Nouveautés de GRAIN
janvier 2009
http://www.grain.org/articles/?id=47
L'ACCAPAREMENT DES TERRES DE RIZIERES MET EN PERIL
LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE DE L'AFRIQUE
GRAIN
Au lendemain de la crise alimentaire mondiale de 2008, les dirigeants africains ont renoué avec les grands discours sur la nécessité de l'autosuffisance alimentaire, et le riz figure souvent au premier plan des programmes gouvernementaux. Si tout le monde convient de la nécessité d'augmenter la production, les solutions qui sortent des allées du pouvoir se résument souvent aux vieilles recettes qui préconisent de procurer aux agriculteurs plus d'engrais et de semences « à haut rendement ». Aux yeux des décideurs, cela signifie inévitablement des semences de riz hybride chinois ou des semences du riz Nerica qui a été mis au point par le Centre
africain du riz et bénéficie du soutien des bailleurs de fonds et des
instituts de recherche les plus puissants qui interviennent sur le
continent. [1] Les connaissances traditionnelles et les semences des agriculteurs africains, qui assurent l'alimentation et les moyens d'existence de la majorité des populations du continent, sont complètement ignorées.
La ruée sur les terres agricoles africaines est tout aussi problématique et n'est pas sans rapport avec ces semences imposées d'en haut.
Pendant que les gouvernements africains proclament leur volonté d'assurer l'autosuffisance alimentaire, ils signent en catimini un nombre inquiétant d'accords avec des investisseurs étrangers qui accordent à ces derniers un contrôle sur les terres agricoles les plus importantes des pays, notamment sur les rizières.
.../...
La totale :
http://www.grain.org/articles/?id=47
janvier 2009
http://www.grain.org/articles/?id=47
L'ACCAPAREMENT DES TERRES DE RIZIERES MET EN PERIL
LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE DE L'AFRIQUE
GRAIN
Au lendemain de la crise alimentaire mondiale de 2008, les dirigeants africains ont renoué avec les grands discours sur la nécessité de l'autosuffisance alimentaire, et le riz figure souvent au premier plan des programmes gouvernementaux. Si tout le monde convient de la nécessité d'augmenter la production, les solutions qui sortent des allées du pouvoir se résument souvent aux vieilles recettes qui préconisent de procurer aux agriculteurs plus d'engrais et de semences « à haut rendement ». Aux yeux des décideurs, cela signifie inévitablement des semences de riz hybride chinois ou des semences du riz Nerica qui a été mis au point par le Centre
africain du riz et bénéficie du soutien des bailleurs de fonds et des
instituts de recherche les plus puissants qui interviennent sur le
continent. [1] Les connaissances traditionnelles et les semences des agriculteurs africains, qui assurent l'alimentation et les moyens d'existence de la majorité des populations du continent, sont complètement ignorées.
La ruée sur les terres agricoles africaines est tout aussi problématique et n'est pas sans rapport avec ces semences imposées d'en haut.
Pendant que les gouvernements africains proclament leur volonté d'assurer l'autosuffisance alimentaire, ils signent en catimini un nombre inquiétant d'accords avec des investisseurs étrangers qui accordent à ces derniers un contrôle sur les terres agricoles les plus importantes des pays, notamment sur les rizières.
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