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    usa puissance de folie - Page 4 Empty Re: usa puissance de folie

    Message par bye Dim 31 Oct - 19:09

    L’empire et le droit des êtres humains à la vie

    Quels sauvages ! Me suis-je exclamé après avoir lu jusqu’à la dernière ligne les révélations que le fameux journaliste Seymour Hersh a publiées dans Democracy Now et qui sont présentées comme l’une des vingt-cinq nouvelles les plus censurées aux États-Unis.

    Le texte, intitulé : « Les crimes de guerre du général étasunien Stanley McChrystal », a été inclus dans le Project Censored, élaboré par une université de Californie qui comprend les paragraphes essentiels de ces révélations.

    « Le général Stanley McChrystal, qu’Obama a nommé responsable de la guerre en Afghanistan en mai 2009, avait été auparavant le chef de l’État-major interarmes des opérations spéciales (JSOC), qui dépendait de Dick Cheney [le vice-président de George W. Bush]. Le gros de la carrière militaire de trente-trois ans du général McChrystal reste classés [autrement dit secrète], dont ses services de 2003 à 2008 comme chef du JSOC, une unité d’élite si clandestine que le Pentagone en a nié l’existence pendant des années. Le JSOC est une unité spéciale d’ "opérations noires" [assassinats] de la Navy Seals (Forces spéciales de la marine de guerre) et de Delta Force [des soldats secrets de l’armée chargés d’opérations spéciales, qui s’appelle formellement "Détachement-delta opérationnel des forces spéciales" (SFOD-D), tandis que le Pentagone l’appelle Groupe d’applications de combats (CAG)].

    "Seymour Hersh, Prix Pulitzer de journalisme, a révélé que l’administration Bush avait mis en place un ceinturon exécutif d’assassinats qui dépendait directement du vice-président Dick Cheney et au sujet duquel le Congrès ne s’est jamais soucié d’enquêter. Des équipes du JSOC se rendaient dans différents pays, sans même en parler à l’ambassadeur ou au chef de la station CIA, porteurs d’une liste de gens qu’ils recherchaient, qu’ils retrouvaient et qu’ils tuaient, pour repartir ensuite. Il existait une liste de cibles dressée par le bureau du vice-président Cheney. [...] Des personnes furent assassinées dans des dizaines de pays du Moyen-Orient et d’Amérique latine, a affirmé Hersh, qui a ajouté : "Un décret exécutif signé dans les années 70 par le président Ford interdit de telles actions. Ceci ne viole pas seulement ce décret, mais c’est illégal, c’est immoral, c’est contre-productif."

    « Le JSOC a aussi été impliqué dans des crimes de guerre, dont la torture de prisonniers dans des sites de détention secrets, " fantômes" (ghost). Le camp Nama, en Iraq, confié au JSOC conduit par McChrystal, fut l’une des installations "fantômes", dont le Comité international de la Croix-Rouge ignorait l’existence et qui a été accusée des pires actes de torture. »

    Le général était établi officiellement à Fort Braga, en Caroline du Nord, mais « il fréquentait assidument le camp Nama et d’autres base des forces spéciales en Iraq et en Afghanistan où opérèrent les forces sous son commandement ».

    Le document aborde ensuite un point tout à fait intéressant, quand ces actions entraient en conflit avec des fonctionnaires qui, dans l’exercice de leurs fonctions, étaient contraints de faire des choses qui violaient ouvertement la loi et entraînaient de graves délits.

    « Un interrogateur du Camp Nama a raconté qu’on enfermait les prisonniers dans des conteneurs pendant vingt-quatre heures sous des chaleurs extrêmes, puis qu’on les exposait à de très grands froids en les aspergeant périodiquement d’eau glacée, qu’on les bombardait de lumières brillantes et de musique bruyante, qu’on les privait de sommeil et qu’on les tabassait sauvagement.

    Le document aborde ensuite les flagrantes violations des principes du droit international et des conventions souscrits par les USA. Les lecteurs cubains se rappelleront comment j’ai raconté durant deux Réflexions nos rapports avec la Croix-Rouge internationale à laquelle nous avions remis un grand nombre de prisonniers de l’armée ennemie tombés entre nos mains durant la défense de la sierra Maestra et la contre-offensive stratégique menée ensuite contre l’armée cubaine, entraînée et équipée par les USA. Nous n’avons jamais maltraité un seul prisonnier et nous avons soigné immédiatement tous les blessés. Cette institution basée en Suisse pourrait en attester.

    « Le Comité international de la Croix-Rouge est l’organe chargé, en droit international, de superviser le respect des conventions de Genève et il a donc le droit d’examiner toutes les installations où sont enfermés les prisonniers de n’importe quel pays en guerre ou sous occupation militaire.

    « Expliquant pourquoi aucun autre média n’a suivi cette histoire, Hersh a affirmé : "Mes collègues de la presse accréditée ne la suivent pas souvent, non parce qu’ils ne veulent pas, mais qu’ils ne savent pas où se tourner. Si j’écris quelque chose sur l’État-major interarmes des opérations spéciales, qui est apparemment une unité classifiée, comment vont-ils m’en parler ? L’administration me dira que tout ce que j’écris est incorrect ou qu’elle ne peut pas faire de commentaires. Vous vous retrouvez vite au chômage avec des histoires pareilles. Je pense que les rapports avec le JSOC sont en train de changer sous Obama. Il y a plus de contrôle maintenant."

    « …la décision de l’administration Obama de nommer le général McChrystal nouveau responsable de la guerre en Afghanistan et le maintien de la juridiction militaire pour les prisonniers qu’ont faits les USA dans leur guerre contre le terrorisme dans la prison de la baie de Guantánamo, sont, hélas, des exemples de la façon dont l’administration Obama suit les traces de Bush.

    « Rock Creek Free Press a fait savoir en juin 2010 que Seymour Hersh, intervenant à la Conférence sur le journalisme d’investigation à Genève, avait critiqué le président Obama en avril 2010 et dénoncé que les forces étasuniennes réalisaient des "exécutions sur le champ de bataille" : "Ceux que nous capturons en Afghanistan sont exécutés sur le champ de bataille", a-t-il dit. »

    À ce point, le récit recoupe une réalité extrêmement actuelle : le fait que le successeur continue de suivre la même politique que le délirant W. Bush, qui inventa une guerre pour s’emparer des ressources gazières et pétrolières les plus importantes du monde dans une région habitée par plus de 2,5 milliards de personnes, à la suite d’actes commis contre le peuple étasunien par une organisation d’hommes que la CIA recruta et arma pour lutter en Afghanistan contre les soldats soviétiques et qui continue de jouir de l’appui des alliés les plus proches des USA.

    La zone complexe et imprévisible dont on se dispute les ressources s’étend du Moyen-Orient aux lointaines limites de la région chinoise du Xinjiang, en passant par l’Iraq, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes réunis, l’Iran et les anciennes républiques soviétiques du Turkménistan, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, du Kirghizstan et du Tadjikistan, capable de fournir le gaz et le pétrole à l’économie en pleine croissante de la République populaire de Chine et à l’Europe industrialisée. La population civile de l’Afghanistan et d’une partie du Pakistan, un pays peuplé de 170 millions d’habitants et possesseur d’armes atomiques, est victime des attaques des drones yankees.

    Parmi les vingt-cinq nouvelles les plus censurées par les grands médias et choisies, comme elle le fait depuis trente-quatre ans, par la Sonoma State University (Californie) pour la période 2009-2010, l’une concerne : « Les crimes de guerre du général Stanley McChrystal » ; deux autres ont trait à notre île : « Les médias ignorent l’aide médicale de Cuba en Haïti » et « Les prisonniers de Guantánamo sont toujours victimes de brutalités », et la quatrième s’intitule : « Obama réduit les dépenses sociales et augmentent les dépenses militaires ».

    Notre ministre des Relations extérieures, Bruno Rodríguez, avait été le responsable politique de la mission médicale cubaine dépêchée au Pakistan dont le rude Nord-Est avait été ravagé par un terrible séisme et dont de vastes zones peuplées par la même ethnie aux mêmes culture et traditions, furent divisées arbitrairement par le colonialisme anglais en des pays qui tombèrent ensuite sous la coupe des USA.

    Dans son intervention d’hier, 26 octobre, devant l’ONU, il a prouvé qu’il était excellemment informé de la situation internationale dans notre monde complexe.

    Sa brillante plaidoirie et la Résolution votée hier par l’ONU demandent, par leur importance, des Réflexions que je me propose d’écrire.

    Fidel Castro Ruz Le 27 octobre 2010 21 h 16

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    Message par CHARPAL Jeu 11 Nov - 13:05

    Je trouve assez grave le silence qui entoure une "décision" en fait un diktat, un de plus, de Sarkozy de passer dans le dos du peuple,un accord de défense allant très loin, nous arrimant pieds et poings liés, à l' Angleterre.

    L' Angleterre ça n' est pas les Etats-Unis, me direz vous . Eh bien si, justement, et c'est bien là le problème.

    La France par le biais de cet accord avec le caniche des Etats-Unis puissance impérialiste, ultra réactionnaire, malgré le "gentil Obama", et fille ainée de la dictature des marchés, devient une colonie des Etats-Unis.

    Elle l' était déjà plus ou moins, de fait, mais désormais la vassalisation de la France est coulée dans le marbre !

    L' intégration dans l' OTAN était déjà très grave, mais ça n' était pas encore assez! Les Etats-Unis vont pouvoir encore plus "fourrer leur nez" dans nos affaires !

    Et l' Europe dans tout ça ? On voit bien que cette "construction" n' est qu'une fiction et n' avait pour objet qu' instituter un immense champ de bataille ouvert à tous les vents du capitalisme sauvage, totalitaire et mondialisé ! Vu sous cette angle c' est une réussite exemplaire !

    Même s 'il ne faut jamais baisser les bras, car rien n'est jamais perdu,il y a vraiment du souci à se faire dans l' immédiat pour nos libertés et la justice sociale !
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    Message par bye Dim 9 Jan - 7:15

    L’espérance de vie est en baisse aux Etats-Unis

    D’après une récente étude, l’espérance de vie des Américains est passée de 77,9 ans à 77,8 ans entre 2007 et 2008. Petit accroc passager ou début d’une longue descente aux Enfers ?

    L’espérance de vie des Américains a diminué d’un peu plus d’un mois, de 77,9 à 77,8 ans (80,3 ans pour les femmes et 75,3 ans pour les hommes), selon une étude publiée le 9 décembre par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Une première depuis 25 ans. Et ce, malgré une baisse de la mortalité infantile, qui atteint un minimum historique. La différence d’espérance de vie entre les populations blanche et noire est de 4,6 ans, soit une baisse de 0,2 an. Depuis 1970, l’espérance de vie des Américains augmentait en moyenne de 2,6 mois par an.

    Les maladies cardiaques (dûes notamment à l’obésité) et le cancer, qui sont les deux principales causes de décès aux États-Unis, représentaient 48% des décès en 2008. Le taux de mortalité a sensiblement augmenté notamment à cause des maladies respiratoires et de la maladie d’Alzheimer (en hausse de 7,5%), de la grippe et de la pneumonie (en hausse de 4,9%), de l’hypertension (+4,1%), des suicides (+2,7%), et des maladies rénales (+2,1%).

    En conclusion, l’étude insiste sur le fait que les Etats-Unis sont bel et bien confrontés à une dégradation générale de l’état de santé de leur population. Et l’avenir n’est pas rose, car tant que les autorités oublieront de se pencher sur les causes des maladies, celles-ci continueront de se développer. Une autre étude publiée hier affirme d’ailleurs qu’en 1998, un homme de 20 ans pouvait espérer vivre encore 45 ans à l’abri d’une maladie grave (maladies cardiaques, cancer ou diabète). Ce nombre est tombé à 43,8 en 2006. Soit une baisse de 1,2 année... en 8 ans !

    [Sources : latimes.com, businessweek.com, latimes.com]

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    Message par bye Ven 4 Fév - 19:38

    Affaire Tinner: la CIA a tenté d'«étouffer» l’affaire

    «La chance de trouver une solution qui permette des poursuites des coupables et empêche la prolifération nucléaire a été détruite par l’intervention de la CIA et l’administration Bush»

    http://www.24heures.ch/affaire-tinner-cia-tente-etouffer-affaire-2011-01-31
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    Message par bye Dim 13 Mar - 9:31

    Offensive antisyndicale aux USA : après le Wisconsin, la Floride

    L’offensive antisyndicale bat son plein aux États-Unis. L’État du Wisconsin vient d’adopter une loi qui change de façon significative les règles du jeu pour les employés du secteur public en limitant la négociation collective au salaire – toute augmentation ne devant pas dépasser l’indice des prix à la consommation, à moins d’être approuvée par référendum – en obligeant chaque syndicat à tenir un vote de leurs membres à chaque année pour confirmer leur adhésion syndicale, et en mettant fin au prélèvement automatique des cotisations syndicales. Des mesures semblables sont présentement à l’étude en Ohio, au Michigan, en Iowa et en Indiana.

    La Floride n’est pas en reste. Sa législature vient d’adopter des mesures liant la paye des enseignantes et des enseignants à la performance de leurs étudiants, tout en donnant la possibilité aux commissions scolaires de congédier plus facilement les enseignants dont les résultats des élèves seraient médiocres.

    La nouvelle législation remet en question le système de rémunération existant depuis des décennies et la sécurité d’emploi.

    Les partisans de cette réforme disent qu’elle permettra de mieux rémunérer les « bons profs » et de remplacer la règle de l’ancienneté par celle de la performance de leurs élèves. Les écoles moins performantes pourront, soutiennent-ils, embaucher de meilleurs profs.

    Robert Dow, le président du Palm Beach County Association Teachers Association, ne partage pas cet avis. Il y voit le signe de la charge antisyndicale qui balaie actuellement les États-Unis. La loi est taillée sur mesure pour réduire le déficit de 3,6 milliards de dollars de l’État. L’appui militant apporté à cette législation par les membres du Tea Party confirme cette interprétation.

    En vertu de cette législation, la performance des élèves, lors de tests, comptera pour la moitié de l’évaluation d’un nouvel enseignant. L’autre moitié relèvera de l’appréciation de la direction d’école. À partir du mois de juillet, les nouveaux enseignants signeront des contrats d’une seule année. Le renouvellement de leur contrat dépendra de leur évaluation.

    L’auteur du projet de loi a expliqué que la nouvelle législation était rendue nécessaire pour avoir droit aux subventions fédérales de 700 millions de dollars dans le cadre du programme Race to the Top de l’administration Obama.

    Les syndicats d’enseignants remettent en questions ce mode d’évaluation qui ne tient pas compte des caractéristiques socio-économiques et culturelles des élèves et de leur milieu familial et social. Ils y voient plutôt une mesure pour se débarrasser des enseignants d’expérience et diminuer ainsi la masse salariale.

    Sur l’offensive antisyndicale américaine, lire :

    La charge contre le secteur public et le mouvement indépendantiste

    Wisconsin : la populationaméricaine appuie les syndiqués

    America is not broke par Michael Moore

    Voir en ligne : Offensive antisyndicale aux USA : après le Wisconsin, la Floride

    http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=2914
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    Message par bye Sam 11 Juin - 10:57

    Vie et mort du système scolaire américain : comment : l’évaluation et le libre-choix sapent l’éducation.

    A l’heure où les élèves et le fonctionnement même de l’éducation nationale doivent se soumettre à la logique du "pilotage par le chiffre", il est intéressant de se pencher sur l’analyse de Diane Ravitch, universitaire et ancien membre du gouvernement de M. Bush, à propos des effets que ce type de gestion a provoqués aux USA.
    La plupart des informations de cet article ont été relevées dans son témoignage, publié dans le Monde Diplomatique en octobre 2010 (1).Les sources complémentaires sont citées au fur et à mesure.
    Mme Ravitch était fermement favorable au principe de la rémunération des enseignants au mérite, elle estimait "que les enseignants dont les élèves obtenaient les meilleurs résultats devaient être mieux payés que les autres. "
    Elle soutenait également "la généralisation des tests d’évaluation, qui [lui] semblaient utiles pour déterminer avec précision quelles écoles avaient besoin d’une aide supplémentaire. "
    Elle a donc applaudi "des deux mains" au moment où la loi « No Child Left Behind », (pas d’enfant laissé sur le bord du chemin) fut votée et mise en vigueur par le gouvernement de M. George Bush en 2002.
    Pas d’enfant laissé sur le bord du chemin.
    De quoi s’agit-il ?
    Depuis 2002, donc, la loi « No Child Left Behind » exige que chaque Etat évalue les capacités de lecture et de calcul de tous les élèves, de l’équivalent CE2 à l’équivalent quatrième.
    Des tests fédéraux National Assessment of Educational Progress (NAEP) sont appliqués à des échantillons d’élèves pour comparer les taux de réussite locaux à ceux de l’ensemble du pays.
    Selon Mme Ravitch, des milliards de dollars ont donc été dépensés pour mettre au point, puis faire passer les batteries de tests nécessaires aux évaluations d’Etat et aux évaluations fédérales.
    Objectifs de réussite.
    Les résultats de chaque établissement sont ventilés en fonction de l’origine ethnique, du niveau de maîtrise de l’anglais, de l’existence éventuelle de handicaps et du revenu parental.
    Dans chacun des groupes ainsi constitués, un objectif de réussite aux tests a été fixé, et doit être atteint avant 2014.
    Sanctions.
    Si, dans une école, un seul de ces groupes n’affiche pas de progrès constants vers cet objectif, l’établissement est soumis à des sanctions dont la sévérité va croissant.
    La première année, l’école reçoit un avertissement.
    Puis, tous les élèves se voient offrir la possibilité de changer d’établissement.
    La troisième année, les élèves les plus pauvres peuvent bénéficier de cours supplémentaires gratuits.
    Privatisation.
    Si l’école ne parvient pas à atteindre ses objectifs dans une période de cinq ans, elle s’expose à une restructuration complète, à une privatisation, ou, tout simplement, à une fermeture. Les employés peuvent alors être licenciés.
    Actuellement, environ un tiers des écoles publiques du pays, soit plus de trente mille, sont cataloguées pour leur déficit en « progrès annuels satisfaisants ».
    Course au sommet.
    L’administration de M. Barack Obama a épousé, en janvier 2009, les idées de l’ère George W. Bush.
    Baptisé « Race to the Top » (Course au sommet), son programme fait miroiter des subventions de 4,3 milliards de dollars à des Etats pris à la gorge par la crise économique.
    Pour bénéficier de cette manne, ces derniers doivent supprimer toute limite légale à l’implantation des écoles privées ou charter schools.
    Vie et mort du système scolaire américain.
    Voilà donc un pays qui applique avec vigueur et constance une politique de pilotage volontariste à son école.
    N’est-il pas normal d’évaluer avec constance l’efficacité d’une école qui est toujours coûteuse en fonds publics ?
    N’est-il pas juste que les parents puissent retirer leurs enfants d’établissements défaillants, et que leurs enseignants soient sanctionnés de leur incompétence ?
    N’est-il pas efficace de transformer des écoles en échec en établissements privés, plus autonomes, dynamiques et innovants ?
    La réponse de l’ancienne ministre, n’est désormais plus très enthousiaste.
    Elle a publié en 2010 un livre au titre éloquent : The Death and Life of the Great American School System : How Testing and Choice Undermine Education.
    Ce que l’on peut traduire ainsi : Vie et mort du système scolaire américain : comment l’évaluation et le libre-choix sapent l’éducation.
    Evaluations : des résultats peu fiables.
    Niveau d’exigence.
    Reprenons le descriptif de Mme Ravitch.
    La loi NCLB a laissé les Etats définir leurs propres modes d’évaluation.
    Comment un Etat peut-il afficher sans effort des résultats positifs ?
    En abaissant le niveau d’exigence de leurs tests, de façon à permettre aux élèves d’atteindre plus facilement les objectifs.
    Ce décalage est mis en évidence par les tests fédéraux National Assessment of Educational Progress (NAEP) appliqués à des échantillons d’élèves :
    Ainsi, au Texas, où l’on se félicite d’un véritable "miracle pédagogique", les scores en lecture stagnent depuis dix ans.
    Le Tennessee chiffrait à 90 % la part de ses élèves ayant atteint les objectifs de l’année 2007, l’estimation du NAEP a ramené ce score à 26 %.
    Effets pervers.
    Que font les enseignants pour que leurs élèves obtiennent de bons résultats aux évaluations d’Etat ?
    Ils interrompent les enseignements ordinaires plusieurs mois avant la tenue des examens pour céder la place à la préparation intensive qui leur est consacrée.
    Selon l’ancienne ministre, de nombreux spécialistes ont établi que les enfants apprennent désormais davantage à maîtriser les tests que les matières concernées.
    Par ailleurs, la lecture et le calcul étant devenus prioritaires, les enseignants, conscients que ces deux matières décideront de l’avenir de leur école et… de leur propre emploi, négligent les autres.
    L’histoire, la littérature, la géographie, les sciences, l’art, les langues étrangères et l’éducation civique sont relégués au rang de matières secondaires.
    Stagnation, régression.
    Mais le plus grave, c’est que cet appauvrissement de l’enseignement, ce ciblage intense sur les mathématiques et l’anglais, cet enseignement "teach to the test" ne permettent même pas d’observer les améliorations attendues dans ces matières.
    Si, en lecture, le niveau se serait amélioré pour l’équivalent du niveau CM1, les résultats stagnent pour les élèves plus âgés. Les scores de réussite aux tests en quatrième étaient les mêmes en 2001 qu’en 1998.
    De plus, en mathématiques, les progrès étaient plus importants avant l’adoption de la loi NCLB, qu’après.
    Charters schools.
    L’idée du libre choix a émergé aux Etats Unis à la fin des années 1980. Elle reposait sur la certitude que les établissements privés seraient fondés et animés par des enseignants courageux et désintéressés, qui iraient à la rencontre des élèves les plus en difficulté.
    Ces charter schools ont, depuis, formé un vaste mouvement, qui regroupe un million et demi d’élèves et plus de cinq mille écoles. Certaines sont dirigées par des intérêts privés, d’autres par des associations à but non lucratif.
    Qu’en est-il de ces écoles privées, qui doivent remplacer les établissements publics déficients ?
    Les médias les décrivent comme de véritables « paradis », peuplés d’enseignants jeunes et dynamiques et d’élèves en uniforme, aux manières impeccables et tous capables d’entrer à l’université.
    Le jugement de Mme Ravitch est beaucoup moins flatteur sur leur fonctionnement et leurs résultats.
    Les élèves recrutés.
    Les établissements de bon niveau recrutent leurs élèves dans les familles les plus mobilisées scolairement.
    Ils acceptent moins d’élèves de langue maternelle étrangère, handicapés ou sans domicile fixe, ce qui leur donne un avantage par rapport aux écoles publiques.
    Enfin, ils ont le droit de renvoyer dans le public les éléments qui « font tache » (c’est l’expression employée dans l’article cité).
    Enseignants non syndiqués.
    Plus de 95 % des charter schools refusent d’engager des enseignants syndiqués.
    Cette liberté de gestion permet d’imposer au personnel des volumes horaires de travail fort compétitifs : parfois soixante ou soixante-dix heures par semaine.
    Elle permet d’appliquer des exigences annexes : dans certains établissements, le téléphone portable des enseignants doit ainsi rester allumé afin que les élèves puissent les joindre à tout moment.
    La liberté de fermer et de licencier en cas de résultats défaillants, favorise l’application de ce niveau d’exigence.
    C’est de cette manière qu’en mars 2010, le seul lycée de la ville de Central Falls a pu être fermé. Les autorités de l’Etat de Rhode Island ont licencié tout le personnel enseignant de l’établissement. Cette décision a été applaudie par le secrétaire d’Etat à l’éducation, et par M. Obama lui-même. (2)
    Récemment, ces professeurs ont été réembauchés, à condition d’accepter de faire de plus longues journées et de fournir davantage d’aide personnalisée aux élèves.
    Salaire au mérite.
    En mai 2010, M. Crist, gouverneur de Floride, a rompu avec le parti républicain en refusant de signer une loi qui faisait dépendre la moitié du salaire des enseignants des résultats de leurs élèves.
    Cette loi avait pourtant été votée par les élus locaux, dans l’espoir d’obtenir les fonds fédéraux dont ils ont cruellement besoin. Elle interdisait par ailleurs le recrutement d’enseignants débutants, supprimait les budgets alloués à la formation continue et finançait l’évaluation des élèves en prélevant 5 % sur le budget scolaire de chaque circonscription. (3)
    Selon Mme Ravitch, des mesures semblables sont prises un peu partout dans le pays. L’auteure souligne que cette absence de protection induit cependant un fort taux de renouvellement du personnel dans les charter schools.
    Meilleure efficacité dans le privé ?
    Mais, si on laisse de côté ces quelques inconvénients qui ne sauraient décourager le libéral affirmé, les résultats de ces "charter schools"confirment-ils les espoirs qu’on y a placés ?
    La réponse est non.
    Malgré leurs financements publics, les établissements privés restent rétifs au contrôle de l’Etat. A New York, l’administration de l’Etat a voulu évaluer les charter schools qu’elle avait autorisées. Mais celles-ci sont allées en justice pour l’en empêcher : l’Etat devait leur faire confiance et les laisser procéder elles-mêmes à cet audit.
    La seule évaluation faite à l’échelle nationale, a été financée par la Walton Family Foundation, farouche partisane des charter schools. Réalisée par Margaret Raymond, économiste à l’université de Stanford, elle révèle cependant que :
    17 % de ces établissements affichent un niveau supérieur à celui d’écoles publiques comparables
    46% ont des résultats équivalents
    37% ont des résultats significativement plus mauvais que les écoles publiques comparables. (4)
    Volte-face.
    La conclusion de Mme Ravitch ferait presque oublier son enthousiasme de départ :
    "Aujourd’hui, en observant les effets concrets de ces politiques, je considère que la qualité de l’enseignement que reçoivent les enfants prime sur les problèmes de gestion, d’organisation ou d’évaluation des établissements". (Ibid.)
    "Il est absurde d’évaluer les enseignants selon les résultats des élèves, car ceux-ci dépendent bien sûr de ce qui se passe en classe, mais aussi de facteurs extérieurs tels que les ressources, la motivation des élèves ou le soutien que peuvent leur apporter les parents."
    "Le paramètre permettant de prédire le plus sûrement de faibles résultats académiques, c’est la pauvreté, pas les mauvais enseignants."
    "Nous sommes en train de détruire le système éducatif, en lui appliquant ces politiques stupides."
    "La privatisation des écoles placées dans des quartiers difficiles ne fait pas progresser les élèves. C’est seulement un moyen d’abandonner la responsabilité de l’Etat à prodiguer une éducation de qualité." (Ibid.)
    ***********************
    Bien sûr, on nous semble inimaginable pour le moment, de sanctionner ouvertement, en France, les écoles des quartiers à fortes difficultés sociales et leurs enseignants.
    Mais les évaluations nationales telles qu’elles sont appliquées actuellement, et la volonté d’utiliser les chiffres qui en découlent pour piloter le système scolaire sont, malheureusement la première étape de ce type de processus.
    Mais les décrets multiples qui favorisent le développement de l’école privée s’intègrent à la même logique.
    Mais la remise en cause de la carte scolaire facilite la fuite des familles des classes moyennes des écoles classées ZEP, RAR, ou ECLAIR. Il sera ensuite facile de souligner, les résultats trop peu brillants des ces établissements.
    .
    Les considérations de Mme Ravitch s’appuient sur l’expérience et le recul...
    Saura-t-on en tirer les conclusions qui s’imposent et éviter d’engager plus avant le système scolaire français dans les mêmes "politiques stupides" ?
    Peut-être est-il temps d’interpeller les partis dits de gauche sur leurs intentions précises dans le domaine des services publics en général et de l’éducation en particulier.
    Ont-ils l’intention de revenir sur la volonté actuelle de gestion par le chiffre de ces services publics ?
    S’engagent-ils à remettre en question la privatisation, plus ou moins masquée, de l’école, la santé, la poste, l’électricité, inscrite dans le traité de Lisbonne ?
    Rien n’est moins sûr.
    Marie Odile Caleca,
    Professeur des écoles,
    Clermont-Ferrand



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    Message par bye Mar 5 Juil - 16:41

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/07/01/la-californie-doit-reduire-de-30-000-son-nombre-de-detenus-d-ici-a-deux-ans_1543590_3222.html#xtor=EPR-32280468-[NL_weekend]-20110702


    La Californie doit réduire de 30 000 son nombre de détenus d'ici à deux ans
    LEMONDE.FR | 01.07.11 | 17h51





    Avec 143 000 personnes derrière les barreaux, la Californie souffre d'un problème chronique de surpopulation carcérale. Aujourd'hui, dans cet Etat américain, les prisons affichent le double du taux d'occupation prévu. Le 23 mai, la Cour suprême américaine a ordonné de réduire à 110 000 le nombre de détenus d'ici à deux ans. L'instance judiciaire a en effet estimé que l'Etat ne respectait pas le huitième amendement de la Constitution garantissant un traitement humain de ses prisonniers.


    Chaque semaine, un détenu meurt dans les geôles californiennes. C'est deux fois plus que dans le reste des prisons du pays. Selon la cour, les suicidaires sont maintenus dans des "cages de la taille d'une borne téléphonique dépourvues de toilettes". Autre défaillance : l'utilisation de gymnases, de salles de classe ou même de douches au sein des prisons pour héberger des prisonniers, entassés sur des lits superposés de trois niveaux. Impossible, dans ces conditions, de garantir des soins adéquats, en particulier aux détenus atteints de troubles mentaux.

    LE TAUX DE RÉCIDIVE LE PLUS ÉLEVÉ DU PAYS

    La Cour suprême américaine a bien proposé une solution de rechange : construire de nouveaux établissements pénitentiaires. Mais cela semble hautement improbable en raison de la crise budgétaire que traverse la Californie. L'Etat débourse déjà 1 milliard de dollars (690 millions d'euros) chaque année pour ses prisons, un record.

    Les raisons de cette surpopulation sont multiples. Il y a d'abord les lois extrêmement punitives passées dans les années 1990, comme la Three strikes law, qui prévoit une peine plancher de vingt-cinq ans pour les récidivistes au bout de trois condamnations pour crimes graves. Une loi qui visait à dissuader les récidivistes, mais qui a eu pour effet de faire exploser le nombre de prisonniers. Avec sept anciens détenus sur dix qui retournent derrière les barreaux au bout de trois ans, le taux de récidive en Californie constitue l'un des plus élevés du pays.

    Les critiques de la Three strikes law estiment qu'il faut mettre l'accent sur la liberté conditionnelle, tout en restant intraitable sur les récidives. Il est également préconisé d'assurer une meilleure prise en charge des détenus à leur sortie de prison, en les aidant à trouver un travail par exemple. Mais le taux de chômage en Californie, qui s'élève à près de 12 %, va rendre difficile la réinsertion de ces milliers de prisonniers.

    Cécile Grégoriadès
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    Message par bye Sam 9 Juil - 6:29

    Les récentes guerres majeures des États-Unis ont toutes été accompagnées par des mensonges mémorables
    Peter Dale Scott | voltairenet.org | 22 juin 2011

    lundi 4 juillet 2011

    L’histoire des conflits armés impliquant les États-Unis nous enseigne que, lorsque la mobilisation vers la guerre devient difficile, des campagnes de relations publiques sont initiées, souvent basées sur des histoires entièrement inventées.


    C’est une mauvaise période pour la campagne de l’OTAN contre la Libye. Le président Obama doit faire face à une quasi-révolte du Congrès contre cette guerre coûteuse, alors que le secrétaire à la Défense, Robert Gates, a mis en garde ses alliés européens à Bruxelles sur le fait que leur engagement timoré était « en train de mettre en péril la mission en Libye et l’avenir de l’Alliance. » [1] Une fois revenu aux États-Unis, selon le Daily Mail de Londres, « M. Gates a demandé des fonds supplémentaires pour les opérations en Libye, mais il s’est heurté au refus de la Maison-Blanche. » [2]

    L’histoire des conflits armés impliquant les États-Unis nous enseigne que, lorsque la mobilisation vers la guerre devient difficile, des campagnes de relations publiques sont initiées, souvent basées sur des histoires entièrement inventées. Par exemple, lorsqu’en 1990 [le chef d’état-major des armées] Colin Powell exprima ses doutes sur la pertinence d’une intervention des États-Unis au Koweït, des récits basés sur des photos satellite classifiées émergèrent – récits selon lesquels Saddam avait amassé 265 000 soldats et 1 500 chars au bord de la frontière avec l’Arabie saoudite. Powell changea alors d’avis, et l’attaque eut finalement lieu. Mais après l’invasion, une journaliste du St. Petersburg Times consulta des photos prises par un satellite commercial, et « elle ne vit aucun signe d’un quart de million de soldats ou de leurs chars. » [3]

    Des faucons du Congrès, notamment Tom Lantos et Stephen Solarz, ont assuré le soutien de l’attaque contre l’Irak [en 1991] avec le récit d’une fille âgée de 15 ans qui aurait vu des nourrissons koweitiens enlevés de leurs couveuses par des soldats irakiens. Cette histoire fut discréditée lorsqu’il apparut que celle-ci, fille de l’ambassadeur saoudien à Washington, pourrait ne jamais avoir visité l’hôpital en question. Elle avait en fait été préparée à relayer cette histoire par le cabinet de relations publiques Hill & Knowlton, qui travaillait pour le compte du gouvernement koweitien avec lequel il avait signé un contrat de 11,5 millions de dollars. [4]

    L’histoire des interventions extérieures des États-Unis est jonchée de ce genre de faux récits, depuis la campagne « Souvenez-vous du Maine ! » menée en 1898 par l’agence de presse Hearst jusqu’aux récits fallacieux d’une attaque nord-vietnamienne contre des destroyers US au cours du soi-disant « Deuxième incident du Golfe du Tonkin » du 4 août 1964. De plus, nous savons qu’en 1962 l’état-major interarmées des États-Unis (JCS) planifia l’Opération Northwoods une série de mises en scène – parfois meurtrières – pour tromper le peuple états-unien dans le but de déclencher une guerre contre Cuba. [5]

    Depuis le fiasco des faux récits sur l’Irak en 1990-91, ces histoires ont eu tendance à émaner de sources étrangères, généralement européennes. Ce fut ostensiblement le cas avec les documents falsifiés venant d’Italie relatifs au yellowcake, des documents qui servirent de base à George W. Bush pour accuser mensongérement l’Irak dans son Discours sur l’état de l’Union de 2003. [6] Ce fut également le cas concernant les fausses histoires liant Saddam Hussein aux fameuses lettres piégées à l’anthrax de 2001. (Il fut plus tard démontré que cet anthrax provenait en réalité d’un laboratoire US de guerre bactériologique) [7].

    Nous devrions garder à l’esprit cette récurrence historique de récits falsifiés pour justifier des interventions alors que nous sommes face à des allégations — pas encore prouvées, ni discréditées — selon lesquelles Kadhafi a utilisé le viol comme méthode pour combattre l’insurrection, et pourrait lui-même en être coupable. Ces accusations ont été proférées le 8 juin 2011 par Luis Moreno-Ocampo, procureur général de la Cour Pénale Internationale (CPI), qui a prétendu, selon le Time Magazine, qu’il existait des indications démontrant que le dictateur libyen Mouammar Kadhafi avait ordonné le viol de centaines de femmes durant sa violente répression contre les rebelles. De plus, il aurait lui-même fourni à ses soldats du Viagra afin de stimuler leur potentiel de commettre des agressions. [8]

    Selon le Time, les récits de viols sont en train d’être véhiculés par des médecins qui avancent avoir rencontré et soigné des patientes mais qui n’ont pas leur permission pour révéler leurs identités. Auparavant, selon un médecin libyen interviewé dans une vidéo d’Al Jazeera, « de nombreux médecins ont trouvé du Viagra et des préservatifs dans les poches des combattants pro-Kadhafi décédés, et ils ont aussi soigné des femmes victimes de viol. Le docteur insiste sur le fait que cela indique clairement l’usage par le régime de Kadhafi du viol comme arme de guerre. »

    Mais que penser de l’accusation de Moreno selon laquelle « [à] présent nous recevons des informations indiquant que Kadhafi lui-même a décidé de violer, et c’est une nouveauté. » [9] C’est une accusation sensationnelle : jusqu’à ce que nous apprenions qu’il existe une source sure pour la corroborer, on peut suspecter qu’elle fut proférée dans le but de faire les gros titres.

    Dans l’enquête sur ces accusations, le fait que la culture libyenne soit si hostile aux victimes de viols est un problème car elles sont réticentes à se manifester. Des enquêteurs travaillant pour Human Rights Watch et pour Amnesty International furent incapables de trouver une seule femme disant avoir été violée. Cherif Bassiouni, enquêteur de l’ONU dans le domaine des droits de l’Homme, a déclaré à l’Agence France Presse que les récits relatifs aux viols et au Viagra étaient véhiculés par les autorités de Benghazi « dans un contexte “d’hystérie collective”. » En fait, il avait découvert seulement trois cas. [10]

    Bien entendu, tout conflit militaire est habituellement accompagné par le viol. Ce qui pourrait constituer un crime de guerre serait l’hypothèse où (pour citer le Time) Kadhafi « avait fourni du Viagra à ses soldats. » Moreno a en effet déclaré, selon Associated Press, que « des témoins ont confirmé l’achat par le gouvernement [libyen] de conteneurs de médicaments s’apparentant au Viagra pour “accentuer la possibilité de violer”. »

    Certains ont objecté que l’achat de médicaments s’apparentant à du Viagra ne suffit pas à indiquer un crime de guerre. Alors qu’elle était en mission d’enquête à Tripoli, l’ancienne députée au Congrès Cynthia McKinney a indiqué dans ses courriels que, jusqu’à aujourd’hui, la seule armée connue pour avoir distribué du Viagra dans le cadre de ses opérations de guerre est l’armée des États-Unis. Le Viagra a en effet été utilisé en Afghanistan comme dessous-de-table pour inciter les leaders tribaux âgés à donner des informations. [11]

    L’accentuation subtile des assertions de Moreno opérée par le Time – passant de l’achat du Viagra à sa fourniture aux soldats – nous rappelle la triste tendance historique des médias de masse états-uniens à diffuser de faux récits afin de justifier les guerres. Il est douloureux de l’affirmer, mais pratiquement chaque intervention militaire majeure des États-Unis depuis la Corée a été accompagnée de récits falsifiés. On devrait exhorter M. Moreno-Ocampo à produire rapidement les preuves de ses accusations, qui devraient se baser sur plus d’éléments que les seuls témoignages de médecins travaillant pour le régime de Benghazi.

    Peter Dale Scott
    Traduction
    Maxime Chaix

    Source
    Asia Pacific Journal (Japon)


    www.japanfocus.org


    --------------------------------------------------------------------------------

    [1] « Gates rebukes NATO allies, warns of ‘dismal’ future », Agence France-Presse, 10 juin 2011.

    [2] « The billion dollar war ? Libyan campaign breaks Pentagon estimates costing U.S. taxpayers $2 million a day », Daily Mail, 9 juin 2011.

    [3] « No Casus Belli ? Invent One », The Guardian (Londres), 5 février 2003.

    [4] Ted Rowse, « Kuwaitgate - killing of Kuwaiti babies by Iraqi soldiers exaggerated », Washington Monthly, Septembre 1992.

    [5] « Quand l’état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 novembre 2001.

    [6] « Discours 2003 sur l’état de l’Union », par George W. Bush, Réseau Voltaire, 28 janvier 2003.

    [7] Prenons en considération le récit suivant, paru dans le Daily Mail de Londres et rédigé par Simon Reeve : « L’Irak a été identifié comme étant la source la plus probable de l’anthrax utilisé pour terroriser les États-Unis au cours de ces dernières semaines. En représailles, de nouveaux plans de frappes militaires contre Saddam Hussein sont dorénavant envisagés, selon des officiels du gouvernement des États-Unis. Bien que l’étude des spores d’anthrax envoyés par courrier se poursuive, les scientifiques états-uniens ont découvert des "marques de fabrique" qui désignent une implication irakienne. Les enquêteurs états-uniens sont de plus en plus convaincus que l’anthrax a été introduit clandestinement aux États-Unis et envoyé par courrier à certaines cibles par des soutiens "dormants" non identifiés d’al-Qaïda, l’organisation d’Oussama ben Laden ». (Simon Reeve, « Scientists Link Iraq to Anthrax Terror Attacks », Sunday Mail [Londres], 28 octobre 2001 ; sujet traité dans Peter Dale Scott, American War Machine, pp. 194-95). [Cet exemple est également intéressant par l’amalgame opéré entre Saddam et al-Qaïda, en réalité amers rivaux.]

    [8] Karen Leigh, « Rape in Libya : The Crime That Dare Not Speak Its Name », Time, 9 juin 2011.

    [9] « Qaddafi ordered sex drugs for Libya rapes, ICC prosecutor says », Agence France-Presse, 9 juin 2011.

    [10] « UN investigator casts doubt over Libya mass rape claims », Agence France Presse, June 9, 2011.

    [11] Toby Hamden, « CIA give Afghan warlords Viagra in exchange for information on Taliban », Telegraph [Londres], 26 décembre 2008.


    --------------------------------------------------------------------------------

    Peter Dale Scott, né le 11 janvier 1929, est un universitaire canadien, professeur émérite de Littérature anglaise à l’Université de Berkeley, Californie. Auteur d’essais sur des thèmes politiques, il est connu pour ses positions anti-guerre et ses critiques à l’encontre de la politique étrangère des États-Unis depuis la guerre du Viêt Nam. Il est également l’auteur de recueils de poésie.

    Peter Dale Scott a travaillé durant quatre ans (1957-1961) pour le service diplomatique canadien. Il prit sa retraite de l’Université de Berkeley en 1994, mais il demeure impliqué dans cette faculté du fait de son statut de professeur émérite. Son ouvrage The Road to 9/11, a été traduit et actualisé puis publié sous le titre La Route vers le Nouveau Désordre Mondial par les Éditions Demi-Lune en septembre 2010[1]. Il est, à ce jour, l’unique livre de Peter Dale Scott traduit en français, et il vient de faire l’objet d’une recension écrite par le Général d’armée aérienne Bernard Norlain[2], directeur de la Revue Défense Nationale.

    Peter Dale Scott traite du domaine de la « para-politique »[3] ou de ce qu’il appelle la « Politique profonde », qu’il définit comme étant « l’ensemble des pratiques et des dispositions politiques, intentionnelles ou non, qui sont habituellement critiquées ou tues dans le discours public plus qu’elles ne sont reconnues »[4]. Roger Morris, ancien membre du Conseil de sécurité nationale des États-Unis sous les présidences de Lyndon Johnson et de Richard Nixon, a dit de Peter Dale Scott qu’il est « [...] l’un des écrivains politiques et historiques les plus brillants, créatifs et intellectuellement stimulants du dernier demi-siècle. Son dernier ouvrage La Route Vers le Nouveau Désordre Mondial, réaffirme la singularité de cet auteur visionnaire et défenseur de la vérité. »[1].

    wikipedia.org/wiki/Peter_Dale_Scott


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    Message par CHARPAL Mar 2 Aoû - 12:28

    S'agissant des Etats-Unis, où actuellement se passent des choses inquiétantes au plan économiques et social, j'ai toujours pensé depuis longtemps qu'on était en présence qualitativement d'une petite démocratie. Une démocratie a minima, avec des pratiques, derrière le décor, ayant beaucoup plus à voir avec le totalitarisme, qu'il s'agisse de politique intérieure ou de politique étrangère.

    Un article, passionnant et terrifiant à la fois, du Monde Diplomatique d'août me permet de considérer que la situation politique globale de ce pays s'est tellement dégradée qu'il n'est plus possible de le compter parmi les démocraties. Il est intitulé " Aux Etats-Unis, médias, pouvoir et argent achèvent leur fusion" avec pour sous titre : "déséquilibre des pouvoirs dans une démocratie atrophiée" (je considère personnellement que cette démocratie n'est pas seulement "atrophiée", mais morte, bel et bien).

    Article qui a d'autant plus de force qu'il est rédigé par deux citoyens américains. Il en ressort que le pouvoir est entre les mains d'une infime partie de la population qui applique, à fond et à la lettre, un seul principe : fric = pouvoirs.Ce qui me fait dire que ce pays n'est plus une démocratie, réside dans le fait qu'il n'y a plus aucun espace pour les citoyens et pour un quelconque débat démocratique de fond.

    Les multinationales et les officines de spéculation, qui corrompent tout, désignent qui sera élu et qui sera chassé du pouvoir. Les politiciens ne sont plus que des pions et des marionnettes. Les heureux "élus" de l'Oligarchie bénéficient à la TV de spots publicitaires qui coûtent des milliards et où les autres candidats peuvent être injuriés. Par ailleurs on ne doit plus parler de lobbying mais de gouvernement direct par l'Oligarchie. Dans ce contexte, Obama dispose d'une marge de manoeuvre nulle. S'il voulait vraiment rendre service à son pays, il devrait démissionner en expliquant en quoi ce système est décadent,inacceptable et n' a plus rien de démocratique.
    Il n' en fera rien évidemment, car il est trop intégré à ce système qui n'est plus qu'un "machin" crypto fasciste.
    bye
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    Message par bye Lun 15 Aoû - 6:00

    oui, et toute tentative progressiste de politique intérieure ou extérieure, est bloquée par cette oligarchie, qui sait si bien pénétrer le citoyen US de base.
    Par exemple, le candidat américain, qui annoncerait dans son pogramme, le déserrement du blocus contre Cuba ( avec Castro vivant notamment ), grille toutes ses chances.
    La certitude martelée dans le corps américain de représenter la voix de la démocratie à travers le monde, et que "la loi du plus fort est toujours la meilleure " pérennise un glacis politique, que le président soit démocrate ou républicain.
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    Message par CHARPAL Jeu 18 Oct - 18:28

    Romney est un bienfaiteur de l'Humanité !

    Il a fait fortune en faisant 3 choses très constructives : spéculer, délocaliser et planquer son fric dans les paradis fiscaux.

    Son programme consiste à supprimer l' Etat en confiant ses missions au privé et pour celles dont le privé ne voudra pas,à la charité.

    Les 40 millions de pauvres continueront à ne pouvoir à la fois se nourrir, se loger et se soigner et les sans abris à crever dans la rue !

    Obama ne vaut guère mieux.

    Dépendant pour sa réélection du fric de ses donateurs, il est flanqué d' une armada de "conseillers" dont il est l'otage et qui veillent au "retour sur investissement".

    Il est de ce fait dans l'incapacité de promouvoir la moindre mesure de justice sociale et de partage des richesses.

    La "démocratie" américaine n'est plus qu'un coquille vide ,un système ultra réactionnaire, camouflé derrière un décor de carton pâte.

    Complètement paralysé il ne peut qu'être décadent, puisqu' aucune contradiction ne peut l'enrichir.

    L'abstention massive signe la sclérose d'un pays qui a pour seul devise : le pouvoir du fric, par le fric, et pour le fric.

    Moyennant quoi, les démocrates qui furent jadis relativement progressistes, se retrouvent au centre droit ,comme chez nous nos zozocialistes.

    Avec Romney, c'est " tu crèves tout de suite ", avec Obama c'est " tu crèves à petit feu ".

    Tout ce que pourront dire ceux qui voteront Obama : " on s'en fout, on est pas
    pressé ! "

    NB : Romney est une brute du capitalisme sauvage, mais au moins il est franc et ne prend pas les gens en traître.

    Ce qu 'il veut faire - liquider l'Etat et toute notion d'intérêt général - c'est exactement ce que veut faire la clique ultra libérale et non élue qui dirige l' Europe.

    Sauf que cette dernière (le caniche qui a reçu le prix Nobel de la paix) se cache de façon odieusement hypocrite derrière des textes et des traités volontairement abscons !
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    Message par CHARPAL Dim 4 Nov - 13:28

    Concernant les Etats-Unis,actuellement en campagne électorale, il ne faut pas tout mélanger: le passé, le présent et l'avenir, les institutions, l'oligarchie au pouvoir et son système socialement sadique,la politique intérieure et la politique étrangère, le peuple américain qui, comme tous les peuples, comprend des êtres humains capables du meilleur et d'autres capables du pire.

    Ce qui est certain, c'est que le lobbying est une forme de corruption et que dans le contexte de l'immense bond en arrière qu'a engendré partout la sauvagerie ultra libérale, aucun politicien ne peut aller au plan économique et social au-delà du centre droit.

    Celui qui le ferait serait aussitôt flingué politiquement (voire physiquement...).Il y a donc une lutte factice entre un homme de centre droit, otage de ses banquiers donateurs qui l'entourent de conseillers chargés du retour sur investissements, et un autre qui a un pied dans la droite extrême et un autre dans l'extrême droite.

    Aucun des deux n'a actuellement la volonté ni la possibilité, de revenir sur un partage des richesses délirant. Les millions de pauvres continueront à souffir et à se trouver devant ce choix enthousiasmant : crever dans la rue ou crever en prison.

    Quant à la politique étrangère, inutile de jouer les autruches : aucun des 2 candidats ne changera le logiciel impérialiste qui est la seule carte à jouer du pays pour continuer à exister à ses propres yeux et à ceux de la communauté internationale, ni concernant l'Amérique Latine, ne changera le logiciel colonialiste qui ira du harcélement médiatique aux coups d'Etat, le tout piloté par une CIA qui n'a toujours rien compris, ni rien appris.

    Cela étant, l'amitié entre les peuples doit toujours être présente à l'esprit de tout démocrate progressiste. Il y a aux USA de nombreux citoyens,très actifs et de toutes conditions, qui luttent pour un monde meilleur et plus juste.

    Le cinéaste Michael Moore a fait des films cinglants contre la misère galopante, les injustices sociales et la dictature des marchés. Des manifestations massives ont fait échoué des projets de l'OMC et de nombreux économistes et universitaires (qu'on retrouve souvent dans le Monde Diplomatique) condamnent la brutalité et l'inhumanité d'un ultra libéralisme poussé aux limites de l'absurde.

    Rien n'empêche qu'à l'avenir émerge un parti réellement progressiste.

    C'est du moins ce qu'il faut souhaiter et espérer.
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    Message par CHARPAL Ven 9 Nov - 0:02

    Obama est donc élu.

    Romney en aurait sans doute rajouté à l'horreur économique du système, encore qu'il aurait dû faire preuve d'une certaine imagination pour faire pire dans un pays où le sadisme social est érigé en valeur culturelle et considéré comme un monument historique.

    La Chambre des Représentants reste républicaine. Même si le Sénat sera démocrate, Obama va donc continuer à être paralysé par cette situation auto bloquante.

    De toute façon, il l'est déjà par ses conseillers-banquiers-donateurs veillant à ce que le statu quo continue.

    Ce qui n'a pas empêché Obama de recourir à cette bonne vieille langue de bois qui consiste à utiliser des mots en contradiction avec la réalité. Il a déclaré "le meilleur est à venir" (sic).

    Tout le monde a compris qu'il faut entendre "le pire est à venir" puisque le logiciel de partage des richesses s'appelant le pâté d'alouette- un cheval pour les rentiers-actionnaires et une alouette pour les travailleurs de l'économie réelle- la pauvreté ne reculera pas d'un pouce et même s'aggravera.

    Mais Obama a réussi une belle performance. C'est la première fois qu'un démocrate est élu avec un taux de chômage aussi élevé.Tout va très bien Madame la Marquise et on applaudit bien fort.

    Puisqu'il a déjà eu le prix Nobel de la Paix, peut-être pourrait -on lui donner celui de l'économie après avoir réussi un si bel exploit ?
    bye
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    Message par bye Sam 9 Fév - 9:57

    Vérités sur les liens américains des Frères Musulmans
    L’ÉQUIPE DU SITE - SAAD-EDDINE IBRAHIM | ALMANAR.COM | MERCREDI 6 FÉVRIER 2013
    mercredi 6 février 2013


    Vérités sur les liens américains des Frères Musulmans
    L’équipe du site - Saad-Eddine Ibrahim | almanar.com | mercredi 6 février 2013

    L’homme politique égyptien et un des fondateurs du mouvement de la société civile Saad-Eddine Ibrahim a accusé les Frères Musulmans (FM) d’Égypte d’entretenir de longue date relativement des liens étroits avec l’administration américaine, de disposer d’une force paramilitaire, et de reprocher aux autres ce qu’ils se permettent de faire, signalant qu’ils ont mille et une facettes.

    Dans un entretien accordé au journal égyptien al-Watan, ce directeur du centre Ibn Khaldoune et professeur de sociologie à l’Université américaine du Caire assure que contrairement à ce qui est connu, ces contacts ne datent pas de la chute du président Hosni Moubarak, mais bien d’avant.

    Il s’estime bien placé de le savoir, car c’est lui qui a été l’agent de liaison entre les deux protagonistes depuis 2009, et ce à la demande des deux dirigeants des FM, Khayrat Chater et Issam Aryane, qui étaient ses co prisonniers durant l’ère Moubarak.

    Les questions des diplomates aux FM

    Il signale toutefois que l’ambassadeur américain au Caire s’était abstenu au début de les rencontrer directement, en raison de l’impact des attentats du 11 septembre, mais se tenait informé de leurs positions, grâce aux ambassadeurs britannique, canadien et australien qu’ils rencontraient.

    Selon lui, les diplomates occidentaux leur posaient les questions suivantes : « si vous accédez au pouvoir, quelle sera votre position des puissances occidentales, quel sera votre agenda intérieur, et en particulier votre position à l’égard des minorités, de la femme, de la liberté de création et de culture, et votre position de l’accord de paix et d’Israël ».

    La « grande énigme » des FM

    Ibrahim a confirmé l’existence d’un « grand secret », ou d’une « grande énigme » qui lie les FM aux Américains, et qui a été révélé par un ancien dirigeant de la confrérie islamiste égyptienne Sarwat al-Kharbaoui dans son dernier livre.

    Il s’agit d’après lui du dirigeant Mahmoud Ezzat qui a vécu longtemps aux Etats-Unis et est parvenu à tisser des liens avec plusieurs milieux américains, comme la Maison Blanche, ainsi que les centres de recherches influents.
    En Egypte, ils ont rencontré dans le plus grand secret des agents des renseignements étrangers ainsi que des responsables occidentaux, ce que révèlent les dossiers de Wikileaks qui devraient être prochainement publiés, selon Ibrahim.

    Rien ne changera à 80%

    Interrogé sur l’avenir des relations égypto-américaines, après l’avènement des FM au pouvoir, Ibrahim assure qu’elles resteront à 80% semblables à celles de l’ère Moubarak. « Rien n’a changé en Égypte depuis que Morsi est au pouvoir. Nous sommes une société fluviale qui privilégie la stabilité. C’est vrai que la révolution a éclaté pour perpétrer un grand changement, mais le résultat final du changement se bornera à 20% », a-t-il estimé.

    Et pour preuve, il assure que la base aérienne américaine à Bani Yas , installé dans la Mer Rouge depuis l’ère Moubarak, y est toujours.

    Une milice para militaire

    Par ailleurs, Ibrahim soupçonne les Frères Musulmans de disposer d’une force para militaire qui interfère dans les évènements égyptiens. « Je n’ai pas de documents qui le prouvent, mais des indices : à commencer par l’incendie des commissariats de police et à terminer par les évènements à Ittihadiyya », assure-t-il, soulignant qu’un ancien ministre de l’intérieur lui avait confié que ce sont les miliciens des FM qui ont incendié les 28 commissariats de police et pris d’assaut les prisons durant la révolution de 25 janvier.

    Depuis cette date, les FM ont intensifié leurs contacts avec les Américains, assure Ibrahim qui signale qu’ils lui ont demandé de les assister pour amorcer le dialogue avec les Républicains et les Démocrates, via leur sénateur John Mac Cain et John Kerry.

    30 responsables des FM pour rassurer les Américains

    Interrogé sur les coulisses de la visite effectuée par une trentaine de personnalités de la confrérie aux Etats-Unis, au lendemain de la publication des élections présidentielles, il a répondu : « la délégation des Frères s’est rendu auprès de tous ceux qui sont intéressés à Washington, que ce soit la Maison blanche, le secrétariat d’Etat pour les affaires étrangères, le Congrès, le Pentagone, le siège de la CIA, certains journaux américains réputés, ainsi que certains centres d’études à l’instar de Freedom House et de Carnegie . Ils se sont rendus chez eux pour leur dire que les Frères ne nuiront pas aux intérêts américains, mais bien au contraire qu’ils sont ouverts pour promouvoir ensemble les intérêts mutuels ».

    Les mille et une facettes des FM

    Selon lui, ils ont dépêché depuis 2009 des délégations de leurs cadres pour participer aux sessions organisées par les Américains, dans le cadre de ce qu’ils avaient baptisé « la promotion de la démocratie », aussi bien en Egypte, qu’en Serbie.

    « Ils accusent le mouvement du 6 avril d’être des collaborateurs. Alors qu’ils étaient avec eux dans tous les entrainements américains organisés. C’est un grand secret que personne ne connait. Les FM reprochent aux autres ce qu’ils se permettent de faire. Hélas, ils ont mille et une facettes », a-t-il regretté.


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    Message par CHARPAL Ven 15 Fév - 19:57

    On peut compter sur les Etats-Unis pour aider et soutenir partout dans le monde, sur tous les continents, les mouvements et organisations réactionnaires et obscurantistes.
    Ce pays n'a que le mot démocratie à la bouche, mais systématiquement, quand il y a un choix à faire, choisit ceux qui sont les plus dangereux pour les libertés.
    Obama malheureusement, a mis ses pas, à tous égards, dans les pas de ses prédécesseurs. Qu'il s'agisse en interne d' un système économique et social sauvage et impitoyable, ou à l'extérieur des bonnes vieilles manies impérialistes et arrogantes de se mêler des affaires des autres.
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    Message par bye Sam 1 Nov - 15:55

    La résistance de Ferguson continue de résonner

    Plus de 350 personnes ont défilé à Boston le 25 octobre en solidarité avec Mike Brown, l’adolescent non armé tué par la police dans Ferguson, Missouri, en août [voir article à ce sujet sur notre site, sous l’onglet : Amériques, Etats-Unis]. Cela fait partie d’une semaine nationale d’action appelée par les militant·e·s de la ville d’origine de Mike Brown. La manifestation a révélé comment les événements de Ferguson continuent d’allumer un feu chez les jeunes sur les campus et dans les quartiers populaires à travers tout le pays.

    LaShawn Holloway, étudiant du Simmons College, participait à sa première manifestation et a distribué des tracts à la foule rassemblée dans les Boston Public Garden, elle nous a parlé et indiqué ce qui l’avait conduit à se joindre à cette action. «En tant que femme noire, je l’ai vécu le racisme. Beaucoup d’autres membres de la famille et des amis se sont affrontés au racisme, et donc quelque chose doit être fait.»

    Rose Levy a dit que ses motivations pour venir étaient: «On est ici parce qu’il en va de la vie ou de la mort, et il [Mike Brown] est mort, pour certaines personnes, en raison de la couleur de leur peau et parce qu’il était dans la rue».

    Les expériences vécues de racisme par les personnes et la violence de la police ainsi que leur indignation face à ces injustices en cours n’ont pas toujours été suffisantes dans le passé pour soutenir un mouvement. Les manifestations continues comme la résistance à Ferguson ont donné à beaucoup de gens une confiance croissante pour s’organiser et protester à Boston, le samedi 25 octobre 2014.

    Rebecca Hornstean a grandi à Minneapolis-Saint-Paul (les Twin Cities) et connaît bien la violence de la police. Le cousin de son ami a été abattu de sept balles derrière la tête par la police: «Il a été poursuivi dans un sous-sol, et il était sans armes» dit-elle. «Vous savez, ce fut la même histoire, il s’accrochait à leurs armes, selon la police. Alors pourquoi lui ont-ils tiré derrière la tête.»

    Horstean et ses amis avaient essayé d’organiser et de faire qu’une enquête soit conduite, mais tout «cela a finalement tourné court» … «Donc voir que quelque chose de différent arrive et que l’élan est maintenu, et constater que les personnes posent des questions plus importantes – voir tout ce type de mouvement de se former autour de ces thèmes, je pense que c’est vraiment incroyable.»

    Les manifestant·e·s chantent «Pas de justice, pas de paix». Et le slogan «Hands up, ne tirez pas» a explosé bas Newbury Street que les deux colonnes de manifestant·e·s serpentaient entre les acheteurs et les touristes sous le choc. De temps en temps un spectateur a levé le pouce ou fait un signe de tête , signe de soutien à la protestation. Le quartier commerçant haut de gamme est devenu, pour un après-midi, l’incubateur pour une nouvelle génération de militants anti-racistes.

    Les étudiants forment une bonne partie des manifestant·e·s; la mobilisation touche des dizaines de collèges et d’universités de la région. Dans certains cas, ce fut la passivité des institutions et leur manque de réponse aux préoccupations des étudiant·e·s de couleur qui les ont poussés à agir le samedi après-midi.

    1898147_10154784085435096_712376073047421282_n«Je pense que le fait que [Simmons College] n’a pas pris d’initiative pour sensibiliser à cette question [ Ferguson] est un problème en soi», a déclaré Holloway. «Quelques autres étudiants et moi-même pensons qu’elle est très importante et voilà pourquoi je suis ici aujourd’hui.»

    Alecia Brown, un étudiant au Massachusetts College of Art and Design et membre de l’Artists Color Union (ACU), sur le campus, a expliqué que «le racisme institutionnel s’exprime à coup sûr» dans son institution. Il y a quelques mois, un étudiant blanc a créé une pièce avec des nains de jardin habillés avec des draps blancs et l’inscription KKK Gnomes, sans aucune sorte de déclaration visant à expliquer cela.

    «En tant qu’étudiants noirs de l’établissement, nous étions manifestement visés et offensés par la pièce et nous l’avons ressenti ainsi», dit-elle. «La réaction de la direction à [notre indignation] fut simplement: «liberté de parole», en ignorant notre ressentiment face à la pièce. Et elle se sentait attaquée. C’est tout simplement fou.»

    En réponse, certains étudiants de couleur ont tenté de rendre public cet incident lumière dans le Huffington Post, «comme un exemple de ce que nous [les étudiants] de couleur connaissons, et comment les gens sont daltoniens à des situations de ce genre.» Elle a décrit au nom de l’ACU, «juste essayer de sensibiliser [sur le racisme et le daltonisme] représente notre préoccupation principale.»

    ***

    10671376_260937327363470_153866710039846819_nAprès Newbury Street, les manifestant·e·s ont brièvement occupé Massachusetts Avenue. Les bus et les voitures se sont arrêtés devant les manifestants ont lancé : «La vie des Noirs nous importe» se sont répartis sur la voie publique très fréquentée.

    Black Lives Matter-Boston (BLM-B), une organisation ad hoc a stimulé l’action de la journée, à bien des égards elle exprime le regain croissant d’une confiance parmi les militants anti-racistes à Boston. BLM-B formée lorsque les mobilisations de Ferguson prenaient leur essor maximum, des animateurs comme Daunasia Yancey, a expliqué comment elle s’est engagée dans ce mouvement:

    «Je passais beaucoup de nuits sur Twitter jusqu’à trois heures, en regardant les gaz lacrymogènes de la police, l’arrestation et les attaques contre des manifestants pacifiques. Et je me trouvais assis, ici [à Boston], me demandant ce que je pouvais faire. Et lorsque l’appel Black Lives Matter est parti, il n’y avait aucune raison pour que n’y soit pas allé».

    Je mets donc l’appel sur mon réseau personnel et les gens m’ont contactée. Ils m’ont envoyé des messages: «Hey, il y a beaucoup d’entre nous qui étions jusqu’à trois heures sur Twitter, en essayant de trouver ce qu’il faut faire.» «Nous avons donc juste mis un groupe de gens ensemble, nous avons recueilli de l’argent très vite, et nous sommes allés là-bas. Nous sommes revenus, et puis nous sommes allés à nouveau.»

    Le groupe développe déjà une organisation et une tactique. Pour l’action de samedi, ils ont mené une campagne sur médias sociaux «invitant les gens à réfléchir à la façon, si la police ne sert pas et ne protège pas nos communautés, quels sont les moyens de passer outre, d’aller au-delà de cette attente» explique Yancey..

    Burrel "Bo" Ramsey-Blanc
    Burrel «Bo» Ramsey-Blanc

    Ils ont aussi commencé à établir des liens avec les luttes contre le racisme au-delà de Ferguson. Pour l’action de samedi, ils ont conçu des pancartes imprimées pour d’autres victimes de la violence de la police: Rekia Boyd à Chicago et Burrell « Bo » Ramsey-Blanc à Boston.

    Yancey dit que BLM-B doit avoir des plans «pour s’insérer plus dans la communauté et offrir une aide» aux victimes de la brutalité policière. Mais à la suite du rapport de l’American Civil Liberties Union sur Stop&Frisk à Boston, ils participent également à Boston Coalition for Police Accountability.

    «Je pense que cela pourrait donner des racines puissantes pour mouvement», a déclaré Levy. «Dans le sens d’une reconnaissance que ce qui se passe ne relève pas d’un incident, mais est structurel.»

    «Et nous devons nous battre collectivement», a ajouté Hornstean. «Au lieu de simplement essayer de gagner simplement ce que nous pouvons obtenir de suite. Il y a une sorte de prise de conscience de ce qui se passe, plus largement.»

    Cette confiance renforcée et le sens de la solidarité étaient clairs parmi les manifestant·e·s. Comme la marche se terminait près de Symphony Hall, les organisateurs ont demandé à chacun de se donner la main et de faire entendre leur voix. Les gens de toutes races, réunis pour un après-midi, d’une seule voix, ont chanté sur Christian Science Plaza: «Il est de notre devoir de nous battre pour notre liberté, il est de notre devoir de gagner, nous devons nous aimer et nous soutenir les uns les autres, nous n’avons rien à perdre si ce n’est nos chaînes». (Traduction A l’Encontre; article publié sur le site de l’ISO en date du 30 octobre 2014)

    http://alencontre.org/ameriques/americnord/usa/etats-unis-la-resistance-de-ferguson-continue-de-resonner.html

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