LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

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    La liste des 13 ennemis d’Internet

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    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    La liste des 13 ennemis d’Internet Empty La liste des 13 ennemis d’Internet

    Message par admin Mer 5 Mar - 19:04

    Trois pays ont été retirés de la liste des ennemis d’Internet : le Népal, les Maldives et la Libye. En revanche, l’Egypte, où de nombreux blogueurs ont été harcelés et emprisonnés, fait son entrée au palmarès des pays enfreignant systématiquement la liberté d’expression sur Internet.

    LA LISTE (par ordre alphabétique)
    • ARABIE SAOUDITE
      L’Arabie saoudite ne se cache pas de censurer le Réseau. Contrairement à la Chine, où les blocages de sites sont déguisés en problèmes techniques, les filtres saoudiens indiquent clairement aux internautes que certaines pages Web sont interdites par les autorités. La censure se concentre sur les contenus pornographiques, mais elle touche également les sites de l’opposition politique, les publications israéliennes ou celles traitant de l’homosexualité. Les blogs posent également problème aux censeurs saoudiens. En 2005, ces derniers ont tenté de bloquer complètement l’accès au principal outil de blog du pays, blogger.com. Ils sont revenus quelques jours plus tard sur cette décision et bloquent aujourd’hui uniquement les blogs qui les dérangent. Par exemple, en juin 2006, ils ont ajouté à leur liste noire le journal intime de "Saudi Eve", une jeune femme qui osait parler de sa vie amoureuse et critiquer la politique de censure du gouvernement.
    • BELARUS
      Le gouvernement, qui possède un monopole sur les télécoms du pays, n’hésite pas à bloquer l’accès aux sites d’opposition lorsqu’il le juge nécessaire, notamment en période électorale. Les publications indépendantes sont par ailleurs régulièrement victimes d’attaques informatiques. Ainsi, en mars 2006, plusieurs sites critiques de l’actuel chef de l’Etat, Alexandre Loukashenko, ont mystérieusement disparu de la Toile pendant plusieurs jours.
    • BIRMANIE
      La politique de l’Etat birman en matière d’Internet est encore plus répressive que celle de ses voisins chinois et vietnamiens. La junte au pouvoir filtre bien sûr les sites d’opposition. Elle surveille surtout très étroitement les cybercafés, dont les ordinateurs prennent automatiquement des captures d’écran, toutes les cinq minutes, afin de surveiller l’activité des internautes. En juin 2006, les autorités s’en sont prises aux services de téléphonie et de chat sur Internet, bloquant par exemple l’accès à Gtalk de Google. L’objectif est double : d’une part préserver le juteux marché des télécommunications longues distances jusque-là contrôlé par des entreprises d’Etat ; d’autre part écarter les cyberdissidents de ce moyen de communication difficile à mettre sur écoute.
    • CHINE
      La Chine reste sans conteste le pays le plus avancé en matière de filtrage d’Internet. Les autorités suivent avec attention les évolutions technologiques pour s’assurer qu’aucune n’ouvre une nouvelle fenêtre de libre expression. Ainsi, après les sites Internet et les forums de discussion, les autorités se concentrent aujourd’hui sur les blogs et les sites permettant l’échange de vidéos. Le pays compterait aujourd’hui près de 17 millions de blogueurs. Un chiffre énorme, certes, mais très peu d’entre eux osent aborder des sujets sensibles, encore moins critiquer la politique du gouvernement. Tout d’abord parce que les outils de blogs du pays incluent tous des filtres qui bloquent les mots clefs "subversifs". Ensuite parce que les entreprises qui exploitent ces services, qu’elles soient locales ou étrangères, sont mises sous pression par les autorités, qui leur imposent de contrôler les contenus qu’elles hébergent. Des armées de modérateurs travaillent donc, au sein de ces sociétés, pour assainir les contenus produits par les blogueurs. Enfin, dans un pays où 52 personnes sont en prison pour s’être exprimées trop librement sur Internet, l’autocensure fonctionne à plein régime. Il y a encore cinq ans, beaucoup pensaient qu’Internet, média libre prétendument incontrôlable, allait révolutionner la société chinoise et son système politique. Aujourd’hui, alors que ce pays dispose d’une influence géopolitique croissante, la question semble s’être inversée : c’est peut-être le modèle chinois d’Internet, basé sur la censure et la surveillance, qui pourrait un jour s’imposer au reste du monde.
    • COREE DU NORD
      La Corée du nord reste, comme en 2005, le pire trou noir d’Internet dans le monde. Seuls quelques fonctionnaires accèdent au Réseau à travers des connexions louées à la Chine. Le nom de domaine du pays, le .nk, n’a toujours pas été lancé et les quelques sites mis en place par le gouvernement nord-coréen sont hébergés au Japon ou en Corée du Sud. Dans un pays aujourd’hui capable de fabriquer des ogives nucléaires, difficile de croire que ce retard en matière d’Internet soit le simple résultat de difficultés économiques. Les journalistes nord-coréens exilés en Corée du Sud sont en revanche très actifs sur la Toile, via notamment le site d’informations www.dailynk.com.
    • CUBA
      Avec moins de deux internautes pour 100 habitants, Cuba figure parmi les pays les plus en retard en matière d’Internet. Une enquête menée par Reporters sans frontières en octobre dernier a révélé que le gouvernement cubain utilise plusieurs leviers pour s’assurer que ce média n’est pas utilisé de manière "contre-révolutionnaire". Tout d’abord, il a peu ou prou interdit les connexions privées au Réseau. Pour surfer ou consulter leurs e-mails, les Cubains doivent donc obligatoirement passer par des points d’accès publics (cybercafés, universités, "clubs informatiques pour la jeunesse", etc), où il est plus facile de surveiller leur activité. Ensuite, la police cubaine a installé, sur tous les ordinateurs des cybercafés et des grands hôtels, des logiciels qui déclenchent un message d’alerte lorsque des mots clés "subversifs" sont repérés. Le régime s’assure par ailleurs que les opposants politiques et les journalistes indépendants n’accèdent pas à Internet. Pour ces derniers, communiquer avec l’étranger est un véritable chemin de croix. Enfin, le gouvernement mise sur l’autocensure. A Cuba, on peut être condamné à vingt ans de prison pour quelques articles "contre-révolutionnaires" publiés sur des sites étrangers et à cinq ans simplement pour s’être connecté au Net de manière illégale. Peu d’internautes osent défier la censure de l’Etat et prendre un tel risque.
    • EGYPTE
      Mis à part quelques sites liés aux mouvements religieux des Frères Musulmans, l’Egypte filtre peu le Réseau. Le Président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981, fait toutefois preuve d’un autoritarisme particulièrement inquiétant en matière d’Internet. Trois blogueurs ont été arrêtés en juin 2006, et emprisonnés pendant près de deux mois, pour s’être exprimés en faveur de réformes démocratiques dans le pays. D’autres sont victimes de harcèlement, comme la blogueuse copte Hala Helmi Botros, forcée en août de fermer sa publication sous la pression de la police. Enfin, une cour administrative du Conseil d’Etat a récemment décidé que les autorités pouvaient bloquer, suspendre ou fermer tout site Internet susceptible de représenter une menace pour la “sécurité nationale“. Une position inquiétante qui pourrait ouvrir la voie à une censure abusive de la Toile.
    • IRAN
      La répression à l’encontre des blogueurs semble avoir diminué en 2005. Alors qu’une vingtaine d’entre eux avaient été emprisonnés en 2006, seul Arash Sigarchi est encore aujourd’hui derrière les barreaux. Le filtrage du Réseau s’est par contre intensifié et l’Iran se targue aujourd’hui de filtrer 10 millions de sites "immoraux". Les sites pornographiques, politiques ou traitant de religion sont particulièrement visés. Mais, depuis l’été 2006, les censeurs semblent avoir concentré leurs efforts sur les publications traitant des droits des femmes. Les autorités ont par ailleurs récemment décidé d’interdire les connexions à haut débit. Une mesure qui peut s’expliquer par un souci de ne pas surcharger le réseau iranien, qui est de très mauvaise qualité, mais qui peut aussi s’interpréter comme une volonté de bloquer les produits culturels occidentaux - films et chansons - téléchargés sur le Net.
    • OUZBEKISTAN
      La censure exercée par les autorités s’est encore raidie depuis la répression sanglante des manifestations prodémocratiques d’Andijan, en mai 2005. Le gouvernement, dirigé d’une main de fer par le président Islam Karimov, bloque l’accès à la plupart des sites indépendants traitant de l’Ouzbékistan, souvent hébergés en Russie, ainsi qu’aux sites des ONG condamnant les atteintes aux droits de l’homme dans le pays.
    • SYRIE
      Avec trois personnes actuellement emprisonnées pour avoir critiqué les autorités sur Internet, la Syrie est la plus grande prison du Moyen-Orient pour les cyberdissidents. Ces derniers sont par ailleurs systématiquement torturés et détenus dans des conditions inhumaines. Le gouvernement interdit l’accès aux sites d’opposition en langue arabe et aux contenus relatifs à la minorité kurde de Syrie.
    • TUNISIE
      La Tunisie a eu l’honneur d’organiser, en novembre 2005, le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), grand événement onusien pour aborder l’avenir d’Internet. La politique du président Zine el-Abidine Ben Ali en matière de Réseau est pourtant l’une des plus liberticides de la planète. L’ensemble des cybercafés sont contrôlés par l’Etat. Ces derniers filtrent le Net et sont étroitement surveillés par la police. Impossible par exemple de se connecter en Tunisie au site de Reporters sans frontières. Les services de sécurité harcèlent en outre continuellement les blogueurs indépendants et les responsables de sites d’opposition, afin de s’assurer que l’autocensure règne sur le la Toile tunisienne. Un cyberdissident, l’avocat Mohammed Abbou, est emprisonné depuis mars 2005 pour un article critique envers le chef de l’Etat diffusé sur une newsletter.
    • TURKMENISTAN
      Avec moins d’un internaute pour 100 habitants, ce pays est l’un des moins connectés à la Toile de la planète. Le président Separmourad Niazov, véritable Kim Jong-il d’Asie centrale, exerce sur tous les médias un contrôle absolu. Le Web turkmène est censuré, bien sûr, mais il est surtout interdit à l’immense majorité de la population.
    • VIET-NAM
      Le gouvernement vietnamien, qui négocie l’entrée de son pays dans l’organisation mondiale du commerce, est actuellement dans une situation inconfortable. Il est mis sous pression par la communauté internationale et n’est pas en mesure, comme son voisin chinois, d’ignorer complètement les exigences des diplomates étrangers. Il semble donc enclin à assouplir son contrôle sur l’information et hésite en tout cas à réprimer les opposants. Ainsi, plusieurs cyberdissidents, notamment le plus célèbre d’entre eux, Pham Hong Son, ont été libérés depuis 2005. Cette relative clémence a semblé redonner du souffle au mouvement démocratique vietnamien, qui s’est admirablement saisi du Net pour s’organiser et faire passer dans le pays une information indépendante. A l’été 2006, un groupe dit des "8406" a même lancé une pétition en ligne, signée sous leur vrai nom par des centaines d’internautes, pour demander au gouvernement d’engager des réformes politiques. Mais la prise en main du Réseau par ces jeunes démocrates fait peur aux autorités. Et ces dernières ont encore souvent recours à la force pour faire taire ces cyberdissidents. Une dizaine de personnes ont été emprisonnées cette année pour des propos tenus sur Internet. Quatre d’entre elles sont encore derrière les barreaux.

    LES PAYS QUI SORTENT DE LA LISTE
    • LIBYE
      Suite à une mission dans le pays, Reporters sans frontières a pu constater que l’Internet libyen n’était plus censuré. En outre, depuis la libération d’Abdel Razak Al Mansouri, en mars 2006, le pays ne compte plus aucun cyberdissident emprisonné. Le président Mouammar Kadhafi est cependant toujours considéré par Reporters sans frontières comme un prédateur de la liberté de la presse
    • MALDIVES
      Depuis les libérations de Fathimath Nisreen, Mohamed Zaki et Ahmad Didi, entre mai 2005 et février 2006, plus aucun cyberdissident n’est emprisonné dans le pays. Le président Maumoon Abdul Gayoom est toujours considéré par Reporters sans frontières comme un prédateur de la liberté de la presse, mais sa politique en matière d’Internet ne justifie plus de placer son pays sur la liste des ennemis d’Internet.
    • NEPAL
      Depuis le retrait du roi Gyanendra et le retour d’un gouvernement démocratique, en mai 2006, Reporters sans frontières a pu constater une très nette amélioration de la liberté d’expression dans le pays. Le Net n’y est plus censuré et aucun cas de harcèlement ou de détention arbitraire de blogueur n’a été recensé.

    Cliquez ici pour participer à la cybermanif.

    Source Arrow Reporters sans Frontières
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    La liste des 13 ennemis d’Internet Empty Re: La liste des 13 ennemis d’Internet

    Message par bye Mer 5 Mar - 20:58

    Merci pour cette information, Bettina.Mais il faut y ajouter la surveillance des sites militants en France, aux USA, qui entrent dans les consignes de sécurité intérieure; au même titre que les lignes téléphoniques,..

    Concernant RSF, qui se mobilise régulièrement pour les journalistes emprisonnés, je me permets d'ajouter une information complémentaire.
    Quand Reporters Sans Frontières couvre la CIA, par Thierry Meyssan.






    Reporters sans frontières jouit, en France, d’une honorable réputation, tandis que des médias latino-américains l’accusent d’être à la solde de la NED/CIA. L’association collecte plus de 2 millions d’euros par an auprès du public français pour venir en aide aux journalistes opprimés dans le monde. En réalité, seulement 7 % du budget général de RSF est affecté à sa mission principale. La véritable activité de l’association, depuis qu’elle a conclu un contrat avec l’officine d’Otto Reich, c’est la lutte contre les régimes progressistes latino-américains (Cuba, Haïti, Venezuela).




    Lors des procès de La Havane, en 2003, Nestor Baguer a publiquement mis en cause Robert Ménard, qu’il a accusé de collusion avec les services secrets états-uniens. Dans la même période, Reporters sans frontières (RSF), dont M. Ménard est le directeur exécutif, a mené campagne contre le gouvernement cubain, qu’il accuse d’emprisonner les journalistes dissidents. Depuis lors, la polémique n’a cessé de s’envenimer jusqu’à ce que la journaliste états-unienne Diana Barahona, du Northern California Media Guild, franchisse un pas de plus en accusant Reporters sans frontières d’être financé par la NED/CIA et d’écrire ses rapports sous l’influence de l’administration Bush.

    Nous avons relayé cette controverse sur notre site espagnol, Red Voltaire, et nous regrettons de l’avoir fait sans nuances. En effet, l’enquête de notre correspondant canadien, Jean-Guy Allard, et les vérifications de notre bureau français montrent que le financement direct de RSF par la NED/CIA est anecdotique et récent, de sorte qu’il n’a pas pu avoir d’influence sur son activité. Nous présentons donc nos excuses à Reporters sans frontières. Nous regrettons d’autant plus cette erreur qu’elle masque des faits fort surprenants.




    Initialement conçue pour envoyer des reporters témoigner de l’action d’ONG humanitaires, Reporters sans frontières a évolué pour devenir une organisation internationale de soutien aux journalistes réprimés. L’association a été reconnue d’utilité publique par décret du Premier ministre Alain Juppé, le 19 septembre 1995. Ce statut lui a donné un accès plus facile aux financements publics qui représentent, dans les derniers comptes publiés [1] 778 000 euros. Ils proviennent des services du Premier ministre français, du ministère français des Affaires étrangères, de l’Agence intergouvernementale de la francophonie, de la Commission européenne, de l’OSCE et de l’UNESCO. RSF peut aussi compter sur le mécénat privé (FNAC, CFAO, Hewlett Packard, Fondation Hachette, Fondation EDF etc.) pour environ 285 000 euros. Toutefois, l’essentiel du budget provient de la générosité du public, notamment lors de la vente de l’album annuel pour la liberté de la presse et d’opérations spéciales, soit 2 125 000 euros sur un budget total de 3 474 122 euros.

    Or, l’activité concrète de Reporters sans frontières est très éloignée de ce que les donateurs croient financer. Le fonds d’assistance aux journalistes opprimés, c’est-à-dire le paiement des honoraires des avocats des journalistes emprisonnés, le soutien matériel à leurs familles, le développement des Maisons des journalistes, tout cela qui représente le cour de l’activité officielle de l’association et la raison de la générosité du public ne reçoit que. 7 % du budget général ! Vous avez bien lu : pour 1 euro donné pour les journalistes opprimés, seuls 7 centimes arrivent à destination.




    Où passe donc le reste ?

    La véritable activité de Reporters sans frontières est de conduire des campagnes politiques contre des cibles déterminées. Elles seraient légitimes si, comme la Fondation Soros [2] , elle n’instrumentalisaient pas la liberté de la presse au point de l’évoquer pour justifier des violations graves du droit international. À titre d’exemple, RSF s’est félicité de l’enlèvement du président constitutionnel d’Haïti par les Forces spéciales états-uniennes appuyées par une logistique française [3], au motif que Jean-Bertrand Aristide aurait été un « prédateur de la liberté de la presse » ; un qualificatif étayé par une vision tronquée des évènements qui visait à faire passer le président haïtien pour le commanditaire de meurtres de journalistes. Force est d’observer que, ce faisant, Reporters sans frontières soutenait médiatiquement une opération dans laquelle le gouvernement français s’était fourvoyée, alors que ce même gouvernement français subventionnait l’association.

    Le caractère idéologique des campagnes de Reporters sans frontières tourne parfois au ridicule. Ainsi, l’association s’est-elle indignée du projet de loi vénézuélien visant à soumettre les médias au droit général, mais elle ne s’est pas préoccupée du rôle du magnat de l’audiovisuel Gustavo Cisneros et de ses chaînes de télévision dans la tentative de coup d’État militaire pour renverser le président constitutionnel Hugo Chavez [4].

    C’est en définitive à propos de Cuba que la polémique s’est cristalisée, tant il est vrai que RSF a fait de la dénonciation du régime castriste l’axe principal de ses campagnes. Selon l’association, les 21 journalistes emprisonnés dans l’île auraient été accusés abusivement d’espionnage au profit des États-Unis et seraient en réalité victimes de la répression gouvernementale. Pour lutter contre ce gouvernement, RSF a organisé diverses manifestations, dont une qui a mal tourné, le 14 avril 2003 devant l’ambassade de Cuba à Paris. Dans son enthousiasme, l’association a également troublé la session de la Commission des droits de l’homme, au siège de l’ONU à Genève. Ses militants avaient pris à partie la présidence libyenne de la Commission et molesté des diplomates. En conséquence, Reporters sans frontières a été suspendu pour un an de son statut d’observateur au Conseil économique et social (Ecosoc) de l’ONU. Robert Ménard n’a pas manqué de stigmatiser les dérives de cette commission, selon lui aux mains des spécialistes des violations des droits de l’homme. Pourtant, les sanctions à l’encontre de RSF ont été votées par des États parfaitement démocratiques comme l’Afrique du Sud, le Brésil ou le Bénin.

    Interrogé par téléphone, Robert Ménard récuse les allégations selon lesquelles RSF aurait été acheté par l’argent de la NED/CIA [5] pour mener campagne contre Cuba. Il explique que l’association a demandé une subvention à l’Agence états-unienne pour venir en aide aux journalistes opprimés en Afrique et qu’elle a en définitive reçu seulement 40 000 dollars à la mi-janvier 2005. Dont acte.

    Poursuivant la discussion, M. Ménard récuse également les accusations de notre collaborateur Jean-Guy Allard, par ailleurs journalistes à l’agence nationale Granma Internacional. Dans son ouvrage, Le Dossier Robert Ménard. Pourquoi Reporters sans frontières s’acharne sur Cuba, celui-ci relate les liens personnels étroits que le directeur exécutif de l’association entretient avec les milieux d’extrême droite anticastriste à Miami, notamment avec Nancy Pérez Crespo. Haussant la voix, il nous accuse de projeter des présupposés idéologiques sur les choses, alors que lui et son association s’astreindraient à la plus grande neutralité. Puis, il nous accuse d’accorder du crédit à de la « propagande communiste » (sic).

    Vérification faite, Robert Ménard fréquente bien l’extrême droite de Miami et RSF est bien financé par le lobby anticastriste pour mener campagne contre Cuba. En 2002, Reporters sans frontières a signé un contrat, dont les termes ne sont pas connus, avec le Center for a Free Cuba, à l’issue duquel il a reçu une première subvention de 24 970 euros. Celle-ci a été augmentée à 59 201 euros pour 2003. Le montant 2004 n’est pas connu.

    Le Center for a Free Cuba est une organisation créée pour renverser la révolution cubaine et restaurer le régime de Battista [6]. Elle est présidée par le patron des Rhums Bacardi, dirigée par l’ancien terroriste Frank Calzon, et articulée à une officine de la CIA, la Freedom House [7].

    Le contrat signé avec le Center for a Free Cuba a été négocié en 2001 avec le responsable de l’époque de cette organisation : Otto Reich, le champion de la contre-révolution dans toute l’Amérique latine [8]. Le même Otto Reich, devenu secrétaire d’État adjoint pour l’hémisphère occidental, fut l’organisateur du coup d’État manqué contre le président élu Hugo Chavez ; puis, devenu émissaire spécial du président Bush, il supervisa l’opération d’enlèvement du président Jean-Bertrand Aristide.

    RSF, c’est 7 % de soutien aux journalistes opprimés et 93 % de propagande impériale états-unienne.

    Thierry Meyssan
    Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire.




    Pour en savoir plus, lire Le Dossier Robert Ménard. Pourquoi Reporters sans frontières s’acharne sur Cuba par Jean-Guy Allard et Marie-Dominique Bertuccioli, Lanctôt éditeur (Québec), 12 euros.
    www.reseauvoltaire.net/librairie/product_info.php ?products_id=41




    La liste des 13 ennemis d’Internet Puce-96d77 Source : Réseau Voltaire
    www.reseauvoltaire.net/article16888.html




    Robert Ménard confirme : RSF est bien financé par Bush.
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    Message par bye Sam 8 Mar - 8:55

    La Ville de Grenoble installe le Wifi sur tout son territoire.

    Pourquoi ? Parce que la municipalité souhaite obtenir une "5e arobase" de l’association "Villes Internet". Pour renforcer encore son image de technopole d’avant-garde - la première ville après Paris à installer ce dispositif. Pour flatter sa techno-caste et attirer davantage d’investisseurs et d’ingénieurs/cadres à hauts revenus.

    Peu importe que cette technologie soit dangereuse, en particulier pour les enfants, qu’on l’ôte déjà des bibliothèques sous la pression des employés malades, qu’on l’ait installée sans consultation des Grenoblois ni études d’impact sanitaire. Destot traite sa ville comme le laboratoire de ses innovations et ses habitants comme des cobayes.

    Découvrons le Wifi, ses nuisances, et la société qui produit ce nouveau fléau, avec le texte d'Elsa Arnould et Pierre Mazet disponible sur :
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=149)

    Merci de faire circuler.
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    Message par Rabasse du sud Dim 9 Mar - 16:27

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    Message par bye Dim 23 Mar - 14:38

    bye a écrit:Merci pour cette information, Bettina.Mais il faut y ajouter la surveillance des sites militants en France, aux USA, qui entrent dans les consignes de sécurité intérieure; au même titre que les lignes téléphoniques,..

    Concernant RSF, qui se mobilise régulièrement pour les journalistes emprisonnés, je me permets d'ajouter une information complémentaire.
    Quand Reporters Sans Frontières couvre la CIA, par Thierry Meyssan.






    Reporters sans frontières jouit, en France, d’une honorable réputation, tandis que des médias latino-américains l’accusent d’être à la solde de la NED/CIA. L’association collecte plus de 2 millions d’euros par an auprès du public français pour venir en aide aux journalistes opprimés dans le monde. En réalité, seulement 7 % du budget général de RSF est affecté à sa mission principale. La véritable activité de l’association, depuis qu’elle a conclu un contrat avec l’officine d’Otto Reich, c’est la lutte contre les régimes progressistes latino-américains (Cuba, Haïti, Venezuela).




    Lors des procès de La Havane, en 2003, Nestor Baguer a publiquement mis en cause Robert Ménard, qu’il a accusé de collusion avec les services secrets états-uniens. Dans la même période, Reporters sans frontières (RSF), dont M. Ménard est le directeur exécutif, a mené campagne contre le gouvernement cubain, qu’il accuse d’emprisonner les journalistes dissidents. Depuis lors, la polémique n’a cessé de s’envenimer jusqu’à ce que la journaliste états-unienne Diana Barahona, du Northern California Media Guild, franchisse un pas de plus en accusant Reporters sans frontières d’être financé par la NED/CIA et d’écrire ses rapports sous l’influence de l’administration Bush.

    Nous avons relayé cette controverse sur notre site espagnol, Red Voltaire, et nous regrettons de l’avoir fait sans nuances. En effet, l’enquête de notre correspondant canadien, Jean-Guy Allard, et les vérifications de notre bureau français montrent que le financement direct de RSF par la NED/CIA est anecdotique et récent, de sorte qu’il n’a pas pu avoir d’influence sur son activité. Nous présentons donc nos excuses à Reporters sans frontières. Nous regrettons d’autant plus cette erreur qu’elle masque des faits fort surprenants.




    Initialement conçue pour envoyer des reporters témoigner de l’action d’ONG humanitaires, Reporters sans frontières a évolué pour devenir une organisation internationale de soutien aux journalistes réprimés. L’association a été reconnue d’utilité publique par décret du Premier ministre Alain Juppé, le 19 septembre 1995. Ce statut lui a donné un accès plus facile aux financements publics qui représentent, dans les derniers comptes publiés [1] 778 000 euros. Ils proviennent des services du Premier ministre français, du ministère français des Affaires étrangères, de l’Agence intergouvernementale de la francophonie, de la Commission européenne, de l’OSCE et de l’UNESCO. RSF peut aussi compter sur le mécénat privé (FNAC, CFAO, Hewlett Packard, Fondation Hachette, Fondation EDF etc.) pour environ 285 000 euros. Toutefois, l’essentiel du budget provient de la générosité du public, notamment lors de la vente de l’album annuel pour la liberté de la presse et d’opérations spéciales, soit 2 125 000 euros sur un budget total de 3 474 122 euros.

    Or, l’activité concrète de Reporters sans frontières est très éloignée de ce que les donateurs croient financer. Le fonds d’assistance aux journalistes opprimés, c’est-à-dire le paiement des honoraires des avocats des journalistes emprisonnés, le soutien matériel à leurs familles, le développement des Maisons des journalistes, tout cela qui représente le cour de l’activité officielle de l’association et la raison de la générosité du public ne reçoit que. 7 % du budget général ! Vous avez bien lu : pour 1 euro donné pour les journalistes opprimés, seuls 7 centimes arrivent à destination.




    Où passe donc le reste ?

    La véritable activité de Reporters sans frontières est de conduire des campagnes politiques contre des cibles déterminées. Elles seraient légitimes si, comme la Fondation Soros [2] , elle n’instrumentalisaient pas la liberté de la presse au point de l’évoquer pour justifier des violations graves du droit international. À titre d’exemple, RSF s’est félicité de l’enlèvement du président constitutionnel d’Haïti par les Forces spéciales états-uniennes appuyées par une logistique française [3], au motif que Jean-Bertrand Aristide aurait été un « prédateur de la liberté de la presse » ; un qualificatif étayé par une vision tronquée des évènements qui visait à faire passer le président haïtien pour le commanditaire de meurtres de journalistes. Force est d’observer que, ce faisant, Reporters sans frontières soutenait médiatiquement une opération dans laquelle le gouvernement français s’était fourvoyée, alors que ce même gouvernement français subventionnait l’association.

    Le caractère idéologique des campagnes de Reporters sans frontières tourne parfois au ridicule. Ainsi, l’association s’est-elle indignée du projet de loi vénézuélien visant à soumettre les médias au droit général, mais elle ne s’est pas préoccupée du rôle du magnat de l’audiovisuel Gustavo Cisneros et de ses chaînes de télévision dans la tentative de coup d’État militaire pour renverser le président constitutionnel Hugo Chavez [4].

    C’est en définitive à propos de Cuba que la polémique s’est cristalisée, tant il est vrai que RSF a fait de la dénonciation du régime castriste l’axe principal de ses campagnes. Selon l’association, les 21 journalistes emprisonnés dans l’île auraient été accusés abusivement d’espionnage au profit des États-Unis et seraient en réalité victimes de la répression gouvernementale. Pour lutter contre ce gouvernement, RSF a organisé diverses manifestations, dont une qui a mal tourné, le 14 avril 2003 devant l’ambassade de Cuba à Paris. Dans son enthousiasme, l’association a également troublé la session de la Commission des droits de l’homme, au siège de l’ONU à Genève. Ses militants avaient pris à partie la présidence libyenne de la Commission et molesté des diplomates. En conséquence, Reporters sans frontières a été suspendu pour un an de son statut d’observateur au Conseil économique et social (Ecosoc) de l’ONU. Robert Ménard n’a pas manqué de stigmatiser les dérives de cette commission, selon lui aux mains des spécialistes des violations des droits de l’homme. Pourtant, les sanctions à l’encontre de RSF ont été votées par des États parfaitement démocratiques comme l’Afrique du Sud, le Brésil ou le Bénin.

    Interrogé par téléphone, Robert Ménard récuse les allégations selon lesquelles RSF aurait été acheté par l’argent de la NED/CIA [5] pour mener campagne contre Cuba. Il explique que l’association a demandé une subvention à l’Agence états-unienne pour venir en aide aux journalistes opprimés en Afrique et qu’elle a en définitive reçu seulement 40 000 dollars à la mi-janvier 2005. Dont acte.

    Poursuivant la discussion, M. Ménard récuse également les accusations de notre collaborateur Jean-Guy Allard, par ailleurs journalistes à l’agence nationale Granma Internacional. Dans son ouvrage, Le Dossier Robert Ménard. Pourquoi Reporters sans frontières s’acharne sur Cuba, celui-ci relate les liens personnels étroits que le directeur exécutif de l’association entretient avec les milieux d’extrême droite anticastriste à Miami, notamment avec Nancy Pérez Crespo. Haussant la voix, il nous accuse de projeter des présupposés idéologiques sur les choses, alors que lui et son association s’astreindraient à la plus grande neutralité. Puis, il nous accuse d’accorder du crédit à de la « propagande communiste » (sic).

    Vérification faite, Robert Ménard fréquente bien l’extrême droite de Miami et RSF est bien financé par le lobby anticastriste pour mener campagne contre Cuba. En 2002, Reporters sans frontières a signé un contrat, dont les termes ne sont pas connus, avec le Center for a Free Cuba, à l’issue duquel il a reçu une première subvention de 24 970 euros. Celle-ci a été augmentée à 59 201 euros pour 2003. Le montant 2004 n’est pas connu.

    Le Center for a Free Cuba est une organisation créée pour renverser la révolution cubaine et restaurer le régime de Battista [6]. Elle est présidée par le patron des Rhums Bacardi, dirigée par l’ancien terroriste Frank Calzon, et articulée à une officine de la CIA, la Freedom House [7].

    Le contrat signé avec le Center for a Free Cuba a été négocié en 2001 avec le responsable de l’époque de cette organisation : Otto Reich, le champion de la contre-révolution dans toute l’Amérique latine [8]. Le même Otto Reich, devenu secrétaire d’État adjoint pour l’hémisphère occidental, fut l’organisateur du coup d’État manqué contre le président élu Hugo Chavez ; puis, devenu émissaire spécial du président Bush, il supervisa l’opération d’enlèvement du président Jean-Bertrand Aristide.

    RSF, c’est 7 % de soutien aux journalistes opprimés et 93 % de propagande impériale états-unienne.

    Thierry Meyssan
    Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire.




    Pour en savoir plus, lire Le Dossier Robert Ménard. Pourquoi Reporters sans frontières s’acharne sur Cuba par Jean-Guy Allard et Marie-Dominique Bertuccioli, Lanctôt éditeur (Québec), 12 euros.
    www.reseauvoltaire.net/librairie/product_info.php ?products_id=41




    La liste des 13 ennemis d’Internet Puce-96d77 Source : Réseau Voltaire
    www.reseauvoltaire.net/article16888.html




    Robert Ménard confirme : RSF est bien financé par Bush.


    L’Organisation
    des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a retiré à l’ONG Reporters sans frontières (RSF), basé en France, la codirection du Jour pour la liberté sur Internet.

    Des sources diplomatiques de l’UNESCO ont révélé à l’agence Prensa latina que l’organisme de l’ONU avait pris cette décision en raison du manque d’éthique évident et répété de RSF, dans sa campagne pour disqualifier un certain nombre de pays.

    Selon plusieurs médias, les agissements de RSF ne correspondent pas à l’image ni aux buts de l’UNESCO, pour qui RSF agit de façon sensationnaliste en voulant s’ériger en
    tribunal d’inquisition à l’égard de pays en voie de développement.

    Ces mêmes sources précisent que pour cette raison et aussi à cause des agissements
    passés de RSF, l’UNESCO entend mettre fin, de façon définitive, à ses relations avec l’ONG française, et elle exclut tout type de collaboration future avec celle-ci.

    RSF, accusée à maintes reprises d’entretenir des liens étroits avec la CIA américaine, a lancé aujourd’hui sa campagne visant à dénoncer les pays où se pratiquerait une cybercensure.

    Curieusement, signalent certains diplomates qui ne veulent pas qu’on mentionne leurs noms, aucun pays occidental n’apparaît sur la liste noire de RSF qui concentre son tir sur les pays dit du Tiers Monde.

    Le journaliste québécois Jean-Guy Allard a révélé à plusieurs reprises, dans des articles et dans un livre publié il y a quelques années, que l’organisation Reporters sans frontières recevait des subventions de la National Endowment for Democraty (NED), un organisme paravent de la CIA. Le même journaliste a aussi dévoilé les liens de RSF avec des agents avoués de la CIA.

    Rappelons que l’Union européenne a versé, en 2005, plus de un million d’Euros à RSF.

    Précisons que la campagne que lance aujourd’hui RSF, en prétendant bénéficier de l’appui de l’UNESCO, ce qui est totalement faux, a été organisée par l’agence de publicité Saatchi & Saatchi, de New York, une filiale de la multinationale Publicis, la quatrième
    entreprise de publicité et de relations publiques la plus grande au monde, qui a, parmi ses principaux clients, General Mills, Johnson & Johnson, Toyota, Visa, Coca-Cola, Heinz, Mc Donald’s, Philip Morris, General Motors, Citibank et, tenez-vous bien, l’armée américaine! Pour une ONG qui prétend défendre la liberté d’opinion, disons qu’elle a su s’entourer d’amis on ne peut plus fidèles.
    _________
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    Message par bye Dim 23 Mar - 15:18

    LE “PAPA”
    D’INTERNET FUSTIGE LE FLICAGE DES INTERNAUTES

    Posted:
    18 Mar 2008 02:11 PM CDT
    [Le Monde Informatique - 18/03/2008 - avec des ajouts traduits de l’interview
    original]
    L’un des deux fondateurs du World Wide Web, Tim Berners-Lee, a critiqué les
    politiques de pistage et de ciblage publicitaire chères aux géants d’Internet.
    Dans un entretien accordé hier à BBC News, il met en garde les internautes
    contre ce type de pratiques, en donnant un exemple personnel très parlant : «
    Si je consulte en ligne des livres à propos d’un certain type de cancer, je veux
    être sûr que ces données n’atterriront pas chez ma compagnie d’assurance, qui
    augmentera de 5% le montant de mes cotisations
    ».
    Selon un Tim Berners-Lee faussement naïf, les annonceurs devraient payer les
    internautes pour accéder à leur historique de navigation, plutôt que monnayer
    ces informations auprès des fournisseurs d’accès Internet. « C’est mon
    historique, si vous souhaitez l’obtenir pour l’utiliser, alors il faut négocier
    avec moi
    . Et je veux savoir ce que vous allez en faire, et ce que je vais
    obtenir en échange», a-t-il déclaré.
    [Pour Sir Tim un FAI doit se comporter comme n’importe quel autre
    fournisseur de services domestiques. “Pour ma part je pense qu’il est très
    important que mon fournisseur d’accès internet, quand il me livre de la bande
    passante et de la connectivité à ma maison, se comporte exactement comme la
    société qui me fournit l’eau ou le gaz,
    ” a t’il ajouté.
    “Mon fournisseur d’accès doit me fournir une connectivité, sans qu’il y
    ait des clauses cachées. Ce n’est pas le rôle de mon FAI de contrôler les sites
    que je visite et il n’a pas à surveiller et tracer mon comportement en ligne. Le
    sites sur lesquels je me rends relèvent de ma vie privée, au même titre que la
    compagnie qui me fournit de l’eau ne vérifie pas combien de bains chauds je
    prends par semaine ou que la compagnie d’électricité n’a pas à vérifier si je
    n’utilise pas leurs électrons pour alimenter des systèmes hydroponiques et faire
    pousser du cannabis. Ce n’est pas leur responsabilité.]


    Les réseaux sociaux, comme Facebook ou MySpace, sont également dans le
    collimateur de Tim Berners-Lee. Il avertit notamment les jeunes des dangers de
    ces sites, en soulignant que tout ce qui est écrit peut être lu par la famille…
    mais aussi par un potentiel employeur. Un constat que corrèle une
    étude publiée en novembre dernier par l’ICO (Information Commissioner’s
    Office), une autorité indépendante britannique équivalente de la Cnil en
    France. D’après l’ICO, les jeunes ont rarement conscience que les informations
    qu’ils diffusent pourraient un jour leur porter préjudice, notamment lors de la
    recherche d’un emploi ou d’une école.
    http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-tim-berners-lee-fustige-le-tracage-sur-internet-25636.html

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