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    usa puissance de folie

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    usa puissance de folie - Page 3 Empty Re: usa puissance de folie

    Message par Invité Sam 26 Jan - 19:59

    aissachris, tu es fou!!!!!! ton avatar est ridicule, je te conseille d en changer si tu ne veux pas perdre une amie.
    A bon entendeur..........................................................; Evil or Very Mad
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    Message par Rabasse du sud Sam 26 Jan - 20:48

    trinita a écrit:aissachris, tu es fou!!!!!! ton avatar est ridicule, je te conseille d en changer si tu ne veux pas perdre une amie.
    A bon entendeur..........................................................; Evil or Very Mad

    alors là elle a raison!!!!!!!!!! Shocked
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    Message par Invité Sam 26 Jan - 21:39

    ben qoui, c est la fatigue, reviens tinou, laisses moi parler, mais laisses moi parler
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    Message par Rabasse du sud Mer 30 Jan - 21:15

    usa puissance de folie - Page 3 George-bush-usa-john-howard
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    Message par Rabasse du sud Dim 3 Fév - 14:01

    Washington presse les pays de l'OTAN d'envoyer des renforts

    LA SITUATION militaire dans le sud de l'Afghanistan, où les soldats de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) ne parviennent pas à annihiler la menace des " insurgés " (les talibans et les combattants étrangers d'Al-Qaida), incite les Etats-Unis à lancer des appels de plus en plus pressants à leurs alliés de l'Alliance atlantique.

    Le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, a adressé une lettre à tous ses homologues de l'OTAN pour leur demander des renforts militaires. Ce n'est pas la première fois que Washington exhorte les Européens à s'impliquer davantage dans les combats du Sud, mais, jusqu'à présent, ces demandes sont restées largement lettre morte.

    La nouvelle offensive diplomatique de Washington est dictée par l'urgence. Plusieurs rapports d'experts et d'anciens hauts responsables militaires ont récemment lancé un cri d'alarme sur le risque d'un échec de la communauté internationale et de l'OTAN, et le responsable de l'Afghanistan au département d'Etat, Richard Boucher, a abondé dans ce sens, jeudi 31 janvier, lors d'une audition devant le Sénat. Les Etats-Unis, a-t-il ajouté, craignent que la communauté internationale " abandonne l'Afghanistan ". Washington a récemment annoncé son intention d'envoyer 3 200 soldats supplémentaires (dont 2 200 marines dans le Sud), mais exige un effort réciproque de ses partenaires, notamment pour remplacer à terme les marines.

    Cet appel a été relayé, vendredi 1er février, à Paris, par le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jaap de Hoop Scheffer, qui a rencontré le président Nicolas Sarkozy. Si la France n'a pas encore apporté de réponse précise à la demande américaine, il est probable que celle-ci sera positive.

    Le tout est de choisir le moment, et les conditions. Le moment pourrait se situer peu avant ou lors du prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'Alliance, qui se tient à Bucarest, début avril. Les conditions sont politiques : Paris replace ce sujet dans une plus vaste négociation avec les Américains, qui concerne au premier chef la question de l'éventuel retour de la France dans la structure militaire intégrée de l'OTAN, mais aussi celle de l'entrée de la Géorgie et de l'Ukraine dans l'Alliance, voire celle des sites de la défense antimissile américaine en Pologne et en République tchèque. " Cette possibilité est sérieusement étudiée, résume un responsable militaire, mais il faut la monnayer. "

    Lorsque la décision sera prise, la France pourrait faire appel au bataillon (environ 700 hommes) de la 11e DP (division parachutiste) dont elle dispose au sein de la " réserve stratégique de théâtre " de l'OTAN. Les renforts français pourraient alors être dépêchés dans le Sud, en secteur canadien. Le premier ministre canadien, Stephen Harper, a confirmé, mercredi, au président George Bush que le Canada retirera ses 2 500 soldats d'Afghanistan en 2009, faute d'avoir reçu des renforts à hauteur d'un millier d'hommes.
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    Message par NASSIMUSS Lun 4 Fév - 0:28

    slt tout le monde

    avant tout moi je pense "bush pére déclarait la guerre plus vite que l'éclair bush fils déclare la guerre plus vite que son pére"
    bush a attiré plusieurs pays dans sa folie et dans son désir de laissé des traces dans le monde et faire connaitre son nom parout dans le monde,depuis la venue de bush et lentré des troupes us en iraq c'est le bordel au proche orient le chaos en iraq la guerre israélolibanaise les divisions entre le fatah et hamas qui as presque déclenché une guerre civil les tension avec l'iran multipliquation des attentats kamikazes parout dans le monde esque bush attire les problémes ou c'est juste une coincidence de ce que jen sure c'est que le prochain président ou présidente des usa va hérité d'une bombe a retardement
    bush aminé le terrain avant son départ l'iraq c'est la plus grande érreur comise par une chef d'état americain bush a trompé la main dans la merde affaire a suivre le feuilleton iraq risque de durée .
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    Message par admin Lun 4 Fév - 0:43

    NASSIMUSS a écrit:slt tout le monde

    avant tout moi je pense "bush pére déclarait la guerre plus vite que l'éclair bush fils déclare la guerre plus vite que son pére"
    bush a attiré plusieurs pays dans sa folie et dans son désir de laissé des traces dans le monde et faire connaitre son nom parout dans le monde,depuis la venue de bush et lentré des troupes us en iraq c'est le bordel au proche orient le chaos en iraq la guerre israélolibanaise les divisions entre le fatah et hamas qui as presque déclenché une guerre civil les tension avec l'iran multipliquation des attentats kamikazes parout dans le monde esque bush attire les problémes ou c'est juste une coincidence de ce que jen sure c'est que le prochain président ou présidente des usa va hérité d'une bombe a retardement
    bush aminé le terrain avant son départ l'iraq c'est la plus grande érreur comise par une chef d'état americain bush a trompé la main dans la merde affaire a suivre le feuilleton iraq risque de durée .
    Le pire dans tout ça, c'était soi-disant qu'il avait fait ça pour assuré la stabilité de la région et pour lutter contre le terrorisme.

    S'il voulait lutter contre le terrorisme, c'était en Arabie Saoudite qu'il aurait dû aller, là où on forme la plupart des intégristes à la Ben Laden... Bon, là il était sûr en faisant cela de déclarer la guerre à tous les musulmans du monde !

    Ce qui me fait le plus craindre pour la région, c'est qu'on commence à regarder du côté de l'Iran pour faire la guerre. L'Irak instable créé aussi forcément une instabilité en Iran. Si la guerre est déclarée, s'il y a conflit, la Turquie pas loin, va avoir des soucis. Si la Turquie a des soucis, l'Europe alliée de la Turquie a des soucis, obligée de défendre son allié.

    Et ça rappelle rien tout ça ? L'engrenage des deux guerres mondiales du XXsiècle.

    Sérieusement, j'espère pour l'Irak, pour les Irakiens, qu'une stabilité va se faire. Mais je crains qu'ils aient un gouvernement pire que Saddam Hussein (et oui c'est possible) : les irakiens chrétiens sont de moins en moins nombreux, les chiites et les sunnites s'entredéchirent (les "dirigeants") pour savoir qui va avoir le pouvoir, les kurdes vont être dans la merde totale, et je ne parle même pas des autres minorités.

    L'Irak ça va être pire que l'Afghanistan.

    Alors faut vraiment trouver une solution, ce n'est dans l'intérêt de personne, absolument personne (hormis les intégristes, les terroristes) que l'Irak reste dans cette situation et donc aussi que les Américains échouent.

    Peut-être faut-il que maintenant les Nations Unies (avec l'appui et le réel soutient des pays du Proche-Orient) se décident à intervir, faire la guerre aux terroristes, et réinstaurer une stabilité et une sécurité en Irak ?
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    Message par NASSIMUSS Lun 4 Fév - 1:03

    MOI JE VOIS BUSH DANS SES Décision comme si c'était un gamin irrespensable qui ne sait gére ce que peuvent engendré ses décisions comme si il joué a la guerre touché coulé lol si les usa attaque l'iran alors la faut pensé a la 3éme guerre mondiale je doute que quelq'un puisse y survivre le probléme c'est que les conflits tourne autour dune méme région ou ya les musulmant ya aussi les juifs que cache cet politique quelle sont le véritables intentions parceque si les usa veulent faire la paix ya le darfour le kénya la somalie et jen passe mais ya ni pétrole ni musulmant ni intéret juif.
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    Message par admin Lun 4 Fév - 1:19

    NASSIMUSS a écrit:MOI JE VOIS BUSH DANS SES Décision comme si c'était un gamin irrespensable qui ne sait gére ce que peuvent engendré ses décisions comme si il joué a la guerre touché coulé lol si les usa attaque l'iran alors la faut pensé a la 3éme guerre mondiale je doute que quelq'un puisse y survivre le probléme c'est que les conflits tourne autour dune méme région ou ya les musulmant ya aussi les juifs que cache cet politique quelle sont le véritables intentions parceque si les usa veulent faire la paix ya le darfour le kénya la somalie et jen passe mais ya ni pétrole ni musulmant ni intéret juif.
    Si, il y a musulmans et pétrole (surtout au Darfour). La seule différence : ils sont Noirs !
    On s'en fout quand les Noirs crèvent voir le Rwandas. Alors qu'on a été avec l'Otan en ex-Yougoslavie. On s'est (mondialement) bougé pour le Tsunami et ses millions de morts en Asie. Alors que c'est tous les jours un "Tsunami" (nombre de morts) en Afrique Noire et personne n'y va ou personne ne se bouge !

    Et en plus, avec l'Afrique Noire, y'a pas d'intérêt qui puisse nuire à Israël.

    Mais même, je ne vois pas trop en quoi l'Irak menaçait Israël, qui est la nation la mieux armée du coin ? Si tu sais, tu peux m'expliquer, s'il te plait.

    Par contre, j'ai l'impression que toute la politique là-bas tourne autour d'Israël.

    Mais Bush en gamin jouant à la bataille navale, c'est exactement ça !

    Tout à fait d'accord avec toi.
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    Message par NASSIMUSS Lun 4 Fév - 15:00

    slt
    israél je pense posséde le plus darmements dans le coin et c'est pas que les armes se trouvant en israel ya les bases américaine autour si une nation éssaye d'attaqué israél la larmé americaine entrera en scéne les usa c'est lange gardien d'israél c'est incontéstable.
    bye
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    Message par bye Dim 23 Mar - 15:11

    L’effondrement de l’OTAN ? Une chance pour un monde plus pacifique par Colonel Jürgen Rose
    http://www.voltairenet.org/article155904.html

    L’OTAN exige l’envoi de nouveaux contingents en Afghanistan. Chaque État membre devra annoncer sa participation lors du sommet des chefs d’État qui se tiendra à Bucarest, les 3 et 4 avril. Plutôt que d’obéir, les Européens devraient trouver là l’occasion de sortir d’une alliance qui ne leur apporte pas de sécurité et les contraints à la vassalité.
    _________________________________________

    12 mars 2008

    Depuis
    Berlin (Allemagne)


    Le journaliste Jochen Bittner se demande, plein d’inquiétude, si l’OTAN existe toujours et lance un appel pathétique : « L’ordre de mobilisation [sic !], envoyé la semaine dernière par le ministre de la Défense états-unien à la Bundeswehr, n’est que le début d’une pression grandissante et ouverte pour partager de manière équitable le tribut en vies
    humaines en Afghanistan. » Cette façon de procéder non seulement rappelle la folie meurtrière de la phase finale de la « guerre totale », mais encore montre à quel point on doit être obsédé pour trouver plaisir à de telles expressions.

    Voulez-vous d’autres exemples ? « Mais maintenant les guerriers anglo-saxons en ont assez des Européens qui se contentent de creuser des puits » avec un soupçon teinté de mépris de l’auteur Jochen Bittner qui continue sur le même ton : « À mi-voix, certains militaires états-uniens traitent leurs camarades allemands de lâches », puis il pose la question stupide : « Peut-on relier la culture européenne à la force de frappe américaine ? »

    On ne peut poser de questions plus stu­pides. S’il est un élément dont le monde peut se passer, c’est bien de la force de frappe US – ces centaines de milliers de morts que la croisade de Bush a coûtés en Afghanistan et en Irak, en sont l’exemple parfait. Incapable d’un élan humanitaire, la fameuse communauté stratégique déplore non pas les victimes de sa politique de guerre, mais le fait qu’on approche d’une fin peu glorieuse
    d’une alliance militaire qui a fait son temps.

    Et pourtant, l’effondrement définitif de l’OTAN offrirait une chance unique pour un monde plus pacifique. La tentative d’établir sous un faux jour, au mépris du droit international et en ignorant les Nations Unies une alliance de guerre de « pures démocrates » comme prestataire de sécurité aurait échoué. En bref : le loup ne pourrait plus entrer dans la
    bergerie. On assisterait au début de la fin de l’impérialisme américain, au service duquel se trouve l’OTAN, depuis le début, sur le continent européen, et pour lequel les Européens doivent servir de chair à canon pour les campagnes de mondialisation élaborées à la Maison-Blanche. Certes, avec la fin de l’Alliance le plus grand danger pour la sécurité internationale – les USA – ne serait pas encore complètement enrayé mais massivement réduit.

    Il faudrait, bien sûr, trouver un moyen de compenser la perte de l’OTAN, dans le but d’assurer une fonction importante. L’ancien secrétaire général de l’OTAN, Lord Ismay, avait défini le but de cette alliance de la façon suivante : « To keep the US in, the Soviets out and the Germans down » (Garder les États-Unis en Europe, les Sovietiques dehors, et les Allemands en infériorité). Pour l’Allemagne cela signifiait que plus jamais ce
    pays ne pourrait devenir une puissance militaire autonome au cœur de l’Europe.
    Cette maxime tient toujours. C’est pourquoi il serait indispensable de trouver un remplaçant à cette OTAN en passe de disparaître.

    Cet endiguement de la force militaire allemande, indispensable pour tous ses voisins européens, ne peut être réalisé qu’en intégrant la Bundeswehr dans une armée européenne qui serait à la base d’une union de défense européenne. Les composantes nécessaires à cet objectif sont déjà en place. Une stratégie de défense a déjà été élaborée dans le cadre de la « Poli­tique européenne de sécurité et de défense » et le Comité politique et de sécurité, le Comité militaire, l’état-major militaire et la cellule de
    planification de l’UE constituent les structures de commandement nécessaires. De
    plus, il y a depuis longtemps des formations militaires telles que l’Eurocorps et le groupement tactique (European Battle group). L’Europe ne devrait pas hésiter à s’émanciper des États-Unis. C’est ainsi que ce continent pourrait devenir un facteur de paix et que les « lâches Européens » auraient pris le dessus sur les « guerriers anglo-saxons ».Il semble que le moment est venu de ­cesser d’idéaliser l’OTAN et de s’en débarrasser une fois pour toutes, au lieu d’attendre qu’elle se dissolve d’elle-même dans un processus de putréfaction
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    Message par bye Ven 20 Juin - 15:10

    Bolivie: 20 000 personnes attaquent l'ambassade des Etats-Unis
    http://amerikenlutte.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=624&Itemid=50




    11-06-2008
    Avec les poings en hauteur, plus de vingt mille boliviens ont cerné hier l'Ambassade des États-Unis à La Paz et ont essayé de prendre l'édifice par la force. La consigne était une unique : "Justice, justice, justice". Les mouvements aymaras de El Alto se sont mobilisés très tôt dans la capitale pour répudier l'asile politique que le gouvernement des États-Unis a accordé à Carlos Sanchez Berzaín, la main droite de l'ex-président Gonzalo Sánchez de Lozada et un des principaux responsables , selon la Justice bolivienne, des morts de 68 personnes lors du dénommé Octobre Noir (Guerre du gaz).

    Malgré les critiques réitérées des mouvements sociaux contre les politiques étasuniennes dans le pays, hier c'était la première fois que l'ambassade nord-américaine a été la cible d'une manifestation massive. Avant que les manifestants arrivent au siège diplomatique, un cordon policier de 200 effectifs et deux camions antiémeutes défendaient l'édifice.

    "Nous voulons que la police se retire, nous n'assumons pas la responsabilité s'il y a un affrontement, parce que nous pouvons brûler l'ambassade", prévenait dans l'après-midi Edgar Mora, dirigeant de l'organisation radicale Comité Civique Populaire, une organisation proche du MAS.

    Les manifestants étaient décidés à prendre l'ambassade et à baisser le drapeau étasunien qui flambe dans le milieu de la cour. On voulait nous venger pour la décision de Washington d'octroyer l' asile politique à l'ex-ministre de la Défense Sanchez Berzain. Cela fait plusieurs mois, le gouvernement d'Evo Morales et la Cour Suprême essaient d'obtenir l'extradition de Berzaín et son ancien chef, Sanchez de Lozada. Les deux se sont réfugiés aux États-Unis après avoir fui au milieu de la nuit et après avoir abandonné le gouvernement. Derrière eux ils laissaient 68 morts et une crise politique.

    Les familles des victimes de ce fatidique octobre 2003 ont demandé hier justice. Au cri de : "Bolivie libre OUI, colonie yankee NON!", des milliers de manifestants se sont affrontés à la police, qui a répondu avec des coups et des gaz lacrymogènes. Le bilan, à l'heure du bouclage de cette édition, était de trois blessés. Dans la nuit, quand la situation s'était calmée, l'ambassade a diffusé un communiqué remerciant la protection de la police et désirant que les relations entre les "deux peuples" s'améliore vite (sic).

    Pagina/12 (Argentine), 10 juin 2008.

    Traduit par http://amerikenlutte.free.fr
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    Message par bye Ven 18 Juil - 22:24

    « Désormais, les Etats-Unis ne sont plus une république », affirme Gore Vidal
    http://www.alterinfo.net/-Desormais,-les-Etats-Unis-ne-sont-plus-une-republique-,-affirme-Gore-Vidal_a21295.html?preaction=nl&id=8017594&idnl=36659&

    Téhéran (Press TV) : Une interview du légendaire essayiste, écrivain, critique politique et social Gore Vidal

    à popos de Gore Vidal :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gore_Vidal
    http://www.lemonde.fr/livres/article/2006/05/04/gore-vidal-le-dernier-des-titans_768035_3260.html#ens_id=754074



    par Afshin Rattansi
    in Tehran Times, 30 juin 2008
    http://www.tehrantimes.com

    traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier


    Press TV : Nous entendons dire que Michael Mukasey est le dernier en date des Procureurs Généraux du Président (Bush) à être mis en examen… Cette fois-ci, il est question de ses conversations avec Bush et Cheney. Cela démontre-t-il que le Congrès parle sérieusement, lorsqu'il envisage de demander des comptes à l'exécutif ?



    Gore Vidal : Non, le Congrès n'a jamais été aussi pleutre, ni aussi corrompu qu'à l'heure actuelle. Tout ce que Bush a à faire, c'est de s'assurer que certaines sommes d'argent vont bien dans les poches de certains membres importants du Congrès, et que cela mettra un terme définitif à toute enquête sérieuse. Certes, il y a bien un Congressistes extrêmement courageux (l'exception confirmant la règle), Denis Kucinich, qui a déposé un projet de loi d' « impeachment » [une procédure permettant de déclarer le président des Etats-Unis inepte (oups : inapte) à poursuivre l'exercice de ses fonctions, ndt] devant la Chambre des Représentants. Mais ladite Chambre devrait en premier lieu exprimer sa défiance envers le président, et ce n'est qu'en second lieu que la procédure serait le cas échéant transmise au Sénat, en vue d'un procès. Toutefois, rien de tout cela n'adviendra, parce qu'il n'y a pas d'abonné au numéro que vous avez demandé, mis à part M. Kucinich, qui a le courage de s'attaquer à un président en exercice qui n'est rien d'autre qu'un mafioso.




    Press TV : Comment peut-on concevoir qu'il n'y ait qu'une seule individualité, parmi des centaines de membres du Congrès, qui veuille que George W. Bush soit écarté de ses fonctions, dans les circonstances présentes ?



    Gore Vidal : Eh bien, c'est parce que nous n'avons désormais plus de pays. Nous n'avons plus de République. Durant les sept ou huit dernières années du régime Bush, ils se sont débarrassés du Bill of Rights [la Charte des Droits Fondamentaux], ils ont jeté l'habeas corpus aux orties [il s'agit d'un principe juridique anglais très ancien, qui protège une personne accusée, qui reste innocente tant que sa culpabilité n'a pas été démontrée, ndt]. Ils ont mis à la décharge un des plus beaux cadeaux que l'Angleterre ne nous ait jamais faits, quand les Anglais sont partis et quand nous avons cessé d'être leur colonie : la Magna Carta, qui remonte au XIIème siècle. Toutes nos lois et toutes nos procédures judiciaires sont fondées sur ce document. Et la bande à Bush en a fait des confettis. Le président et le petit môssieur Gonzales, qui, durant quelques minutes, fut son Avocat Général. Ils se sont arrangés pour se débarrasser de tous les garde-fous constitutionnels qui avaient fait de nous les citoyens d'une authentique république…



    Press TV : Vous avez souvent écrit au sujet du statut de superpuissance des Etats-Unis, en faisant la comparaison avec l'histoire d'autres superpuissances antérieures. Pensez-vous que nous sommes en train d'assister à la fin de la puissance américaine, comme d'aucuns le suggèrent ? Devrait-on voir, dans la Maison Blanche, une sorte de Persépolis ? (Ancienne capitale impériale des Achéménides ; une dynastie de l'antiquité iranienne, dont les ruines sont majestueuses, certes, mais sont bel et bien des ruines ‘de chez ruines' ! ndt)



    Gore Vidal : Oh non, trois fois hélas non : cela ne fera pas des ruines aussi magnifiques, non… Cela ressemblera plutôt au terne tombeau de Cyrus, pas très loin de Persépolis, d'ailleurs. Ils ont réussi le tour de force de détruire les Etats-Unis… Pourquoi ? Mais parce que ce sont des gens du pétrole et du gaz ; leur principale « qualité », c'est d'être des criminels ! Je répète que nous sommes confrontés à une bande de criminels qui s'est emparé du contrôle du pays, au moyen de ce qui avait les apparences (mais seulement les apparences) d'élections démocratiques normales. Mais il y a des documentaires, très intéressants, sur ce qui s'est passé, en 2000, quand Albert Gore avait remporté les élections présidentielles, après quoi ils ont décrété qu'il ne pourrait pas être le président. Ils ont obtenu que la Cour Suprême – qui est normalement le Saint des Saints, dans notre système politique – enquête, puis accuse les voleurs d'être blancs comme neige, et les vainqueurs – M. Gore et les Démocrates – d'être les tricheurs. C'est la première loi énoncée par Machiavel : quelles que soient les fautes de votre adversaire, concentrez-vous sur ses vertus, afin de les nier. C'est ce qu'ils ont fait, quand le Sénateur Kerry s'est présenté à l'élection présidentielle, voici quelques années. Il s'agit d'un héros célèbre de la guerre du Vietnam. Ils ont affirmé qu'il s'agissait d'un couard, et absolument pas d'un héros. C'est comme ça que cela marche. Quand vous avez une bande de menteurs au gouvernement, vous ne pouvez pas espérer en retirer de hauts-faits historiques… Mais plus tard, nous creuserons, nous creuserons… et nous exhumerons Persépolis !




    Press TV : Le Sénateur Obama parle beaucoup de changement, mais, comme de juste, il vient de courtiser Wall Street et le lobby sioniste… : entrevoyez-vous une quelconque perspective de changement, s'il accède au pouvoir ?



    Gore Vidal : Non, pas vraiment. Je ne doute pas de sa bonne foi, exactement de la même manière que je ne doute pas de la mauvaise foi de Cheney et de Bush. Ce sont des types tellement effrayants ; nous n'en avons jamais eu d'aussi pires au gouvernement, par le passé… Ils n'y auraient jamais accédé s'ils n'eussent acheté des voix comme ils le firent en Floride, en 2000, et comme ils l'ont fait dans l'Etat de l'Ohio, en 2004. Ce sont deux cas patents de vol de la Présidence. Quand j'ai découvert que cela n'intéressait absolument pas ni le New York Times ni le Washington Post, ni d'ailleurs aucun grand journal du pays, j'ai compris que nous étions cuits. Nous ne sommes plus un pays ; nous sommes un poulailler d'escrocs qui n'ont d'autre motivation dans la vie que de voler du fric. Tout en étant conscient qu'ils ne se feront jamais pincer et qu'ils seront même, au contraire, admirés pour leurs méfaits. Les Américains jugent en permanence quelqu'un selon l'évaluation qu'il se fait de lui-même… Vous dites : « Je suis un chef d'Etat », et les Américains de dire : « Oh, oui, oui, oui ; c'est un homme d'Etat ! Impressionnant, n'est-ce pas ? » Et vous accuser d'autres de vos crimes, avant même de les commettre. C'est un vieux truc, que Machiavel connaissait tellement bien qu'il en a fait un manuel, qu'il a intitulé Le Prince…





    Press TV : En définitive, c'est le problème qui obsède tellement de gens, au Moyen-Orient et ailleurs. Vous-mêmes, vous avez tellement écrit au sujet des guerres impériales des Etats-Unis… Pensez-vous que Bush et Cheney seraient prêts à prendre le risque d'une nouvelle guerre, provoquant ce que le directeur de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, Mohammad El-Baradei, a qualifié de « boule de feu » ?



    Gore Vidal : C'est leur rêve le plus fou. Mais ils n'ont plus de fric : ils ont tout dépensé. Ils se sont payé leurs propres entreprises privées, comme le Vice-Président. De plus, c'est une entreprise, du nom d'Halliburton, qui ne cesse de voler du fric, et qui devrait se retrouver devant une commission d'enquête du Sénat, tôt ou tard. Mais peut-être que cela n'arrivera jamais, après tout : qui sait ? Mais tout le monde est au courant, à Washington : ces gens sont en train de placer en lieu sûr à l'étranger la richesse du pays. A un tel point que, bon : y'a pus d'fric ! Ils aspirent à une guerre contre l'Iran. L'Iran n'est pas plus une menace pour nous que ne l'étaient l'Irak ou l'Afghanistan. Nos « ennemis », ce sont eux, qui les inventent. Ils ne cessent de dire des mensonges, encore des mensonges, et toujours des mensonges…

    Le New York Times les croit, bobard après bobard. Alors eux, bien entendu, ils ne s'arrêtent pas d'en pondre : pourquoi s'arrêteraient-ils ?

    Quand on a une opinion publique à laquelle on ment trente fois par jour est encore capable de gober les bobards, on n'a aucune raison de se gêner, n'est-ce pas ?
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    Message par bye Ven 18 Juil - 23:10

    USAID, objectif : BOLIVIE
    http://www.nodo50.org/ceprid/spip.php?article175&lang=fr

    Vendredi 30 mai 2008 par CEPRID

    Néstor García Iturbe Cuba Socialista

    À l’intérieur des différents mécanismes que les États-Unis ont crée dans le but de renverser le gouvernement de la Bolivie, les actions qu’ils ont développé au moyen de l’USAID y jouent un rôle important. Ces actions sont utilisées par toute une série d’entreprises et d’organisations pour couvrir la « griffe assassine » qui donne de l’argent pour t’arracher la vie.

    La stratégie qui est employée en Bolivie s’achemine vers la division des forces révolutionnaires existantes dans le pays et en même temps au renforcement de la droite. Appliquer la politique de « régression » qui réussit au temps de Reagan et que nous avions signalé dans notre article intitulé Ofensiva diplomática yanki en América Latina (L’Offensive diplomatique yankee en Amérique Latine), publié vers juillet 2007 :

    « La régression » se fera individuellement. Son application commencera dès le succès de la provocation d’une situation manifestement « ingouvernable » dans le pays et une crise de la « démocratie » telle, que pour ramener la paix, l’ordre et la protection de la population, l’intervention humanitaire des forces armées des États-Unis serait nécessaire, car elle garantirait l’instauration d’un régime « légitimement démocratique ».

    La stratégie à suivre a été définie dans un rapport au Comité des Services Armés de la Chambre des Représentants le 11 juillet 2007, lors d’une assemblée d’évaluation sur la sécurité globale. Ce rapport a été présenté par Thomas Fingar, sous-directeur de la Direction Nationale de l’Intelligence (DNI), accompagné par John Kringer, Directeur de l’Intelligence de la CIA et Robert Cardillo, sous-directeur des Analyses de la DIA.

    Pour effectuer le travail en Bolivie l’USAID a décidé de changer de façade, Comme la Development Alternatives, Inc. (DAI) était utilisée au Venezuela, cette entreprise fut déjà considérée comme « brûlée » et il était nécessaire de présenter une image nouvelle, fraîche, qui donnerait confiance et ne pourrait être liée aux actions subversives que la DAI avait réalisé.

    Dans le cas de la Bolivie il a été considéré plus adéquat le choix de l’entreprise Casals & Associates, Inc. (C&A). Cette entreprise avait été employée par diverses agences du gouvernement des États-Unis, mais la consonance de son nom latino (Casals) a été jugée plus apte à être mieux acceptée en Bolivie et, certains même, la croient comme une entreprise nationale. Pour l’activité à développer ce serait bénéfique car tout cela associé aux plus de 25 millions de dollars qui ont été alloués, assurerait la réussite d’une opération.

    En résumé, Casals & Associates, Inc, a réparti en plus de trois ans d’opérations en Bolivie, 18,8 millions de dollars à plus de 450 organisations. Les organisations bénéficiaires de cet argent de l’USAID ont travaillé avec la tâche de combattre les initiatives de l’Assemblée Constituante, promouvoir le séparatisme ou dans les régions de Santa Cruz et Cochabamba, influer sur les communautés indigènes et saper l’appui de celles-ci au gouvernement de Evo Morales. Certains projets ont été consacrés à la diffusion d’information pour créer dans l’esprit de la population une image négative de Evo, de la situation du pays et la direction révolutionnaire qu’il a lui-même impulsé.

    Il est intéressant de connaître pourquoi l’USAID a sélectionné Casals & Associates, Inc pour ces fonctions. Cette entreprise a presque 40 clients, parmi lesquels 17 sont au moins des succursales distinctes du gouvernement des États-Unis. Parmi ces succursales on souligne la Oficina de Transmisiones para Cuba (Radio Martí) (Agence de Transmissions pour Cuba), la Voz de las Américas (la Voix des Amériques) et Worldnet Televisión (Télévision Martí).

    La C&A travaille également avec l’USAID non seulement en Bolivie mais avec le Bureau pour l’Amérique Latine et la Caraïbe (Cuba), l’Agence de Gouvernement et Démocratie, en plus de l’Agence des Initiatives pour la Transition (Transition vers quoi ? Cela est la nouvelle façon de nommer la « régression »). Elle travaille avec le Département de Commerce pour la International Trade Administration (blocus de Cuba)

    Le Département de la Défense est un autre de ses clients, et spécialement le Département de l’Armée et celui de la Marine. Également celui qui a contracté ses services, le Département récemment crée, celui de la Sécurité de la Patrie, en particulier le Bureau des Services de la Citoyenneté et de l’Immigration (exil cubain).

    Lorsque quelqu’un s’aperçoit que je répète le mot Cuba ou cubain dans cet article, il pense que je deviens paranoïaque avec Casal & Associates Inc. La présidente de cette entreprise s’appelle Beatriz C. Casals, ce qui avait attiré mon attention et en recherchant quelques données sur celle-ci j’ai pu apprendre qu’elle est…CUBAINE.

    J’ai pu apprendre en plus que Beatriz est Présidente de l’Association pour l’Étude de l’Économie Cubaine, basée dans l’Université du Texas (Bush ?) où elle a présenté différents travaux d’investigation, dont un en collaboration avec Sergio Díaz Brisquets qui est né à…CUBA et qui a également travaillé dans Casals & Associates, Inc.

    Sans entrer maintenant dans l’analyse d’un lien possible de Beatriz et Sergio avec la mafia cubano-américaine de Miami, une des organisations terroristes qui agissent contre Cuba, ou ses contacts à Washington avec les congressistes Ileana Ros-Lethinen, Lincoln et Mario Díaz Balart, nous devons reconnaître que Casals & Associates Inc.est impliquée en grande partie dans les efforts du gouvernement des Etats-Unis pour détruire la révolution cubaine.

    Je reviens ici à ma citation sur l’article publié dans Entorno. Je considère que le final de l’autre peut s’appliquer à celui-ci (sans paranoïa aucune).

    « L’objectif principal de ce plan est l’élimination de la coalition de l’ALBA. Il est considéré que chaque gouvernement qui tombera sera un coup contre Cuba, ses relations internationales, ses possibilités de développement économique et le bien-être de son peuple. C’est le raisonnement chimérique yankee sur la solution qui doit s’appliquer pour plier le peuple cubain et sa révolution. »

    L’auteur est Docteur en Sciences Historiques. Membre du Conseil Consultant et du Conseil Scientifique de l’Institut Supérieur des Relations Internationales.

    Traduction : Garcia Esteban
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    Message par bye Dim 31 Aoû - 8:47

    Source: http://www.solidariteetprogres.org/article4434.html

    *Brésil : George Soros veut légaliser la drogue*
    16 août 2008 - 15:54

    15 août 2008 (LPAC) -- Ces derniers mois, le méga-spéculateur
    britannique George Soros a renforcé ses positions capitalistiques au
    Brésil, achetant de nombreuses actions de Petrobras, géant du pétrole,
    et de Vale, géant minier. Tout cet argent attire de nouveaux amis.

    Ainsi, au mois d'avril dernier, la « Commission latino-américaine pour
    la drogue et la démocratie » a vu le jour sous la direction de
    Fernando Cardoso qui fut président brésilien de 1995 à 2003 et grâce
    aux financements directs de Soros.

    Partant du constat de l'échec des politique d'éradication de la
    culture de la drogue et de leurs couts « exhorbitants », la commission
    estime plus intéressant d'opter pour la décriminalisation de la
    drogue, terme moins choquant que le mot légalisation.

    Soros a réussi à attirer une palette de personnalités prestigieuses
    pour donner un semblant de respectabilité à son opération : Cesar
    Gaviria, l'ancien président colombien, ainsi que l'ancien président du
    Mexique Ernesto Zedillo ont accepté de faire partie de la commission.

    Parmi les principales organisations ayant contribué à la fondation de
    cette commission, on trouve l'Open Society Institute de George Soros
    et l'ONG Viva Rio, également financée par lui.

    La commission sera dirigée par des membres du Transnational Institute
    d'Amsterdam, une organisation elle aussi financée par Soros,
    actuellement très engagé en faveur de la légalisation de la vente de
    l'opium en Afghanistan.

    En Amérique Latine, le Transnational Institute et l'Open Society
    Institute avaient mobilisé les producteurs de coca dans les années 90
    pour qu'ils se battent pour la légalisation. Un des dirigeants de
    cette bataille fait aujourd'hui partie de la commission.

    Parmi les autres membres notons la présence d'un ancien directeur du
    Fonds mondial pour la nature WWF Brésil ainsi qu'un ancien candidat à
    la présidentielle du Pérou, en occurrence un libéral forcené dont la
    campagne avait été conseillé par Lord Mark Malloch Brown, grand ami de
    George Soros et Barack Obama.

    L'objectif de la commission est de provoquer une révolution
    philosophique au sujet de la drogue. Il s'agit d'en finir avec la
    vision « américaine », qui consiste à vouloir faire une « guerre à la
    drogue » en substituant notamment la production de la drogue avec des
    productions vivrières, pour « évoluer » vers la vision
    anglo-hollandaise qui consiste ---empire oblige--- à abandonner toute
    lutte contre le trafic et de se concentrer à « limiter les dégâts » de
    ce qu'on prétend être simplement une phénomène sociologique qu'on
    essaye de gérer pour le mieux.

    Rappelons que le siège du Quantum Fund Nv de Soros se trouve dans les
    Antilles néerlandaises, un paradis fiscal notoire pour le blanchiment
    d'argent sale.

    La mafia de Soros espère imposer sa vision dans les débats lors de
    l'Assemblée générale de l'ONU cet automne.


    ____


    George Soros : Magicien impérial et agent double (extrait)

    par Heather Cottin, Covert Action Quarterly

    http://resistance.chiffonrouge.org/spip.php?article19

    Publié le samedi 20 janvier 2007

    extrait :

    Il ne s'agit nullement d'un cas de trouble narcissique de la
    personnalité ; voici, en fait, comment George Soros applique
    aujourd'hui le pouvoir de l'hégémonie des Etats-Unis dans le monde. Les
    institutions de Soros et ses machinations financières sont en partie
    responsables de la destruction du socialisme en Europe de l'Est et dans
    l'ancienne URSS. Il a également jeté son dévolu sur la Chine. Il a
    également fait partie de toute cette entreprise d'opérations en tous
    genres qui ont abouti au démantèlement de la Yougoslavie. Alors qu'il
    se donne du philanthrope, le rôle du milliardaire George Soros consiste
    à resserrer la mainmise idéologique de la globalisation et du nouvel
    ordre mondial tout en assurant la promotion de son propre profit
    financier. Les opérations commerciales et « philanthropiques » de Soros
    sont clandestines, contradictoires et coactives. Et, pour ce qui est de
    ses activités économiques, lui-même admet qu'il n'a pas de conscience,
    en capitaliste fonctionnant avec une amoralité absolue.


    _______

    *George Soros, spéculateur et philanthrope Délits d'initié et coups d'État*
    Délits d'initié et coups d'État - 15 janvier 2004
    http://djamazz.centerblog.net/3590721-George-Soros--speculateur-et-philanthrope-Delits-d-initie-et-coups-d-Etat

    George Soros, spéculateur et philanthrope (extrait)

    Archétype du spéculateur et prophète du « post-capitalisme », le
    financier et philosophe George Soros est à la fois craint et adulé.
    Responsable de krachs boursiers et mécène dans une cinquantaine de pays,
    il détient aujourd'hui une fortune évaluée à sept milliards de dollars
    et se propose de financer les campagnes contre George W. Bush alors même
    qu'il sauva Junior de la faillite en 1990 et continue à travailler avec
    son père au sein du Carlyle Group. Simultanémment actif dans de nombreux
    changements de régime, il est accusé d'être un paravent de la CIA.

    _______

    *La guerre secrète du misanthrope George Soros*
    11 août 2008
    Par Leandra Bernstein (extrait)

    « La démocratie et la société ouverte ne peuvent être imposées que de
    l'extérieur, parce que le principe de souveraineté fait obstacle à
    l'ingérence extérieure. (...) Certes, il est difficile de s'ingérer dans
    les affaires intérieures de pays souverains, mais il est important de
    reconnaître le problème. »

    George Soros, "The Deficiencies of Global Capitalism", in On
    Globalization, 2002
    la totale :
    http://www.solidariteetprogres.org/article4411.html
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    Message par bye Mer 24 Sep - 7:29

    GRAVES SOUPCONS SUR LA FABRICATION DES OURAGANS Paola Garzia
    Publié 14 septembre 2008 Amérique latine , Etats-Unis 4 Commentaires Modifier

    Dans la communauté scientifique les soupçons commencent à gagner en force
    sur le fait que le Gouvernement des États-Unis aurait injecté de
    l’énergie à l’ionósphère, pour que les ouragans Gustav et Ike gagnassent
    dans une intensité avant de toucher les côtes de Cuba.
    Grâce à des antennes gigantesques installées dans les porteavions de la IV
    Flotte des Caraïbes, il a été injecté ces charges à l’oeil des deux
    ouragans et la direction en a été déviée pense-t-on grâce à des avions de
    reconnaissance avec l’apparent objectif de mesurer la force du vent dans
    les deux ouragans et ses rayons respectifs d’action, ils ont filtré les
    charges énergétiques créées pour ce projet.
    la totale :
    http://socio13.wordpress.com/2008/09/14/graves-soupcons-sur-la-fabrication-des-ouragans-paola-garzia/#more-4329
    bye
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    Message par bye Mer 24 Sep - 7:40

    Quelle sera demain
    la politique internationale des USA ?
    MICHEL COLLON
    http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-09-20%2019:47:47&log=articles

    Après Bush, chacun espère un changement ou craint le pire. McCain ou Obama
    ? Qu'est-ce que cela changera pour l'Irak, l'Afghanistan, la Palestine,
    l'Afrique, le Caucase, Cuba ou le Venezuela ? Et dans les relations avec
    les grandes puissances : Europe, Japon, Russie, Chine ?

    Nous ne pensons pas que la politique internationale des Etats-Unis se
    décide à la Maison-Blanche. En fait, l'élite US est actuellement hésitante
    sur la stratégie à suivre dans les prochaines années. Ce texte analyse les
    deux options qui s'offrent à elle. La crise économique rend la question
    encore plus brûlante: comment les Etats-Unis s'y prendront-ils pour rester
    la superpuissance qui domine le monde ?

    Ce texte est extrait de notre livre Les 7 péchés d'Hugo Chavez (chapitre
    11 : Les Etats-Unis, l'or noir et les guerres de demain) à paraître
    prochainement. Dans les pages qui précèdent, ont été expliquées les
    raisons de l'ascension, puis du déclin des Etats-Unis. Investig'Action a
    jugé urgent de publier déjà cet extrait pour éclairer les débats en cours
    sur les élections aux USA...

    L'échec de Bush
    Quel bilan peut-on tirer de cette guerre globale menée par
    l'administration Bush à partir du 11 septembre ? Négatif. Pratiquement
    partout...

    En Afghanistan et en Irak, les Etats-Unis ont déclenché deux guerres
    qu'ils ont été incapables de gagner et qu'ils ne gagneront jamais. Bush
    aurait bien voulu en déclencher une troisième contre l'Iran, mais trop
    affaibli, il a dû y renoncer. Le but de cette guerre était d'assurer à
    Washington le contrôle du pétrole. En cinq ans, il a grimpé de 25 dollars
    à plus de 100 dollars, avec des conséquences très négatives pour
    l'économie US et mondiale.
    En Amérique du Sud, les Etats-Unis ont perdu, entièrement ou
    partiellement, le contrôle de presque toutes leurs colonies : Venezuela,
    Bolivie, Equateur, Uruguay, Paraguay, Argentine et Brésil. Ne leur
    restent, à l'heure où nous écrivons ces lignes, que le Pérou, le Chili et
    la Colombie.
    En Afrique aussi, la résistance a marqué des points. Le Congo de Kabila a
    refusé de se mettre à genoux. Et quand Washington a cherché un endroit
    pour installer le centre de son nouveau commandement militaire Africom,
    tous les pays ont poliment refusé. Il a finalement fallu se rabattre sur
    le Maroc, au prix de certaines concessions financières.

    De même, en Asie du Sud, un groupe de stratèges US s'inquiétait récemment
    de la montée des résistances dans toute la région et proposait de
    renforcer la 'capacité de projection' des Etats-Unis en Asie du Sud. Dans
    leur jargon, ça veut dire les moyens d'organiser des débarquements
    militaires, des bombardements ou des coups d'Etat soutenus. Mais il
    s'empressait de signaler qu'en raison de l'impopularité des Etats-Unis
    dans cette région, il serait impossible de trouver un pays pouvant
    accueillir le siège de cette force US. (1)

    Même chez les alliés européens, la politique de Bush a provoqué des
    résistances. Ainsi, au sommet de l'Otan à Bucarest, en avril, George Bush
    a réclamé une nouvelle expansion pour intégrer cette fois l'Ukraine et la
    Géorgie, deux pistolets braqués sur la Russie. Mais il a essuyé un refus,
    ferme et public, de l'Allemagne, de la France, de l'Espagne, de l'Italie,
    de la Belgique, de la Hollande et du Luxembourg, peu désireux de se fâcher
    avec Moscou qui fournit leur gaz. Steve Erlanger et Steven Lee Myers, deux
    analystes proches du Pentagone, y ont vu « un échec notable de la
    politique des Etats-Unis dans une alliance normalement dominée par
    Washington » (2).

    En Russie justement, le ton monte. Moscou refuse l'installation sur le
    continent européen des armes que les Etats-Unis appellent un bouclier
    antimissile : « Si une partie du potentiel nucléaire des Etats-Unis est en
    Europe (...), nous devrons avoir des cibles en Europe » (3). D'ailleurs,
    en mai 2008, la Russie a testé un nouveau missile intercontinental à têtes
    multiples, « en réponse aux actes unilatéraux et infondés de nos
    partenaires », a déclaré Poutine. Washington certifie pourtant que le
    bouclier antimissile n'est pas dirigé contre la Russie, mais seulement
    contre des Etats comme l'Iran. Mais Poutine rétorque : « Aucun missile
    iranien n'a de portée suffisante. Il devient alors évident que cette
    nouveauté nous concerne aussi nous, Russes. » (4).

    Tout comme la Russie, la Chine n'a pas reculé non plus devant les
    multiples campagnes et pressions organisées par Washington.

    L'élite US se divise
    Il y a dix ans, Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du président Carter
    et stratège le plus important des Etats-Unis, publiait Le Grand Echiquier,
    sorte de mode d'emploi du « Comment rester la seule superpuissance
    dominant le monde » (5) . Il y expliquait, avec la brutalité de quelqu'un
    qui n'est plus aux affaires, que Washington devait absolument affaiblir
    ses rivaux : Russie, Chine, mais aussi Europe et Japon, et les empêcher de
    s'allier entre eux. Diviser pour régner.

    Aujourd'hui, quel est le bulletin de George Bush, sur base des critères
    définis par Brzezinski ? A-t-il réussi à affaiblir les grandes puissances
    rivales ? Disons : mention assez bien en ce qui concerne le Japon, assez
    bien (pour l'instant) en ce qui concerne l'U.E., mais mauvais en ce qui
    concerne la Russie, et très mauvais en ce qui concerne la Chine.

    Globalement, Bush a provoqué tant de résistances que la domination des
    Etats-Unis s'est affaiblie. Les secteurs qui l'avaient porté au pouvoir -
    armement, pétrole, automobile, défense, compagnies pharmaceutiques -
    constatent que les guerres de Bush n'ont apporté ni de grands profits, ni
    de nouvelles zones d'exploitation. En fait, elles ont coûté davantage
    qu'elles n'ont rapporté. Et l'administration Bush s'est révélée être un
    petit cercle restreint, pensant beaucoup à s'en mettre personnellement
    plein les poches, mais incapables de finesse tactique et de réelle vision
    à long terme.

    Une fois l'échec devenu évident, les divisions se sont exacerbées au sein
    de l'élite US, et même de l'administration Bush. A partir de 2006, les
    néocons ont dû céder du terrain. Ils ont dû accepter le remplacement du
    ministre de la Guerre, Donald Rumsfeld, par Robert Gates, un homme de la
    Trilatérale et de la tendance Brzezinski. Le nouveau ministre a en quelque
    sorte admis la faiblesse du militarisme US dans un discours prononcé
    devant les élèves de l'Académie militaire de West Point : « Ne combattez
    pas à moins d'y être obligés. Ne combattez jamais seuls. Et ne combattez
    jamais longtemps. » (6). Puis, la commission bipartisane Baker - Hamilton
    a condamné la tentative de Bush de remodeler le 'Grand Moyen-Orient' comme
    étant irréaliste et elle a prôné au contraire une approche plus tactique
    envers la Syrie et l'Iran.

    Même au sein des services secrets et de l'Armée, plusieurs frondes se sont
    déclenchées. En décembre 2007, lorsque Bush a voulu préparer une attaque
    contre l'Iran sous le classique prétexte des armes de destruction massive,
    seize services de renseignement US ont surpris tout le monde en publiant
    un rapport qui constatait que l'Iran avait suspendu son programme
    nucléaire militaire depuis au moins 2003.

    « Le déclin des Etats-Unis est inévitable »
    (Zbigniew Brzezinski)
    Dans son livre, Brzezinski proposait une stratégie agressive et
    machiavélique pour sauver l'Empire US. Mais lui-même, croit-il que ça
    marchera ? Aussi surprenant que ça paraisse, la réponse est : Non.

    « A long terme, la politique globale est vouée à devenir de moins en moins
    propice à la concentration d'un pouvoir hégémonique dans les mains d'un
    seul Etat. L'Amérique n'est donc pas seulement la première superpuissance
    globale, ce sera très probablement la dernière. » (p. 267)
    La raison tient dans l'évolution de l'économie : « Le pouvoir économique
    risque aussi de se disperser. Dans les prochaines années, aucun pays ne
    sera susceptible d'atteindre 30% environ du PIB mondial, chiffre que les
    Etats-Unis ont maintenu pendant la plus grande partie du 20ème siècle,
    sans parler de la barre des 50% qu'ils ont atteinte en 1945. Selon
    certaines estimations, l'Amérique pourrait encore détenir 20% du PIB
    mondial à la fin de cette décennie pour retomber à 10-15% d'ici l'an 2020,
    tandis que les chiffres d'autres puissances - l'Europe, la Chine, le Japon
    - augmenteraient pour égaler approximativement le niveau des Etats-Unis.
    (...) Une fois que le déclin du leadership américain sera amorcé, la
    suprématie dont jouit aujourd'hui l'Amérique ne pourra être assurée par
    aucun Etat isolé. » (p. 267-8)

    « Une fois que le déclin du leadership américain sera amorcé ». Brzezinski
    ne parle donc pas d'une possibilité, mais d'une certitude. Il écrit cela
    en 1997. Aujourd'hui, il est devenu clair que le déclin est bel et bien
    amorcé. Le monde devient multipolaire.

    Mais peut-être Brzezinski est-il un pessimiste isolé ? Peut-être que les
    néocons qui ont inspiré Bush sont plus 'optimistes', si l'on ose employer
    ce mot ? Eh bien, en fait, pas beaucoup plus. Dans le texte fondateur de
    toute la politique de l'administration, le Project for a New American
    Century (PNAC), rédigé en 1992 par Paul Wolfowitz et ses amis, on trouve
    évidemment toute l'idéologie de la nouvelle croisade militariste, mais
    aussi une remarque qui attire l'attention : « Actuellement, les Etats-Unis
    ne rencontrent aucun rival mondial. La grande stratégie de l'Amérique doit
    viser à préserver et étendre cette position avantageuse aussi longtemps
    que possible (...) Préserver cette situation stratégique désirable dans
    laquelle les Etats-Unis se trouvent maintenant exige des capacités
    militaires prédominantes au niveau mondial. » (7).

    « Aussi longtemps que possible ». Ici aussi, donc, on ne croit pas qu'il
    sera possible pour les Etats-Unis de rester éternellement les maîtres du
    monde. Voilà bien un grand paradoxe. Le moment entier craint les
    Etats-Unis. Mais les dirigeants US, eux, savent qu'ils sont aux commandes
    du Titanic. Et pour sauver l'Empire autant que possible, ils sont partagés
    entre deux options...

    Deux options pour sauver l'Empire
    Quelle sera la politique internationale des Etats-Unis dans les années qui
    viennent ? Le choix de tel ou tel président est certes une indication.
    Mais pas décisive.
    Rappelons que, durant la campagne présidentielle de 2000, George Bush
    avait promis une politique internationale beaucoup plus humble et moins
    interventionniste que son prédécesseur ! Tandis que l'autre candidat, Al
    Gore, avait proposé un budget militaire plus élevé que celui de Bush. Nous
    pensons que les grandes orientations de politique internationale ne sont
    pas décidées par les présidents, mais par les multinationales. En fonction
    de leurs besoins du moment et de leur évaluation du rapport de forces
    mondial.

    Et justement, après le bilan d'échec des années Bush que nous venons de
    décrire, l'élite US apparaît assez divisée sur la marche à suivre. Comment
    se sortir de cette situation délicate ?

    La première option possible, c'est l'option militariste. Les néocons de
    Bush l'ont incarné ces dernières années avec la stratégie Wolfowitz.
    L'agression et l'intimidation comme stratégie générale. Multiplier les
    guerres, gonfler au maximum les commandes au complexe militaro-industriel
    pour tirer la croissance et la domination des multinationales US, pour
    intimider aussi les alliés et les rivaux.
    bye
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    Message par bye Mer 24 Sep - 7:41

    Quelle sera demain
    la politique internationale des USA ( suite )?


    L'autre option, c'est celle défendue par Brzezinski et qu'il aime à
    appeler 'soft power' (le pouvoir en douceur). D'autres parlent d'un
    'impérialisme intelligent'. En fait, il s'agit de réaliser les mêmes
    objectifs des Etats-Unis, mais par des formes de violence moins directes,
    moins visibles. En comptant moins sur les interventions militaires US,
    très coûteuses, et davantage sur les services secrets, les manoeuvres de
    déstabilisation, les guerres par pays interposés, et sur la corruption
    aussi...

    Cinq généraux de l'Otan préparent un gouvernement mondial...
    La première option consiste à militariser encore davantage la vie
    politique et à multiplier les guerres. Bush au carré.

    En janvier 2008, cinq ex-généraux de l'Otan ont présenté un document
    préparatoire à une rencontre au sommet de l'OTAN à Bucarest (8). Leurs
    propositions révèlent une tendance absolument effrayante. Et ce qui donne
    beaucoup de poids à leur document, c'est que tous exerçaient, jusqu'il y a
    peu, des fonctions au plus haut niveau. Le général John Shalikashvili
    était chef de l'état-major US et commandant en chef de l'Otan en Europe,
    le général Klaus Naumann dirigeait l'armée allemande et présidait le
    comité militaire de l'Otan en Europe, le général Henk van den Breemen
    était chef de l'état-major hollandais, les mêmes fonctions étant occupées
    en France par l'amiral Jacques Lanxade tandis que Lord Inge dirigeait
    l'état-major et le service de la Défense en Grande-Bretagne. Rien que des
    grosses pointures. Et très agressives, comme nous allons le voir...

    Page 6 : « [Les auteurs] proposent des pistes sur la façon de surmonter
    une rivalité possible avec l'UE et de permettre à l'OTAN d'accéder à des
    instruments non militaires. » Deux remarques. 1. En fait, cette rivalité
    n'est pas seulement possible, elle est tout à fait réelle. Dans quel sens
    voudront-ils la surmonter ? 2. Que signifie pour l'Otan « accéder à des
    instruments non militaires » ? S'agit-il d'obtenir une emprise plus forte
    sur la vie civile des sociétés occidentales ?

    Page 7 : « Afin d'initier le processus, ils proposent d'établir un
    directorat réunissant les Etats Unis, l'UE et l'OTAN. Il aurait pour
    mission de coordonner toutes les opérations dans la sphère atlantique. »
    Un super - gouvernement mondial, donc. Pour réaliser quels objectifs ?

    Les Cinq nous l'expliquent page 42 : « Ce qui attend les alliés
    occidentaux, c'est la défense proactive, soutenue sur le long terme de
    leurs sociétés et de leur mode de vie. » 'Défendre notre mode de vie' fut
    déjà un argument employé par le père Bush pour déclencher la première
    guerre contre l'Irak. En fait, 'mode de vie' est une façon hypocrite de
    désigner la domination des multinationales sur la vie économique.
    Domination qui a pour effet de maintenir la moitié de l'humanité dans la
    pauvreté. Le but des Cinq, est bien d'employer les moyens militaires pour
    maintenir le fossé riches - pauvres. Pour qui en douterait, on précise
    page 92 : « Les objectifs de notre stratégie sont de préserver la paix,
    nos valeurs, le libéralisme économique et la stabilité. »

    Préserver la stabilité des multinationales, donc. Et contre quel ennemi ?
    Les auteurs fournissent quelques exemples de ce qu'il ne faut pas tolérer
    dans le tiers monde. Page 52 : « Nous avons des exemples moins importants
    d'aide non souhaitable : du Venezuela au régime cubain ». Le gendarme
    mondial s'arroge le droit d'intervenir partout contre tout pays posant des
    actes qui déplaisent aux multinationales.

    Mais parmi tous les indésirables, quel est l'ennemi principal ? La réponse
    vient page 44 : « La Chine est en mesure de faire grand tort aux économies
    US et mondiale en s'appuyant sur ses énormes réserves en dollars. » Et
    page 52 : « La Chine est en mesure d'utiliser l'arme de la finance pour
    s'imposer en Afrique et acquiert la capacité de l'utiliser à beaucoup plus
    grande échelle - si tel est son choix. »

    Voici donc les bons et les méchants bien définis. Le libéralisme a besoin
    de l'Otan pour s'imposer au monde entier. Et pour mener cette guerre
    économique, de quels moyens l'Otan devrait-elle disposer ?

    Le droit international et l'ONU jetés par-dessus bord
    En fait, les cinq généraux se sentent frustrés. Page 76 : « L'un des
    principaux problèmes dans la conception stratégique actuelle de l'alliance
    atlantique est que ses actions restent essentiellement réactives plutôt
    que préventives, et sont limitées à des moyens militaires. » Page 91 : «
    Or une stratégie ambitieuse doit comprendre l'utilisation bien intégrée de
    tous les leviers disponibles, qu'ils soient politiques, économiques,
    militaires, culturels, sociaux, moraux, spirituels ou psychologiques. »

    Nous y voilà ! La Bande des Cinq entend déborder de ses tâches militaires
    et exercer une emprise sur le fonctionnement de la société civile. Au
    moins, le droit sera-t-il respecté par ce nouveau gouvernement mondial ?
    On en doute fortement... Pages 94-95 : « Un autre principe à respecter est
    la légalité. Toute action doit être légitime, autorisée et respecter le
    droit international. Voilà qui peut représenter un handicap considérable
    lorsque l'adversaire n'a aucun respect pour quelque loi que ce soit, mais
    agir différemment signifierait en fin de compte appliquer la loi de la
    jungle et miner notre propre crédibilité. Pourtant ce principe n'empêche
    pas qu'il faille adapter le droit international existant à un contexte
    international en constante évolution... »

    Dans cette citation, les premières phrases servent de pommade, le
    véritable contenu vient à la fin : 'adapter' le droit signifie en réalité
    le violer, nier les principes proclamés jusqu'à présent. Après Abou
    Ghraib, Guantanamo, la torture, les assassinats de chefs d'Etat, les vols
    clandestins et les prisons secrètes de la CIA, nous propose-t-on de
    combattre ces violations du droit ? Non, on propose de les légaliser en
    'adaptant' le droit.

    Il faut rappeler que déjà les deux guerres contre l'Irak et celle contre
    la Yougoslavie ont violé le droit international, la charte de l'ONU et
    même la propre Charte de l'Otan. Mais, précisément, c'est de la légalité
    internationale que les Cinq veulent se débarrasser. Page 104-105 : «
    L'approbation des Nations - Unies peut ne pas être nécessaire selon
    l'article 51 de la Charte des Nations - Unies (légitime défense) et il est
    peut-être possible d'y renoncer au terme de la Convention sur le génocide.
    »

    « Vive la guerre préventive » ! Même nucléaire.
    On sera d'autant plus inquiet en lisant page 96 : « Ce qu'il nous faut,
    c'est une forme de dissuasion par refus proactif, où la préemption est une
    forme de réaction en cas de menace imminente et la prévention une
    tentative pour reprendre l'initiative et mettre fin au conflit. »

    'Défense proactive', dans le jargon des militaires, désigne la guerre
    préventive bien que celle-ci soit interdite par le droit international. Ce
    terme revient sans cesse dans le document des Cinq. George W. Bush avait
    déjà invoqué une 'guerre préventive' contre le terrorisme. Comme Hitler en
    son temps. Car les agresseurs se réfugient souvent derrière le prétexte de
    prévenir un danger. En réalité, le droit international a toujours interdit
    explicitement les guerres prétendument préventives. Mais les craintes ne
    s'arrêtent pas là...

    Page 94 : « A première vue, l'arme nucléaire peut sembler
    disproportionnée; mais si l'on tient compte des dommages qu'elle prévient,
    il est possible qu'elle soit raisonnable. » Ici, éclate toute l'immoralité
    des cinq bandits. La guerre nucléaire est une atrocité et l'humanité n'a
    cessé de réclamer le démantèlement de ces armes de destruction massive.
    Voici qu'on prétend les justifier. Avec une hypocrisie qui ne peut tromper
    personne : 'prévenir des dommages'. Totalement flou et sans doute raciste
    : la vie des peuples adversaires ne vaut rien.

    La vérité est que ces généraux criminels, constatant que les bombardements
    classiques ne suffisent pas à briser les résistances, et que les guerres
    terrestres sont coûteuses et périlleuses pour les envahisseurs, ces
    généraux criminels avancent l'arme nucléaire comme solution au problème
    d'hégémonie mondiale des multinationales.

    « Préparer les esprits »
    On le voit, la marchandise que la Bande des Cinq prétend nous vendre est
    totalement pourrie et avariée. C'est pourquoi, prévoyants, ils comptent
    travailler l'opinion par des campagnes de propagande à long terme. Page
    104 : « Ces mesures doivent s'accompagner d'efforts proactifs et
    coordonnés de communication dans les médias (...) Par ailleurs, cette
    campagne médiatique pourrait préparer les esprits à une intervention
    armée. »

    'Préparer les esprits' ! Bien sûr, ce n'est pas nouveau... Tirant le bilan
    de la guerre contre la Yougoslavie (en 1999), qui fut le festival le plus
    réussi de la désinformation organisée, un général de l'Otan avouait, après
    la guerre, que de fausses informations avaient été systématiquement
    balancées, tandis que les informations gênantes étaient écartées ou
    marginalisées pour « anesthésier les opinions ». Il résumait ainsi la
    philosophie de l'Otan : « L'opinion, ça se travaille, comme le reste. »
    (9). A chaque guerre, d'ailleurs, les généraux occidentaux engagent des
    spin doctors, c'est-à-dire des agents publicitaires pour vendre leur
    guerre et manipuler l'opinion. Mais cette fois, on va beaucoup plus loin,
    il s'agit de toute une campagne à long terme pour conditionner
    l'opinion...

    Page 129 : « Il faut par conséquent que l'OTAN développe une stratégie
    d'information qui doit servir trois objectifs simultanément. Elle doit
    persuader le monde que l'OTAN est une force du bien. Elle doit se déployer
    avant que les adversaires commencent à répandre leurs informations,
    c'est-à-dire que l'OTAN doit imposer sa domination en matière de relations
    publiques. Elle doit gagner le coeur et l'esprit des habitants des pays de
    l'OTAN (à la justesse de l'attitude de l'alliance atlantique) mais aussi
    des populations dans les pays où se passe l'intervention armée. »

    « Imposer sa domination en matière de relations publiques ». L'information
    est conçue comme une guerre qui se gagne en éliminant les forces de
    l'adversaire. Il ne s'agit pas ici d'accusations gratuites : l'armée US a
    bombardé et emprisonné des journalistes d'Al-Jazeera, l'Otan a bombardé la
    télévision de Belgrade (17 tués), le Pentagone a préparé des plans pour
    éliminer les informations gênantes sur Internet dont le caractère
    démocratique dérange considérablement.

    Un plan de dictature mondiale
    Au début de leur document, les cinq généraux annonçaient « des pistes pour
    surmonter une rivalité avec l'U.E. » Comment vont-ils s'y prendre ? En
    fait, ils utilisent le cadre de l'Otan pour organiser la soumission de
    l'U.E. aux volontés de Washington...

    Page 137 : « Nous considérons que les forces multinationales sont la clé
    d'une modernisation rapide et peu onéreuse des forces de l'OTAN, mais nous
    soulignons que cette option n'est possible que si les Etats membres
    acceptent sans restriction que ces forces seront à la disposition de
    l'OTAN pour toute opération autorisée par le Conseil de l'OTAN. »
    Traduction : on obligera les armées européennes à obéir aux décisions de
    l'Otan (actuellement, l'unanimité est requise).

    Le plan des Cinq procure trois avantages aux Etats-Unis : 1. Intégrer des
    forces européennes dans leurs guerres. 2. Reporter les coûts sur les
    alliés. 3. Partager aussi l'impopularité.

    Le caractère antidémocratique des Cinq se manifeste clairement page 139 :
    « Nous choisissons de ne pas formuler nos propositions pour la réforme de
    l'UE de façon aussi détaillée que pour l'OTAN, et ceci pour deux raisons :
    tout d'abord un nouveau traité qui vient remplacer la 'constitution'
    désormais condamnée est actuellement adopté en douce, de façon à éviter de
    consulter les populations. »

    Leur plan vise bien à rendre impossible toute opposition. Page 144 : «
    Afin d'éliminer toute source d'irritation, il pourrait être décidé que
    c'est toujours d'abord au sein de l'OTAN qu'un point sera traité et que
    les membres de l'OTAN qui sont aussi membres de l'UE s'engagent à ne pas
    s'écarter du vote posé à l'OTAN quand le point est abordé dans des
    instances européennes. » Donc, une fois que l'Otan aura décidé, un pays
    européen n'aura plus le droit de s'opposer.

    En conclusion, ce plan de la Bande des Cinq, préparé par des gens qui ont
    été au sommet du pouvoir militaire mondial, indique une tendance
    significative dans cette élite. Leur plan de super - gouvernement mondial
    à trois (dominé en réalité par les Etats-Unis) jetterait à la poubelle
    tout vestige du droit international, légitimerait la guerre préventive et
    les armes nucléaires, organiserait la manipulation systématique des
    opinions. C'est un plan de nature fasciste.
    Voilà une des deux options auxquelles l'élite des Etats-Unis pense
    actuellement pour résoudre ses problèmes. L'autre est incarnée notamment
    par Zbigniew Brzezinski dont nous avons parlé plus haut...

    « L'impérialisme intelligent » ?
    Les stratèges militaires US distinguent trois types de guerres qu'ils
    peuvent déclencher : 1. Les guerres de haute intensité. Il s'agit des
    affrontements entre grandes puissances du type des deux guerres mondiales.
    2. Les guerres de moyenne intensité. Elles comportent aussi un engagement
    militaire US direct mais contre des puissances beaucoup plus faibles.
    Comme l'Irak ou la Yougoslavie. 3. Les guerres de basse intensité. Elles
    ne comportent pas d'engagement militaire direct des Etats-Unis. Ceux-ci
    s'arrangent pour faire se battre les autres. Ils provoquent des conflits
    entre pays voisins, ou à travers des mouvements paramilitaires ou
    terroristes.

    Trompeur, le terme 'basse intensité' peut donner l'impression que les
    dégâts sont moindres. En réalité, ils ne sont moindres que pour les
    Etats-Unis. Ainsi, la guerre dite de 'basse intensité' que Washington a
    déclenchée contre le Congo (à travers les armées du Rwanda et de l'Ouganda
    voisins, et diverses milices) a fait cinq millions de morts et elle a
    paralysé le développement du Congo.

    La stratégie Brzezinski, à la différence de Bush, privilégie ces guerres
    de basse intensité. Elle n'est donc nullement plus morale, mais se veut
    juste plus intelligente.

    Mais Brzezinski propose aussi de recourir à d'autres formes
    d'intervention. Souvent, on ne pense qu'à la forme la le plus visible de
    l'agression : l'intervention militaire des Etats-Unis. En réalité, ils
    disposent de toute une panoplie. Si on veut établir une typologie
    complète, dans l'ordre d'intensité, on doit compter les formes suivantes :
    1. Corruptions des dirigeants locaux. 2. Chantages sur ces dirigeants
    locaux. 3. Campagnes médiatiques de diabolisation. 4. Déstabilisations
    diverses. 5. Embargos et blocus commerciaux. 6. Coups d'Etat. 7.
    Provocations de séparatismes. 8. Guerres par intermédiaires. 9.
    Bombardements. 10. Occupations terrestres. Toute une gamme de méthodes, on
    le voit, et qui peuvent évidemment se combiner, mais qui constituent
    toutes des agressions.
    Bien sûr, tous les gouvernements US recourent à l'ensemble de ces
    méthodes, et pas seulement à certaines. Mais le dosage et les financements
    diffèrent.
    bye
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    usa puissance de folie - Page 3 Empty Re: usa puissance de folie

    Message par bye Mer 24 Sep - 7:50

    Quelle sera demain
    la politique internationale des USA ?( suite et fin )



    Après les crimes commis par Bush, on pourrait être tenté de se réjouir de
    voir un changement de méthodes. En réalité, si Washington décide de
    changer ses tactiques, il ne s'agira pas de pacifisme, mais seulement de
    rendre la brutalité moins visible. Il faut rappeler que Brzezinski, c'est
    l'homme qui a financé ben Laden en Afghanistan pour piéger l'Union
    soviétique dans une guerre de longue durée, coûteuse et briser son
    alliance avec le monde musulman. Brzezinski est très fier de son succès et
    ne manque pas une occasion de le rappeler.

    Si les Etats-Unis décident d'appliquer la stratégie Brzezinski, il y aura
    sans doute moins de guerres directes. Et elles se feront le plus possible
    en concertation avec les alliés. Ce qui permettra également de mieux
    soigner l'image médiatique et la manipulation de l'opinion.
    Et surtout, en faisant travailler davantage la CIA, on s'efforcera de
    remplacer les guerres menées directement par les Etats-Unis par des
    guerres 'indirectes'. Faire se battre des pays voisins en soutenant 'le
    bon' sous toutes sortes de bons prétextes. Ce fut la méthode employée avec
    succès par Clinton contre la Yougoslavie.

    La méthode Brzezinski présente deux avantages pour les Etats-Unis : 1.
    Elle leur redonne un aspect plus présentable, pour rétablir leur autorité
    morale. 2. En versant moins d'argent au complexe militaro-industriel, elle
    permet d'aider davantage l'économie US pour renforcer sa position
    concurrentielle face à l'Europe, la Chine, l'Inde, etc...

    Pour économiser sur les guerres, la stratégie Brzezinski recourt davantage
    aux chantages et aussi à l'action clandestine. Les chantages peuvent
    passer, notamment, par l'utilisation des instruments du contrôle
    économique global comme la Banque Mondiale, le FMI et l'OMC. Institutions
    multilatérales mais dominées par les Etats-Unis et permettant de dicter
    leurs volontés au tiers monde d'une manière apparemment plus objective.
    Mais ce ne sera pas facile car la Banque Mondiale et le FMI ont accumulé
    tant de haines là où ils sont passés que les pays ont cherché des
    alternatives. L'idée d'une Banque du Sud, lancée par Chavez, fait son
    chemin...

    L'action clandestine, c'est-à-dire la CIA, devrait aussi être utilisée
    davantage. Elle permet de se débarrasser des gouvernements gênants avec
    des investissements bien moindres.

    Voilà pourquoi les tenants de la stratégie de Brzezinski se définissent
    comme partisans d'un 'soft power' ou 'impérialisme intelligent'. Le
    danger, avec ce soft power, serait que la gauche se réjouisse d'être
    débarrassé de Bush et diminue sa vigilance parce qu'il y aurait - pendant
    un certain temps - moins de guerres directes. De sorte que le mouvement
    anti-guerre international, qui connaît une crise évidente, riposterait
    encore moins face aux stratégies plus discrètes de l'Empire.

    De toute façon, cet Empire ne deviendra pas pacifique. Tôt ou tard, il
    relancera des guerres à la Bush. Parce qu'en fait, l'élite US pratique un
    cycle d'alternance entre les deux options...

    Les présidents passent,
    les multinationales restent
    Elles ne sont pas nouvelles, ces deux options, militariste ou
    'intelligente'. Et il ne s'agit pas d'une opposition entre républicains et
    démocrates. Parce que ces deux partis ne représentent pas 'la guerre' et
    'la paix', mais seulement des électorats différents, et des tactiques
    différentes, et toujours au services des multinationales. Ainsi, ce n'est
    pas un républicain, mais bien un démocrate, Harry Truman, qui a déclenché
    la guerre en 1950 contre la Corée et la Chine. Ce n'est pas un
    républicain, mais bien un démocrate, John Kennedy, qui a commencé la
    guerre contre le Vietnam en 1961.

    Et ce n'est pas non plus un vote populaire contre un vote bourgeois. Les
    multinationales US financent toujours les deux candidats, plaçant leurs
    oeufs dans les deux paniers. Mais on peut juger leurs préférences aux
    montants versés. Au début des années 90, les multinationales investissent
    des deux côtés, mais privilégient Clinton et les démocrates à 58 %. A
    partir de 1996, au contraire, elles misent sur les républicains à 67 %.
    Aux présidentielles de 2000, c'est Bush qui est financé massivement. Et
    déclaré élu bien que le scrutin ait désigné son rival Gore. Par contre, à
    la présidentielle de 2008, les multinationales changent à nouveau de côté
    et financent davantage Obama que son rival McCain.

    De toute façon, le même président peut changer de politique. Après la
    chute de l'URSS et la fin de la guerre froide, Bill Clinton a d'abord
    baissé les budgets militaires et les commandes au complexe
    militaro-industriel dans l'espoir de relancer la machine économique US en
    général. Mais, bien que la décision soit passée quasiment inaperçue, le
    même Clinton, en fin de mandat, a effectué un virage : « Le budget
    militaire des Etats-Unis doit augmenter de 70 % » (10) Ce qui confirme ce
    qui a été dit plus haut : les grandes décisions politiques ne dépendent
    pas du caractère de tel ou tel président, mais bien de stratégies décidées
    plus haut. Les présidents passent, les multinationales restent.

    La politique US alterne les méthodes
    Donc, on parlera plutôt d'une alternance dans la politique des Etats-Unis.
    Après chaque grand revers, on constate un retour, temporaire, au 'soft
    power'.
    Après la défaite du Vietnam et la réprobation morale envers les dictatures
    installées par Washington en Amérique latine, les multinationales US ont
    porté à la présidence le gentil pasteur Jimmy Carter avec de merveilleux
    discours sur les droits de l'homme. Après la guerre froide et la première
    guerre contre l'Irak, le président Clinton s'est efforcé d'embarquer les
    Européens dans ses guerres et il a soigné la présentation médiatique.
    En fait, pour essayer de résoudre ses problèmes, la bourgeoisie US a
    constamment hésité entre les deux options. Ou plutôt, elle les a alternées
    : un peu plus de bâton, un peu plus de carotte. Mais ses choix deviennent
    de plus en plus difficiles. Car aucune méthode ne résout vraiment les
    problèmes.

    A présent, après le désastreux bilan de Bush, cette bourgeoisie US hésite
    entre les deux options. Ou bien la fuite en avant, c'est-à-dire la guerre
    tous azimuts. Ou bien un repli tactique, reculer pour mieux sauter et
    réorganiser les méthodes d'action. La question n'est pas tant de savoir
    quel président elle choisit, mais bien quelle stratégie.

    De toute façon, on n'est pas certain que la stratégie Brzezinski soit, au
    final, moins brutale que celle de Bush. Il est vrai qu'en 2008, il a
    critiqué publiquement le président en disant qu'il était stupide de
    vouloir attaquer l'Iran, parce qu'il ne pouvait pas gagner et qu'une
    guerre serait nuisible à la situation d'Israël, au prix du pétrole, et
    donc à l'économie US. Mais certains analystes pensent que Brzezinski veut
    ménager l'Iran parce qu'il espère retourner ce pays et le faire participer
    un jour à un encerclement de la Russie. Voilà la puissance qui reste la
    bête noire, l'obsession de l'auteur du Grand Echiquier. Certains pensent
    que Brzezinski vise toujours à encercler et affaiblir complètement la
    Russie, quitte à en découdre avec elle. Sans oublier la Chine, devenue
    manifestement une cible majeure. Dans cette hypothèse, le soft power se
    transformerait en une apocalypse now.

    Leurs solutions aggravent le problème
    Que la bourgeoisie US soit divisée sur la ligne à suivre, découle du fait
    que les Etats-Unis ne sont finalement pas si puissants qu'on le croit. Ni
    sur le plan économique, ni sur le plan militaire. A chaque fois que les
    dirigeants des Etats-Unis ont cru avoir trouvé une solution, il s'est
    avéré après un certain temps que cette solution aggravait le mal.

    Par exemple, dans les années 80, pour échapper à la récession, les
    multinationales US ont foncé sur l'Amérique latine et d'autres régions du
    tiers monde, faisant main basse sur leurs matières premières, leurs
    entreprises, leurs marchés. Mais comme cette offensive néolibérale a
    tellement appauvri ces pays, elle a provoqué des catastrophes économiques,
    donc des résistances de plus en plus fortes et l'Amérique latine a viré à
    gauche. A partir de 1989, Washington a déclenché une guerre globale pour
    s'assurer le contrôle absolu du pétrole. Mais le pétrole lui a échappé de
    plus en plus. A partir de 2001, Bush a déclenché sa guerre contre le
    prétendu Axe du Mal, mais il n'a réussi qu'à renforcer les résistances
    dans toutes les régions.

    Les Etats-Unis paraissent très forts, mais le sont-ils vraiment ? Avec
    tous leurs dollars, toutes leurs technologies et tous leurs crimes, ils
    ont perdu la guerre de Corée (1950) et celle du Vietnam (1961-1975), ils
    ont dû se replier du Liban (1982) et de la Somalie (1993), ils n'auraient
    sans doute pas gagné en Yougoslavie (1999) si le président Milosevic avait
    accepté les combats terrestres, et ils ont d'ores et déjà perdu en Irak et
    en Afghanistan, même s'ils ne le reconnaissent pas encore. Ne sont-ils
    pas, effectivement, comme on dit, un 'tigre en papier' ? Sur le long
    terme, les peuples qui défendent leurs richesses et leur avenir, ne
    sont-ils pas plus forts que les dollars et les missiles ?

    Les Etats-Unis ont beau dépenser à eux seuls plus que toutes les autres
    nations du monde ensemble pour les budgets militaires, cela ne réussit
    plus à leur assurer la suprématie mondiale. Ils sont eux-mêmes victimes,
    si l'on peut dire, de leur contradiction fondamentale : tout ce qu'ils
    font s'oppose aux intérêts de l'immense majorité des habitants de cette
    planète, ils créent donc eux-mêmes la force qui les abattra.

    Une armée ne peut pas être plus forte que l'économie qui la finance. Et la
    faiblesse fondamentale qui empêchera les dirigeants US d'atteindre leur
    but, c'est que l'économie US scie la branche sur laquelle elle est assise.
    En sous-payant ses travailleurs, en délocalisant une partie de sa
    production, en ruinant les pays du tiers monde qui devraient être ses
    partenaires, elle ne cesse d'appauvrir ceux à qui elle est censée vendre.
    Ce problème, aucune des deux options, ni la militariste, ni l'
    'intelligente' ne pourra le résoudre. Les militaristes augmentent les
    dépenses et les résistances. Les 'intelligents', s'ils diminuent la
    terreur diffusée par la guerre directe, encouragent aussi la résistance.

    Quelle que soit la tactique choisie, les Etats-Unis continueront à porter
    la guerre partout dans le monde. Pour imposer leur système économique et
    leurs intérêts. Il est urgent de recréer un puissant mouvement pour la
    paix et la souveraineté des peuples.

    MICHEL COLLON
    1er septembre 2008

    SOURCES :
    (1) John E. Peters, etc, War and escalation in South Asia,
    www.rand.org/pubs/monographs/2006/RAND_MG367-1.sum.pdf
    (2) New York Times, 3 avril 2008.
    (3) Le Monde, AFP, Reuters, Le Figaro, 21 avril 2008
    (4) Corriere della sera, 21 avril 2008.
    (5) Michel Collon, Monopoly, EPO, Bruxelles, 2000. Epuisé, voir copie
    gratuite à :
    Brzezinski
    (6) Le Soir (Belgique), 23 avril 2008.
    (7) Project for a New American Century (PNAC), Rebuilding America's
    Defenses, septembre 2000.
    (8) Towards a grand strategy for an uncertain world, German Marshall Fund
    of the United States, www.gmfus.org/event/detail.cfm?parent_type=E&id=451
    (9) Nouvel Observateur (France), 1er juillet 1999.
    (10) Clinton Remarks on US Foreign Policy, 26 février 1999.

    Les liens entre l'économie et la guerre sont analysés dans le livre "Bush
    le cyclone" :
    Bush le cyclone
    Ce livre répond notamment à la question "Qui commande à Bush ?" Et donc au
    prochain président.

    Ces questions seront aussi abordées dans le prochain séminaire organisé
    par Investig'Action les 8 et 9 novembre.
    Infos : magali.investigaction@gmail.com
    bye
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    usa puissance de folie - Page 3 Empty Re: usa puissance de folie

    Message par bye Lun 3 Nov - 18:06

    La presse américaine est-elle encore crédible ?
    Journaux et télévisions cèdent trop souvent aux intimidations des conservateurs,
    estime Todd Gitlin, professeur de journalisme à l'université Columbia de New York,
    un des meilleurs observateurs des médias outre-Atlantique. Reste une petite lueur
    d'espoir : Internet. Entretien avec un journaliste sans concessions.
    Aux Etats-Unis, Todd Gitlin représente une espèce rare – certains disent en voie de disparition – :
    le journaliste militant. Moins engagé peut-être que dans les années 60, lorsque, jeune président des
    Etudiants de gauche, il organisa la première grande manifestation contre la guerre du Vietnam.
    Mais toujours pugnace : à 65 ans (et une douzaine de livres derrière lui), Gitlin, professeur de
    journalisme à l'université Columbia de New York, reste un des meilleurs observateurs des médias
    américains. Observateur et critique, car ces médias ont souvent failli depuis une dizaine d'années,
    notamment en période d'élections. Ont-ils fait mieux cette fois ? Entretien avec un journaliste sans concessions.

    Comment jugez-vous la couverture de la campagne par les médias américains ?
    Mauvaise, comme d'habitude : une fois de plus, les médias ont péché par une couverture triviale des
    débats et une crédulité manifeste face à la propagande de John McCain. La tactique des républicains
    consiste à taper sans relâche sur la presse sous prétexte qu'elle pencherait « naturellement » à gauche.
    Cette stratégie d'intimidation explique l'obséquiosité de certains journalistes face à McCain, même si
    une petite lueur d'espoir est apparue récemment avec les reportages d'investigation publiés
    sur Sarah Palin, la colistière du candidat républicain.

    Comment se sont comportés Barack Obama et John McCain face aux médias ?
    Les démocrates ont retenu la leçon des erreurs de John Kerry, en 2004 : quand ils sont attaqués,
    ils réagissent vite et ils frappent fort. Barack Obama n'a pas mâché son indignation face aux mensonges
    distillés par ses adversaires. Et il l'a fait sans laisser apparaître sa colère, ce qui est essentiel aux Etats-Unis,
    où le mythe du « Noir colérique » est largement répandu. On ne pardonnerait pas au candidat démocrate
    de perdre son calme. Quant à McCain, il est très fort pour piéger les médias. Un de ses coups favoris
    consiste à balancer une publicité saignante sur les écrans, déclenchant systématiquement une couverture
    médiatique immédiate et à grande échelle. Résultat : un peu plus de notoriété pour pas cher...

    “Internet offre une lueur d'espoir.
    Mais seule une minorité d'internautes
    fait bon usage de l'information disponible :
    la plupart se contentent de lire
    les titres de dépêches sur Yahoo!”

    Les journaux et les télés n'ont eu de cesse, depuis huit ans, de modérer leurs attaques contre
    l'administration Bush... quand ils ne gobaient pas ses mensonges. Comment l'expliquez-vous ?
    Certains journaux comme le New York Times sont victimes de campagnes d'intimidation de la droite
    depuis les années Reagan. Mais il faut remonter plus loin, aux années 70, pour comprendre qu'ils souffrent
    d'un complexe de culpabilité. En faisant tomber deux présidents – Johnson, à cause du Vietnam, puis
    Nixon avec le Watergate –, les journaux prestigieux se sont d'une certaine façon vengés du pouvoir politique.
    Un épisode génial pour la mythologie du journalisme – devenu une « chevalerie » avec à sa tête
    sir Woodward et sir Bernstein, les tombeurs du Watergate –, mais une position peu confortable :
    jouer les « assassins » d'un président légitimement élu, cela ne collait ni avec l'image qu'ils se faisaient
    de leur métier, ni avec les objectifs qu'ils s'étaient fixés. Du coup, les journalistes ont fait marche arrière.
    Ils sont devenus « suiveurs », se changeant parfois en purs « sténos » du pouvoir, comme en 2003,
    lorsqu'ils ont « déblayé » la route de Bag­dad pour Bush en propageant les mensonges sur les armes
    de destruction massive. On connaît la catastrophe qui a suivi – et eux aussi s'en souviennent, croyez-moi.
    D'ailleurs, ils ont présenté leurs excuses à leurs lecteurs. Mais ont-ils tiré la leçon de leurs erreurs ?
    Je ne crois pas : on les sent encore mal à l'aise dans l'opposition à Bush, frileux face aux coups de boutoir de la droite...

    Cette crise de crédibilité est-elle profonde ?
    Très profonde, tous les sondages le montrent. D'autant qu'on constate dans l'opinion un double rejet :
    une méfiance généralisée vis-à-vis des pouvoirs, et la fin de la croyance en la neutralité de la presse.

    Le quatrième pouvoir, pilier de la démocratie américaine, semble bien mal en point.
    Mais Internet ne compense-t-il pas la crise ?
    Le quatrième pouvoir lutte pour sa survie : tous les grands journaux américains dégraissent et baissent
    leur pagination. Internet offre une lueur d'espoir. Mais, malgré les possibilités de débats infinies,
    seule une minorité d'internautes fait bon usage de l'information disponible : la plupart se contentent
    de lire les titres de dépêches sur Yahoo! Et puis, ne nous cachons pas les limites du journalisme online :
    ce qui coûte cher dans notre métier, c'est l'investigation sur le terrain. Pour enquêter sur le passé
    de Sarah Palin, par exemple, vous devez prendre un avion pour l'Alaska (où elle est gouverneur),
    puis passer une quinzaine de jours à l'hôtel, dépenses qu'un journal solide ou une chaîne de télévision
    peuvent se permettre, pas un blogueur. Personne n'a encore trouvé comment gagner de l'argent avec le journalisme online !

    Google, Microsoft et les autres insistent pourtant sur l'apport d'Internet au débat démocratique...
    On entend la même chanson à chaque invention. Les promoteurs du téléphone, puis de la radio
    et de la télévision ont soutenu que leur invention représentait un progrès pour la démocratie.
    Ils le pensaient, d'ailleurs... mais ils savaient aussi que l'argument démocratique ne saurait nuire
    au marketing. Quoi qu'il en soit, imaginer qu'il suffit de donner un nouvel outil aux hommes pour
    changer leurs désirs est une conception puérile, absurde même, de l'activité humaine. J'attends toujours
    qu'une majorité d'internautes utilisent Internet pour que l'on vive mieux ensemble, plutôt que pour
    s'adonner aux jeux, aux sites pornos et aux infos sur les célébrités !

    Le citoyen américain n'aurait pas gagné en maturité politique depuis l'arrivée d'Internet ?
    Je ne le crois pas... mais je garde espoir, même si, aux Etats-Unis, les gens ont toujours été plus
    intéressés par la recherche du bonheur privé que par les soubresauts de la vie publique. Contrairement à la France,
    qui a ses héros politiques, chez nous les élus souffrent depuis toujours d'une sale réputation.
    Même aujourd'hui – une période parti­culièrement critique –, les gens considèrent que s'intéresser à
    la vie citoyenne est une contrainte « dé­sa­gréable mais nécessaire », et estiment qu'ils ont des choses
    plus importantes à faire. L'usage des nouvelles technologies doit être resitué dans ce contexte.

    Peut-on être journaliste et militant en même temps ?
    Mais le journalisme bien compris est un militantisme ! En clarifiant le monde, il construit une image sur
    laquelle les citoyens pourront agir. On peut s'interroger bien entendu sur les règles à suivre pour que
    l'information soit fiable et utile, et sur les limites que le journaliste doit se fixer quand il exprime son
    opinion, mais je ne pense pas qu'il existe un journalisme standard sur lequel on puisse coller l'étiquette
    « approuvé ». Je vois des mérites aussi bien dans l'approche française, plus engagée, que dans l'américaine,
    plus distante. En revanche, je suis persuadé (et je le répète inlassablement à mes étudiants) que personne
    ne devrait se lancer dans ce métier s'il ne se sent pas passionnément impliqué par le projet intellectuel
    que cette profession recouvre. Vous ne pouvez pas faire ce boulot simplement parce qu'il est amusant
    (même s'il l'est souvent !), vous devez le faire parce que vous comprenez les valeurs qu'il véhicule et
    qui impliquent l'ensemble de la société. Si vous n'adhérez pas à ces valeurs, passez votre chemin.

    Vous avez pensé à ce que vous ferez si Obama perd les élections ?
    Oui... Ce serait décourageant. Obama incarne tellement de promesses et possède tellement de talents
    que voir l'horizon qu'il a ouvert disparaître d'un trait le 4 novembre serait tragique. Et comme McCain
    est un va-t-en-guerre, la seule alternative serait de descendre dans la rue. Et d'y redescendre souvent, probablement..

    Propos recueillis par Olivier Pascal-Moussellard
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    usa puissance de folie - Page 3 Empty Re: usa puissance de folie

    Message par bye Mer 4 Mar - 4:33

    Cette semaine, le Sénat des États-Unis tente pour la première ois d’établir une commission
    d’enquête indépendante sur la Guerre contre la terreur
    menée par Bush – une commission qui souhaite faire la lumière sur la torture, les détentions, les écoutes et les transferts illégaux dans des prisons secrètes partout dans le monde.

    C’est un événement d’une importance capitale, mais comme on
    pouvait s’y attendre, il existe des intérêts puissants – et inquiets – qui veulent tuer dans l’œuf cette initiative. Une commission d’enquête est essentielle pour lever le voile sur huit ans de dissimulations, pour demander des comptes aux responsables et pour empêcher que de telles injustices se
    reproduisent un jour.


    Cette Commission signalerait avec force que les États-Unis veulent réparer les torts faits aux droits de l’homme sous le règne de Bush. Mais sans une expression massive de soutien aux États-Unis et ailleurs dans le monde, les courageux sénateurs américains risquent de ne pas avoir le nombre de voix nécessaires à l’établissement de cette commission.


    Signez la pétition – elle sera présentée à la Commission judiciaire du
    Sénat avant que celle-ci ne prenne cette décision cette semaine – et elle aidera à lancer une véritable enquête:

    http://www.avaaz.org/fr/end_the_war_on_terror

    Après huit terribles années, cette campagne pour la justice a beaucoup à révéler.
    L’audience de cette semaine marquera le début d’un processus qui durera toute l’année 2009, et au fur et à mesure que cette pétition s’allongera, nos voix seront transmises aux décideurs chaque fois que cela sera possible. Mais tout dépendra d’une Commission d’enquête solide et inébranlable – qui ne mettra pas
    seulement fin à l’impunité, mais qui veillera à ce que les enlèvements, les morts et les disparitions de Guantanamo ne se reproduisent jamais. Mais fait inquiétant, la « Guerre contre la terreur » n’est pas terminée.


    La semaine dernière, le ministère de la justice d’Obama a fait valoir, comme il le faisait du temps de Bush, que les prisonniers détenus dans les locaux des États-Unis à Bagram, en Afghanistan, n’ont pas, sur le plan juridique, le droit
    de remettre en cause leur détention.
    Par ailleurs, il a été annoncé séparément que le seul « ennemi combattant » restant sur le sol américain allait enfin être jugé par un tribunal civil des États-Unis.

    Ces décisions contradictoires révèlent une Administration qui n’est pas encore sûre de la voie à suivre. Le moment est désormais venu d’imposer des limites grâce à une commission bipartite qui mettra le passé derrière nous et donnera à un
    gouvernement prend à coeur les droits de l’homme les moyens d’agir en rejetant une fois pour toutes la torture, en refusant les détentions arbitraires et en défendant l’État de droit dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme et de toutes ses entreprises mondiales:

    http://www.avaaz.org/fr/end_the_war_on_terror

    Tant que les mauvaises actions des années Bush sont gardées secrètes et que ces pratiques restent inexpliquées ou en vigueur, la méfiance et la violence entre les nations continueront de grandir. Plantons les semences de l’espoir et partageons notre engagement en lisant cette page sombre de l’histoire avant de la tourner.
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    Message par bye Lun 30 Mar - 7:09

    Les US Ont Deux Options Pour Sauver Leur Economie :
    Se Déclarer En Faillite, Ou Provoquer Une Guerre

    http://www.planetenonviolence.org/Les-US-Ont-Deux-Options-Pour-Sauver-Leur-Economie-Se-Declarer-En-Faillite,-Ou-Provoquer-Une-Guerre-La-Dette-US-,-Un_a1858.html?PHPSESSID=35bc72a1000d72a37e4ee9416bc4040a

    Les Etats Unis sont les plus gros emprunteurs du monde. Début 2009, La dette nationale US dépassait déjà les 11 mille milliards de $ et elle continue de gonfler telle une avalanche. Des experts disent que les US ont seulement deux manières de résoudre le problème : soit se déclarer en faillite ou provoquer une guerre.

    Selon des estimations d'experts, la probabilité d'une faillite
    des bons du Trésor US est actuellement élevée. Les rumeurs ne sont pas du tout nouvelles. De plus, des experts disent que les USA ont déjà commencé à oeuvrer sur l'opportunité de refuser le dollar pour éviter de payer les dettes.

    Dmitry Abzalov, un expert au Center for Russia ’s Political
    Conjuncture a dit qu'actuellement le gouvernement se charge des dettes des entreprises. " La crise des dettes des entreprises est donc devenue la crise des dettes du gouvernement." Début 2009, la dette des US s'élevait à 10,6 mille milliards de dollars. En prenant en considération l'actuel déficit budgétaire des US, de même que les perspectives de déficit du budget pour l'année en cours, il devient clair que le marché des bons du Trésor US n'a, à la base, aucune autre alternative. " Il n'y a pas d'autre possibilité pour les investisseurs d'investir leurs fonds étant donné que la seule option c'est les bons du Trésor," a dit cet expert à Bigness.ru.

    Quand l'économie mondiale se remettra, les investisseurs vont réaliser qu'il y a plein d'autres opportunités d'investissements, les bonds du Trésor européens, par exemple ( si l'économie
    européenne se remet aussi de la crise bien sûr) où les bonds du Trésor des pays en développement.

    "La pyramide des bons du Trésor US s'effondrera dans ce cas là. Le pourcentage de la dette croît chaque jour, ce qui pousse les US à
    emprunter de plus en plus sur une base quotidienne. L'Amérique n'a aucune chance de repayer sa dette, " a dit l'expert.

    Inga Koksha, une analyste pour la Aton investment Company, est d'accord sur le fait que la faillite des US est tout à fait possible, bien qu'elle soit certaine que cela n'arrivera pas sauf si le monde trouve une alternative au dollar US. Le dollar s'effondrera
    immédiatement en cas de faillite, ce qui est absolument inacceptable, car 63% des réserves mondiales sont en dollars. Leurs effondrements provoqueraient un effondrement économique mondial.

    "Techniquement, la faillite des US pourrait avoir lieu d'ici 3 à 5 ans, bien qu'il soit trop tôt pour dire que ce pourrait être possible. Les USA peuvent imprimer de nouveaux billets pour rembourser leurs dettes," a-t-elle dit.

    Dmitry Abzalov croit qu'une nouvelle guerre pourrait mettre fin à l'actuelle situation de la dette nationale US. La guerre détruira le surplus de liquidités, et la dette actuelle.

    "La guerre en Irak a commencé à retarder la crise US dont les
    premiers signes se sont manifestés dans l'économie US fin 2000" a-t-il dit.

    Les Américains ont essayé de relever leur économie en s'appuyant sur des actions militaires depuis des décennies, depuis la Grande Dépression des années 30. Une guerre stimule l'industrie nationale même si la relance de l'économie se base sur des commandes de la défense.

    Ekaterina Yevstigneyeva - Premiere publication : Pravda 19/03/09 www.english.pravda.ru

    Repris sur Global Research

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
    Selon une dépêche AFP du 24/03/09, à une semaine de la réunion du G 20, le gouverneur de la banque centrale de Chine , Zhou Xiaochuan, dans un texte publié sur le site Internet de l'institution a appelé à la création d'une nouvelle monnaie de
    réserve internationale. "L'éclatement de la crise et son débordement dans le monde entier reflètent les vulnérabilités inhérentes et les risques systémiques dans le système monétaire international", a-t-il dit. Le contrôle de cette nouvelle monnaie serait placée sous les auspices du FMI. Comme l'établissement
    d'une telle monnaie pourrait prendre du temps, Mr Zhou Xiaochuan a précisé que : "à court terme la communauté internationale, et particulièrement le Fonds monétaire international, devraient au moins (...) faire face aux risques résultant du système actuel, conduire des contrôles réguliers et des évaluations".



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    Message par bye Sam 9 Oct - 19:43

    La NED, vitrine légale de la CIA

    Depuis 30 ans, la National Endowment for Democracy (NED) sous-traite la partie légale des opérations illégales de la CIA. Sans éveiller de soupçons, elle a mis en place le plus vaste réseau de corruption du monde, achetant syndicats ouvriers et patronaux, partis politiques de gauche et de droite, pour qu’ils défendent les intérêts des Etats-Unis au lieu de ceux de leurs membres. Thierry Meyssan décrit ici l’étendue de ce dispositif.


    En 1982, Ronald Reagan a créé la NED en partenariat avec le Royaume-Uni et l’Australie, pour renverser « l’Empire du Mal ».

    Une mise en scène de la CIA, du MI6 et de l’ASIS
    Le discours de Ronald Reagan à Londres prend place après les scandales entourant la révélation par des commissions d’enquête parlementaires des coups tordus de la CIA. Le Congrès interdit à l’Agence d’organiser de nouveaux coups d’Etat pour conquérir des marchés. A la Maison-Blanche, le Conseil de sécurité nationale cherche donc à mettre en place d’autres outils pour contourner cet interdit.

    La Commission de réflexion bipartisane a été constituée avant le discours de Ronald Reagan, même si elle n’a officiellement reçu de mandat de la Maison-Blanche qu’après. Elle ne répond donc pas à la grandiloquente ambition présidentielle, mais la précède. Par conséquent, le discours n’est que l’habillage rhétorique de décisions déjà arrêtées dans leurs grandes lignes et destinées à être mises en scène par la commission bipartisane.

    Celle-ci était présidée par le représentant spécial des Etats-Unis pour le Commerce, ce qui indique qu’elle n’envisageait pas la promotion de la démocratie, mais, selon une terminologie consacrée, de la « démocratie de marché ». Ce concept étrange correspond au modèle états-unien : une oligarchie économique et financière impose ses choix politiques via les marchés et l’Etat fédéral, tandis que les parlementaires et juges élus par le peuple protègent les individus de l’arbitraire de l’administration.

    Trois des quatre organismes périphériques de la NED ont été formés pour la circonstance. Cependant il n’a pas été nécessaire de créer le quatrième, l’organisme syndical (ACILS). Celui-ci existait depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien qu’il ait changé de nom en 1978 lorsqu’on dévoila sa subordination à la CIA. D’où l’on peut déduire que le CIPE, l’IRI et le NDI ne sont pas nés par génération spontanée, mais également sous la houlette de la CIA.

    De plus, bien que la NED soit une association de droit états-unien, elle n’est pas un outil de la seule CIA, mais un dispositif commun avec les services britannique (ce pourquoi elle est annoncée par Reagan à Londres) et australien. Ce point central est toujours passé sous silence. Il est pourtant confirmé par les messages de félicitation adressés par les Premiers ministres Tony Blair et John Howard lors du XXe anniversaire de la soi-disante « ONG ». La NED et ses pseudopodes sont des organes du pacte militaire anglo-saxon liant Londres, Washington et Canberra au même titre que le réseau d’interception électronique Echelon. Ce dispositif peut être requis non seulement par la CIA, mais aussi par le MI6 britannique et l’ASIS australien.

    Pour dissimuler cette réalité, la NED a suscité chez des alliés la création d’organisations analogues qui travaillent avec elle. En 1988, le Canada s’est doté d’un centre Droits & Démocratie, qui s’est surtout focalisé sur Haïti, puis sur l’Afghanistan. En 1991, le Royaume-Uni a institué la Westminster Foundation for Democracy (WFD). Le fonctionnement de cet organisme public est calqué sur celui de la NED : son administration est confiée aux partis politiques (huit délégués : trois pour le Parti conservateur, trois pour le Parti travailliste, un pour le Parti libéral, et un dernier pour les autres partis représentés au Parlement). La WFD a beaucoup travaillé en Europe orientale. Enfin, en 2001, l’Union européenne s’est dotée du European Instrument for Democracy and Human Rights (EIDHR), qui suscite moins de soupçons que ses homologues. Ce bureau relève d’EuropAid, dirigé par un haut fonctionnaire aussi puissant qu’inconnu, le Néerlandais Jacobus Richelle. La directive présidentielle 77

    En votant la fondation de la NED, le 22 novembre 1983, les parlementaires US ignoraient qu’elle existait déjà en secret, en vertu d’une directive présidentielle datée du 14 janvier.

    Ce document, qui n’a été déclassifié que deux décennies plus tard, organise la « diplomatie publique », expression politiquement correcte pour désigner la propagande. Il institue à la Maison-Blanche des groupes de travail au sein du Conseil de sécurité nationale, dont un chargé de piloter la NED.


    --------------------------------------------------------------------------------

    En 2006, le Kremlin dénonçait la prolifération d’associations étrangères en Russie, dont certaines auraient participé à un plan secret de déstabilisation du pays orchestré par la Fondation américaine pour la démocratie (National Endowment for Democracy – NED). Pour prévenir une « révolution colorée », Vladislav Surkov élaborait une stricte réglementation de ces « organisations non-gouvernementales (ONG) ». A l’Ouest, cet encadrement administratif était décrit comme une nouvelle attaque du « dictateur » Poutine et de son conseiller contre la liberté d’association.

    Cette politique a été suivie par d’autres Etats qui, à leur tour, ont été présentés par la presse internationale comme des « dictatures ».

    Le gouvernement des Etats-Unis assure qu’il s’emploie à « la promotion de la démocratie dans le monde ». Il revendique que le Congrès puisse subventionner la NED et que celle-ci puisse, à son tour et en toute indépendance, aider directement ou indirectement des associations, des partis politiques ou des syndicats, oeuvrant en ce sens n’importe où dans le monde. Les ONG étant, comme leur dénomination l’indique, « non-gouvernementales » peuvent prendre des initiatives politiques que les ambassades ne pourraient assumer sans violer la souveraineté des Etats qui les reçoivent. Toute la question réside donc là : la NED et le réseau d’ONG qu’elle finance sont-elles des initiatives de la société civile injustement réprimées par le Kremlin ou des paravents des services secrets US pris en flagrant délit d’ingérence ?

    Pour répondre à cette question, nous allons revenir sur l’origine et le fonctionnement de la National Endowment for Democracy. Mais avant toute chose, nous devons analyser ce que signifie le projet officiel des Etats-Unis d’« exportation de la démocratie ».


    Les puritains qui fondèrent les Etats-Unis voulaient en faire une « cité radieuse » éclairant le monde. Ils se pensèrent comme les missionnaires d’un modèle politique.

    Quelle démocratie ?
    Les Etats-uniens, en tant que peuple, adhèrent à l’idéologie de leurs pères fondateurs. Ils se pensent comme une colonie venue d’Europe pour fonder une cité obéissante à Dieu. Ils conçoivent leur pays comme « une lumière sur la montagne », selon l’expression de Saint Mathieu reprise durant deux siècles par la plupart de leurs présidents dans leurs discours politiques. Les Etats-Unis seraient une nation modèle, brillant en haut d’une colline, éclairant le monde. Et tous les autres peuples de la terre espéreraient copier ce modèle pour atteindre leur salut.

    Pour les Etats-uniens, cette croyance naïve implique comme allant de soi que leur pays est une démocratie exemplaire et qu’ils ont un devoir messianique de l’étendre au reste du monde. Alors que Saint Mathieu envisageait la propagation de la foi par le seul exemple d’une vie juste, les pères fondateurs des Etats-Unis pensaient l’allumage de leur feu et sa propagation comme un changement de régime. Les puritains anglais décapitèrent Charles Ier avant de fuir vers les Pays-Bas et les Amériques, puis les patriotes du Nouveau monde rejetèrent l’autorité du roi George III d’Angleterre et proclamèrent l’indépendance des Etats-Unis.

    Imprégnés de cette mythologie nationale, les Etats-Uniens ne perçoivent pas la politique extérieure de leur gouvernement comme un impérialisme. A leurs yeux, il est d’autant plus légitime de renverser un gouvernement que celui-ci ambitionne d’incarner un modèle différent du leur, donc maléfique. De même, sont-ils persuadés qu’investis de leur mission messianique, ils sont parvenus à imposer par la force la démocratie dans des pays qu’ils ont occupé. Ils apprennent par exemple dans leurs écoles que les GI’s ont apporté la démocratie en Allemagne. Ils ignorent que l’histoire est exactement inverse : leur gouvernement aida Hitler à renverser la République de Weimar et à instaurer un régime militaire pour combattre les Soviets.

    Cette idéologie irrationnelle les empêche de s’interroger sur la nature de leurs institutions et sur l’absurdité du concept de « démocratie forcée ».

    Or, selon la formule du président Abraham Lincoln, « la démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».

    De ce point de vue, les Etats-Unis ne sont pas une démocratie, mais un système hybride, dans lequel le pouvoir exécutif revient à une oligarchie, tandis que le peuple en limite l’arbitraire grâce aux contre-pouvoirs législatif et judiciaire. En effet, si le peuple élit le Congrès et certains juges, ce sont les Etats fédérés qui élisent le pouvoir exécutif et ce dernier qui désigne les hauts magistrats. Bien que les citoyens soient appelés à se prononcer sur le choix de leur président, leur vote en la matière n’est que consultatif, comme l’a rappelé la Cour suprême en 2000 dans l’affaire Gore contre Bush. La Constitution des Etats-Unis ne reconnaît pas la souveraineté du peuple, car le pouvoir est partagé entre lui et les Etats fédérés, c’est-à-dire les notables locaux.

    Au passage, on observera que la Constitution de la Fédération de Russie est au contraire démocratique — sur le papier tout au moins — en ce qu’elle affirme : « Le détenteur de la souveraineté et l’unique source du pouvoir dans la Fédération de Russie est son peuple multinational » (Titre I, Ch. 1, art.3).

    Ce contexte intellectuel explique que les Etats-Uniens soutiennent leur gouvernement lorsqu’il annonce vouloir « exporter la démocratie », alors même que leur pays n’en est pas une constitutionnellement. Mais, on ne voit pas comment ils pourraient exporter ce qu’ils n’ont pas et ne veulent pas avoir chez eux.

    Au cours des trente dernières années, cette contradiction a été portée par la NED et s’est concrétisée par la déstabilisation de nombreux Etats. Des milliers de militants et d’ONG crédules ont violé la souveraineté des peuples avec le sourire béat de la bonne conscience.


    Une Fondation pluraliste et indépendante
    Dans son célèbre discours du 8 juin 1982 devant le Parlement britannique, le président Reagan dénonça l’Union soviétique comme « l’Empire du Mal » et proposa de venir en aide aux dissidents là-bas et ailleurs. « Il s’agit de contribuer à créer l’infrastructure nécessaire à la démocratie : la liberté de la presse, des syndicats, des partis politiques, des universités : ainsi les peuples seront-ils libres de choisir telle voie qui leur conviendra pour développer leur culture et régler leurs différents par des moyens pacifiques », déclara t-il.

    Sur cette base consensuelle de lutte contre la tyrannie, une commission de réflexion bipartisane préconisa à Washington la création de la Fondation nationale pour la démocratie (NED). Celle-ci fut instituée par le Congrès en novembre 1983 et immédiatement financée.

    La Fondation subventionne quatre structures autonomes qui redistribuent à l’étranger l’argent disponible à des associations, des syndicats ouvriers et patronaux, et des partis de droite et de gauche. Il s’agit de :
    L’Institut des syndicats libres (Free Trade Union Institute – FTUI), aujourd’hui renommé Centre américain pour la solidarité des travailleurs (American Center for International Labor Solidarity – ACILS), géré par le syndicat ouvrier AFL-CIO ;
    Le Centre pour l’entreprise privée internationale (Center for International Private Entreprise – CIPE), géré par la Chambre de commerce des Etats-Unis ;
    L’Institut républicain international (International Republican Institute – IRI), géré par le Parti républicain ;
    Et l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (National Democratic Institute for International Affairs – NDI), géré par le Parti démocrate.

    Présenté de cette manière, la NED et ses quatre pseudopodes paraissent basés sur la société civile dont ils reflètent la diversité sociale et le pluralisme politique. Financés par le peuple états-unien, via le Congrès, ils oeuvreraient à un idéal universel. Ils seraient complètement indépendants de l’administration présidentielle. Et leur action transparente ne pourrait pas masquer des opérations secrètes servant des intérêts nationaux inavoués.

    La réalité est complètement différente.


    Henry Kissinger, administrateur de la NED. Un « représentant de la société civile » ?

    Par conséquent, le conseil d’administration de la Fondation n’est qu’une courroie de transmission du Conseil de sécurité nationale. Pour maintenir les apparences, il a été convenu que, d’une manière générale, les agents et anciens agents de la CIA ne pourraient être nommés administrateurs.

    Les choses sont néanmoins transparentes. La plupart des hauts fonctionnaires ayant joué un rôle central au Conseil de sécurité nationale ont été administrateurs de la NED. C’est par exemple le cas d’Henry Kissinger, Franck Carlucci, Zbigniew Brzezinski, ou encore Paul Wolfowitz ; des personnalités qui ne resteront pas dans l’Histoire comme des idéalistes de la démocratie, mais comme des stratèges cyniques de la violence.

    Le budget de la Fondation ne peut être interprété isolément puisqu’elle reçoit ses instructions du Conseil de sécurité nationale pour mener des actions s’inscrivant dans de vastes opérations inter-agences. Des fonds, notamment lorsqu’ils proviennent de l’Agence d’aide internationale (USAID), transitent par la NED sans apparaître dans son budget, simplement pour les « non-gouvernementaliser ». En outre, la Fondation reçoit indirectement de l’argent de la CIA, après qu’il ait été blanchi par des intermédiaires privés comme la Smith Richardson Foundation, la John M. Olin Foundation ou encore la Lynde and Harry Bradley Foundation.

    Pour évaluer l’ampleur de ce programme, il faudrait cumuler le budget de la NED avec les sous-budgets correspondants du département d’Etat, de l’USAID, de la CIA, et du département de la Défense. Une telle estimation est aujourd’hui impossible.

    Certains éléments connus permettent néanmoins de disposer d’un ordre de grandeur. Les Etats-Unis ont dépensé au cours des cinq dernières années plus d’1 milliard de dollars pour des associations et partis au Liban, un petit Etat de 4 millions d’habitants. Globalement, la moitié de cette manne a été distribuée publiquement par le département d’Etat, l’USAID et la NED, l’autre moitié a été versée secrètement par la CIA et le département de la Défense. Cet exemple permet d’extrapoler que le budget général de corruption institutionnelle par les Etats-Unis se compte en dizaines de milliard de dollars annuels. Au demeurant, le programme équivalent de l’Union européenne, qui est entièrement public et fournit un appoint aux actions états-uniennes, est de 7 milliards d’euros annuels.

    En définitive, la structure juridique de la NED et le volume de son budget officiel ne sont que des leurres. Par essence, elle n’est pas un organisme indépendant chargé d’actions légales autrefois dévolues à la CIA, mais elle est une vitrine que le Conseil de sécurité nationale charge de réaliser les éléments légaux d’opérations illégales. La stratégie trotskiste

    Au cours de sa phase de mise en place (1984), la NED a été présidée par Allen Weinstein, puis durant quatre ans par John Richardson (1984-88), enfin par Carl Gershman (depuis 1998).

    Ces trois hommes ont trois points communs. Ils sont juifs, ont milité au sein du parti trotskiste Social Democrats USA, et ont travaillé à la Freedom House. Il y a une logique à cela : par haine du stalinisme, certains trotskistes ont rejoint la CIA pour lutter contre les Soviétiques. Ils ont apporté avec eux la théorie de la prise de pouvoir mondiale, en la transposant aux « révolutions colorées » et à la « démocratisation ». Ils ont simplement déplacé la vulgate trotskiste en l’appliquant au combat culturel analysé par Antonio Gramsci : le pouvoir s’exerce dans les esprits plus que par la force. Pour gouverner les masses, une élite doit d’abord leur inculquer une idéologie qui programme leur acceptation du pouvoir qui les domine.
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    Message par bye Sam 9 Oct - 19:57

    La NED (suite )

    Le Centre américain pour la solidarité des travailleurs (ACILS)

    Connu sous le nom de Solidarity Center, l’ACILS, branche syndicale de la NED, est de très loin son principal canal. Il distribue plus de la moitié des dons de la Fondation. Il a pris la succession des organismes antérieurs qui ont servi tout au long de la Guerre froide à structurer les syndicats non-communistes dans le monde, du Vietnam à l’Angola, en passant par la France et le Chili.

    Le fait de choisir des syndicalistes pour couvrir ce programme de la CIA est d’une rare perversité. Loin du slogan marxiste « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », l’ACILS associe les syndicats ouvriers états-uniens à l’impérialisme qui écrase les travailleurs des autres pays.

    Cette filière était dirigée par un personnage haut en couleurs, Irving Brown, de 1948 jusqu’à sa mort en 1989.


    En 1981, Irving Brown place Jean-Claude Mailly comme assistant du secrétaire général de Force Ouvrière, André Bergeron. Ce dernier reconnaîtra financer son activité grâce à la CIA. Mailly devient secrétaire général de FO, en 2004.

    Certains auteurs assurent que Brown était le fils d’un Russe blanc, compagnon d’Alexandre Kerensky. Ce qui est certain, c’est qu’il fut agent de l’OSS, le service de renseignement US durant la Seconde Guerre mondiale et participa à la création de la CIA et du réseau Gladio de l’OTAN. Il refusa d’en prendre la direction, préférant se concentrer sur sa spécialité, les syndicats. Il fut basé à Rome, puis à Paris, et non pas à Washington, de sorte qu’il eut une influence particulière sur la vie publique italienne et française. A la fin de sa vie, il se vantait ainsi de n’avoir cessé de diriger en sous-main le syndicat français Force Ouvrière, d’avoir tiré les ficelles du syndicat étudiant UNI (où militèrent Nicolas Sarkozy et ses ministres François Fillon, Xavier Darcos, Hervé Morin et Michèle Alliot-Marie, ainsi que le président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer et le président du groupe parlementaire majoritaire Jean-François Copé), et d’avoir personnellement formé à gauche des membres d’un groupuscule trotskiste dont Jean-Christophe Cambadelis et le futur Premier ministre Lionel Jospin.

    A la fin des années 90, les adhérents de la confédération AFL-CIO ont exigé des comptes sur les activités réelles de l’ACILS, alors que leur caractère criminel dans de nombreux pays avait été abondamment documenté. On aurait pu croire que les choses auraient changé après ce grand déballage. Il n’en est rien. En 2002 et 2004, l’ACILS a participé activement au coup d’Etat manqué au Venezuela contre le président Hugo Chavez et à celui, réussi, en Haïti, renversant le président Jean-Bertrand Aristide.

    Aujourd’hui l’ACILS est dirigé par John Sweeney, ancien président de la confédération AFL-CIO, qui est lui aussi issu du parti trotskiste Social Democrats USA.


    Le Centre pour l’entreprise privée internationale (CIPE)


    Le Centre pour l’entreprise privée internationale (CIPE) se focalise sur la diffusion de l’idéologie capitaliste libérale et la lutte contre la corruption.

    La première réussite du CIPE, c’est la transformation, en 1987, du European Management Forum —un club de grands patrons européens— en World Economic Forum —le club de la classe dirigeante transnationale—. Le grand rendez-vous annuel du gotha économique et politique global dans la station de ski suisse de Davos a contribué à forger une appartenance de classe au-delà des identités nationales.

    Le CIPE veille à n’avoir aucun lien structurel avec le Forum de Davos, et il n’est pas possible —pour le moment— de prouver que le World Economic Forum est instrumenté par la CIA. A contrario, les responsables de Davos seraient bien en peine d’expliquer pourquoi certains leaders politiques ont choisi leur Forum économique pour y jouer des événements de la plus haute importance s’il ne s’agissait d’opérations planifiées par le Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis. Par exemple, en 1988, c’est à Davos —et pas à l’ONU— que la Grèce et la Turquie font la paix. En 1989, c’est à Davos que les deux Corée d’une part et les deux Allemagne d’autre part, tiennent leur premier sommet à niveau ministériel pour les uns et leur premier sommet sur la réunification pour les autres. En 1992, c’est encore à Davos que Frederik de Klerk et Nelson Mandela libre viennent ensemble présenter pour la première fois à l’étranger leur projet commun pour l’Afrique du Sud. Toujours plus invraisemblable, c’est à Davos qu’en 1994, après l’Accord d’Oslo, que Shimon Peres et Yasser Arafat viennent négocier et signer son application à Gaza et Jéricho.

    Le contact entre le Forum et Washington passe notoirement par Susan K. Reardon, l’ancienne directrice de l’association professionnelle des employés du département d’Etat devenue directrice de la Fondation de la Chambre de Commerce des Etats-Unis, qui gère le CIPE.

    L’autre réussite du Centre pour l’entreprise privée internationale, c’est Transparency International. Cette « ONG » a officiellement été créée par un officier de renseignement militaire US, Michael J. Hershman, qui est par ailleurs administrateur du CIPE et aujourd’hui un des responsables du recrutement des informateurs du FBI aussi bien que le Pdg de l’agence de renseignement privée Fairfax Group.

    Transparency International est avant tout une couverture pour les activités d’intelligence économique de la CIA. C’est aussi un outil de communication pour contraindre des Etats à modifier leurs législations dans le sens de l’ouverture de leurs marchés.

    Pour masquer l’origine de Transparency International, le CIPE a fait appel au savoir-faire de l’ancien directeur de presse de la Banque mondiale, le néo-conservateur Frank Vogl. Ce dernier a mis en place un Comité de personnalités qui a contribué à donner l’impression d’une association issue de la société civile. Ce comité de façade est animé par Peter Eigen, ancien directeur de la Banque mondiale en Afrique de l’Est, dont l’épouse était en 2004 et 2009 la candidate du SPD à la présidence de la République fédérale allemande.

    Le travail de Transparency International sert les intérêts US et n’est aucunement fiable. Ainsi, en 2008, la pseudo ONG dénonçait la corruption de PDVSA, la société publique des pétroles du Venezuela, et, sur la base d’informations falsifiées, la plaçait en dernière position dans son classement mondial des entreprises publiques. Le but était évidemment de saboter la réputation d’une entreprise qui constitue le socle économique de la politique anti-impérialiste du président Hugo Chavez. Prise en flagrant délit d’intoxication, Transparency International refusa de répondre aux questions de la presse latino-américaine et de corriger son rapport. Rien d’étonnant au demeurant lorsqu’on se souvient que le correspondant du CIPE au Venezuela, Pedro Carmona, avait brièvement été installé au pouvoir par les USA, lors du coup d’Etat manqué de 2002 contre Hugo Chavez.

    D’une certaine manière, en focalisant l’attention des médias sur la corruption économique, Transparency International masque l’activité de la NED : la corruption politique des élites dirigeantes au profit des Anglo-Saxons.

    L’Institut républicain international (IRI) et l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI)

    L’Institut républicain international (IRI) a pour vocation de corrompre les partis de droite, tandis que l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI) traite les partis de gauche. Le premier est présidé par John McCain, le second par Madeleine Albright. Ces deux personnalités ne doivent donc pas être perçues comme des politiciens ordinaires, un leader d’opposition et une sage retraitée, mais comme des responsables actifs de programmes du Conseil de sécurité nationale.

    NDI National Democratic Institute



    Pour encadrer les principaux partis politiques dans le monde, l’IRI et le NDI ont renoncé à contrôler l’Internationale libérale et l’Internationale socialiste. Ils ont donc créé des organisations rivales, l’Union démocratique internationale (IDU) et l’Alliance des démocrates (AD). La première est présidée par l’Australien John Howard. Le Russe Leonid Gozman de Juste cause (Правое дело) en est vice-président. La seconde est dirigée par l’Italien Gianni Vernetti et co-présidée par le Français François Bayrou.

    L’IRI et le NDI s’appuient aussi sur les fondations politiques liées aux grands partis européens (six en Allemagne, deux en France, une aux Pays-Bas et une autre encore en Suède). En outre, certaines opérations ont été sous-traitées à de mystérieuses sociétés privées, comme Democracy International Inc. qui a organisé les dernières élections truquées en Afghanistan.


    Ancien adjoint de Rahm Emanuel et actuel responsable du NDI, Tom McMahon est venu en France organiser les primaires du Parti socialiste.

    Tout cela laisse un goût amer. Les Etats-Unis ont corrompu la plupart des grands partis politiques et syndicats dans le monde. En définitive, la « démocratie » qu’ils promeuvent consiste à discuter de questions locales dans chaque pays –voire de questions sociétales comme les droits des femmes ou des gays– et à s’aligner sur Washington pour toutes les questions internationales. Les campagnes électorales sont devenues des spectacles dont la NED choisit le casting en fournissant à certains et pas à d’autres les moyens financiers dont ils ont besoin. Même la notion d’alternance a perdu son sens, puisque la NED promeut alternativement un camp ou un autre pourvu qu’il poursuive la même politique étrangère et de défense.

    On se lamente aujourd’hui dans l’Union européenne et ailleurs sur la crise de la démocratie. Celle-ci a pour responsables évidents la NED et les Etats-Unis. Et comment qualifier un régime, comme celui des Etats-Unis, où le principal leader de l’opposition, John McCain, est en réalité un employé du Conseil de sécurité nationale ? Certainement pas comme une démocratie. Le bilan d’un système

    L’USAID, la NED, leurs instituts satellites et leurs fondations intermédiaires ont donné naissance au fil du temps à une vaste et gourmande bureaucratie. Chaque année le vote du budget de la NED par le Congrès donne lieu à de vifs débats sur l’inefficacité de ce système tentaculaire et les rumeurs de détournements de fonds au profit de personnalités politiques états-uniennes chargées de l’administrer.

    Dans un souci de bonne gestion, de nombreuses études ont été commandées pour mesurer l’impact de ces flux financiers. Des experts ont comparé les sommes allouées dans chaque Etat et la notation démocratique de ces Etats par la Freedom House. Puis, ils ont calculé combien il fallait dépenser de dollars par habitant pour améliorer d’un point la note démocratique d’un Etat.

    Tomicah Tillemann, conseiller d’Hillary Clinton pour la société civile et les démocraties émergentes, supervise le dispositif de la NED au départment d’Etat.

    Bien sûr tout ceci n’est qu’une tentative d’auto-justification. L’idée d’établir une notation démocratique n’a rien de scientifique. De manière totalitaire, elle suppose qu’il n’existe qu’une forme d’institutions démocratiques. Et de manière infantile, elle établit une liste de critères disparates qu’elle pondère de coefficients imaginaires pour transformer la complexité sociale en un chiffre unique.

    Au demeurant, la grande majorité de ces études concluent à l’échec : bien que le nombre de démocraties s’accroisse dans le monde, il n’y aurait aucun lien entre les progrès ou les régressions démocratiques d’une part, et les sommes dépensées par le Conseil de sécurité nationale. A contrario, cela confirme que les objectifs réels n’ont aucun rapport avec ceux qui sont affichés. Les responsables de l’USAID citent cependant une étude de l’université Vanderbilt selon laquelle, seules les opérations de la NED co-financées par l’USAID ont été efficaces, parce que l’USAID a une gestion rigoureuse de son budget. Sans surprise, cette étude singulière a été financée par… l’USAID.

    Quoi qu’il en soit, en 2003, à l’occasion de son vingtième anniversaire, la NED dressa un bilan politique de son action d’où il ressort qu’elle finançait alors plus de 6 000 organisations politiques et sociales dans le monde, un chiffre qui n’a cessé de croître depuis. Elle revendiquait avoir entièrement créé le syndicat Solidarnoc en Pologne, la Charte des 77 en Tchécoslovaquie et Otpor en Serbie. Elle se félicitait d’avoir créé de toutes pièces la radio B92 ou le quotidien Oslobodjenje en ex-Yougoslavie et une kyrielle de nouveaux médias indépendants en Irak « libéré ». Changer de couverture

    Après avoir connu un succès mondial, la rhétorique de la démocratisation ne convainc plus. En l’utilisant en toutes circonstances, le président George W. Bush l’a usée. Personne ne peut sérieusement soutenir que les subventions versées par la NED feront disparaître le terrorisme international. Pas plus qu’on ne peut prétendre a posteriori que les troupes US auraient renversé Saddam Hussein pour offrir la démocratie aux Irakiens.

    De plus, les citoyens qui partout dans le monde militent pour la démocratie sont devenus méfiants. Ils ont compris que l’aide offerte par la NED et ses pseudopodes visait en réalité à les manipuler et à piéger leur pays. Ils refusent donc de plus en plus souvent les dons « désintéressés » qui leur sont proposés. Aussi les responsables états-uniens des différents canaux de corruption ont envisagé de faire muer le système une nouvelle fois. Après les coups fourrés de la CIA et la transparence de la NED, ils envisagent de créer une nouvelle structure qui prendrait le relais d’un ensemble discrédité. Elle ne serait plus gérée par les syndicats, le patronat et les deux grands partis, mais par des multinationales sur le modelée de l’Asia Foundation.

    Dans les années 80, la presse révéla que cette organisation était une couverture de la CIA pour lutter contre le communisme en Asie. Elle fut alors réformée et sa gestion fut confiée à des multinationales (Boeing, Chevron, Coca-Cola, Levis Strauss etc…). Ce relookage fut suffisant pour donner une apparence non-gouvernementale et respectable à une structure qui n’a jamais cessé de servir la CIA. Après la dissolution de l’URSS, elle fut doublée d’une autre, l’Eurasia Foundation, chargée d’étendre l’action secrète dans les nouveaux Etats asiatiques.

    Une autre question discutée est de savoir si les dons pour la « promotion de la démocratie » doivent prendre uniquement la forme de contrats pour réaliser des projets donnés ou celle de subventions sans obligation de résultat. La première formule offre une meilleure couverture juridique, mais la seconde est bien plus efficace pour corrompre.

    Au vu de ce panorama, l’exigence de Vladimir Poutine et de Vladislav Surkov de réglementer le financement des ONG en Russie est légitime, même si la bureaucratie qu’ils ont élaborée pour cela est outrancière et tatillonne. Le dispositif de la NED, mis en place sous l’autorité du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis, non seulement ne favorise pas les efforts démocratiques dans le monde, mais les empoisonnent. Partager cet

    Thierry Meyssan

    Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).

    Source Odnako (Fédération de Russie)

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    Message par bye Sam 23 Oct - 17:34

    Obama nomme des officiers corrompus à la tête des armées
    Robert Parry*, Andrew Hughes, Allan Nairn, Roxana Tiron | 29 septembre 2010

    mercredi 20 octobre 2010

    Les responsables de la Défense nommés par Barack Obama sont ceux là mêmes qui ont commis les pires crimes et les pires malversations sous les administrations précédentes. En fait de changement, seul le discours est nouveau, les pratiques, elles, sont anciennes. Le plus surprenant est l’indifférence qui a accompagné la clôture de l’enquête financière sur la disparition de 3400 milliards de dollars et la promotion des responsables du plus gigantesque détournement de fonds de l’histoire.

    Le maintien par Obama du républicain Robert Gates au poste de secrétaire à la Défense est sans égal historique. C’est en effet la première fois qu’une administration entrante du parti d’opposition (en l’occurrence démocrate) maintient un ministre de l’administration précédente (républicaine). Ayant remplacé Donald Rumsfeld qui s’opposait à une nouvelle escalade du conflit en Irak, Gates a été, pendant les deux dernières années de la présidence Bush, l’architecte de la vague de renforts (« surge »).

    Obama a confié les principales responsabilités de la défense et du renseignement à des personnalités incarnant à maints égards les pires aspects de la politique de sécurité nationale états-unienne des trente dernières années. Ses choix contredisent ses principaux arguments de campagne sur le « renseignement politisé » et le « manque de transparence ». Les « décennies d’expérience » tant louées de ces responsables sont parsemées de fautes éthiques, de mensonges au Congrès et surtout de « conflits d’intérêts » sous la forme d’allées-et-venues régulière entre le gouvernement et le complexe militaro-industriel. Obama avait bien promis de ne pas confier de postes gouvernementaux élevés (ou importants) aux lobbyistes, mais cela ne l’a pas empêché de désigner d’anciens lobbyistes ou conseillers de sociétés faisant affaire directement avec le Pentagone.

    Toute la carrière de Robert Gates a consisté à porter haut et mettre en œuvre les idées néo-conservatrices, et il s’est d’ailleurs montré critique vis-à-vis du plan d’Obama pour le retrait gradué des troupes d’Irak. Il débuta comme officier de renseignement sous Nixon, mais, comme l’indique la chronique de Robert Parry [1], c’est en tant que haut responsable de la CIA dans les années 80, sous l’administration Reagan, qu’il brisa l’échine au concept de renseignement objectif auparavant si cher à la division analytique de l’agence d’espionnage.

    Dans son récent ouvrage Failure of Intelligence : The Decline and Fall of the CIA (Echec du renseignement : décadence et chute de la CIA), l’ex-analyste Melvin A. Goodman décrit Gates comme « l’officier du service action ayant dirigé l’adaptation de la production de renseignement aux desiderata politiques de la Maison-Blanche, sous l’administration Reagan ». Analyste en chef sous la direction de William Casey, Gates « a supervisé le premier "bidonnage de rapports" institutionnalisé à la CIA dans les années 80, en mettant l’accent sur la nécessité de retoucher le renseignement ayant trait à l’Union soviétique, à l’Amérique centrale et au Sud-Ouest asiatique », assure Goodman, et ceci dans le but de justifier les dépenses militaires croissantes et le soutien actif des États-Unis à des guerres périphériques sanglantes constituant l’axe principal de la politique extérieure de Reagan.

    Son audition de confirmation pour le poste de directeur de la CIA, sous George H. W. Bush (père) en 1991, fut le théâtre d’un défilé d’officiers de l’agence dévoilant publiquement des histoires « de la maison » selon lesquelles ce personnage avait corrompu le métier du renseignement. Gates est en outre soupçonné d’être en lien avec les mensonges servis au Congrès sur les opérations secrètes Iran-Contra, au milieu des années 80, obstacle qui l’empêcha d’accéder à la direction de la CIA à la mort de Casey, en 1987. C’est également lui qui fut chargé de fournir à Saddam Hussein, pendant la guerre entre l’Irak et l’Iran, des armes chimiques, munitions et autres équipements.

    Gates a un temps siégé au conseil de direction de la Science Applications International Corporation (SAIC), qui déclara des bénéfices de 7,5 milliards de dollars pour 2005. La SAIC est active à tous les niveaux, de la collecte de renseignement à la reconstruction de l’Irak, pour le compte du Pentagone.

    Le 21 janvier 2009, Obama signait un décret fixant des règles éthiques plus rigoureuses et interdisant notamment que des postes gouvernementaux soient attribués à des lobbyistes ayant exercé auprès de la même administration dans les deux dernières années.

    Corruption au Pentagone

    A peine deux jours plus tard, le 23 janvier, la Maison-Blanche faisait savoir que ses nouvelles règles d’éthique dure ne s’appliquaient pas au sous-secrétaire à la Défense, William Lynn, qui avait été vice-président pour les opérations et stratégies gouvernementales du géant de la défense Raytheon et avait fait du lobbying pour cette société privée jusqu’en juillet 2008.

    Raytheon est le cinquième fabricant d’armes des Etats-Unis par ordre d’importance. Il vend des radars, missiles, munitions en tous genres, systèmes spatiaux et autres technologies pour une valeur de 18 milliards de dollars par an [2]. Le sénateur républicain pour l’Iowa, Charles Grassley, s’est opposé énergiquement à la nomination de Lynn, alléguant « des pratiques douteuses qui, de toute évidence, ne servaient pas l’intérêt public », lorsqu’il exerçait à l’inspection des finances du Pentagone sous l’administration Clinton.

    Pour l’année fiscale 1999, le département de la Défense faisait état de la « disparition » de 2300 milliards de dollars, auxquels s’ajoutaient 1100 milliards pour l’année 2000. Au total donc, 3400 milliards de dollars versés par le contribuable sont partis en fumée sous l’œil vigilant de William Lynn, qui se trouve maintenant au cœur du tourniquet unissant le département de la Défense et le complexe militaro-industriel [3].

    En sa qualité de directeur financier du département de la Défense, Lynn était responsable de toute l’administration et de l’information budgétaire. Il avait en outre sous sa responsabilité la publication soumise à audit des états financiers, ce qu’il ne fit pas alors qu’il était en poste, et ces derniers n’ont toujours pas été publiés.

    Robert Hale a été maintenu à son poste de sous-secrétaire à la Défense (inspection des Finances) après avoir été secrétaire assistant à l’Air Force, chargé des contrôles financiers, entre 1994 et 2001. Aux côtés de Lynn, il était responsable de la gestion des fonds du département de la Défense. Hale est en outre « gestionnaire financier certifié Défense », spécialisé dans l’achat, ce qui lui fait entretenir des relations privilégiées avec le complexe militaro-industriel.

    L’écrivain Andrew Hughes fait remarquer que : « À eux deux, ces postes ont dilapidé assez d’argent du contribuable pour financer quatre fois le programme de stimulation de l’économie mis en œuvre par Obama, et voilà qu’ils sont à nouveau responsables de la supervision des acquisitions au département de la Défense ».

    Mensonges au Congrès

    L’amiral Dennis Blair, choisi par Obama pour diriger le Renseignement national, qui supervise les 16 agences de renseignement, fut commandant des forces militaires du Pacifique sous Clinton [4]. A ce poste il joua un rôle essentiel lors de l’occupation du Timor oriental par l’Indonésie en 1998, après la chute du dictateur Suharto soutenu par les États-Unis.

    En 1999, lorsque les militaires indonésiens semèrent la terreur parmi la population pour faire échec aux réformes démocratiques, le département d’Etat des États-Unis et Clinton envoyèrent Blair exiger du général indonésien Wiranto qu’il mette fin aux massacres.

    Loin de s’acquitter de cette mission, l’amiral Blair informa le général qu’il bénéficiait du soutien total des États-Unis. Les atrocités, dans lesquelles le gouvernement était impliqué, montèrent d’un cran. Blair mentit alors au Congrès, déclarant que la violence n’était le fait que de petites unités, alors que les hauts commandements militaires indonésiens se livraient à toutes sortes d’exactions : enlèvements, massacres et tortures. Dans les faits, Blair soutint le général Wiranto et le massacre de civils indonésiens, contre les ordres du Congrès qu’il désinformait.

    Blair est un des membres de la Commission trilatérale. Il siégeait à la direction de Earl Dodge Osborne (EDO), une société sous-traitante pour le programme F-22 Raptor. Il a également participé à la direction de Tyco International, qui fabrique de petits composants électroniques utilisés pour le F-22 et d’autres pièces à usage militaire. On l’a vu enfin à la direction de Tridium, une société fabricante de satellites. En 2006, Blair a dû démissionner de la présidence de l’Institute for Defense Analysis (Institut pour l’analyse de la défense, IDA) pour cause de « conflits d’intérêts ». Il faut dire que l’IDA était en train d’évaluer pour le Pentagone le programme F-22.

    Alors qu’il était aux ordres de Blair, l’ex-général quatre étoiles James L. Jones a été désigné à la tête de l’Agence de la sécurité nationale. Jones fut non seulement commandant de l’OTAN et commandant du corps des Marines, il est en outre membre de la Commission trilatérale. Il a prêté ses services aux conseils de direction de Chevron, Boeing et Invacare Corp (qui produit du matériel médical pour le Pentagone) jusqu’en décembre 2008. [5] Jusqu’à janvier 2009 il était consultant auprès de Cross Match Technologies, une compagnie de biométrique travaillant avec le Pentagone et le FBI. Il a par ailleurs siégé au conseil de direction de MIC Industries, qui a mis au point la « Ultimate Building Machine », un dispositif mobile de construction, utilisé uniquement en Irak et en Afghanistan, servant à déployer rapidement les structures d’acier des installations militaires.

    Tout récemment, Jones a été nommé président de l’Institute for 21st Century Energy (Institut de l’Energie pour le XXIè siècle), think tank dépendant de la Chambre de commerce des Etats-Unis.

    Mise à jour de Robert Parry (de ConsortiumNews.com)

    Au sujet du fameux « danger de conserver Robert Gates à son poste » : celui-ci se trouve être lourd de signification. Cette décision prise par Obama juste après son élection était le signe évident que sa politique de sécurité nationale ne s’écarterait pas fondamentalement de celle de son prédécesseur. Elle révélait aussi qu’Obama n’avait pas la moindre intention de remettre en question la désinformation de Washington, distillée au fil des décennies précédentes à dominante républicaine, depuis l’implication-clé de Gates dans plusieurs scandales, y compris l’Iran-Contra et la politisation du renseignement de la CIA, deux facteurs qui préparaient les désastreuses décisions prises par Bush ces dix dernières années. En conservant Gates, Obama a indiqué qu’il éviterait les débats susceptibles d’engager les États-Unis dans une voie drastiquement différente. Dans les faits, Obama cédait au statu quo.

    Depuis la publication de l’article, les intentions d’Obama ne sont que plus évidentes. Si, au niveau du discours, il prend ses distances par rapport au style belliqueux de Bush, il maintient dans les faits la substance de cette politique, avec Gates et les autres opposants à un retrait rapide d’Irak, partisans du renforcement de la présence militaire étrangère en Afghanistan. Obama refuse même d’aborder les responsabilités des anciens chefs de Gates, tout comme le président Clinton avait caché sous le tapis les scandales dans lesquels avaient trempé Gates et les administrations Reagan-H. W. Bush.

    Gates personnifie l’angélisme permanent régnant dans le microcosme de Washington, du moins vis-à-vis de lui-même, au point que les médias affichent avec un certain naturel leur manque d’intérêt pour faire la lumière sur les méfaits passés ou présents du personnage. Gates était l’une des coqueluches du tout-Washington du temps de Reagan-Bush, et il le reste.

    Lorsque Gates fut désigné secrétaire à la Défense par George W. Bush (fils) en novembre 2006, les médias se trompèrent du tout au tout sur le sens de cette décision. On a cru alors que la désignation de Gates était le signe de l’acceptation par Bush du plan du Groupe d’études sur l’Irak et donc du désamorçage de la guerre. En réalité, Gates était bien plus belliqueux que Donald Rumsfeld.

    Mais les journalistes de renom n’ont jamais rectifié le tir : ils ont continué de nous peindre un Gates couleur de rose. L’émission « 60 minutes » de CBS a brossé tout récemment un portrait de Gates dans lequel on évoquait sa « profonde préoccupation personnelle pour les troupes », même si toute sa carrière a fait le lit des guerres déclenchées par George W. Bush, fils, (essentiellement par la voie de la corruption des services analytiques de la CIA), et que son soutien aveugle à l’escalade Irakienne a envoyé à la mort plus de mille soldats états-uniens supplémentaires.

    Les éléments d’information critiques sur Gates continuent de nous parvenir, essentiellement en provenance de fonctionnaires de la CIA ayant travaillé avec lui par le passé et voyant en lui un ambitieux consommé. Par exemple, l’ex-analyste de la CIA Melvin A. Goodman consacre une part importante de son livre Failure of Intelligence : The Decline and Fall of the CIA au rôle de Gates dans le crépuscule de la tradition « sérieuse » de la CIA, qui cessa de rechercher du renseignement fiable pour fournir celui qui répondait aux désirs des responsables politiques des États-Unis. Cette tradition disparut dans les années 80, lorsque Gates dirigea les services analytiques et où le renseignement fut « poli » dans le style requis par les idéologues de l’ère Reagan.

    Mise à jour de Andrew Hughes (de Global Research)

    Depuis la publication de l’article, en février 2009, les médias n’ont pas écrit une seule ligne au sujet de ce gigantesque hold-up de deniers publics. En fait, celui-ci a été éclipsé par une autre escroquerie non moins grave, dissimulée sous l’atour dénommé « résoudre la crise du crédit ». Les montants de cette dernière affaire représentent presque cinq fois les 3400 milliards subtilisés par le département de la Défense.

    Le 7 mai 2009, William Lynn et Robert Hale rendaient public le budget de la Défense proposé pour 2010, accroissant les dépenses d’environ 4 % pour atteindre 663,8 milliards. Ceci dans une période où la population s’appauvrit sous l’effet du chômage croissant, où les programmes sociaux fédéraux et ceux des 50 Etats sont en repli, et où la richesse passe des foyers étasuniens au cartel financier et bancaire de Wall Street.

    Ce qu’il faut retenir de l’article original est moins la disparition des 3400 milliards de dollars du département de la Défense que le fait que ces malversations étaient monnaie courante dans une administration hors de contrôle. Et même si l’occupant de la Maison Blanche a changé, ces vols de fonds publics par le gouvernement se poursuivent.

    Lorsque nous écoutions les discours de campagne d’Obama en 2008, et qu’il mettait l’accent sur l’importance de l’Afghanistan en tant que nouveau front de la « guerre contre la terreur », une guerre floue, interminable et surtout impossible à gagner, il était évident que ces discours, portés aux nues par les grands médias, étaient inspirés par le programme de Zbigniew Brzezinski et le Projet pour un nouveau siècle américain (la plate-forme idéologique de George W. Bush). Le paquet n’avait fait que changer d’emballage, avec un nouveau personnage et son slogan : « Des changements crédibles »

    Depuis la publication de mon article, les événements ont montré qu’aucun engagement n’a été pris pour s’assurer de la fiabilité de la comptabilité des caisses publiques. Aucune enquête n’a été diligentée sur les milliards évaporés, aucune question n’a été posée sur ce méfait commis sous l’égide de Donald Rumsfeld, de William Lynn et de Robert Hale. Le département de la Défense a augmenté ses dépenses. La guerre s’est intensifiée en Afghanistan, et les puissances intermédiaires des États-Unis dans la région ont déstabilisé le Pakistan. Obama est responsable de l’assassinat de centaines de civils pakistanais par les drones Predator pilotés à distance par des agents de la CIA. Les promesses de mettre un terme à la guerre d’Irak ont été cyniquement ignorées, ou plutôt recyclées dans le double discours politique.

    Tout ces discours tendent à prouver que le gouvernement et l’industrie militaire agissent en symbiose pour défendre leurs propres intérêts : un appât du gain et une soif de pouvoir portés à un niveau jamais vu dans l’histoire de l’humanité. Nul ne peut écarter d’un revers de main la corruption dénoncée dans l’article, qui révèle avec le recul sa véritable nature et la manière dont se tisse la toile qui unit le système.

    Ce système s’est considérablement renforcé au fil des décennies et il s’est protégé contre toute enquête sérieuse ou toute retombée inquiétante : le département de la Défense a fait en sorte de coopter les sociétés en charge de l’information, via les acquisitions de ces médias par les grands groupes d’armement, et en y plaçant des employés du Pentagone et de la CIA.

    Le système a donné des preuves éclatantes de sa solidité lorsque Donald Rumsfeld s’offrit le luxe de déclarer, le 10 septembre 2001, en conférence de presse publique, sans avoir à craindre de réaction, que des 2300 milliards de dollars s’étaient évaporés, qu’il n’y aurait pas d’enquête et que les responsables ne seraient pas jugés. On a pu constater la même arrogance à propos de scandale de la torture, du scandale de l’aide d’urgence offerte aux banquiers, du scandale de la guerre d’Irak et de l’avancée de la vague policière constituée par le département de la Sécurité de la patrie pour ranger sous l’étiquette de « terroriste » toute personne en désaccord avec la politique du gouvernement ou attachée à la Constitution des États-Unis.

    Il est essentiel et urgent d’engager une enquête sur les milliards ayant disparu du département de la Défense, prélude à d’autres enquêtes ultérieures sur la corruption manifeste du gouvernement des États-Unis. C’est le seul moyen de regarder la réalité en face, de réfuter les mensonges des grands médias et de comprendre que la corruption menace de détruire ce qu’il reste de la Constitution, de la confiance publique et de la liberté réelle. Partager cet

    Robert Parry

    Journaliste à l’Associated Press et Newsweek, Robert Parry a été un des principaux enquêteurs sur l’affaire dite de l’Irangate sous la présidence Reagan. Déçu par la futilité et l’incurie des journalistes de la presse anglo-saxonne, il a fondé en 1995, avec Robert Solomon, le magazine d’investigation Consortium News et réalisé des documentaires sur les tractations secrètes autour de la libération des otages en Iran (October Surprise), les narcotrafiquants politiques soutenus par l’administration US (Contra-Coca), l’influence grandissante de la secte Moon à Washington ainsi que l’ascension de la famille Bush et les manipulations électorales lors de l’élection 2000. Il est notamment l’auteur de Secrecy & Privilege : Rise of the Bush Dynasty from Watergate to Iraq et de Lost History : Contras, Cocaine, the Press & ’Project Truth’."

    Les articles de cet auteur

    Andrew Hughes Les articles de cet auteur

    Allan Nairn

    Roxana Tiron Les articles de cet auteur


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    Sources :

    Project Censored / Red Voltaire.

    Traduction : Réseau Voltaire.

    Nous remercions les contributions de :
    Étudiant chercheur : Chris McManus.
    Tuteur : Diana Grant, Ph.D., Sonoma State University.


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    [1] ConsortiumNews.com, 13 novembre 2008, “The Danger of Keeping Robert Gates”, par Robert Parry ;

    [2] William Matthews, “Lynn gets waiver from Obama lobbyist rules”, Federal Times, 26janvier 2009.

    [3] Global Research, 13 février 2009, “Obama’s Defense Department Appointees- The 3.4 Trillion Dollar Question”, par Andrew Hughes.

    [4] Democracy Now ! 7 janvier 2009, “Obama Nominee Admiral Dennis Blair Aided perpetrators of 1999 church Killings in East Timor”, par Allan Nairn (interviewé).

    [5] The Hill, 24 novembre 2008, “Ties to Chevron, Boeing Raise Concern on Possible NSA Pick”, par Roxana Tiron.


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