LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

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    Message par bye Dim 3 Avr - 11:52

    Franquisme: le juge Garzon saisit la Cour européenne des droits de l'Homme

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-juge-garzon-saisit-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme_976207.html
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    Message par bye Sam 21 Mai - 4:21

    C'est là et c'est plutôt beau (et motivant) :
    http://www.elpais.com/fotogaleria/Protesta/Movimiento/elpgal/20110517elpepunac_3/Zes/1

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    Message par bye Lun 23 Mai - 20:44

    LLAMAMIENTO DESTINADO A LOS PAISES FRANCOFONOS

    Chèr(e)s ami(e)s
    Nous souhaitons partager avec le plus grand nombre les moments
    inoubliables que nous vivons lors de
    notre #spanishrevolution, et nous appelons à ce que cette protestation
    s’étende au monde entier.
    Avec cet appel, nous encourageons la convocation de campements hors de
    l’Etat espagnol, et
    organisés par les habitants. Ici, nous sommes unis, nombreux, et nous
    résistons. Mais nous avons
    conscience que la lutte est aujourd’hui mondiale et que les voix
    doivent s’élever par et pour elles-
    mêmes.
    Nous proposons que les manifestations ne se réduisent pas aux
    ambassades espagnoles de vos pays:
    la presse espagnole ne couvre pratiquement pas ces actions. Nous
    proposons de monter dans chaque
    pays une lutte qui lui est propre, de prendre les places de vos
    villes, suivant le modèle des révolutions
    arabes (et espagnoles), d’entrer en contact avec les collectifs et les
    organisations locales, et monter
    des campements. Ainsi que, travailler en commissions et commencer à
    rédiger publiquement et
    démocratiquement vos propres documents (manifestes, appels,
    propositions, actes d’assemblées, etc.)
    et pouvoir le diffuser par la suite.
    Ce qui se passe dans les différentes villes espagnoles n’est pas
    arrivé par hasard et n’est pas non plus
    spécifique à la société espagnole: nous luttons pour récupérer notre
    dignité, pour la liberté et la justice
    sociale, pour la démocratie directe, pour reprendre nos vies en main.
    Nous sommes un réseau
    spontanné, indépendant, nous ne voulons pas de chef, et c’est pourquoi
    nous voulons la prise de toutes
    les places, que chacun commence à penser par soi-même pour chercher
    ensemble des alternatives à
    ce monde mercantile et inhumain, et à la domination de la planète par
    nos gouvernements.
    Nous considérons que les frontières n’existent pas. Le réseau est
    nôtre et la rue aussi!! Un autre
    monde est possible maintenant!
    Plus concrètement nous vous proposons de commencer à travailler
    ensemble et camper dans vos
    villes et pays à partir des: JEUDI 26 ET VENDREDI 27 MAI
    Profitant des journées de mobilisations internationales anti G-8
    contre l’oligarchie mondiale, nous vous
    invitons à prendre la rue et établir des camps sur des places
    suffisament grande pour recevoir une
    infrastructure conséquente permettant de travailler et de mobiliser
    dans les meilleures conditions. Cette
    nuit et ces deux journées pourraient servir de base à un campement à
    durée indeterminée. Il est
    important d’ajouter votre camps à la carte mondiale des campements:
    www.thetechnoant.info/campmap. Annoncez votre campement sur takethesquare.net
    Nous uttilisons les réseaux sociaux pour nous coordonner et nous
    maintenir informés. Nous vous
    invitons à créer une commission internationale pour communiquer avec
    nous, s’echanger le matériel et
    les stratégies d’organisation sur la page n-1.cc :
    n-1.cc/pg/groups/104127/take-the-square-
    international/. Il existe un chat où vous pouvez entrer en contact
    avec nous ur1.ca/48ogs et
    d’autres campements en même temps, ou par email: comisiointernacional@gmail.com.
    Prenez la rue! Pour une démocratie réelle!
    Salutations amicales
    Réseaux internationnaux
    Commission internationale, Campement de Barcelone, le 22 mai 2011
    democraciarealya.es/?page_id
    =88

    www.acampadabcn.org
    DECLARATION DE PRINCIPES
    #acampadabcn
    Qui sommes nous au campement de Barcelone?
    Nous sommes des personnes venues librement et de forme volontaire :
    après la manifestation
    du 15 mai, nous avons décidé de rester ensemble et d’être toujours
    plus nombreux dans la
    combat pour la dignité. Nous ne représentons aucun parti politique ni
    aucune association, et
    ne sommes représentés par personne.
    Nous partageons la même inquiétude des vies précaires, des inégalités,
    mais ce qui nous unis
    avant tout, c’est une volonté de changement. Nous sommes réunis parce
    que nous voulons
    une société nouvelle qui donne priorité à la vie par-dessus les
    intérêts économiques et
    politiques. Nous avons le sentiment d’être piétinés par l’économie
    capitaliste, et d’être exclus
    du système politique actuel qui ne nous représente pas, Nous faisons
    le pari pour une
    transformation profonde de la société, et avant tout, que la société
    elle-même soit protagoniste
    de ce changement.
    Ils nous croyaient endormis, qu’ils pouvaient continuer à réduire nos
    droits sans manifester
    d’opposition. Ils se trompaient : nous nous sommes engagés,
    pacifiquement mais avec
    détermination, pour une vie que nous méritons tous.
    Nous avons appris du Caire, d’Islande, de Madrid..
    Il est l’heure d’étendre le combat et prendre la parole.
    Information #acampadabcn
    acampadabcn.wordpress.com
    acampadabcn @yahoo.es
    Horaires * Tous les jours pendant la durée du campement
    • 19 :00h Commissions de travail
    • 10 :30h Coordination et préparations de l’Assemblée
    • 21 :00h Casserolade Générale
    • 22 :30h Assemblée Générale
    Le manifeste des requêtes qui a été voté aujourd’hui en assemblée
    (traduction en cours en
    français):
    takethesquare.net/node/64


    Rappel du texte au quel fait reference l'appel pour les 26 et 27 mai :

    Appel International à Actions Décentralisées Simultanées les 26 et 27 mai 2011

    Deauville et Cannes sont des villes de casinos où seront décidées
    fortunes et misères par les
    tricheur-es des G8 et G20. Mais cette fois nous n’irons pas à leur petite fête.
    Car partout nous côtoyons des lieux, façades ou images qui vantent
    l’arrogance capitaliste. Les
    profits de quelques-uns grâce aux crises fabriquées s’affichent sans
    honte malgré leur recours
    systématique à la délinquance et au contrôle social.


    Le contrôle social ?

    Chaque mouvement, chaque mot, chaque idée sont fichés, fliqués. Chaque
    tentative de vivre autrement, ou simplement de défendre ses droits,
    est réprimée violemment,
    utilisant les bavures toujours plus graves et couvertes, et les lois
    antiterroristes qui s’appliquent à
    tou-tes. Il s’agit du contrôle idéologique, économique, spatial,
    temporel, numérique… Associé à
    notre passivité, c’est l’outil indispensable à la survie du capitalisme.
    Les lois internationales ont pour but de favoriser l’implantation
    solide et en douceur du totalitarisme
    d’aujourd’hui : le capitalisme et son lot de désastres économiques et
    écologiques. Les référendums
    sont invalidés. Les élus ne sont pas au service du
    peuple. Les manifestations sont réprimées
    violemment par une police nationale qui défend naïvement un pouvoir
    supranational qui la méprise
    et l’utilise comme milice privée. Les recours traditionnels
    démocratiques sont donc inefficaces, quel
    que soit le pays où nous nous trouvons. Certains peuples osent
    s’affranchir aujourd’hui, ne soyons
    pas seulement téléspectateur-es de leur courage. Ces pays pauvres qui
    se soulèvent nous montrent
    l’image d’une révolution saine. Ils ne veulent plus des dictatures
    mises en place par les pays riches
    ni de la corruption entretenue par les sociétés
    multinationales et protégée par les lois
    internationales… des pays riches.
    Ces lieux où s’exercent les capitalismes quotidiens sont autant
    d’endroits stratégiques, juste là sous
    nos fenêtres, ce qui se dit durant un G8 se fait devant nos yeux. Le
    capitalisme est unique et
    mondial, les luttes sont multiples et locales. Créons, recréons du
    lien social, seules des échelles
    locales sont appropriées pour autogérer nos luttes et notre quotidien,
    utilisons ces liens et ces luttes
    comme autant de perspectives pour créer un autre modèle de
    civilisation aujourd’hui indispensable !
    Constel’actions
    Manifester sur place face à la répression armée répond à certains
    besoins mais nous limite dans
    notre efficacité.
    C’est pourquoi nous appelons à l’organisation d’actions décentralisées
    durant la durée du G8, en
    France et partout ailleurs. Nous appelons des groupes constitués ou
    non à s’organiser localement
    pour mener des actions dans les lieux, sur les thématiques et de la
    manière de leur choix. Blocages,
    attaques contre les symboles du capitalisme, manifestations,
    occupations, campements et autres
    lieux de vie, diffusion de textes, d’images, de paroles, …
    Pour un impact plus fort, pour une cohérence plus visible, nous
    proposons que les actions du jeudi
    26 mai soient dirigées vers les luttes locales et que celles du
    vendredi 27 soient concentrées sur le
    contrôle social.
    Si l’inspiration vous entraîne hors de ce calendrier, foncez ! Chaque
    pays a ses possibilités, chaque
    personne ses envies : multiplions les ! L’imagination est de notre
    côté, soyons prévisibles, soyons
    imprévisibles et faisons le savoir haut et fort avant, pendant ou après.
    Le capitalisme est partout, nous aussi, attaquons-le là où il est.
    nog2011@riseup.net
    http://nog2011.noblogs.org/
    http://nog8actions.noblogs.org/
    http://www.gzero.info/
    bye
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    Message par bye Sam 4 Juin - 11:02

    Lettre ouverte à mes amis de Democracia Real Ya
    José Camarena | samesoule.wordpress.com | 25 mai 2011

    En ces heures de débats, d’assemblées, de réunions locales dans tous les quartiers, les places et les villages d’Espagne. En ces heures où les amis d’Athènes manifestent en masse contre les plans d’austérité en se revendiquant de l’esprit de la #spanishrevolution, je tiens une fois de plus à saluer le mouvement du 15M. Permettez-moi, devant l’immense espoir suscité et les attentes, non moins grandes, soulevées, de souligner dans ma lettre ce qui du mouvement me semble marquer une étape historique –dont la portée est impossible à définir aujourd’hui, mais qui va bien au-delà des comparatifs avec la Place Tahrir ou le mai 68 Parisien.
    Pourquoi le mouvement appelé de la révolution espagnole (ou Democracia Real Ya) qui est né ce 15 mai 2011 nous semble si important –au-delà de ce que les penseurs prennent le temps de penser, de ce que les puissants veulent bien laisser transparaître, au-delà aussi de l’impact réel, immédiat, sur la politique du pays ? Ainsi, on a vu lors des élections du week-end dernier, combien il est difficile de connaître l’influence du mouvement sur les résultats sortis des urnes et, quoi qu’il en soit, de toutes manières, la question n’est pas là. Elle n’est pas là pour des raisons assez simples à définir, en fin de compte.

    D’abord, le fond de la contestation (on tente volontiers le parallèle avec le livre de Hessel en appelant le mouvement, celui des « indignados ») réside dans le fait que les démocraties occidentales –pas seulement, même si d’abord, l’espagnole- ne sont pas de véritables démocraties, des démocraties « réelles ». En leur sein, l’on constate, effectivement, une hiérarchisation verticale qui se reflète dans l’ensemble de la société et où il n’existe aucun moyen de contrôle des politiques par les citoyens, aucune médiation possible entre politiques et citoyens condamnés à la passivité face à des enjeux dont ils sont les premiers acteurs comme les premières victimes ; où, contrairement à la théorie et la rhétorique dominantes, la majorité du peuple subit les conséquences d’une minorité qui possède tous les rênes du pouvoir. Transformer cette démocratie formelle en démocratie réelle, tenter l’expérience de la hiérarchie horizontale et non plus verticale, faire du citoyen le sujet central des affaires et des décisions politiques en lui redonnant des espaces de parole et d’expression, voilà le pari essentiel de cette révolution en marche.

    Ensuite, parce que le choix n’est plus entre choisir les meilleurs gestionnaires du système (en crise ou pas), mais bien de tenter l’expérience révolutionnaire d’un système « autre », fonctionnant sur des bases différentes –comme le disait l’une des pancartes à Madrid : « nous ne sommes pas des antisystème, nous sommes pour un changement de système ». (No somos antisistema, somos cambiasistemas)

    Enfin, le mouvement est important sur le moyen et le long terme, en dehors des aléas de l’actualité et de l’immédiateté, parce qu’il porte en lui les germes d’un nouvel internationalisme qui, paraphrasant la célèbre sentence marxienne du « prolétaires de tous les pays, unissez-vous », pourrait se décliner de la manière suivante : « victimes du système capitaliste de tous les pays, indignez-vous et unissez-vous dans le changement. »

    Le mouvement Démocratie Réelle, Maintenant ou #spanishrevolution constitue une véritable révolution politico-mentale : une manière de récupérer l’Histoire et de se réapproprier l’Utopie, une manière d’entendre les problèmes de société comme partant des citoyens et aboutissant à eux, dans une globalité qui inclut l’ensemble des habitants du Globe, tout autant que la Planète elle-même, et au départ d’une manière nouvelle de pratiquer –de réaliser- la démocratie (une démocratie non seulement parlementaire, mais économique, sociale, culturelle, de tous les domaines du vivre ensemble), une démocratie non verticale qu’il s’agit encore d’inventer.

    A ce stade, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements. Et même si ces places d’Espagne et d’ailleurs, pleines à craquer, représentent –ne l’oublions pas- autant de points d’orgue de campagnes vieilles de plus de vingt ans, pendant lesquels des collectifs de terrain ont semé la graine de la réflexion et de la révolte, le parcours sera long, très vraisemblablement semé d’embûches, plus que probablement avec des errements et des maladies de jeunesse, mais le virus est parti et, avec lui, l’esprit du mouvement qui dit « la révolution sera une fête ou ne sera pas ! »

    D’ores et déjà, les amis, la responsabilité est grande comme grands sont les espoirs que des dizaines de millions de personnes, en Espagne mais aussi à travers le monde, mettent dans cet élan révolutionnaire qu’on n’osait plus espérer. Le monde entier a les yeux fixés sur le mouvement, il ne tient qu’à nous tous, que ce mouvement s’organise de telle manière que l’onde de choc se poursuive bien au-delà du printemps, jusqu’à atteindre sa visée ultime, à long terme. Oui, car d’ores et déjà, « un fantôme parcourt l’Espagne, l’Europe et le Monde : le fantôme d’un autre monde possible, plus juste, solidaire et véritablement démocratique. » Au travail, camarades !

    José Camarena 250511

    © Hozé 5/2011


    L’article ici publié peut en partie ou en totalité être repris et partagés pour autant qu’un lien renvoie vers l’original et que la source soit explicitement présente dans le média de reprise ou de partage

    Voir en ligne : Lettre ouverte à mes amis de Democracia Real Ya

    http://samesoule.wordpress.com/2011/05/25/lettre-ouverte-a-mes-amis-de-democracia-real-ya/
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    Message par bye Sam 4 Juin - 11:38

    Les voix féministes rejoignent une révolution "trop macho"

    Quand les activistes féministes ont rejoint le campement des "Indignés" espagnols au centre de Madrid, elles ont été accueillies par des réactions très mitigées. La "révolution" espagnole serait-elle moins progressiste qu’elle voudrait le laisser croire ?

    La “commission féministe” est une des dernières à avoir planté sa tente sur le campement qui occupe la place Puerta del Sol de Madrid depuis le 15 mai. La voix de ces militantes s’ajoute à celles des milliers d’autre manifestants venus exprimer leur défiance à l’égard du monde politique et leur colère contre le plan de rigueur et le taux de chômage record.

    Le campement de Puerta del Sol a été installé juste avant les élections locales et régionales organisées le 22 mai, un scrutin qui s’est finalement soldé par une très lourde défaite du parti au pouvoir, le parti socialiste (PSOE) du Premier ministre José Luis Zapatero. Réunis en assemblée générale au lendemain des élections, les manifestants ont décidé de poursuivre leur action pendant une semaine avant d’organiser un nouveau vote sur la suite des évènements. Bien que le nombre de campeurs ait diminué ces derniers jours, le mouvement reste extrêmement actif sur le Web avec plus de 150 000 "amis" sur Facebook et autant d’internautes qui le suive sur Twitter.
    "Nous informons les manifestants que certains mots et slogans sont profondément misogynes"

    Notre Observatrice est membre de la commission féministe de la Puerta del Sol. Elle a souhaité qu’on l’appelle "Marcia".


    Nous, les féministes, étions actives bien avant que le M-15 [une des appellations du mouvement qui fait référence au 15 mai] existe. Quand les premiers manifestants ont commencé à camper, nous avons immédiatement souhaité participer. Au début, nous voulions simplement ajouter nos banderoles et nos slogans à ce mouvement de protestation spontanée mais l’attitude de certains manifestants nous a fait comprendre qu’une commission féministe spécifique était absolument nécessaire.

    Quand nous sommes arrivées la semaine dernière, nous avons déroulé une grande banderole où était écrit : “La Révolution sera féministe”. Rapidement, un manifestant s’est approché, a arraché et déchiré la banderole et nous a insultées. Il était visiblement alcoolisé et plutôt jeune, mais ce n’est pas une excuse. Le lendemain, nous avons raconté cet incident à l’assemblée générale et les manifestants nous ont très largement soutenues.

    "Un groupe de prostituées s’est mis à brandir des pancartes ’Excusez-moi, mais je suis une p… et je peux vous dire ces hommes politiques ne sont pas mes fils’"


    Ça nous a fait comprendre que nous devions absolument avoir une approche pédagogique, et non seulement militante, de notre combat. Nous informons les manifestants que certains mots et slogans sont profondément misogynes, même si ce n’est pas intentionnel. Certains ont tendance à dire des politiciens que ce sont des "Fils de p…" par exemple. En réponse à quoi, un groupe de prostituées a brandi des pancartes "Excusez-moi, mais je suis une p…et je peux vous dire ces hommes politiques ne sont pas mes fils". On emploie l’humour et le dialogue, pas tant pour que les gens changent de vocabulaire, mais pour qu’ils apprennent à réfléchir sur les stéréotypes négatifs et leur impact sur la société."

    Dans notre tente permanente de la Puerta del Sol, nous organisons des ateliers et des discussions. Nous répondons aux questions des manifestants sur le féminisme. Certains sont agressifs, d’autres sont sincèrement curieux. Nous leur expliquons que le féminisme, ce n’est pas monter les hommes contre les femmes mais qu’il s’agit d’égalités de droits et de créer de nouvelles opportunités pour les citoyens.

    Mais les principes que nous défendons ne sont pas toujours soutenus par les manifestants. Dans une assemblée générale, nous avons présenté notre "manifesto" avec les différentes propositions concrètes que nous voudrions inclure aux doléances du M-15. L’assemblée était d’accord avec la plupart, sauf sur un point crucial : l’accès gratuit et sans condition à l’avortement pour toutes les femmes. En Espagne, l’avortement est légal pendant les 14 premières semaines de grossesse et pendant 22 semaines s’il existe des risques pour la santé du fœtus ou de la mère. Pourtant, beaucoup de docteurs refusent de les pratiquer dans les hôpitaux publics arguant une "objection de conscience" mais acceptent dans le cadre de cliniques privées où ils font payer des sommes exorbitantes à leurs patientes. Même dans un mouvement progressiste comme celui-ci, l’avortement reste un gros point de désaccord. Mais on n’abandonnera pas !

    Zapatero s’est vendu comme un défenseur des droits des femmes mais je pense que ses politiques sont féministes dans la forme mais pas en substance. Pour nous, les problèmes dûs au genre ( s’occuper des enfants, les inégalités de salaires, les privilèges accordés à un petit nombre d’hommes) sont clairement à la racine de beaucoup de problèmes sociaux en Espagne. Pour repenser ce système, il est inévitable de repenser les relations hommes-femmes. Un des objectifs affichés de cette révolution est de remettre la vie, et non l’argent, au cœur de la société. C’est une valeur profondément féministe.

    http://observers.france24.com/fr/content/20110527-voix-feministes-rejoignent-une-revolution-trop-macho-puerta-sol-madrid-espagne
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    Message par bye Mar 4 Fév - 17:26

    EL TREN POR LA LIBERTAD

    La locomotive c’est le féminisme
    A Madrid, le 2 février 2014 - Marie-Thérèse Martinelli - MMF-France


    > >



    Samedi 1er Février 2014 à Madrid.

    Arrivée une demi heure avant l’heure prévue pour l’accueil du « Train pour la Liberté », il était déjà impossible de sortir de la gare d‘Atocha. Le trajet pour atteindre le lieu de rendez-vous, dans une ambiance et très politisée, se parlant par petits groupes sans se connaître, fut une excellente entrée en matière. L’Espagne qui s’exprimait là était loin des scandales financiers, loin du football abêtissant, loin des commérages « people » qui alimentent des heures des chaînes de télé « basura » (poubelle). L’Espagne que l’on aime, combative, joyeuse, rebelle était bien là !



    La gare d’Atocha s’ouvre sur une très grande esplanade qui était noire de personnes. Majoritairement des femmes mais aussi pas mal d’hommes. Une forte présence de jeunes mais les plus âgées étaient majoritaires. Furieuses que les luttes pour la liberté de l’avortement, menées en Espagne depuis les années 80, acquises par étapes difficiles, soient encore remises en cause, menacées par un gouvernement héritier de l’idéologie franquiste, complètement inféodé à l’Episcopat Catholique.



    Voici quelques slogans qui ont particulièrement attiré mon attention :



    Beaucoup de slogans contre le gouvernement fasciste, contre la hiérarchie de l’église catholique, contre le patriarcat et le machisme. En voici quelques uns :

    - Decidir nos hace libres – décider nous rend libres

    - C’est à cause d’un gouvernement « facha » fasciste

    - No pasara ! « elle ne pasera pas ! »

    - « La liberté est mienne, elle est à moi mais je ne la vends pas » « la libertad es mia, la tengo pero no la vendo »

    - Dehors les rosaires de nos ovaires « fuera los rosarios de nuestros ovarios »

    - SI SE PUEDE – SI SE PUEDE – SI SE PUEDE –



    Une manif énorme, féministe, il n’y en avait jamais eu une semblable en Espagne. Parmi les grandes manifs, elles pensent que celle d’aujourd’hui était la seconde par importance.



    Ce n’était pas une marée - comme ils ont l’habitude d’appeler les grandes manifs - c’était un Tsunami. Nous étions environ 100.000. Les femmes des Asturies, qui ont été à l’initiative du train pour la liberté, n’avaient jamais imaginé la participation d‘une telle multitude. Mise en mouvement à 12h, la foule remplissait encore la grande place du départ à 14h30.



    Ce fut un moment historique, un moment qui donne de l’espoir, de l’énergie militante, un événement où la solidarité internationale s’est exprimée de manière massive. Plus de trente villes en France ont organisé des rassemblements ou des cortèges à travers toute la France.

    L’Europe aussi était très mobilisée : l’Italie, la Belgique, la Macédoine, la Suisse, le Royaume Uni.



    A la fin de la Manif, trois femmes (deux espagnoles et une française) ont remis un manifeste destiné au Chef du Gouvernement, à Gallardon, à la Ministre de la Santé, avec signature sur le registre officiel afin d’officialiser la communication de notre NON collectif .



    De 15h à 18h, l’AUDITORIUM des Comisiones Obreras - le deuxième syndicat important avec l’UGT - a accueilli un millier de participant-e-s. Des DVD, une chorale décapante, des interventions des différents groupes présents, ont été écoutés, applaudis, remerciés.



    Des groupes féministes venus de beaucoup de régions espagnoles : de Catalogne, d’Alicante, d’Albacete, de Valladolid, de Malaga, des Asturies, de Madrid et toute son agglomération, groupes LGTB, des femmes Rurales, la Fédération des jeunes féministes, (las jovenas), les moins jeunes qui luttent depuis la mort du franquisme.

    Le mouvement des jeunes communistes espagnols. Des groupes d’hommes qui s’organisent pour défendre les droits et les libertés incluant les luttes que mènent les femmes, ils se disent féministyes.

    Les syndicats : UGT, Comisiones Obreras.

    Les partis : Izquierda Unida, le PSOE, PCE.



    La loi espagnole, qui se dit vouloir protéger le « à naître », ne se donne pas les moyens institutionnels et sécuritaires pour que femmes qui sont elles bien vivantes ne soient pas assassinées par leur conjoint. L’hypocrisie est totale, ils veulent protéger ce qui n’existe pas encore mais ils permettent que le désespoir économique entraîne des hommes et des femmes au suicide, que les hommes violents maltraitent leurs conjointes, que des hommes pédophiles abusent des enfants, etc.



    L’inquiétude commune de la montée des extrêmes droites, de l’avancée des religions qui s’accompagnent de la tentative d’anéantir les droits et les libertés acquises par les femmes, s’est exprimée plusieurs fois. Les mesures d’austérité ainsi que les droits des femmes constamment menacés sont aussi une tentative de nous ramener à « notre place », de nous faire revenir « à la maison ».



    Une grande énergie issue de notre rassemblement, de notre unité, de notre solidarité seule nous permettra de faire barrage à ce massacre de nos droits et de nos libertés.



    Vendredi 8 février une autre manif est prévue, je vous ferai part de mes impressions.



    Amitiés féministes
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    Message par bye Mar 11 Nov - 20:05

    Podemos, le parti des Indignés, première force politique en Espagne ?

    Séisme politique ? Pour la première fois en Espagne, un sondage met en tête le nouveau parti Podemos (« Nous pouvons ») issu du mouvement des Indignés. A un an des législatives, le parti est crédité de 27,7 % des intentions de vote, selon un sondage publié par El Pais le 2 novembre [1]. Soit 17 points de plus qu’en septembre ! Cet engouement se fait au détriment des partis traditionnels, qui dirigent le pays depuis la transition démocratique de 1978 : le Parti socialiste (PSOE) perd 4,7 points en un mois, et le Parti populaire (PP), actuellement au pouvoir, perd près de 10 points, chutant à 20% d’intention de vote, alors qu’il était en tête avec 44% des voix aux dernières élections législatives de 2011.

    Podemos, né il y a moins d’un an, a fait une entrée remarquée dans l’échiquier politique lors des élections européennes en mai dernier, avec près de 8 % de voix (1,2 million de suffrages). Ses cinq députés européens ont rejoint le groupe de la Gauche Unie européenne. Difficile de dire si cet engouement va durer. Pour El Pais, ce sondage, réalisé la semaine où de nouveaux scandales de corruption concernant le Parti Populaire ont été révélés, montre surtout le ras-le-bol citoyen face à ces dérives. Une situation inacceptable alors que le chômage est toujours de 24 %, et que le PIB est toujours en recul de 9 % par rapport à son niveau de 2008 [2]. Le leader de Podemos, Pablo Iglesias, 36 ans, est le seul dirigeant politique à être noté positivement par l’opinion publique.

    D’où vient cette spectaculaire ascension ?

    Le programme anti-austérité fédère. A ses débuts, Podemos se présente comme un « mouvement d’unité populaire et citoyenne », réunissant des personnes d’opinions différentes mais s’accordant sur l’essentiel : « Récupérer la souveraineté populaire et le processus démocratique, ne pas payer la dette et stopper les coupes imposées par des pouvoirs non-­élus ». Pablo Iglesias dénonce en bloc « les expulsions immobilières scélérates par les banques » et « un marché du travail ultra-libéral qui précarise et oblige la jeunesse à quitter le pays ». Si les luttes issues du mouvement 15-­M, le mouvement des Indignés, ont permis de créer des initiatives intéressantes, comme la Plateforme anti-expulsions (lire notre article), Podemos se propose d’aller plus loin : « Entrer dans les institutions pour les contester et les remettre à leur véritable propriétaire : le peuple ». Au programme : audit de la dette publique, redistribution des richesses, lutte sans concession contre l’évasion fiscale, fin du cumul des mandats, un système financier mis au service de l’économie réelle...

    Mais ce qui séduit, c’est aussi l’organisation atypique, participative, de Podemos. Sa structure de base : un millier de « cercles », des groupes territoriaux, à l’échelle d’une ville ou d’un quartier, ou thématiques, sur l’écologie, le chômage, la dette, la science... Un héritage du mouvement 15-M et de l’occupation de la place de la Puerta del Sol à Madrid. Ici, on discute, on débat, en cherchant le consensus jusqu’à épuisement de l’ordre du jour. Les militants apportent propositions et amendements. A partir de cette matière, une assemblée constituante tranchera sur les statuts et le fonctionnement interne du parti dans quelques mois.

    « L’establishment sait qu’on peut les détrôner »

    « Les premiers Indignés paraissaient bien gentils, explique Iñigo Irrijon, universitaire, un des leaders de Podemos. Mais, aujourd’hui, c’est différent, notre mouvement est pris au sérieux, l’establishment sait qu’on peut les détrôner et nous craint. Nous sommes comme un magma de braises sous un volcan. » « Ils ont brisé l’invisibilité des mouvements sociaux, décrit le politologue Josep Ramoneda. En s’organisant, Podemos a mis fin au mythe des majorités silencieuses qui arrange tant le pouvoir en place. » Ailleurs aussi, cette vague semble prendre de la force, comme en Irlande, où le parti de gauche Sinn Fein représente selon les sondages un quart de l’électorat. Ou en Grèce, avec le parti de gauche Syriza, en tête avec près de 30 % des intentions de vote.

    http://www.bastamag.net/Espagne-Podemos-le-parti-des
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    Message par bye Lun 5 Jan - 22:00

    La Catalogne et Podemos: le droit à décider de quoi, comment, quand?

    La visite de Pablo Iglesias, leader de Podemos, à Barcelone, le 21 décembre 2014, a suscité beaucoup d’attentes pour plusieurs raisons. L’une était de connaître sa position à propos du droit de la Catalogne, du peuple catalan, à décider, une revendication que, selon toutes les enquêtes d’opinion, partage une large majorité de la société catalane. Cette revendication a donné lieu ces dernières années à des grandes mobilisations de masses et a suscité, il y a peu, une historique désobéissance civile: le 9 novembre, plus de deux millions trois cent mille personnes sont allées voter lors de la consultation interdite par le gouvernement central et par le Tribunal constitutionnel. [Voir à ce sujet les articles publiés sur ce site en date des 2 et 11 novembre 2014] . A la suite de cette consultation, sont poursuivis en justice [par le Tribunal Supérieur de Justice] Artur Mas, le président de la Généralité de Catalogne, Joana Ortega, la vice-présidente, ainsi que le conseiller Ramon Espadaler.

    Depuis son grand triomphe aux dernières élections européennes, Podemos a apporté un ouragan d’air frais dans la politique espagnole, salué par ceux d’en-bas, et craint et dénigré par ceux d’en-haut. Dans le sujet qui nous occupe, Podemos s’était prononcé clairement pour le droit de la Catalogne à décider, avait défendu qu’il fallait aller voter le 9N en dépit de l’interdiction du Tribunal constitutionnel, et n’avait exprimé de préférence pour aucune des alternatives de vote. Comme Pablo Iglesias l’a rappelé, il y a dans Podemos des gens favorables au OUI-OUI (OUI à une Etat propre et OUI à l’indépendance), favorables au OUI-NON, et favorables au NON-NON.

    Mais le 9N n’a pas suffi à résoudre le problème. Conquérir le droit du peuple de Catalogne à décider reste une revendication politique d’actualité pour des millions de personnes en Catalogne. Assurément ce n’est pas la seule, mais bien une des plus importantes. Et on attendait donc que Podemos y réponde, étant donné que Podemos postule clairement à gouverner l’Espagne. Or, problème existe précisément à cause du refus du gouvernement central à accepter aucune sorte de référendum ou de consultation du peuple de Catalogne à propos de la relation qu’il souhaite entretenir avec l’Etat espagnol.

    Concrètement, on espérait que Pablo Iglesias répondrait à deux questions: 1° Au cas où Podemos gagnerait les prochaines élections générales, s’engagerait-il à organiser un référendum pour connaître l’opinion du peuple de Catalogne à propos de l’indépendance, semblable au référendum qui a eu lieu en Ecosse?; 2° Sachant qu’il n’est pas favorable à cette indépendance, quel type de relation entre la Catalogne et l’Etat espagnol propose-t-il? Mais aucune des deux questions n’a trouvé réponse, ni lors du meeting auquel assistèrent tant de gens à Barcelone (quelque 3000), ni lors de la longue interview qu’il a concédée à TV3.

    Les réponses concrètes qu’on attendait de lui sont restées diluées dans deux affirmations générales: le droit du peuple de décider de tout et la défense de la souveraineté populaire. Du point de vue d’une position démocratique de défense de ceux d’en-bas, on ne peut pas être en désaccord avec cela. Mais sous l’angle d’une clarification de sa position concernant le droit du peuple de Catalogne à décider de sa relation à l’Etat espagnol, ces deux affirmations générales sont clairement insuffisantes.

    Quand la journaliste de TV3 lui a demandé s’il croyait que la Catalogne était un sujet politique souverain, Pablo Iglesias lui a répondu que c’était à l’ensemble des Catalanes et Catalans d’en décider. C’est assurément une réponse très différente de celle qu’auraient faite Mariano Rajoy [Parti Populaire], ou Pedro Sanchez, le nouveau secrétaire général du PSOE: tous deux auraient répondu carrément NON. Mais c’était néanmoins décevant pour les centaines de milliers de personnes en Catalogne qui depuis des années affirment «Som una nació» [«Nous sommes une nation»] et réclament le droit de décider, c’est-à-dire qu’elles exigent que la Catalogne soit considérée comme un sujet politique souverain et traitée d’égal à égal par l’Etat espagnol. Décevant également parce qu’Iglesias affirma clairement que l’Espagne est un pays de nations, pour se différencier, peut-on supposer, des ambiguës « nationalités» qu’évoque le texte de la Constitution espagnole de 1978 [celle organisant la «transition» du franquisme à la «démocratie»] qui ne leur accorde que le droit à une autonomie. Mais alors il n’est pas clair du tout si ces nations qu’évoque Iglesias sont des sujets politiques souverains.

    Pablo Iglesias a également défendu le droit du peuple de décider de tout, y compris de la question territoriale. Mais il n’a pas seulement évité de s’engager pour la promesse d’un référendum d’autodétermination, il a aussi indiqué une voie différente, à savoir un processus constituant dans tout l’Etat espagnol. Les formules qu’il a utilisées ont été diverses: «La Catalogne doit être ce que les Catalans et les Catalanes décideront, mais pour que cela soit possible, il est nécessaire d’ouvrir un processus constituant dans tout l’Etat»; «il faut ouvrir un processus constituant pour discuter de tout avec tous» ; etc.

    Mais il a parlé dans tous les cas d’un unique processus constituant au niveau de tout l’Etat espagnol, sans jamais faire allusion à la possibilité de processus constituants dans les diverses nations qui existent dans cet Etat [1]. C’est tout à fait cohérent avec sa volonté de laisser ouverte la question de savoir si la Catalogne est un sujet politique souverain. Mais c’est très éloigné des revendications du mouvement national en Catalogne, où la revendication est majoritairement un processus constituant spécifiquement catalan, tant de la part des secteurs qui sont clairement favorables à l’indépendance, comme de la part de ceux qui sont favorables à une structure fédérale [pour faire image:les quartiers d’une orange], confédérale [pour faire image:les grains d’une grappe de raisin], ou autre encore.

    Pablo Iglesias reconnaît clairement que l’Espagne est un pays de nations, mais on ne l’a pas entendu reconnaître que l’Etat espagnol opprime certaines de ces nations et qu’il ne s’agit pas d’un problème récent mais bel et bien historique, antérieur à la Constitution de 1978, et qui s’appuie sur une idéologie nationaliste espagnole qui, malheureusement, déborde largement des frontières de «la caste» [le terme utilisé par Iglesias et Podemos pour caractériser les dominants politiques].

    On ne l’a pas non plus entendu évoquer que le peuple de la nation opprimée possède des intérêts particuliers et différenciés, pas seulement de pouvoir décider le degré d’auto-gouvernement (ou l’indépendance), mais également, par exemple, sur le terrain de la défense de sa langue et de sa culture. Comme il ne semble pas reconnaître ces spécificités, on comprend mieux qu’il ne les reconnaisse pas non plus à «la caste» catalane et qu’il mette sur un pied d’égalité Mariano Rajoy [président du gouvernement de l’Etat espagnol depuis le 21 décembre 2014] et Artur Mas [président de la Généralité de Catalogne depuis le 27 décembre 2010]. Et cela pas seulement pour ce qui relève de leur politique économique et sociale, ce qui serait juste, mais pour ce qui est de leur attitude à l’égard du droit à décider et de la défense de la langue et de la culture catalanes, ce qui n’est pas du tout juste du tout, quelque vacillante, timorée, inconséquent et opportuniste, nous paraisse la politique de Artur Mas. Toutefois, Artur Mas a voulu convoquer un référendum sur l’indépendance et Rajoy l’a refusé; Artur Mas a convoqué la première consultation du 9N et Rajoy l’a attaquée devant le Tribunal constitutionnel; Artur Mas a convoqué la deuxième consultation du 9N et Rajoy a recouru devant le Tribunal encore une fois; Artur Mas a appelé également à voter le 9N et il est poursuivi par la justice pour cela. Artur Mas (et le corrompu Jordi Pujol son prédécesseur) ont défendu le catalan comme langue véhiculaire de l’école catalane et Rajoy l’a attaquée de toutes les façons possibles. Artur Mas a défendu l’évidence scientifique et linguistique de l’unité de la langue de Catalogne, des Iles Baléares et du Pays Valencien, et Rajoy s’efforce de la démembrer avec acharnement.

    Dans ces conflits-là, il n’est pas possible de rester neutre, il faut organiser la mobilisation la plus large possible en défense du droit à décider, du catalan comme langue véhiculaire de l’école et en défense de la langue commune (tout en respectant ses variantes dialectales et les appellations qu’elles portent). Et pour faire cela, sont indispensables des alliances tactiques et ponctuelles avec le parti de Artur Mas ou avec toute autre formation qui défende ces revendications précises.

    Pablo Iglesias s’est montré contraire à cette orientation. Agressivement contraire même, quand il a offert lors de son meeting à Barcelone comme page de couverture aux journaux: «Moi, on ne me verra pas embrasser ni Rajoy ni Mas», allusion à l’embrassade le 9 novembre entre David Fernández, de la Candidatura d’Unitat Popular (CUP), et Artur Mas. Lors de son interview à TV3, il s’est expliqué plus encore: «La CUP a choisi un chemin qui implique une alliance avec CiU», «une stratégie d’alliance, quoique tactique, avec Monsieur Mas est une erreur politique.»

    Quoi qu’on pense de l’opportunité de l’embrassade de David Fernández, la justice commande de reconnaître que la CUP en général, et David Fernández en particulier, a eu une position correcte durant tout le déroulement du 9N, en combinant l’unité tactique quand elle était nécessaire à la progression du mouvement, avec la critique et la dénonciation des vacillements et des tentatives de Artur Mas de reculer. La position de Pablo Iglesias sonne plus radicale parce qu’elle apparaît servir à combattre l’influence de Artur Mas sur le mouvement. Mais si Podemos avait appliqué cette position durant les mois antérieurs au 9N, par exemple en dénonçant l’accord entre les partis souverainistes à propos de la consultation, il aurait seulement réussi à rester en dehors du mouvement réel et laisser à Mas une position plus confortable dans le mouvement.

    En résumé, nous aurions aimé que la visite de Pablo Iglesias en Catalogne signifie qu’il s’engage à convoquer un référendum d’autodétermination en cas de victoire électorale de Podemos, qu’il défende la combinaison entre un processus constituant au niveau de l’Etat espagnol avec des processus constituants dans les nations opprimées, ainsi qu’une volonté de tisser les alliances nécessaires pour que le mouvement pour le droit à décider en Catalogne soit un bélier pour briser les cadenas de la Constitution de 1978. Ce que nous avons entendu, fut très différent.

    Mais Podemos a des fortes racines populaires, une sensibilité démocratique accusée et n’a pas encore fermé son propre processus constituant, particulièrement en Catalogne. C’est pourquoi il ne faut pas exclure les possibilités de changement. (Traduction A l’Encontre; article publié sur le site Viento Sur)

    ______

    [1] Le lendemain de la parution du présent article, est parue dans El Periódico une interview qui prend ses distances avec cette formule. Pablo Iglesias y affirme qu’un processus constituant spécifique de la Catalogne est incontournable, mais que, étant donné qu’il y a ici une Constitution en vigueur (à la différence du Royaume-Uni), il faut d’abord un processus constituant pour briser le cadenas de 1978. Dans la vidéo, il nuance (à partir de la minute 33) en déclarant que «dans le processus constituant au niveau de l’Etat espagnol peuvent confluer divers processus constituants». Tant les phrases littérales que l’ensemble de l’interview nous conduisent à interpréter que le processus constituant catalan est vu comme subalterne par rapport à celui espagnol, et également postérieur (ou tout au plus simultané). La même chose se passe avec la possibilité d’un référendum sur l’indépendance envisagée dans le même entretien. En Catalogne par contre, quand la nécessité d’un processus constituant spécifique est revendiquée, elle est entendue comme un exercice de la souveraineté de la nation catalane, et non pas subalterne, ni nécessairement simultanée ou postérieure à un processus constituant de tout l’Etat espagnol. Va-t-on continuer, dans Podemos, à évoquer des processus constituants dans les diverses nations de l’Etat et seront-ils compris comme souverains et non subalternes à un processus constituant au niveau de l’Etat espagnol? Toutefois, je ne me risquerai pas à faire des pronostics. Néanmoims, je réitère le fait de ne pas exclure des changements d’orientation de la direction de Podemos. (M.C .28.12.2014)

    http://alencontre.org/europe/espagne/la-catalogne-et-podemos-le-droit-a-decider-de-quoi-comment-quand.html
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    Message par bye Dim 1 Fév - 19:39

    Espagne: 100 000 partisans de Podemos dans les rues de Madrid

    Test grandeur nature pour le parti antilibéral «Podemos» en Espagne où une «une marche pour le changement» débutait ce samedi vers 12h00 dans les rues de Madrid. Moins d’une semaine après la victoire de Syriza aux élections législatives grecques, cette marche est scrutée de près.

    ans les rangs de Podemos, on veut croire qu’une victoire semblable à celle de l’allié grec est possible. Il faut dire que comme en Grèce le terrain est favorable à un parti anti-libéral. Les deux pays sont les plus durement touchés par la crise en Europe avec un taux de chômage qui flirte avec les 25 % et une exaspération face aux exigences financières de la Troïka.

    Comme Syriza en Grèce et contrairement à la plupart des partis d’extrême gauche en Europe, Podemos ne veut pas simplement peser sur le débat mais bien gouverner.

    Mais pour être optimiste sur son avenir, Podemos n’a pas besoin de regarder à l’autre bout de la méditerranée, il lui suffit de regarder en arrière. En effet, en un an à peine, le parti a déjà remporté 1 200 000 voix lors des élections européennes de mai dernier. Les derniers sondages n’ont fait que confirmer cette tendance, faisant de Podemos un des premiers partis du pays.

    Après les urnes et les sondages, c’est donc à présent dans la rue que Podemos veut montrer sa force.

    Julien Jeffredo

    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_espagne-des-milliers-de-partisans-de-podemos-dans-les-rues-de-madrid?id=8885451
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    Message par bye Ven 10 Avr - 11:11

    Urgent : opération Pandora 2. Répression massive du mouvement anarchiste/libertaire par l’Etat espagnol
    Publié le 3 avril 2015 |


    Le matin du lundi 30 mars 2015, l’État espagnol a lancé l’opération Piñata (faisant suite à l’opération Pandora de décembre dernier) : les flics ont perquisitionné et parfois expulsé au moins 17 centres sociaux squattés et arrêté au moins 28 personnes à Barcelone, Madrid, Palencia et Grenade. Tiré du site squat.net

    L’État Espagnol, pour bien inaugurer la Nouvelle Loi de Sécurité Citoyenne appelée couramment « Ley Mordaza » (« loi baîllon »), a effectué ce lundi matin l’Opération Pandora 2. Le but, c’est de réprimer encore plus le mouvement libertaire/anarchiste/autonome.

    Pour le moment on sait que La Police est intervenue dans de nombreux squats (surtout centres sociaux) de Madrid, Palencia, Valencia, Grenade et Barcelone. Total de 17 perquisitions dans tout le territoire. 27 arrestations.

    extrait du site Distribuidora mapache

    La majorité de ces perquisitions et expulsions ont été effectuées sans aucun ordre faisant suite à une décision de justice. L’ordre provenait du juge d’instruction numéro 6 de l’Audiencia Nacional. Les personnes arrêtées font toutes partie du mouvement anarchiste et sont accusées d’appartenir à une « organisation criminelle ». On est complètement dans la continuité de la répression anti-anarchiste menée avec l’opération Pandora.

    tiré du site squat.net

    On a surtout des infos de Madrid :

    Perquisitions effectuées par la Police squat CSOA La Quimera du quartier de Lavapiés vers 8h du matin. Les policiers ont fini vers 11h et, quand ils sont partis, ils ont verrouillé la porte. Donc on dirait que c’est une expulsion. Ça faisait 2 ans que La Quimera était ouverte, par contre ça faisait à peine 3 jours qu’elle a réouvert ses portes après 3 mois d’inactivité.

    Perquisitions au CSO La 13-14 du quartier de Vallekas. Nombreuses arrestations, on n’en connaît pas encore le nombre exact. On compte aussi de nombreux dégâts : Les policiers ont cassé la porte principale de ce squat.

    Perquisitions au CSOA La Enredadera dans le quartier de Tetuán. Les policiers ont osé même taguer les murs du squat avec des slogan du type « múerete guarro » (« crève sale gauchiste ») et crever les pneus des vélos garés à l’intérieur.

    Il nous manque la confirmation de possibles perquisitions au Local Anarquista La Magdalena (Lavapiés). Puis il nous manque la confirmation de squats fouillés en province.

    L’État a dû inventer un bon prétexte : Combattre le « terrorisme anarchiste ». C’est pour ça que de ces 27 arrestations, 12 sont accusé-es d’avoir « des objets explosifs », et 14 autres de « résistance contre l’autorité ».

    extrait du site Distribuidora mapache

    À Grenade, le CSOA La Redonda a écrit un communiqué racontant les événements depuis chez eux.

    Le soir-même, des rassemblements et manifs de solidarité a eu lieu à Madrid, Grenade et Barcelone.

    Sur Squat !net, des infos sur l’opération Piñata sont également disponibles en espagnol, en catalan, en allemand et en anglais.

    tiré du site squat.net

    En bref, l’État est contre l’autogestion et contre les quartiers combatifs tels que Lavapiés, Vallekas ou Tetuán. Il faut diffuser au maximum cette information pour visibiliser la répression d’État du mouvement anarchiste/libertaire et démontrer l’horreur qui va s’installer dans les vies des habitant-es de l’état espagnol.

    extrait du site Distribuidora mapache

    Plus d’infos prochainement.
    SOLIDARITÉ !

    tiré du site squat.net

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