Le ministre M. BESSON

Celui qui a partagé ma vie pendant trente ans s’appelle Eric Besson.
Transfuge politique et transfuge amoureux, il fut par tempérament
l’homme des ruptures assumées. Nous sommes désormais séparés. Aujourd’hui, nous, les femmes, devons relever la tête et prendre le mors aux dents. L’avenir nous appartient.

je suis abasourdi, j'envoie un message privé à Rabasse du Sud!

Entre le
régime de Vichy et la majorité actuelle, y a t-il une filiation ?
"Travail, famille, patrie" ne sont-elles pas les valeurs "officielles"
(pour la galerie) de l'UMP ? Jean-Christophe Cambadélis a décidé de
faire le lien, direct, entre Pierre Laval et M. Besson. Les
trajectoires sont comparables (passage de la "gauche" à la
droite-extrême-droite, comme le fit aussi Adrien Marquet, maire de
Bordeaux), mais M. Besson est-il Pierre Laval ? Pour une telle
affirmation, le Ministre de l'Immigration-et-de-l'Identité Nationale,
un ministère voulue par le FN, M. Besson vient de porter plainte contre M. Cambadélis et M. Mordillat.
Comme il n'y a pas de nazis et, à priori, de camps d'extermination à
notre époque, la comparaison ne peut prendre en compte que la
trajectoire, la responsabilité politique parce qu'idéologique, mais
s'arrête là. En comparant-identifiant, M. Cambadélis a pris ce risque.
Et ce alors qu'il suffisait de comparer les critères, les principes et
les valeurs de la majorité actuelle à ceux du Pétainisme et surtout
plus largement de l'extrême-droite.
Sur M. Laval, il y a les
livres remarquables de Madame Annie Lacroix-Riz dans lesquels elle
prouve qu'il n'eut qu'une "religion", lui l'opportuniste : faire des
affaires (de l'argent)...

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Besson

Rabasse du sud a écrit:Celui qui a partagé ma vie pendant trente ans s’appelle Eric Besson.
Transfuge politique et transfuge amoureux, il fut par tempérament
l’homme des ruptures assumées. Nous sommes désormais séparés. Aujourd’hui, nous, les femmes, devons relever la tête et prendre le mors aux dents. L’avenir nous appartient.

Sylvie Brunel, née le 13 juillet 1960, est géographe, économiste et écrivain, spécialiste des questions de développement. Elle a travaillé pendant plus de quinze années dans l’humanitaire (Médecins sans frontières, Action contre la faim) et a publié une vingtaine d’ouvrages consacrés au développement, en particulier aux questions de famine. Elle est à ce jour professeur des universités à l'Université Paris IV-Sorbonne.

Mariée à Éric Besson de 1983 à 2009^[8], elle est mère de trois enfants, dont l’aînée, née en 1989, est elle-même écrivain sous le nom d’Ariane Fornia. Elle se sépare de son mari en 2009 après trente ans de vie commune et en publie un livre en novembre 2009, Manuel de guérilla à l'usage des femmes,
où elle mêle, dit-elle, une analyse de la situation des femmes
aujourd'hui, trop souvent délaissées à mi-vie, à son histoire
« personnelle et singulière ».

gramophone a écrit:

voilà pour te donner une idée de ce que je suis..........

beaucoup de sarcasme, autant dire de l'humeur caustique que je comprends!

Les dirigeants du gouvernement se rendent personnellement au Vatican pour faire une offre au Pape:


"Votre Sainteté, nous vous proposons 5 millions d'euros par mois
pour que vous changiez dans le Notre Père la phrase "donne-nous
aujourd'hui notre pain quotidien" par "donne-nous aujourd'hui notre ministre de l'immigration quotidien".

Après un moment, le Saint Père répond : "Nous ne pouvons pas faire cela, mon fils..."


Après quelques mois, ils reviennent avec une nouvelle proposition
revue à la hausse : "Votre Sainteté, notre état vous offre 300
millions d'euros par an si vous changez dans le Notre Père la phrase
"donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien" par "donne-nous
aujourd'hui notre ministre de l'immigration quotidien".

Après avoir marqué un temps de repos, le Saint Père répond : "C'est impossible, nous ne pouvons pas faire cela, mon fils..."


Mais les dirigeants insistent, obtiennent une nouvelle
fois d'être reçus et lui présentent une nouvelle offre : "Votre
Sainteté, notre gouvernement a décidé d'offrir un milliard et demi d'euros
par an à la Sainte Église si vous acceptez de changer dans le Notre
Père la phrase "donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien" par
"donne-nous aujourd'hui notre ministre de l'immigration quotidien".


Après un temps de réflexion, le Saint père se retourne vers son secrétaire et demande :

"Il se termine quand, notre contrat avec les boulangers ?"

Première réflexion : je trouve tout à fait en harmonie avec un monde où tout est tiré vers le bas, marque des trente piteuses "nèo-libérales", le fait de judiciariser les luttes politiques.Je trouve cela extrêmement grave et ça ne peut réjouir que les réactionnaires en tout genre.A la fin du 19è et au début du 20è siècle les hommes politiques et les citoyens engagés luttaient avec fougue et conviction. Ca n'était pas une époque facile certes, et il y avait encore bien du chemin à parcourir avant d'arriver au Front Populaire et à ses conquêtes sociales. Mais au moins on n' allait pas pleurnicher chez le juge à la moindre occasion en cette phase conquérante de la 3è République ! Un traître était un traître : trahir avait un prix , très élevé, et nul n'aurait plaint quelqu'un se faisant malmener parce qu'il avait trahi son camp, qui plus est pour des raisons méprisables d'ambitions personnelles. Saisir la justice était impensable pour l'intéressé et aurait été considéré comme une lâcheté.Belle époque , à cet égard en tout cas !!
Je l'ai déjà dit dans un autre débat : je ne suis pas d'accord que toute lutte, polémique, contestation se termine devant un tribunal ! La justice ne doit en aucun cas se mêler des luttes quelles qu'elles soient. C' est l'histoire qui est en marche: seuls le peuple souverain et l' Histoire sont à même de juger !
C 'est pouquoi je trouve scandaleux, sauf faits délicteux avérés commis de façon opportuniste par des malfrats, que des manifestants ou des grévistes parce qu'ils remettent en cause le désordre établi, ce qui est leur droit en démocratie, se voient traités comme des truands! De façon rampante et progressive on castre le peuple .
J' ai été scandalisé de voir avec quelle sauvagerie et quelle urgence on a réprimé et criminalisé, dans tous les pays, ceux qui ont manifesté contre la sauvagerie économique mondialisée, les délires de l'OMC, de l'économie de casino ou des "G" quelquechose (nullissimes!!). Les manifestants ont été et sont systématiquement provoqués et ignoblement brutalisés ( et la responsabilité en incombe aux politiques qui donnent les ordres !! - y compris les partis dits de gauche et y compris en France !! ).
C' est donc dans ce contexte de castration des peuples, qu'on veut priver d' Histoire, que se situe l'affaire Besson. Evidemment qu'il a trahi son camp, pous des raisons personnelles dérisoires et non idéologiques et que partant de là il s'expose à de cinglantes critiques qui font partie du combat politique. Les déclarations dont la justice est saisie sont bien sûr excessives, mais il s'agit de pôlémiques vis à vis de quelqu'un qui l'a "bien cherché" !
Donc, exit l' appareil judiciaire de ce champ d'action. Le parallèle avec Laval se comprend fort bien dès lors qu'on admet être dans le domaine de la polémique et non dans celui de rapports de "cu-cuterie" aseptisée préfigurant le baillonnement de toute contestation. Rappelons que Laval au milieu des années trente était "l'étoile montante", le grand espoir du parti socialiste. Ca fait peur non ?
Pour ma part je déteste, je dois le dire, les gens qui trahissent leurs convictions. Je ne trouve pas de mots assez durs pour stigmatiser la cohorte des imbéciles qui après s'être faits avoir par la fascisme rouge ( stalinisme , maoïsme, khmers rouges etc...) sont passés dans le camp de l'ultra libéralisme hystérique dont je considère qu' il est un système politiquement totalitaire. Se tromper toute se vie, passer d'une erreur à une autre voilà leur horizon !
A quand un projet de loi interdisant au juge judiciaire de se mêler de ce qui ne le regarde pas ??

Manumax : évoluer, changer d'avis c'est très bien. Changer de camp brusquement pour des raisons personnelles, parce qu'on est frustré dans ses petits calculs et ses ambitions personnelles, c' est trahir. La trahison ne fait pas partie de mes valeurs.Je ne suis pas choqué, bien au contraire, que celui qui trahit ne rencontre ni approbation, ni estime de ses amis ou de ses adversaires. Moyennant quoi Besson n' a que ce qu'il mérite.
Ce qui est bien aussi dans un débat, plutôt que de s'en prendre à la personne de celui qui avance des opinions argumentées, c'est de répondre à ses arguments, dans un esprit constructif et positif, par d'autres arguments.Il y a dans ce cas un enrichissement mutuel et ceux qui sont témoins du débat au lieu de n'avoir qu'un point de vue, ont à leur disposition plusieurs point de vue.Ils peuvent ainsi voir le même problème ou la même question sous des angles différents. Dans ce cas, on peut dire alors que de la discussion jaillit la lumière .
C' est ainsi qu'on peut avancer collectivement vers plus de vérité, dans le respect des opinions personnelles de chacun. Dans le présent débat, je pose le problème qui me parait important, de la judiciarisation du débat et du combat politique au sens élevé du terme.J' argumente pour dire que je ne suis pas favorable à cette judiciarisation. Tu as le droit de ne pas partager cette analyse. Auquel cas il t'appartiens d' avancer tes arguments.Nous saurions enfin si tu es capable d'une telle démarche, la seule qui vaille à mon sens, sur un vrai forum, qui soit autre chose qu'une foire aux insultes, qui n'intéresse pas la quasi unanimité de ceux qui fréquentent ce site.