Face à la pandémie de COVID-19, la communauté internationale tente de fournir une aide d’urgence aux personnes migrantes, particulièrement vulnérables du fait de leur mobilité et de leur grande précarité.
Avec la diffusion rapide du virus, le HCR a d’abord lancé le 8 mars un appel aux dons à hauteur de 33 millions de dollars pour renforcer ses activités de préparation, de prévention et de réponse au COVID-19 pour les personnes réfugiées et déplacées. Mais face à l’inquiétante vitesse de contagion sur tous les continents, l’agence a diffusé, le 25 mars, un nouvel appel à financements de 255 millions de dollars - dans le cadre d’un appel plus large de deux milliards de dollars des Nations unies - pour « assurer une protection contre le nouveau coronavirus ‘à des millions de personnes dans l’incapacité de se protéger’ ». Parmi les mesures d’aide visées, qui seront également portées par des ONG spécialisées, figurent notamment la mise en place de campagnes d’information auprès du grand public mais aussi la mise à disposition d’équipements de laboratoire, de matériel médical et des points de lavage des mains dans des camps de réfugiés, comme en Syrie.
En plus des missions de terrain spécifiquement organisées dans le cadre de la pandémie, le HCR effectue un travail de plaidoyer pour venir en soutien aux personnes exilées dans le monde. Après l’annonce de la fermeture des frontières à l’entrée de l’Union européenne et de l’espace Schengen le 16 mars, l’agence a rappelé aux gouvernements des éléments essentiels du droit international : même s’il leur est possible de réguler leurs frontières, cela ne devrait en aucun cas perturber l’accès à la procédure d’asile.
De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations, qui a suspendu temporairement avec le HCR les voyages de réinstallation des réfugiés dès le 17 mars, a mis au point un plan d’urgence requérant 116 millions de dollars pour apporter un soutien opérationnel dans quatre principaux domaines d’interventions : la santé, la coordination et la gestion des camps de réfugiés, le suivi des déplacements et la protection des individus.
En Europe, les deux organisations ont mis l’accent sur la nécessité pour les personnes migrantes d’avoir accès aux services de santé dans les îles grecques, où le HCR a augmenté la capacité en eau et en assainissement et a fourni des espaces médicaux pour le dépistage, l’isolement et la quarantaine. L’agence a également exhorté les autorités, une nouvelle fois, à intensifier les transferts à partir des hotspots surpeuplés vers des installations qui le sont moins pour éviter les risques de contagion.
https://www.france-terre-asile.org/accueil/actualites/actualites-choisies/covid-19-la-communaute-internationale-se-mobilise-pour-venir-en-aide-aux-personnes-migrantes
Avec la diffusion rapide du virus, le HCR a d’abord lancé le 8 mars un appel aux dons à hauteur de 33 millions de dollars pour renforcer ses activités de préparation, de prévention et de réponse au COVID-19 pour les personnes réfugiées et déplacées. Mais face à l’inquiétante vitesse de contagion sur tous les continents, l’agence a diffusé, le 25 mars, un nouvel appel à financements de 255 millions de dollars - dans le cadre d’un appel plus large de deux milliards de dollars des Nations unies - pour « assurer une protection contre le nouveau coronavirus ‘à des millions de personnes dans l’incapacité de se protéger’ ». Parmi les mesures d’aide visées, qui seront également portées par des ONG spécialisées, figurent notamment la mise en place de campagnes d’information auprès du grand public mais aussi la mise à disposition d’équipements de laboratoire, de matériel médical et des points de lavage des mains dans des camps de réfugiés, comme en Syrie.
En plus des missions de terrain spécifiquement organisées dans le cadre de la pandémie, le HCR effectue un travail de plaidoyer pour venir en soutien aux personnes exilées dans le monde. Après l’annonce de la fermeture des frontières à l’entrée de l’Union européenne et de l’espace Schengen le 16 mars, l’agence a rappelé aux gouvernements des éléments essentiels du droit international : même s’il leur est possible de réguler leurs frontières, cela ne devrait en aucun cas perturber l’accès à la procédure d’asile.
De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations, qui a suspendu temporairement avec le HCR les voyages de réinstallation des réfugiés dès le 17 mars, a mis au point un plan d’urgence requérant 116 millions de dollars pour apporter un soutien opérationnel dans quatre principaux domaines d’interventions : la santé, la coordination et la gestion des camps de réfugiés, le suivi des déplacements et la protection des individus.
En Europe, les deux organisations ont mis l’accent sur la nécessité pour les personnes migrantes d’avoir accès aux services de santé dans les îles grecques, où le HCR a augmenté la capacité en eau et en assainissement et a fourni des espaces médicaux pour le dépistage, l’isolement et la quarantaine. L’agence a également exhorté les autorités, une nouvelle fois, à intensifier les transferts à partir des hotspots surpeuplés vers des installations qui le sont moins pour éviter les risques de contagion.
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