Plusieurs centaines de travailleurs sans papiers d'Ile de France se sont
mis en grève; ce que ne dit pas le communiqué CGT mais qu'il est facile
de deviner à l'énoncé des boîtes énumérées, c'est que la grève est
interprofessionnell e et touche aussi bien le commerce que le bâtiment et
le nettoyage industriel. Nos amiEs sans papiers se sont lancéEs ensemble
dans cette bataille et c'est ensemble qu'ils doivent la gagner; et pour
ce faire, le mouvement doit s'élargir à d'autres entreprises et à touTEs
les précaires de ces entreprises.
Mais souvenons des "victoires" récentes qui ressemblent à des défaites et
tirons en les conséquences:
Modéluxe : 22 régularisations sur 53 au départ
Buffalo Grill : 18 sur une soixantaine au départ, dont 1 rejeté qui a été
expulsé récemment
La Grande Armée : 7 sur 9 au départ. Les deux restants ont eu leur entretien
préalable avant licenciement.
TouTEs doivent être régulariséEs et non quelques unEs et la SOLIDARITE
envers touTEs doit être notre règle. Parlons-en dans nos usines, sur nos
chantiers, dans nos bureaux et dans nos ANPE.
Nos camarades de l'Ile de France nous montrent l'exemple, par leur grève,
du seul chemin qui soit raisonnable et responsable: CELUI DE LA LUTTE
jusqu'à la REGULARISATION de TOUteS!!!
"Soyons touTEs des électrons libres et de notre union naîtra la bombe
atomique sociale"
A+ dans les luttes; -pj49-
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Les sans-papiers
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- Message n°126
Re: Les sans-papiers
bye- Administratrice
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Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°127
Re: Les sans-papiers
Bonjour,
Je suis allée rencontrée les grévistes sans-papiers de BBF (jardinage) à
Ormoy (derrière Corbeil-Essonnes), c'est le lieu de grève le plus près de chez
moi.
Ils sont une vingtaine à occuper leur lieu de travail. C'est une petite
PME, leur patron est un brave type qui ne les exploite pas et les soutient même
fortement dans leur combat, preuve en est que ses locaux sont à la disposition
de ses ex-salariés devenus grévistes et de leurs soutiens (CGT, Droits
devant).
Sur 47 salariés de l'entreprise vingt sont donc sans-papiers, le patron est
inquiet pour l'avenir de son entreprise si ces hommes qui ont acquis une solide
expérience dans son entreprise et en qui il a confiance ne sont pas régularisés,
c'est comme lui demander de mettre la clé sous le paillasson.
Ils ont besoin qu'on vienne les voir (Patron et grévistes), l'entreprise
est au fond d'une petite rue qui ne donne pas pignon sur rue, si on ne sait pas
qu'il y a un mouvement de grève ici ils passeraient inaperçus car on ne les voit
pas de la rue principale (j'ai tourné en rond longtemps avant de les trouver).
Ils ont été interwieuvés par FR3 ce matin qui a fait un reportage honnête sur
eux. Je crois qu'en dehors de FR3 j'étais leur première "visiteuse", comme j'ai
aussi quelques connaissances juridiques sur les problématiques de
régularisation, je me suis pliée bien volontiers au jeu des milles questions
qu'ils se posent.
Ils ont besoin de couvertures chaudes pour la nuit, et ils ont besoin
d'être rassurés. Alors si vous pouvez accomplir un des deux souhaits, faites un
petit détour par Ormoy!
Je suis allée rencontrée les grévistes sans-papiers de BBF (jardinage) à
Ormoy (derrière Corbeil-Essonnes), c'est le lieu de grève le plus près de chez
moi.
Ils sont une vingtaine à occuper leur lieu de travail. C'est une petite
PME, leur patron est un brave type qui ne les exploite pas et les soutient même
fortement dans leur combat, preuve en est que ses locaux sont à la disposition
de ses ex-salariés devenus grévistes et de leurs soutiens (CGT, Droits
devant).
Sur 47 salariés de l'entreprise vingt sont donc sans-papiers, le patron est
inquiet pour l'avenir de son entreprise si ces hommes qui ont acquis une solide
expérience dans son entreprise et en qui il a confiance ne sont pas régularisés,
c'est comme lui demander de mettre la clé sous le paillasson.
Ils ont besoin qu'on vienne les voir (Patron et grévistes), l'entreprise
est au fond d'une petite rue qui ne donne pas pignon sur rue, si on ne sait pas
qu'il y a un mouvement de grève ici ils passeraient inaperçus car on ne les voit
pas de la rue principale (j'ai tourné en rond longtemps avant de les trouver).
Ils ont été interwieuvés par FR3 ce matin qui a fait un reportage honnête sur
eux. Je crois qu'en dehors de FR3 j'étais leur première "visiteuse", comme j'ai
aussi quelques connaissances juridiques sur les problématiques de
régularisation, je me suis pliée bien volontiers au jeu des milles questions
qu'ils se posent.
Ils ont besoin de couvertures chaudes pour la nuit, et ils ont besoin
d'être rassurés. Alors si vous pouvez accomplir un des deux souhaits, faites un
petit détour par Ormoy!
bye- Administratrice
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- Message n°128
Re: Les sans-papiers
De : newsletter ftda
Date : 18/04/2008 11:55:29
A :
Sujet : Newsletter n°4 avril 2008
Date : 18/04/2008 11:55:29
A :
Sujet : Newsletter n°4 avril 2008
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bye- Administratrice
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- Message n°129
Re: Les sans-papiers
Bonjour,
Je suis allée rencontrée les grévistes sans-papiers de BBF (jardinage) à
Ormoy (derrière Corbeil-Essonnes), c'est le lieu de grève le plus près de chez
moi.
Ils sont une vingtaine à occuper leur lieu de travail. C'est une petite
PME, leur patron est un brave type qui ne les exploite pas et les soutient même
fortement dans leur combat, preuve en est que ses locaux sont à la disposition
de ses ex-salariés devenus grévistes et de leurs soutiens (CGT, Droits
devant).
Sur 47 salariés de l'entreprise vingt sont donc sans-papiers, le patron est
inquiet pour l'avenir de son entreprise si ces hommes qui ont acquis une solide
expérience dans son entreprise et en qui il a confiance ne sont pas régularisés,
c'est comme lui demander de mettre la clé sous le paillasson.
Ils ont besoin qu'on vienne les voir (Patron et grévistes), l'entreprise
est au fond d'une petite rue qui ne donne pas pignon sur rue, si on ne sait pas
qu'il y a un mouvement de grève ici ils passeraient inaperçus car on ne les voit
pas de la rue principale (j'ai tourné en rond longtemps avant de les trouver).
Ils ont été interwieuvés par FR3 ce matin qui a fait un reportage honnête sur
eux. Je crois qu'en dehors de FR3 j'étais leur première "visiteuse", comme j'ai
aussi quelques connaissances juridiques sur les problématiques de
régularisation, je me suis pliée bien volontiers au jeu des milles questions
qu'ils se posent.
Ils ont besoin de couvertures chaudes pour la nuit, et ils ont besoin
d'être rassurés. Alors si vous pouvez accomplir un des deux souhaits, faites un
petit détour par Ormoy!
Je suis allée rencontrée les grévistes sans-papiers de BBF (jardinage) à
Ormoy (derrière Corbeil-Essonnes), c'est le lieu de grève le plus près de chez
moi.
Ils sont une vingtaine à occuper leur lieu de travail. C'est une petite
PME, leur patron est un brave type qui ne les exploite pas et les soutient même
fortement dans leur combat, preuve en est que ses locaux sont à la disposition
de ses ex-salariés devenus grévistes et de leurs soutiens (CGT, Droits
devant).
Sur 47 salariés de l'entreprise vingt sont donc sans-papiers, le patron est
inquiet pour l'avenir de son entreprise si ces hommes qui ont acquis une solide
expérience dans son entreprise et en qui il a confiance ne sont pas régularisés,
c'est comme lui demander de mettre la clé sous le paillasson.
Ils ont besoin qu'on vienne les voir (Patron et grévistes), l'entreprise
est au fond d'une petite rue qui ne donne pas pignon sur rue, si on ne sait pas
qu'il y a un mouvement de grève ici ils passeraient inaperçus car on ne les voit
pas de la rue principale (j'ai tourné en rond longtemps avant de les trouver).
Ils ont été interwieuvés par FR3 ce matin qui a fait un reportage honnête sur
eux. Je crois qu'en dehors de FR3 j'étais leur première "visiteuse", comme j'ai
aussi quelques connaissances juridiques sur les problématiques de
régularisation, je me suis pliée bien volontiers au jeu des milles questions
qu'ils se posent.
Ils ont besoin de couvertures chaudes pour la nuit, et ils ont besoin
d'être rassurés. Alors si vous pouvez accomplir un des deux souhaits, faites un
petit détour par Ormoy!
jeffe
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- Message n°130
Re: Les sans-papiers
J'habite hélas trop loin pour le faire mais mon coeur y est.
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- Message n°131
Re: Les sans-papiers
je n'en doute pas un seul moment, Jeffe
La justice ne peut être rendue dans un centre de rétention
administrative (CRA) : ainsi en a décidé, mercredi 16 avril, la Cour de cassation,
dans trois arrêts condamnant l'existence d'une salle d'audience dans
l'enceinte du CRA du Canet, au nord de Marseille.
La première chambre civile de la Cour statuait sur les pourvois de
trois étrangers en situation irrégulière. Soutenus par l'ordre des avocats
de Marseille et le Syndicat des avocats de France, ils estimaient que
les décisions des juges des libertés et de la détention (JLD) qui ont
prolongé leur rétention étaient nulles, car prises au coeur même du centre.
Depuis le 4 septembre 2006, les étrangers retenus au Canet sont entendus
par les JLD dans une salle d'audience "délocalisée" du tribunal, dans
l'enceinte même du centre de rétention. Cette délocalisation a été décidée par
l'administration en application de la loi du 26 novembre 2003 réformant
le droit d'asile. Le texte a prévu que le juge des libertés peut statuer
dans des salles "spécialement aménagées à proximité immédiate (du) lieu de
rétention".
AU PALAIS DE JUSTICE
Le premier président de la cour d'appel d'Aix avait, en septembre
2006,considéré que la situation de la salle du Canet "correspondait bien
aux prescriptions" de la loi et avait débouté les trois requérants. Selon
lui,cette salle d'audiences était "située dans l'enceinte commune du centre
de rétention, de la police aux frontières et du pôle judiciaire (...) à
proximité immédiate des chambres où sont retenus les étrangers" et
disposait "d'accès et de fermeture autonomes".
Mais pour la Cour de cassation, "la proximité immédiate exigée par
l'article L. 552-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit
d'asile est exclusive de l'aménagement spécial d'une salle d'audience dans
l'enceinte d'un centre de rétention".
Le président du tribunal de grande instance de Marseille a aussitôt
pris acte de cette décision de portée normative et décidé que, dès jeudi
17 avril, les audiences concernant les étrangers retenus au centre du Canet
se dérouleraient à nouveau au palais de justice.
Son homologue de Toulouse en a fait de même. Dès l'ouverture, le 1er
juillet 2006, du nouveau centre de rétention de Cornebarrieu, installé en
bordure immédiate des pistes de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, les audiences
judiciaires avaient été tenues dans les locaux. Désormais, elles le
seront au tribunal.
En revanche, la troisième salle d'audience "délocalisée" pour étrangers
en situation irrégulière qui avait été ouverte dès juin 2005 à Coquelles
(Pas-de-Calais) ne sera pas, dans l'immédiat, fermée. Le juge des
libertés de Boulogne-sur-Mer a informé les avocats qu'il continuerait à y tenir
ses audiences. Le magistrat considère que la configuration n'est pas la
même qu'à Toulouse ou Marseille. A Coquelles, les jugements sur le maintien
en rétention sont bien prononcés dans l'enceinte générale du CRA, mais le
juge statue dans un bâtiment distinct de celui où sont retenus les
étrangers.
La décision de la Cour de cassation traduit la volonté de l'autorité
judiciaire d'affirmer l'importance de la symbolique de la justice :
une audience statuant sur la liberté des personnes ne peut se tenir
n'importe où. Magistrats, avocats et associations d'aide aux immigrés, qui n'ont eu
de cesse, depuis l'ouverture de la première salle d'audience délocalisée
à Coquelles, de dénoncer une "justice d'exception pour les étrangers",
ont salué comme une victoire cette décision.
Laetitia Van Eeckhout
Article paru dans l'édition du 19.04.08.
La justice ne peut être rendue dans un centre de rétention
administrative (CRA) : ainsi en a décidé, mercredi 16 avril, la Cour de cassation,
dans trois arrêts condamnant l'existence d'une salle d'audience dans
l'enceinte du CRA du Canet, au nord de Marseille.
La première chambre civile de la Cour statuait sur les pourvois de
trois étrangers en situation irrégulière. Soutenus par l'ordre des avocats
de Marseille et le Syndicat des avocats de France, ils estimaient que
les décisions des juges des libertés et de la détention (JLD) qui ont
prolongé leur rétention étaient nulles, car prises au coeur même du centre.
Depuis le 4 septembre 2006, les étrangers retenus au Canet sont entendus
par les JLD dans une salle d'audience "délocalisée" du tribunal, dans
l'enceinte même du centre de rétention. Cette délocalisation a été décidée par
l'administration en application de la loi du 26 novembre 2003 réformant
le droit d'asile. Le texte a prévu que le juge des libertés peut statuer
dans des salles "spécialement aménagées à proximité immédiate (du) lieu de
rétention".
AU PALAIS DE JUSTICE
Le premier président de la cour d'appel d'Aix avait, en septembre
2006,considéré que la situation de la salle du Canet "correspondait bien
aux prescriptions" de la loi et avait débouté les trois requérants. Selon
lui,cette salle d'audiences était "située dans l'enceinte commune du centre
de rétention, de la police aux frontières et du pôle judiciaire (...) à
proximité immédiate des chambres où sont retenus les étrangers" et
disposait "d'accès et de fermeture autonomes".
Mais pour la Cour de cassation, "la proximité immédiate exigée par
l'article L. 552-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit
d'asile est exclusive de l'aménagement spécial d'une salle d'audience dans
l'enceinte d'un centre de rétention".
Le président du tribunal de grande instance de Marseille a aussitôt
pris acte de cette décision de portée normative et décidé que, dès jeudi
17 avril, les audiences concernant les étrangers retenus au centre du Canet
se dérouleraient à nouveau au palais de justice.
Son homologue de Toulouse en a fait de même. Dès l'ouverture, le 1er
juillet 2006, du nouveau centre de rétention de Cornebarrieu, installé en
bordure immédiate des pistes de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, les audiences
judiciaires avaient été tenues dans les locaux. Désormais, elles le
seront au tribunal.
En revanche, la troisième salle d'audience "délocalisée" pour étrangers
en situation irrégulière qui avait été ouverte dès juin 2005 à Coquelles
(Pas-de-Calais) ne sera pas, dans l'immédiat, fermée. Le juge des
libertés de Boulogne-sur-Mer a informé les avocats qu'il continuerait à y tenir
ses audiences. Le magistrat considère que la configuration n'est pas la
même qu'à Toulouse ou Marseille. A Coquelles, les jugements sur le maintien
en rétention sont bien prononcés dans l'enceinte générale du CRA, mais le
juge statue dans un bâtiment distinct de celui où sont retenus les
étrangers.
La décision de la Cour de cassation traduit la volonté de l'autorité
judiciaire d'affirmer l'importance de la symbolique de la justice :
une audience statuant sur la liberté des personnes ne peut se tenir
n'importe où. Magistrats, avocats et associations d'aide aux immigrés, qui n'ont eu
de cesse, depuis l'ouverture de la première salle d'audience délocalisée
à Coquelles, de dénoncer une "justice d'exception pour les étrangers",
ont salué comme une victoire cette décision.
Laetitia Van Eeckhout
Article paru dans l'édition du 19.04.08.
jeffe
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- Message n°132
Re: Les sans-papiers
C'est une étape supplémentaire vers une radicalisation de ce .gouv dont l'attribut "démocratique" se résume à une seul fonction: être élu.
ca, c'est fait. Alors maintenant, ils s'assois dessus sans aucune sorte de mauvaise conscience.
combien de temps encore les haut-magistrats tiendront - ils tête ?
Moi je parireais moins de 6 mois.
Le temps de nommer des hommes de confiance discrétement....
ca, c'est fait. Alors maintenant, ils s'assois dessus sans aucune sorte de mauvaise conscience.
combien de temps encore les haut-magistrats tiendront - ils tête ?
Moi je parireais moins de 6 mois.
Le temps de nommer des hommes de confiance discrétement....
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- Message n°133
Re: Les sans-papiers
faisant suite à l'article cité hier soir.
Suite à cette décision de la Cour de Cassation, des "retenus" du CRA du
Canet ont entamé une grève de la faim, estimant que les sans papiers jugés
dans l'enceinte du CRA devaient tous être libérés.
Une manifestation nous a réunis ce soir devant le centre, pendant que les
sans papiers manifestaient dans la cour ..
La police a fini bien évidemment par rappliquer pour ramener le calme;
Nous avons dû partir.
Demain, un nouveau rassemblement est prévu devant le CRA du Canet à 18
heures.
Les sans papiers comptent sur notre présence.
Suite à cette décision de la Cour de Cassation, des "retenus" du CRA du
Canet ont entamé une grève de la faim, estimant que les sans papiers jugés
dans l'enceinte du CRA devaient tous être libérés.
Une manifestation nous a réunis ce soir devant le centre, pendant que les
sans papiers manifestaient dans la cour ..
La police a fini bien évidemment par rappliquer pour ramener le calme;
Nous avons dû partir.
Demain, un nouveau rassemblement est prévu devant le CRA du Canet à 18
heures.
Les sans papiers comptent sur notre présence.
jeffe
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- Message n°134
Re: Les sans-papiers
Suite:Jeffe a dit: C'est une étape supplémentaire vers une radicalisation de ce .gouv dont l'attribut "démocratique" se résume à une seul fonction: être élu.
Ça, c'est fait. Alors maintenant, ils s'assoient dessus sans aucune sorte de mauvaise conscience.
Combien de temps encore les haut-magistrats tiendront - ils tête ?
Moi je parierais moins de 6 mois.
Le temps de nommer des hommes de confiance discrètement....
Qu'on ne s'y trompe pas, nous assistons à une mise au pas de la société civile par un .gouv mandaté par les grands lobbies financiers.
Le système politico-financier actuel (basé sur une croissance exponentielle) a généré un certains nombres de désavantages (notamment le chômage générateur de pauvreté). Ces désavantages sont maintenant un frein à cette exponentiation. Plutôt que de revoir le système pour résorber les désavantages, le système "élimine" les désavantages.
Comme une colonne de soldats abandonnant/exécutant ses blessés pour ne pas être ralentie dans sa marche.
L'état se désolidarise de la pauvreté que le système a généré.
L'actuel .gouv s'aligne à vitesse supersonique sur le modèle US Bushien.Lire: «Ne suivez pas le modèle américain!»
Justice, santé, éducation, service publique, solidarité sociale, sécurité sociale, économie, législation du travail, ...
TOUT va être ramené au plus strict minimum, ou fourgué au privé.
Lorsqu'une mesure "sociale est annoncée par le .gouv, il suffit de chercher directement les "inconvénients" pour se rendre compte que l'impact de ces mesures bénéficiera surtout aux plus aisés.
Comment pérenniser un .gouv en période de crise ? En distribuant des privilèges.
Comment pérenniser ces privilèges ? En les déguisant avec du social.
Comment les déguiser avec du social ? En sur-évaluant un problème social pour justifier une mesure de restriction, qui servira de vase communiquant avec le capital libéral.
ex:
"Alors qu'il est prévu que le déficit atteigne 12,7 milliards en 2008, le projet de loi de financement de la "Sécu" en 2008 vise à le ramener à 8,9 milliards, grâce à l'instauration de franchises médicales.
Cherchez l'erreur ! (lire: Sécurité sociale : Un déficit fabriqué Le mythe du "déficit" de la Sécurité sociale )les 40 groupes membres de l'indice-vedette de la Bourse de Paris devraient afficher des bénéfices de 99 milliards, soit plus que le record de 2006 (96,2 milliards).
ex:
L'Unedic rétablit ses finances plus rapidement que prévu. Après avoir dégagé un excédent de 940 millions d'euros en janvier, le régime d'assurance chômage s'apprête à réviser une nouvelle fois à la hausse ses prévisions pour 2008. Une manne qui attise la convoitise de l'État et des caisses de retraite. Lire:L'Unedic continue à résorber son déficit (sur le dos des chômeurs)
Dès les premières investigations, la brigade financière tombe en fait sur un « trésor de guerre » évalué à 600 millions d’euros. Il s’agit, explique tranquillement Gautier-Sauvagnac devant une poignée de journalistes, d’un fond antigrève, baptisé « entraide pour les - industries métallurgiques » (EPIM) constitué à partir de 1972 grâce à des « surcotisations » volontaires des entreprises (0,02 % de la masse salariale, puis 0,04 % depuis 2001) NDLR: C'est juste l'UIMM, Le MEDEF constitue le premier réseau d’entrepreneurs de France avec 85 fédérations professionnelles
La partie de carte, la vraie, n'est pas sur la table mais sous la table.
Celle qui se joue sous nos yeux (sur la table) est un os à ronger pour nous occuper les forums de l'esprit.
Sa majesté NS 1ier est le roi des VRP de " l'os à ronger "....
Ps Merci Bettina pour la couleur des liens, tu es un amour ! (en toute honnêteté bien sûr ! )
Rabasse du sud- Nombre de messages : 2398
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- Message n°135
Re: Les sans-papiers
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- Message n°136
Re: Les sans-papiers
RESTAURANT « LA JATTE » À NEUILLY-SUR-SEINE
9 CUISINIERS ET PLONGEURS SANS-PAPIERS ENTAMENT À LEUR TOUR
UNE GRÈVE ILLIMITÉE POUR LEUR RÉGULARISATION
Ce samedi à midi, 9 travailleurs sans-papiers employés depuis des
années (entre 3 et 12 ans) au café « La Jatte » à Neuilly-sur-Seine,
entament à leur tour une grève illimitée, avec le soutien de Droits
devant!! et de la CGT, pour exiger leur régularisation.
Dans ce restaurant, fréquenté par nombre de personnalités politiques,
dont M. Sarkozy, ils sont 9 cuisiniers et plongeurs sans-papiers sur
12 employés en cuisine. Chacun de ces travailleurs sans-papiers, comme
des milliers d'autres, occupe un poste pour deux, fait des heures
supplémentaires non payée, et alimente les très substantiels profits
que leur patron se fait sur leur dos.
Les toutes dernières déclarations de la frange la plus dure du
patronat, proposant une régularisation limitée à des critères de tri
entre bons et mauvais travailleurs sans-papiers, ne sont pas acceptables.
La régularisation des travailleur(se)s sans-papiers doit être globale
afin d'assécher complètement ce terreau d'exploitation qui met en
compétition les travailleurs et sert au patronat et au gouvernement à
toujours mieux saper les acquis sociaux et les solidarités.
Les milliers de travailleurs « au noir », les milliers de femmes
travaillant dans l'« aide à la personne »... toutes celles et tous
ceux qui subissent au quotidien le joug de l'esclavagisme, toutes
celles et tous ceux qui servent de gibier pour nourrir la
flexibilité... toutes et tous doivent être régularisés dans l'égalité
des droits. Tel est, tel sera notre combat.
Rendez-vous au café « La Jatte »
67, boulevard Georges Seurat
île de la Jatte
92200 Neuilly-sur-Seine
Métro: Porte de Champerret (ligne 3),
puis bus 163 et 164 (arrêt Île-de-la-Jatte)
9 CUISINIERS ET PLONGEURS SANS-PAPIERS ENTAMENT À LEUR TOUR
UNE GRÈVE ILLIMITÉE POUR LEUR RÉGULARISATION
Ce samedi à midi, 9 travailleurs sans-papiers employés depuis des
années (entre 3 et 12 ans) au café « La Jatte » à Neuilly-sur-Seine,
entament à leur tour une grève illimitée, avec le soutien de Droits
devant!! et de la CGT, pour exiger leur régularisation.
Dans ce restaurant, fréquenté par nombre de personnalités politiques,
dont M. Sarkozy, ils sont 9 cuisiniers et plongeurs sans-papiers sur
12 employés en cuisine. Chacun de ces travailleurs sans-papiers, comme
des milliers d'autres, occupe un poste pour deux, fait des heures
supplémentaires non payée, et alimente les très substantiels profits
que leur patron se fait sur leur dos.
Les toutes dernières déclarations de la frange la plus dure du
patronat, proposant une régularisation limitée à des critères de tri
entre bons et mauvais travailleurs sans-papiers, ne sont pas acceptables.
La régularisation des travailleur(se)s sans-papiers doit être globale
afin d'assécher complètement ce terreau d'exploitation qui met en
compétition les travailleurs et sert au patronat et au gouvernement à
toujours mieux saper les acquis sociaux et les solidarités.
Les milliers de travailleurs « au noir », les milliers de femmes
travaillant dans l'« aide à la personne »... toutes celles et tous
ceux qui subissent au quotidien le joug de l'esclavagisme, toutes
celles et tous ceux qui servent de gibier pour nourrir la
flexibilité... toutes et tous doivent être régularisés dans l'égalité
des droits. Tel est, tel sera notre combat.
Rendez-vous au café « La Jatte »
67, boulevard Georges Seurat
île de la Jatte
92200 Neuilly-sur-Seine
Métro: Porte de Champerret (ligne 3),
puis bus 163 et 164 (arrêt Île-de-la-Jatte)
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- Message n°137
Re: Les sans-papiers
Délit de solidarité :
garde à vue pour quatre passagers du vol Paris-Brazzaville
Mercredi 16 avril, quatre passagers du vol Air France, AF 896 pour
Brazzaville (Congo) ont été placés en garde à vue pour avoir manifesté leur
solidarité avec deux ressortissants congolais en instance d’expulsion sur ce
même vol.
Parmi eux, André Barthélemy, Président de l’ONG de solidarité internationale
Agir ensemble pour les droits de l’Homme se rendait en mission à
Brazzaville.
André Barthélemy est membre de la Commission Nationale Consultative des
Droits de l’Homme (CNCDH), institution nationale de protection des droits de
l’Homme qui alerte et conseille le gouvernement dans ce domaine.
Ils ont été maintenus en garde à vue de 12h30 à 21h30 sous l’accusation «
d’entrave à la circulation d’un aéronef » et « d’incitation à la rébellion
». On ignore si des poursuites seront engagées à leur encontre.
Les associations signataires condamnent et s’opposent aux sanctions qui
s’appliquent aux personnes coupables du délit de solidarité. Elles apportent
leur soutien aux quatre passagers mis en cause et à tous ceux qui sont
poursuivis pour s’être indignés du sort de milliers de personnes contraintes
de regagner leur pays par la force.
garde à vue pour quatre passagers du vol Paris-Brazzaville
Mercredi 16 avril, quatre passagers du vol Air France, AF 896 pour
Brazzaville (Congo) ont été placés en garde à vue pour avoir manifesté leur
solidarité avec deux ressortissants congolais en instance d’expulsion sur ce
même vol.
Parmi eux, André Barthélemy, Président de l’ONG de solidarité internationale
Agir ensemble pour les droits de l’Homme se rendait en mission à
Brazzaville.
André Barthélemy est membre de la Commission Nationale Consultative des
Droits de l’Homme (CNCDH), institution nationale de protection des droits de
l’Homme qui alerte et conseille le gouvernement dans ce domaine.
Ils ont été maintenus en garde à vue de 12h30 à 21h30 sous l’accusation «
d’entrave à la circulation d’un aéronef » et « d’incitation à la rébellion
». On ignore si des poursuites seront engagées à leur encontre.
Les associations signataires condamnent et s’opposent aux sanctions qui
s’appliquent aux personnes coupables du délit de solidarité. Elles apportent
leur soutien aux quatre passagers mis en cause et à tous ceux qui sont
poursuivis pour s’être indignés du sort de milliers de personnes contraintes
de regagner leur pays par la force.
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- Message n°138
Re: Les sans-papiers
faisant suite à l'article communiqué 18/4 à 22h 34:
Les cours d’appel d' Aix et de Toulouse ont ordonné la mise en liberté immédiate de tous les étrangers qui avaient fait appel des ordonnances de maintien en rétention prises irrégulièrement depuis les arrêts de la cour de cassation.
Les cours d’appel d' Aix et de Toulouse ont ordonné la mise en liberté immédiate de tous les étrangers qui avaient fait appel des ordonnances de maintien en rétention prises irrégulièrement depuis les arrêts de la cour de cassation.
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- Message n°139
Re: Les sans-papiers
Un réfugié avait été interpellé avec d'autres sur le terrain du repas, le 17 avril, après-midi. Refusant de signer des déclarations qu'il n'avait pas tenues, le policier faxe aussitôt à la préfecture.
Doté d'un APRF, mis au centre de rétention, il est passé au TGI à Boulogne-sur-Mer.
Les policiers qui ont dressé le PV, ont travesti tellement la vérité que cela n'a pas échappé ni à l'avocate, ni au juge des libertés.
Ainsi, pour justifier le contrôle d'identité qui avait précédé à l'interpellation, puis à la mise au CRA, les policiers avaient menti aussi bien sur le lieu de l'interpellation, que sur le motif du contrôle.
On apprend entr'autre par la bouche du juge que "être sur la chaussée" n'est pas un motif de contrôle d'identité.
Et donc logiquement, les CRS n'avaient pas le droit d'intervenir sur le terrain du repas pour contrôler les identités. Le mensonge des policiers nous le confirme.
Au mois d'octobre, les CRS avaient soudain sauté de leur car pour interpeller des réfugiés qui discutaient sur le trottoir. Mise en garde à vue, j'ai pu entendre que les CRS prétendaient les avoir vus boire de l'alcool pour justifier leur intervention. J'avais eu enfin la preuve du caractère illégal des contrôles d'identité des réfugiés.
Le tout serait de trouver des avocats qui seraient motivés pour les dénoncer à chaque fois.
Doté d'un APRF, mis au centre de rétention, il est passé au TGI à Boulogne-sur-Mer.
Les policiers qui ont dressé le PV, ont travesti tellement la vérité que cela n'a pas échappé ni à l'avocate, ni au juge des libertés.
Ainsi, pour justifier le contrôle d'identité qui avait précédé à l'interpellation, puis à la mise au CRA, les policiers avaient menti aussi bien sur le lieu de l'interpellation, que sur le motif du contrôle.
On apprend entr'autre par la bouche du juge que "être sur la chaussée" n'est pas un motif de contrôle d'identité.
Et donc logiquement, les CRS n'avaient pas le droit d'intervenir sur le terrain du repas pour contrôler les identités. Le mensonge des policiers nous le confirme.
Au mois d'octobre, les CRS avaient soudain sauté de leur car pour interpeller des réfugiés qui discutaient sur le trottoir. Mise en garde à vue, j'ai pu entendre que les CRS prétendaient les avoir vus boire de l'alcool pour justifier leur intervention. J'avais eu enfin la preuve du caractère illégal des contrôles d'identité des réfugiés.
Le tout serait de trouver des avocats qui seraient motivés pour les dénoncer à chaque fois.
jeffe
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- Message n°140
Re: Les sans-papiers
Il existe des blogs d'avocats. Il faudrait trouver ceux qui militent.
Je jette un oeil et je reviens.
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- Message n°141
Re: Les sans-papiers
Bon, déjà il y a ça: Sans-papiers : les avocats se glissent dans une brèche juridique
C'est pas l'adresse d'un avocat mais ça éclaire sur les failles du systéme...
Blog de maitre Houssin
Il parle de Maitre Abdoulaye Coulibaly, avocat du barreau d'aix en prov, menacé d'espultion.
Journal d'un avocat
On peut peut-etre y trouver des infos ? Ca à l'air militant. J'ai pas eu le temps de lire tout.
Ici ( http://www.maitre-eolas.fr/2008/01/19/845-une-idee-de-genie ) il parle aussi de Abdoulaye Coulibaly.
C'est pas l'adresse d'un avocat mais ça éclaire sur les failles du systéme...
Blog de maitre Houssin
Il parle de Maitre Abdoulaye Coulibaly, avocat du barreau d'aix en prov, menacé d'espultion.
Journal d'un avocat
On peut peut-etre y trouver des infos ? Ca à l'air militant. J'ai pas eu le temps de lire tout.
Ici ( http://www.maitre-eolas.fr/2008/01/19/845-une-idee-de-genie ) il parle aussi de Abdoulaye Coulibaly.
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- Message n°142
Re: Les sans-papiers
Merci Jeffe, je transmets l'info.
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- Message n°143
Re: Les sans-papiers
Je cherche encore !
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- Message n°144
Re: Les sans-papiers
Un jeune majeur sans-papiers arrêté mercredi chez lui
Un autre jeune majeur sans-papiers, le Géorgien de 19 ans Vladimir Kalachov,
a été arrêté à son domicile mercredi. Il a été conduit au centre de
rétention de Toulouse, où un juge doit statuer sur son expulsion. Il avait
déjà été arrêté le 21 novembre 2007 par la police de l’air et des frontières
et libéré par le juge des Libertés et de la détention de Toulouse pour vice
de forme. Le jeune homme est orphelin et avait rejoint son frère à Bayonne.
"Politique du chiffre"
En janvier 2006, ce jeune majeur a été confié à l’UPASE (Sauvegarde de
l’enfance et de l’adulte du Pays Basque), qui l’a placé sous la protection
du juge pour enfants de Bayonne, dans le cadre d’un contrat d’aide à jeune
majeur. Ayant trouvé un emploi conditionné à sa régularisation, il a fait la
demande de papiers en mars 2007. Le Préfet des Pyrénées-Atlantiques lui a
refusé celle-ci. Son avocat, Me Larrea a alors déposé un recours au Tribunal
administratif de Pau, rejeté au motif que le jeune homme ne pouvait apporter
de preuves de la mort de ses parents. Le 3 avril dernier, la Cour
administrative d’appel de Bordeaux a évoqué son dossier et l’affaire est en
cours de délibéré.
Comble du sort, les actes de décès de ses parents sont arrivés la veille de
l’audience, et faute d’un traducteur assermenté, n’ont pu être acceptés. La
Cimade et la Ligue des droits de l’Homme dénoncent "la politique du chiffre
menée par le Ministère de l’immigration qui permet d’interpeller par deux
fois un jeune orphelin déjà éprouvé par les événements tragiques qui ont
jalonné sa vie et en danger dans son pays". Il y a quelques semaines un
autre jeune majeur de 18 ans, vivant à Anglet avait subi le même sort.
Source : Le Journal du Pays Basque (2008-04-19)
******
Ce qui tombe sous le sens rebondit ailleurs. (Jacques Prévert)
Un autre jeune majeur sans-papiers, le Géorgien de 19 ans Vladimir Kalachov,
a été arrêté à son domicile mercredi. Il a été conduit au centre de
rétention de Toulouse, où un juge doit statuer sur son expulsion. Il avait
déjà été arrêté le 21 novembre 2007 par la police de l’air et des frontières
et libéré par le juge des Libertés et de la détention de Toulouse pour vice
de forme. Le jeune homme est orphelin et avait rejoint son frère à Bayonne.
"Politique du chiffre"
En janvier 2006, ce jeune majeur a été confié à l’UPASE (Sauvegarde de
l’enfance et de l’adulte du Pays Basque), qui l’a placé sous la protection
du juge pour enfants de Bayonne, dans le cadre d’un contrat d’aide à jeune
majeur. Ayant trouvé un emploi conditionné à sa régularisation, il a fait la
demande de papiers en mars 2007. Le Préfet des Pyrénées-Atlantiques lui a
refusé celle-ci. Son avocat, Me Larrea a alors déposé un recours au Tribunal
administratif de Pau, rejeté au motif que le jeune homme ne pouvait apporter
de preuves de la mort de ses parents. Le 3 avril dernier, la Cour
administrative d’appel de Bordeaux a évoqué son dossier et l’affaire est en
cours de délibéré.
Comble du sort, les actes de décès de ses parents sont arrivés la veille de
l’audience, et faute d’un traducteur assermenté, n’ont pu être acceptés. La
Cimade et la Ligue des droits de l’Homme dénoncent "la politique du chiffre
menée par le Ministère de l’immigration qui permet d’interpeller par deux
fois un jeune orphelin déjà éprouvé par les événements tragiques qui ont
jalonné sa vie et en danger dans son pays". Il y a quelques semaines un
autre jeune majeur de 18 ans, vivant à Anglet avait subi le même sort.
Source : Le Journal du Pays Basque (2008-04-19)
******
Ce qui tombe sous le sens rebondit ailleurs. (Jacques Prévert)
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- Message n°145
Re: Les sans-papiers
Le mouvement de grève des travailleurs clandestins s'amplifie en
Ile-de-France. Plus d'une dizaine de restaurants et d'entreprises sont
touchés. Hier midi, neuf salariés ont fait irruption au Café de la Jatte,
très prisé par le président de la République.
«MAIS ALORS, où est-ce qu'on va aller déjeuner ? » Dépitée, la petite fille
jette un coup d'oeil affolé à ses parents. Il n'est pas tout à fait midi et
neuf salariés sans papiers viennent d'investir la grande salle du très
select Café de la Jatte à Neuilly (Hauts-de-Seine). Drapeaux à l'effigie de
la CGT, banderoles réclamant la « régularisation de tous les sans-papiers »
côtoient la déco plutôt minimaliste de ce restaurant huppé.
Caméras des télévisions et micros des radios sillonnent également la salle.
De quoi désarçonner les clients venus réserver une table qui, après un
moment d'hésitation, tournent les talons.
« Quoi qu'il en dise, le patron s'en doute »
C'est la dernière occupation en date dans le cadre de la grève des
sans-papiers, lancée par la CGT et l'association Droits devant ! Jean-Claude
Amara, porte-parole de l'association, a expliqué aux convives que le
mouvement s'était étendu « dans 14 lieux en Ile-de-France et par 537
travailleurs sans papiers ».
Le choix de l'établissement ne doit rien au hasard. Le Café de la Jatte est,
comme son nom l'indique, niché en plein coeur de l'île de la Jatte, à un jet
de pierre de l'immeuble où résidait, il y a encore deux ans... Nicolas
Sarkozy. « On l'a souvent vu ici. On a du beau monde : pas mal de politiques
comme Pasqua par exemple », confie Moussa Sacko, Malien sans papiers, qui
officie dans les cuisines depuis 2005, après avoir travaillé au Royal
Monceau à Paris ou dans des grands hôtels de la Côte d'Azur.
Préparé dans le plus grand secret, leur mouvement a pris tout le monde de
court. A commencer par Luc Peyronnel, le propriétaire des lieux, qui habite
juste au-dessus. Réveillé en sursaut, il s'est précipité dans le restaurant
: « Je ne savais pas que vous étiez sans papiers. Vous m'avez toujours
présenté des documents en règle. Je les ai fait vérifier par la police. En
fait, ça fait dix ans que vous me mentez ? » demande-t-il. Pas de quoi
désarçonner Moussa, Youssouf et les autres travailleurs illégaux. « Je me
suis fait engager avec les papiers de mon grand frère. Je n'ai même pas
changé la photo. Tout le monde se débrouille comme ça », s'amuse Sarr
Abramane, qui travaille au Café de la Jatte depuis 1994, pour un salaire de
1 500 € par mois « Quoi qu'il en dise, le patron s'en doute », précise-t-il.
Si, comme ses collègues, il a décidé de dénoncer cette situation, c'est à la
suite de la victoire des sans-papiers du restaurant de la Grande Armée,
régularisés en février après des semaines de grève. « Je cotise, mais quand
j'ai été malade, je n'ai pas pu me mettre en arrêt maladie parce que je n'ai
pas de papiers. Cette année, j'ai aussi payé 2 150 € d'impôt. Maintenant, je
voudrais être régularisé », renchérit Souleymane Haidara, qui a quitté le
Mali en 1990.
« Je suis d'accord pour que vous vous mettiez en grève, mais vous ne
pourriez pas juste porter un brassard et continuer à travailler ? »
s'interroge Gilles Caussade, le copropriétaire du restaurant, une pointe
d'angoisse dans la voix. Son associé, Luc Peyronnel, accepte, sous la
pression de l'association Droits devants ! de lancer un appel à Nicolas
Sarkozy : « Monsieur le président, vous qui connaissez cet endroit,
régularisez les sans-papiers », lâche-t-il un brin exaspéré. Il finit par
signer la pétition de la CGT et assure qu'il va faire une demande pour
régulariser ses employés. Un premier pas. Mais les grévistes ont la ferme
intention de continuer à occuper les lieux.
http://www.leparisien.fr/home/info/economie/articles/LES-SANS-PAPIERS-S-INVI
TENT-DANS-UN-RESTAURANT-CHIC-DE-NEUILLY_298449878
Ile-de-France. Plus d'une dizaine de restaurants et d'entreprises sont
touchés. Hier midi, neuf salariés ont fait irruption au Café de la Jatte,
très prisé par le président de la République.
«MAIS ALORS, où est-ce qu'on va aller déjeuner ? » Dépitée, la petite fille
jette un coup d'oeil affolé à ses parents. Il n'est pas tout à fait midi et
neuf salariés sans papiers viennent d'investir la grande salle du très
select Café de la Jatte à Neuilly (Hauts-de-Seine). Drapeaux à l'effigie de
la CGT, banderoles réclamant la « régularisation de tous les sans-papiers »
côtoient la déco plutôt minimaliste de ce restaurant huppé.
Caméras des télévisions et micros des radios sillonnent également la salle.
De quoi désarçonner les clients venus réserver une table qui, après un
moment d'hésitation, tournent les talons.
« Quoi qu'il en dise, le patron s'en doute »
C'est la dernière occupation en date dans le cadre de la grève des
sans-papiers, lancée par la CGT et l'association Droits devant ! Jean-Claude
Amara, porte-parole de l'association, a expliqué aux convives que le
mouvement s'était étendu « dans 14 lieux en Ile-de-France et par 537
travailleurs sans papiers ».
Le choix de l'établissement ne doit rien au hasard. Le Café de la Jatte est,
comme son nom l'indique, niché en plein coeur de l'île de la Jatte, à un jet
de pierre de l'immeuble où résidait, il y a encore deux ans... Nicolas
Sarkozy. « On l'a souvent vu ici. On a du beau monde : pas mal de politiques
comme Pasqua par exemple », confie Moussa Sacko, Malien sans papiers, qui
officie dans les cuisines depuis 2005, après avoir travaillé au Royal
Monceau à Paris ou dans des grands hôtels de la Côte d'Azur.
Préparé dans le plus grand secret, leur mouvement a pris tout le monde de
court. A commencer par Luc Peyronnel, le propriétaire des lieux, qui habite
juste au-dessus. Réveillé en sursaut, il s'est précipité dans le restaurant
: « Je ne savais pas que vous étiez sans papiers. Vous m'avez toujours
présenté des documents en règle. Je les ai fait vérifier par la police. En
fait, ça fait dix ans que vous me mentez ? » demande-t-il. Pas de quoi
désarçonner Moussa, Youssouf et les autres travailleurs illégaux. « Je me
suis fait engager avec les papiers de mon grand frère. Je n'ai même pas
changé la photo. Tout le monde se débrouille comme ça », s'amuse Sarr
Abramane, qui travaille au Café de la Jatte depuis 1994, pour un salaire de
1 500 € par mois « Quoi qu'il en dise, le patron s'en doute », précise-t-il.
Si, comme ses collègues, il a décidé de dénoncer cette situation, c'est à la
suite de la victoire des sans-papiers du restaurant de la Grande Armée,
régularisés en février après des semaines de grève. « Je cotise, mais quand
j'ai été malade, je n'ai pas pu me mettre en arrêt maladie parce que je n'ai
pas de papiers. Cette année, j'ai aussi payé 2 150 € d'impôt. Maintenant, je
voudrais être régularisé », renchérit Souleymane Haidara, qui a quitté le
Mali en 1990.
« Je suis d'accord pour que vous vous mettiez en grève, mais vous ne
pourriez pas juste porter un brassard et continuer à travailler ? »
s'interroge Gilles Caussade, le copropriétaire du restaurant, une pointe
d'angoisse dans la voix. Son associé, Luc Peyronnel, accepte, sous la
pression de l'association Droits devants ! de lancer un appel à Nicolas
Sarkozy : « Monsieur le président, vous qui connaissez cet endroit,
régularisez les sans-papiers », lâche-t-il un brin exaspéré. Il finit par
signer la pétition de la CGT et assure qu'il va faire une demande pour
régulariser ses employés. Un premier pas. Mais les grévistes ont la ferme
intention de continuer à occuper les lieux.
http://www.leparisien.fr/home/info/economie/articles/LES-SANS-PAPIERS-S-INVI
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- Message n°146
Re: Les sans-papiers
En direct par téléphone à 16h15
4 travailleurs sans papiers, salariés du Restaurant "Charly Birdy", 124
rue de la Boétie, l'occupent actuellement depuis environ 15h15, ce
dimanche 20 avril 2008.
Le restaurant appartient, à travers le groupe "Pinto", au groupe BERTRAND.
Cette occupation se fait avec les syndicats "Union Syndicale Solidaires"
et "CNT-nettoyage", en présence d'une trentaine de militants qui
comprennent des soutiens associcatifs ( dont le GISTI).
Tout soutien supplémentaire sera bienvenu à toute heure de la journée et
de la nuit !
--
--
membre du collège de la présidence
collegiate president-presidencia colegiada
Migrants-Mondialisation-Globalization
migrations@mrap.fr
4 travailleurs sans papiers, salariés du Restaurant "Charly Birdy", 124
rue de la Boétie, l'occupent actuellement depuis environ 15h15, ce
dimanche 20 avril 2008.
Le restaurant appartient, à travers le groupe "Pinto", au groupe BERTRAND.
Cette occupation se fait avec les syndicats "Union Syndicale Solidaires"
et "CNT-nettoyage", en présence d'une trentaine de militants qui
comprennent des soutiens associcatifs ( dont le GISTI).
Tout soutien supplémentaire sera bienvenu à toute heure de la journée et
de la nuit !
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- Message n°147
Re: Les sans-papiers
Les CRS interpellent la plupart du temps sans aucun ordre de procureur.
Là cette fois, ils y ont mis leurs 4 cars et deux fourgons, sur la zone qui devait s'étendre à une partie du quartier du terrain du repas jusqu'à la gare de Calais, et ce à partir de 13h30.
Commençant par des contrôles au faciès à la périphérie du terrain, ils ont attendu que tous les humanitaires soient partis pour provoquer une dispersion dangereuse de tous les réfugiés qui prenaient un peu de soleil, vers 15h.
Selon un des témoins, un palestinien, arrêté puis libéré vers 18h, ils auraient été une centaine de personnes à avoir été attrapées.
Et pourquoi? pour rien, personne n'est expulsable sans contrevenir à la convention de Genève.
Il faudrait pouvoir demander au sous-préfet Gavory à quelles missions sont affectées nos braves CRS. S'il s'agit de les empêcher de franchir la frontière, pourquoi les CRS sont-ils plus souvent dans nos rues qu'à la frontière? Et si les CRS sont là pour la sécurité des français comme celle des réfugiés (les pauvres victimes abusées par de méchants passeurs qui leur font croire à l'Eldorado), pourquoi les CRS détruisent-ils les abris et les affaires des réfugiés? Depuis quand les CRS ont-ils le droit de s'attaquer aux victimes et les rendre encore plus pauvres?
Là cette fois, ils y ont mis leurs 4 cars et deux fourgons, sur la zone qui devait s'étendre à une partie du quartier du terrain du repas jusqu'à la gare de Calais, et ce à partir de 13h30.
Commençant par des contrôles au faciès à la périphérie du terrain, ils ont attendu que tous les humanitaires soient partis pour provoquer une dispersion dangereuse de tous les réfugiés qui prenaient un peu de soleil, vers 15h.
Selon un des témoins, un palestinien, arrêté puis libéré vers 18h, ils auraient été une centaine de personnes à avoir été attrapées.
Et pourquoi? pour rien, personne n'est expulsable sans contrevenir à la convention de Genève.
Il faudrait pouvoir demander au sous-préfet Gavory à quelles missions sont affectées nos braves CRS. S'il s'agit de les empêcher de franchir la frontière, pourquoi les CRS sont-ils plus souvent dans nos rues qu'à la frontière? Et si les CRS sont là pour la sécurité des français comme celle des réfugiés (les pauvres victimes abusées par de méchants passeurs qui leur font croire à l'Eldorado), pourquoi les CRS détruisent-ils les abris et les affaires des réfugiés? Depuis quand les CRS ont-ils le droit de s'attaquer aux victimes et les rendre encore plus pauvres?
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- Message n°148
Re: Les sans-papiers
Je ne crois pas avoir vu ceci sur la liste, passé par un collègue du CUAD
38 : la délation organisée à la Préfecture de Nanterre, confirmée par un
article de Libé :
http://www.liberation.fr/actualite/societe/321247.FR.php
38 : la délation organisée à la Préfecture de Nanterre, confirmée par un
article de Libé :
http://www.liberation.fr/actualite/societe/321247.FR.php
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- Message n°149
Re: Les sans-papiers
Une quarantaine de sans-papiers retenus au CRA de Marseille Canet ont
entamé une grève de la faim pour denoncer leur rétention illégale suite à
l'arrêt de la cour de cassation déclarant illégales les décisions
judiciaires prises à l'intérieur des CRA de Lille, Toulouse et Marseille.
petite chronique de la solidarité marseillaise :
On le savait depuis longtemps mais il a fallu attendre un an, grace à
l'obstination du S.A.F. (Syndicat des Avocats de France) dans sa guerilla
judiciaire, pour que tombe enfin la décison de la cour de cassation : les
jugements de sans-papiers rendus dans l'enceinte des sinistres CRA sont
TOTALEMENT ILLEGAUX
Sont concernés les centres de rétention de Lille, Toulouse et Marseille.
Depuis jeudi à Marseille, une quarantaine de sans-papiers ont entamé une
grève de la faim pour faire valoir leurs droits face à leur détention
illégale.
Dés vendredi soir, un soutien marseillais à cette lutte s'est oganisé :
individu-es, assoces (RESF, LDH, CIMADE, CSP), syndicats (SUD, CNT)...se
rassemblent malgré vents et pluies, tous les soirs à 18h devant le CRA du
Canet.
vendredi 18 avril, 18h froid, pluie et vent
La grève de la faim des sans-papiers illégalement retenus a débuté la
veille. Une soixantaine de personnes, venues d'horizons divers, se
rassemble ce vendredi soir à 18h devant le centre pour affirmer leur
solidarité. Nous faisons un maximum de bruit pour que les retenu-es nous
entendent et puis très vite, nous entendons les retenu-es nous répondre :
des cris : "liberté, liberté", des coups contre les murs et les vitres de
"non-vie". Nous contournons le centre pour nous placer dans une ruelle qui
le surplombe et là, le contact se fait : les retenu-es hurlent leur rage
et cassent les vitres de leur enfermement. Nous montons sur des poubelles
de fortune pour escalader ces murs de la honte et crier notre solidarité
envers les enfermé-es. Echange de cris : "liberté, liberté", "pierre par
pierre, mur par mur, nous détruirons toutes les prisons", "solidarité avec
les sans-papier"
Une très jeune fille enceinte escalade perilleusement une poubelle en
plastique rendu hyper glissant par la pluie d'enfer qui nous tombe dessus
et réussi à crier son cri d'amour au père de son enfant retenu dans cette
prison qui ne veut pas dire son nom. Les flics sont nerveux et appellent
des renforts.
Nous nous donnons redez-vous pour le lendemain 18h
samedi 19 avril, 18h soleil
Le rassemblement de solidarité réunit encore plus de personnes et touche
des horizons encore plus divers.
Suite à l' "émeute" des retenu-es, la veille, la punition bassement
policière a été d'enfermer les retenu-es dans leur cellule à l'heure où
nous nous rassemblions. Lorsqu'une dizaine de personnes s' est dirigé vers
la ruelle d'où nous pouvions communniquer la veille avec les détenu-es, un
cordon de flicaille les en promptement empêchés. Les retenu-es nous font
quand même entendre leurs cris. Nous apprenons que les cas de "situations
litigieuses" seront réglés en "justice" dès le début dela semaine. Nous
décidons de revenir le lendemain à la même heure.
dimanche 20 avril grand froid, grand vent et grosse pluie
Malgrès tout, 80 personnes se retrouvent encore devant le CRA.
Incident révélateur : un riverain habitant un immeuble proche du CRA a
carrément, depuis son deuxiéme étage, balancé un pot de plante sur le
rassemblement (un vrai pot en terre cuite qui aurait pu tuer...). ce
monsieur (légionnaire et le revendiquant) est ensuite descendu pour
agresser physiquement une femme du rassemblement jusqu'a la plaquer au
sol.
Ces faits totalement délictueux se sont passés sous les yeux impassibles
de la police pourtant fortement déployée face à notre rassemblement.
L'agresseur est tranquillement rentré chez lui sans être le moins du monde
inquiété.
La police n'est pas intervenu mais elle s'est aussitôt équipé de casques
et de boucliers, ostensiblement hostile à notre rassemblement. Quelques
instants plus tard elle interpellait un jeune homme qui filmait
tranquillement le rassemblement pour lui demander son identité. Le
"chef-flic" dans un sourire benêt "Disneyland" nous expliquait que si ce
jeune homme filmait des choses litigieuses, ils pourraient ainsi "engager
des procédures".
La police sensée proteger les populations, laisse tranquillement partir un
dangereux agresseur et interpelle un tranquille caméraman ! ! !
Plainte a été déposée ce soir contre cet agresseur étrangement protégé par
la police.
Nous attendons les décisions judiciaires prévues en début de semaine et
nous préparons à reprendre et intensifier nos mobilisations contre les
"camps de concentration new look" que sont tous les centres de rétention.
REGULARISATION ! !
entamé une grève de la faim pour denoncer leur rétention illégale suite à
l'arrêt de la cour de cassation déclarant illégales les décisions
judiciaires prises à l'intérieur des CRA de Lille, Toulouse et Marseille.
petite chronique de la solidarité marseillaise :
On le savait depuis longtemps mais il a fallu attendre un an, grace à
l'obstination du S.A.F. (Syndicat des Avocats de France) dans sa guerilla
judiciaire, pour que tombe enfin la décison de la cour de cassation : les
jugements de sans-papiers rendus dans l'enceinte des sinistres CRA sont
TOTALEMENT ILLEGAUX
Sont concernés les centres de rétention de Lille, Toulouse et Marseille.
Depuis jeudi à Marseille, une quarantaine de sans-papiers ont entamé une
grève de la faim pour faire valoir leurs droits face à leur détention
illégale.
Dés vendredi soir, un soutien marseillais à cette lutte s'est oganisé :
individu-es, assoces (RESF, LDH, CIMADE, CSP), syndicats (SUD, CNT)...se
rassemblent malgré vents et pluies, tous les soirs à 18h devant le CRA du
Canet.
vendredi 18 avril, 18h froid, pluie et vent
La grève de la faim des sans-papiers illégalement retenus a débuté la
veille. Une soixantaine de personnes, venues d'horizons divers, se
rassemble ce vendredi soir à 18h devant le centre pour affirmer leur
solidarité. Nous faisons un maximum de bruit pour que les retenu-es nous
entendent et puis très vite, nous entendons les retenu-es nous répondre :
des cris : "liberté, liberté", des coups contre les murs et les vitres de
"non-vie". Nous contournons le centre pour nous placer dans une ruelle qui
le surplombe et là, le contact se fait : les retenu-es hurlent leur rage
et cassent les vitres de leur enfermement. Nous montons sur des poubelles
de fortune pour escalader ces murs de la honte et crier notre solidarité
envers les enfermé-es. Echange de cris : "liberté, liberté", "pierre par
pierre, mur par mur, nous détruirons toutes les prisons", "solidarité avec
les sans-papier"
Une très jeune fille enceinte escalade perilleusement une poubelle en
plastique rendu hyper glissant par la pluie d'enfer qui nous tombe dessus
et réussi à crier son cri d'amour au père de son enfant retenu dans cette
prison qui ne veut pas dire son nom. Les flics sont nerveux et appellent
des renforts.
Nous nous donnons redez-vous pour le lendemain 18h
samedi 19 avril, 18h soleil
Le rassemblement de solidarité réunit encore plus de personnes et touche
des horizons encore plus divers.
Suite à l' "émeute" des retenu-es, la veille, la punition bassement
policière a été d'enfermer les retenu-es dans leur cellule à l'heure où
nous nous rassemblions. Lorsqu'une dizaine de personnes s' est dirigé vers
la ruelle d'où nous pouvions communniquer la veille avec les détenu-es, un
cordon de flicaille les en promptement empêchés. Les retenu-es nous font
quand même entendre leurs cris. Nous apprenons que les cas de "situations
litigieuses" seront réglés en "justice" dès le début dela semaine. Nous
décidons de revenir le lendemain à la même heure.
dimanche 20 avril grand froid, grand vent et grosse pluie
Malgrès tout, 80 personnes se retrouvent encore devant le CRA.
Incident révélateur : un riverain habitant un immeuble proche du CRA a
carrément, depuis son deuxiéme étage, balancé un pot de plante sur le
rassemblement (un vrai pot en terre cuite qui aurait pu tuer...). ce
monsieur (légionnaire et le revendiquant) est ensuite descendu pour
agresser physiquement une femme du rassemblement jusqu'a la plaquer au
sol.
Ces faits totalement délictueux se sont passés sous les yeux impassibles
de la police pourtant fortement déployée face à notre rassemblement.
L'agresseur est tranquillement rentré chez lui sans être le moins du monde
inquiété.
La police n'est pas intervenu mais elle s'est aussitôt équipé de casques
et de boucliers, ostensiblement hostile à notre rassemblement. Quelques
instants plus tard elle interpellait un jeune homme qui filmait
tranquillement le rassemblement pour lui demander son identité. Le
"chef-flic" dans un sourire benêt "Disneyland" nous expliquait que si ce
jeune homme filmait des choses litigieuses, ils pourraient ainsi "engager
des procédures".
La police sensée proteger les populations, laisse tranquillement partir un
dangereux agresseur et interpelle un tranquille caméraman ! ! !
Plainte a été déposée ce soir contre cet agresseur étrangement protégé par
la police.
Nous attendons les décisions judiciaires prévues en début de semaine et
nous préparons à reprendre et intensifier nos mobilisations contre les
"camps de concentration new look" que sont tous les centres de rétention.
REGULARISATION ! !
ecotone- Administratrice
- Nombre de messages : 1036
Date d'inscription : 26/11/2007
- Message n°150
Re: Les sans-papiers
Mon cher Bye! Merci, tu m'as devancée pour mettre cette info.
Quand je reçois ces infos, je suis toujours aussi abasourdie, tout de même, j'ai l'impression que si cette violence augmente, il y a quand même de plus en plus de gens qui s'en indignent.... heureusement. J'admire tous ceux qui peuvent aller à un moment ou un autre faire ce soutien, "à nos concitoyens"
Quand je reçois ces infos, je suis toujours aussi abasourdie, tout de même, j'ai l'impression que si cette violence augmente, il y a quand même de plus en plus de gens qui s'en indignent.... heureusement. J'admire tous ceux qui peuvent aller à un moment ou un autre faire ce soutien, "à nos concitoyens"
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