La criminalité pharmaceutique a son diplôme
Léa Crébat | jim.fr | vendredi 11 janvier 2013
vendredi 11 janvier 2013
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La criminalité pharmaceutique a son diplôme !
Léa Crébat | jim.fr | vendredi 11 janvier 2013
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Paris, le vendredi 11 janvier 2013 – Comment améliorer la lutte contre le trafic de faux médicaments ? Un tel objectif passe nécessairement par un renforcement de la connaissance de ce phénomène par tous les professionnels concernés : qu’ils oeuvrent dans la sphère judiciaire ou médicale. Aussi, l’Institut de recherche contre la contrefaçon de médicaments (IRCAM) a-t-elle œuvré en France ces dernières années afin de mettre en place un diplôme dédié à ces questions. Celui-ci a été officiellement créé en 2011 au sein de l’Université de droit Panthéon-Assas (Paris II).
Un projet ambitieux
Baptisée « Diplôme d’université Criminalité pharmaceutique », cette formation s’adresse d’abord aux professionnels de santé (médecins, pharmaciens, pharmaciens inspecteurs…) mais également aux responsables de l’ordre confrontés chaque jour à une montée de la « délinquance » pharmaceutique. Douaniers, gendarmes et policiers sont donc également les cibles de cette formation continue. Celle-ci propose un programme de 120 heures de cours réparties en quatre chapitres : une initiation aux médicaments et aux autorités compétentes en la matière, un rappel des « responsabilités du fait des produits de santé », une présentation de la « criminalité pharmaceutique » et une évocation des outils mis en place pour lutter contre ce phénomène. L’accent est entre autres mis sur la falsification et la contrefaçon des produits mais également sur « la falsification de documents sanitaires, la mise sur le marché de produits de santé sans autorisation, la mise sur le marché de produits de santé non conformes, l’exercice illégal de la profession de pharmacien (…) la vente illicite de médicaments ». Après un an d’existence, le diplôme pourrait prochainement s’ouvrir aux étudiants, afin de favoriser une sensibilisation précoce aux situations décrites. L’objectif est également à terme que ce diplôme devienne « national » et qu’il puisse être accessible dans plusieurs facultés en France.
Léa Crébat
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