LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

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    agriculture biologique

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    agriculture biologique Empty agriculture biologique

    Message par Rabasse du sud Lun 26 Nov - 13:46

    L'agriculture biologique
    Ce mode de production alimentaire est reconnu depuis 1981 par les pouvoirs publics via le logo AB, seul garantie que le produit que vous consommez est issu de l'agriculture biologique. Cette agriculture durable se caractérise notamment par : la non utilisation des produits chimiques de synthèse, le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures, la lutte biologique contre les nuisibles (plutôt que la lutte avec des pesticides), un élevage extensif faisant appel aux médecines douces, le respect du bien-être animal, un respect global de l'environnement et des ressources disponibles. Un cahier des charges strict encadre l'agriculture biologique dont le respect est certifié par des organismes indépendants. Outre sa contribution majeure à la préservation de l'environnement, la production et la transformation biologiques sont des activités économiques qui développement l'emploi local.

    Aujourd'hui, toutes les familles d'aliment se déclinent sous le label AB à des prix qui deviennent abordables et chez un grand nombre de revendeurs : du marché aux grandes surfaces.

    Attention quand même là aussi il faut faire un tri!
    alors vos suggestions, impressions, consommations?....
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    admin
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    agriculture biologique Empty Re: agriculture biologique

    Message par admin Lun 26 Nov - 13:57

    Moi j'ai des questions surtout ... Qui deviennent abordables ? Mais pour quels portefeuilles ? Wink Pourquoi faut-il toujours que le bio soit plus coûteux ? Quel garanti on a que ces produits bio ne sont pas contaminés par les autres cultures ?
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    Message par Rabasse du sud Lun 26 Nov - 14:25

    Tu as par exemple les AMAP qui propose des paniers alimentaires pas vraiment chers et de bonne qualité bio!

    http://alliancepec.free.fr/Webamap/index1.php

    AMAP=définition
    Une association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) est, en France, un partenariat de proximité entre un groupe de consommateurs et une ferme locale, basé sur un système de distribution de « paniers » composés des produits de la ferme. C’est un contrat solidaire, basé sur un engagement financier des consommateurs, qui payent à l’avance la totalité de leur consommation sur une période définie par le type de production et le lieu géographique. Ce système fonctionne donc sur le principe de la confiance et de la responsabilisation du consommateur.
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    agriculture biologique Empty Re: agriculture biologique

    Message par Rabasse du sud Lun 26 Nov - 18:51

    Les fruits et légumes paraîtraient toujours trop chers ! ben oui ils sont chers!

    Pourquoi payer en effet ce que prodigue Dame Nature ? Si au moins elle préparait tout ça avec quelques bons petits produits chimiques et autres conservateurs avant de l’envelopper dans une belle boîte à base de pétrole. Mais non : ce n’est rien qu’une pomme et il faudrait être une poire pour accepter de payer !

    Rien qu’une pomme, vraiment ? Les pommiers en Picardie seraient traités 27 fois en moyenne et la moitié des fruits et légumes analysés par la DGCCRF contiendraient des résidus de pesticides (62% des échantillons de fruits et 39% de ceux des légumes en 2005). Et, dans 6,7% des cas, en quantités supérieures aux normes légales. Or, « Les pesticides sont nocifs quel que soit le niveau d’exposition, car ce n’est pas la dose qui fait le poison mais sa répétition, même infiniment petite, tout au long de la vie. » déclare le cancérologue Dominique Belpomme (enfin si l’on veut).

    Et si les Français avaient donc raison de se détourner des fruits et des légumes ? A quoi bon en effet éviter l’obésité si c’est pour développer un cancer ? Et si les prix trop élevés n’étaient qu’un prétexte pour éviter au gouvernement de revoir sa politique agricole productiviste ?

    A cet aspect peu ragoûtant mais bien caché pourrait s’ajouter celui de la qualité des fruits et légumes, notamment en grande surface. Il n’aura pas échappé en effet aux gastronomes que la qualité et le choix des fruits et légumes sont en diminution constante. De la centaine de variétés de pommes présentes au début du siècle, combien en reste-t-il aujourd’hui ? D’accord, elles ont belle allure mais qu’en est-il de leur goût ? Peut-on reprocher à quelqu’un qui aurait acquis de la fraise espagnole d’être dégoûté de ce fruit pour un moment ? Consommateur échaudé craint l’eau froide !
    bye
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    agriculture biologique Empty Re: agriculture biologique

    Message par bye Ven 8 Fév - 0:30

    L'agriculture biologique vient au secours des champs captants
    d'Ile-de-France

    Illustrant une préconisation du Grenelle, une convention destinée à
    favoriser le développement de l'agriculture biologique dans les zones
    de captage d'eau a été signée entre les agriculteurs bio
    d'Ile-de-France et l'Agence de l'eau Seine-Normandie.

    Le groupement des agriculteurs bio d'Ile-de-France et l'Agence de l'eau
    Seine-Normandie ont signé le 31 janvier dernier à Dourdan (Essonne),
    une convention destinée à favoriser le développement de l'agriculture
    biologique dans les zones de captage d'eau. L'objectif : la protection
    de la ressource en eau autour des zones où se trouvent les captages
    prioritaires de la région.

    Concrètement, ce contrat quinquennal conclu dans la ferme de Daniel
    Evain, ancien sélectionneur chez Monsanto devenu céréalier et maraîcher
    bio à Dourdan, prévoit la mise à disposition d'une équipe d'animateurs
    chargés d'encourager les conversions à l'agriculture biologique et de
    promouvoir ces pratiques dans les établissements agricoles. Il concerne
    exclusivement les bassins d'alimentation des captages en eau potable
    les plus pollués en nitrates et pesticides.

    Outre l'accompagnement des conversions à l'agriculture biologique sur
    les territoires prioritaires « eau » identifiés et la vulgarisation des
    pratiques biologiques favorables à la protection de l'eau auprès des
    agriculteurs conventionnels, une animation locale auprès des
    gestionnaires de l'eau potable sera réalisée et l'impact de
    l'agriculture biologique sur la ressource en eau sera évalué au travers
    de diagnostics environnementaux. Des opérations de communication et de
    sensibilisation seront développées auprès des professionnels, des
    jeunes dans les établissements d'enseignement agricole et du grand
    public.

    Il s'agit d'une première en France, a déclaré Nathalie
    Kosciusko-Morizet (NKM), la secrétaire d'Etat à l'Ecologie en assistant
    à la signature de ce contrat, aux côtés de Roger Karoutchi, secrétaire
    d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, André Santini,
    secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, président du Comité
    de bassin Seine-Normandie. Il sera financé à hauteur de 200.000 €/an
    dont 50% par l'agence, le reste réparti pour moitié entre la Région
    Ile-de-France et le groupement des producteurs bio (GAB). Il y a un
    intérêt croisé entre l'agence de bassin qui doit dépolluer l'eau en
    aval, et l'agriculture biologique, qui peut agir en amont par ses
    méthodes, a estimé NKM. L'Ile-de-France est précurseur, mais je
    souhaite que cette convention soit la première d'une longue série. Il
    faut que ce type d'initiative puisse être généralisé sur l'ensemble des
    bassins, de manière à engager au plus vite des opérations territoriales
    qui permettront tout à la fois de concilier le développement de
    l'agriculture biologique et la structuration de ses filières avec la
    protection voire la reconquête de la qualité de la ressource en eau,
    a-t-elle encore précisé.

    Rappelons qu'une expérience de ce type a déjà été menée avec succès à
    Munich en Allemagne. Depuis 1991, 83 % des 2.250 ha de terres agricoles
    sont passés en bio et de 23 en 1993, ils sont aujourd'hui 107
    agriculteurs à pratiquer l'agriculture biologique. Résultats, les
    effets sur la qualité de l'eau ont été visibles puisque depuis 1991,
    les teneurs en nitrates ont diminué de 43 % et les teneurs en produits
    phytosanitaires de 54 %.

    En France, la commune de Lons-le-Saunier (39) a mis en place à une
    échelle plus réduite, des conventions d'aides financières avec les
    agriculteurs situés sur le Bassin d'Alimentation de Captage pour
    protéger la qualité de l'eau distribuée. Dans un premier temps, les
    conventions ont incité à remplacer le maïs par de l'herbe mais depuis
    2002, la ville développe l'utilisation de produits biologiques dans la
    restauration collective. Dans les années 80, nous avons vu les teneurs
    en nitrates et pesticides augmenter considérablement. Avec un arrêt de
    la production de maïs et une couverture des sols en période hivernale,
    on a stabilisé les teneurs en nitrates aux environs de 20 mg/l,
    explique M. Lançon, adjoint à la mairie tout en soulignant que
    l'agriculture biologique a un intérêt indéniable pour l'environnement
    et la préservation de la qualité de l'eau. Il faut donc la pérenniser
    en développant les filières.

    Rappelons que dans le cadre des conclusions du Grenelle de
    l'environnement, les objectifs d'augmentation des surfaces dédiées à
    l'agriculture biologique (6% en 2012 et 20% en 2020) ont été couplés
    avec la recommandation que ces surfaces puissent être situées de
    préférence sur les 700.000 hectares des périmètres de captage d'eau
    potable. Le principe : profiter des pratiques agronomes de
    l'agriculture biologique sans pesticides ni engrais chimiques pour, à
    court terme, préserver la ressource en eau, réduire les coûts de son
    traitement par la prévention de la pollution à la source et à plus long
    terme, améliorer la qualité des eaux et réduire les impacts sur les
    milieux naturels. Un enjeu qui vise à atteindre les objectifs de
    qualité des cours d'eau fixés par la directive cadre européenne sur
    l'eau de 2004.

    Ce premier partenariat en Ile-de-France intervient dans une région où
    la qualité des eaux superficielles n'est pas satisfaisante et où la
    pression polluante sur les masses d'eaux souterraines est forte du fait
    justement des pollutions diffuses d'origine agricoles (pesticides,
    nitrates…). De fait, 342 captages d'eau potable sont à y protéger
    prioritairement.

    En outre, le développement de l'agriculture biologique dans cette
    région pourrait contribuer à réduire le déséquilibre qui s'accroît
    entre la demande en produits biologiques. Actuellement en
    Ile-de-France, les surfaces bio ne concernent que 0,7 % de la surface
    agricole utile tandis que la demande s'accroit. 53% des Franciliens ont
    ainsi consommé du bio en 2006*. Il y a donc matière à développer une
    production locale pour développer une filière porteuse d'emplois et
    réduire dans le même temps le transport des denrées alimentaires.

    Michel Vampouille, vice-président de la Région chargé de
    l'environnement s'est d'ailleurs félicité, dans un communiqué de la
    concrétisation de ce partenariat. Elle s'inscrit parfaitement dans le
    plan 2007-2013 de la Région Ile-de-France pour l'agriculture
    biologique, d'un montant de 8 millions d'euros, précise-t-il tout en
    rappelant que le développement de l'agriculture biologique implique
    d'actionner de nombreux leviers : installation, conversion, maintien,
    formation, recherche…
    Pour que les annonces du Grenelle ne soient pas de vains mots, il faut
    organiser rapidement une démarche concertée entre la Région, l'Etat et
    la profession pour identifier les freins au développement du bio au
    niveau de l'Ile-de-France et trouver ensemble les solutions adaptées
    aux spécificités régionales, tient-il à rappeler.

    C.SEGHIER

    *Baromètre CSA - Agence Bio 2006
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    Message par Rabasse du sud Ven 8 Fév - 11:40

    agriculture biologique Ma_bio
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    agriculture biologique Empty .....à voir.......

    Message par Rabasse du sud Ven 4 Avr - 18:45

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    Message par Rabasse du sud Lun 5 Mai - 8:37

    MANUEL DE PRODUCTION DE SEMENCES
    ET
    COLLECTION PLANÉTAIRE DE VARIÉTÉS POTAGÈRES

    “ Semences de Kokopelli ”, septième édition,
    dans sa septième édition, est un ouvrage
    en grand format, avec 648 pages couleur,
    927 photos et une couverture cartonnée.

    L’auteur est Dominique Guillet.
    L’introduction est de Jean-Pierre Berlan,
    directeur de recherches INRA.

    Cet ouvrage présente tout d’abord 70 pages d'articles sur la biodiversité, l'humus, la désertification, la confiscation du vivant, la folie des chimères génétiques.

    C'est un manuel de production de semences pour le jardin familial avec des informations très détaillées permettant à tous les jardiniers, et maraîchers, de produire leurs propres semences en toute pureté variétale. "Semences de Kokopelli" présente aussi une analyse précise des processus d'érosion génétique, pour chaque espèce alimentaire, ainsi que des informations récentes quant à la présence de plantes transgéniques alimentaires dans diverses parties du monde. Cet ouvrage présente une collection planétaire de 2700 variétés et espèces principalement alimentaires.

    “Semences de Kokopelli” présente, tout d’abord, pour chaque plante potagère, condimentaire ou à grain, différentes rubriques générales: classification botanique, histoire, nutrition, conseils de jardinage. Il présente, ensuite, deux rubriques liées à la reproduction des plantes “pollinisation” et “production de semences” qui caractérisent, dans le détail, les types de pollinisation, les distances d’isolement ainsi que les techniques de production de semences, les conseils relatifs au nettoyage, tamisage, séchage et conservation des semences. Pour les jardiniers souhaitant créer leurs propres variétés, une rubrique “création variétale” est présentée pour certaines espèces.

    Vous y trouverez, de plus, un répertoire de 2700 variétés ou espèces: plus de 600 variétés de tomates, près de 400 variétés de piments doux et forts, plus de 50 variétés d’aubergines, 250 variétés de courges, 80 variétés de melons, 130 variétés de laitues et beaucoup d’autres plantes potagères. Chaque variété est décrite avec les caractéristiques qui lui sont propres ainsi qu’avec de nombreuses informations quant à son origine historique.



    "SEMENCES
    DE KOKOPELLI"

    vous est proposé
    au prix de 57 € en collissimo.

    L'ouvrage est disponible dans notre boutique."

    Pour tout ouvrage commandé, vous recevrez
    3 sachets de semences gratuits.
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    agriculture biologique Empty Re: agriculture biologique

    Message par bye Mer 14 Mai - 13:32

    Mai-juin 2008 - Pas d'ions sur le plat !

    L'irradiation des aliments pose des problèmes, sanitaires, socio-économiques
    et environnementaux, explique Véronique Gallais*. Selon elle, c'est une des
    raisons pour privilégier les achats directs au producteur, à la ferme, au
    marché ou dans des Amap.

    DES CONSOMMATEURS de plus en plus nombreux affichent leur sympathie pour les
    produits bios et le commerce équitable. Une partie d'entre eux, un nombre
    croissant de personnes et de familles, ont décidé de « passer à l'acte » et
    d'acheter bio ou équitable, de façon plus ou moins régulière, plus ou moins
    ciblée sur certains produits ou certains modes d'approvisionnement.
    Toutefois, la place des alternatives dans les achats reste très minoritaire.
    La part de marché du bio, par exemple, est inférieure à 2 % du secteur
    alimentaire, dont environ 40 % en grandes et moyennes surfaces. Il est
    pourtant urgent d'agir. Car l'industrie va vite, et l'étau se resserre. En
    atteste la progression dans le monde de l'irradiation des aliments, un
    instrument méconnu de la mondialisation néolibérale et des modes de
    production et de distribution hyperindustrialisés.

    L'irradiation des aliments, officiellement appelée « ionisation », est une
    technologie nucléaire utilisée pour assainir les denrées, ralentir le
    mûrissement, inhiber la germination et mieux conserver, parfois seulement en
    apparence. Elle permet surtout de contourner - au moins en partie - l'usage
    de produits chimiques dont la toxicité est maintenant largement avérée et
    peu populaire elle est plus souple d'utilisation que la surgélation,
    contraignante par le maintien de la chaîne du froid, et elle peut être
    appliquée à quasiment tous les types de produits, y compris les aliments
    frais, à l'inverse des traitements par la chaleur.

    L'irradiation ne rend pas les produits alimentaires radioactifs, mais elle
    provoque une perte d'éléments nutritifs et de vitamines, et présente des
    risques de cancérogénèse et de mutagénèse. Elle est susceptible d'être
    utilisée comme substitut à de bonnes méthodes sanitaires de production. Elle
    peut favoriser le développement d'agents pathogènes plus résistants,
    l'équilibre
    microbiologique de l'aliment irradié étant fragilisé. Pourtant, le dernier
    rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) sur
    l'irradiation des aliments, en 2007, confirme l'innocuité de cette
    technologie, dans une approche hygiéniste du risque sanitaire. Au lieu
    d'analyser
    les causes de l'augmentation des pathogènes, les normes sont de plus en plus
    calibrées sur les besoins de production et de commercialisation
    industrielles de masse. L'OMS reconnaît que « la chaîne de production
    alimentaire est devenue plus complexe, multipliant les possibilités de
    contamination et de développement des agents pathogènes » (1), mais sans
    aller jusqu'à en tirer les conséquences. Ainsi, le Codex alimentarius,
    référence pour l'Organisation mondiale du commerce (OMC), autorise
    l'irradiation
    pour tous types de produits alimentaires, en se référant à des avis et
    rapports de la commission mixte FAO-AIEA-OMS, l'AIEA ayant pour mission de
    promouvoir les usages pacifiques de l'énergie nucléaire (2) ! Les
    institutions et lobbies du nucléaire et de l'agroalimentaire ont, ici aussi,
    plus de poids que la santé des personnes.

    L'usage et la prolifération de cette technologie posent également des
    problèmes socio-économiques et environnementaux. La délocalisation des
    productions pénalise l'emploi et l'économie locale. Le fonctionnement
    d'installations
    et le transport de matières nucléaires sont des activités à risque. Les
    modes de production et de distribution industriels de masse induisent
    pollutions, changement climatique, atteinte aux milieux naturels et à la
    biodiversité. La spécialisation des productions dans l'agriculture conduit à
    l'extension de monocultures et de la culture intensive, qui compromettent
    encore davantage la souveraineté alimentaire des peuples de la planète. Dans
    l'Union européenne, deux directives déterminent la liste des produits pour
    lesquels l'irradiation est autorisée (3) et l'obligation d'étiquetage. Mais
    des dérogations existent dans les différents pays de l'Union, notamment en
    France, qui autorise par ailleurs l'irradiation de nombreux produits (4).

    Les contrôles effectués par les États membres sont très insuffisants. Les
    dix pays disposant d'installations d'irradiation ne communiquent pas tous
    correctement leurs données, voire ne divulguent aucune information sur les
    volumes et les catégories de produits traités, comme l'Espagne et l'Italie.
    Les contrôles au stade de la commercialisation sont incohérents, disparates,
    variant d'une année à l'autre et d'un pays à l'autre, et sans règles
    communes, malgré un taux de fraudes constatées en augmentation constante (4
    % en moyenne en 2005).

    En France, les quelques contrôles réalisés attestent une hausse continue de
    produits irradiés commercialisés illégalement, jusqu'à 7 % en 2005 et 10 %
    en 2006. À ceci s'ajoute que les méthodes de contrôle sont. peu fiables. En
    réalité, nul ne connaît le volume des aliments irradiés effectivement
    commercialisés !

    En fait, l'autorisation de l'irradiation des aliments par le Codex
    alimentarius fait peser sur les pays de l'Union européenne la menace d'une
    plainte de pays tiers devant l'Organisme de règlement des différends, à
    l'OMC,
    pour refus d'importation de produits irradiés. D'où, probablement, le peu
    d'empressement
    des pays de l'Union, et notamment de la France, à effectuer des contrôles.
    L'usage
    de l'irradiation des aliments se développe à travers le monde. Une
    soixantaine de pays l'autorisent, et plus de trente pays la pratiquent. On
    assiste à une véritable explosion du nombre des installations d'irradiation
    dans les pays à fort développement (Chine, Inde, Mexique, etc.), tandis que
    les Etats-Unis signent des accords bilatéraux spécifiques pour l'échange de
    produits irradiés.

    Le Collectif français contre l'irradiation des aliments a interpellé en
    novembre 2007 quatre commissaires européens et quatre ministres français, en
    s'appuyant sur sa lecture critique du rapport de l'Afssa et sur des
    questions à la DGCCRF. Pour l'heure, seul Michel Barnier, ministre de
    l'Agriculture,
    a répondu, sans apporter réellement de réponse. Une raison de plus pour
    privilégier les fruits et légumes de saison et de proximité, les produits
    locaux de l'agriculture paysanne, les achats directs au producteur, à la
    ferme, sur le marché ou dans des Amap. Pour les productions de taille
    modeste, distribuées localement, l'irradiation n'a pas lieu d'être et ne se
    justifierait pas économiquement. Quant au cahier des charges de
    l'agriculture
    biologique, il interdit l'irradiation.

    Chacun peut aussi agir en soutenant l'action du Collectif français contre
    l'irradiation
    des aliments : en interpellant les politiques et les institutions, et en
    signant la pétition.

    1) « Salubrité des aliments et maladies d'origine alimentaire », OMS,
    Aide-mémoire n°237, révisé mars 2007.
    (2) De nombreuses organisations dénoncent les accords entre l'OMS et l'AIEA
    : www.independentwho.info
    (3) Herbes aromatiques séchées, épices et condiments végétaux.
    (4) Oignon, ail, échalote, légumes et fruits secs, flocons et germes de
    céréales pour produits laitiers, farine de riz, gomme arabique, volaille,
    cuisses de grenouilles congelées, sang séché et plasma, crevettes,
    ovalbumine, caséine et caséinates (additifs alimentaires).

    À lire : Aliments irradiés. Atome, malbouffe et mondialisation, coordonné
    par le Collectif français contre l'irradiation des aliments, Golias, avril
    2008.

    * Présidente d'Action Consommation, qui anime le Collectif français contre
    l'irradiation
    des aliments,
    40, rue de Malte, 75011 Paris, 0148058681,
    www.irradiation-aliments.org,
    www.actionconsommation.org

    L'irradiation ne rend pas les produits alimentaires radioactifs, mais elle
    provoque une perte d'éléments nutritifs et de vitamines, et présente des
    risques de cancérogénèse et de mutagénèse.

    Article paru dans le Hors Série Politis de mai-juin 2008 : Commerce bio et
    équitable - enjeux et dérives

    Article au format PDF :
    http://www.actionconsommation.org/publication/docs/politis47.pdf
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    Message par pépé Mer 14 Mai - 22:44

    absolument excellent bye
    merci bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap jap bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien bien
    bye
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    Message par bye Ven 20 Juin - 14:44

    La « charte » de l’Al’Terre Circuit
    ce qui nous rassemble
    mardi 12 juin 2007
    par Paul MASSON
    http://paulmasson.atimbli.net/spip.php?article165

    "Al’terre circuit" est une association.

    Elle s’inscrit dans une démarche associant producteurs-paysans et consom’acteurs.

    Des constats :

    L’agriculture intensive et industrielle
    cause la disparition de nombreux paysans
    a des conséquences écologiques inacceptables

    La commercialisation par la grande distribution
    est inéquitable
    ne rémunère pas le travail des producteurs
    contribue à détruire l’emploi et l’environnement
    favorise la délocalisation des échanges économiques

    Des enjeux économiques, écologiques, sociaux et humains auxquels nous souhaitons répondre

    Au-delà de l’acte de consommation, nous voulons oeuvrer ensemble pour un autre modèle de société,
    en créant du lien social et de la solidarité entre citoyens.

    3 valeurs fondamentales nous animent :

    La citoyenneté : être acteur
    autonomie
    transparence
    volonté de s’informer et d’informer
    La justice sociale
    rémunérer le travail à son juste coût
    permettre à des paysans de vivre de leur métier en restant sur des exploitations à taille humaine
    actions accessibles quel que soit le revenu
    L’écologie
    soutenir une agriculture respectueuse de l’environnement
    consommer au rythme des saisons
    limiter les transports et les déchets par des échanges de proximité
    Nous nous engageons collectivement pour faire fonctionner une alternative concrète de commercialisation directe afin de montrer que d’autres choix sont possibles

    Pour en savoir plus ici
    http://paulmasson.atimbli.net/spip.php?article164
    bye
    bye
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    Message par bye Dim 31 Aoû - 9:45

    _http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com
    _
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    Message par Ego autem semper Ven 5 Sep - 12:20

    pour tous types de produits alimentaires, en se référant à des avis et
    rapports de la commission mixte FAO-AIEA-OMS, l'AIEA ayant pour mission de
    promouvoir les usages pacifiques de l'énergie nucléaire (2) ! Les
    institutions et lobbies du nucléaire et de l'agroalimentaire ont, ici aussi,
    plus de poids que la santé des personnes.

    L'usage et la prolifération de cette technologie posent également des
    problèmes socio-économiques et environnementaux. La délocalisation des
    productions pénalise l'emploi et l'économie locale. Le fonctionnement
    d'installations
    et le transport de matières nucléaires sont des activités à risque. Les
    modes de production et de distribution industriels de masse induisent
    pollutions, changement climatique, atteinte aux milieux naturels et à la
    biodiversité. La spécialisation des productions dans l'agriculture conduit à
    l'extension de monocultures et de la culture intensive, qui compromettent
    encore davantage la souveraineté alimentaire des peuples de la planète. Dans
    l'Union européenne, deux directives déterminent la liste des produits pour
    lesquels l'irradiation est autorisée (3) et l'obligation d'étiquetage. Mais
    des dérogations existent dans les différents pays de l'Union, notamment en
    France, qui autorise par ailleurs l'irradiation de nombreux produits (4).

    je suis d'accord avec vous!

    c'est un cadeau? empoisonné

    Pour avoir une idée du sujet nous devons aussi connaître des avantages et inconvénients: je suis loin d'avoir des connaissances en physique pour y parvenir à faire un choix.
    Il faut plus de 200 litres de mazout ou 4 g d'oxyde d'uranium; pour la même quantité d'énergie, en pensant à l'approvisionnement!
    Quant à l'effet de serre, les centrales nucléaires ne font pas de rejet de CO2, ni peuvent générer des pluies acides, causées par les rejets de soufre et d'azote dans l'atmosphère.
    Bien qu'il y a des inconvénients: le réchauffement des eaux, les quantités (faibles de substances radioactives, jusqu'à présent il n'y aucun moyen de détruire les déchets radioactifs, c'est pour quoi tout est stocker ou les couler dans du béton et les jeter dans les fond marins. les déchets radioactifs resterons pour des milliers d'années, il semble que les rejets en mer sont abandonnés. Les risques d'accidents, Les centrales peuvent produire matières primes pour des armes nucléaires.
    Faire le pour et le contre reste difficile, une certitude, c'es un cadeau empoisonné pour les futures générations. Un élément clé de l'indépendance énergétique de la France
    bye
    bye
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    Message par bye Sam 6 Déc - 9:24

    ...l'association DE FIL EN RÉSEAUX coordonne un noyau de 9 structures...
    Associations, entreprises, coopératives... toutes impliquées sur le plateau de Millevaches,
    elles cultivent la même envie de le maintenir vivant. Chacune avec ces spécificités, s'engage dans le développement local.
    Ensemble, elles s'impliquent dans une démarche d'accueil de nouveaux habitants et d'accompagnement de porteurs de dynamique(s).

    Vous souhaitez partager vos questionnements, confronter vos idées aux réalités du terrain...
    Des espaces de rencontre divers vous sont proposés, vous pourrez y trouver une écoute et une connaissance du territoire adaptable à vos besoins.

    http://www.defilenreseaux.org/
    bye
    bye
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    Message par bye Dim 8 Fév - 9:02

    Bonjour,

    Désolé de n'avoir pas le temps de cibler régional ni d'imaginer une
    cyber @ction un jour où, en principe, je ne travaille pas. Nous
    verrons ultérieurement la suite à donner avec les intéressés. Pour
    l'heure l'important c'est de faire circuler l'info pour que tous ceux
    qui peuvent être présents lundi le soient.

    La ferme de l’agriculteur bio Philippe Desbrosses est saisie et mise
    en vente par un conglomérat agro-industriel;

    La Ferme de Sainte-Marthe, en Sologne, est une exploitation familiale
    spécialisée dans les productions maraîchères. Elle est restée la
    seule en activité sur l’ensemble des 18 exploitations voisines qui
    ont toutes disparu ces trente dernières années dans ce périmètre.
    Elle est menacée d’anéantissement.

    La Ferme de Sainte-Marthe est aujourd’hui un centre pilote européen
    en agriculture biologique. C’est aussi un conservatoire des espèces
    potagères et fruitières anciennes. Philippe Desbrosses y organise
    tous les ans les célèbres Entretiens de Millancay.

    La Ferme de Sainte-Marthe est saisie et mise en vente par le
    conglomérat agro-industriel LIGEA-AGRALYS, suite à un artefact
    juridique concernant un programme européen inachevé.

    Philippe Desbrosses compte sur le soutien de tous ceux qui exigent le
    respect de notre environnement, de notre alimentation et de notre
    santé, pour faire obstacle au hold-up des multinationales de l’agro-
    alimentaire sur sa ferme.

    Cet agriculteur bio est docteur en environnement. Il a participé au
    développement de l’agriculture biologique en France en créant, avec
    ses amis, le logo AB. Il est également expert auprès du Ministère de
    l’Agriculture depuis 1983, auprès de la C.E.E. et du Parlement
    Européen depuis 1985.

    Philippe Desbrosses nous invite ce lundi 2 Février à la Ferme de
    Sainte-Marthe à Millançay, Loir-et-Cher. Nous avons rendez-vous à
    midi pour pique-niquer sur place.

    Le but est d’éviter que la plus importante coopérative agricole de
    France anéantisse son entreprise, pionnière depuis plus de 30 ans en
    Agriculture Biologique, et détruise les emplois des 24 salariés qui
    y travaillent, tout en ruinant sa famille.

    Merci de faire suivre

    Amicalement

    Alain
    ,__o Alain UGUEN Association Cyber @cteurs
    _-\_<, votre souris @ du pouvoir
    (*)/'(*) http://www.cyberacteurs.org

    Pour s'y rendre :
    http://www.intelligenceverte.org/Plan-Acces.asp


    Chers Amis (ies) , ceci n’est pas une blague…

    Je vous lance un APPEL POUR VENIR EN NOMBRE ME SOUTENIR CE LUNDI 2
    Février à la Ferme de Sainte-Marthe à Millançay, Loir-et-Cher (voir
    plan en attache.

    Rendez-vous à MIDI pour pique-niquer, nous partagerons nos paniers,
    et nous préparons le vin chaud, le pain et le café bios.

    Venez vivre avec moi cette journée importante où mon entreprise est
    saisie et mise en vente par le conglomérat agro-industriel LIGEA-
    AGRALYS, suite à un artefact juridique concernant un programme
    européen inachevé.

    N.B. Il y aura d’autres victimes des pratiques de cette coopérative
    qui viendront témoigner.

    Nous manifesterons avec dignité, dans le calme et la bonne humeur
    en accrochant un petit cœur rouge en carton à nos vêtements pour nous
    reconnaître entre amis. Des artistes et des personnalités de toutes
    tendances nous accompagneront.
    La réalisatrice Coline SERREAU sera présente avec sa troupe de
    chanteurs et de comédiens.

    Nous lancerons à cette occasion une pétition de soutien avec un
    collectif d’associations et plusieurs grandes O.N.G.

    Le but est d’éviter que la plus importante coopérative agricole de
    France anéantisse mon entreprise, pionnière depuis plus de 30 ans en
    Agriculture Biologique, et détruise les emplois des 24 salariés qui
    y travaillent, tout en ruinant ma famille.

    Je vous remercie de votre aide. Alleluia !

    Philippe DESBROSSES.
    bye
    bye
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    agriculture biologique Empty Re: agriculture biologique

    Message par bye Dim 8 Fév - 10:42

    Le pot de fer contre le pot de terre

    acces possible en ligne
    http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=373

    Merci à Jean Fremiot « reporter de guerre opérant en Berry »comme il
    se qualifie lui-même pour les photos de la manifestation de lundi
    http://www.jeanfremiot.fr/

    « J'étais à la ferme de Sainte Marthe lundi.
    C'était pas drôle, mais une partie du matériel de l'exploitation a
    quand-même été sauvée grâce à la solidarité des amis de Philippe
    Desbrosse. @ bientôt Jean Frémiot «

    J'en ai mis 2 ici : je complète dès que je peux
    http://www.cyberacteurs.org/photos/thumbnails.php?album=23

    Explication sur l' "artefact" juridique permet de saisir les biens
    avant la décision de justice finale http://www.cyberacteurs.org/forum/
    viewtopic.php?t=6460
    Suite à vos très nombreux messages de réaction (j'en ai mis quelques
    uns sur le forum mais je n'ai pas le temps de les mettre tous).

    Nous vous proposons 2 choses
    1 une cyber @ction consistant à écrire à Agralys pour demander
    d'abandonner les poursuites

    2 nous avons créé un fonds de soutien à la ferme Ste Marthe que vous
    pouvez alimenter directement en ligne à partir de notre paiement
    sécurisé.
    http://www.cyberacteurs.org/stemarthe/

    ou en nous envoyant un chèque en complément de votre adhésion ou don
    à Cyber @cteurs C/O Alain Uguen 152 rue F.Pelloutier 29000 Quimper
    (merci de faire plusieurs chèques et de préciser l'objet au dos).

    Ce n'est pas la ferme qui était saisie et vendue mais le matériel de
    la Sté Civile de Production Agricole Alimentaire (Scpaa) qui exploite
    une partie des terres et des batiments du domaine de Sainte Marthe.
    Tout ce matériel a été racheté par le comité de soutien (salariés de
    la Scpaa-particuliers-associations). Ainsi toutes les activités de la
    Ferme de Sainte Marthe et du Centre de Formation continuent comme
    avant.


    COMMENT AGIR ?


    > Sur le site
    Cette cyber @ction est signable en ligne
    http://www.cyberacteurs.org/actions/lettre.php?id=373

    > Par courrier électronique
    C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :

    1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
    2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
    3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
    4- Rajouter l'objet de votre choix : Sainte Marthe
    5- Adressez votre message aux adresses suivantes :
    contact@agralys.fr
    cyberacteurs@wanadoo.fr

    Cliquer ici :




    Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien

    6- Envoyez le message

    Cette cyber @ction est aussi signable en ligne
    http://www.cyberacteurs.org


    Par cette action, vous ferez connaître votre opinion Jean-Luc Simon
    – Directeur Communication groupe Agralys - et à Cyber @cteurs pour
    nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.


    ############

    Prénom, Nom
    Profession :
    Adresse :
    code postal Localité :

    à Jean-Luc Simon – Directeur Communication groupe Agralys

    Monsieur,

    Afin de soutenir l’action de défense de la Ferme de Sainte-Marthe, ,
    je vous demande l'abandon des poursuites contre une entreprise
    exemplaire en matière d’agriculture biologique, de pédagogie et de
    conservation des espèces potagères et fruitières anciennes.

    Recevez, Monsieur, l'assurance de ma mobilisation citoyenne.

    ############
    Par courrier postal

    Union de Coopératives Agricoles Agralys
    Route de Courtalain - BP 9 - 28201 CHATEAUDUN CEDEX


    *******************

    Pour en savoir plus
    Historique d’un contentieux avec le Groupe Coopératif agricole N° 1
    (Franciade-Ligéa-Agralys) qui met en péril la Ferme bio, pionnière,
    de Philippe Desbrosses suite à un artefact juridique…..
    Suite de l'article et pétition :
    http://www.mesopinions.com/Petition-de-soutien-a-la-ferme-de-sainte-
    Marthe-petition-petitions-4c9e547e49cf13d036ca5fa21cf7a894.html

    le site de la ferme
    http://www.fermedesaintemarthe.com/

    le site de l'intelligence verte
    http://www.intelligenceverte.org/
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    Message par bye Dim 8 Fév - 10:57

    Vittel, exemple à suivre.






    Pour information, un article de Libération (http://www.liberation.fr) sur la protection de ses captages par la société Vittel...On se demande pourquoi une telle politique n'est pas suivie par les
    collectivités locales.

    Libération, 3 février 2009

    Pacte écoleauSuccès. Des agriculteurs vosgiens se sont convertis au quasi-bio pour éviter de polluer les sources de Vittel : le pacte industrie-agriculture, inventé par l’Inra, est devenu un modèle de développement durable.

    Imaginez. Vous avez une sublime poule aux œufs d’or. Soudain, elle montre
    des signes de faiblesse. Que faites-vous ? Vous l’emmenez fissa chez le vétérinaire pour qu’il la requinque…


    Maintenant, remplacez la poule par l’écosystème de l’Ouest vosgien, les
    œufs d’or par des bouteilles de Vittel, le vétérinaire par un institut de recherches et le propriétaire par Nestlé. Vous tenez alors les acteurs d’une expérience écologique et sociale unique en France et pionnière du genre : la conversion d’une région à une agriculture durable, quasi bio, afin de sauver une source menacée de disqualification par l’usage des engrais et pesticides.
    L’aventure a commencé en 1989. Vingt ans ont passé. Depuis, le niveau des nitrates dans la nappe souterraine a chuté et le bassin-versant de Vittel peut s’enorgueillir d’être une «île verte».


    Frayeurs. De l’ancienne route romaine qui relie Langres à Strasbourg, il est possible d’apercevoir la totalité de cette «île», blanchie sous une fine couche de glace. On devine des prairies, quelques champs fraîchement labourés, des bosquets, des vaches, un petit troupeau de moutons, des villages… 5 000 hectares, en tout, dont 3 600 consacrés à l’agriculture. Ce vaste bassin descend vers la ville thermale, où une longue faille se dresse.
    C’est là, le long de ce décrochement géologique, qu’émergent les sources de Vittel, qui font la réputation de la ville depuis l’époque gallo-romaine. Et le bonheur de Nestlé, passé en 1992 d’actionnaire majoritaire de la Société générale des eaux minérales de Vittel (SGEMV) à propriétaire. Un bonheur qui a connu une grande frayeur.


    A la fin des années 80, alors que la multinationale suisse mise gros sur
    l’avenir de la source, elle observe en effet que la teneur en nitrates grimpe de
    façon constante, atteignant les 8 mg/l en bouteille. Impossible de ne pas s’en
    inquiéter alors que la législation française impose aux minéraliers une composition physico-chimique constante, sans avoir recours à des traitements, et que les normes sanitaires fixent à 10 mg/l le seuil pour les eaux destinées aux nourrissons, clients des 1,3 milliard de bouteilles de Vittel vendues chaque année…


    «Une eau saine commence par une terre saine», clament aujourd’hui
    les publicités de la marque. Elle en sait quelque chose : dans cette zone calcaire, ce qui se répand et s’épand en surface a toutes les chances de se retrouver dans la nappe souterraine plus tard. Or, depuis la fin des années 70, la tendance est, ici comme ailleurs en France, à la culture intensive du maïs à grands coups d’engrais pourvoyeurs de nitrates. Nestlé rêve de stopper net cette production de polluants qui menace ces «œufs d’or». Mais comment ?


    Son premier réflexe est d’acquérir un maximum de terres et de les transformer en prairies non fertilisées. Mais il est impensable de racheter les 3 600 hectares agricoles et de contraindre les paysans à cesser leur activité.
    Il faut donc inventer une solution… C’est alors que l’entreprise se tourne vers l’Inra (Institut national de la recherche agronomique). «Pour nous, leur objectif "zéro nitrate" traitait un peu vite l’avenir de l’agriculture locale, raconte Marc Benoît, responsable du volet agronomique de cette recherche. Nous avons donc renégocié durant deux ans cet objectif, afin de le rendre compatible avec la viabilité des fermes existantes. Et en 1989, la question était devenue : comment créer une agriculture qui fournisse une eau peu chargée en nitrates et permette aux fermes de se développer.»


    Partie. Une trentaine de chercheurs sont mobilisés sur ce projet, cofinancé par l’Inra, Nestlé et l’agence de l’eau Rhin-Meuse : agronomes, spécialistes du sol, mais aussi sociologues, économistes, historiens et géographes. «Il s’agissait, avant tout, de savoir ce qui était acceptable pour les agriculteurs comme changements», rappelle de son côté Philippe Pierre, ex-Inra, qui dirige aujourd’hui Agrivair, la filiale de Nestlé chargée de la protection des sources de Vittel-Contrexeville. Résultat : en 1992, un ambitieux cahier des charges est défini pour l’exploitation des terres
    alimentant les nappes du bassin. Il prévoit, notamment, l’arrêt de la culture du maïs, l’interdiction de produits phytosanitaires et un apport d’engrais et de compost drastiquement limité (1). Restait à inventer des contrats incitant les agriculteurs à collaborer avec la multinationale pour la bonne cause de ses eaux. La partie n’était pas gagnée…


    Dans sa maison toute neuve d’Haréville, à 5 km de Vittel, Bernard Dieudonné se souvient de ses premières hésitations : «Supprimer le maïs et les phytosanitaires, ça faisait peur. Mais on avait un tel intérêt financier à accepter leur cahier des charges…» Il les énumère : une prime annuelle de 200 euros à l’hectare durant cinq ans, la ferme remise aux normes et dotée d’une grange de séchage afin de remplacer le maïs par du foin ventilé dans la ration des animaux, le service gratuit de compostage et d’épandage des déjections animales - également pris en charge par Agrivair - afin d’épandre avec parcimonie les fumiers produits sur place… «Nous avions peur de perdre notre liberté. Notre refus était aussi idéologique : il s’agissait de combattre la mainmise d’une société sur notre territoire», commente Marie-Christine Revoy, qui dirige une petite exploitation laitière de 50 vaches à Valleroy-le-Sec. Et aujourd’hui ? «Grâce à ce contrat, nous avons pu nous moderniser et oser notre rêve : passer en agriculture biologique.»

    Diagnostique. «Le discours anticapitaliste était fort, au début, surtout en réaction aux importants rachats de terrains par le minéralier», commente Marc Barbier, de l’Inra, qui a réalisé sa thèse en socio-économie sur le sujet. En moins de cinq ans, la compagnie a en effet racheté 50 % des terres agricoles du bassin vittellois, offrant non seulement un prix fort, mais également la possibilité aux agriculteurs de continuer à exploiter gratuitement leurs exterres en respectant, bien sûr, le cahier des charges. «Beaucoup d’entre eux étaient très endettés. Si nous n’avions pas racheté toutes ces terres, la moitié ne seraient plus là», affirme Philippe Pierre, d’Agrivair. Un diagnostic qui ne convainc pas Fabrice Mory, à la tête
    d’une des rares exploitations à ne pas avoir signé avec Nestlé : «Je fais ce métier pour être libre. Là, on nous impose un patron et un recul de trente ans dans nos pratiques. En plus, ceux qui ont refusé de signer sont mis sur la touche. On ne peut plus acheter de terrain pour s’agrandir.» Néanmoins, 31 des 34 exploitations sont désormais contractantes de Nestlé.


    Partie gagnée ? Encore fallait-il maîtriser les autres sources de nitrates et phytosanitaires : dans les verdures urbaines… Rien qu’à Vittel, il y a trois golfs, un centre équestre, un hippodrome et 300 hectares d’espaces verts. «Nous nous sommes engagés dès le début à respecter le cahier des charges de Nestlé et on s’en sort très bien sans produits chimiques», affirme Jean-Claude Millot, maire UMP de Vittel depuis 2001, qui vante le désherbage thermique, le compost et même les coccinelles élevées pendant sept ans pour lutter contre les pucerons. «Pour l’hippodrome, nous avons réintroduit des rapaces, comme le grand-duc et le hibou, afin de limiter le nombre de mulots», raconte Philippe Pierre. La filiale de Nestlé participe également à l’étanchéification des routes à l’intérieur du bassin pour éviter
    des pollutions lors d’accidents. Et elle a aussi obtenu, après de longues négociations, l’autorisation de la SNCF de prendre en charge le désherbage thermique des voies ferrées. Enfin, elle a récemment lancé un partenariat avec Gaz de France et la commune afin d’inciter les particuliers à remplacer leur cuve de fioul par du gaz de ville, pour éviter les fuites. «Nestlé a amené une nouvelle culture», se réjouit le maire de la ville, dont 70 % des taxes professionnelles proviennent du minéralier suisse.


    Goutte d’eau. Cet étrange pacte écologique entre agriculture et industrie est indéniablement un succès, désormais cité en modèle dans les réflexions sur la rétribution des services environnementaux . La teneur en nitrate des eaux en bouteille est tombée de 8 à 4,6 mg/l. Quant au coût de l’opération pour Nestlé, il a été estimé à quelque 25 millions d’euros durant les sept premières années du programme, soit 980 euros par hectare et par an, l’équivalent de 1,52 euro par mètre cube d’eau de Vittel. Une goutte, vu le prix moyen du litre en bouteille.

    «Vittel devrait inspirer des mesures de protection de l’eau du robinet», réagit Bernard Barraqué, spécialiste au CNRS des questions de durabilité des services d’eau. Mais pour l’heure, en France, où le prix moyen du mètre cube d’eau potable est inférieur à 4 euros, aucun gestionnaire public n’a encore osé promouvoir une révolution aussi radicale.

    LISE BARNÉOUD

    (1) 40 kg en engrais chimiques et 10 tonnes de compost par hectare et par
    an contre une moyenne, respectivement, de 150 kg et 50 tonnes en culture
    conventionnelle de maïs.





    Collectivités locales : l’exemple de Munich

    L.B.

    Afin de protéger la qualité de ses eaux publiques, la ville de Munich
    encourage, depuis 1991, l’agriculture biologique sur les 2 250 hectares de terres agricoles situées à proximité des captages d’eau potable. En plus d’un
    accompagnement financier et technique important, la ville est devenue le premier
    client des agriculteurs biologiques en convertissant notamment nombre de cantines scolaires et municipales au bio. C’est ainsi que 83 % des terres agricoles concernées sont passées en bio et les effets sur la qualité de l’eau sont sans appel : depuis 1991, les teneurs en nitrates ont diminué de 43 % et celles en phytosanitaires de 54 %. Ce programme d’aide à l’agriculture bio coûte 750 000 euros par an à la ville, soit moins d’un centime par mètre cube d’eau distribuée. D’après l’Association scientifique et technique pour l’eau et l’environnement (Astee), le coût de la dénitrification et du traitement des phytosanitaires coûterait, en France, entre 0,5 et 1 euro le mètre cube
    d’eau distribuée.
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    Message par bye Lun 2 Mar - 8:10

    Publié le 22/02/2009 09:58 | Marie-Christine Bessou
    http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/22/562759-Des-agriculteurs-pionniers-du-chanvre-bientot-cinquante-hectares-en-Aveyron.html

    Des agriculteurs pionniers du chanvre: bientôt cinquante hectares en Aveyron
    Agriculture. Ils sont une dizaine de producteurs aveyronnais à
    vouloir mettre en route la culture de cette plante aux multiples
    débouchés économiques.

    Start Hemp, ça veut dire démarrer le chanvre en
    mauvais occitan, c'est-à-dire en anglais », indique, goguenard, Pierre Amadieu qui a donné ce nom à la société qu'il a créé dans le Tarn. La réflexion de la culture du chanvre, il la mène depuis les années 2000 et son premier semis date de 2001 sur la commune de Livinhac-le-Haut. Précurseur en la matière, pour lui « l'agriculture biologique ne se résume pas à un cahier des charges et à une somme de pratiques mais à d'autres modèles de consommation ». Il a donc négocié ce « virage essentiel du développement durable. Le chanvre, c'est de l'aménagement du territoire, du développement durable, de la formation d'agro-matériaux si l'offre alimentaire est satisfaite ». Le chanvre est simple à cultiver, « on le sème en avril, on le récolte en septembre, la difficulté vient de l'outil de transformation des pailles d'où notre mise au point d'une ligne de prototype ». Ce projet collectif, la société Start Hemp le mène
    afin de relocaliser production et transformation. Une société, qui
    est donc venue, en la personne de Pierre Amadieu, présenter cette culture du chanvre auprès d'une dizaine d'agriculteurs aveyronnais qui ont « la volonté d'aller de l'avant et une mentalité de pionnier ». Le chanvre est une culture facile aux nombreux débouchés. Il y a tout d'abord l'alimentaire et le cosmétique avec le Chènevis, la graine de chanvre ;les matériaux bio-composites que l'on retrouve dans les pièces de mécanique automobile avec la fibre de chanvre ; mais aussi l'isolation écologique du bâtiment avec la chènevotte, le cœur de la plante.
    Un bon semis et le savoir-faire diffusé par Start Hemp sont garants d'un bon développement.

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

    Actuellement, le chanvre (fibres) tente une nouvelle percée économique sous plusieurs formes manufacturées :

    * La pâte à papiers spéciaux, tels que le papier Bible et le papier à cigarettes.
    * L 'isolation : laine de chanvre légère, économique, recyclable ; panneaux rigides.
    * Les compounds ou matériaux associés (plastique + chanvre) servent à fabriquer une matière première prête à l'emploi pour l'industrie (produits moulés).
    * Les aiguilletés sont utilisés dans l'industrie automobile.
    * Les matériaux pour le bâtiment (mortier et béton de chanvre) utilisent la chènevotte, résidu ligneux de la tige.
    * Les litières pour les animaux en chénevotte sont très absorbantes.
    * Le paillage des sols (pouvoir absorbant, isolant, de pH neutre et stable au vent).
    * L'améliorant de sols en granulés aide à la régénération de l'humus.
    Les tissus et vêtements de chanvre : quelques entreprises tentent de relancer leur fabrication .
    * La valorisation des résidus (huiles, agglomérés).

    Ses propriétés mécaniques (tension, flexion), sa légèreté, son faible coût, sa recyclabilité font du chanvre un matériau en cours de développement qui fait l'objet de recherches scientifiques et techniques.

    En savoir plus sur le chanvre :
    http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/technologie/d/du-vegetal-aux-textiles_585/c3/221/p6/
    bye
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    Message par bye Lun 2 Mar - 9:10

    Les Français réclament du bio.
    http://www.les-vegetaliseurs.com/article-36361-mauvaisefarcepourlebio.html

    On
    va leur en donner, mais ce ne sera pas forcément celui auquel ils pen­sent.
    Chaque année, la demande grimpe de 10 %. Le pépin, c'est que, derrière, ça ne
    suit pas : avec 2 % des surfaces cultivées chez nous (contre 15% en Autriche,
    par exemple), on est obligés d'importer la moitié du bio qu'on ingurgite.
    Heu­reusement, l'Europe veille au grain. Elle a pondu, en juillet 2007, un
    nouveau règlement qui vient d'entrer en vigueur ce mois-ci. Désormais, les mêmes
    règles s'appliquent dans tous les pays. Résultat : en France, où l'on avait le
    haut du panier, on va pou­voir s'offrir du bio allégé. Prenez les cochons, les
    vaches et les volailles : il fallait produire à la ferme 50 % de ce qu'on leur
    met dans la gamelle. Désormais, on pourra se contenter de 10 %. Avant, quand un
    agricul­teur se convertissait au bio, il devait, au bout de huit ans, ne plus
    faire que du bio. Dorénavant, il aura le droit de vendre ses légumes bio tout en
    en produisant à côté du poulet en batterie. Mieux, on pourra éle­ver du cochon
    bio sur caillebotis.

    Vous savez, ces dalles en ciment avec la fosse à
    lisier en dessous à la place de la paille. A condition que cela ne dépasse pas
    50 % de la porcherie. Autre joyeuseté : jusqu'à présent, le cochon bio, c'était
    182 jours mini­mum avant de l'amener à l'abattoir, désormais, c'est quand on
    veut. Pour le poulet, on passe de 80 à 70 jours (c'est toujours mieux que la
    volaille en batterie à 45 jours). Côté boîte à pharmacie, ça vaut aussi le
    détour. Avant, pour les poulets de chair et les poules pondeuses, c'était zéro
    antibiotique et 1 traitement antipa­rasitaire. Maintenant, ce sera 1 antibio et
    no limit pour les antiparasi­taires. Chez les ovins, on rajoute 1 antibio (ce
    qui fait 3) et autant d'antiparasitaires qu'on veut. L'éleveur de porcs reste à
    1 antibio, mais a également carte blanche pour les antiparasitaires. Quant à la
    vache laitière, ça lui fait 3 antibios au lieu de 2. Enfin, pour les OGM,
    persona non grata dans le bio, on pourra désormais en trouver trace jusqu'à 0,9
    % ! A croire que Bruxelles veut nous rendre verts de rage !

    Source : Le
    Canard enchaîné édition du 21 janvier
    bye
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    Message par bye Mar 31 Mar - 19:27

    Euskal Herriko Laborantza Ganbara a gagné !
    La relaxe est prononcée : Euskal Herriko Laborantza Ganbara sort renforcée
    et légitimée


    C’est une excellente nouvelle ! Euskal Herriko Laborantza Ganbara avait mis
    en valeur tous les éléments de droit, de légitimité, de contexte pour que sa
    démarche et le « paquet global » que constituent l’objet, les missions,
    l'organisation et le nom de l’association ne soient pas remis en cause
    juridiquement. La relaxe était donc espérée. Elle est prononcée et nous tenons à
    rendre hommage à l’indépendance des juges.


    Euskal Herriko Laborantza Ganbara sort renforcée de cette épreuve. Depuis
    sa création, elle a subi des agressions permanentes davantage animées par la
    volonté de casser une démarche légitime que par des fondements juridiques. C’est
    ainsi que les pressions exercées à l’encontre des Syndicats des Nives pour
    annuler la convention avec Euskal Herriko Laborantza Ganbara n’ont pu résister
    aux éléments de droit. De même, la remise en cause de la déductibilité des dons
    sera rejetée pour la troisième fois, si les juges suivent, comme c’est le cas
    habituellement, les conclusions du Rapporteur Public exprimées à la Cour d’Appel
    de Bordeaux le 17 mars 2009, dans le cadre d’une procédure engagée par Euskal
    Herriko Laborantza Ganbara au Tribunal Administratif à l’encontre de
    l’administration fiscale. Euskal Herriko Laborantza Ganbara avait déjà gagné en
    référé et en première instance. Enfin, la tentative du Préfet de Région de faire
    retirer la délibération du Conseil Régional, ayant pour objet d’apporter une
    aide à des actions mises en place par EHLG, a été vaine au regard de arguments
    juridiques avancés par le Président de la Région.


    Euskal Herriko Laborantza Ganbara est heureuse pour tous les paysans qui
    lui font confiance ; heureuse également pour toutes les personnes, élus ou
    simples citoyens, qui ont apporté leur soutien si utile et réconfortant. La
    décision de justice, ce 26 mars 2009, est une victoire de la démocratie.


    La seule finalité de Euskal Herriko Laborantza Ganbara, aujourd’hui comme
    hier, est de consacrer l’ensemble de l’énergie et du temps à développer
    l’agriculture paysanne et durable qui est un projet agricole efficace, attractif
    et innovant. Il s’agit de donner espoir et perspectives aux paysans et
    d’accompagner les jeunes qui s’installent et devront s’installer dans de bonnes
    conditions humaines et économiques. L’administration a tenté de nous détourner
    de cet objectif, mais EHLG poursuivra son travail qui est au cœur des défis
    sociaux, économiques et environnementaux planétaires.


    Plus que jamais la nécessité d’un Etablissement Public spécifique à
    l’agriculture du Pays Basque est posée comme une exigence à laquelle les
    pouvoirs publics doivent répondre sans chercher à chicaner, dénaturer ou dévier
    la question posée.


    EHLG réaffirme sa volonté de travailler avec tout le monde et rappelle
    qu’il y a toujours en son sein 10 places réservées à la FDSEA


    Nous fêterons cette éclatante victoire le vendredi 3 avril à 20H00 dans nos
    locaux d'Ainhice-Mongelos et nous y invitons tous(tes) ceux et celles qui nous
    ont apporté leur soutien et leurs encouragements durant toute cette période
    difficile.
    Ce sera une occasion pour nous de les remercier, et de leur présenter les
    chantiers en cours et à venir d'Euskal Herriko Laborantza Ganbara en faveur de
    l'agriculture paysanne et durable au Pays Basque.
    Euskal Herriko Laborantza Ganbara, le 26 mars 2009


    PS : L'intégralité du délibéré est disponible en
    ligne sur le blog ainsi que les images de la journée devant le Tribunal de
    Grande Instance de Bayonne.
    bye
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    Message par bye Sam 18 Avr - 14:14

    Etats-Unis



    Monsanto propose une loi pour interdire les potagers des particuliers


    De petites fermes ou des particuliers faisant pousser
    leurs légumes pourraient être placés sous la supervision directe du gouvernement
    fédéral grâce à une nouvelle législation présentée au Congrès.
    La Résolution 875, a été présentée à la Chambre sous le nom de Acte de Modernisation de la Sécurité Alimentaire 2009 en février par Rosa DeLauro dont le mari, Stanley Greenburg, dirige les recherches pour la firme Monsanto - le leader mondial de la production d'herbicides et de semences génétiquement modifiées.
    La nouvelle loi viserait à réduire les risques de contamination par la nourriture:
    bactéries, produits chimiques, toxines naturelles ou artificielles, virus,
    parasites, prions et autres agents pathogènes pour l'homme.

    Elle concernerait les établissement qui produisent, stockent, font transiter ou vendent toute catégorie de nourriture. Fermes agricoles et aquacoles, ranches, vignobles seraient soumis à une stricte régulation gouvernementale.
    Des experts de l'industrie alimentaire, mandatés par le gouvernement, pourraient venir demander de mettre au norme de petites exploitations, causant des mises en
    faillite nombreuses.

    La blogosphère s'agite et relève les risques suivants: - Obama et son équipe cherchent-ils à tout nationaliser pour désarmer la population et contrôler la nourriture?
    - Super ! C'est très "écolo" de la part d'Obama. Quel est son motif véritable?
    - Ca va trop loin. La FDA autorise déjà bien assez de poisons dans notre nourriture.

    - Si tu meurs de faim, tu ne pourras plus te défendre pour rester libre. Celui qui contrôle la nourriture c'est celui qui fait les règles.
    - Le gouvernement à peur de perdre de l'argent en impôt collecté. Imaginez les taxes perdues si tout le monde fait pousser ses légumes? Imaginez si les gens coordonnaient leurs efforts entre amis, voisins et familles? En peu de temps, les gens pourraient manger le produit de leurs propres efforts et vivre en autarcie.

    - Ils veulent rendre dépendants du gouvernement. Ils veulent endetter mes arrière-arrière petits enfants, m'enlever mes armes, m'interdire toute médecine parallèle. Nous avons besoin d'une révolution contre ce nouveau fascisme.
    - Les mises aux normes seront excessivement chères pour les petits exploitants.

    - Sans l'ombre d'un doute, ils confisqueront votre propriété en cas de risque de contamination ou si vous n'êtes pas aux normes.
    - Ne perdez pas votre temps à raisonner les criminels de Washington. Tout cela se terminera en révolte sanglante.
    - Plus je regarde cette loi en apparence inoffensive, plus je la déteste. C'est une façon lâche de pousser les petits exploitants à l'illégalité car nombre d'entre eux feront le choix de ne pas se plier à la loi.
    >>> plus d'infos


    WorldNet Daily /// 26 mars 2009

    http://www.blogdei.com/index.php/2009/03/26/4793-etats-unis-monsanto
    bye
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    Message par bye Ven 24 Avr - 5:39

    Pourquoi et comment introduire plus de produits bio
    dans les cantines scolaires ?








    Le 23 Avril 2009

    La demande pour des produits bio dans les cantines scolaires est de plus en plus forte. D'où vient une telle demande ? Pourquoi les cantines scolaires représentent un marché idéal pour le bio ?

    Le 2 mai 2008 dans la foulée du Grenelle de l’Environnement, le Premier Ministre a émis une circulaire ““relative à l’exemplarité de l’Etat en matière d’utilisation de produits issus de
    l’agriculture biologique dans la restauration collective”. ”. Cette circulaire a pour objectif premier de tripler le pourcentage de surface agricole utile bio en le faisant passer à 6% en 2012. Pour permettre l’atteinte de cet objectif, l’Etat demande que les établissements de restaurations collectives dont il assume directement la gestion propose 20% de produits bio en 2012 avec un seuil intermédiaire de 15% en 2010.

    Ces deux objectifs sont extrêmement ambitieux et nous pensons que les seuls restaurants collectifs dépendants de l’Etat ne permettront pas à ce dernier d’atteindre son objectif de conversion des surfaces agricoles vers le bio. Il convient d'appliquer les mêmes objectifs aux cantines scolaires gérées soit par les collectivités locales : mairie pour les écoles primaires, conseil général
    pour les collèges ou conseils régional pour les lycées.


    Le marché de la restauration scolaire présente en effet une structure très favorables à l’introduction de produits bio. La demande en produits agro-alimentaires est importante et régulière dans les cantines. Une ville de taille moyenne comme Rueil-Malmaison sert près de 6000 repas/jour dans ses écoles primaires, 5j/semaine pendant toute l’année scolaire. Les contrats
    d’approvisionnement sont pluri-annuels (6 ans dans le cas de Rueil-Malmaison), notamment lorsque la gestion de la cuisine centrale est concédée à un prestataire privée. Pour ces 2 raisons il est tout à fait envisageable de mettre en place des filières ’approvisionnement en permettant à des agriculteurs de se convertir au bio. Grâce aux volumes garantis et à la durée des contrats, la conversion des exploitations agricoles peut se faire plus facilement.


    Cependant introduire 20% de produits bio d'ici à 2012 représente un enjeu considérable pour les collectivités locales en charge de la gestion des cantines. Tout d'abord l'offre de produits bio en France est très insuffisante : en Île de France par exemple seul 0,6% des terres agricoles sont consacrés à l'agriculture biologique contre une moyenne de 2% en France. Les sociétés de restauration collective ont là un rôle crucial à jouer. Elles possèdent le savoir-faire pour mettre en place les filières de produits bio même si cela remet en cause leur circuit habituel d'approvisionnement.

    Introduire plus de bio nécessite de revoir les menus sous peine de devoir augmenter le prix des repas. Tous les établissements scolaires qui sont passés en bio intégral ou partiel ont substitué une partie des protéines animales par des protéines végétales.

    Atteindre les objectifs du Grenelle de l'Environnement nécessite donc donc un engagement très fort des parents d'élèves et des élus. Les exemples de cantines passées au bio montrent que cela a été rendu possible par une étroite collaboration entre élus et parents d'élèves. Les parents d'élèves doivent être moteur du changement et parties prenantes des décisions et notamment lorsque des arbitrages financiers sont rendus.

    Passer à 20% de bio d'ici 2 ans c'est possible si toutes les parties
    prenantes s'engagent. Les parents doivent être demandeurs auprès de leurs élus pour que ces derniers fassent pression sur le concessionnaire de la cuisine centrale (pour beaucoup d'écoles primaires) ou mettent en place les filières d'approvisionnement en cas de gestion directe comme c'est le cas dans les lycées.

    Source : http://www.notre-planete.info/actualites /actu_1963.php

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    Message par bye Sam 25 Avr - 20:46

    Agriculture bio : la région
    Champagne-Ardenne propose une nouvelle aide



    Le Conseil régional de Champagne-Ardenne a mis en
    place de dispositifs financiers pour la reconversion des exploitations à
    l'agriculture biologique, leur certification et l'achat des matériels
    spécifiques ou des capacités de stockage spécifiques.


    Le conseil régional a annoncé le 22 avril une
    nouvelle aide pour maintenir les surfaces agricoles bios et susciter de
    nouvelles conversions. Cette aide au maintien s'appliquera à toutes les surfaces
    certifiées en agriculture biologique. Son montant dépendra du type de cultures
    (80 à 350 € par hectare et par an). Son versement aura lieu annuellement dans le
    cadre d'un contrat d'engagement réciproque de 5 ans entre l'agriculteur et le
    Conseil régional, en contrepartie du respect du cahier des charges national de
    la mesure ''maintien en agriculture biologique'', précise la
    Région.


    Les agriculteurs champardennais peuvent déposer
    leurs demandes, en même temps que le dossier de déclaration PAC, soit le 15 mai
    au plus tard, auprès des Directions Départementales de l'Agriculture et de la
    Forêt (DDAF).


    En 2007, 148 producteurs champardennais étaient
    convertis ou en conversion, soit une superficie d'environ 7.280 hectares (0,5 %
    de la SAU régionale). Le Conseil régional a pour objectif de doubler les
    surfaces bios et d'atteindre 15.000 hectares certifiés en agriculture biologique
    à l'horizon 2013.


    R. BOUGHRIET

    Actu-Environnement - ©️ 2009 COGITERRA - C.N.I.L
    N°845317


    source: http://www.actu-environnement.com/ae/news/conseil_region_chmagne_7245.php4
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    agriculture biologique Empty Re: agriculture biologique

    Message par bye Mer 29 Avr - 17:24

    Coton bio. Le Bénin se lance dans
    l'aventure !



    Le coton est la principale culture exportée au
    Bénin. En effet, 98% des fibres de coton sont exportées. Les Etats africains, en
    majorité, considèrent le coton conventionnel comme l'une de leurs principales
    sources de devises. Ils se montrent donc réticents à s'engager dans une
    production biologique dont la rentabilité économique leur semble
    douteuse.


    Or, selon les experts, il y a bel et bien un marché
    à développer pour ce coton de haute qualité, plus respectueux de
    l'environnement....et de la santé.


    Ainsi, dans la région cotonnière située à l'Ouest du
    Bénin, où le coton conventionnel représente le principal revenu mais aussi la
    1ère source de pollution, lancer la production de coton biologique est une
    initiative audacieuse née de l’action dans ce domaine d’une organisation non
    gouvernementale suisse, Helvétas, et de la GTZ, une ONG allemande.


    Le Bénin et la culture du coton bio : pari gagnéCe
    projet a pour objectif d'assurer que la population locale, surtout les femmes et
    les petits producteurs, tirent davantage de bénéfices de l'exploitation durable
    des ressources naturelles.


    Sceptiques, 12 cultivateurs du village de Batia ont
    finalement accepté de se lancer dans l’aventure en 2008, en cultivant 2,5
    hectares, et cette première année de production cotonnière biologique s'est
    révélée être un véritable succès.


    Les cotonniers biologiques sont tenus d'utiliser un
    engrais biologique fabriqué par compost. Toutefois, comme le coton conventionnel
    nécessite 5 traitements de pesticides par récolte, les doutes quant à la
    réussite d’une culture du coton sans pesticide étaient palpables. Pourtant,
    contre toute attente, les insectes n'ont pas envahi les fleurs de coton pour les
    dévorer. Et pour cause, les cotonniers ont utilisé le lait d’une plante locale,
    le neem, pour les faire fuir. En outre, l’absence de pesticides a été compensée
    par une régulation naturelle de ces petits invertébrés, ceux-ci ayant eux-mêmes
    leurs propres prédateurs.


    Par ailleurs, le compost s’est avéré très efficace
    pour engraisser les plants de coton. Celui-ci étant fabriqué directement dans
    les jardins villageois, et le transport s’effectuant par...brouette. Ainsi, pour
    éviter les transports trop longs, les champs se sont rapprochés du village. Mais
    ce gain de temps et d’énergie n’a été réalisable qu'une fois s'être assuré qu’il
    n’y avait plus aucun risque de contamination par les pesticides.


    D'autre part, parmi les craintes des agriculteurs,
    il y avait aussi la peur de courir des risques financiers inconsidérés, en se
    lançant dans la production de coton biologique. En effet, la filière cotonnière
    conventionnelle est solidement implantée, et la vente du coton est en principe
    garantie à un taux fixe.


    Mais depuis deux ans, les cours chutent, et les
    agriculteurs doivent s’endetter avant même d’avoir commencé à cultiver. En
    effet, la culture de coton conventionnel nécessitant des traitements
    spécifiques, les agriculteurs se trouvent dans l'obligation d’acheter à crédit
    les intrants. Or, avec le coton bio, ils ont pris conscience qu’ils ne devraient
    plus s’endetter.


    Pourquoi le coton bio?

    La production de coton au Bénin s’associe à une
    contamination de la nourriture due à l’abus des pesticides et au recyclage des
    matériaux d’emballage des pesticides.


    De plus, les pesticides utilisés dans le coton
    conventionnel étant nocifs, les femmes ne sont pas autorisées à travailler dans
    les champs. A Batia, les villageois sont ravis des bénéfices du coton biologique
    sur la santé : c’est "le coton de la bonne santé", comme disent les femmes de
    Batia, nombreuses aujourd'hui dans le groupe des cotonniers bio.


    La production de coton a des répercussions
    considérables sur la santé et sur l’environnement. En effet, il n'est plus à
    démontrer que l’emploi de pesticides a des conséquences sociales dans la
    sécurité alimentaire, l’endettement et la dépendance, sans parler de la charge
    de travail supplémentaire pour les services médicaux déjà défaillants dans les
    pays en voie de développement...


    Ainsi, 4 éléments œuvrent en faveur de la production
    de coton biologique :


    -Eliminer les aléas sur la santé
    humaine.
    -Utiliser les ressources naturelles de façon optimale
    -Réduire le
    gaspillage et la pollution
    -Améliorer l’équité sociale dans toute la chaîne
    de production.


    Avec un prix de vente de 230 FCFA au kg, ajoutés aux
    primes pour culture biologique, le coton bio est indéniablement plus
    rémunérateur que le coton conventionnel.


    A terme, il est donc largement recommandé, notamment
    pour la protection de la biodiversité, que tous les cotoculteurs se
    convertissent au bio. Ils étaient douze en 2008 et, en 2009, au vu des victoires
    remportées, leur nombre à toutes les chances d'exploser !


    Elwina, avril 2009

    Source : RFI

    http://www.consoglobe.com/bp744-3171_coton-bio-benin-lance-aventure.html
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    Message par bye Ven 1 Mai - 19:26

    La consommation de la bière est-elle
    dangereuse pour notre planète?



    La consommation de la bière peut paraître dans un
    premier temps inoffensive. Et pour cause, composée d'eau, de céréales et de
    levures, elle semble tout à fait naturelle, sans compter qu'il s'agit d'une
    boisson on ne peut plus populaire, dont l'usage remonte à la nuit des temps.
    Pourtant, la fabrication de la bière est loin d'être conforme aux soucis
    environnementaux. Le point pour se faire plaisir sans endommager notre petite
    planète!


    A la grande déception de certains, la consommation
    de la bière serait tout sauf écologique! En effet, ce célèbre breuvage s'obtient
    entre autres par la culture intensive de céréales, et nécessite un processus
    industriel de production peu économe, en raison, entre autres, de la
    multiplication des emballages qui l'entoure, l'ajout d'additifs et de colorants,
    de la réfrigération et du transport des produits, dont l'import des marques
    internationales aux quatre coins du monde est nocive pour la
    planète.


    Sur le papier, la consommation de la bière ne semble
    certes pas bien dangereuse, puisque la loi allemande du XVIème siècle la décrit
    comme un produit obtenu par fermentation à partir d'un mélange d'eau, de malt,
    de houblon et de levures. Mais de nombreux fabricants y ajoutent aujourd'hui des
    ingrédients complémentaires comme l'orge non malté, le blé, le maïs, le riz, le
    millet ou d’autres additifs.


    D'importantes questions environnementales entourent
    donc la consommation de la bière qu'elle soit brune, blonde ou rousse, du fait
    de la culture des céréales, en amont, qui semble être un des problèmes majeurs.
    Toutes issues généralement de la culture intensive, elles supposent donc
    l'emploi important de produits chimiques et de pesticides. Par exemple, en
    France, les céréales consomment 40% des pesticides sur environ 24% de la surface
    agricole utile, ce qui en fait l’une des cultures les plus intensives en
    produits de synthèse.


    Outre le souci des modes de culture des céréales, la
    consommation de la bière inquiète également pour le gaspillage industriel
    qu'ellle entraîne. Son processus de fabrication entraîne une forte consommation
    d'eau potable et de céréales. Considération faîte sans prendre en compte, en
    prime, les impacts indirects, à savoir les transports, le conditionnement, la
    réfrigération....


    Quelques bonnes nouvelles viennent cependant et
    heureusement adoucir la consommation de la bière. Les grands brasseurs qui
    concentrent plus de 70% du marché entre leurs mains (Kronembourg et Heineken en
    France par exemple), se sont sensibilisés à la question environnementale. Entre
    nouvelles normes plus contraignantes et enjeux économiques, sans oublier
    évidemment la question de l'image, ceux-ci contribuent à rendre la consommation
    de la bière moins dévastatrice pour notre planète en réduisant leurs factures
    d'électricité, de gaz, de carburant ou d'eau. Or évoluer dans ce sens semble
    faire partie de leur défis à venir.


    Autre bonne nouvelle pour la consommation de la
    bière, l'arrivée des bières bio sur le marché! Encore peu fréquentes, elles sont
    disponibles chez les brasseurs locaux et bien évidemment en boutiques bio. On en
    trouve quelques unes dans les grandes surfaces. D'autres fabricants ou
    distributeurs se penchent également sur la question de déguster quelques gorgées
    sans attaquer notre environnement. C'est le cas de Namibia Brewers qui a adopté
    les principes de l'écologie industrielle. Créée par la fondation ZERI il y a une
    dizaine d’années, cette brasserie namibienne, située à Tsumeb au sud du
    continent africain, transforme donc les déchets en ressources, à l'image des
    écosystèmes naturels.


    La marque japonaise Sapporo s'y met aussi en
    étudiant en ce moment la possibilité de faire figurer une étiquette sur les
    canettes de ses bières à partir de cette année en précisant la quantité totale
    de CO2 émise de la production des ingrédients à la fin de vie et au recyclage
    éventuel de l’emballage.


    Outre les initiatives des grandes marques, que peut
    on faire, nous, à notre échelle, pour une consommation de la bière plus
    responsable? Le mieux reste encore de privilégier, si possible, les bières bio.
    Mieux vaut délaisser, quand on le peut, les bières importées de grandes marques
    internationales, qui ont nécessité plus de transports polluants, et donc plus
    d'émissions de CO2. Mieux vaut également préférer les bières locales! A noter
    aussi que certains bars disposent dorénavant de leur propre micro-brasserie
    produisant une bière unique et artisanale, renseignez-vous !


    De manière générale, favorisez une consommation de
    bière en pression dans les bars, et lors d'une soirée à domicile par exemple,
    optez pour des bouteilles en verre, de grand format, plutôt qu'en contenant
    individuel, car le verre est l'un des emballages les mieux recyclés en France
    aujourd'hui. N'oubliez bien sûr pas de faire votre tri sélectif
    ensuite!


    source: http://www.24pm.fr/Maison-ecologique/alimentation/352

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