaque Randi Nordstoga Haldorsen, responsable de la sécurité alimentaire chez Marine Harvest, où l'AFP a pu se rendre à la mi-septembre. L'écrasante majorité des élevages norvégiens a renoncé à utiliser des antibiotiques, confirme Greenpeace Norvège. Ils ne sont plus nécessaires car "depuis des années nous vaccinons les saumons. Il n'y a presque plus de maladies", explique Hermund Asheim, responsable de l'une des 114 fermes d'élevage de Marine Harvest, perdue dans un fjord brumeux, à 100 kilomètres au nord de Bergen, la deuxième ville de Norvège. Posés sur la mer tels de gigantesques nénuphars, des filets de 30 mètres de profondeur enserrent de 60.000 à 180.000 saumons chacun.

    Tests positifs
    Testés par l'association de défense des consommateurs "60 Millions de consommateurs" cet été, 18 filets de saumon d'élevage, dont dix norvégiens, ne montraient pas "de résidus d'antibiotiques quantifiables". La Norvège met aussi en avant ses progrès sur les PCB (polychlorobiphényle) et dioxines, résidus industriels suspectés d'être cancérigènes. "En dix ans, ils ont reculé d'un tiers", constate Ingvild Eide Graff, directrice de recherche à l'Institut national de recherche sur la nutrition et les produits de la mer (Nifes). Les PCB sont présents dans tous les saumons testés par 60 Millions de consommateurs mais en "faibles teneurs".

    Deux saumons non conformes
    En France, sur les cinq dernières années, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) a détecté seulement deux saumons "non-conformes" pour ces polluants. En 2013, tous les saumons norvégiens testés respectaient les normes européennes. Cette évolution est liée à celle de la nourriture des saumons, des granulés autrefois composés essentiellement de farines et d'huiles de petits poissons, contaminés par la pollution industrielle marine. Aujourd'hui, ils contiennent davantage d'huile végétale (colza, parfois soja). Pour prendre en compte ces évolutions, un comité scientifique norvégien travaille à une nouvelle évaluation de la toxicité du saumon qui sera publiée fin 2014. "Quand nous aurons terminé, je pense que le gouvernement révisera sa recommandation", estime Janneche Utne Skaare, directrice de la recherche à l'Institut vétérinaire norvégien.

    Pas plus toxique que l'irlandais ou l'écossais
    Pour le Nifes, on peut sans problème "manger plus" de saumon qui n'est "pas plus contaminé que d'autres aliments", soutient Mme Graff. Et le saumon norvégien n'est "pas plus toxique" que l'écossais ou l'irlandais, estime Patricia Chairopoulos qui a effectué l'étude de 60 Millions de consommateurs.

    Quid des pesticides?
    Mais les scientifiques ne sont pas tous d'accord. Pour Jérôme Ruzzin, toxicologue à l'université de Bergen, le saumon d'élevage "est aujourd'hui un produit alimentaire totalement différent de ce qu'on mangeait il y a cinq ans", à cause justement de la modification de sa nourriture. Certes, pas de dioxine dans l'huile de colza, mais quid des pesticides? interroge le chercheur. Cette question "mérite d'être surveillée de près", reconnaît Ingvild Graff. Jusqu'ici, en Norvège comme dans l'UE, "il n'y avait pas de limites pour les pesticides dans le saumon car cela ne semblait pas nécessaire. Mais comme la composition de la nourriture évolue, cela pourrait changer", souligne-t-elle.

    "Principal problème"
    Pour Patricia Chairopoulos, les pesticides sont "le principal problème", peut-être aussi parce que les élevages norvégiens sont souvent "proches des côtes, plus exposés à certaines pollutions venant de l'agriculture notamment". Le changement d'alimentation du saumon d'élevage a aussi fait diminuer sa teneur en oméga-3, réputés protéger contre les maladies cardio-vasculaires. Malgré cela, "il y a 200 fois plus de vies qui sont sauvées par les effets bénéfiques du saumon que perdues à cause des cancers provoqués par les dioxines", affirme Mme Graff, citant une étude de 2011 de la FAO et de l'Organisation mondiale de la santé.

    Des bénéfices plus grands que les inconvénients?
    "Je n'y crois pas. Cela n'est pas démontré scientifiquement et nos résultats montrent le contraire", rétorque Jérôme Ruzzin. En 2010, il a dirigé une étude sur des rats nourris avec de l'huile de saumon. Les effets bénéfiques des oméga-3 disparaissaient si l'huile n'était pas purifiée de ses polluants. Marine Harvest commence à détoxifier son huile de poisson, mais pas l'huile végétale.

    Antioxydants
    L'incertitude entoure aussi l'éthoxyquine, un antioxydant ajouté aux farines et huiles de poisson. Il n'existe aucune évaluation officielle de son impact sur la santé alors que ce produit était à l'origine utilisé comme pesticide. "C'est surveillé mais pas retiré", reconnaît Marine Harvest.

    Qualité du poisson
    En Norvège, la qualité du poisson est malgré tout jugée globalement rassurante. Le débat se focalise en fait sur l'impact écologique des élevages. "Dans certaines régions, l'industrie n'arrive pas à contrôler les poux de mer, qui finissent par affecter les saumons sauvages", qui peuvent en mourir, regrette Truls Gulowsen, de Greenpeace Norvège. Selon lui, les industriels ne font pas assez d'efforts pour réduire le volume de saumons dans chaque cage, propice au développement des parasites.

    "Grande priorité"
    La lutte anti-poux est pourtant "notre grande priorité", assure Catarina Martins, responsable du développement durable chez Marine Harvest. L'entreprise respecte désormais la proportion, fixée par le gouvernement, de 97% d'eau pour 3% de poisson dans ses filets. Les industriels utilisent aussi de petits poissons "nettoyeurs" pour aspirer les parasites. Mais ils n'arrivent pas encore à se passer de traitements chimiques.

    Fuites de saumons
    Les fuites de saumons hors des fermes, à cause de tempêtes ou de l'usure des filets, inquiètent aussi, car ils se reproduisent alors avec les saumons sauvages. "Il y a beaucoup de spéculations sur les conséquences génétiques. Les poissons sauvages pourraient devenir moins aptes à la survie", estime Terje Svasand, de l'Institut de recherche marine, qui a énormément développé son département aquaculture, avec des programmes de surveillance des rivières et de l'impact des déjections d'élevage sur l'écosystème marin. Les échappées reculent depuis quelques années, mais 200.000 saumons se sont tout de même fait la belle en 2013. "L'industrie innove beaucoup" pour résoudre ces problèmes mais ces technologies "coûtent très cher. C'est peut-être pour ça que cela ne va pas plus vite", résume Solveig Van Nes, de l'ONG Bellona.
    Lire aussi
    Le mea culpa de la Norvège sur son saumon "très dangereux"
    Les producteurs de saumon fumé en plein boom
    Pesticides, PCB: une "Assiette tous risques"
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    Message par bye Mar 30 Sep - 18:54

    Que trouve t-on dans les filets de saumon ?
    http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140702.OBS2443/que-trouve-t-on-dans-les-filets-de-saumon.html?xtor=RSS-26

    Par Lise Loumé

    Publié le 02-07-2014 à 19h30
    60 Millions de Consommateurs a comparé la composition de 23 filets de saumon frais et surgelés, d’élevage et sauvage. Son constat est en demi-teinte.
    Le saumon bio se révèle beaucoup moins sain qu’attendu. © Global Book Publishing / The Art Archive / The Picture Desk
    Y a-t-il du poisson dans les plats préparés à base de poisson ?
    Comment consommer du poisson sans prendre de risque
    Avis favorable pour un saumon transgénique
    Dans leur numéro d'été, 60 Millions de consommateurs a analysé l’un des poissons les plus consommés en France : le saumon. Verdict ? Globalement, les saumons testés sont de bonne qualité, mais l'association a identifié deux points négatifs qui posent question.
    Pas de résidus d'antibiotiques
    ANALYSE. L'association a étudié dix-huit filets de saumon d’élevage (Chili, Écosse, Irlande, Iles Féroé, Norvège) et cinq filets de saumon sauvage pêché dans le Pacifique. Elle s'est penché sur la présence de pesticides, antibiotiques, métaux lourds, colorants, éthoxyquine (utilisé comme conservateur alimentaire) et polychlorobiphényles (substances chimiques pouvant avoir des conséquences néfastes sur la fertilité, la croissance et les cancers ).
    Premier résultat : aucun des produits issus de l’élevage ne contient de résidus d’antibiotiques quantifiables.
    SAUVAGES. Ensuite, les saumons présentés comme "sauvages" le sont vraiment, comme le confirme notamment leur faible teneur en oméga 6. A noter que les saumons d’élevage chilien s’avèrent exempts de toute substance polluante. Pourtant, ces dernières années, les fermes aquacoles chiliennes étaient dans le viseur des associations de protection de l’environnement après la survenue de l’épidémie du virus AIS (anémie infectieuse du saumon). Selon 60 millions de Consommateurs, cela traduit les efforts de ce pays sur l’aquaculture.
    Un saumon bio décevant
    CONTAMINATION. L'étude soulève donc deux points noirs. Le premier est que le saumon bio se révèle beaucoup moins sain qu’attendu : sur six saumons bio analysés, quatre se révèlent contaminés par des pesticides et quatre par des métaux lourds.
    "Cette contamination a très probablement une origine environnementale", selon l'article. Les fermes de poissons bio peuvent, dans certains États membres de l’Union européenne, être installées au voisinage d’élevages conventionnels… avec le risque d’échange d’eau entre les deux unités.
    Deuxième problème : la présence d’éthoxyquine dans six échantillons sur les dix-huit d’élevage étudiés, avec pour trois d’entre eux une présence à un taux assez élevé, voire très élevé pour un échantillon. Cette substance est incorporée aux huiles et farines de poissons servant à nourrir les saumons afin d’éviter qu’elles ne s’oxydent durant leur transport : cette nourriture issue de la pêche minotière est en effet menée dans des zones souvent éloignées des fermes aquacoles.
    LireDu poisson dans les plats préparés à base de poisson ?
    Une limite réglementaire de l'éthoxyquine pour l'animal, et non pour l'Homme
    Or l’innocuité de l’éthoxyquine n’a pas été évaluée pour l’homme alors même qu'elle a été interdite en tant que pesticide dans l'agriculture. Il n’existe pas de limite réglementaire maximale de résidus dans la chair du saumon consommée, "alors qu’elle existe pour l’alimentation animale", s'étonne 60 Millions de Consommateurs.
    FLOU. "C’est le flou artistique au niveau de la législation européenne ; il n’y a jamais eu d’évaluation sur sa présence dans le poisson destiné à la consommation humaine", explique Didier Ortelli, chimiste au service des affaires vétérinaires du canton de Genève, dans l'article.
    Alertés, des députés européens ont interrogé la Commission européenne en novembre 2013 sur ce sujet, pour l’instant sans réponse. 60 Millions de Consommateurs demande également une évaluation de la toxicité de cette substance pour l’homme.
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    Message par bye Mar 30 Sep - 18:54

    Est-il dangereux de manger du saumon d'élevage ?
    http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140926.OBS0426/est-il-dangereux-de-manger-du-saumon-d-elevage.html

    Par Sciences et Avenir avec AFP

    Publié le 26-09-2014 à 14h04
    La Norvège tente de lever la suspicion sur son saumon présenté comme "la nourriture la plus toxique au monde" par un reportage du magazine "Envoyé Spécial".
    Un marché aux poissons près de Bergen en Norvège, le 12 septembre 2014 (c) Afp
    Bas du formulaire
    DOCUMENTAIRE. Novembre 2013: un reportage d'Envoyé Spécial (France 2) provoque l'émoi en France. Il présente le saumon norvégien comme "la nourriture la plus toxique au monde", bourrée de produits chimiques.
    Quelques mois plus tôt, le gouvernement norvégien lui-même recommandait aux femmes enceintes et aux enfants de limiter leur consommation de poissons gras comme le saumon, leurs lipides retenant particulièrement les polluants.
    Un recul perceptible des ventes
    A l'été 2014, les importations de saumon en France reculent de 5% sur un an. Une baisse liée avant tout à la flambée des prix mondiaux.
    Mais "il est possible que (les polémiques) aient eu un impact, même si c'est difficile à quantifier", reconnaît Gabriel Chabert, responsable marketing en France du groupe norvégien Marine Harvest, premier producteur mondial de saumon d'élevage.
    FOURNISSEUR. L'enjeu est crucial pour la Norvège qui produit 1,2 million de tonnes par an et en exporte 15% vers la France, son premier client. La Norvège est aussi le premier fournisseur de l'Hexagone, avec 85% des parts de marché.
    "Les niveaux de contaminants dans le saumon d'élevage sont bien en-dessous des normes fixées par les autorités sanitaires", contre-attaque Randi Nordstoga Haldorsen, responsable de la sécurité alimentaire chez Marine Harvest, où l'AFP a pu se rendre à la mi-septembre.
    Moins d'antibiotiques et de dioxine
    L'écrasante majorité des élevages norvégiens a renoncé à utiliser des antibiotiques, confirme Greenpeace Norvège.
    Ils ne sont plus nécessaires car "depuis des années nous vaccinons les saumons. Il n'y a presque plus de maladies", explique Hermund Asheim, responsable de l'une des 114 fermes d'élevage de Marine Harvest, perdue dans un fjord brumeux, à 100 kilomètres au nord de Bergen, la deuxième ville de Norvège.
    Posés sur la mer tels de gigantesques nénuphars, des filets de 30 mètres de profondeur enserrent de 60.000 à 180.000 saumons chacun.
    Testés par l'association de défense des consommateurs "60 Millions de consommateurs" cet été, 18 filets de saumon d'élevage, dont dix norvégiens, ne montraient pas "de résidus d'antibiotiques quantifiables".
    La Norvège met aussi en avant ses progrès sur les PCB (polychlorobiphényle) et dioxines, résidus industriels suspectés d'être cancérigènes.
    Du PCB présent mais en "faible teneurs"
    "En dix ans, ils ont reculé d'un tiers", constate Ingvild Eide Graff, directrice de recherche à l'Institut national de recherche sur la nutrition et les produits de la mer (Nifes).
    Les PCB sont présents dans tous les saumons testés par 60 Millions de consommateurs mais en "faibles teneurs". En France, sur les cinq dernières années, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) a détecté seulement deux saumons "non-conformes" pour ces polluants. En 2013, tous les saumons norvégiens testés respectaient les normes européennes.
    Cette évolution est liée à celle de la nourriture des saumons, des granulés autrefois composés essentiellement de farines et d'huiles de petits poissons, contaminés par la pollution industrielle marine.
    ÉVALUATION. Aujourd'hui, ils contiennent davantage d'huile végétale (colza, parfois soja).
    Une nouvelle évaluation d'ici la fin de l'année
    Pour prendre en compte ces évolutions, un comité scientifique norvégien travaille à une nouvelle évaluation de la toxicité du saumon qui sera publiée fin 2014.
    "Quand nous aurons terminé, je pense que le gouvernement révisera sa recommandation", estime Janneche Utne Skaare, directrice de la recherche à l'Institut vétérinaire norvégien.
    Pour le Nifes, on peut sans problème "manger plus" de saumon qui n'est "pas plus contaminé que d'autres aliments", soutient Mme Graff. Et le saumon norvégien n'est "pas plus toxique" que l'écossais ou l'irlandais, estime Patricia Chairopoulos qui a effectué l'étude de 60 Millions de consommateurs.
    Quid des pesticides ?
    Mais les scientifiques ne sont pas tous d'accord. Pour Jérôme Ruzzin, toxicologue à l'université de Bergen, le saumon d'élevage "est aujourd'hui un produit alimentaire totalement différent de ce qu'on mangeait il y a cinq ans", à cause justement de la modification de sa nourriture.
    Certes, pas de dioxine dans l'huile de colza, mais quid des pesticides? interroge le chercheur.
    Cette question "mérite d'être surveillée de près", reconnaît Ingvild Graff. Jusqu'ici, en Norvège comme dans l'UE, "il n'y avait pas de limites pour les pesticides dans le saumon car cela ne semblait pas nécessaire. Mais comme la composition de la nourriture évolue, cela pourrait changer", souligne-t-elle.
    Un changement d'alimentation des animaux
    Pour Patricia Chairopoulos, les pesticides sont "le principal problème", peut-être aussi parce que les élevages norvégiens sont souvent "proches des côtes, plus exposés à certaines pollutions venant de l'agriculture notamment".
    Le changement d'alimentation du saumon d'élevage a aussi fait diminuer sa teneur en oméga-3, réputés protéger contre les maladies cardio-vasculaires.
    Malgré cela, "il y a 200 fois plus de vies qui sont sauvées par les effets bénéfiques du saumon que perdues à cause des cancers provoqués par les dioxines", affirme Mme Graff, citant une étude de 2011 de la FAO et de l'Organisation mondiale de la santé.
    DOUTES. Des bénéfices plus grands que les inconvénients? "Je n'y crois pas. Cela n'est pas démontré scientifiquement et nos résultats montrent le contraire", rétorque Jérôme Ruzzin.
    En 2010, il a dirigé une étude sur des rats nourris avec de l'huile de saumon. Les effets bénéfiques des oméga-3 disparaissaient si l'huile n'était pas purifiée de ses polluants.
    Marine Harvest commence à détoxifier son huile de poisson, mais pas l'huile végétale.
    L'incertitude entoure aussi l'éthoxyquine, un antioxydant ajouté aux farines et huiles de poisson. Il n'existe aucune évaluation officielle de son impact sur la santé alors que ce produit était à l'origine utilisé comme pesticide.
    "C'est surveillé mais pas retiré", reconnaît Marine Harvest.
    L'impact écologique des élevages
    En Norvège, la qualité du poisson est malgré tout jugée globalement rassurante. Le débat se focalise en fait sur l'impact écologique des élevages.
    "Dans certaines régions, l'industrie n'arrive pas à contrôler les poux de mer, qui finissent par affecter les saumons sauvages", qui peuvent en mourir, regrette Truls Gulowsen, de Greenpeace Norvège.
    Selon lui, les industriels ne font pas assez d'efforts pour réduire le volume de saumons dans chaque cage, propice au développement des parasites.
    La lutte anti-poux est pourtant "notre grande priorité", assure Catarina Martins, responsable du développement durable chez Marine Harvest. L'entreprise respecte désormais la proportion, fixée par le gouvernement, de 97% d'eau pour 3% de poisson dans ses filets.
    Ils n'arrivent pas encore à se passer de traitements chimiques
    Les industriels utilisent aussi de petits poissons "nettoyeurs" pour aspirer les parasites. Mais ils n'arrivent pas encore à se passer de traitements chimiques.
    Les fuites de saumons hors des fermes, à cause de tempêtes ou de l'usure des filets, inquiètent aussi, car ils se reproduisent alors avec les saumons sauvages.
    TARIFS. "Il y a beaucoup de spéculations sur les conséquences génétiques. Les poissons sauvages pourraient devenir moins aptes à la survie", estime Terje Svasand, de l'Institut de recherche marine, qui a énormément développé son département aquaculture, avec des programmes de surveillance des rivières et de l'impact des déjections d'élevage sur l'écosystème marin.
    Les échappées reculent depuis quelques années, mais 200.000 saumons se sont tout de même fait la belle en 2013.
    "L'industrie innove beaucoup" pour résoudre ces problèmes mais ces technologies "coûtent très cher. C'est peut-être pour ça que cela ne va pas plus vite", résume Solveig Van Nes, de l'ONG Bellona.
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    Message par bye Mar 30 Sep - 18:55

    Saumon : on y trouve des pesticides et des métaux lourds
    http://www.santemagazine.fr/actualite-saumon-on-y-trouve-des-pesticides-et-des-metaux-lourds-58688.html
    Sur le même sujet
    Poisson : les plats préparés ne sont pas de qualité
    Le poisson, c'est pas plus de deux fois par semaine
    Nous mangeons, chaque année, environ 2,5 kg de saumon par personne. Est-ce une bonne idée ?
    L'association 60 millions de consommateurs s'est penché sur le saumon, l'un de nos poissons préférés. Ils ont passé au crible ce que contenait 18 filets de saumon d'élevage en provenance du Chili, d'Écosse, d'Irlande, de Norvège... et 5 filets de saumon sauvage en provenance du Pacifique.
    Des pesticides et des métaux lourds
    Les tests réalisés ont montré que seuls 4 saumons d'élevage ne contiennent pas de pesticides, c'est peu. Les saumons chiliens sont à préférer car ils ne renferment pas de substances polluantes. Les autres renferment parfois jusqu'à 5 pesticides différents. Ce  qui est inquiétant c'est que 4 saumons bios renferment des pesticides, des métaux lourds, alors qu'en achetant ces produits on pense manger plus sain. C'est d'ailleurs dans ces derniers que l'on retrouve principalement les métaux lourds.
    Préférez le saumon surgelé
    En fait, l'étude montre qu'il est préférable de se tourner vers les saumons surgelés sauvages qui sont de meilleure qualité. Et s'il n'est pas question de bannir le saumon de notre assiette, car malgré la présence de pesticides et de métaux lourds en petite quantité, il fournit des acides gras essentiels oméga-3 bons pour le coeur, il est intéressant de varier sa consommation de poissons. D'ailleurs l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, recommande de consommer du poisson deux fois par semaine seulement, dont une seule fois du poisson gras.
    À lire aussi : Bientôt du saumon OGM dans nos assiettes
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    Message par bye Ven 7 Nov - 18:06

    La pêche thonière tropicale parmi les pilleurs des océans
    Nouveau volet sur le terrain de la surpêche : Greenpeace publie aujourd’hui une liste de 20 bateaux, les monster boats (“monstres des mers”), représentatifs des navires les plus destructeurs, naviguant sous pavillon européen ou appartenant à des armateurs européens.
    Cette liste pointe du doigt quelques-uns des plus éminents représentants de la surpêche dans le monde, et de la destruction de la vie marine.

    La surcapacité menace à court terme l’avenir des ressources de nos océans et les pêcheries de thons tropicaux (notamment, le thon listao, albacore et patudo). Il y a trop de bateaux, qui utilisent des techniques trop intensives, par rapport à la ressource disponible. Les stocks de poissons victimes de surpêche et ne sont plus en mesure de se renouveler correctement. En France, la pêche thonière tropicale est un exemple criant de la surcapacité de pêche, du fait du nombre de bateaux et des techniques utilisées, comme les dispositifs de concentration de poissons (DCP), qui démultiplient les prises.

    La Sapmer est l’un des trois armateurs français ciblant le thon tropical. D’après les informations que nous avons pu collecter, c’est l’armateur qui dispose du plan de développement de sa flotte de thoniers senneurs le plus important au monde, quitte à tourner le dos à l’urgence. Il dispose de bateaux qui approvisionnent Petit Navire, comme le Dolomieu (que l’on voit dans des images que nous dévoilions fin octobre) et le Franche Terre.

    La Sapmer veut pêcher toujours plus

    C’est seulement en 2006 que la Sapmer se lance dans la pêche thonière tropicale. A l’origine, ce petit armateur réunionnais est spécialisé dans la pêche à la langouste et à la légine. En à peine quelques années, la Sapmer est devenue une entreprise de dimension internationale, avec un chiffre d’affaires annuel passant de 35 millions d’euros en 2008, à 91 millions d’euros en 2013. Pour la Sapmer ce n’est là qu’un début. D’ici 2018, elle a l’ambition d’avoir à l’eau une flotte d’au moins 20 thoniers senneurs, avec une capacité annuelle de capture de plus de 100 000 tonnes !

    La Sapmer a déjà construit, depuis 2008, sept thoniers senneurs industriels de 90 mètres, opérant dans l’océan Indien, d’une capacité annuelle de capture de 5 000 tonnes chacun. Deux autres sont en construction et devraient être opérationnels début 2015. Une folie au regard de l’état des stocks de thon dans cette région du monde. L’absence de limites de capture menace les stocks, qui sont déjà en voie d’être surexploités. Alors que toute subvention à la construction de nouveaux navires est interdite depuis 10 ans, la Sapmer a utilisé des fonds publics, notamment par le biais de l’Agence Française de Développement (AFD) et de la loi Girardin , pour financer ses ambitions, avec le plan de construction de développement de flotte de thoniers senneurs le plus important au monde, sans que cela ne profite aucunement aux populations locales qui sont censées être soutenues par ces fonds.

    La folie des grandeurs de la Sapmer

    Il ne suffit pas de se proclamer exemplaire en matière de durabilité, il faut agir !

    Parmi les fournisseurs de Petit Navire, la Sapmer. La Sapmer aux ambitions irresponsables avec ses énormes navires, monstres des mers. Si les projets de développement de sa flotte aboutissent, la Sapmer aura doublé la capacité de pêches des armateurs français en 2018. La Sapmer détourne la législation interdisant les subventions à la construction de nouveaux navires en utilisant des fonds publics destinés à l’aide au développement, mais qui ne profitent pas aux populations locales.

    Greenpeace est fortement préoccupée par le modèle de la Sapmer. Il présente un danger pour l’environnement et les écosystèmes marins, en particulier les stocks de thons tropicaux. Par ailleurs, la menace pour les communautés de pêcheurs de l’océan Indien est bien réelle.

    Financièrement, le modèle économique de la Sapmer pourrait ne pas être aussi durable qu’elle souhaite le faire croire à ses actionnaires. La Sapmer part du principe qu’elle sera toujours en mesure de capturer les volumes de thons dont elle a besoin, de trouver les marchés pour les écouler et bénéficier de prix lui garantissant la rentabilité de son activité. Sauf qu’aucun de ces éléments ne peut aujourd’hui être garanti sur le long terme dans l’industrie du thon. Au lieu de continuer la course à la quantité, la Sapmer ferait mieux de s’orienter vers une pêche durable. Moins de volume et plus de qualité, ce qui se traduirait aussi par vendre du thon pêché sans DCP.

    Petit Navire doit être exigeant avec ses fournisseurs, et particulièrement ceux pêchant dans l’océan Indien. C’est en effet de cette région du monde que provient la grande majorité du thon que Petit Navire vend. Pour être exemplaire en matière de durabilité, il ne suffit pas de le dire. Petit Navire peut et doit demander à ceux qui l’approvisionnent en thon de changer leurs pratiques de pêche.

    Ne laissons pas Petit Navire continuer les dégâts !

    Ecrivez à Petit Navire pour lui demander d’arrêter le carnage. Appelez Petit Navire pour dénoncer leurs ses méthodes !

    http://oceans.greenpeace.fr/la-peche-thoniere-tropicale-parmi-les-pilleurs-des-oceans?utm_source=email&utm_medium=newsletter&utm_term=monsterboat,NL&utm_campaign=Oceans&__surl__=IgHYG&__ots__=1415372677446&__step__=1

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