Syndicalisme

je ne peux pas toujours répondre à tous les sujets intéressants proposés sur le forum, et je m'en excuse, mais je voulais dire quelques mots sur ce thème.J'ai rédigé hier un petit post, mais il est parti je ne sais où..
En 2 mots, je dirai que les organisations syndicales représentent, pour moi, une nécessaire ligne de résistance au pilonnage du front uni: patronat- gouvernement.

Certaines O.S. ont " évolué" d'une ligne assez dure vers une position de discussion, de négociation accentué, telle la CGT. En celà, elle s'écarte, à mon sens, des articles de son statut, s'assignant la suppression de l'exploitation capitaliste, notamment.

La CFDT, s'efforce d'obtenir, essentiellement par la négociation, le maximum de tout accord,...ce qui lui a valu beaucoup de déboires, de désaffections de certains de ses militants, allant rejoindre la CGT, et surtout mettant sur pieds la plus radicale SUD.

FO-CGT représente certainement l'application la plus fidèle de la déclaration de la charte d'Amiens, du début du 20° siècle, qui affirmait l'indépendance de l'action syndicale, de tout pouvoir politique.

Les syndicats sont cantonnés à une action défensive, actuellement, et essaient de limiter la casse.Ils reprennent de l'influence dans le secteur privé ( voir le thème " vie syndicale "), contrairement à ce que l'on entend ici et là.

Pour terminer ma courte intervention, l'adhésion à une OS est vitale pour mieux contribuer à une défense collective des acquis, de l'emploi, du pouvoir d'achat. De plus, l'adhésion à un syndicat est synonyme de soutien mutuel , d'accès à une culture sociale riche et à une émancipation sous toutes ses formes. Les syndicats sont impliqués dans la vie de la cité ( collectif " droit à l'énergie pour tous " " indecosa ( consommation)" " soutien juridique ").

Bonne journée.

PETIT RAPPEL SUR L'ORIGINE DES BOURSES DU TRAVAIL,.."espace de nouvelles
utopies et de contre pouvoirs...préfigurant une autre société..lieux de
solidarité concrète.."

L'occupation de la Bourse du Travail , rue Charlot, par les exploités de
l'ombre, va t elle relancer enfin ces solidarités et utopies en attente ?

Solange

http://voiretagir.org/spip.php?article52 /film 52 mts réalisé par Patrice
Spadoni/Canal Marches européennes

Fernand Pelloutier, grande figure du syndicalisme français au XIXe siècle,
esprit rebelle, poète, anarchiste, mort en 1901 à l’âge de 33 ans, fut l’un
des principaux artisans d’une expérience hors du commun, celle des Bourses
du Travail. Ce portrait d’un individu singulier nous fait plonger dans un
siècle finissant, où le monde du travail invente de nouvelles utopies, ce
qui pourrait bien inspirer les débats citoyens d’aujourd’hui…

DESCRIPTIF DU FILM

Fernand Pelloutier et les bourses du travail (début)
envoyé par VoiretAgir

Les Bourses du Travail furent à la fois les lieux de rassemblement des
syndicats les plus divers, des espaces de contre-pouvoir préfigurant une
autre société, des bureaux de placement, des foyers d’action culturelle et
de formation professionnelle, et des lieux de solidarité concrète entre les
salariés et les chômeurs. En quelques années, de la fin du XIXe siècle au
début du XXe, les Bourses se sont multipliées, devenant les centres de la
résistance ouvrière, avec en perspective, selon la formule de Fernand
Pelloutier, “la Révolution sociale par la Grève générale”.
Le film met en lumière la richesse de cette grande oeuvre collective, à
travers la biographie d’un des acteurs majeurs du syndicalisme naissant. Il
brosse le portrait d’un individu singulier : syndicaliste poète, anarchiste
organisateur, idéaliste soucieux des questions les plus pratiques, dévoué
jusqu’au sacrifice à la cause des opprimés...
Portrait de groupe également de ces militants ouvriers de toutes régions
dont les expériences, à commencer par celle des Bourses du Travail,
constituent un inestimable témoignage sur le développement d’un syndicalisme
libre de toute attache politique.

Avec les interventions de :

Rolande TREMPÉ et Anthony LORRY, historiens,
et de Paul MALNOË, ancien ouvrier des chantiers de Saint-Nazaire.

Un film utile pour lancer des débats publics. Partant d’une expérience
historique très riche et originale, il permet d’aborder les questions les
plus actuelles : sur les perspectives du mouvement social, la prise en
compte du chômage et de la précarité par le syndicalisme, etc.

il y a un chant qui me viens à l'esprit...

Ohé, Partisans,
Ouvriers et paysans,...


Montez de la mine,
Descendez des collines,
Camarades...

Ami, si tu tombes,
Un ami sort de l'ombre,
Prend ta place.
en fin! je rêve!

EDF-GDF
Des salariés séquestrés par leur direction



Par Ivan du Roy (23 décembre 2009)
Deux syndicalistes de Sud énergie mènent une grève de la faim depuis le 14 décembre 2009 dans le 9ème arrondissement de Paris. Un troisième syndicaliste, de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), a rejoint la grève de la faim le 16 décembre. Ils protestent contre le licenciement d’un de leur collègue, Nordine Mahroug, 36 ans, père de deux enfants, salarié de Gaz réseau Distribution France (GrDF), filiale de GDF-Suez, et demandent sa réintégration.
Le licenciement sans indemnités ni préavis de Nordine Mahroug est présenté comme une « sanction de mise à la retraite d’office », sanction qui frappe également un militant de la CGT. Ces licenciements interviennent dans une ambiance de « chasse aux sorcières » (voir l’article de Politis) menée par les directions de GrDF et d’ErDF (Électricité réseau Distribution France, filiale d’EDF) suite aux grèves du printemps 2009. Depuis, plus de 250 militants syndicaux ont été sanctionnés, rétrogradés ou mis à pied. Le vice-PDG de GDF Suez, Jean-François Cirelli, s’est lui accordé une augmentation de 183% et perçoit 1,3 million d’euros chaque année.
Selon Sud énergie, la direction menace de faire évacuer les locaux syndicaux au sein desquels la grève de la faim se déroule. « Elle fait de ces locaux un camp retranché, dont l’accès est interdit par des vigiles. La direction refuse également aux grévistes de sortir et rentrer à leur guise, les isolant ainsi et les empêchant de rencontrer les visiteurs qui ne peuvent accéder aux locaux syndicaux » et « refuse même maintenant aux grévistes l’accès aux douches, toujours à l’aide de vigiles », dénonce Sud énergie, le 21 décembre. Pour le syndicat, la direction « marque là une nouvelle fois son mépris des libertés syndicales et démocratiques ». Plusieurs personnalités politiques et associatives, dont Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche, ou Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), sont venus soutenir les grévistes.
Un rassemblement de solidarité est prévu jeudi 24 décembre à 11h30, devant les locaux où se trouvent les grévistes de la faim (16-20 rue Pétrelle, 75009 Paris). Une pétition de soutien est également en ligne.

voici encore une preuve de plus de l'érosion des acquis, si durement obtenus à travers de longs années.

SECU.pdf (1412Ko)
Je ne sais pas si vous pourrez lire ce PDF!
Faites-moi signe sinon!!!!
La CGT a bien joué son rôle ici!
BRAVO!
Jouer avec la santé des gens... Vu ce qu'on donne tous les mpis! Regardons nos bulletins de salaire + nos remboursements Sécu + Nos cotisations de mutuelle + leurs remboursements aujourd'hui!!!!!! Il y a vraiment beaucoup à en dire!!!!!!!!

Je viens d'essayer et çà ne marche pas! Je fais donc suivre le message à Grammo! Il est plus doué que moi en informatique! Il trouvera bien un moyen de le faire parvenir sur le site! Je compte sur toi!