Le navire humanitaire Ocean Viking de l’association SOS Méditerranée a débarqué en Italie le 25 janvier après avoir secouru près de 370 migrants au large de la Libye. Alors qu’une recrudescence des traversées de la Méditerranée centrale est constatée, l’Ocean Viking est actuellement le seul navire de sauvetage présent dans cette zone.
L’Ocean Viking a pu débarquer le 25 janvier à Augusta, en Sicile, après avoir secouru 373 migrants au large de la Libye au cours de trois opérations de sauvetage entre le 21 et 22 janvier. Parmi les rescapés originaires d’Afrique subsaharienne figurent 165 mineurs, une grande majorité étant non accompagnés.
L’Ocean Viking est actuellement le seul navire humanitaire opérant en Méditerranée centrale, tandis que l’Open Arms, navire affrété par l’ONG espagnole éponyme, est amarré à Barcelone et devrait revenir dans la zone de sauvetage au cours du mois de février. La présence de ces navires apparait pourtant primordiale pour éviter les naufrages comme celui ayant coûté la vie à 43 personnes, le 19 janvier.
Le navire de l’ONG SOS Méditerranée a repris ses opérations de sauvetage le 11 janvier après cinq mois d’arrêt forcé, les autorités italiennes exigeant l’immobilisation du bateau pour « mise en conformité des règles de sécurité ». Selon l’association, d’autres navires de sauvetage sont bloqués par les autorités italiennes qui réclament ces mises à niveaux, qui s’apparentent selon certains à une manipulation des procédures maritimes pour limiter les opérations de sauvetage en mer.
La pandémie de Covid-19 complique également les protocoles pour les débarquements, les sauveteurs et les rescapés devant notamment s’astreindre à une quarantaine d’au moins dix jours à leur arrivée. Il existe également un risque que certains États ferment leurs ports comme en avril dernier, en fonction du niveau de contamination au sein de leurs frontières. Malgré la recrudescence des tentatives de traversée en Méditerranée centrale, la continuité des opérations de sauvetage en mer demeure ainsi incertaine. Face à ces difficultés, une trentaine de collectivités locales françaises ont lancé, le 21 janvier, une plateforme de soutien à SOS Méditerranée.
Au niveau européen, l’équilibre à définir entre responsabilité et solidarité, notamment en matière de recherche et de sauvetage, continue de diviser les États membres dans le cadre des négociations du Pacte sur la migration et l’asile. Si la Commission européenne a indiqué que les sauvetages en mer sont une « obligation légale et un devoir moral » à la charge des États membres côtiers, la mise en œuvre concrète de la « réserve de solidarité » européenne destinée à soutenir les États membres de débarquement demeure incertaine.
https://www.france-terre-asile.org/accueil/actualites/actualites-choisies/mediterranee-reprise-des-sauvetages-en-mer-pour-l-ocean-viking
L’Ocean Viking a pu débarquer le 25 janvier à Augusta, en Sicile, après avoir secouru 373 migrants au large de la Libye au cours de trois opérations de sauvetage entre le 21 et 22 janvier. Parmi les rescapés originaires d’Afrique subsaharienne figurent 165 mineurs, une grande majorité étant non accompagnés.
L’Ocean Viking est actuellement le seul navire humanitaire opérant en Méditerranée centrale, tandis que l’Open Arms, navire affrété par l’ONG espagnole éponyme, est amarré à Barcelone et devrait revenir dans la zone de sauvetage au cours du mois de février. La présence de ces navires apparait pourtant primordiale pour éviter les naufrages comme celui ayant coûté la vie à 43 personnes, le 19 janvier.
Le navire de l’ONG SOS Méditerranée a repris ses opérations de sauvetage le 11 janvier après cinq mois d’arrêt forcé, les autorités italiennes exigeant l’immobilisation du bateau pour « mise en conformité des règles de sécurité ». Selon l’association, d’autres navires de sauvetage sont bloqués par les autorités italiennes qui réclament ces mises à niveaux, qui s’apparentent selon certains à une manipulation des procédures maritimes pour limiter les opérations de sauvetage en mer.
La pandémie de Covid-19 complique également les protocoles pour les débarquements, les sauveteurs et les rescapés devant notamment s’astreindre à une quarantaine d’au moins dix jours à leur arrivée. Il existe également un risque que certains États ferment leurs ports comme en avril dernier, en fonction du niveau de contamination au sein de leurs frontières. Malgré la recrudescence des tentatives de traversée en Méditerranée centrale, la continuité des opérations de sauvetage en mer demeure ainsi incertaine. Face à ces difficultés, une trentaine de collectivités locales françaises ont lancé, le 21 janvier, une plateforme de soutien à SOS Méditerranée.
Au niveau européen, l’équilibre à définir entre responsabilité et solidarité, notamment en matière de recherche et de sauvetage, continue de diviser les États membres dans le cadre des négociations du Pacte sur la migration et l’asile. Si la Commission européenne a indiqué que les sauvetages en mer sont une « obligation légale et un devoir moral » à la charge des États membres côtiers, la mise en œuvre concrète de la « réserve de solidarité » européenne destinée à soutenir les États membres de débarquement demeure incertaine.
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